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CALA

CONTRIBUTION A LA REFLEXION SUR


LA CONSTRUCTION DE LA
REPUBLIQUE IMPERIALE

Editions Khamsin 2009


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Extraits des débats djibnet « Construire la République


Impériale » (written in 2003 by CALA) , published by
Djibfellow printing co for khamsin editions REPUBLIC OF
DJIBOUTI DECEMBER 10 2009

Correcteurs : TEAM WOLF


Relecture : Ziigii & Castaverde

NB :
Ce texte est dédié aux jeunes Djiboutiens d’aujourd’hui et de
demain afin qu’ils sachent l’espoir qui repose sur eux mais
aussi d’abord les défis qui les attendent à relever pour enfin
déboucher sur la voie de la réussite personnelle, et de là celle
du pays.

L’équipe des éditeurs électroniques de chez khamsin éditions tient à faire savoir que les opinions émises par CALA
ne reflètent en rien sa ligne de conduite et de pensée .
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Salut à tous,

Après avoir analysé longuement le passé de notre pays (son histoire politique mais également
sociale et économique) nous allons lancer dès à présent une réflexion non partisane sur les défis de
la pérennité politique et de la modernisation économique de notre patrie.

Introduction à la prospective stratégique:

L'objectif de tout être fut-il élémentaire comme le virus ou complexe comme les collectivités
humaines est de se reproduire et de se développer. La planification stratégique des ressources
(science inconnu des Djiboutiens) a pour horizon la prospection d'une échelle de temps de 30 ans.
Avant d'agir les responsables publiques mais également les citoyens d'avant garde comme vous avez
donc un rôle à jouer dans la définition de notre social politique et économique dans 30 ans car il an a
de l'intérêt de vos enfants. A quoi donc la Corne de l'Afrique va t’elle ressembler dans 30 ans?

Elle sera à la fois différente et comparable à celle que nous connaissons. En effet, à l'exception de la
Somalie et de l'Erythrée, il est à peu exclu que la prospérité jaillisse d’un robinet d'hydrocarbure à
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Djibouti mais aussi en Ethiopie (à l'exception notable de l'Ogaden). La Corne de l'Afrique restera
selon toute probabilité une région où la misère nourrit et nait des désordres politiques. Pourtant
l'échelle sur laquelle les drames humains seront tout autres!

En effet, la population de la région dans laquelle nous nous situons explosera mobilisons toutes les
ressources disponibles non pas à l'accroissement de la qualité de vie des populations mais à leur
simple survie. L'Ethiopie compte déjà 68 millions d'habitants, l'Erythrée 4 et la Somalie 10. Mais dans
30 ans et selon toute probabilité la population Ethiopienne triplera alors que celle de la Somalie et
de l'Erythrée doublera dans le même temps. A côté d'un Djibouti dont la population (1 million
d'âmes tout au plus) est urbanisé à presque 100% et la croissance démographique nulle voire
négative à cause du Sida, nous aurons une Ethiopie de 220 millions d'habitants, une Erythrée de 09
millions et une Somalie de 22 millions. Voilà un tableau inquiétant mais ce n'est pas tout!

L'Ethiopie demeure aujourd'hui un pays agricole où les 2/3 des habitants vivent dans des villages de
moins de 2000 habitants. Le problème c'est le pays est littéralement plein et ne peut absorber un
surcroit de population. Le paysan Ethiopien exploite une surface de 0.5 ha soit au totale 22 millions
donc 60 de la surface agricole utile du pays tandis que les 40% restant sont déjà affecté à l'élevage.
Conséquence comme il ne reste plus de nouvelles terres à défricher et que l'érosion et la
désertification concourent au saccage des ressources du pays les famines dont l'Ethiopie est
coutumière et les guerres qui les accompagnent devraient continuer leur croissance exponentielle.
En 1974 la famine du Wollo avait fait 2 millions de victimes elle coûta à Hailé Sélassié son trône. En
1986 la famine du Tigré fit pas moins de 6 millions de victimes elle ruina le régime communiste. Et
aujourd'hui ce sont 15 millions d'Ethiopie qui seraient menacés sans le concours de l'aide
internationale. Imaginez la prochaine famine en Ethiopie dans 30 ans, il y aura ...60 millions de
personnes à secourir!

Mais au delà des crises alimentaires, l'existence même de Djibouti et son identité nomade et
islamique risque d'être mis en péril par l'intensification des flux migratoires. En effet si il n'y pas plus
de place dans les campagnes les Ethiopiens aujourd'hui tous paysans migreront demain vers les
villes. Les Issas qui ont la transformation de Diré Dawa en une ville Oromo connaissent déjà le
phénomène. Mais le problème, c'est que ce qui s'est produit à Dirré Dawa arrivera à coup sûr
à....Djibouti! Selon toute probabilité nous arabes, somalis et afars qui nous tirons dans les pattes ou
sur le dos risquerons d'être minoritaire dans notre pays dans 7 ans et dans 15 ans nous risquerons
de subir le même sort que les Palestiniens à Gaza. Si vous plaigniez de Gouled et d'IOG ...alors vous
allez adorer votre gouverneur Oromo !

La Corne de l'Afrique restera un terrain de conflit ça c'est sûr. La prolifération démographique des
sédentaires pèsera sur les nomades qui ont une croissance nettement moins importante. Les Afars
et les Somalis selon un mouvement qui a déjà commencé continueront à être refoulés vers des
terres arides et hostiles. Après Adari et Hawas, les Oromos, les Amharas et les Tigray s'emplanteront
dans toutes les vallées irrigables du Galbeed et les afars seront chassés de l'Oasis de l'Haoussa. Et ces
millions de réfugiés vaincus et exproprier se rueront vers Djibouti le seul endroit où ils peuvent
encore espérer un avenir. ...mais ils ignorent encore ce qui s'est passé à Djibouti.

Depuis la fin de la décennie 2010, le surplus démographique de l'Ethiopie se déverse régulièrement


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sur Djibouti. A cette date, les ressortissants Ethiopiens
....seront plus nombreux que les afars à Djibouti. Mais personne ne n'en rendra compte car pour les
somalis tous ce qui n'est pas arabes ou somalis ....est forcément afar. Les afars qui de leur côté avait
déserté le ghetto de Arhiba et qui avait naturalisé nombre d'Ethiopien se retrouverons pris en otage.
Alors la manifestation prophétique des Indous de Djibouti qui avaient demandé un poste de député
à Gouled les Oromos et les autres demanderont justice....c'est à dire autant que les afars. Bien sûr
notre bon président rejettera exigence mais il aura tort.

Lorsque l'AND (armée nationale Djiboutienne NDLR) intervient et réprime dans le sang, l'Ethiopie se
saisira de la situation et créera une crise internationale. Les Ethiopiens se mobiliseront derrière le
discours belliqueux de leur président qui annexer Djibouti. Logique ,car d'après les livres d'histoire
qu'on utilise Djibouti est décrit comme un port Ethiopien que Ménélik a donné aux français qui au
lieu de le rendre à Mengistu en 1977 décidèrent pour cause de guerre froide décidèrent de le
déclarer indépendant pour en conserver le mouillage pour leur marine de guerre. Alors les
Ethiopiens feront valoir à la face du monde leurs prétentions «historiques" sur Djibouti.

De son côté notre aimable camarade président cherchera du secours. Il parcourra toutes les
capitales arabes et l'ensemble du monde islamique dans un temps record de 3 semaines. Mais
depuis que les Occidentaux qui exploitent les abondantes réserves de méthane contenue sous les
profondeurs de l'Océan péri polaire, les pays arabes privés de leur Or noir ne sont plus que l'ombre
d'eux
d'eux mêmes luttent pour nourrir leur population abondante et mal formé. Donc notre camarade
président aura juste épuisé sa semelle.

La principale de la région Israël relayé par son puissant lobby mondial, elle a déjà pris position. A
défaut d'évoquer la légalité du droit internationale, elle souligne la justesse de l'intervention des
troupes Ethiopiennes au nom du droit à d'ingérence humanitaire ou au nom de la légitimité (concept
morale que Bush vient de forger sur le tas en Irak). Bref partout dans le monde, la propagande
sioniste féra passer
notre camarade président pour un nouvel Hitler qui veut exterminer une partie de la population de
son pays et le nombre de mort sera que la répression causera multiplier par 10 000 par la presse
internationale dont le but de créer un écran de fumer. Pauvre Djibouti elle sera vaincue en une nuit
et ses élites intégralement liquidés (qui parle aujourd'hui du sort des savants irakiens?) sans que la
prétendue communauté internationale ne réagisse dans sa torpeur.

Mais où est la France me dites vous. La France est un ami historique de Djibouti ...mais pas un allié.
La France est la 4e province de l'Union Européenne, elle est submergée par ses difficultés
économiques aggravées par le vieillissement de sa population. Pour faire des économies, elle a dès
l'an 2006 démantelé la couteuse base militaire de Djibouti. Certes par solidarité francophone, une
partie de l'establishment français déclarera de manière théâtrale sa solidarité avec Djibouti ...mais
pas plus pour la Tchécoslovaquie en 1939 personne ne bougera le petit doigt pour secourir la
lointaine et inutile Djibouti. Alors, le ministre des affaires étrangères dans une déclaration de pure
forme conseillera aux Ethiopiens de respecter les Droits de l'Homme et aux Djiboutiens de céder aux
Ethiopiens enclavés le Nord du pays.
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Devant la montée de la colère populaire le camarade dont la présidence a été terni par les scandales
répétitifs de corruption rejettera cette offre tardive. Alors les troupes entrerons dans la ville de
Djibouti sans défense, camperons à Beit Al Wali et violerons par centaines de milliers les
Djiboutiennes dans un geste fort généreux de métissage culturelle. Et notre histoire politique qui
avait commencé par le Oui à l'indépendance du 08 / 05 / 1977 se terminera là.

Ce scénario n'est sorti pas d'un film d'horreur mais c'est ce qui risque de se produire à Djibouti dans
les deux prochaines décennies. Heureusement, on peut y échapper en misant sans réserve sur la
modernisation de notre société, de notre économie, sur l'expansion de notre pays jusqu'à atteindre
la masse critique à moins que nous parvenions à opposer à l'Ethiopie un contre poids nommé la
Somalie

Salut à tous,

Je remercie mes cybers correspondants pour leur soutien et leur critique avisée. J'aimerai en
particulier adresser mes félicitations à Azraf notre ami défenseur de la cause "Somalilandaise" pour
sa franchise. Concernant sa remarque sur le centre politique d'une Somalie réunifiée, je suis de son
avis seul Mogadiscio peut en être la capitale vue son histoire millénaire, sa position centrale dans la
péninsule, la tradition de tolérance de ces habitants d'origine ... et le poids démographique et
économique du Bénadir. Cependant la Somalie historique a toujours trois centres politiques:
Mogadiscio, Adari et Zaylac dont Djibouti est le descendant. Cela témoigne d'une rationalisation de
l'espace économique puisque chaque grande région à sa capitale: le littoral du Golfe d'Aden, le
plateau de l'Ogaden et la côte de l'Océan indien. Mon ambition pour Djibouti est d'en faire la
capitale du Golfe d'Aden ...avec toutes les conséquences que cela comporte.

Quant à notre ami Idro, j'ai lu selon toute probabilité la source que tu cite à savoir un article paru
dans "les perspective économiques". Je n'ai pas retenu ses conclusions car l'auteur n'intègre pas
dans sa réflexion ni l'hypothèse d'une accélération de la croissance de certains géants endormi
comme le Mexique, le Brésil, l'Indonésie, l'Afrique du Sud et le Nigéria ....mais surtout de l'Inde et de
la Russie. L'institut américain qui planifie ces questions énergétiques en a conclu que si tous ces pays
connaissaient une confirmation de leur tendance la crise énergétique mondiale serait pour 2020 et
que les Etats Unis seraient à court de pétrole dès 2015. Le lobby du pétrole en a tiré la conclusion
que tu sais, il faut s'emparer des réserves irakiennes aujourd'hui et ne pas attendre demain.

Mais au delà des hypothèses sur la crise pétrolière, rien ne dit que le pétrole restera le principal
carburant à partir de 2010. Je suppose que tu as comme moi applaudit la sacré performance de
Chrysler dont le "High wire" fonctionne avec l'hydrogène extrait de l'eau distillée. Mais il existe des
démonstrateurs technologiques qui fonctionne avec la pille à combustible donc avec l'électricité.

Mais la pire pour les arabes n'est pas là. Depuis 25 ans, on a découvert à la périphérie de
l'Antarctique et de l'Arctique des gisements astronomiques de méthanes congelés et comprimés.
Lorsque les techniques de forages Off Shore qui avancent à pas géant le permettront, les
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Occidentaux exploiteront la banlieue de leur pays et ce sera fini avec l'Or Noir des arabes.

Tous ces éléments m'ont conduit à envisager l'hypothèse de l'abandon du MO comme principal zone
de production d'énergie fossile dès 2030.

Nous avons décrit à grand trait, les caractéristiques de l'environnement dans lequel vivront. Peu
réjouissant comme environnement! La question est de savoir si Djibouti peut y faire face. Et la
réponse est oui ....mais au prix de lourd sacrifice. Il faut dès à présent intensifier la lutte pour la
survie dans laquelle notre collectivité est engagée depuis 13 ans et accélérer le processus
d'édification nationale entamée en 1977.

De la prospective à la planification stratégique des ressources.

La suprématie qu'elle soit économique ou politique est le résultat de la combinaison optimale de


quatre ressources: humaines, matérielles, immatérielles et techniques.
Les besoins de notre pays à l'horizon 2030, sont connus. Pour faire face à un monstre de 220 millions
d'habitants, nous devons aligner un potentiel démographique minimum de 12 millions de personnes.
Si tout les afars et les somalis du Nord entamaient dès ce soir leur migration vers Djibouti, leur
apport ne serait ce que d'un point de vue numérique ne serait suffisant pour atteindre la moitié de
notre objectif. Or la capacité d'accueil de Djibouti mais la perspective d'une utilisation optimale de
ses ressources ( dont nous allons développés ici même les termes) ne dépasse pas les 3 millions
d'habitants. Comment faire alors pour atteindre le seuil critique? Pour cela nous devons élargir sans
activisme hégémonique mais avec la résolution d'une Nation qui se sait condamner notre horizon.
Les frontières culturelles de Djibouti, c'est l'aire de peuplement nomade dans la Corne de l'Afrique,
ces frontières stratégiques présentent s'entendent de Ras Doumeira à Ras Hafun....en attendant la
reconstruction d'un pouvoir central unifié en Somalie. Et si demain si les circonstances l'exigent nous
devons être capables de l'étendre jusqu'à Ras Camboni à la frontière Somalo-Kenyane. Nous
sommes non seulement une Nation qui joue sa survie mais également les garants du Waqf islamique
dont le tribalisme putride ne saurait nous détourner.

Sur un plan matériel, nous dévons maintenir avec l'Ethiopie une parité stratégique dans un délai de
10 ans. Avoir autant d'armes qu'elle mais conserver dans le même une génération d'armes d'avance
en matière d'équipement. C'est une question de survie. Nous sommes condamnés à consacrer une
bonne partie de notre intelligence et une fraction considérable de nos ressources à l'équipement,
l'entrainement de nos armées. Dans cette perspective nous allons explorer un peu plus tard sur les
décisions à prendre pour assurer la sécurité militaire de notre pays.

La mise sur pied de cette armada suppose l'étoffement préalable de nos ressources immatérielles
considérables. Au moins de 120 000 ingénieurs dont 30 000 dans 6 ans. Quand on sait les ingénieurs
de Djibouti se compte par dizaine on comprend le chemin qui reste à parcourir. L'objectif d'une
généralisation de l'enseignement secondaire jusqu'au lycée promit par IOG n'est pas un projet
ambitieux .... C’est une urgence qui ne peut pas attendre demain. De même il convient dès à présent
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de constituer les élites de demain autour de pôle de compétences nationaux publics et privés. Nous
attendons des jeunes Djiboutiens qu’ils explorent les dédales de la physique des plasmas, des
particules de hautes énergies, de l’électromagnétisme, des matériaux, de la chimie des gaz, de la
toxicologie ....non pas avec la timidité des étudiants professionnels mais l'énergie des croyants. C'est
vous qui faîtes des études aujourd'hui et personne d'autre qui êtes responsables de l'avenir de notre
pays. Il ne faut surtout pas attendre quelque chose de notre classe politique qui se réduit à une
troupe de clowns professionnels!

Nous devons également l'emporter au plan des techniques. Ici vous comme moi vous êtes l'avant
garde d'une Nation engagée dès à présent dans une dans une guerre vitale mais propre : c'est à dire
l'intelligence économique. Vos armes les revues et les ouvrages qui traitent des sciences et des
techniques industrielles qui en dérivent. Le quartier général de vos troupes s’appelle la bibliothèque
et vos nobles munitions sont le thé et le café. Vous devez défoncez les portes des labos de
recherches à grand de pied et pas attendre que l'on veuille vous y inviter!

Bref il faut commencer par changer la vision du monde du Djiboutien moyen, un homme épris de
jouissance, cynique et cruel, psychopathe dont la tendance au narcissisme est aggravée par la
paranoïa que provoque la consommation du Khat. Sans une amélioration substantielle de cet être
déchu ...point de république impériale. Et vous êtes l'avant garde qui montre le chemin!

La gouvernance d'IOG: mythes et réalité

L'évocation du simple nom de IOG suffit à émouvoir la plupart des Djiboutiens. Pour certains et en
particulier dans la jeunesse c'est un démon malfaisant qui a conquis les rênes du pouvoir en faisant
régner un ordre policier et en manipulant le clanisme et en instrumentalisant la justice pour régler
ces comptes avec ses adversaires politiques. Nous ne retiendrons pas ici l'accusation holiste de
corruption qui n'est guère fondé sur des faits mais qui remonte au discrédit de la classe politique
Djiboutienne tout entière. Les partisans du locataire de Beit Al Wali eux expliquent l'ascension d’IOG
par sa probité qui lui a permis de l'emporter sur Ismaêl Guédi, son courage politique qui le distingue
de Med Djama Elabeh et son pragmatisme qui lui a permis de l'emporter sur Moumin Bahdon. Bref
chacun campe sur ces positions et le débat démocratique semble impossible.

Dépassons donc le cap du militantisme partisan et observons donc la réalité en face avec la sérénité
scientifique. IOG n'est surement pas un démon mais un homme politique avec ses qualités et
défauts. Etant donné le principe de conservation sociale si IOG était un démon alors nous (le peuple
djiboutien) qui lui avons confié les plus hautes responsabilités du pays ou qui avons accepté qu'il s'en
empare .....Sommes tous d’êtres diaboliques. Etant donné que toute société sélectionne ses élites à
la lueur de ses valeurs .... Alors qualifié IOG de démon c'est accepter que ceux qu'ils dirigent ne
valent guère mieux que la géhenne. Donc soyons sérieux et ne nous ridiculisons pas en insultant IOG
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ne serait ce que parce qu'aux yeux du monde, il est la figure et la voix de Djibouti!

IOG a des qualités qui lui sont propres. C'est le chapelet d'éloge auquel "La Nation"(journal
gouvernemental djiboutien NDLR) nous a habitué. Outre son intégrité, on souligne son courage, son
volontarisme et son efficacité. Ni l'intégrité personnelle d’IOG ni son courage ne peuvent être mis en
doute. C'est deux qualités qui s'expliquent la première par sa carrière dans l'ombre du
renseignement ... donc loin de la prodigalité du RPP des années 80 et la seconde par son histoire
personnelle. IOG petit fils d'un vice Ougas Issa s'identifie, se dévoue pour Djibouti et s'identifie
complètement à son pays. C'est là l'héritage de son enfance passé à Diré Dawa, de son vécu des
humiliations subies par les Somalis que lui le fils de notable a vécu dans sa chair et son orgueil
personnelle. Cette histoire personnelle explique également la vision républicaine d’IOG à des années
lumières du tribalisme idéologique du potentat Aref et du Club Arrey. A la différence d’Hassan
Gouled, IOG met toutes les communautés Djiboutiennes sur un pied d'égalité ...et c'est principal
mérite.

Mais l'histoire personnelle d’IOG explique aussi les excès de son administration. IOG semble
persuader d'incarner à lui seul toute légitimité à Djibouti...alors qu'il n'est que le mandataire du
peuple. Ce même autoritarisme qui lui a permis de sauvegarder l'essentiel lors de la période critique
de la guerre civile, de restaurer après l'autorité de l'Etat menacé par la montée des chefs de guerre
tel un Yassin Yabeh entrave depuis le développement des institutions seul susceptible à terme de
permettre à Djibouti. Djibouti étant Nation a vocation à l'éternité mais IOG comme tous les êtres a
un destin fini .... Au lieu de jouer les héros il faut inspirer le développement des institutions et les
laisser se renforcer au cours du temps.

Au plan politique IOG a fondé sa légitimité sur la promesse de reconstruire Djibouti à commencer
par l'économie et l'éducation. Le résultat 4 ans après n'est convaincant: 1% de croissance en 1999,
1.6% en 2000, 2% en 2001 et 2,5% en 2002. Mais il s'agit de résultat tronqué qui peuvent induire en
erreur. Une fois n'est pas coutume, le gouvernement a sous estimé sa propre performance. En effet,
la croissance de l'économie Djiboutienne a été entravée par la ponction d'un 1/3 des dépenses de la
base militaire française qui représente 1/3 des recettes du budgétaires de l'Etat. Il en résulte un
manque à gagner totalement indépendant de la volonté du gouvernement que les mauvais
journalistes économiques de La Nation ont omis de souligner. En réalité le gouvernement peut se
targuer une relance plus substantielle de la croissance à périmètre égale en ajoutant aux chiffres ci
dessus 6 points de croissance supplémentaire soit une moyenne de 1,5% par an.

En fait au plan économique IOG n'a pas innové dans la stratégie mais il amélioré la gestion des
ressources dans un certains nombres de domaines. En témoigne avec un budget de la défense
équivalent au pactole que Ali Maydal gérait dans les années 80, Djibouti maintient aujourd'hui sous
les drapeaux une force de sept supérieur en nombre! De même au lieu de succomber aux sirènes de
la privatisation IOG a eu l'intelligence de sous traiter la gestion du port et de l'aéroport à nos frères
des Emirats Arabes qui ont les capitaux pour assurer leur développement et le savoir faire nécessaire
pour rentabiliser des infrastructures surdimensionnées par rapport à nos besoins. En effet le principe
de la privatisation c'est la valeur de transaction de l'Outil de production multiplié par N fois (en
général 4 ) ces bénéfices courants. Comme le port auparavant ne réalisait pas de bénéfice
mirobolant, IOG a eu l'intelligence de refuser de le brader pour une bouchée de pain. La solution
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qu'il a retenu est éminemment intéressante pour Djibouti que la fausse recette du FMI car elle
permet au PAID d'accroître son juteux trafic de transit maritime et à nos partenaires de Dubaï de
mieux contrer l'offensive de Singapour qui a financé la construction du terminal de Salalat au Yémen.

En fait la réussite du gouvernement dans ces deux domaines est bien réelle. Le reste de son bilan
laisse à désirer. IOG n'a voulu dégraisser l'administration qui par sa charge écrase toute initiative de
développement endogène. Si le refus d’IOG de licencier à tour de bras dans un pays frappé par une
crise aigue de l'emploi est tout à fait respectable. Il demeure que sa volonté de conserver une masse
astronomique de salarié dans la fonction publique est tout simplement une stupidité manifeste. En
effet, la politique économique c'est toujours un arbitrage entre des besoins urgents et des nécessités
encore plus urgentes. IOG refuse de dégraisser la fonction publique et préfère entretenir une armée
de parasite improductif comme seul l'Afrique sait en produire. Pendant ce temps, c'est des centaines
d'écoles qui n'ouvriront pas faute de prof et de crédit. Ainsi c'est encore une génération
d'analphabète et d'assister qui émergera car les seuls emplois que l'on créer à Djibouti sont des
emplois qui demandent un savoir faire minimum.

IOG et sa légion gouvernementale aurait tort de ne pas mettre en place des structures adaptées
pour reformer ces fonctionnaires afin qu'ils puissent occuper
des fonctions utiles à la société comme enseignant ou militaire. La promesse de IOG de scolariser
100% des 12-17 ans contre 25% environ aujourd'hui est objectif ambitieux ...et non une promesse de
campagne, une coquille vide comme le RPP en a le secret. C'est objectif peut être atteint en l'espace
de 3 ans si les crédits alloués au ministère de l'éducation sont multipliés par 3 et la part des
dépenses d'éducation dans le PIB est portée à 9x. Visez les étoiles disait MAO vous aurez la lune,
alors lieu de nous divertir sur les airs bien connus du culte de la personnalité et un jargon
démocratique qui ne vaut pas l'encre avec sur lequel on l'écrit, il faut prendre les promesses d'IOG à
la lettre et exigez leur respect!

Quant à la politique économique du gouvernement, je démontrerai ici ces insuffisances la fois


suivante.

"Real politic" ou "Real misery": La politique économique du gvt. djiboutien

La politique économique tout comme la gestion des entreprise n'est pas une science mais un art où
ceux qui ont de l'audace et de la clairvoyance dans la compréhension des enjeux remporte des mises
autrement plus substantielles que les miettes comptable qu'un gestionnaire médiocre pet espérer
gagner en demeurant dans son orthodoxie. Mieux dans la politique seule l'économie financière
procède d'une logique science ....tout le reste c'est de l'art et de la stratégie.

Pour qu'un public non initié saisisse les enjeux fondamentaux développés ici, nous définirons la
politique comme un ensemble cohérent de décisions portant sur la politique monétaire dans le but
d'assurer l'équilibre de trois marchés interdépendants: ceux de la production, de l'emploi et de la
monnaie. Nous éviterons la polémique classique sur l'exactitude des chiffres produits par le
gouvernement et nous nous baserons dans notre jugement uniquement sur ces statistiques
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officielles pour en percevoir l'ampleur du ridicule!

Concernant les chiffres de la production, le gouvernement ne peut se targuer ....que de son manque
de résultats. La croissance économique à périmètre égale donc tout à son avantage s'établit depuis
quatre ans à un niveau toujours insuffisant: 2.5% en 1999, 3.1% en 2000, 3.5% en 2001 et 4% en
2002. Pour maintenir le niveau de vie de la population vue la croissance démographique de notre
pays, il aurait fallu qu'elle dépasse constamment le cap de 6% par an. Pour atteindre l'objectif de
développement dont le gouvernement nous rabâche les oreilles, il aurait fallu qu'elle franchisse le
cap des 7.5%. Comme vous voyez, il n'y a vraiment de quoi pavoiser!

La production n'est tout...car un pays a toujours le choix un mode de production intensive qui
nécessite peu de main d'œuvre et produit une grande valeur ajoutée ou un mode de production
extensive qui permet à un grand nombre de se partager les fruits de la croissance. Bref la première
politique s'appelle la prédation des ressources du pays au profit d'une minorité tandis que la
seconde procède de la solidarité du tissu sociale. Alors où en est Djibouti? Les inepties de la politique
du gouvernement en matière d'emploi sont une évidence que le style emphatique et véritablement
de notre ami MOF de La Nation ne peut masquer. Que nous dit-il?
Suites "aux fausses idées à propos de l'évolution du marché de l'emploi et la création d'activité le
ministère des Finances... (Publie) les statistiques du premier trimestre 2003". Qu’apprend-on de ce
bulletin? Que l'entreprenariat pâtit de des taux d'intérêts criminels de Mr Haid et que la création
d'activité nette (5 micro-unités
seulement) est insignifiante. Cette situation désastreuse résulte de la faiblesse durable du principal
indicateur économique: le taux d'investissement brut. Nous allons mieux illustrer les délires de nos
autorités économiques nous allons donc le mettre en rapport les indicateurs Djiboutiens avec ceux
de nos voisins et concurrent. Voici
les chiffres de l'économie Djiboutienne: 1999 (9.1%), 2000 (11.6%), 2001 (9.1%), 2002 (12.3%). A
comparer avec les chiffres éthiopiens et Erythréens qui sont respectivement de: 1999 (19.5% et
29.8%), 2000 (18.6% et 39.8%), 2001 (17.4% et 45.2%), 2002 (15.8% et 31.5%). Vous voyez Djibouti
au lieu d'avancer à plein gaz est entravé par l'incurie et l'incompétence de ses gestionnaires.

Où en est la création d'emploi? Dans des abimes si profond que la raison même aurait inciter les
autorités économiques et monétaires à ne pas dévoiler à la face du monde l'ampleur de leur
médiocrité. L'appareil économique djiboutien n'a crée que 639 emplois .....Alors que 15 000
chômeurs supplémentaires sont venus
dans le même temps grossir l'immense armée des 180 000 chômeurs. Mais où va ca pays?
Connaissons la mauvaise foi de notre ministre des Finances, ce dernier nous servira le discours mille
fois répétés que tout sera mieux pour demain car l'accélération de la croissance résoudra nos
problèmes. Faut-il le croire? Evident non. Pour absorber les 15 000 demandeurs d'emploi qui rentre
chaque année sur le marché du travail, il faudrait à notre auguste ministre un niveau de croissance
économique équivalent au rapport du nombre de demandeur d'emploi qui rentre sur le marché
(15000) par le nombre de création d'emploi effectif (639) le multiplié par l'indice de la croissance
économique ici (104) ...et que vous divisiez le tout par 100. Comme vous voyez nos autorités
économiques demeure dans un état de Mirqan (état provoqué par la consommation de khat NDLR)
avancé car aucun pays sur terre n'a connu ....un tel niveau de croissance. La démonstration est ainsi
faite qu'à la base du problème de l'emploi, il y a une parfaite incompétence en matière de stratégie
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économique .....et non une insuffisance de la croissance.

A l'origine du drame de l'économie Djiboutienne, il y a un dogme vieux de 55 ans celui du francs fort.
A l'origine, il devait permettre à un territoire démuni de consommer ses importations à bas prix. A
l'époque la question de l'emploi ne posait pas à Djibouti dont la population se comptait par dizaine
de milliers au point que le territoire qui manquait de bras devait importer des dockers de Somali et
du Yémen. Au début des années 1960, le contexte changea et Djibouti fût confronter à un problème
de chômage de masse. Pour le résoudre, l'administration coloniale puis les
régimes Gouled et IOG eurent tous le même réflexe à savoir capter les ressources du pays au profit
d'une minorité de travailleur dont le pourcentage décline au cours
des années. La source de ce dysfonctionnement est pourtant raisonnable: il faut donner aux salariés
un pouvoir d'achat suffisant pour nourrir un nombre ahurissant d'inactif. Ainsi les décideurs du
système ( après tout toujours les hommes) firent le même choix anti économique qui enlevèrent à
notre pays toute chance de compétitivité au niveau international.

Bref tel est le triste tableau de notre pays ruiné par des mollahs aussi Mirqan qu'incompétent. Des
messieurs dont le manque d'audace et d'imagination n'a d'égale que leurs prétentions et leur
incompétence.

Salut à tous,

Le torche brule entre l'historien AZRAF et le juriste positiviste Matan. J'ai apprécié quand Matan
déclare que nous Djiboutiens sont presque tous Somalilandais ...c'est une vérité historique et c'est
également une revendication politique : Somaliland n'est pas synonyme de Issaq. Au delà de la
remarque la question des relations entre Djibouti et le Somaliland mérite une analyse approfondie.

D'abord contrairement à la prise de position de Matan, le processus de construction étatique du


Somaliland se distingue de celui des autres régions autoproclamées de la Somalie. En effet les
dirigeants qui étaient des chefs de guerres versions soft ont été éconduit par la population qui 'est
saisi de son destin et a élu démocratiquement ces nouveaux dirigeants. Egal avait acquis ainsi une
légitimité historique que ni Aïdid (voir Blackhawk down) ni Omar Jess n'ont jamais acquis.

D'autre part là ou je rejoins la pensée de Matan c'est quand il affirme la non viabilité d'une
indépendance du Somaliland. Matan a noté que le budget du Somaliland n'excède pas celui d'un
ministère à Djibouti, on peut même aller plus loin et affirmer que ce maigre budget ne sert qu'à
payer les ministres en fonctions et surtout à nourrir une milice de 15 000 membres.

Les somalilandais ont opté pour la voix du séparatisme pour exorciser le souvenir de la brutalité du
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régime Syad Barre. Mais le monde dans lequel ce nouvel Etat naît n'est pas celui de la guerre froide
et des chocs pétroliers qui ont permis à Djibouti de se structurer. Le Somaliland avait respectivement
4 ans et 10 ans de retard sur l'Histoire. La question de l'indépendance immédiate et inconditionnelle
n'est plus donc d'actualité dans les sphères politiques de la région et elle ne l'a jamais été parmi les
élites intellectuelles du pays. Les premiers demandent un statut intermédiaire comme les Territoires
Palestiniens tandis que le second exige la stabilisation politique de toute la Somalie dans le cadre
d'un règlement international sous l'égide des Nations Unies...de la Ligue arabe.

Les relations entre Djiboutiens (c'est à dire d'ancien somalilandais pour l'essentiel) ont été tintées
de scepticisme et d'incompréhension. Les Somalilandais ont perçu dans Djibouti un rival stratégique
vu le rôle potentiel que pourrait jouer le port de Berbera. C'est une vision erronée des enjeux
économiques, le montant des investissements réalisés dans le port de Djibouti entre 1948-1956 et
depuis l'indépendance est tel qu'aucun pays de la région ne peut prétendre mobiliser de telles
ressources. Pour avoir un ordre d'idée, le seul investissement du terminal pétrolier de Doraleh (400
millions de dollars) équivaudra à 8 années budgétaires de l'Etat somalilandais...et ce n'est là que l'un
des trois des terminaux dont dispose Djibouti.

Le port de Berbera comme celui de Assab en Erythrée aurait pu concurrencer celui de Djibouti dans
le fret éthiopien jusqu'à la fin des années 70 mais depuis les choses ont changées. Auparavant le
trafic s'opérait par livraison directe et cabotage portuaire aujourd'hui toutes les compagnies de
transport maritime utilise des ports d'éclatement et transborde leur fret. Dans cette nouvelle
dimension du transport maritime Djibouti a deux concurrents Djeddah pour le transport vraquier et
Salalah pour le transport par conteneur. Comme vous voyez nos horizons économiques se sont
élargis parallèlement aux mutations du transport maritime.

Si Djibouti n'a rien à craindre de l'indépendance du Somaliland alors pourquoi le gouvernement


djiboutien s'oppose t-il à la reconnaissance de cet Etat? Parce que Djibouti en dépit de la légitimité
de la cause somalilandaise ne peut faire le jeu des Ethiopiens c'est à dire divisé la Somalie en quatre
émirats tous gouvernés par des hommes de paille. La raison stratégique l'emporte ici sur la raison
morale et juridique....et on ne peut reprocher aux autorités Djiboutiennes (entre autre) d'agir ainsi.

Par contre Djibouti doit dépasser ce reflexe stupide qui vise à isoler le Somaliland et
doit élaborer avec les habitants de cette région une concertation qui permettrait au Somaliland de
sortir de sa misère à Djibouti de consolider sa souveraineté en diversifiant ces sources
d'approvisionnement. En isolant le Somaliland, Djibouti joue contre son camp ...puisqu'elle renforce
du même coup l'hégémonie éthiopienne. Or le rival de Djibouti ce n'est pas le Somaliland mais
l'Ethiopie. On peut donc inverser le rôle en jouant de nos liens multidimensionnels avec nos frères
somalilandais pour mettre un terme au diktat Ethiopien vis à vis de notre pays.

Le plus intelligent à faire serait donc de construire de toute urgence une voie routière viable jusqu’à
Hargeysa, déménager la laiterie de Djibouti qui n'a pas sa place à Djibouti et promouvoir
l'investissement dans l'agriculture du Somaliland de manière à ce que cette région se substitut ....à
L'Ethiopie. A long terme, c'est à dire après le financement par Djibouti de deux barrages sur les
vallées l'Issu tugan et de la Nougal, on pourrait complètement se passer de l'Ethiopie en important
de chez nos frères tous les produits que nous ne pouvons cultiver à Djibouti. De même les
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Djiboutiens feraient mieux de dépenser leur francs à Hargeysa et Borama au lieu de le dilapider pour
des Anshi qui n'en valent pas la peine. Imaginez alors la position des éthiopiens affaiblis ...ils
demanderont le rattachement du Somaliland à la Somalie pour éliminer ce concurrent.

En fait la plus grande richesse de Djibouti comme celui du Somaliland, c'est la Mer et nous devons
nécessairement coopérer dans la mise en valeur de ce potentiel. Je reviendrai plus tard sur ce
chapitre.

Salut à tous,

Au delà de la forme, les termes du débat soulevées par Matan mérite une réflexion sereine.
Personne ne conteste ici que MSB (Syad Barré ancien président de la Somalie NDLR) fût un dictateur,
personne ne peut
contester non plus qu'il s'est appuyé depuis les origines de son gouvernement jusqu'à la naissance
du SNM et plus important encore de l’UFO sur des cadres majoritairement Issaqs pour gouverner le
pays. Ainsi son vice président s'appelait Ismaêl Ali Abokor, son ministre de l'économie: Madar, son
ministre de l'éducation et de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche: Silanyo et
son ministre des affaires étrangères Omar Arteh Ghaleb.

En faisant ainsi les Issaqs les princes de la république, MSB avait ses raisons. Lui un Marehan dont le
père adoptif avait émigré et travaillé en Mijourtein se méfiait de ce groupe clanique dont les élites
étaient autrement plus nombreuses que celles des Issaqs. De même MSB n'ignorait point que le
centre politique et économique de la Somalie, c'est le Bénadir autrement dit le pays Hawiyés. Le
problème que MSB avaient avec les Hawiyés et les Mijourtein, c'est que les élites des premiers (y
compris l'actuel président Salat) vouaient un amour naïf à la Russie Soviétique et les seconds
passaient pour les hommes de paille du colonisateur italien.

Donc MSB qui recherchait des cadres compétents, nationalistes (donc qui ne soient ni Hawiyés ni
Mijourtien) se tourna vers les Issaqs auxquels il confia jusqu'en 1982 les rênes du pouvoir. Tous ces
hommes en dehors d’Ismael Ali Abokor firent un excellent travail pour les Somalis à une exception
près la guerre d'Ogaden. De ce guerre MSB et les Sudistes n'en voulaient pas mais Syad fut piégé par
le caractère oligarchique de son régime. Les pasteurs nomades du Nord (Mijourtein) vivaient et
vivent encore dans leur cœur les méfaits de la partition coloniale qui sépare les pâturages d'été du
Hawd de ceux d'hiver du Guban. Alors étant la sensibilité du gouvernement centrale à la question de
l'Ogaden en est sorti amplifié. Les gens qui reprochent à MSB d'avoir exclu les Issaqs alors même que
les Hawiyés se considéraient comme colonisé par des élites de ce groupe minoritaire ( les Issaqs sont
4 fois moins nombreux que les Hawiyés en Somalie) démontrent leur ignorance de l'Histoire de la
Somalie.

Personne non plus ne peut affirmer que MSB a délaissé délibérément le Nord dans la planification du
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développement de la Somalie. En fait tout ce qui existe au Somaliland a été construit par ses soins et
par personne d'autre. Mais il ne faut jamais perdre de vue que le Somaliland n'avait pas un kilomètre
de route goudronnée lorsqu'il accéda à l'indépendance. D'où le retard qu'il accuse toujours sur le
Sud et su Djibouti. MSB serait-il un père des peuples lui même dans sa mégalomanie en était
persuadé au point de faire exécuter son fils ainé pour détention et consommation de Khat. Mais si
comme Staline, il permit par son autoritarisme à la Somalie de rentrer dans le XX ème siècle au plan
sociale, il ne pas à la différence de son modèle un nombre d'emploi suffisant pour absorber la
poussé démographique de la Somalie dont la population a été multiplié par 4 en vingt ans.

En fait le problème résulte d'une double contestation du régime. D'une part les commerçants Issaqs
veulent obtenir une situation d'exclusivité sur l'exportation du bétail vers l'Arabie Saoudite. Or MSB
compense l'exclusion politique des Hawiyés par des prébendes. Comme la SOGIK (société générale
d’importation de khat NDLR) à Djibouti, la répartition du gâteau se fait selon des normes politiques
et non commercial. Les fondateurs du SNM étaient dans leur immense majorité des commerçants
liés à Med Ibrahim Igal qui ne demandaient qu'une chose qu'on leur donne des licences
d'import-export. C'était une question de simple bon sens que le caractère dictatoriale et
bureaucratique du régime transforma en une calamité politique. Cependant MSB finit par se rendre
compte de l'ampleur de la méprise décréta en 1986 la libéralisation totale du commerce extérieur.
Mais c'était déjà trop tard, car les commerçants Issaqs ont rejoint entre temps par des individus sans
scrupules attirés par le juteux trafic de Khat entre Hargeysa et l'Ethiopie. Ce sont ces trafiquants qui
constituèrent la branche militaire du SNM pour mieux couvrir le caractère délictueux de leur
contrebande.

Plus important que le SNM, c'est le mouvement UFO né à Hargeysa mais qui s'est propagé dans
l'ensemble du pays. Il s'agit ici d'une dissidence des branches les plus modernes de la société
somalienne qui demandent la démocratisation du régime et une libéralisation du système
économique. Dans l’UFO on retrouve tout ce que la Somalie compte d'intellectuel, de général
prestigieux (à l'exception de Morgan qui n'est pas encore devenu le boucher de Hargeysa). MSB
tente désespérément d'enrayer la contestation de son régime en nommant Gandhi (pseudonyme) à
la tête de la sécurité
militaire. Mais MSB découvre qu'il est trop tard lorsque le congrès du parti unique demande
l'élection du vice président, l'établissement d'un calendrier des réformes politiques. Le problème est
alors tellement grand que la majorité des ministres du gouvernement reprenne à leur compte les
revendications de la base populaire du parti. Parmi ces avant-gardistes de la démocratie, on a aussi
bien des Issaqs
(Omar Arteh, Ali Abokor et Silanyo) des Hawiyés, des Mijourtein que de Marehan...mais également
Med Ali Samatar.

MSB alors décrète l'Etat d'urgence et constitue un gouvernement militaire dirigé par le prestigieux
général Marehan Omar Haji Massaleh. MSB pensait avoir éteint l'incendie mais en réalité, il n'a fait
que fragiliser son autorité car au lieu d'avoir en face de lui un groupe de personnes qu'il pouvait
diviser et manœuvrer, il avait désormais à affaire un homme dont les vertus, le courage et la
compétence sont unanimement reconnu. Et c'est bientôt la confrontation car Omar Hadji Massaleh
somme publiquement MSB à rétablir la constitution et le gouvernement civil. MSB comprend alors
qu’Omar Haji Massaleh est plus dangereux pour son pouvoir personnel que l'ensemble du
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gouvernement antérieur. En apparence il suit les recommandations de son ministre de la défense,
premier ministre et chef d'Etat Major des armées et rétablit les institutions. Mais il en profite
également pour arrêter et emprisonné cet individu gênant. Le gouvernement se divise alors en
solidaire de MSB et en opposant même si ces derniers sont en majorité, MSB dictateur en mal de
pouvoir absolu les fait arrêter les uns après les autres. Parmi les dissidents seuls, Med Ali Samatar
demeurera fidèle à MSB mais désormais le gouvernement sera synonyme pour la plupart des
habitants comme une bande de brutes sans légitimité démocratique.

Voilà la raison principale pour laquelle personne de sensé n'a voulu affronté le SNM en 1988.

Salut à tous,

J'aimerai conclure sur les problématiques portant sur l'identité Djiboutienne et la définition de nos
relations avec le Somaliland. Mendès a bien l'accent sur le vif du sujet en déclarant que "une règle
non écrite veut que soit considéré comme djiboutien tout personne afar et issa" les tenants de cette
théorie sont dépassés mais la jeune garde afar et issa (une minorité!!) les reprend à son compte."
L'observation est juste cependant cet amalgame entre la citoyenneté Djiboutienne d'une part et les
peuplements Afars et Issas d'autre part n'en possède pas moins un fondement historique. En effet
les Issas ont une organisation territoriale similaire à celle des Afars et qui les différencie de tous les
autres clans somalis à l'exception des habitants de l'ex Sultanat de Galadi. Alors que partout en
Somali chaque lignage possède en exclusivité un espace vital qui lui est réservé, le Xeer Issa et l’Afar
Cado sont unanimes pour reconnaître à chaque membre de la communauté le droit de s'établir là où
il le souhaite.

C'est là l'une des trois dispositions fondamentales du Xeer à coté de l'universalité du code juridique
et de l'institution de l'Ougas. Ainsi un Issa est partout chez lui dans l'air de nomadisation de sa
confédération clanique. La portée de ce dispositif est colossale car il entraine une mixité lignagère
unique chez les Somalis et que d'autre part il fait de la défense du territoire l'affaire de toute la
communauté. Cette conception inter-clanique des conflits des Issas s'oppose à la conception
lignagère des conflits qui caractérise les Somalis. Cette conscience qu'ont les Issas d'appartenir à
une confédération clanique ( Tool Waa tolané dit le Xeer) est présente partout jusque dans les liens
matrimoniaux car tout Issa (Abgal ou Dalol) doit impérativement épouser un conjoint n'appartenant
pas à sa famille clanique. Selon les termes du Xeer, on ne peut dire à un Issa qu'il est étranger à
Djibouti ou dans n'importe quelle portion du pays Issa.

La société afar n'est pas à proprement parlée une société clanique mais une société féodale dont les
liens d'intégration sont bâtis autour des liens individuelles. N'importe qui peut devenir afar à
condition d'obtenir l'adoubement du Bénoïta et de se conformer aux règles de sa collectivité
d'adoption. Ainsi par un exemple les Aref qui sont devenus afar, n'auraient pas pû l'être dans le
cadre d'organisation clanique des somalis. Par contre à la différence des Issas, l'universalité de
l'accès aux pâturages n'existe chez les Afars. Les afars sont en réalité de "petits" nomades casaniers
qui gravitent autour d'un nombre précis de pâturage clairement délimité. Par conséquent, on peut
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clairement délimiter le nombre d'afar Djiboutiens et cela dans le cadre de la tradition afar. Là où les
afars ressemblent aux Issas (à moins que ce ne soit l'inverse) c'est dans la non segmentation clanique
de leur espace. Partout dans le triangle afar, on rencontre les mêmes clans apparentés mais qui
vivent dans le cadre de structures politiques en compétition. Les Djiboutiens l'ignorent le plus
souvent mais tous les sultans afar sont cousins ce qui ne les a pas empêché de s'affronter dans des
conflits sanglants voire s'allier pour les Adoyamaras aux Issas pour assurer leur sécurité
mutuellement. Et ce fût un défi immense pour les Issas de sortir de leur coquille et adapter le Xeer!

En effet, la vocation du Xeer est de construire une communauté consciente de son destin et il le fait
bien en inscrivant dans la vie quotidienne les principes de solidarités communautaires et du respect
d'une stricte morale laïque. Cependant le juridisme Issa en circonscrivant les frontières de la
communauté exclut de même tous ceux qui ne sont pas Issa. C'est un fait. Or la plupart des lignages
Somalis ont pour coutume de construire leur identité au niveau du lignage et modèle leur alliance en
utilisant le levier des liens matrimoniaux. La question qui se posait aux anciennes générations était
donc de conserver les assurances réciproques qui assurent aux Issas leur force et leur sécurité sans
pour autant les isoler dans leur environnement social. La première trouvée fut celle du principe de
l'intégration lignagère et de la mutualisation du Xeer. Ainsi la confédération clanique des Issas s'est
elle élargit à de nouvelles composantes prolongées par des alliances contractuelles permanentes
comme le lien qui unit les Issas aux Afars Debnés d'une part et celui qui unit les Issas et les Hawiyés
Gur Gurre d'autre part. Dans un cas comme dans l'autre le fondement de ces alliances politiques
demeurèrent l'élargissement des toutes les clauses du Xeer (fondateur de la communauté) à de
nouveaux contractants. C'est cet article que l'Ougas Hassan Hersi invoqua pour rejeter l'idéologie
coloniale qui voulait que Djibouti soit la propriété exclusive d'indigènes Afars et Issa.

Les Issas qui ont donc appris à gérer de manière centralisée leurs relations avec leur voisinage qui
ont été confrontées à la fin du XIX ème siècle à un nouveau défi. Les Issaqs et les Issas décidèrent
de solder sous le patronage de l'Ougas des Samarons le différent qui les avait opposés à propos de
l'utilisation du port de Bulahar. La condition du traité de paix, c'était la fixation définitive des
frontières orientales du pays Issa (le triangle formé par le Burta Al mis, les contreforts des Bur
Madow et la rivière Libaxley) contre la restitution par les Issas du large butin qu'ils avaient dérobé
aux Issaqs Haber Awal. Le problème pour les Issas, c'est que le Xeer ne prévoit pas de clauses de
restitution (car le butin étant assimilé à des dédommagements de guerres). Sans amender ces
dispositions particulières du Xeer, l'Ougas des Issas contre l'avis de son Mirax Abdi Ali imposa le
principe d'une restitution déguisée c'est à dire le paiement par les Issas de 1000 dot de mariage aux
Haber Awal. Ce fut la première fois que les clauses matrimoniales du Xeer étaient bafouées. Depuis
les Issas ont inscrit dans leur mode de vie le principe de réciprocité des liens matrimoniaux
caractéristiques des Somalis...en somme ce fût une mise en norme. On peut donc pas parler d’
"ostracisme" dont sont victimes [nos] frères issack, samaron ou darrod...etc."

Quant à question de la définition de l'identité le duo Gouled/Harbi se firent à une époque donnée les
champions de la spécificité Issa. C'était un terme tellement polémique qu’Hassan Gouled s'y est fait
un ennemi de 50 ans ....son propre frère Daheyey Gouled. Puis Mahamoud Harbi rejoignit ses
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adversaires d'hier et Hassan Gouled se fît le champion d'une conception nouvelle de l'identité
Djiboutienne basée sur le principe de l'intégration républicaine. Est donc Djiboutien toute personne
qui peut justifier d'un séjour régulier de 5 ans à Djibouti.

Le fait que certains Issas et Afar continuent de percevoir dans Djibouti la propriété d'un clan est
héritage de cet héritage historique que nous expliqué ici mais c'est un phénomène qui disparaîtra
parallèlement à la sédentarisation des Afars et des Issas.

Bonjour à tous

Toute construction communautaire même élémentaire suppose l'existence préalable et en


quantité suffisante de richesses matérielles. On ne construit rien dans la misère bien au contraire
rien n'est plus destructeur qu'un homme qui a faim. Ainsi bien avant que les doctrines
matérialistes ne transforment l'humain en une vulgaire marchandise Omar Ibn Khattab déclarait
que "Si la pauvreté était un homme, je l'aurait tué". C'est une invitation à mobiliser toute les
ressources de l'intelligence humaine que j'ai médité quant à moi toute ma vie d'étudiant durant.
Le fruit de cette quête spirituelle est à la fois la condition et le corolaire du projet politique d'une
république impériale, sanctifiée par sa vocation de refuge et glorifiée par la destinée rayonnante

que nous avons développé ici même. Mendès ne voyait dans mes propos que l'exp​ression d'un

réflexe militariste né d'un sentiment diffus d'insécurité dans une région livrée de longue date à la
folie des hommes. Qu'il se rassure tout de suite car le but de mes propos n'est de faire de Djibouti
une citadelle assiégée, entourée de remparts....mais à l'intérieur de laquelle où l'on mourrait de
faim, mais bien au contraire d'une cité radieuse où des hommes qui ont conquis la liberté de dire
non assistent ce qui sont privé de cette marque ultime d'humanité afin de relever le défi de la
servitude.

Pourquoi la paix armée? Parce que la prospérité suppose la paix et que celle ci se gagne à la pointe
des lances. Ainsi nulle ne peut ambitionner de sortir du cercle vicieux de la guerre et de la misère
sans un sursaut pour maitriser simultanément le destin des armes et celui des moyens de
production. C'est les fondements de cette dialectique que je vais soumettre ici à la critique d'un
public averti.

Le sursaut salutaire est à notre portée

Que le bilan de 26 ans de gouvernance économique laisse à désirer, c'est une évidence que plus
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personne pas même IOG ne conteste. Djibouti n'est encore qu'un petit pays exsangue sous
perfusion internationale dont le revenu par habitant n'équivaut qu'à 7,5% du revenu de l'américain
moyen. L'intensité de la croissance aurait été un élément de réconfort mais malheureusement pour
nous sa panne ne fait que rajouter au désespoir légitime de la jeunesse de notre pays. Alors au
moment l'homme de la rue doute et que la marchand d'illusion et les Af Mishar de tout poils tente
de l'embrigader dans des aventures funestes, il était temps que l'adepte d’ Upuawt montra le
chemin. Oui mesdames et messieurs notre misère n'est pas une fatalité et si la prospérité ne nous
attend au coin de la rue comme nombre de démagogues nous le promettent, nous pouvons à la
lutte la conquérir dans une lutte loyale et avec la foi des vrais croyants!

Depuis que Barkhat Gourad (probablement après avoir vidé quelques litres de pastis 51), que
Djibouti n'avait d'autre ressource la mendicité professionnel du sieur Gouled, le commun des
mortels s'est résolu à ne plus perdre son sommeil dans les songes acerbes de lendemains qui
chantent. Et pourtant les choses peuvent être différentes et notre Pays des Dieux, le Waaq Hoyi
ancestrale émerger de son sommeil pharaonique. Pour cela il faut sortir des sentiers battus et des
discours rabâchés mille et une fois par les idéologues de tout poil.

Hassan Gouled a inauguré le ballet et IOG l'a suivit dans la piste de danse. Le premier promettait une
zone franche commerciale prospère et le second dans une foi d'adepte s'acharne à courir derrière
une chimère. Gouled voyait à Djibouti le destin de Singapour, IOG acclimate le rêve non Djibouti sera
Dubaî....que de voeux pieux et de rêves puériles! L'existence d'une zone franche suppose l'existence
d'un marché c'est à dire d'une population dont le désir de consommer est solvabilisée par la capacité
financière de consommer. Ainsi Dubaî est prospère par la volonté des Emirats voisins riches de leur
pétrole dont les habitants vivent dépenser leur économies en trop à l'ombre des tour du Burj Arab
...mais qu'en est il de Djibouti?

Les prospectus antidatés du ministère du Commerce que l'on pas révisé sur le fond depuis la
seconde guerre mondiale déclare que Djibouti est la porte d'entrée d'un marché de 180 millions de
consommateurs, qu'elle est à portée de main de l'Orient arabe et indien et l'Afrique Orientale et
qu'elle est une articulation entre les lointains horizons d'Extrême Orient et d'Europe. Modeste
comme publicité mais cela ne saurait cacher l'ampleur du désarroi d'une population à laquelle on a
tout simplement trop promis. Non de notre vivant Djibouti ne sera ni Dubaï ni Singapour....elle
restera Djibouti! Hassan Gouled ignorait que Singapour qu'il prenait pour modèle avait construit sa
fortune sur la puissance de son tissu industriel ...alors que lui se faisait le promoteur d'une
tertiarisation ruineuse pour l'emploi. Quant au modèle de IOG, il suppose l'afflux de consommateurs
primés qui demeure désespérément absents des données de la Corne de l'Afrique. Croyez vous
sincèrement que des Oromos et des Amharas aux pieds nus ainsi que des nomades Afars et Somalis
qui vivent figé à l'époque de Noé vont apporter nous apporter la prospérité? L'illusion d’IOG repose
sur cette espérance mystique qui n'a pas sa place dans la rationalité économique.

Cependant Djibouti peut arborer un visage plus avenant que sa face décrépie d'aujourd'hui. Pour
cela il lui faut sortir du rêve narcotique du Mirqan et étudiés les moyens de passer d'un peuple de
consommateurs passifs à celui de masse laborieuse de culture industrielles. Aujourd'hui pour autant
que le temps nous le permette, nous allons explorer au niveau macro la rédemption et le
recouvrement de la dignité car un peuple de mendiant ne saurait être digne.
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A la base des dysfonctionnements de notre appareil économique, il y a les mythes que nous avons
balayés et qui pour leur concrétisation ont monopolisé toutes les énergies qui avaient échappé à la
prédation d'une classe politique vorace. La misère de Djibouti naît de l'insuffisance criante du niveau
de l'investissement dans l'éducation et dans le développement de l'économie productive et
l'inefficience de ceux qui y en sont effectués. Cette dernière modalité peut être illustrée par des
données que les membres de l'Alimentura technocratique du ministère de l’économie ne peuvent
contester. Chaque création d'emploi dans les services autonomes a nécessité un investit en moyen
de l'ordre 12 millions de francs Djibouti. Etant que jusqu'à preuve du contraire les mines d'Or de IOG
n'ont produit jusque là rien d'autres que la fumée ....et notre économie est à court d'argent, le coût
exorbitant de la création d'emploi illustre le caractère parfaitement antiéconomique de la politique
gouvernante. La dérive de cet indicateur est aggravée par l'insuffisance notoire du niveau des
investissements publics mais aussi privés. Ce sont là les effets néfastes de la culture de rente qui
règne au sein de la pseudo-classe économique Djiboutienne d'une part et la bureaucratisation qui
engourdit l'Etat et affame le pays d'autre part.

Pour stimuler les énergies, il faut remettre en jeux les situations acquises (d’ailleurs pour la plupart
indûment) et faire en sorte que les privilégiés de la place Ménélik et de la SOGIK se comportent en
homo-economicus responsable c'est à dire en investisseur effréné. Une situation de rente comme
celle que Gouled et sa suite ont multipliée depuis plus de 26 ans, n'est acceptable que si elle sert
l'intérêt national: c'est à dire si elle permet de consolider des capacités suffisantes de manière à
permettre à des activités nouvelles de prendre leur essor. C'est la justification du protectionnisme
économique et des situations dominantes telles qu'il a été formulé par Frédéric List à la fin XIX ème
siècle.

Or comme vous le savez depuis 26 ans et des poussières, le crédo ultime des associés de la SOGIK et
de leurs confrères de la chambre de Commerce régulièrement encensés par les journalistes de la
Nation pour leur médiocrité (à l'image de l'hommage lénifiant rendu au voleur et collabo Coubèche)
est de piller les richesses du pays sans jamais en réinvestir le moindre denier. Etant donné que nous
sommes un peuple et que ce pays nous appartient nous ne pouvons donc tolérer la pérennité de ce
pillage organisée des ressources du pays par le club des 100 business-princes-voleurs. Comme ils ne
l'ont pas encore compris, il faut leur dire la vérité qui tue: homme libre que nous sommes nous
n'avons pas de rançons à payer à des seigneurs de merde. Par conséquent soit les magnats de la
place acceptent de financer dans leur intérêt la croissance de l'économie productive soit il faut
purement supprimer toutes les situations non concurrentielles qui se sont développées à l'ombre
des intérêts illicites.

Etant donné que les termes du nécessaire dégraissage de l'Etat ont été débattus dans les lignes de
nos discussions antérieures, je vais me limiter aujourd'hui à cette mise en perspective de nos réalités
économiques.
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Salut à tous,

Le fanatisme est une maladie de l'esprit particulièrement difficile à guérir car il porte à l'obsession
des vertus saines en soi quand elles sont consommés avec modération. Ainsi depuis 18 ans,
l'économie Djiboutienne est asphyxiée au nom d'une politique restrictive qui n'a rien produit de
substantielle. Les cycles économiques ayant une durée de huit, nous sommes en droit d'interroger
les mollahs du FMI et les piètres gratte-papiers de notre auguste ministère de l'économie sur leur
absence avérée et persistante de résultats.

En réalité, dans un pays où les ressources intellectuelles sont à la fois rares et de médiocres qualités
comme le nôtre, la surdité des autorités économiques à toute autre alternative politique et le
silence complice de ceux dont la fonction est de les contester dans le jeu démocratique tient de
l'aveuglement d'une religiosité barbare. Dans notre univers d'ignorant doublé de Béni garde à vous,
l'absence de débat sur les visons politiques qui mettent en jeu notre avenir et les options tactiques
pour les atteindre a quelque chose de pathétique. Dans le fait, personne de sensé ne ferait la
différence entre notre quotidien et l'âge des marchands d'illusions durant lequel le RPP prospéra.
C’est dire l'ampleur de la faillite intellectuelle et spirituelle d'un peuple trahi par ses élites (toutes ses
élites) et délibérément réduit à la mendicité et au silence servile.

Entre la réalité d'aujourd'hui et celle des années 80, seules les justifications de ce comportement
suiviste et moutonnier (par conséquent anti islamique) ont évolué. Hier le RPP s'était arrogé le
monopôle de la parole - pardon- de la bêtise, aujourd'hui ils le partagent avec des associés encore
plus stériles et sous le regard envieux d'une opposition dont la seule vertu prouvée est d'être ....la
poubelle du RPP. Vous avez été un administrateur merdeux, un ministre analphabète et corrompu
ou un général voleur, ne vous en faîtes pas pour votre carrière politique votre place est aux côtés
des ténors de "l'opposition Djiboutienne". Voilà le crédo désespérant de l'eternel recommencement
que nous connaissons à Djibouti.

Sortir de ce carcan nuisible à une pensée rationnelle donc au critère fondamental d'humanité
suppose un courage au moins aussi grand que celui qu'il faut à un nomade pour se remettre en
cause et abandonner son reflexe bestiale de solidarité clanique.

La paupérisation n'est pas une fatalité

On peut parler à Djibouti non point de politique économique qui suppose le sens de la stratégie, le
calcul tactique et la rigueur dans le déploiement ....mais de religion comptable. La bonne
gouvernance selon le FMI et les Rabbins Cahanistes de notre ministère de l'économie se résument à
un budget équilibré et à une valse grossière des taux d'intérêt dont le but de maintenir les équilibres
des comptes externes de la Nation. Ce sont là les éléments d'un crédo tellement partagés à Djibouti
pour cause de Béni-garde-à-voustisme, par réflexe alimentaire et encore plus par faiblesses d'esprits
personne au pays du Mirqan n'ose s'élever contre la paupérisation galopante de notre population et
la déconstruction du tissu sociale prélude au règne des chefs de guerre. Nous allons donc pourfendre
cette idéologie monolithique et de la lâcheté partagée.
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L'économie n'est pas une science mais un art comme l'a écrit le plus grand des économistes (Keynes)
.... Lui même diplômé en théâtre et en mathématique. Rien ne serait plus faux que de prétendre
qu'il existe un chemin unique vers la prospérité comme nos autorités confortés par le sens silence
complice de leurs opposants ( pour la plupart les individus les plus insensés de l'Alimentura
politique), nous le ressassent sans cesse.

Mieux encore, il est parfaitement censé d'écrire ici que les recettes comptables made-in-bretton
woods, n'ont produit aucun résultat concluant. Le FMI et ses hagiographes nous dira que 12 ans ce
n'est pas assez mais nous leur rétorquons que les cycles économiques comme Stanley Fisher le
directeur de cette banque l'écrit lui même ont une durée nettement inférieur et que après 12
années de PAS, Djibouti est plus que jamais au bord de l'effondrement. Comme le constat en lui
même ne suscite plus aucune réserve, alors les Rabbins fous et fanatiques de notre ministère de
l'économie et de ses annexes stériles de la planification et de la banque centrale vous tiendront tous
le même discours sénilisant: le malade n'est pas guéri alors augmentez le dosage des recettes de la
faim. Soyons sérieux arrêtons de nous ridiculiser! C'est là une parade courante des scientifiques
occidentaux qui cachent toujours leur échec pitoyable par une débauche de moyen. Faut-il donc tuer
le malade par overdose?

En marchand d'idéologie, les experts du FMI qui ont la particularité de cumuler les échecs
d'appréciation de la Somalie à l'Argentine en passant par l'Asie du Sud-est vous expliqueront mieux
que quiconque mais il ne sauront jamais vous prescrire les traitements approprié. A part la politique
du parti unique, il est temps maintenant de désacraliser la gouvernance économique, de s'affranchir
des conceptions toutes faites qui nous poussent à la faim et à la servitude pour avoir enfin l'audace
salvatrice des civilisations orgueilleuses.

Si personne ne conteste l'impossibilité pour une collectivité de vivre éternellement au dessus de ces
moyens, une politique responsable consiste à faire des arbitrages entre les investissements et la
consommation et de sélectionner avec astuce les créneaux de croissance et les gisements d'emploi
qu'ils comportent. En dépit de la ferveur croyante d’IOG, les choix stratégiques opérés par le
gouvernement et la gouvernance de notre économie dans son ensemble laisse à désirer. La réussite
du FMIsme austère comme mode de régulation économique suppose pour l'existence préalable d'un
secteur privé efficient qui n'existe pas à Djibouti. Au lieu d'affamer la population en limitant le
montant des dépenses budgétaires, il faut élargir l'assiette des recettes budgétaires. Ce n'est les
enfants de notre pays qu'il faut affamer ...mais les nantis qu'il faut obliger à la solidarité.

Notre ministre de l'économie, lui a fait des impôts le seul levier de la politique budgétaire. Résultat
le pouvoir d'achat du djiboutien moyen recule au point que la ménagère ne peut se payer son
pétrole lampant. Seul un abruti qui n'a pas mis les pieds à Balbala peut se complaire devant ce
désastre politique. Mais notre ministre peut-il seulement repérer PK12 sur une carte.

Comme ce n'est pas les prières qui nous apporteront la pluie ....il faut changer de cap instamment et
oser le défi de la pensée. Pourquoi? Parce que la politique antisociale déployé par le gouvernement
n'est ni une panacée ni la solution adéquate au problème du déficit. En démultipliant le prix du
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pétrole qu'est notre minus de ministre a t-il gagné comme recette supplémentaires. Sans doute
quelles dizaines de millions supplémentaires. S’il avait eu les couilles et l'esprit nécessaires pour
instaurer le monopole commercial de l'Etat sur les produits nuisibles à la santé
(Alcool, Tabac et Khat), il aurait pu accroître le niveau des recettes budgétaires de plusieurs milliards
de francs et se passer définitivement des perfusions humiliantes du FMI. A la place des décisions
courageuses qui distinguent les hommes d'Etats, l'Alimentura politique Djiboutien s'est fait comme
la prostituée une vertu unique sucez et tout avalez. La SOGIK et une poignée d’hommes valent-ils un
peuple tout entier? La question mérite d'être posée.

A un niveau stratégique, Hassan Gouled et IOG l'un comme l'autre ont privilégié la consommation au
détriment de l'investissement. C'est à dire que leur arbitrage a consisté à entretenir une illusion de
prospérité ...au détriment du bien être de demain. Or investissement insuffisant est synonyme de
chômage de masse. Résultat : 60% de notre population demeure au chômage. Djibouti est le seul
pays au monde où l'on naît pour être chômeur: voilà la vérité.

Au niveau tactique c'est le même règne de la médiocrité qui prévaut. Djibouti est sur-administré
mais elle aurait pu autrement plus prospère si nos dirigeants avaient eu le courage de transformer
nos hordes de diplomates et de grattes papier stériles en de loyaux professeurs de collèges et
instituteur de nos écoles primaires. Et s’ils n'ont pas le niveau leur place est dans l'armée. Cette
macro distorsion est aggravée par l'autisme de nos autorités économiques et leur culte stupide et
dangereux de
la mono-spécialisation économique. Mais ce fanatisme s'explique comme un autre!

Au lendemain de l'indépendance, il fallait consolider la position dominante du port de Djibouti dans


la région, Hassan Gouled avait donc raison d'accorder la priorité au poumon de notre système
économique. L'homme de Guérissa a même médité les conséquences technologiques du choc
pétrolier (des navires toujours plus grand et des ports de Hub portuaire) en investissant dans la
création du terminal à conteneur dès 1982. Cependant ses investissements colossaux et peu
créateur d'emploi (loi des rendements marginaux) se sont fait au détriment de la nécessaire
diversification de notre tissu économique et de l'emploi.

Le monolithisme politique qui consiste à sacrifier tous les autres secteurs d'activités potentielles au
profit du seul port et des investissements dans les infrastructures afférentes est parfaitement
insensé. En effet nous savons tous que le trafic régional s'intensifie sous le poids de la réintégration
économique de l'Ethiopie dans l'économie monde. or la question est de savoir si les Ethiopiens sont
désireux de payer l'utilisation des équipements que nous achetons à grand frais au prix du marché.
La réponse à cette question est sans conteste négative. Djibouti a multiplié dans une perspective
commercial les tarifs promotionnels pour séduire les éthiopiens, rien n'est trop beau ni trop chère
pour désenclaver nos voisins...mais au bout du compte c'est toujours les résidents Djiboutiens et
dans une moindre mesure, nos voisins Somaliens et Yéménites qui payent la note. La remise en
cause de notre politique est d'autant plus urgente que notre pays démuni ne peut se permettre de
subventionner des activités non rentables. Comble de l'ironie pendant que nous perdons de l'argent
à ravitailler les éthiopiens, eux ne se gênent point dans une logique antiéconomique de distribution
à surenchérir sur leurs coûts logistiques en favorisant l'acheminement par route de leur trafic plutôt
que par la solution la moins onéreuse: le chemin de fer. Les éthiopiens ont fait cet arbitrage sans
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consulter Djibouti copropriétaire de la CDE alors au nom de quelle logique les Djiboutiens
continueraient-ils à payer une rente stratégique à Addis Abeba.

La problématique que je soulève ici est toute simple: au nom de quelle logique les illuminés du
ministère de l'économie continuent-ils à dilapider nos maigres ressources pour conserver un trafic
qui n'est pas rentable? Dans un environnement concurrentiel Djibouti doit s'investir UNIQUEMENT
dans ce qui rapporte de la valeur ajoutée en quantité suffisante ...c'est à dire au niveau du port les
produits pétroliers et le trafic par containeur. La meilleur manière de traiter le trafic vraquier
éthiopien, c'est de le donner à des voisins qui ont des coûts salariaux moins élevés que nous comme
l'Erythrée, le Kenya ou la Somalie et de cesser les investissements de Mammouth consentis dans
l'accroissement spectaculaire des postes d'accostages depuis 1977. Les éthiopiens ne sont pas
rentables alors nous devons stopper de leur déplier le tapis rouge!

La révision de notre position est urgente car les investissements faits dans le port se sont fait et
continuent à se faire au détriments d'autre secteur d'activité qui auraient pu créer des dizaines de
mille d'emploi. C'est à niveau que se pose le manque de discernement de nos médiocres de nos
stratèges économiques et par conséquent l'inefficience absolu de la politique économique toute
entière.

Salut à tous,

Même quand j'élude les questions et que je me tiens à mille lieux des débats identitaires
catégorie Mabraze de quartier, voilà bien que des esprits tourmentés voient la pâte de CALA
derrière tous les agissements de Matan.

Alors comme notre ami Abdoul tient à avoir mon avis sur le sujet, je lui rappellerai qu'il n'a
jamais été question ni de Nation Djiboutienne ni de Nations Djiboutiennes comme Matan l'a
écrit. En effet contrairement à toi Abdoul quand j’écris sur un sujet, je le décortique pour en
extraire la moelle, je le broie pour en tester la matière et c'est seulement alors que je donne
mon avis.

L'article premier de la constitution Djiboutienne affirme que Djibouti - notez le bien, les mots
ont leur importance - est une république islamique. Or cette référence religieuse implique que
tous les musulmans appartiennent à une Nation unique et indivisible: l'Oumma. En tant que
composante de cette Nation, nous sommes nous les Djiboutiens à la fois les témoins du
message du prophète et les défenseurs de cette communauté religieuse à laquelle appartient
tout le peuple djiboutien....mais aussi les communautés musulmanes d'Ethiopie, d'Erythrée, du
Kenya, de Tanzanie que nous avons pour devoir d'affranchir du joug du non musulman. Si
vous n'êtes d'accord avec cette définition ou que vous contestez les éléments constitutifs du
Waqf islamique...alors expliquez avec le sieur Hassan Gouled et les sages de la cour
constitutionnelle!

Par ailleurs, je suis d'accord avec la différenciation qu'opère Ely entre nationalités
(et non Nations) et le concept politique de république. En parlant de la république, j'ai
volontairement mis l'accent sur une identité politique et non raciale mais comme cette
république est islamique sa place est au firmament de l'Oumma. J'ai apprécié la référence
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spirituelle indissociable de notre mission rédemptrice que Matan a évoquée dans sa lecture.

Par contre, j'ai méprisé le petit calcul politico-clanique de Abdoul lorsqu'il écrit ses mots " le
fait que Djibouti (et particulièrement la capitale) s'achemine vers une somalisation croissante
n'a rien d'une fatalité, d’une certitude ou d'une coïncidence: C’est le fruit d'une politique
délibérée, consciente et calculée!". Serais tu par hasard contre le renforcement de notre
potentiel démographique à une époque où nous planifions la génération de notre civilisation
millénaire?

Que celle ci ne fut pas afar ne te donne pas le droit d'en dénigré la substance car c'est dans les
choix que nous opérons aujourd'hui que réside le salut de tes congénères aujourd'hui et
demain. Nous sommes les héritiers de ceux qui ont étendu la bannière de la foi sur les
plateaux du Choa et du Godjam et du Tigray. Nous sommes ceux que l'Histoire a désigné pour
mettre en terme au règne de l'innommable et de la perfidie: nous sommes les enfants de cet
Oumma sainte et glorieuse.

C'est pourquoi, je ne peux pas admettre ici les petits calculs de chefs de lignages qui émeuvent
leurs ouailles pour mieux les marchander comme le firent les Ourrous du Frud.

Chers compatriotes,

Libéré de mon devoir d'interprète de notre identité à la fois multiple et unique, je poursuivrais sur
les discussions plus fécondes sur la nécessaire remise en ordre de notre potentielle économique. A
ce titre, nous allons aujourd'hui ouvrir le dossier du financement de notre économie dont la refonte
est un préalable à la reconstruction de notre pays exsangue.

Nous avons auparavant souligné que le talon d'Achille de notre économie, c'était l'insuffisance
durable du niveau de l'investissement. Nous allons donc analyser les mécanismes qui expliquent ce
dysfonctionnement et mettre en perspective les moyens pour redresser la barre.

L'impératif d'islamiser l'économie nationale

Depuis que Keynes dans sa théorie générale a mis en évidence, le caractère névralgique des taux
d'intérêt dans le mécanisme de détermination de la croissance, la gouvernance économique par la
monnaie a acquis ses lettres de noblesses. L'impact de la politique monétaire de la banque centrale
étant tout aussi déterminant pour le bien être d'une économie que la politique budgétaire, on peut
dors et déjà mettre en perspective l'inefficience des décisions prises par les dirigeants de cette
institution.

Ici, ce qui est en cause ce n'est pas le pillage délibéré des ressources de l'Etat (Haid comme la plupart
de ses prédécesseurs n'est pas un voleur) mais plutôt l’incapacité structurelles de ces princes
républicains à comprendre le fonctionnement de la société Djiboutienne et en tiré les conclusions
nécessaires. En effet le corpus idéologique de référence de ces autorités (le mécanisme de l'offre
d'épargne et de la demande d'investissement déterminant les taux d’intérêts) a un caractère
anachronique et parfaitement inadapté à la réalité des sociétés musulmanes en général. Et Haid ne
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s'est pas encore rendu compte que Djibouti est .....Une composante de la nation musulmane.

Lorsque la demande monétaire s'emballe la banque centrale de Djibouti relève systématiquement


ses taux d'intérêts amputant d'autant le crédit en général et l'investissement en particulier. Etant
donné que ce dernier joue sur des durées plus longues, il est plus sensible que les crédits à la
consommation. Le pilotage par les taux d'intérêt suppose une sensibilité des épargnants locaux aux
taux d'intérêts. Lorsque ces derniers s'élèvent les ménages sont supposés saisir cette embellie pour
accroître leur dépôt et inversement lorsque les taux baissent les ménages sont réputés mieux
disposer à dépenser plutôt qu'épargner.

Le problème c'est que ni Keynes ni aucun des grands économistes auxquels se réfèrent la banque
centrale n'ont pris en compte les réalités d'une société islamique évoluant dans le cadre de l'interdit
de percevoir des intérêts ( assimilé à de l'usure).

Ainsi le mécanisme des taux d'intérêts fixés perd tout son efficacité car l'augmentation des taux ne
se répercutent pas sur le comportement des épargnants. En fait seules les INSINS et les minorités
non musulmanes de Djibouti adoptent un comportement économique rationnelle. Comme le poids
de ces derniers n'a cessé de décliner depuis la création de la banque centrale de Djibouti en 1948, la
perpétuation de ce système sans l'adapté aux réalités de notre société procède d'un acharnement
autiste.

L'envolée des taux directeurs n'entrainent pas de surcroît de dépôt alors les simples d'esprit de la
banque centrale au lieu de poser le problème de la nécessaire islamisation du crédit réagissent en
augmentant le dosage de la rigueur. Ainsi les taux usuriers et criminels qu'entretient cette banque
ont rendu pratiquement impossible tout investissement durable dans l'économie nationale. Résultat
chômage et misère à Djibouti.

Les éléments de réflexion que nous allons développé ici visent à élever MR Haid à la rationalité
économique dans le cadre d'une société islamique. La tâche est d'autant plus urgente que cette
homme semble à ce point par médiocrité intellectuelle et dogmatisme idéologique ignorer l'ampleur
du désastre de ses décisions sur la viabilité de notre économie. Avec un taux d'intérêt 5% Djibouti
peut créer 30 000 emplois par an mais à 15% par sa triste contre performance aux 2000 actuels. Le
premier chiffre n'est pas le produit d'une invention mais c'est le rapport entre de la conversion des
niveaux d'épargnes actuels à en investissement dans le secteur productive avec un ratio de création
de un emploi pour 6 millions de francs investis. .

A la base de la crise économique que traverse notre pays, il y a des dysfonctionnements financiers
nés de l'absence de recyclage de l'épargne dans l'économie nationale. A cause du système de
prédation et de prébendes qui dominent à Djibouti, les revenus disproportionnés des commerçants
deviennent des dépôts inaccessibles aux agents économiques et rendent in fine exsangue notre
système économique.

Les solutions à ce problème se situent à deux niveaux. D'abord privilégiant le compromis: nos
hommes d'affaires avares mais patriotes se laissent persuader de transformer leur bénéfice en dépôt
à moyen terme et à long terme donc les taux d'intérêt baissent et l'économie Djiboutienne se
revitalise. Ils peuvent également accepter dans le cadre du compromis transformer en agent
économique responsable et investissant des entreprises propres dans le cadre d'un plan
d'investissement nationale.

Soit l'Etat prend acte de l'absence avérée d'entrepreneur à Djibouti et c'est le rapport de force.
L'Etat sort du FMIsme stérile et récupère ce qui est dû à ce peuple. D'abord il nationalise les
commerces et la distribution des produits les plus rentables (Khat, tabac, Alcool, produits pétroliers).
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A l'opposé il instaure une véritable politique libérale dans l'import/export en dérégulant le secteur.
Ainsi IOG pourra t-il concrétiser son rêve (puérile jusque là) de Zone Franche commerciale à Djibouti.
Cette double décision aura pour avantage d'accroître les recettes budgétaires de l'Etat et de baisser
effectivement le coût de la vie.

L'impératif de reformer le secteur bancaire

Le secteur bancaire djiboutien avait connu un âge d'or durant les premières années de
l'indépendance. Il avait tiré profit de l'afflux de l'aide internationale qui se traduit par plus de dépôt,
de la stabilité des taux des changes qui facilite son désenclavement et d'un cadre d'investissement
libéral. En réalité même en dépit de bénéfice encourageant, le système bancaire local n'a jamais
totalement rempli ses fonctions.

Le niveau de bancarisation de notre société est si fidèle qu'avoir un compte bancaire est presque
toujours synonyme de situation confortable. C'est dire combien les sociétés de la place Ménélik ont
échoué à créer un service commerciale viable et accessible.

Par ailleurs, lorsqu'on étudie le système bancaire djiboutien l'on se rend compte que notre pays
manque de banque d'investissement digne du nom. Les dépôts à terme sont désespérément bas, les
épargnants étant sont insensibles à l'appât des intérêts de monsieur Haid.

Contre toute attente, les banquiers de la place ont récupéré à leur compte la situation en
investissant les dépôts à vue ou dormant de leur clientèle dans des bons du trésor et des obligations
du marché boursier américain. Pouvez vous imaginez que Djibouti l'un des pays le plus pauvre du
monde finance à coup de milliards la croissance des multinationales américaines? IOG court à droite
et à gauche pour que obtenir ne serait ce que des crédits commerciales dans des conditions de plus
en plus difficile et pendant ce temps là les banquiers de Djibouti font sortir chaque année
l'équivalent d'un tiers de toutes les aides extérieures pour aider les américains à mieux dominer le
monde. Avouez que nous ne sommes pas le Koweït et que cette épargne avait sa place dans nos
sociétés.

En fait l'intégration de Djibouti dans le système économique mondiale est une épée à doublé
tranchant. D'un côté, il favorise la consommation à bas prix de tous les artefacts de l'Asie et du
monde. En retour il rend impossible le développement d'une économie productive si ce n'est dans le
secteur high tech que nous ne pouvons ambitionner pour le moment.

De l'autre côté, les banquiers de la place BCI en tête nourrissent une dévitalisation toujours plus
grande de notre économie et d'autant plus facile que le francs est convertible à vue en dollars. Il est
grand temps de reconnaitre que les marchés financiers américains peuvent se passer de nos Faran
Gad ...et mieux encore que nous avons besoin de leurs dollars pour financer notre croissance.

Au delà de son impact direct économique, l'absence de politique de contrôle des flux financiers
oblige la cohorte d'incompétents qui dirige l'économie Djiboutienne à sacrifier la croissance pour les
maigres bénéfices de la BCI car l'exportation de capitaux a pour coût indirect l'immobilisation de
réserve de changes dont les niveaux démoniaques n'ont jamais suscité de débat… Rien ! A
croire que les nomades que nous sommes, sont aussi étrangers à l'économie que la justice à Israël !
Même sans politique de contrôle de change, on peut faire cesser les flux financiers dont la sortie
ruine notre pays en interdisant les crédits revolver international et en surtaxant le crédit
international financé par les banques de Djibouti au point de les rendre pas attrayant. Haid ne l'a pas
encore compris mais nous avons besoin de nos sous .....À Djibouti et dans le système économique.
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Une réforme du système bancaire est d'autant plus nécessaire qu'il est urgent de recentrer le
système bancaire djiboutien sur la banque d'investissement. Si nous devrions acquérir une seule
expertise au niveau régionale ce serait celle des techniques de conversion active de l'épargne en
investissement dans l'économie productive. De la sorte même si notre potentielle dans ce secteur
est à après tout limité (nous ne sommes que 250 000 travailleurs), nous pourrions reposer sur la
vigueur démographique et économique de nos voisins.

Transformer les Oromos en ouvriers dans des usines dont le capital est détenu par des Djiboutiens, à
ce tarif là même je suis d'accord sur le discours vaseux de l'unité africaine. Mais pour réaliser ce
rêve, il faudrait réformer Djibouti sans attendre demain.

Salut à tous,

A travers mille méandres, je vois que Abdoul poursuit mon procès: " mes idées seraient
destructrices" par là alors que mes "propos sur les afars relèvent du racisme!".

D'abord rassure-toi sur l'ampleur de mon cyber-audimat : 200 ou 300 ça suffit largement car si on
avait à Djibouti autant de personnes lucides et douées d'un courage élémentaire, nous ne serions
pas dans la merde dans laquelle nous sommes plongés jusqu'au cou.

Quant à mes propos sur les afars, je les assume non avec l'émotion de l'analphabète mais avec la
froideur du scientifique qui a observé et étudier la société afar dans toute sa complexité. Quand je
parle des afars, moi je ne m'invente d'histoire. Je décris des pratiques précises, lit une histoire toute
aussi indéniable et enfin met en évidence ses modes de fonctionnement.

Nous autre somalis, avons deux choses à apprendre des afars en tant que société. La première c'est
la capacité d'intégration de la société afar et sa structuration basée sur le rang social et
l'appartenance clanique. De même, nous avons à apprendre de la tradition le concept de stabilité
sociale à long terme qui n'existe dans les réflexes conjoncturelles des nos congénères.

De leur côté, les afars ne peuvent que s'enrichir au contact des somalis en élargissant leur horizon
matrimoniale et en apprenant à vivre dans une société structurée autour du concept de lutte pour la
survie, ce qui suppose de l'agilité et de la flexibilité. Dans son ensemble la société somalie génère
une énergie phénoménale (que la société afar ne produit pas) et qui rend l'expansion une nécessité
absolue: les somalis s'épanouissent dans la conquête de leur destin et meurent dans l'entropie.

Au delà des caractères marquant, je constate jusqu'ici l'incapacité de la société afar à produire des
élites: c'est à dire autre chose que des minus radicaux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur
nez. Les hommes politiques afars à l'exception de Cheikho bien entendu, ne sont pas battu pour des
idéaux ou des valeurs mais uniquement dans une logique alimentaire.

Les choses auraient pu en rester là si l'Alimentura politique afar n'avait pas enfermé leurs
congénères dans une logique de statistique paritaire avec les somalis. Dans cette perspective le plus
important c'est la proportion de la population afar dans la société Djiboutienne par conséquent la
place qu'occupe ses représentante dans les cercles du pouvoir. Pour gardez ces proportions, ceux qui
ont pris la parole au nom des afars, ont démontré une volonté jusqu'au boutiste ...incompatible avec
l'Islam. Donc ces messieurs qui ont les mains pleins de sangs pour moi et devant dieu
n'appartiennent pas à l'Islam ... donc à notre pays. Ces minus là, moi je les méprise!
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L'enjeu pour des hommes et des femmes comme moi ce n'est pas d'idolâtrer des données
historiques (dont je ne conteste point la véracité) mais de permettre à ce pays d'abord de continuer
à exister, puis à se développer et enfin de concourir avec le monde dans un cadre sécurisé et lui
permettre de prendre en main son destin. Si demain les afars ne représentaient plus que 1% de la
population du pays mais que la qualité de vie est autrement plus enviable que leur misère
présente....personnellement cela ne me révolte guère. Bien au contraire.

Ce que je veux, c'est que mon pays assure à chacun de ses enfants des chances de réussir dans la vie.
Contrairement à Hassan Gouled ou IOG, moi je ne deal pas avec des clans, donc je ne donne rien à
des entrepreneurs politique autoproclamé sur l'autel de la médiocrité mais je laisse des individus
obstinés et méritant conquérir leur destin. Je méprise les losers et les éternelles victimes
religieusement convaincus que leur échec résulte d'un calcul programmé ... au lieu d'interroger leur
propre engagement.

Pour défendre et moderniser Djibouti, ils nous faudra le courage des prophètes et l'énergie de la
masse. C'est pourquoi mon discours s'adresse uniquement à l'avant garde de nos élites nationales: a
Djibouti ou ailleurs. C'est à dire ceux et celles qui ont le courage d'interroger l'avenir avec lucidité,
ceux et celles que le défaitisme révulsent, ceux et celles qui au quotidien inscrive notre ambition
légitime dans le paysage non pas des songes mais de l'aspiration réalisable. Convaincre une masse
de nomades récemment sédentarisée, ignorant, malade dans l'esprit et les cœurs ne m'intéressent
pas. Sinon, j'aurai ouvert un parti pour chanter l'excellence de la médiocrité des miens comme le
font tous les hommes politiques Djiboutiens...etc.

Salut Matan,

J'adhère à ta requête de mettre de l'ordre dans mon article précédent que tu n'arrivais pas à lire.
Après tout tu avais, je pensais qu'il était aussi illisible sans une relecture.

Après avoir écarté les hypothèques sur ma pensée et quelque que soit la lecture qu'un esprit borné
ou de mauvaise foi en féra, je me pencherai à présent sur la question de Matan qui a le mérite
d'approfondir la réflexion engagée.

Avant de décrire le comment de l'abolition de l'intérêt dans notre système économique, nous allons
nous penchez sur les différentes interprétations qui ont été donné à la définition de ce concept.

Dans une logique libérale, les taux d'intérêts sont le prix du loyer de l'argent sur le marché des
capitaux. Dans la perspective marxiste de l'économie, les taux d'intérêts correspondent à une sur
valeur payée aux détenteurs de capitaux dans le cadre d'une pénurie née de la concentration des
moyens de production entre les mains d'une minorité et la paupérisation de la masse. La masse
étant démunie, elle cherche par n'importe quel moyen à accéder à des ressources devenus rares et
dont elle accepte d'en payer le prix. Dans l'Islam, l'intérêt est toute simplement assimilable à de
l'usure.

En fait, chacune de ses interprétation demeure lacunaire d'où la nécessité de dépasser le cadre
conceptuel classique pour analyser le problème dans tout son ampleur. Les libéraux considèrent
l'offre et la demande de capitaux comme des données et non comme des variables donc ils ne se
penchent pas sur le mécanisme de génération de la demande de capitaux. Pourquoi en effet des
hommes et plus généralement des collectivités humaines ont elles besoins de capitaux? D'où
l'interprétation marxiste qui expliquent la naissance du besoin par les inégalités de richesses et le
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système de production capitaliste lui même. Quant à l'Islam sa vision des problèmes monétaires est
celle en cours dans l'antiquité et le moyen âge. La monnaie en métal précieux a une valeur constante
dans le temps et elle conserve sa valeur dans le temps. Le paiement d'intérêt sur les transactions
financières ne justifie pas dans ce contexte. Le principe de rémunération du risque est quant à lui
écarté car on l'évolue dans le cadre d'une collectivité mutualiste où les dettes des clients insolvables
sont rachetées par le trésor du Califat.

La conception classique de l'Islam des problèmes monétaires est cependant aujourd'hui dépassée
car la monnaie que nous avons et les mécanismes qui la régissent n'ont rien à voir avec celle stable
de l'époque du prophète. Dès la découverte des mines du Pérou puis du Drakensberg, la vocation de
valeur refuge des métaux précieux a décliné. La monnaie étant aujourd'hui essentiellement
scripturale, il est important de dédommager les détenteurs de la perte de valeur subie à cause de
l'inflation pour conserver l'idéale de justice qui est celui de l'Islam.

Bref lorsque les commerçants de la place de Djibouti refusent de percevoir des intérêts sur leur
dépôt dans un contexte économique inflationniste, ils font preuve de méconnaissance des principes
même de leur religion. Nous avons là un bon exemple de l'Islam des ignorants: une ferveur religieuse
stupide!

Des intérêts criminels à la modération du marché des capitaux

Dans une logique de stimulation de l'investissement, il est important que les taux d'intérêts
pratiqués s'effondrent massivement dans les meilleurs délais. Répondre à la question du comment
que Matan a posé, c'est expliquer les solutions alternatives à la médiocrité démentielles de ceux qui
sont chargés de conduire ce pays à la prospérité. A la base la base de la rigueur religieuse et
irréfléchie de Mr Haid, il y a quatre dysfonctionnements majeurs sur lesquels il faut se pencher de
toute urgence.

Primo, c'est la persistance du déficit budgétaire de l'Etat qui se traduit par une éviction à son profit
des crédits bancaires. Les banques de Djibouti, n'ont qu'un client unique: l'Etat. Le seul suffisamment
mal géré pour continuer d'emprunter à des taux usuraires dont même l'épicier du coin ignorant et
analphabète n'en voudrait point.

Secundo, en dépit d'un cadre juridique libérale, le système bancaire djiboutien évolue dans un
contexte largement anticoncurrentiel, oligopolistique et parfaitement opaque.

L'indicateur de référence à ce niveau, demeure le différentiel entre les taux de détail et les taux de
base qui demeurent tristement à Djibouti l'un des plus élevés du monde. Comble du paradoxe dans
une économie qui se veut libérale. Pourquoi un tel dysfonctionnement? Parce que la concurrence
n'existe que sur le papier, les ententes sur le dos des consommateurs mal défendus par des
politiciens ignares demeurent la règle. Mais en jouant à ce petit jeu, les banquiers y perdent aussi au
moins partiellement car une clientèle insuffisante est toujours synonyme de manque à gagner.

Tertio, le système bancaire Djiboutien demeure cruellement inefficient dans sa mission la plus
pertinente: favoriser l'investissement. Les banques à Djibouti prennent soin de ne jamais publier le
ratio de leurs crédits d'investissement et elles ont raison car le scandale serait planétaire. Autre
paradoxe du système djiboutien, les banques qui s'obstinent à couper les vivres à nos PMI
faméliques mais porteur d'espoir pour tout un peuple et bien au delà à l'Oumma toute entière et
investissent dans le temps des milliards dans les multinationales américaines. Pendant ce temps IOG
ne reculera devant rien pour obtenir pour le compte de son pays un crédit fut-il seulement une
poignée de roupies indiennes: quel courage gaspillée!
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Quatro, la banque centrale dans sa mission légitime de défense de la parité de notre monnaie utilise
le levier des taux d'intérêts pour restreindre les déficits extérieurs. C'est une solution de court terme
mais en l'absence de toute politique de développement de nos capacités exportatrices, la solution
de court s'est transformée en ....une entrave structurelle. Mais qui s'en plaindra tant que nous
demeurons le pays du Mirqan.

L'ambition impériale à laquelle je convie mes lecteurs avant-gardistes, supposent de réformer


simultanément le système financier dans son ensemble. Commençons donc par la réforme du
budget.

L'endettement constitue un fardeau que l'on diffère dans le temps, un poids que les générations
futures auront à supporter. D'un point de vue éthique conforme à nos traditions et à notre
philosophie islamique, l'endettement n'est légitime que dans un seul cas de figure: lorsqu'il permet
de créer de manière assurée les moyens de son remboursement futur. Nous sommes bien loin de la
logique prédatrice des dirigeants du pays qui organisèrent régulièrement des orgies d'emprunt à
l'extérieur et plus grave encore le Hold up des institutions financières locales pour payer l'effort
d'une guerre que seule leur incompétence des uns et des autres avait rendu inévitable. Eh oui, si
Hassan Gouled et notre auguste opposant lsmaêl Guedi avait fait leur boulot cette tragédie n'aurait
pas eu lieu!

Pour inscrire la rationalité économique dans la pratique politique dont elle est si souvent absente, il
faudrait d'urgence réviser la constitution pour y définir les moyens d'une préservation de notre pétit
pays contre les lubies d'une tyrannie destructrice. Cet article prendrait la forme d'une limitation du
déficit budgétaire admissible dans le cadre de la constitution à la fois dans son ampleur et dans la
durée. La pratique économique comme les fonctionnaires du ministère de la pauvreté perpétuelle
l'ignorent, démontrent que compte tenu de notre croissance démographique le maximum
admissible serait de 2% par an sans pour autant que la durée globale du déficit n'excède quatre
années consécutives. Ainsi aura-t-on appris à nos gouvernants que nul ne peut vivre éternellement
au dessus de ces moyens.

Après la rationalisation de notre politique budgétaire, il faudrait s'attaquer aux dysfonctionnements


qui entravent le développement du potentiel de notre économie productive. L’équation de la
problématique est toute simple : pas de crédit aux entreprises à un coût abordable alors pas de
développement. La plus urgente des décisions à prendre c'est de circonscrire les taux d'intérêts
pratiqués sur la place dans un serpent étroit: taux directeurs +0.5 à 1.5 points.

Cette uniformisation des conditions des crédits mettraient les banques sous une pression salvatrice
d'où n'en sortiront que seulement celles qui sont les plus aptes à survivre. L'amoindrissement
considérable de leur marge auraient pour conséquence de leur permettre de réaliser des gains de
productivités qui à leur tour feront de Djibouti une place financière dynamique, aux méthodes
efficientes et qui a vocation à rayonner sur toute la Mer Rouge et l'Afrique. Mais savez-vous
pourquoi notre ministre de la misère ne prendra jamais cette décision audacieuse? Par ce que l'Etat
étant actionnaire de la première banque du pays la BCI, il réfléchit en tant que juge et partie...dans
une logique myope de pilotage à vue. Alors enfant du pays du Mirqan, persistez dans votre misère!

Pour pallier à l'inefficience du système bancaire, il faut également le réformer. D'abord rendre
économiquement pas rentable l'exportation de capitaux par une législation stricte de régulation des
flux monétaires et des taxes différenciées suivant l'origine des bénéfices bancaires. Messieurs les
banquiers, si vous gagnez de l'argent sur le marché américain alors vous allez enrichir le trésor car le
taux d'imposition de ces placements off shore sera conséquent. Par contre si vous réalisez des
profits, en investissant dans l'économie productive et uniquement dans celle ci alors l'Etat pourra
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partager le cas échéant nos éventuelles pertes par le biais d'une assurance des crédits

d'investissements. C'est là l'exp​ression ultime de notre morale économique.

Ce dispositif original, cohérent auquel les fumistes du FMI n'ont pas pensé (ce n'est pas leur mission
après tout), permettrait à Djibouti de littéralement de propulser l'investissement dans l'appareil
productif. Et qui dit investissement dans l'outil de production dit emploi et renforcement du tissu
sociale. Si l'ensemble des réformes que je déballerai ici sont menées à terme alors notre appareil
économique peut créer 260 000 emplois en l'espace de 5 ans: de quoi résoudre au delà du
nécessaire le problème du chômage. Ce dynamisme sera porté par le développement de notre
capacité exportatrice et en l'espace de trois ans le problème du déficit commercial de Djibouti qui
est aussi vieux que le territoire lui même sera résolu.

A ce tarif Djibouti peut être enfin le refuge prospère qu'elle aurait dû être il y a bien longtemps!

De l'urgence d'une révolution culturelle

Le lien entre la substance spirituel d'un peuple et son aptitude à la modernité ont été débattu ici
même par deux avant-gardistes auxquels je rend hommage: Ibrahim Hadi et A. Wardiov.

La thèse du premier était directement inspiré par le Saint Coran qui dans son rejet de toute
mentalité attentiste déclare " Dieu ne change pas une société, tant que les éléments qui la
composent ne changent eux même". Ces verset mis en parallèle avec le principe de conservation
sociale nous permet ici même d'affirmer que les dirigeants (hommes et femmes) dont nous
contestons l'inefficience sont pourtant non seulement à l'image de la société Djiboutienne dans son
ensemble ... mais mieux encore qu'ils incarnent à leur façon les valeurs (ou plus exactement
l'absence de valeur) de celle ci. Nous sommes ici loin de la vision communiste de l'Histoire laquelle
postule que le corps social sain en lui même est pourri par les enjeux de pouvoir de ces dirigeants et
des classes sociales en lutte les unes contre les autres.

Quant à Wardiov il mettait en évidence le lien entre œuvre civilisationnelle et dimension spirituelle
en affirmant qu'il n'a jamais eu de révolution de fond qui ne fût pas aussi réforme religieuse. Nous
nous situons ici dans le Weltanschaung c'est à dire la dimension cosmogonique qui apporte des
réponses aux questions épistémologiques du "Qui suis je, d'où je viens et où je vais?" Le caractère
profondément déficient des réponses apportées à ces interrogations expliquent à lui seul toute la
médiocrité de la société Djiboutienne dans son ensemble.

Au delà de la démagogie de certains opposants qui pensent à tort pouvoir changez Djibouti comme
l'on change de chemise, il faut noter la profondeur de l'autisme de notre société au point que A. A.
Wabéri a parlé de galerie de fous alors que Yam Yam dans son humour oxfordien s'interrogeait sur
ce qui reste encore d'humain chez nos contemporains: «Ma dad baa? Ma dugag baa? Ma dameero
jiin baa?" Le débat est à présent ouvert sur la conceptualisation d'une société régressive qui a perdu
le sens de la vie, de la lutte pour la vie et qui ne peut espérer que la servitude et la misère.

Pour appréhender la problématique que nous avons soulevé, utilisons la méthode heuristique et
confrontons le djiboutien à la véracité de ses allégeances. Eh oui! Je ne le lâcherai point le Mirqan
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même dans son refuge le plus sûr, le royaume de ses illusions et de ses croyances mal placées.

D'abord ce qui frappe chez nos compatriotes c'est la profondeur de la bigoterie car tout djiboutien
qui se respecte est forcément musulman et mieux encore c'est un musulman dont les réflexes
grégaires ne laissent guère de place à la réflexion et aux interrogations métaphysiques. Nous allons
donc posé ici la critique qu'une société d'acteurs hypocrites a laissé en jachère. Qu'est ce que donc
être musulman?

Dans leur bigoterie ignorante les Djiboutiens n'ont retenu de l'Islam que deux éléments. D'une part
les prescriptions rituelles (prières, ramadan...etc.) et d'autre part certains éléments du corpus de la
charia en particulier les interdits médinois. Donc d'après les Djiboutiens, pour être musulman il faut
s'acquitter des devoirs rituelles et observer les éléments de la justice coranique autant que l'on peut.
Heureusement l'Islam ce n'est pas seulement la coquille et les normes sociales!

Définir le cadre métaphysique de la révolution culturelle suppose donc de confronter cette vision
primitive de la foi avec la portée autrement plus conséquente des préceptes islamiques.

D'abord si l'on se hasarde à quantification des versets qui fondent la foi des Djiboutiens, l'on
remarquera que ceux ci se limitent à au code juridique (environ 225 versets) et aux prescriptions
rituelles (environ 40 versets). Conséquence la plupart de nos compatriotes ne sont pas en vérité des
musulmans mais les membres d'une secte car ils prétendent résumer tout le Coran (6622versets) à
un extrait fonctionnel de moins de 300 versets.

Ensuite, pour approfondir le débat il est important de comprendre que le Saint Coran ce n'est pas
seulement des interdits et des pratiques rituelles! L'islam comme dans toute autre religion, on
recouvre également des préceptes moraux atemporels, des rites cultuels et des décisions
conjoncturelles que l'on qualifierait volontiers de politique.

Si l'on affine l'analyse du Saint Coran l'on remarque le clivage conceptuel entre l'Islam mecquois fait
de sensualité spirituel, de savoir scientifique et de tolérance religieuse à l'Islam de guerre de Médine
avant tout fonctionnel car il vise à créer une communauté civile et à préserver son indépendance
dans un environnement guerrier d'où la rigueur extrême des interdits sociaux.

Le problème avec les intégristes en général, c'est que leur lecture du Saint du Coran et leur
compréhension de l'Islam se limite aux versets médinois simples d'accès car fait pour réguler la
société. Convier mes cyber-lecteurs à une lecture avant-gardiste de la Foi, c'est donc les initier pour
ceux qui ne le connaissent pas encore aux milles ressources spirituelles de notre religion.

Si l'Islam se résumait à la conception que les Djiboutiens en ont, il serait similaire à n'importe quelle
ersatz religieux et ne prétendrait nullement au statut de religion de Dieu. Non l'Islam se distingue de
tous les autres religions par la pertinence de son message que seules des esprits éveillés et des âmes
libérées de l'esclavage de l'ignorance peuvent goûter. Le Saint Coran ne commence pas par l'ordre
de prier mais par celui de Lire et Dieu ne s'est pas trompé comme le confirme la disproportion entre
les textes qui fixent une dimension normative (le code de la charia se constitue d'environ 225
versets) et les textes qui visent à élever l'homme au statut de croyant ( plus de 760 versets demande
à l'être humain de s'instruire, de penser, de réfléchir, de critiquer...etc.) car Dieu ne saurait se
contenter de la religiosité stupide des ignorants et de la bigoterie toute simple.

Mieux encore enfonce le clou en déclarant que seule les que seuls les savants le craignent à juste
mesure et exige le culte du savoir au point d'affirmer que "l'encre du savant vaut mieux que le sang
du martyr". Lorsque l'on observe la médiocrité de l'Alimentura religieuse du pays caractérisée par
son ignorance et son arrogance, l'on se demande pourquoi ils n'ont pas lu ces versets sinon à l'heure
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actuelle Djibouti s'épanouirai sous la férule de religieux/savants comme le club de mollahs docteur
ès science de Téhéran ou de Kuala Lumpur.

Malheureusement au lieu de cumuler comme c'était dans nos traditions historiques les lumières de
la foi et de la science nous demeurons aujourd'hui encore dans l'âge des supersitutions et des
fausses croyances. Dans ma prochaine intervention, j'apporterai les preuves de la véracité de notre
foi et les exigences que Dieu nous impose.

De l'urgence d'une révolution culturelle (suite)

A la différence des autres religions monothéistes, l'Islam dès son origine avait vocation à
l'universalité. En fait le christianisme, lui aussi l'est devenu par la force des choses mais seulement au
prix d'une distorsion de son crédo d'origine.

Le Pape s'évertue aujourd'hui à colporter la croix symbole de jésus le sauveur de l'humanité ( au du


moins celui qu'il croit être ) mais cela ne correspond guère à la doctrine du christianisme originel.

De son vivant Jésus le fils de Marie ne prétendait qu'à un seul titre: celui de prophète des juifs. Et
comme tous les prophètes juif sa mission était circonscrite dans le temps (en attendant le prophète
Mohamed SAW) et dans l'espace puisque le judaïsme réformé dès le XIII ème siècle par le rabbinat
exclut tout prosélytisme. On naît juif où l'on se convertit sous la férule d'un Rabin Orthodoxe mais on
ne le devient pas comme l'on devient chrétien ou musulman. Le caractère juif de la prophétie de
Jésus explique pourquoi les Romains qui ont toujours eu une grande tolérance religieuse n'ont pas
perçu dans la prophétie de Jésus une menace pour Rome et les divinités de son panthéon nationale.

Les choses allaient bientôt changé lorsque par syncrétisme l'on passe du message de Jésus tel que
ses compagnons l'ont vécu à la mixture idéologique du christianisme contemporain.

En effet les quatre évangiles qui aux yeux des chrétiens constituent le fondement de leur crédo ont
la particularité d'être des récits sur la vie de Jésus rapporté des historiens dont le plus vieux est né
150 ans après la mort de Jésus. Demandez aux jeunes éthiopiens de vous raconter la vie du Négus
Johannès et vous aurez à peu une échelle de l'authenticité du message prophétique.

L'église catholique qui était consciente du problème a crû pouvoir transcender la faiblesse
idéologique de sa doctrine en affirmant- je suis sérieux - que les rédacteurs des évangiles écrivaient
leur texte sous la dictée de l'Esprit Saint c'est à dire les anges. On en prend note, mais comme
historien des religions, l'on ne manquerait pas le réflexe de comparer les textes que les anges
auraient dicté aux hommes et dans sa quête de la vérité le regretté Ahmed DEEDAT a excellé dans
cet art. Qu'en a t- il donc déduit? Qu'il persistait des " incohérences flagrantes entre le récit de
certains événements". Les anges ont ils appris à mentir ou c'est leur dictée qui était mauvaise?

En fait tout cela est le fruit de la plus grande escroquerie intellectuelle de l'Histoire. Jésus n'était ni le

fils de Dieu ni l'exp​ression de la trinité comme l'Eglise le prétend mais tout cela a une explication

rationelle.
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Effet lorsque le christianisme jusque là une religion sans doctrine se répand dans la partie
occidentale de l'empire romain, les chrétiens sont contrés dans leur propagande par les romains sur
la mort infâmante de leur prophète car la crucifixion était une punition atroce exclusivement
réservée aux grands criminels. Comment donc expliquer qu'un homme qui n'a pas sauvé sa peau au
point de mourir sur la croix (comme les chrétiens l'affirment) peut alors prétendre sauver l'humanité
entière? Autre élément de paradoxe Jésus n'était de son vivant qu'un prophète donc au mains des
romains il n'avait aucun caractère exceptionnel comme les empereurs romains qui après jugement
de leur mémoire par le Sénat sont promus "aux rangs des Dieux " au cour de la cérémonie de
l'apothéose si la majorité des votants avaient convenu qu'ils avaient servi la cause de Rome. On ne
donc comparer un prophète sans grade, mort atrocement à la gloire d'un empereur romain qui avait
fait triompher la cause de son peuple tout entier.

C'est là que l'Histoire des mentalités prend le relais de l'Histoire politique car les chrétiens
d'Occident par syncrétisme décident de porter leur Jésus au rang des Dieux en déclarant que sa
résurrection était le symbole évident de la divinité de sa personne. Là se pose un problème de fond.
Comment concilier cette affirmation tardive avec le crédo de Jésus qui lui même affirmait qu'il
n'était (et c'est déjà assez) qu'un prophète d'Israël. Or le judaïsme dont se réclame Jésus est un
monothéisme strict qui n'admet comme l'Islam qu'un seul Dieu. Alors dans une tentative désespérée
d'adaptation et au prix de la trahison du message du prophète, les chrétiens occidentaux déclarèrent
que Dieu, le Saint esprit et Jésus étaient un ensemble consubstantielle et indissociable. Traduisez est
aussi divin que l'ange et Dieu lui même, ainsi est née la légende de la trinité dans la partie
occidentale de l'empire romain mais dans l'Orient natal de Jésus la religion était restée authentique.

La seconde étape de l'Histoire de la trinité c'est la politisation de la foi. L'empereur Constantin,


Illyrien de naissance et célèbre pour sa cruauté promet qu'il se convertira au christianisme dont il
persécutait pourtant les adeptes si ces armées triomphaient de son rival Galère lors de la Bataille
Froide. L'empereur gagne
la partie et devient chrétien en 314....mais c'est quoi au juste le christianisme?

En effet l'homme politique est assiégée de toute part par les différentes églises qui chacune ont
réécrit la foi chrétienne. Les plus proches de l'authenticité ce sont les Ariens (du nom du prêtre
Arius) de Palestine, de Syrie et d'Egypte qui ont une interprétation du crédo chrétien similaire à celle
de l'Islam. A l'autre bout vous avez les donatistes très implantés en Afrique du Nord qui affirment
que Dieu et Jésus c'est la même chose et que pendant que Jésus était sur terre le cosmos était sans
gardien. Pauvre Terre qui doit supporter le poids de son créateur! Et entre ces deux interprétations
vous avez les chrétiens d'Occident qui eux ont développé l'interprétation que nous avons mis en
lumière: la sainte Trinité.

Constantin convoque toutes les parties en conflit au congrès de Nicée et leur dicte
la conception de la religion qui arrange le mieux ses intérêts du moment c'est à dire: la Trinité.
Pourquoi? Parce que cette doctrine stipule la séparation du spirituel et du temporel et par
conséquent elle limite le pouvoir des docteurs de la foi. Le prophète de l'Islam féra exactement le
contraire en consacrant la fusion du politique et du religieux au sein d'une religion politico-temporel.
Oui dans l'Islam, la séparation entre religion et Etat comme Atatürk et sa suite d'aliénés en rêvèrent
ne saurait être acceptable.

Qu'un empereur s'octroi le pouvoir d'arbitrer les querelles religieuses chez ses sujets n'a en soit rien
de novateur. Par contre ce qui est nouveau c'est la violence extrême et le fanatisme dont les
romains christianisés firent preuve dans le projet d'anéantir toute interprétation discordante de la
leur. C'est une nouveauté dans l'Histoire, les romains étaient jusque là trop occupés par leurs orgies
(on dirait aujourd'hui leurs partouzes), le carnaval et le cirque pour se soucier de Dieu et de ses
prescriptions. Mais depuis qu'ils sont chrétiens ils se découvrirent une ferveur religieuse sans
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précédente et un fanatisme intolérant.

Tous les évangiles qui n'étaient d'accord avec la cause de l'empereur firent déclaré apocriphe et les
prêtres qui s'y référaient déclarés apostat. L'Orient chrétien qui était démeuré fidèle à Jésus de
Nazareth fut mis à feu et à sang au point que le nouveau christianisme au moins en apparence finisse
par déraciner l'ancien.

La seule question que l'on doit posé à un chrétien c'est de savoir pourquoi son église a retenu les
moins authentiques des évangiles pour construire son crédo et c'est par comparaison ce qui donne
son sens profond à l'Islam.

Islam et science

Les Occidentaux qui sont sortis de leur obscurantisme historique en s'affranchissant des
superstitions qu’entretenait l'Eglise s'étonnent de la vigueur du sentiment religieux chez les
musulmans en particulier chez ceux qui ont exploré les concepts scientifiques. D'où le débat
épistémologique entre musulman éclairé et les détenteurs d'une globalisation unilatérale, qui
n'intègre pas mais qui exclut les 4/5 de l'humanité.

A l'athéisme militant des communistes a succédé l'agnosticisme non moins doctrinaire de la franc
maçonnerie. Dieu et sa religion sont ils devenus des reliques barbares entres les mains de masse
ignorantes et arriérées? Rien n'est moins sûr.

En effet le reflux de l'idéologie ecclésiastique et le déclin du christianisme n'affecte que l'occident


chrétien. Ce n'est donc pas un mouvement universel encore moins une étape obligée dans l'histoire
de l'humanité. La modernité n'est pas forcément synonyme de désacralisation comme en témoigne
l'exemple du Japon, de Singapour et plus généralement de l'Asie Orientale. Plus récemment l'Inde
s'est convertit aux nouvelles technologies en demeurant dans le culte de ses vaches sacrées.

Au délà du caractère sociologique donc spécifique de l'évolution de l'Occident, le lien entre Science
et Dieu revêt une dimension intellectuelle non soupçonnée. Les apôtres de l'athéisme militant
rejetaient tout concept d'un univers crée par Dieu car cela laissait une interrogation fondamentale
non résolue. Si Dieu a crée l'univers qui a alors crée Dieu? Les agnostiques eux posaient la question
de la divinité dans des termes moins tranchées. Dieu existe peut être mais son existence n'est pas
pour autant démontrable. Les docteurs de l'Eglise saisirent très tôt la dimension subversive de la
pensé philosophique et donc décidèrent de délimiter le champ du débat. Vous êtes croyant fervent
ou c'est l'inquisition qui vous attend.

L'approche de l'Islam de la question de l'existence de Dieu procède d'une réponse aux doutes
agnostiques et non une réponse à l'absolu métaphysique de l'athéisme. Dieu est une donnée dont la
nature est contingente, mais en tant que créateur il apporte sa preuve de son oeuvre.

Einstein a lui même observé le caractère non accidentelle de la création en affirmant


que Dieu ne joue pas aux dés. La réponse peut paraître un peu courte mais toutes les observations
postérieures de l'infiniment petit à l'infiniment grand corroborent cette affirmation. La création de
l'univers est tout sauf le fruit d'un hasard fût il génial!

C'est de ce caractère miraculeux que le prophète de l'islam tout particulièrement dans sa période
mecquoise a fait le fondement de son message prophétique. On accuse de démence son prophète,
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alors Dieu appui son messager par les descriptions des mille un miracles qui montrent l'univers et sa
complexité.

Dire que l'Islam est religion de vérité c'est souligner, le fait que tous Les fondements des théories
modernes de la science étaient effectivement contenues dans le Coran. Le plus célèbre de ces
exemples de prophétie c'est la théorie de l'expansion de l'univers, du Big Bang et de l'expansion de
l'univers.

Les européens savent depuis Einstein et sa théorie de la relative que l'univers est issue d'une
explosion. Le Coran prophétisait cette découverte en affirmant que le ciel et la terre étaient réunis
et que dieu les a séparées et qu'en vérité Il étendait l'univers.

Là où la prophétie dépasse l'intelligence, c'est lorsque le Coran affirme dans un verset explicite que
le Soleil suit sa propre orbite explicite au grand dam des pseudos scientifiques d'alors. Lorsque j'étais
à l'école primaire, on m'a appris que la terre tournait autour du Soleil mais que le centre de celui
reste immobile. Un grand savant ajoutait même dans son ignorance arrogante seules les musulmans
croient que le centre de notre astre solaire peut se balader dans l'univers. Mais malheureusement
pour les marchands de foi la sonde voyager découvrit en 1976...ce que les musulmans savaient déjà
depuis 13 siècles.

C'est là une preuve atemporelle (en fait il y a des centaines de preuve du même ordre dans le Coran
que Maurice Boucaille et Ahmed Deedat ont rassemblé) de la véracité du message du prophète mais
un livre de merveilles entre les mains d'un ignorant ne servira nullement à rien.

Salut à tous,

Tout d'abord, je dois dire que mes vacances ont été bénéfique car elles m'ont permis de
sortir de la tension intellectuelle permanente qui règne dans ce forum. Mais ce ceci dit,
comme disais le Bouddha de "l'amour nait l'attachement et de l'attachement nait la colère"
et par conséquent je mettrais certains discours quelque peu passionnés sur le compte de la
passion patriotique qui anime certains de mes contradicteurs. Ensuite, je me réjouis de la
fréquentation féminine de plus en plus massive dans ce forum car sans les femmes le ciel
serait nu et la mère est le fondement de toute civilisation.

En revenant sur le fond je vois que Mendès persiste et signe dans son irrédentisme. C'est un
débateur opiniâtre mais dont la vision politique manque de rigueur (Je parie que Mendès
n'a pas fait des études scientifiques ou économiques) et de perspective (notre ami ne
réfléchi non plus en historien). Cependant l'avantage d'avoir Mendés dans ce forum c'est
qu'il véhicule tout l’a priori du djiboutien moyen à ceci près: notre ami Mendès est un vrai
citadin qui n'a plus de réflexe grégaire. C'est pourquoi je trouve un immense intérêt à
débattre avec lui car discuter avec notre cybernaute c'est se confronter avec la jeunesse
Djiboutienne d'aujourd'hui. Que nous dit donc Mendès?

"au risque de me répéter [Mendès est] contre la grande somalie" Mais de quelle Grande
Somalie est il question? De la Grande Somalie au sens ethnique du terme
c'est à dire le home land des populations nomades apparentés de l'Afrique? De la Grande
Somalie au sens historique c'est à dire l'ensemble ethnique prédéfini augmenté de ces
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marges oromisé et afarisé. Car comme vous le savez tous les populations Oromophones du
plateau du plateau du Harrar ont une origine somalie. De même que la quasi totalité des
afars qui ne sont pas des Ankalla sont apparentés aux somalis même si à la différence des
Somali Abbo du Harrar ils
n'ont pas conservé leur généalogie historique. Ou peut être Mendès parle t-il de cette
Grande Somalie subdivision de l'Oumma à qui incombe la responsabilité devant l'histoire de
pacifier l'univers jusqu'à ce que les échines se courbent en adoration devant Dieu le
créateur. Tu vois Mendès le sujet peut être épineux si on ne délimite pas ces contours!

Ensuite notre vecteur Mendès poursuis son discours en rappelant ces affinités idéologiques
avec "je pense que je rejoins abdoul az' et donna dans la pensée que seule une république
de Djibouti forte et indivisible pourra se défendre!" Je vois
que Mendès a malgré lui ingurgité les chimères du goulédisme ronflant sans en discerner les
contradictions. En effet, tout un chacun qui a étudié un minimum les sciences ou l’économie
sait qu'il y a une incompatibilité entre le concept de puissance et la configuration actuelle
de notre home land djiboutien. La force
mon ami suppose la richesse or la seule richesse de Djibouti aujourd'hui et demain reste les
réserves de sel du lac Assal et le potentiel halieutique de notre mer. Bref quelque chose
juste suffisant pour éviter au Bled la famine comme en Ethiopie, mais pas moyen d'acquérir
la force dont tu rêves. Djibouti demeurera structurellement faible.

Poursuivant dans son rêve éveillé Mendès déclare à la face du monde son attachement à
l'indivisibilité de notre République. Il s'agit là d'un emprunt idéologique à la puissance
coloniale et son fumeux postulat d'intangibilité des frontières. Or moi et comme la plupart
des africains sensés de notre génération savons combien ces frontières dont l'intangibilité
est devenu un dogme religieux sont malfoutues. Tu veux des exemples Mendès? Observe
ces entités anthropophages que sont l'Ethiopie et le Soudan. C'est deux pays ont en
commun outre leur misère leur violence politique endémique si bien que chaque année
ceux sont à peu près 1 à 2 % de leur population qui sont victime de mort violente à cause de
la guerre civile et des désordres qu'elles engendrent. Ces deux pays sont immensément
riches mais ils demeurent dans la plus indicible des misères car ils investissent leur richesse
et leur intelligence dans des massacres d'un autre âge dans le but de prévenir l'éclatement
de leur pays. Aucun être homme sensé ne peut affirmer que des frontières politiques valent
des millions de vies humaines et moi je ne trouve aucune vertu à ce mythe politique qui
consiste à enfermer l'Histoire dans le cadre erroné définis par les colons impérialistes
européens dans le but de servir leur seule intérêt à Berlin en 1884. (Rassure moi tu ne crois
ne pas en ces sottises là!).

Il demeure par conséquent que si les Afars veulent se désolidariser du reste des
communautés composant notre patchwork national, ils sont libres de le faire. Mais je leur
souhaite tout simplement de faire attention car dans la Corne de l'Afrique dominé par des
entités politiques monstrueuses comme l'Ethiopie, l'Erythrée et le Soudan et de surcroît
dirigés par des fous sanguinaires tel un Melès Zenawi et un Issayas Afeworki la survie de
brebis gracieuses ayant accès à la mer n'est pas à l'ordre du jour.

Cher Mendès étant donné que tu es un homme perspicace essaye de comprendre


pour une foi que toute ma philosophie et mon engagement devant Dieu et ces créatures
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visent à rendre aux habitants de ce Bled paumé un destin plus prospère que sa misère
présente et les mettre à l'abri de la servitude et de l'esclavage auquel notre impuissance et
nos divisions nous prédestinent.

A mon cher Mendès,

Plus je te lis et plus je me dis que le système éducatif djiboutien est pire que celui du colon que nous
avons connu. A vrai dire si la légende de nos ancêtres gaulois
nous faisait tous rire et par conséquent nous obligeait à décortiquer dans tout le parti pris
idéologique de la puissance coloniale, toi je note à mon regret que tu t'es laissé au moins
partiellement abîmé la raison par la fiction universaliste hollywoodienne ( la confrontation du bien et
du mal: le premier incarné par les américains et les seconds par les adversaires de l'Oncle Sam) et
ses ersatz français de second classe façon France 2 et Arte qui s'évertuent à nous démontrer qu'à
défaut d'incarner la toute puissance la France et l''Europe incarne la Raison. Et notre ami Mendès
que je pensais digne héritier des habitants du PAYS DU DIEUX ce Waqhooyi qui nous est si chère me
déçoit en nous ressassons une lecture poétique de la géopolitique à faire sourire un mort!

D'abord le décalage se situe dans l'essence même de sa vision: " épargne moi tes pseudos
génuflexions devant Dieu le créateur, on parle de géopolitique pas de religion". Je vois Mendès
pauvre brebis égarer succomber à la prétendue universalité de la laïcité en chassant Dieu (de son
cœur et) de la cité. Pauvre Dieu devenu sans papier dans les ruelles de la géopolitique. Mais c'est
justement là que Mendès se trompe. La géostratégie (et non la géopolitique) vise à agréger des
communautés et à définir des relations stables vis à vis d'ensemble périphérique et de toute façon le
processus de définition de ces entités intègre la dimension religieuse. Les européens sont à ce sujet
beaucoup plus hypocrites que les américains dont la toute puissance leur permet d'assumer les
prises de position les plus extrêmes. Samuel Huntington le maître à penser de l'Amérique de l'après
guerre froide n'a t- il fragmenter le monde en une série de civilisations définies par la religion et n'a
t- il pas dévolu à l'Amérique le même destin que les croisés du Moyen âge à savoir combattre les
infidèles ( nous les musulmans ) coupables de barbaries ( dans la propagande d'aujourd’hui on parle
de graves manquement aux prétendus droits de l'homme dont les occidentaux et les juifs sont bien
sûr eux exemptés d'appliquer: confère la Palestine). Bien avant le 11/09/2001 les américains par la
voix du vicieux Bill Clinton avaient déjà planifié leur nouvelle croisade contre les indiens des temps
modernes ces crétins de musulmans riches de leur pétrole et malade de leurs classes politiques
abrutis et corrompus.

Je vois déjà Mendès dire "Oui mais l'Europe...etc.». Rassure toi mon ami la différence entre
l'Amérique et l'Europe ne réside dans les objectifs qui sont les mêmes
(exploiter toutes les richesses de la terre au profit exclusif de leur population: 5% de l'humanité)
mais plutôt dans les moyens : l'Europe est un club de retraité qui a perdu sa force d'antan tandis que
l'Amérique incarne la toute puissance. Mais surtout ne te fait pas d'illusion quand l'Europe avait les
moyens de sa barbarie elle déportait 30 millions d'africains réduit en esclavage pendant 4 siècles et
massacrait quelque 170 millions d'autres pour les capturer et comme cela ne suffisait pas elle
considéra en 1884 que le moment était venu pour piller l'Afrique en morcelant en un chapelet de
micro état ( dont Djibouti, le bordel militaire de campagne dans le jargon du ministère des colonies
demeure l'incarnation parfaite) sans histoire et sans avenir. Dans son rapport à la Chine avait
dépassé toute les bornes de perversité en obligeant par la force militaire les chinois à importer et
consommer de l'opium pour le plus grand bien de ces négociants.

Si l'Europe et l'Amérique sont par nature réfractaires à la morale et la justice, ils n’en conservent pas
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moins la même vision œcuménique de leurs rapports avec les autres civilisations dont l'Islam. Je te
donnerai la dessus un exemple percutant : la Turquie qui depuis un siècle n'a cessé de s'humilier en
criant son amour pour l'Europe mais que celle-ci la repousse condescemment depuis 60 ans. La
Turquie fut le premier pays à faire sa demande d'adhésion pour intégrer la CEE en 1956 mais elle
attend toujours et continue à servir le thé dans les cabarets de la diplomatie mondiale!

Vois tu Mendès, je préfère vivre dans la misère et la dignité et sacrifier toute ma vie pour construire
un avenir meilleur à nos petits enfants furent afars, arabes ou somalis plutôt que de leur raconter
des histoires de grand mère du genre changeant juste de président et le désert du Grand deviendra
la Beauce et celui d'Obock le Koweït.

Je reviendrai sur la question de la maîtrise des flux migratoires à Djibouti.

La question de la maîtrise des flux migratoires à Djibouti.

A en croire la presse internationale, il n'y a que deux thèmes susceptible de susciter un intérêt
médiatique pour Djibouti: l'installation pérenne d'une base militaire américaine et le refoulement
des milliers de migrants clandestins ou pas. La recherche de bonne conscience de la part de certains
pays européens qui vivent mal l'intrusion de l'Oncle Sam dans ce qu'elle considérait comme leur "pré
carré" et le besoin irrésistible de masquer à défaut de légitimer la xénophobie persistante de leur
population y est sans doute pour quelque chose.

Toute réserve gardée il est important de placer la question des flux migratoires dans une perspective
historique. Djibouti qui comptait environ 58 000 habitants en 1956 a vu sa population multiplié par
un facteur 14 sous l'effet de l'immigration et de la sédentarisation des populations autrefois
nomades. Qu'on le veuille ou pas Djibouti est nouveau pays qui s'est construit et s'est modelé grâce
à l'apport démographique des pays voisins et ce n'est pas nous les Djiboutiens issus de ce melting
pot qui dénonceront cette spécificité de notre bled. D'où vient le caractère polémique par cette
donnée structurelle de l'histoire Djiboutienne?

Il faut d'abord distinguer les deux volets de ce débat l'immigration et la sédentarisation des
nomades. L'immigration sous entend qu'une personne quitte son pays pour s'installer dans un autre
fut un pays voisin. La sédentarisation elle est une particularité héritée de notre tradition nomade.
Ces deux volets correspondent l'une à l'histoire de Djibouti la métropole qui irradie de plus en plus
son hinterland par delà les mers, l'autre au territoire de Djibouti et à ses populations spécifiques.

La gestion de la question par le gouvernement

Le gouvernement Djiboutien a eu au cours des années une approche intuitive de la question se


limitant pour l'essentiel à la gestion de la sédentarisation des populations nomades. Il a ainsi
maintenu le système de l'attribution de la nationalité à titre supplétif qui par simple déclaration de la
naissance de l'individu sur le territoire accorde le précieux sésame au demandeur. Les bénéficiaires
de cette mesure se limitait alors aux populations qui nomadisent sur le territoire c'est à dire les Afars
et les Issas.

Cependant il existe une autre dimension du problème que le gouvernement feint toujours d'ignorer:
il s'agit de l'immigration. Maitriser du temps des colons l'immigration pris une ampleur considérable
au lendemain de l'indépendance lorsque notre offrit le gîte aux victimes de la Guerre de l'Ogaden
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(55 000 personnes) puis de la guerre civile somalienne (80 000) et Yéménite (15 000). En dépit de la
propagande entretenue sur le sujet l'immigration a modelé le visage de Djibouti 27 ans. Comment et
dans quels conditions ces immigrés peuvent ils devenir membre de la communauté?

Normalement après avoir justifié d'un séjour suffisamment long et si ils le souhaitent ces immigrés
peuvent prétendre à la nationalité. Cette procédure la plus transparente d'entre toute et celle qui
correspondant le mieux à notre idéal républicain demeure dans la réalité la moins usité. Hassan
Gouled dans un contrat tacite avec les représentants de la communauté afar s'était engagé à figer la
part des différentes composantes de la population. Si telle était l'avis de Gouled son ministre de
l'intérieur Idriss Farah Habaneh ne l'entendait pas de cette oreille. En effet ce dernier voyait dans
l'afflux d'immigrés Issas venus l'occasion de construire une prépondérance tribale comparable à celle
en vigueur sous Ali Aref. Hassan Gouled ne souhaitant pas pour les motifs politiques évoqués la
naturalisation de ces immigrés, Idriss Farah se fit un point d'honneur d'attribuer l'acte de naissance à
titre supplétif et de manière discrétionnaire par une officine à Ali Sabieh. Cependant on ne saurait

voir dans cette mesure autre chose que l'exp​ression d'une manipulation politique d’Idriss Farah qui

voulait renforcer sa clientèle lignagère dans une perspective myope de lutte de pouvoir
politico-clanique. Ainsi si un Issa avait plus de chance qu'un Issak, un Samaron ou un Yémenite
d'obtenir la nationalité par jugement supplétif tout les Issas n'était pas égaux devant le tribunal des
"sages" du mont Arreh. Les Odaxgob à part les Galan n'avaient pas les faveurs du président du
tribunal Wabéri et les Mamassans à part les Hassan s'estimaient encore moins bien considérés.

La crise politique que Djibouti traversa à partir de 1991 va ouvrir les boites de pandore. Hassan
Gouled qui s'était tenu au respect de ces engagements se tournera vers les somalis et les arabes
quelque que soit leur origine pour trouver des soutiens à sa politique. Ainsi le monopole de Ali
Sabieh sur l'attribution des cartes de naissance à titre supplétifs sera rompu avec la création de trois
autres officines chargés respectivement de régulariser les immigrés venus de Somalis (Damerjog)
d'Ethiopie ( Dikhil) et une beaucoup moins défini dans sa vocation celle de Arta. Mais parallèlement
à ces officines où les non issas souffraient d'un biais prévisible (comment un Issak un Samaron ou un
Yéménite peut-il prétendre être née dans un campement nomade alors même que ces clans ne
nomadisent pas dans l'arrière pays?) l'armé ouvrit son propre service de la nationalité en recrutant
sur les compétences militaires et en naturalisant ces recrues par le processus de la naturalisation
automatique. Mais là la population conscernée était limitée car tous les
immigrés à Djibouti ne sont d'anciens militaires somaliens et Ethiopiens ou des miliciens. Se posa
donc encore une fois la question de la naturalisation des personnes vivant dans le pays depuis un
certain temps et souhaitant s'y installer.

Et là encore Hassan Gouled meurtri par ce qu'il considérait comme une trahison des Afars fit preuve
d'un pragmatisme habituel. Dans le but de conserver la loyauté des communautés Samarons et
Issak, il demanda aux responsables d'annexes du RPP de quartier 3 et 5 d'établir des listes exhaustifs
des demandeurs éligibles et les fit naturaliser au grand scandale de l'opposition politique qui cria à la
manipulation électorale et exigea la révision des listes pour exclure la dernière clientèle que Gouled
s'était fabriqué. Ainsi le député Said Barkhat est il devenu aux yeux de nombreux observateurs
l'incarnation de la politique de récupération du vote des Samarons et des Issaks engagé par Gouled
et poursuivi par IOG. Cependant il est à noter que depuis la ralliement des "Ourrous du FRUD" au
pouvoir la tendance est à nouveau au resserrement des vices du côté du ministère de l'intérieur.

Le poids de l'immigration à Djibouti


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Les journalistes de la Nation dans un élan de xénophobie digne de Jean Marie Le Pen ont recensé
tous les maux que le djiboutien moyen doté d'une intelligence et d'un sens de la répartie tout aussi
moyen attribuent aux nouveaux arrivants et les ont posé comme des équations vérifiées. Ainsi
l'immigré est un jeune délinquant qui lorsqu'il ne s'adonne pas à la prostitution infantile est
coupable d'extorsion de fonds. De même cet être horrible fait régner la terreur dans nos quartiers et
il pille les caisses de notre prospère cité et appauvri notre pays. Répondre à ce long catalogue
d'idées reçus suppose une étude sociologique de ces populations immigrées dont on ne saurait pour
nier le poids sur le cadre de vie des Djiboutiens.

D'abord parmi les immigrés il y a les populations de l'hinterland de l'Ethiopie et du Nord de la


Somalie. Ce sont des populations somaliphones venus à Djibouti trouver l'hospitalité chez des
parents Djiboutiens. Pour la plupart ils s'identifient volontiers à la communauté nationale et
respecte les lois de Dieu et de la cité. N'oublions pour la plupart nos parents sont passé par ce stade.
Je suis désolé de contredire certain mais je refuse l'amalgame bourré d'arrière pensé qui fait que l'on
pose l'équation immigré égale délinquant. Ces populations suivant les cas entre en compétition avec
les couches les plus pauvres de la population Djiboutienne notamment les coolies d'où l'explication
économique de la xénophobie de certain de nos concitoyens. Mais la plupart du temps ces immigrés
sont des jeunes femmes braves qui effectuent le ménage dans nos foyers et qui sont loin d'avoir des
longues dents sanglantes.

Puis viennent les immigrés qui n'ont pas d'attache à Djibouti. Ils sont essentiellement d'origine
éthiopienne et ont deux origines différentes. Les trafics d'êtres humains qui s'organisent autour des
réseaux de prostitution et de mendicité et l'exploitation des travailleurs illégaux que les syndicats
Djiboutiens n'ont cessé de dénoncé au cours des années. L'afflux de ces populations est souvent de
problème et doit être réglementé.

La politique de gestion des flux migratoires doit s'appuyer sur la sociologie de ces migrants pour être
opérante.

La question de la maîtrise des flux migratoires à Djibouti (suite).

La dimension régionale de l'immigration

Tout le monde s'accorde à souligner l'intensification des flux migratoires vers Djibouti
au cours de cette dernière décennie. L'ancienneté du phénomène et l'impossibilité de distinguer les
migrations de la population flottante des déplacements massifs de populations explique le silence
pudique que les Djiboutiens - presque tous des fils d'immigrés- ont longtemps gardé sur le sujet.
Force est de constater aujourd'hui l'ampleur du désarroi vécu par nos concitoyens parallèlement à
la massification du flux d'immigrants.

En effet le phénomène migratoire vers notre pays a connu une innovation qui a échappé à la plupart
des analystes démographiques. Pendant longtemps Djibouti a attiré des populations partageant les
mêmes références culturelles, religieuses et linguistiques qu'elle intégrait sans problème au bout de
quelques années. Mais l'immigration a changé de visage et son impact sur la vie de la population est
autrement devenu plus pesant.

Les deux sources de cet afflux de population essentiellement éthiopiennes vers Djibouti sont d'une
part le boom non maîtrisé de l'urbanisation en Ethiopie et les ravages du SIDA chez notre voisin. Le
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premier phénomène est aisément quantifiable. La proportion de citadins dans la population
éthiopienne est passée de 6% en 1974 à plus de 27% aujourd'hui et l'image de Addis Abeba dont la
population a été multipliée par 15 sur la période la moindre bourgade éthiopienne a été submergé
au delà de ses capacités d'accueil par l'accélération de l'exode rurale. Ainsi le rapport
démographique entre Addis Abeba et Djibouti est passé de 3 à 10 tandis que Dirré Dawa qui ne
comptait pas plus du tiers de la population de Djibouti il y a une génération compte aujourd'hui un
tiers d'habitant de plus que notre capitale. Et nous ne sommes là qu'au début des problèmes car il
est à parié que l'empire abyssin mené à sa ruine par des hordes de dictateurs sanguinaires finira par
succomber au poids de sa propre démographie anarchique.

L'autre aspect du problème est le phénomène des orphelins du SIDA. Selon toutes les estimations
l'Ethiopie est l'un des pays les plus touchés par la pandémie qui y touche 5 millions de personnes,
chiffre qui croît chaque année de 15%. En admettant qu'une victime du SIDA sur 3 laisse derrière elle
une famille au nombre d'enfant moyen de 6 - c'est qui raisonnable - le SIDA pourrait causer plus
d'orphelins à l'Ethiopie que toute les guerres meurtrières et les famines que le pays a traversé au XX
ème siècle. En admettant qu'un vingtième de ces 9 millions d'orphelins potentiels arrivent à Djibouti,
notre pays ne pourrait y survivre. Nos frontières avec l'Ethiopie doivent donc être fermé à double
tour si nous voulons évité de se retrouver dans la même situation que la Sierra Leone.

De part leur éducation islamique et leur sens de l'hospitalité nomade, les Djiboutiens trouvent
toujours scandaleux de parler de l'immigration particulièrement celle des enfants et des orphelins
en des termes négatives. Dans un éditorial digne l'infantilisme révolutionnaire de l'agence Chine
nouvelle à l'époque de la révolution culturelle le comité djiboutien des droits de l'homme s'est élevé
avec véhémence contre la xénophobie prétendu des Djiboutiens. Il y a beaucoup d'hypocrisie dans
ce discours. D'abord la seule communauté Djiboutienne structurellement hostile à l'immigration
qui a modelé le visage de notre pays est la communauté afar dont ce comité FANTOCHE est
l'émanation. D'autre part cette organisation semble ignorer l'ampleur du drame auquel nos
compatriotes de quartier du plateau et les quartiers populaires 1, 2, 3, 4, 5, 6 et Arhiba sont
confronté. En effet lors de ma jeunesse ces quartiers étaient tenus par des mauvais garçons qu'il
fallait mieux éviter de croiser le chemin mais aujourd'hui tous ont été mâté par des petits brigands
Oromo désocialiser et criminelles. Les responsables du comité fantoche, les maîtres Aref et
consorts prompts à alimenter le moulin de la propagande de l'anti-Djibouti devrait se souvenir
que les djiboutiens n'ont pas affrontés les mains nues les brutes de la légion étrangères pour
troquer le couvre feu du colon contre celui de hors la loi qotis! En parlant justement des droits de
l'homme le d'entre tous n'est il pas celui à la sécurité?

Et pourtant Djibouti a besoin d'immigrants !

Plus personne ne discute l'impératif stratégique de peupler notre pays jusqu'à lui donner les
ressources démographiques nécessaires à la garantie de la liberté de ces habitants. Pour exister
Djibouti doit compter dans 25 ans entre 2.5 et 3 millions d'habitants. Or les mentalités ont changé
tellement vite dans notre pays que nous sommes incapables d'atteindre cet objectif par nos propres
moyens. Les Djiboutiens drogués au khat et accablés par la crise économique boudent le chemin du
mariage. Et étant donné que l'âge du mariage a reculé jusqu'à dépassé celui des plus veilles nations
d'Europe et que notre taux de divorce demeure quant à lui un record mondial les Djiboutiens sont
déjà une espèce en voie de disparition digne d'un traité internationale de préservation. S'y ajoute
une émigration continue rendue nécessaire par la médiocrité de notre performance économique (en
réalité la stagnation depuis 15 ans) et le drame sans précédent du SIDA. Je fus surpris dans la Nation
que le SIDA ne touche que 2.5% 25 -34 ans. On serait tenté de soupirer de soulagement si la véracité
de ce chiffre était établie. Il n'existe aucune statistique fiable sur la pandémie à Djibouti et mieux
encore les estimations de l'OMS élèvent ce seuil à 15% de séropositifs parmi les 18-34 ans à Djibouti.
Ce pourcentage n'est pas encore parlant mais il faut demander à Gouled et à IOG pourquoi ils ont
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condamné à mort un jeune djiboutien sur six par leur silence criminel? Rien ne sert à nier les
évidences Djibouti est l'un des pays les plus touchés dans la planète par le SIDA et il faut avoir le
courage de relever le défi.

Bref étant donné que le prophétie de Bourhan Bey se réalise toujours que: Djibouti dévore en masse
ses enfants il faudrait à cette dure marâtre du sang neuf et donc des immigrés. Une politique
gouvernementale qui se limiterait à refouler les immigrés serait tout simplement suicidaire à moyen
terme. En politique les options déterminantes sont prises sur un horizon de 15 ans aussi IOG et son
ministre de l'intérieur lui même un ancien immigré comme un bon tiers de nos députés seraient- ils
très mal inspiré de vider coûte que coûte le pays de ces "clandestins".

Pour ne pas subir les vicissitudes de la politique régionale il faut pour ce pays une politique éclairée
favorable à l'immigration et basée sur le principe de l'intégration républicaine. Dans cette
perspective il faut régulariser toutes les femmes de ménages de Djibouti et au delà toutes les
personnes qui peuvent justifier d'une adresse, d'une source de revenu autre que légale et d'une
affinité avec les composantes de notre population. Dans le même temps il convient de combattre
l'immigration aujourd'hui essentiellement éthiopienne qui pèsent sur notre système de santé ( la
moitié des dépenses de ce ministères sont destinées à soigner des mourants venus des pays voisins),
notre infrastructure urbaine ( Djibouti est synonyme de cité poubelle) et qui nuisent à l'exercice de
notre liberté.

Du rêve à la réalité: les chemins de la rédemption

Osons la révolution à Djibouti: interdisons le Khat.

Le rêve est un refuge sûr que nul ne peut aliéner à la personne humaine. Si donc le rêve est
consubstantiel de la personne humaine, le fait de prendre ces rêves pour la réalité procède de
l'aliénation psychiatrique et mérite l'internement à l'hôpital Peltier. Faut- il donc vider la galerie des
fous de ces locataires et vendre le pays aux enchères?

L'aliénation des Djiboutiens réside dans le décalage entre les vœux de nos compatriotes et leur
conduite aux quotidiens. Les Djiboutiens veulent la paix mais celle ci implique des progrès
socioéconomiques patents. Mieux encore. La condition de ces progrès collectifs demeure non
l'élection d'un prophète chargé de multiplier le pain à Beit al Wali mais la refonte de notre être tout
entier et l'engagement de chacun d'entre nous pour un avenir meilleur. Les Djiboutiens rêvent. Ils
divaguent en parlant des lendemains qui chantent que l'on vend tel ou tel Af Mishar de la classe
politique. Dans un exercice de démagogie de pure style réalisme socialiste notre ergonaute DAF
déclare avec un sérieux qui suscite un sourire ironique" d'un peu de rigueur et de la compétence
pour Djibouti s'en sorte". En vérité il faudrait avant tout sevrer les Djiboutiens dont l'esprit a été
abruti par un demi-siècle de consommation de khat et l'âme noircie par la misère qui découle de leur
richesse dilapidés pour que les Djiboutiens perçoivent enfin l'ampleur des défis qui naissent de leur
volonté de vivre dignement. Ouvrons donc le dossier de la prison de la pensée Djiboutienne: le khat.

I. Un narcotique de la même catégorie que le hachich

L'OMS après des décennies de recherche scientifiques a inscrit le khat dans la seconde catégorie des
drogues au même niveau que le Hachich et la coca. Le principe actif du khat est amphétamine dont
les effets sur le corps humain sont connus:
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- Le khat est coupe faim et a été utilisé jusqu'aux années 60 dans la préparation de régime
amaigrissant. A voir l'allure fantôme des Djiboutiens et l'encombrement des couloirs de l'hôpital anti
tuberculeux de Paul Faure, personne ne doute de cet effet là.

- Le khat perturbe le rythme du sommeil. Le khatteur ne trouve son sommeil que tardivement et
mieux encore son sommeil n'est pas réparateur car son corps bien endormi subit les effets néfastes
du khat. Le matin le khatteur somnolent ne peut effectuer un travail correct car il est prompt à la
fatigue et manque d'attention ce qui le rend dangereux dans nombre d'activité en particulier
médicale.

- A moyen terme le manque de sommeil chez un individu provoque une altération des rythmes
psychiques dépression qui est accéléré par les effets quotidiens de la consommation du khat.
D'abord le khatteur ressent une euphorie suivit d'une dépression profonde. Sa consommation à long
terme conduit à une exacerbation de ce comportement bipolaire: schizophrénie et paranoïa.
Malheureusement pour les Djiboutiens leur système politique gérontocratique à la cooptation de
ces individus mal mentaux et dépressifs aux plus hautes responsabilités alors qu'on aurait mieux fait
de les interner sans autre forme de procès.

- Le khat provoque une accélération dangereuse du rythme cardiaque qui débouche


immanquablement sur des maladies cardio-vasculaires. Le rythme cardiaque des khateurs est
soumis à un effort supérieur à celui d'un marathonien alors que nos amis khatteur durant toute leur
séance ne parcourent même pas de 50 m c'est à dire 5 fois la distance qui sépare le mabraze des
toilettes. Donc pas étonnant que l'une des premières causes de mortalité des Djiboutiens soient
justement les attaques cardiaques et les paralysies qui en résultent.

- Le Khat provoque une altération du comportement sexuel de nos compatriotes. Il exacerbe leur
appétit sexuel (l'effet de la khatoïne sur l'hypophyse se traduit par des sécrétions excessives
d'adrénaline et d'androgène si bien que "tirer son coup" une nécessité. Mais le khateur est un très
mauvais amant car son rythme cardiaque à la limite de la résistance physiologique ne lui permet pas
de supporter aucun effort physique. Le syndrome de l'éjaculateur précoce source d'insatisfaction
pour la conjointe les Djiboutiennes le connaissent très bien: elles surnomment ce genre d'amant
"Farax".

- Le khat par sa consommation assise est le principal facteur de l'obésité qui donne aux Djiboutiens
une physiologie d'extraterrestre. Des jambes et des cuisses atrophiées par le manque d'exercice, un
ventre ballonné comme celui des enfants affamés d'Ethiopie et sur une surcharge pondéral néfaste.
Sur le torse. Le djiboutien que Dieu a gratifié de trait régulier d'une beauté saisissante est donc
devenu par le fait de khat un pantin horriblement moche aux allures grotesques.

Toutes ces raisons suffisent à eux seules pour prononcer l'interdiction sans délais de consommer,
d'importer ou de cultiver le khat. Mais ce n'est pas tout. Le khat constitue le principal facteur de
l'arriération sociale et économique des Djiboutiens. Voyons les chiffres.

Depuis 26 ans Djibouti dont le nombre d'habitant ne dépasse toujours pas les 700 000 habitants a
reçu près de 4.5 milliards de dollars soit à peu près la moitié de la somme du Plan Marshal que les
américains allouèrent à la reconstruction de l'Europe anéantie par la seconde guerre mondiale. Or
en dépit de la générosité sans limite de la communauté internationale à notre égard notre misérable
république pointe toujours au club des 25 pays les moins avancés de la planète et ses indicateurs
sociaux sont à eux seul un scandale. Jugez en vous même: 65% d'analphabètes (et encore) d'où
découle un chômage record de plus 60%. En poursuivant dans la fouille du caniveau on notera que le
taux d'enrôlement à l'université des jeunes Djiboutiens est d'à peine 1% soit trois moins que
l'Erythrée voisine, notre capacité de recherche scientifique et technique est elle aussi anecdotique
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que notre incapacité à former des élites digne de ce nom. En fait l'ampleur de la calamité qui s'est
abattu sur notre est elle même trop grande pour s'expliquer par la seule médiocrité ( fut elle
absolue) de notre classe politique. Non une telle démence n'aurait pas été possible sans un peuple
dépourvu de talent, de visionnaires, de médiateurs sociaux ....parce que abruti par des tonnes de
Khat.

II. Une drogue dont la consommation est incompatible avec l'Islam

Longtemps les Djiboutiens se référèrent à l'héritage des saints de Adari pour justifier leur appétit de
khat. Selon la légende que les soufis Qadriyya créèrent, le grand réformateur musulman Abelkadir
Jilani aurait offert à son disciple somali Abadir une branche de Khat pour l'aider à supporter les affres
de la séparation avec son maître spirituel et surtout la fatigue durant les longues heures de
méditation. Ainsi le khat serait devenu aux yeux des Zaylaci une denrée prestigieuse nimbée de
mystère et invitant à la contemplation et recueillement. La consommation de cette substance a
connu un boom formidable car elle se mariait tellement bien avec la pratique de la scholastique
aristotélicienne telle qu'elle était pratiqué à Adari. Ainsi la capitale du khat devint aussi le berceau de
l'université islamique et en même temps que la Cité des Saints à cause des 77 écoles Qadriyya qui se
disputaient la prééminence au sein du cercle des confréries. Les règles esthétiques en cours alors
étaient de n'autoriser la consommation qu'aux plus distinguées des disciples et seulement à partir de
l'âge canonique pour l'époque de 40 ans. En fait le khat pendant longtemps a été un élixir de
jouvence pour les lettrés les plus âgés et non un article de consommation courante.

Cette tradition de recueillement ne survécut point à la rage jouissive des Gallas victorieux des
somalis qui investirent la Cité des Saints en 1547. Le khat devint un objet de banquet dont la
consommation allait bientôt se démocratiser. La nature dévastatrice de cette drogue n'échappa
point au Sayyid Mohamed Abdulle Xassan qui lors de la fondation de la Salahiyya en interdit la
consommation. La question de la légalité du khat aux yeux de la Sharia islamique est donc tranchée:
la consommation du khat contrevient aux principes coraniques les plus élémentaires.

II. Le coût social et économique du khat

Les importations de khat coûte chaque année à Djibouti la coquette somme de 60 millions de dollars
sans parler des frais annexes qui restent dans le système économique par le biais de la taxation du
trésor et les bénéfices de la poignée de vampires de la SOGIK. En tout et pour tout il serait
raisonnable de réévaluer le coût du khat à la société Djiboutienne aux alentours de 90 millions de
dollars soit trois plus que les dépenses du ministère de la défense et 5 fois ceux du ministère de
l'éducation. Si cette somme chaque année devrait être réinvestit dans le système économique notre
petit bled aurait été la plus riche de toute l'Afrique devant la Libye et ses milliards de barils. Or
aujourd'hui nous sommes dix fois plus pauvres que les sujets du Roi Kadhafi I Ier. Ou est l'erreur?

Au niveau des ménages on observe que les membres masculins dépensent en moyenne 25% de leur
revenu pour se droguer 7 heures, brûlés à grand frais leur santé corporelle et mentale. Mais pour les
accros cette dépense peut se monter à plus de 40% du revenu ce qui signifie dans le contexte de
pauvreté qui est le nôtre que ces gens sont simplement impropre à une vie sociable ( pas de famille)
et à terme une incapacité à travailler qui se mesure en nombre de jour non travailler pour cause
d'arrêt maladie qui à Djibouti constitue un record mondial.

Au niveau social la consommation de khat est synonyme de retard dans l'âge du mariage, de
fréquentation assidue des prostituées, de maladie sexuellement transmissible et d'échec chronique
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de la vie au foyer. En dépit de la compréhension et du courage incomparable de nos femmes les
Djiboutiens ont le taux de divorce le plus élevés du monde et cela à cause de notre seigneur le Khat.
En effet le khateur a un arbitrage à faire entre le bien être de sa famille et ses dépenses
astronomiques pour sa dose de drogue et le plus souvent il choisit de satisfaire sa dépendance.
Combien de famille se sont déchiré parce que le père de famille n'avait plus les moyens de sortir ses
enfants de l'ignorance et de la malnutrition car il a auparavant dilapidé auprès de la vendeuse de
khat son revenu mensuel. Bref la principale source des malheurs des familles Djiboutiennes c'est le
khat et l'irresponsabilité de la gent masculine!

IV. Sortir de la khato-gouvernance

A l'aube de notre indépendance Hassan Gouled qui lui comptait parmi les drogués du Khat avait
tenté d'interdire cette substance diabolique qui permettait aux colons de contrôler la poche et l'âme
en même temps qu'elle en faisait des énergumènes malades de leur pulsion animale. Il échoua
devant les menaces de Mengistu de subventionner une rébellion afar qui aurait été autrement
dangereuse pour son pouvoir que la lente aliénation des Djiboutiens condamnés à être des
prisonniers dans leur propre chair. La suite vous la connaissez : la SOGIK et le pourrissement de l'âme
de notre peuple, le mirqanjabis et le Sida ...etc.

Mais aujourd'hui la donne a changé. En l'absence de rivalité Est/Ouest et à l'ombre du double


parapluie américain et français (et encore pour quelques années) Djibouti ne saurait craindre une
subversion téléguidée. De même le régime n'a plus le monopole de la parole pour préserver la
communauté d'intérêt qu'il a constitué avec la SOGIK. Cette assurant la vidange des poches des
Djiboutiens et le pourrissement de leur mentalité alors la gérontocratie du régime ( mais aussi de
l'opposition) composé de psychopathes garantit la stabilité d'un système social à long terme
suicidaire.

Le moment est donc venu de mettre en terme à l'humiliation permanente de notre population
réduit à l'esclave et à la dépendance par rapport à cette drogue à l'efficacité absolue. Il est temps
d'interdire l'importation, la culture et la consommation du khat de manière à ce que les Djiboutiens
redécouvrent la vie, la vraie

Salut Mendès,

C'est la somme cumulé reçut par Djibouti au titre de l'APD que j'ai sommé année après année. Pour
les trois années 77/78/79 tu te reporteras aux données de la cnuced. Tandis que la période
1980-2003 tu feras l'addition des estimations fiables fournies par "l'Etat du Monde".

Toutefois je découvre avec amertume que tu m’a fais un procès déplacé. Comment un Zayla’i formé
à la rhétorique peut-il avancer des chiffres incontrôlés devant un auditoire comme celui là.

Bonne lecture.

Amis khateurs,
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Ceci est un complément d'information à l'attention de nos amis khateurs qui ont organisé une
cyber-manifestation dans mon PA.

Le khat couterait a dit l'un eux moins 10 millions de dollars que le chiffre que j'ai avancée en se
référant aux statistiques du trésor public. Soit! Mais je te ferais remarquer que la comptabilité de ce
même trésor omet d'intégrer le coût de la contre bande qui s'organise tout au long des confins de la
frontière éthiopienne de Dorra à Gallilé.

Mieux encore il faudrait intégrer dans cette comptabilité les dépenses des vacanciers Djiboutiens
partis se droguer à moindre frais en Ethiopie durant la période estivale. Etant donné que 80 000
Djiboutiens voyagent en Ethiopie chaque année et que parmi eux un sur quatre est un adulte accro
au khat, c'est donc la consommation de 20 000 Djiboutiens pendant une durée moyenne de 6
semaines qui échappe aux données du trésor.

En allant plus loin sur la quantification des coûts du khat, on peut attribuer à cette drogue de
manière directe ou indirecte au moins la moitié des dépenses de santé des Djiboutiens soit la
coquette somme de 15 millions de dollars.

Encore plus loin il faudrait mettre sur le compte du khat le coût de l'échec scolaire de nos enfants
pour cause de manque de suivi familial. Etant donné
que le système éducatif djiboutien éjecte trois enfants sur quatre avant la sixième, c'est les trois
quart des dépenses d'éducation qui sont perdus à cause de sa majesté l'arbuste diabolique.

Cela ne représente pas de 18 millions de dollars. Viendront s'ajouter à cette comptabilité macabre le
coût de l'insécurité qui nait de la difficulté d'insertion de ces adultes non qualifiés dans le tissu
économique et ici aussi on peut prendre à titre indicatif 10 millions de dollars.

Il faut donc relever l’estimation du coût économique du khat supportée par la société Djiboutienne
en ajoutant aux chiffres que j'ai déjà avancé de 90 millions de dollars la coquette somme de 43
millions de dollars.

Messieurs les khateurs expliquez moi donc comment un pays qui dilapident
25% de son revenu à se shooter et qui n'investit que 12% peut espérer sortir
espérer ces habitants de la misère!

Le dossier du Khat: les modalités de l'interdiction du trafic,

Au nombre des réflexions les plus avisées que les cybernautes m'ont fait parvenir sur le
sujet se trouve celle de notre ami Qmatan que mon feu adversaire Mendès a chassé de ce
forum pour cause d'hétérodoxie Calaienne. Je regrette seulement que Matan n'ai pas été
aussi plus opiniâtre pour défendre ses idées dans les pages publiques de ce forum. Je
reprendrai néanmoins les éléments nouveaux qu'il a introduit dans la réflexion notamment
les conséquences en matière d'emploi d'une interdiction du commerce du Khat et les
problèmes logistiques liées à la lutte contre la contrebande de ce narcotique.

Qmatan a avancé le chiffre de 6000 détaillantes vivant du commerce du Khat. Si l'on admet
au titre de la réflexion que 1 détaillante sur 3 est une mère de famille sans autre ressource
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et qu'elle supporte la charge d'une famille moyenne de 4 enfants cela fait 12 000 personnes
qui vivent du khat. Comme Qmatan l'a astucieusement fait remarquer dans un pays ou le
taux d chômage est record planétaire cela mérite une attention particulière quant à
l'accompagnement social de cette reforme.

Personnellement bien que ne disposant pas d'estimation fiable, le chiffre de 6000


détaillantes me semblent exagérée. A titre d'estimation j me situerai sous la barre de 2000
commerçantes mais néanmoins le problème de l'accompagnement demeure
mais seulement à brève échéance.

En effet le redéploiement du pouvoir d'achat des khateurs créera un nombre autrement


plus conséquent d'emploi dans d'autre secteur d'activité. Dans le cadre du commerce nous
nous situons dans un circuit de distribution simpliste: les actionnaires de la SOGIK importent
du Khat et les vendeuses les répartissent. La réorientation des dépenses des khateurs vers
les autres d'activités est plus porteuse en matière d'emploi. Pour illustrer, je pendrai deux
exemples. Le premier concerne le développement immédiat de la restauration. Cette
activité a un circuit de redistribution et de création de richesses plus large. La
consommation dans un restaurant nourrit des employés et leur patron qui lui même passe
sa commande auprès d'un fournisseur de fruit et légumes qui lui même emploie des
employés et vitalise par son activité les activités de transport. On atteint ici un circuit
complexe de 5 étages et on peut parler de redynamisation d'une véritable filière
économique.

Mais ce n'est pas tout. A long terme la question de l'emploi sera dans une marge mesure
résolu grâce à une relance spectaculaire de l'investissement des ménages et la
redynamisation du système bancaire tout entier. Je m'explique. A moyen terme les ménages
investiront leur excès d'épargne née de la suspension lié au khat
en améliorant leur confort ménager et en achetant des habitations de standing supérieures.
Cette demande créera des emplois dans le secteur des BTP gros consommateur de main
d'œuvre et ce sera le prélude au développement dans l'industrie du bâtiment. Djibouti des
gisement d'argile, de ciment et de gypse d'excellentes qualités mais l'exploitation de ces
ressources est aujourd'hui impossibles car un investissement dans l'industrie lourde comme
la création d'une cimenterie suppose une demande importante permettant de rentabiliser
l’installation (dans le cas de la cimenterie le seuil de rentabilité se situe à 100 000 tonnes) or
la consommation actuelle de Djibouti reste largement inférieur à ce seuil.

En réorientant l'épargne des khateurs on crée une formidable opportunité


pour le développement industriel de Djibouti seul schéma de développement susceptible de
fournir des débouchés à une main d'œuvre citadine éduquée. Par ailleurs, l'amorce de ce
processus d'industrialisation constitue une superbe occasion de diversification pour appareil
économique aujourd'hui dépendante à 85% des activités tertiaires.

Au plan financier l'excédent de pouvoir d'achat ainsi créer permettra la monétarisation de


l'activité économique. Faut il rappeler qu'au paradis fiscal qu'est Djibouti on compte
bancaire résident que les îles anglo-normandes dont la population ne dépasse que milliers
d'âmes. En drainant l'épargne des khateurs nos banques vont pouvoir se développer, les
taux d'intérêts monstrueusement astronomique qui ont entravé la marche de notre pays
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vont s'effondrer. Et si les taux d'intérêt baissent l'entreprenariat et l'investissement
s'envoleront créeront un cercle vertueux de la croissance: Emploi, consommation et
épargne, investissement et re-emploi.

Si au plan de l'emploi la réserve formulée par Qmatan n'est pas recevable - Djibouti ayant
plus à gagner de l'interdiction du narco-trafic- la nécessité de l'accompagnement social de
cette mesure est plus que souhaitable. En effet il faut s'assurer que les mères de familles qui
ont perdu leur emploi puissent se réinsérer dans l'activité économique par la distribution de
prêt visant à les aider à créer par exemple des restaurants.

La seconde réserve soulevée par Qmatan concernait à la difficulté de rendre les frontières
imperméables. Cette difficulté existe et comme je ne comptais pas sur la compétence de
Kiffleh en matière de maîtrise des flux transfrontaliers, je me suis penché sur la question et
recherché des solutions viables. Tu as raison Qmatan quand tu dis qu'on ne pas envisager de
mettre derrière mètres de frontières un gardien. Mais ma proposition ne vise pas à créer
une ligne Maginot Djiboutienne. J'envisage l'acquisition par notre pays de drones à forte
autonomie chargé de surveiller de jour comme de nuit les frontières de Djibouti par la voie
des airs. Mieux encore, j'ai mis mon expertise logistique en jeux comparant pendant deux
mois un à un les principaux drônes aujourd'hui en service pour en sélectionner celui qui
correspondait le mieux à nos besoins. Et ce drône existe: il s'appelle Vestapa, il a été conçu
par les chiliens pour le contrôle de leur frontière andine longue de 3500 kilomètres et qui
est possible à surveiller à pied à cause du relief accidenté. Lorsque les trafiquants seront
identifiés des unités d'intervention de l'AND seront chargé de leur interception et le reste
de l'histoire se poursuivra devant les tribunaux. Comme tu vois la perspicacité ne m'a pas
manqué sur cet aspect.

Le dossier du Khat: les modalités de l'interdiction du trafic,

En réaction à ma croisade contre le khat, un auditeur de ce forum s'est inquiété d'une éventuelle
réaction éthiopienne à la fois au plan commercial et au plan sécuritaire. Analysons donc la question
avec le sérieux d'esprit non perverti par le broutage du khat.

D'abord tout djiboutien qui évoque notre relation avec l'Ethiopie, l'analyse avec le biais d'un
complexe d'infériorité longtemps cultivé par les énergumènes qui ont monopolisé la parole publique
depuis au moins 27 ans. Pour justifier leur pantalonnade perpétuelle et leur inféodation à l'Empire
Abyssin, ils ont usé et abusé d'une vision subliminale de notre infériorité. " Djibouti compte 700 000
habitants et l'Ethiopie en compte 100 fois plus nous ont ils appris mais la démographie ne révèle
être une force que lorsque cette ressource est habillement exploité ce qui est loin d'être le cas de
l'Ethiopie. Ainsi poussant la soumission à son extrême c'est à dire à la prostitution le général Zakarya
lui même semi analphabète se glorifia de l'acceptation par l'Ethiopie " de former des ingénieurs
militaires Djiboutiens" alors même que l'Ethiopie ne compte aucune école de ce type reconnu par les
organismes internationaux! Mais là qu'un exemple parmi d'autre de la médiocrité congénitale que
nous avons décelé chez les sphères gouvernantes de notre pays.

En intégrant les autres paramètres stratégiques comme l'économie ou le commerce


l'hyperpuissance supposée de l'Ethiopie se réduit à un mythe ridicule. En
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comparant nos revenus nationaux respectifs et dépit de la gestion désastreuse de nos finances
publiques depuis 50 ans, le rapport n'est plus que de 1 à 20. Mais l'avantage stratégique de Djibouti
prend tout son ampleur que lorsque l'on se penche sur la dimension commerciale de cette analyse
critique. Ainsi vue sous cette angle Djibouti génère un flux commercial à peu près équivalent à la
moitié de celui de nos voisins condamnés à demeurer encore pour longtemps dans leur torpeur et
leur boucherie ancestrale. Et ce n'est pas tout!

Les Djiboutiens peuvent se passer pour tout de l'Ethiopie mais l'inverse n'est pas vrai. Djibouti
absorbe plus du quart des exportations de biens éthiopiennes sans parler des bénéfices réalisés sur
la place de Djibouti par les sociétés Ethiopiennes de Ethiopians Airlines à la Ethiopian savings banque
sans oublier les commerces, les débits d'alcool, le transfert de fonds des travailleurs éthiopiens dans
leur pays d'origine et les revenus du tourisme djiboutien. Cette relation commerciale n'est pas
seulement importante mais elle s'effectue surtout largement au profit des Ethiopiens et par
conséquent en défaveur des Djiboutiens. Je m'explique.

Les Djiboutiens importent d'Ethiopie avant du Khat et des denrées alimentaires dont le
comportement constitue une anomalie singulière dans l'histoire économique contemporaine. En
effet au moment où tous les pays du Sud déplorent la dégradation des termes de l'échange et le
moindre revenu des denrées agricoles, l'Ethiopie est le seul pays à s'enorgueillir de l'inflation
permanente de ces exportations. Ils ont le droit d'être fier les éthiopiens car dans leur négociation
avec Djibouti ils ont en face d'eux ils ont eu Hassan Gouled dont la compréhension des affaires
économiques ne dépassait pas le cap du calcul mental et un IOG lui même né en Ethiopie donc tous
les deux des défenseurs maladroits de nos intérêt et cela d'autant plus qu'ils se sont entouré de
hordes de séniles abrutis par le Khat pour les conseiller. Bref comme toujours c'est le citoyen de
base qui trinque et la potion est particulièrement amère!

En effet si l'on prend comme base de référence la date de la révolution éthiopienne on remarque
que les prix payés par les Djiboutiens pour leur importations n'a cessé d'augmenter à prix constant
alors même que les prix payés aux Djiboutiens eux ont baissé leur prix de manière spectaculaire.
Cette inégalité dans la pratique commerciale s'expliquent par la répercussion systématique par les
Djiboutiens de leur gains de productivité alors même que les éthiopiens- prédation publique oblige-
se refusaient à avoir une démarche équivalente. Alors la question qui se posent est pourquoi les
Djiboutiens ont ils continué à saigner les veines pour nourrir le lion amhara?

La réponse à cette question se trouve dans l'absence de véritable stratégie de croissance au


ministère de l'économie et l'inefficience douloureuse de la politique du pays en matière
d'agriculture. Deux thèmes sur lesquels nous reviendrons. Mais le résultat de cette ineptie c'est la
pérennité et l'amplification de la dépendance de Djibouti vis à vis de notre voisin éthiopien et par
conséquent notre propension à céder à tous ses diktats au point que le commerce bilatéral
djibouto-éthiopien est l'affaire la plus juteuse d'Addis Abeba. Djibouti importe au prix fort des
denrées et comme une prostituée de bas étage est très mal retribuée pour sa prestation!

En interdisant le trafic du Khat Djibouti - mesure faut il le souligner largement soutenue par la
population dans son ensemble- prend une option stratégique évidente. Les éthiopiens essayeront de
défendre leur gâteau en nous menaçant de nous couper les denrées alimentaires. Mais ce n'est là
qu'une menace qui ne tient pas la route car la mise en œuvre de cette mesure serait contre
productive pour les éthiopiens. En effet d'un coup il perdrait le quart de leur commerce extérieur
quelque chose qui incite à la réflexion et d'autre part tous l'Est de l'Ethiopie risquerait de sombrer
dans le chaos et l'anarchie. C'est également pour cette raison que les éthiopiens ne pourront se
permettre d'abriter une éventuelle rébellion dirigée contre Djibouti. Et ce n'est pas tout.

Addis Abeba qu'elle nous aime ou qu'elle nous déteste est obligé de passer par Djibouti pour son
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commerce extérieur car son débouché le moins coûteux et le plus sûr. Mais rien ne lie Djibouti à
l'Ethiopie. Notre pays bien que désertique et au prix de quelques aménagement est capable de
produire les 2/3 de ses besoins en légumes frais. Reste les tubercules que nous pouvons de toute
façon importer du Soudan et de L'Egypte .... Et à moindre coût. Quant au fruit Djibouti se sera un
honneur pour un investissement modique de quelques millions de dollars de transformer le Nord de
la Somalie en verger.

La guerre commerciale avec l'Ethiopie n'est pas à craindre. La seule issue jouable pour l'Ethiopie
serait la recherche désenclavement à travers un soutien à la stabilisation de la Somalie. Bref Djibouti
gagnerait du même coup la guerre pour la paix qu'elle a si pitoyablement perdu devant les seigneurs
amharas. Mais la véritable question est de savoir si nous avons un pilote capable à bord qui a des
couilles ou une couille molle!

En finir avec la khato-gouvernance,

Les Djiboutiens ont depuis longtemps désespéré de leur classe politique tant le décalage entre les
promesses qu'on leur vend lors des élections spectacles et l'absence structurelle de résultat de leurs
élus est patent. IOG que la plupart de nos concitoyens de sa génération méprisent pour son passé
d'espion de bas étage au service des RG français et que les plus jeunes vomissent pour les crimes des
sbires du SDS qu'il dirigeait n'a pas dérogé à la règle d'or. A défaut d'une légitimité politique évidente
comme celle acquise par Gouled en 1977, l'homme avait promu à qui voulaient l'écouter
(essentiellement la veille nomenclature du régime et les nouveaux Djiboutiens) qu'il allait redresser
l'étendard de notre dignité bafoué par l'inhumanité du système Gouled. Cela prête à sourire mais
IOG ne promettait rien de moins que l'éradication des abus d'un système politique sclérosé, bâti sur
les turpitudes et le mensonge et dont la seule finalité était le maintien d'un statu quo politique
démonétisé par l'Histoire. Fallait-il croire à la révolution apparatchik ou fallait-il se laisser tenter par
l'aventure périlleuse de la démagogie nourrie à grand fracas à défaut d'argument par les figures
hideuses de l'ignorance et du tribalisme politique recomposé pour l'occasion dans les structures de
"l'opposition politique". La question demeurera sans doute à jamais non résolu mais les Djiboutiens
ont géré l'affaire d'une manière qui en dit long sur leur sens politique. D'abord ils s'abstinrent en
masse d'un scrutin aux yeux de beaucoup sans véritables enjeux enlevant du même coup toute
légitimité au futur élu. Puis ils choisirent quoiqu'en disent les barons de l'opposition la moins pire
des folies le maintien du statu quo plutôt que de céder aux mirages des lendemains qui chantent.
IOG a été légalement élu sans être pour autant un prince légitime puisqu'il n'a pas recueilli la
majorité absolue du vote de l'électorat...bref le statu quo était maintenu en attendant de voir la
suite.

En entrepreneur conscient de la précarité de sa trésorerie IOG a louvoyé contre vents et marrés


pour être à la hauteur de sa fonction. Il fît preuve d'une ténacité extraordinaire pour un djiboutien et
lança un premier train de réforme dont il avait planifié l'exécution de longue date: une plus grande
transparence dans la gestion des affaires publiques, une rigueur inconnue du temps de Gouled où
responsabilité rimait avec autorisation de piller les ressources du pays et le recentrage de l'Etat
d'une économie de guerre à une stabilisation des indicateurs macro-économiques. Cette dernière
mesure permit la naissance du pôle universitaire djiboutien qui sous certaines conditions (qui ne
sont pas encore toutes réalisées) constitue un atout pour notre pays.

Puis IOG se trouva suffisamment d'énergie pour se confronter avec la jeunesse Djiboutienne. Il
convoqua au palais du peuple tout ce que Djibouti compte de lettré pour une messe bolchévique (je
parie que l'idée lui a été soufflé par Tani le seul de l'establishment compétent en matières de
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propagande de masse) baptisé par les autorités "réflexion sur l'action gouvernementale".

Pour le penseur gradé de l'alliance de Diré Dawa qu'est IOG, l'homme de l'ombre expert en coup
tordu de la SDS, c'était l'occasion de se confronter avec la jeunesse du pays, l'occasion d'élargir le
cercle de sa clientèle à d'éventuels stratèges que n’auraient pas remarqué les sbires de son service.
D'un autre côté IOG et ses potes voulaient impressionner une population dont l’incompétence en
matière de gouvernance était plus que douteuse. Et ce fut le show ...mais tout ne se déroula pas
comme prévu. Certes Ali Aref, la figure la plus diabolique que Djibouti n'est jamais enfanté signait à
80 ans son retour et les abrutis propagandistes de LA NATION lancèrent une opération de
réhabilitation du criminel contre l'humanité comme si les morts par centaine et les victimes
innocentes n'avaient pas existé. Mais la lumière de la bouche d'une jeune et fringante lycéenne qui
dans un discours débordant de lucidité posa la question qui tue aux barons du régime: "A combien
s'élève le taux de chômage à Djibouti?". Le ministère de l'économie se défaussa sur le ministère du
travail qui lui même répliqua que son ministère ne tient la comptabilité des demandeurs d'emploi à
Djibouti. C'était le comble de la médiocrité: la gouvernance économique est un arbitrage entre des
paramètres sociaux et de performances économiques or voilà que le ministre responsable du dossier
lui même avoua son ignorance d'une donnée aussi fondamentale qu'elle aurait dû être connue de la
bergère de Balho! IOG sentit tout de suite que la barque prenait l'eau car si le ministre de l'économie
ne savait pas combien de chômeurs il y avait à Djibouti cela signifie qu'il exerce au mieux comme un
médiocre comptable, non comme un décideur et encore moins un visionnaire. Et voilà IOG
décontenancé par les discussions ubuesques de ses deux ministres, des propos discordant sur
l'ampleur du fléau. Agacé par tant démence, il décida de mettre fin au ridicule : "mais enfin mettez
vous d'accord sur un chiffre!" leur lança t-il au bord de la rage!

De cette expérience IOG a tiré deux leçons qu'il applique depuis religieusement. La première c'est la
confusion permanente entre la fonction présidentielle et celle du ministère des affaires étrangères.
IOG n'a plus de projet donc il n'a rien à proposer par conséquent notre Grand président a décidé de
coloniser les premières pages de La Nation à la recherche d'une visibilité internationale. C'est l'avion
présidentiel transformé en taxi de brousse et lancé sur un tour incessant. C'est des discours drôles
ou ridicules qui s'enchaînent du style "le cœur à cœur" présidentiel de Tokyo ou le soutien apporté
par Djibouti aux accords de Simla dans la question du Cachemire.

La seconde leçon, c’est la prise de conscience (et sur ce plan il a raison) que les diplômes ne font pas
les responsables compétents. IOG l'autodidacte complexé qui au début de son mandat cherchait à
récupérer tout ce que Djibouti comptait de "jeunes diplômés" laisse filtrer son agacement devant
l'absence de résultat des élites de la nation. Le pauvre il avait pensé qu'il suffisait de bâtir des
théories farfelues et de parler avec éloquence lors des séances de broutage pour être un
super-administrateur!

Khato-gouvernance versus bonne gouvernance,

Qu'est ce qui fait la réussite ou l'échec d'un pays? Pendant les critiques en science en politique ont
répondu à cette question de manière mécaniste en mettant en avant les richesses naturelles et le
potentiel démographique. Suivant ce postulat qui a fait date dans l'histoire des illusions
idéologiques, Gouled et sa suite tentèrent pour longtemps de nous inculquer le culte de la
soumission à leur sénilité autoritaire en nous apprenant que notre misère était naturelle et que par
conséquent leur médiocrité en elle même n'y était pour rien dans le résultat. En poursuivant dans
l'approche pragmatique on notera avec Ricardo que les pays riches ne sont pas ceux qui ont le plus
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de richesses mais ceux qui savent en tirer par partie. L'Afrique du Sud possède les deux tiers des
réserves mondiales d'Or, de platine, de diamant, de tungstène et de chrome c'est à dire pour tous
les réserves minières stratégiques mais son revenu par habitant ne compte que pour 1/18 ème de
celui de celui de la Suisse et du Danemark qui ne possède aucune richesse naturelle. De même
l'Arabie Saoudite possède un 1/4 des réserves mondiales de pétroles le niveau de ces habitants est
sept moindre que celui des pays européens que nous avons cité. En d'autre terme si les richesses
naturelles expliquaient tout l'Afrique serait le plus riche de tous les continents et Djibouti qui a reçu
plus de 800 milliards d'aide depuis son indépendance dépasserait le Luxembourg au palmarès des
pays les plus nantis.

De même, la population n'explique pas tout. Vous connaissez très bien le drame de l'Ethiopie et de
ses 70 millions d'habitants en état de disette permanente, le Nigéria et ses 140 millions de crève la
faim sans parler du Zaïre devenu un cimetière à ciel ouvert. Notre est à peu près vide d'homme, cela
n'est en soit qu'un handicap indicatif car Singapour a réussi son ascension avec 2.5 millions d'homme
sur 475 Km² et Hong Kong est rentrée dans le club des grands avec tout juste 3 millions d'âmes et
1042 km². Donc le dépeuplement de notre pays n'explique sa misère. Donc reposons la question
épistémologique qu'est ce qui fait la réussite ou l'échec d'un pays?

De tous les paramètres qui s'imposent à la critique de l'esprit, le plus adéquat pour répondre à la
question est la qualité des hommes et des femmes qui gouvernent aux destinés de la nation. Bref si
Djibouti a si lamentablement échoué, c'est parce qu'elle avait été dirigée par des bœufs, des
bouzeux myopes de surcroît et des individus dont l'incompétence est devenu légendaire. Mais ils
n'étaient pas tous comme ça me direz vous! Et moi de répondre que l’on ne peut pas collaborer avec
un régime oligarchique et corrompu (donc illégitime) que son absence de performance condamnait à
un échec certain sans pour autant s'inquiéter du sens de son engagement. S'il y avait des héros dans
la classe politique Djiboutiennes comme DAF a essayé de nous le vendre ça se saurait! Explorons
donc dans une démarche critique le processus de formation des "élites" dirigeantes à Djibouti et
parallèlement la stratification de notre société.

Dans le cadre d'un régime colonial répressif comme celui qu'on a connu au bled, le colonisateur crée
ses "élites" en sélectionnant les êtres les plus infâmes, les plus dénués de valeur et les plus âpres aux
gains pour représenter les indigènes. C'est un processus d'inversion de valeur où le menteur passe
pour un homme habile, l'opportuniste et le voleur deviennent des modèles de réussite sociale que
tout un chacun se doit d'imiter. La violence la plus brutale et en même temps la plus gratuite est
immanente à la nature même du système car elle naît de la résistance de la majorité encore non
contaminée aux formes de pouvoirs qu'on lui impose. Mais dans le cadre djiboutien si la majorité
locale a résisté à la démence substantielle du système coloniale, les immigrés à l'image de la bande
des rats de HAFAT CISSE n'eurent eux point de scrupule. Ils s'agissaient pour ces immigrants
d'acquérir une parcelle d'autorité avant d'affirmer leur intégration sociale et de lui dicter par la suite
leurs prétentions autoritaires. Dans ce processus les supplétifs locaux de l'administration coloniale
eurent une part de responsabilité déterminante car c'est eux qui assurèrent la promotion de leurs
nouvelles recrues dans le système collaborationniste. En clair IOG n'aurait pas existé sans Yassin
Yabeh et Abdelkader Doualeh Waïss - eux mêmes des créatures d’Idriss Farah Habaneh le leader du
Club Arrey!

C'est ce tableau d'horreur que Gouled assiégé par des ultras afars hégémonistes a décidé de
sédimenter pour les besoins de sa domination toute personnelle du pouvoir. A l'image de ce qui s'est
produit dans tout le reste de l'Afrique la décolonisation n'a été en somme qu'un changement de
drapeau à l'ombre duquel prospérait la même peste: les mêmes figures honnies et les mêmes
méthodes. Dans certains pays la transition d'un système coloniale vers une certaine forme de
démocratie et des gouvernements plus responsables a été rapide, c'est le cas du Ghana, de
l'Ouganda notamment. Mais dans la plupart des pays africains la sclérose du système incapable de
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réforme et l'absence d'alternative politique crédible comme dans le cas djiboutien aboutit
immanquablement à l'effondrement et l'anarchie. C'est une leçon de politologie que les parrains du
régime et les barons de l'opposition sécrétée par ce même système tout comme la jeune génération
devrait méditer.

" Nul vent n'est favorable à celui qui ne sait pas où il va " a dit le philosophe grec et les musulmans
que nous sommes n'en de cesse de prier Dieu pour qu'il leur fasse pas perdre la boussole (jahadda)
mais nos gouvernants savent ils seulement distingués les points cardinaux sur une carte de
géographie! Et aujourd’hui il est question de réfléchir non sur la personnalité singulière des hommes
qui gouvernent le pays mais sur la faillite de toute une génération à créer du bien être pour nos
enfants.

Djibouti est un pays francophone et comme tous les pays francophones elle a été victime du
caractère élitiste et xénophobes de l'enseignement supérieur français. Les privilégiés d'entre tous,
ceux qui ont étudié et sont sorti diplômés des facultés françaises se sont persuadés d'appartenir à
une caste de brahmane dont la compétence et l'attitude a exercé des responsabilités découlait de
leur parcours éducatifs. A vrai dire ils ont été victimes - comme beaucoup avant eux en Afrique Noire
- du syndrome du nègre émancipé apportant la bonne parole aux africains demeurés dans les cases
du village. En réalité l'arrogance des jeunes diplômés qui pullulent dans les couloirs ministériels n'a
d'égale dans nombre de cas que leur misère intellectuelle et humaine. Dressons donc le bilan de 27
ans d'éducation nationale djiboutien et prenant la mesure de l'abîme.

Grâce à l'ampleur des moyens apportés par l'aide internationale, le système éducatif djiboutien
aurait pu atteindre les objectifs de développement minimaux
de notre pays qui rentre désormais dans la force de l'âge s'est fixé. C'était sans compter l'absence de
discernement des hommes qui se sont succédés au porte feuille de l'éducation nationale de Elabeh à
la star en poste aujourd'hui en passant par Omar Chirdon et Ahmed Guirreh qui ont occupé le
ministère juste pour ne pas pointer au bureau du travail.... si ce n'est pas pour s'en mettre plein les
poches.

Les investissements dans l'éducation ont dans tous les pays trois objectifs: donner une instruction
civile et civique et permettre à chaque citoyen d'être autonome, former la main d'œuvre qualifiée
dont le système économique a besoin et enfin et surtout formé les élites dirigeantes de demain car
un pays sans " senior executive" de haute qualité est une entité condamnée. Faisons donc les
comptes avec l'objectivité et le sérieux qui nous est habituel.

Au plan de l'alphabétisation Djibouti est attendu pour atteindre les objectifs de développements
qu'elle s'est fixé dans le cadre de ses obligations internationales: éradiquer l'ignorance. Or le
palmarès de notre pays selon les statistiques évidemment biaisées de notre gouvernement avoue la
défaillance. Djibouti compte d'après notre ministre (dont j'ignore même le nom) 40% d'analphabètes
qui ne lisent et n'écrivent aucune langue fut elle leur langue maternelle. Ce chiffre il convient par
précaution statistique de le corriger d'au moins 15% certains individus se vantant de lire et d'écrire il
faudrait tester leur aptitude présumé. Quelque que soit le niveau de cet indicateur, il est évident
même aux yeux du gouvernement que Djibouti a manqué a son devoir le plus sacré celui d'instruire
sa population. IOG comme Gouled semble ignorer que le Saint Coran commence par l'ordre de lire et
que le premier devoir d'un responsable en terre d'Islam est de permettre à tout musulman de
pouvoir lire. Que dire sinon que le gouvernement est contrevenu à son obligation suprême devant
Dieu et les hommes!

Au plan de la formation de la main d'œuvre Djiboutienne est-elle réussite? Répondre par oui à la
question serait osé le ridicule lorsque l'on sait que le chômage frappe 80% des Djiboutiens en âge de
travailler et sa principale cause est justement l'absence de formation de notre population. Si l'on
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prend les filières les plus
sensibles comme les métiers de la santé et les cadres scientifiques et techniques pour l'économie la
déficience de Djibouti est patente. Djibouti aurait dû compter 700 médecins: elle compte 30 fois
moins, elle aurait dû compter 2000 ingénieurs et gestionnaires: elle n'en compte même pas 50. Voici
la vérité sur le bond en avant révolutionnaire de l'éducation nationale depuis 30 ans!

On aurait pu s'arrêter là mais comme nous célébrons la nuit des rois (Twelfe Night pour les
affectionados) ou une autre farce similaire, allons jusqu'au bout. Djibouti en 60 ans d'éducation
républicaine n'a enfanté que deux trois seniors exécutives dont le nom mérite d'être mentionné: le
professeur Omar Osman Rabeh, Ali Moussa Iyeh et Abdourahman Ali Wabéri avec une certaine
marge de tolérance! Etant donné que 3 au lieu de 3000 ça démontre l'efficience absolu de la bonne
gouvernance de notre système éducatif et cela depuis 30 ans alors mes lecteurs dites à ces abrutis
de La Nation sur les statistiques ubuesques de la rentrée universitaire à Djibouti

Sortir de son isolement intellectuel

Djibouti comme tous les ex colonies françaises a fait le choix de conserver le français comme
langue officielle. Si le lien historique entre l'hexagone et notre pays et la présence française
massive à Djibouti justifie dans une large mesure cet état de fait, force est de remarquer
que Djibouti - comme tous les ex-colonies françaises- a échoué dans sa tentative de se doter
d'élites gouvernantes à la hauteur des exigences de la compétence internationale. Etudier le
pourquoi de cette faillite s'est également dresser les perspectives d'une meilleure
intégration de Djibouti dans le concert des nations.

L'Afrique a fait le choix de la France mais la France elle n'a cessé d'être une nation soucieuse
de son rayonnement et de son bien être et rien d'autre. En reprenant les propos de G.
Washington, De Gaulle a bien résumé la donne: "les états n'ont pas d'amis ou d'ennemis
mais seulement des intérêts à défendre". La solidarité de la pseudo communauté
internationale rabâchée par les défenseurs du multilatéralisme n'a guère d'autre
justification que le désir narcissiques des peuples et le besoin de médiatisation de leurs
dirigeants. Allons donc au delà des partis idéologiques sur nos amis ou nos ennemis
supposés et intéressons nous aux dysfonctionnements du système éducatif djiboutien mais
au delà celui de toute l'Afrique Francophone. La France est elle la mieux qualifiée pour
former les élites africaine?

Si l'on compare les systèmes éducatifs français et Anglo-Saxons on remarque deux choses: la
gratuité partielle mais universelle du système français et le caractère discriminatoire de
l'accès des étrangers essentiellement africains aux grandes écoles.

La France a comme tous les pays développés a un système éducatif à deux vitesses. D'un
côté, il y a l'école des pauvres et/ou des médiocres où l'on forme les subalternes de
l'administration publique et le personnel de l'éducation nationale. De l'autre école les
grandes écoles d'ingénieurs et de gestionnaires où l'on forme les élites du pays: les
responsables des entreprises et des administrations. Jamais un français diplômés d'une
universitaire n'oserait rêver d'un destin de décideur si son CV se limite à la seule case
universitaire. Tel est la stricte vérité de la France et des pays développés.
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Mais à la différence des pays Anglo-Saxons, la France a fait le choix conscient de verrouiller
l'accès de ces grandes écoles aux étudiants étrangers. Alors que les grandes écoles et les
universités les plus prestigieuses des pays anglo-saxons ont ouvert leurs portes aux
étudiants, leur homologue français se sont évertuées à limiter le nombre d'étrangers
suivant les cursus les plus porteurs qu’ils soient scientifiques ou techniques. Donnons les
illustrations qui tuent: 37% des étudiants inscrits au Impérial Collège de London sont
étrangers contre seulement 2% à l'école polytechnique de Paris. Dans les études de gestion
non plus il y pas photo: les 2/3 des inscrits à la prestigieuse London Business School sont
viennent d'ailleurs contre seulement 9% des élèves de HEC et de l'ESSEC. Et si l'on pousse la
comparaison aux programmes doctorales, la xénophobie du système éducatif et son
inaptitude à former des élites valables devient une évidence!

Le drame djiboutien se résume au fait que des gens formés pour être prof aux collèges ont
accaparés les plus hautes responsabilités sous le couvert d'une expertise supposée. Or les
faits prouvent combien les bons profs ont fini par être des mauvais gouvernants!

L'incapacité de Djibouti à former des élites scientifiques et techniques de haut vol résultent
de sa fidélité aberrante au système néocolonial. Dans le cadre d'une meilleure gestion de
nos ressources, il serait avisé de former en France ou à Djibouti avant d'accorder aux plus
méritants des bourses pour se former et s'entraîner à la gouvernance dans les sociétés
Anglo-Saxonnes qui souffrent moins d'un biais dans l'appréciation du mérite individuelle.

Les méandres des systèmes éducatif occidentaux

Je viens ici sur mes propos antérieurs pour apporter plus de lumière à ce qui ont en formulé le
souhait. C'est un fait, tous les jeunes Djiboutiens veulent d'une part s'expatrier pour étudier et
d'autre part nombre d'eux souhaitent poursuivre de longues études. Malgré cette volonté pionnière
de notre jeunesse et son courage à braver les périls de l'exil pour s'instruire, le résultat de 27 ans
d'éducation nationale confine - comme nous l'avons montré - au ridicule le plus complet. Nous ne
nous
attarderont pas ici sur les termes d'un débat dénué de sens du genre " tel ministre de l'éducation
était compétent et tel autre ne l'était pas" mais nous allons analyser les dysfonctionnements
majeurs du système qui sont responsables d'un gaspillage de ressource et de talent d'une ampleur
inégalée.

L'indigence intellectuelle de notre pays au moment de son accès à la souveraineté est une
illustration quasi parfaite du colonialisme français. En 114 ans de domination la France n'avait formé
que 22 bacheliers Djiboutiens et le sport favori de ces élites en guenilles de la nation fût la course à
l'embauche dans une perspective d'occupation des postes vacants avant le retour de ceux partis
pour s'instruire. Mieux que quiconque Djama Ali Guelleh le PDG de l'EDD incarne cette névrose du
"nègre émancipé" qui à peine alphabétisé revêt les costumes du fonctionnaire colonial. Bref les
couleurs de peau et drapeau avaient changé mais l'incompétence elle était restée!

En fait là où Djibouti a failli et que d'autre pays ont réussi comme l'Irak de Ahmed Hassan Al Bakr
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c'est la politique de planification de l'acquisition des compétences et des savoirs faire. Le
colonisateur ne formait pas les indigènes car d'une part imbu de son racisme il était convaincu que
les indigènes étaient incapable d'assimiler les sciences et les techniques même les plus élémentaires
et d'autre part dans le cas de la France l'assistanat intégrale et la gouvernance clé en main étaient
deux axes de la politique de vassalisation des nouvelles républiques.

Dans son projet de moderniser l'Irak Al Bakr s'étaient entouré de conseillé scientifique - arabes mais
aussi étranger- pour l'aider à optimiser l'effort que la Nation arabe consentait à relever le défi
technologique imposé par l'Occident.
Les Irakiens strictement encadrés dans leur cursus arrivaient dans les universités Anglo-Saxonnes
avec un cahier de charge d'une précision chirurgicale: l'étudiant irakien de l'époque (et aujourd'hui
malais) avait l'allure d'un commando en mission supporté par toute une logistique administrative qui
lui ouvrait les rares portent qui parfois se fermaient devant lui. Cette remarque n'est pas anodine car
il ne faut pas se faire d'illusions sur la disponibilité des grandes nations industrielles à partager leur
savoir faire avec les indigents du Sud.

A la différence Djibouti ne formait qu'une poignée de "naufragés du destin" que son système
obsolète et primitif - avec le Saint Elabeh pour promoteur- avait lancés dans l'Océan de la
connaissance. Pendant 14 ans ce fût du gâchis du développement de notre pays et une destruction
profonde de l'âme de notre jeunesse qui doutant légitimement de son aptitude à se moderniser se

tourna vers les formes d'exp​ression de la contre culture occidentale. Dans l'Occident nous devons

juste récupérer ce qui nous est dû c'est à dire cette science originaire de la case africaine et nos
ancêtres de l'Oumma ont enrichi de milles perles. Nous musulman - dont le nom même renvoie à
notre destin de garant de l'Ordre Universel, nous ne pourrons nous limiter au néo-primitivisme
occidental - du e culte de la nature prélude à une animalisation du comportement des hommes.
Libéralisation sexuelle et orgie monstrueuse par là, homosexualité et autre forme de perversité que
même les animaux ne s'autorisent pas comme la pédophilie par ici. Bref un carnaval des violences
d'une société sans Dieu dont DAF dans sa seule contribution à la pensée Djiboutienne a dépeint
l'influence sur les premières générations de Qurbalogue.(opposant piaillant depuis l’étranger NDLR)

La sanction de la médiocrité c'est toujours la faillite et le RPP - ce club de vieillards grabataires


doublé de bandits de grands chemins- se retrouva les fesses dans la poussière quand la France lui fît
comprendre que la sous-traitance gouvernementale n'était plus à l'ordre du jour. Paris donna par
courtoisie un préavis au régime pour qu'il remplace ses coopérants par ses enfants. Sous la panique
Omar Chirdon réquisitionnait alors toute une génération pour boucher les abymes du système
élabien. C'est des années dont je me souviens avec une certaine émotion car étant en seconde en
1992, la bande de tarés qui gouvernaient le pays nous notifia que nos perspectives de carrière se
limitait à l'horizon exaltant de prof du collège sauf pour ceux qui pouvaient se vanter d'avoir un
bandit dissimulé dans la jungle d'un ministère. Donc après les échecs nés de l'insuffisance
d'information sur le système éducatif français vint les échecs et surtout le gaspillage de talent
provoqué par le régime. Dans ce jeu politique où rien n'est fait au hasard, l'on remarquera que le
régime avait concocté tout un plan visant à développé à Djibouti la reproduction des élites - c'est à
dire le remplacement d'un père incompétent et voleur par son fils tout aussi débile et à l'appétit
deux fois plus féroce.

Depuis Djibouti vit au rythme d'un système éducatif à deux vitesses, les pauvres restent au bercail
pour devenir des enseignant et les fils de bonne famille ou plus exactement des parrains de la mafia
locale eux ont droit aux billets de première classe pour atterrir dans une université de province qui
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se ferra une joie d'enterrer leurs prétentions !

Perspective d'une réforme de l'enseignement primaire et secondaire


djiboutien

Parce que le Coran commence par l'ordre de lire "IQRA" la seul domaine un musulman ne doit faire
aucune concession c'est dans l'éducation quelque soit sa dimension: instruction publique, formation
professionnelle où maîtrise des bienfaits de la science pour le progrès du genre humain. Soyez à tous
les niveaux les jihadistes du savoir, ceux qui pourfendent l'ignorance, l'incompétence et la paresse
intellectuelle. Car seul un peuple médiocre peut se complaire dans la médiocrité de ces gouvernants!

Que dire du bilan de l'éducation national sinon dressé le constat de sa faillite que jamais le discours
lénifiant de La Nation ne saurait masquer l'ampleur. L'éducation dans notre pays c'est un système
ségrégationniste, une véritable calamité ambiante qui cumule tous les handicaps d'un système mal
pensé. Etudions donc ses tares pour mieux en saisir la logique.

L'éducation nationale est un échec car elle laisse trop de jeunes sur les bords du chemin du savoir.
Quand j'ai passé le Bac cette dure marâtre qu'est Djibouti chassait les 3/4 de ses écoliers avant
même qu'il n'acquiert une compréhension fondamentale de la vie en société. C'était la faute au
système pyramidale colonial maintenue par Elabeh qui permettait seulement à un enfant sur 100
d'accéder à des études universitaires. A titre de comparaison la France le taux de 65% tandis que les
Etats et les japonais franchissent allégrement le cap des 2/3 d'une génération d'âge accédant à
l'université. Ce crime contre l'humanité dont le régime Gouled s'était rendu coupable semble
appartenir au passé si l'on croit la promesse d’IOG de donner une instruction obligatoire de base de
10 ans à tous les enfants du pays. Mais ce n'est pas tous. Les Djiboutiens, cette espère d'herbivore
bipède ont leur part de responsabilité dans leur enfermement dans la nuit noire de l'ignorance. Les
Djiboutiens sont coupables de discriminations sexuelles car les parents et notamment les milieux les
plus démunis misent sur la scolarité de leurs garçons mais l'attention qu’ils apportent aux filles est
nettement moindre. Dans la république dans le cadre de laquelle nous vivons, c'est à l'Etat
qu'incombe le devoir d'éliminer tous les discriminations y compris celle qui naissent dans le cadre
intime de la famille. On doit désormais pénaliser la non scolarisation des filles et envoyés les parents
récalcitrants derrière les barreaux pour qu'ils aient le temps de réfléchir à l'avenir de leurs enfants et
de leur pays!

Ensuite le principe de mixité qui est à la base du système éducatif djiboutien semble à l'évidence
contre productive pour assurer l'égalité des sexes à tous les niveaux de la société du savoir que nous
nous apprêtons à bâtir. Je m'explique. Pourquoi la déscolarisation dans le cycle primaire et
secondaire est elle six fois plus massive chez les filles que les garçons? La réponse la plus évidente à
cette question c'est la mixité est un frein au développement des personnalités moins à même de
s'affirmer par la violence que les sauvageons de nos quartiers! Les jeunes garçons envient les filles,
ne cessent de les rayer à longueur de journée tout au long de l'année scolaire si bien que les jeunes
filles dont dans la personnalité est en construction intériorisent des complexes sur leurs capacités
qui n'ont pas lieu d'être.
Comme l'adit Marguerite Duras on ne nait pas femme mais on le devient L'école doit être pour les
filles un terrain de conquête et de libération et pour qu’elle le soit il faut lever les entraves qui

pèsent sur l'exp​ression de leur féminité. Donc il faut interdire la mixité à l'intérieur des classes et
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conserver la mixité des collèges et des écoles primaires.

Cette ineptie du système colonial corrigée il faut remettre l'école à sa juste place c'est à dire au
centre de notre système de valeur. Dieu assimile dans le Coran la différence entre l'impiété et la foi à
celle entre le savoir et l'ignorance. Les Djiboutiens doivent comprendre qu'il n'ya pas de salut pour
l'âme que sa réussite éducatif et celles de ces enfants! Par conséquent il faut contrat explicite entre
l'Etat et les citoyens. L'Etat paye les instits et les profs, il prend à sa charge les manuels et les
équipements pédagogiques mais le citoyen doit être tenu par un contrat. Un élève absentéiste ou
qui ne fait pas ses devoirs c'est un enfant dont les parents ont failli à leur tâche la plus sacrée à
savoir l'instruction de leurs enfants et par conséquent ils doivent sanctionné pour leur inefficience
jusqu'à purger des peines de prison pour les millions de francs qu'ils fait à la communauté par leur
irresponsabilité. Les Djiboutiens ont trop longtemps crû qu'ils réussiraient en demeurant les êtres
infâmes qu'ils sont comme une horde de politicard stupide leur a fait croire mais il est grand temps
qu'ils apprennent à grands peines les chemins de la dignité!

Autre mesure qu'il conviendrait de mettre en œuvre sans délais ça serait le retour durant l'école
primaire de la scolarité obligatoire le matin et l'après midi la mieux adapté aux rythmes des enfants
que la scolarité alternée d'aujourd'hui. De même des études ciblées démontreront que les classes
primaires où les enfants font l'acquisition des outils élémentaires de la lecture et du vocabulaire
doivent avoir un nombre d'élève limité à 25 enfants.

Une autre raison de l'inefficience du système éducatif djiboutien, c'est le niveau d'instruction de ces
instituteurs. On a crû trop longtemps qu'il suffisait d'un BEPC pour être un enseignant modèle or
force est de constater l'échec de ces hussards noirs de la république. Le niveau de nombre d'eux est

notoirement insuffisant, j'ai vu de mes propres yeux des instits peinant dans la lecture et l'exp​ression

en français avait quelque chose de dramatiquement comique. IL faut que le gâchis cesse!
Parallèlement à l'élévation du niveau éducatif des Djiboutiens et face à la complexité de plus en plus
croissante du monde, il est important que les instits soient à la hauteur car l'élève se construit à
l'image de son maître. Exiger désormais le niveau minimal du bac pour accéder à l'école normale me
semble un défi à la mesure de Djibouti aujourd'hui.

Mieux encore il faut instaurer un système de gestion des carrières qui valoriserait le résultat. Et
pour mesurer ce dernier de manière indubitable il faudrait que l'instituteur conserve la
responsabilité de sa classe 6 années durant avec au bout du CM2 la sanction de sa carrière ou
l'avancement. Pour aiguillonner les instits l'éducation nationale devrait chaque année se séparer
d'une cinquantaine
d'instits les moins à même d'exercer la responsabilité divine d'éducateur.
" Aladi calama bil qalam, Calama insaana maa lam yaclam" dit le Coran en parlant de Dieu.

Dans la crise de compétence que l'enseignement djiboutien a vécu et qui a été prolongé par la crise
de vocation la personnalité des instits et son impact social
n'a pas encore fait l'objet d'un débat. Pourtant il se suffit de se rendre dans n'importe quelle localité
de l'intérieur de notre pays pour se rendre compte que l’instit et le soldat sont des individus aux
comportements est tout sauf sérieux. Les Djiboutiens se sont soulevés contre les colons parce qu'ils
estimaient à juste titre que leur dignité était bafoué – alors que doivent penser de nous les
djiboutois, les populations de l'intérieur lorsqu'ils observent le manque de sérieux de l'instit et du
soldat qui produisent à la chaîne des enfants naturels? Désormais l'éducation nationale ne peut
ignorer plus longtemps la question éthique au moment où l'âge des ténèbres s'évanouie sous les
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projecteurs du savoir scientifique!

Toute aussi urgente que ces problématiques, la question des moyens mis au service de l'éducation
nationale. S'il n'y a qu'un chantier prioritaire à Djibouti ça serait l'éducation, s'il y avait un second ça
serait encore l'éducation et s'il avait encore un troisième ça serait l'éducation. L'éducation priorité
des priorités car Dieux n'aime pas les ignorants! Dans quelle mesure faut-il doter l'éducation. Au jour
d'aujourd'hui Djibouti dépense à peu près 3,6% de son PIB à l'instruction de ses enfants. Face aux
besoins et compte tenu du gaspillage qui règne en maitre dans le système éducatif, ce n'est là
qu'une goutte d'eau dans l'océan des besoins. Si Djibouti dépense la proportion que la France pour
l'éducation de ses enfants, il faut tenir
non seulement compte de l'aspect prioritaire de l'éducation dans notre pays qui est démuni de
toutes autres ressources que ses bambins faméliques, mais aussi des spécificités de notre
démographie et l'ampleur du retard à rattraper.

En effet, si dans tout pays on observe un arbitrage des priorités entre les besoins d'investissement
matériels et l’éducation à Djibouti comme tous les cités Etat la seule richesse infiniment rentable sur
laquelle on doit investir sans mesure c'est l'homme. La part de notre revenu national accordé à
l'éducation et à la formation professionnel doit être plus que doublé pour atteindre voire dépasser
le seuil de 8% dans les années à venir. Et consacrer encore 3% du PIB à la recherche scientifique et
technique. Comme vous le voyez, le redressement de l'éducation national suppose des paris
autrement plus audacieux que les ajustements sommaires fait IOG qui lui même a le mérite d'avoir
mis un cycle de dégradation continue de l'enseignement depuis 22 ans!

Salut à tous,

Un senior executive est dans le jargon des études administratives Anglo-Saxons un expert pointu
dans un domaine mais dont l'exercice lui a permis d'acquérir une vision élargie de son métier et
capable de concevoir un plan harmonieux et intégral de réforme. Pour te donner des exemples dans
les multinationales les séniors exécutives sont des loups formés dans le gotha des meilleures écoles
et qui ont exercé en tant expert ou mieux encore en tant que expert pluri disciplinaire des
responsabilités qui leur ont permis d'acquérir cette vision là.

Un sénior exécutif - Francis Mer - est un profil nécessairement différent d'un universitaire qui avec
un doctorat salué par la critique et des années de recherche peut prétendre à une chaire. Par
exemple dans ce cadre on citer les docteurs Absiyeh et Alain David comme des expert en matière de
toxicologie et d'accoutumance lié au Khat. Mais ce ne sont pas des séniors exécutives car ils n’ont
pas exercé les responsabilités qui forment les managers non seulement à l'analyse mais à la prise de
décision rapide dans un contexte d'information imparfait.

Etant donné qu'il n'existe pas au pays des structures de formation des élites dirigeantes comparables
aux directions générales des multinationales ou des organisations multilatérales, Djibouti ne peut
pas former localement des seniors exécutives d'une stature mondial. Pourtant c'est dont nous avons
le plus besoin à l'image de Houphouët Boigny qui naturalisa le Burkinabé Alassane Ouattara et le
propulsa au poste de premier ministre pour redresser la Côte d'Ivoire.

Dans cette optique on peut donc la prétention d’Ali Moussa et Omar Osman
au titre de sénior exécutive par contre on peut discuter l'élection d’Abdirahman Ali Wabéri qui n'a
pas acquis une expérience managériale dans un environnement exigeant.
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Pour ma part, si j’étais dirigeant, J'aurai recruté tous les doctorants du Maghreb et du Sahel
émoulus non pas dans des universités françaises mais Anglo-Saxonnes, et je leur aurais donné la
nationalité sur le champ et les aurait intégrés dans la vie sociale du pays.

Quant à la question du financement, je rappellerai que dans les années Djibouti payait des salaires
de prix Nobel à des individus qui n'avaient le DEUG et qu'en de sa elle leur accordait comme une
mamie qui s'éprend d'un Gigolo des avantages en nature et en dépenses de structures équivalent à
60% du budget du ministère de l'éducation. En réalité quand Elabeh annonçait qu'il consacra 3
milliards à l'éducation c'est seulement 1,2 milliards qui effectivement allaient à la destination
convenue. Je n'accuse pas Elabeh de détournement de fonds - non - Mais d'incompétence notoire
comme tous les larbins au pouvoir à l'époque.

Mendès, Si tu ne parle pas arabe laisse t'introduire à la sémantique du mot musulman. Le mot en lui
même vient du mot Islam qui signifie la paix - voire la quiétude - . Le musulman est donc ceux qui
vivent en paix et qui ne sont plus en proie au doute sidéral : d'où je viens, où je vais que dois je faire.
Mais également les garants de cette paix: dans ce sens le mot est synonyme masilmoun. Comme je
suis passé du stade de garant de la paix terrestre à celle de l'univers tout entier? Là encore je
m'appuie sur le Coran. Dieu dit en effet que Mohamed (Saw) est venu compléter la prophétie qui a
débuté avec la naissance du genre humain. Mais si Dieu est garant de l'intégrité testamentaire du
Coran, Il dit aussi que la fin du monde aura certainement lieu le jour où il n'y aurait point de
musulman véritable sur terre. On passe de la garantie de la paix terrestre à celle de l'univers tout
entier! Malgré toi Mendès une part infime de cette dignité t'incombe à moins tu ne crois.

Je reviendrai sur la suite demain

Parenthèse pour Mendès,

Revenons sur ma remarque sur l'Occident " cet occident, j’y vis pour l'instant et je n'ai pas vu d'orgie
monstrueuse dans les rues so a moins que maitre cala ,dans l'optique de sa thèse sur les mœurs
viciées des blancs, passe souvent dans les club échangiste pour.......heu.......étudier, je ne sais pas ou
il a vu cela!"

Je crois que là c'est le sens du mot orgie qui t'échappé. La racine grecque du mot signifie "foule" et
de là est dérivé le mot Agora qui signifie une assemblée. Une orgie au sens littéraire du terme est
synonyme de rassemblement, de masse pour reprendre un terme de la terminologie communiste.
Or pour singulariser l'Occident par rapport aux autres civilisations moins avancées rien n'est rien plus
juste que dire que le mot de civilisation des masses ou royaume de toute les orgies. Si tu veux avoir
des illustrations de cette remarque, tu n'a qu'à observer la simultanéité et la massification de tous
les pratiques sociales de l'Occident: urbanisation de masse, production de masse, média de masse,
éducation et loisirs de masse.

L'image la plus vrai de l'Occident c'est une foule d'abruti manipulé par une poignée de décideurs
économiques qui à travers un rituel soit disant démocratique légitime leur pouvoir. L'Occident s'est
paradoxalement une société à l'éthique encore plus déficiente que la nôtre tout entier obsédée par
l'acquisition d'une bribe de pouvoir et sa préservation. Dans cet univers Nietzschéen la justice et la
morale n'ont de l'importance que lorsque des grands prêtres démagos à l'image du Bush - Blair
professent des valeurs et des principes qui ne sont valables que pour les autres.
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Mais heureusement dans notre patrie du Bila al Islam - même vicié par le viol de la colonisation et
par l'indigence spirituel des hyènes qui gouvernent, un homme sage méditera toujours ce verset
Coranique qui dit que les principes ne valent que par leur stricte observance " Lima ta qulun mada
tafcalun?". En tant que bâtie sur le culte de la Vérité qui est un nom divin, nous devons confronté et
pourfendre l'Occident et ses mensonges, le capitalisme et ses ersatz de crédo! Par contre nous
devons comme Dieu nous l'intime le respect le plus totale au chrétien et au juif qui se réfugie par
nous pour fuir Babylone et ses péchés.

Que dire devant un tel étalage d'ignorance: «quand aux homo', ce sont des êtres humains et jusqu'a
preuve du contraire DES enfants de DIEU comme nous........tu parle que tu es ouvert d'esprit et tu
tire sur ceux qui sont différends de toi......mais pourquoi ça me surprend??????". Dieu aurait non pas
un enfant mais plusieurs aujourd'hui et de surcroît des homos!!! »

N'as tu pas lu les Quluwale fondateur de notre crédo pour proférer de telles inepties? N'as tu pas
donc médité le châtiment qui s'est abattu sur le Qawm Luth que Dieu a anéantit pour leur passion
pour la sodomie, pratique contre toute nature humaine et animal si il en est une! Cependant si
l'homosexualité est pratique normale en Occident, c'est que ce vice comportemental est inscrit
jusque dans les tréfonds de l'âme européenne. Aussi loin qu'on étudie la culture et la civilisation, on
se rend compte que l'Europe de la Grèce antique à l'Occident d'aujourd'hui en passant par Rome et
l'Angleterre victorienne souffrait de cette tare née de l'assèche de l'âme des croyants.

Un conseil cher Mendès avant de revenir au bercail fait le tri entre l'idéologie et le savoir de
l'Occident. Rapporte au pays tel de trophée de chasse des doctorats et des thèses en science
fondamentale ou en gestion si possible - si possible- et surtout abstient toi de nous parler avec les
bassesses d'une société dont on ne peut discuter sans se salir la bouche ...excuse les doigts!

Quant à DAF et ses contributions, je reviendrai là dessus pour te dire c'est que j'en pense.

Salut à tous,

Parmi les nombreuses questions pertinentes que Mendès m'adressé, il se révèle que
je n'ai pas répondu à celle ci : "des salaires de Nobels dis tu??Combien touche George Charpak???Je
crois que la fondation donne 1,12 millions d'euros au lauréat.......si nos profs avaient déjà ça dans
leur pécule...etc." Aussi paradoxale que cela puisse te paraître, la France et plus généralement les
pays d'Europe continentale n'ont pas l'habitude de payer des salaires considérables à leurs élites
scientifiques. Georges Charpak en tant que directeur de programme au CNRS devait donc toucher un
salaire de l'ordre 60 000 euros brut par an c'est à dire le même de salaire que Djibouti verse à un
directeur semi analphabète! Quant au prix Nobel, c'est avant tout une reconnaissance académique
prestigieuse mais en terme de revenu ce n’est pas considérable: environ 100 000 dollars.

Concernant ta demande d'information sur l'efficience de la gestion d’Elabeh: "1,2 milliards au lieu de
3 pour le fric de l'éducation?? Intéressant mais d'ou tu les sorts????Ah de ton chapeau mais voyons,
prestidigitateur en plus!!!!!!!!Tu ne traite pas Elabeh de fossoyeur mais tu le sous entend" Tu te
rapprocheras aux données statistiques fourni par Djibouti - donc déjà biaisé - à l'ONUDI et publié en
1989 et le rapport de l'Unicef sur l'éducation dans le monde de 1991. Voilà qui devrait taire tes
soupçons.

Que dire de ton militantisme libertaire 68tard "libéralisation sexuelle et alors???who


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f....care???????ça te dérange de voir des gens se peloter dans les rues, des strings trainer par ci par
là???Mais passe ton chemin manant et cesse tes arguments bidon...les homos!!Alors les homos sont
des supports de Satan?
Ce n'est pas mon avis...un homo est avant tout un être humain donc en tant que tel il mérite le
respect. Un homo est un frère pour moi comme le blanc le juif ou le calédonien". Je te rappelle que
les Occidentaux ont décidé de donner libre cour à tous leurs obsessions et expier toutes leur
frustrations après résolu les problèmes socioéconomique fondamentale tel que l'éducation, l'emploi,
la sécurité sociale, sanitaire et politique. Mais par pure hypocrisie, ils ont décidé de mondialiser y
compris leurs déviances avant même que les autres civilisations n’accèdent à des standards
élémentaires de bien être.

Le plus important pour Djibouti aujourd'hui et au delà pour toute l'Oumma, c'est de réussir un
sursaut civilisationel en mettant ses structures économiques et politiques viciés à l'épreuve des
exigences de la Foi...la vraie Foi. Nous sommes ceux qui ont accepté Dieu dans leur cœur, le Peuple
du juste milieu, ceux qui recommandent le bien, excellent dans la solidarité avec les pauvres et qui
rejettent le Mal. Mais la mission du Peuple de Dieu c'est non pas se plier aux diktats de maîtres
barbares sans foi ni loi mais de juguler la violence des incroyants pour la paix de Dieu règne sur cette
terre. Notre ambition est concrètement faire en sorte que le premier homme à sortir du système
solaire soit un homme portant dans sa main droite le Coran, la parole de Dieu.

Nous n'avons de leçons d'humanité à recevoir d'une civilisation occidentale dont l'essence même est
criminelle car bâtie sur le sang de 200 millions d'africains, 30 millions d'Indiens et 70 autre millions
d'êtres humains. Nous n'avons pas à singer stupidement l'Occident, nous devons le rejoindre dans
l'excellence de sa maîtrise des sciences et des technologies et le dépasser pour en maîtriser. Non le
village global bidonville mondialisé des formes mensongères créées à Hollywood n'est pas notre
avenir!

Réformer les études supérieurs à Djibouti,

Chassez par James I er, les protestants radicaux débarquèrent du mythique May Flower en 1604 sur
le sol américain. A peine vingt ans après leur arrivée ces pères pèlerins comme les appellent les
américains fondèrent l'Université de Harvard depuis un joyau du savoir mondialement couru. Cet
exemple illustre deux choses: d'abord comme l'a suggéré Notre Seigneur l'ancre du savant vaut plus
que le sang du martyr et d'autre part la nécessité pour une collectivité d'exceller dans son ambition
scientifique et technologique. Pour Djibouti qui, 27 ans après son indépendance, ne compte toujours
pas la moindre bibliothèque publique, méditer la sagesse protestante ne saurait être un exercice
futile. Mais comme réfléchir et être politique au bled sont deux notions antinomiques, nous allons
dresser ici les perspectives de la nécessaire réorganisation des études que tant d'esprit débiles ont
reporté aux calanques grecques.

Mettre l'éducation nationale au service de l'économie nationale,

Une loi de la sociologie du travail veut qu'un responsable compétent recrute des collaborateurs tout
aussi brillant et qu'à l'inverse celui qui est incompétent lui collectionne que des sommités de
médiocrités. Dans les administrations publiques comme dans les sociétés parapubliques,
l'indépendance a signifié qu'une chose le remplacement du fonctionnaire colonial dont la médiocrité
légendaire a été si bien dépeint par les auteurs français de l'avant garde de Paul Nizan à Céline en
passant par Péguy par leurs assistants Djiboutiens jusque là cantonnée à servir de traducteur quand
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il ne servait pas le café tout court. L'incompétence était restée
même après la décolonisation et elle allait se reproduire. Les Djiboutiens diplômés des plus célèbres
comme Tour Tour, Omar Osman et Ali Mousse Iyeh à ceux beaucoup plus obscurs ont tous souffert
d'une ségrégation par l'ignorance. La plupart d'entre eux dont les compétences en sociologie du
travail étaient limité
en sont à leur lecture simpliste de leur difficulté à s'insérer dans le marché du travail où des béni
béni oui - oui bientôt rejoints par une armée des Béni garde à vous monopolisaient les postes de
responsabilité en multipliant les coups et les courbettes. En fait les élites légitimes de Djibouti se
sont souvent plein de discrimination clanique or à la lumière d'une lecture des sciences cognitives,
l'on se rend qu'ils avant tout victime de l'indigence intellectuelle et culturelle de l'establishment qui
du haut de la pyramide jusque dans la base était tout entier orienté à la préservation d'un système
bâti sur la logique du forceps ( façon coupeurs de gorges Ourrous et Rat Pack) et la conservation du
comportement moutonnier qui lui donnait sa cohérence. Les histoires de clan et de tribus ont certes
un rôle secondaire comme levier de mobilisation et de solidarité rituelle mais leur rôle très
largement exagéré par DAF et sa suite fut notoirement moins important que la confrontation entre
le sens des intérêts publiques et la prédation indissociable de l'appétit de pouvoir des Gallo Hadheen
en général. Dans cette histoire de vieux Af Mishar, Djibouti fût la grande perdante et aujourd'hui
encore 20 ans retard dans le cycle de réforme!

Comment l'éducation nationale s'est adaptée à la donne

Etant donné que les administrations et les sociétés parapubliques se livraient à une surenchère pour
ne point embaucher les jeunes diplômés susceptibles de les remplacer, ces dinosaures d'un autre
âge ont géré, selon les vœux de princes machiavéliques aux pieds nus, ventre ballonné et à la tête
vide, l'éducation nationale dès l'époque de Elabeh devint une structure autiste et égocentrique. De
ces trois missions, elle ne retint que deux : l'instruction publique et la formation de son propre
personnelle et mieux encore elle échoua même dans ce cadre réduit. 27 ans ont passé dans le
silence de la médiocrité et les discours mensongers et le drame perdure. Faut il lancer ce d'alarme "
pour Djibouti puisse s'insérer dans l'économie globale, il lui faut des ingénieurs en masse et des
gestionnaires de haut vol"!

En effet force est constatée que parmi les 7 disciplines des sciences de l’ingénieur (le génie
mécanique, le génie industriel, le génie des procédés, le génie civil, le génie électrique, le génie
électronique et le génie informatique) les Djiboutiens n'ont montré des résultats méritants d'être
mentionné que la dernière filière qui en dépit discours ronflant de IOG sur la société de l'information
(dans un pays les moins avancé de la terre!!!) est le moins utile pour notre pays. Il subsiste donc à la
fois un déficit numérique mais également un manque d'ajustement qualitatif dont il faut sortir.
Comment former les ingénieurs dont nous avons besoin? Ne posez cette question à celui qui est
responsable car connaissant la qualité des fonctionnaires Djiboutiens - tous des Farax en puissance -
il vous répondra par un discours qui agira sur vos nerfs tel un somnifère. Par contre CALA est
toujours là pour vous assister de son expérience et cela d'autant plus que j'ai moi même patauger
dans la glaise, batailler contre vent et marrées afin d'arriver à la destination voulue. La marque des
pionniers c'est d'oser et de persister dans la difficulté et non pas se réfugier dans la schizophrénie
comme l'ami Azraf!

Djiboutien donc francophone. Cette seule qualité suffit déjà à vous enlever 95% de vos chances de
faire des études de haut niveau dans les 4 pays francophones capables de vous garantir une
excellence mondiale: la France, La Belgique et le Canada et la Suisse. Qu'on le veuille ou non la
langue de Molière est un handicap alors sucré à Shakespeare à moins que vous ne préfériez le grand
Ben Johnson. Même si Mendès persiste et signe je ne pourrai vous recommander Oscar Wilde et ses
mœurs comment dirai je ...d'un autre monde. Et voilà pourquoi:
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Les francophones en général et la France en particulier souffrent d'un mal encore inconnu au pays: la
fossilisation sociale. Le fils du médecin sera médecin, celui du juge sera avocat mais le fils d'ouvrier
lui ne rêvera d'une promotion sociale au delà de contre maître, son petit peut être deviendra
ingénieur. Si la structure des sociétés francophones (qui est le contraire de celles Anglo-Saxonnes
dont le mythe moteur est le Self made man parvenu et arrogant) est déjà une contrainte s’y
ajoutera une dimension raciale que les hommes politiques n'évoque pas pure hypocrisie. Dans
l'Europe il n'y qu'un pays qui en matière de préjugé fait pire que la France...c'est la Belgique. Donc
vous voyez à moins que vous ne tentiez vos chances dans la froideur glaciale du Canada, vos chances
de réussite sont très limitées.

Passons maintenant à la description du parcours du combattant du bachelier djiboutien

Si djiboutien produit un étudiant exemplaire à tout égard la mission de coopération française se féra
une joie de le récompenser avec une bourse fac et assurera son inscription dans une classe prépa.
C'est la pire des choses qui pourrait arriver à cet agneau du bled. La bourse et l'inscription ne sont
pas des œuvres de charité: la France cherchant à se lier les futures élites africaines car son
rayonnement mondial en dépend. Qu'arrivera donc à cet étudiant effronté fier de ses notes et sûr de
lui. Il sera plongé dans le bain bouillant des bambins de la petite bourgeoise qui à toute égard sont le
contraire de l'humanisme dont les politiciens de l'hexagone nous rabâchent les oreilles. Cette
population de gosse de riche trouvera l'élu du lycée de Djibouti issu le plus souvent de nos quartiers
populaires bouseux et arriérés. Dans la compétition éducative en cours, rien ne lui sera épargné de
l'isolement à la médisance qui a rendu plus d'un djiboutien schizophrène. Mais les élèves ce n'est
rien comparé à la violence instrumentale des enseignants. L'objectif déclaré est de former des
brahmanes sûr de leur science et aux nerfs d'acier. Cette compétition le djiboutien qui a eu la chance
de faire du 1% recrutés à atteindre le bac, le supporte bien mais il reste encore quelque chose.
L'objectif des réseaux maçonniques tenants les institutions éducatives françaises est de forger les
élites africaines à leur image en leur demandant d'intérioriser des comportements de servitude et de
suivisme moutonnier. Par cette relecture agiographique de l'histoire, ce déni des faits, ces élans de
chauvisme et d'ethnocentrisme visant à renforcer le lien entre la France d'en bas et ses élites de
demain, l'étudiant sahélien en général se sentira agacé. Alors le corps enseignant se penchera sur ce
cas rebelle, il le sermonnera à tout bout de champ, le harcèlera dans les cours et quand il n'y a rien à
dire sur le fond c'est son accent qui suscitera la risée!!! La France terre de tolérance, il n'y que
Mendès pour croire à ces sottises! Bref dans ce parcours du combattant, un Sahélien enraciné dans
sa culture et en même temps soucieux de s'ouvrir au monde n'a que peut de chance de s'y adapter.
C'est qui explique que Djibouti ne compte pratiquement scientifique et technique

La fac après tout,

Ejectés de l'antre du savoir et récuser dans ses prétentions à la gouvernance, l'étudiant djiboutien
doit alors consoler avec un parcours universitaire. Une petite précision s'impose. Ne confondez pas
les universités Anglo-Saxonnes avec leurs homonymes français car si le continu est semblable la
vocation est très différente. En France est suivant le cas la voie royale vers les métiers de
l'enseignement soit l'anti chambre de l'ANPE. Rien à y faire votre destin est scellé à moins que votre
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esprit ne vous amène à tenter les concours parallèles vers les grandes écoles mais dans ce cas vous
pouvez être sûr que les enseignants et les élèves ne manqueront de vous faire payer votre
impertinence. Dans les pays Anglo-Saxons cependant l'université est un boulevard des connaissances
où (le mot est de mon prof Maguy de Oxford H. College) l'on forge des destins. La quasi totalité des
dirigeants du Royaume Uni et des Anglo-Saxons sont des anciens des diplômés des universités à la
différence du poulailler uniforme des trois écoles parisiennes (ENA, Polytechnique et HEC) qui
forment les décideurs français. Si vous poussez la critique au bout vous allez remarquez qu'il n'y a
que deux diplômés Djiboutiens du Top 30 des grandes écoles françaises que soient en gestion pu en
ingénierie depuis 27 ans. Avouez que c'est scandaleux!!!!

A défaut d'être des Einstein en herbe, les Djiboutiens ont toujours comme qualité la régularité. Bon
nombre d'eux après avaient eu la carrière nécessaire et la passion pour faire des recherches et
abordé des carrières d'universitaires. C'était sans compter avec l'absence de talent et la myopie de la
horde d'imbéciles qui se sont succédés à la tête du ministère de l'éducation. Alors même qu'un
Djiboutien qui décroche une maîtrise au bout de 4 ans étaient un cas exceptionnel méritant des
félicitations présidentiels, cette bande de crétin s'offrait le luxe inouïe de refuser à des étudiants qui
avait bouclé leur secondaire avec des mentions bien voire même très bien la possibilité de prolonger
leurs travail par une thèse doctoral. Résultat des courses lorsqu’ IOG dans un sursaut de lucidité
surprenant pour un brouteur de
khat décida d'inaugurer un pôle universitaire à Djibouti, il n'y eut aucun djiboutien à part
Abdourahman Ali Wabéri pour y enseigner. Pour faire plaisir, Elabeh fut génial, Chirdon carrément
surhumain et Ahmed Guirreh fut aux nombres des Dieux du panthéon de Iblis!!!

Mettre l'éducation face à ses responsabilités

Lorsqu'IOG sollicitait une coopération plus généreuse de la part de l'Inde il était à mille lieux de
s'imaginer l'ampleur de la contribution de nos ancêtres à la grandeur de cette civilisation que les
nationalistes hindou n'ont cessé de nier. Et pourtant une brève lecture des récits de voyage de Ibn
Battuta Al Maghrebi suffit à convaincre les plus dubitatifs de mes lecteurs sur rayonnement
intellectuel passé de notre pays et son aptitude à être au rendez vous de la modernité. Mettre
l'éducation nationale face à ses responsabilités, c'est poser le premier jalon du retour du Pays des
Dieux - ce Waqhoyi ancestral aujourd'hui meurtri dans le concert des Nations maîtres de leur destin.

C'est aussi l'exp​ression de l'ambition de la jeunesse Djiboutienne à porter sur les baptismaux la

dignité de ce peuple accablé par la médiocrité de ses gouvernants.

La différence majeure entre une Afrique honteuse en voie d'implosion et une Asie fière et
conquérante se situe in fine au niveau de l'efficacité de leur politique respectif d'éducation. La
question d'une réflexion sur la trajectoire de notre système éducatif ne peut donc être éludé plus
longtemps. Le drame djiboutien, c'est qu'il au lieu de capitaliser l'échec effroyable de l'enseignement
supérieur partout en Afrique francophone, les stratèges de l'éducation nationale dans notre pays - à
savoir un ministre ingénieur des TP dont l'inculture en matière de science humaines et économiques
est déjà légendaire et un colibri nommé Hiba dont la vertu suprême a toujours été son assiduité à
faire la cour à tous ceux détenteurs de la moindre parcelle d'autorité- s'évertue à parcourir la roue
de l'échec que d'autres avant nous ont sillonné mille fois.
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La nécessité d'adapter la politique éducative à l'exigence de notre environnement

Mettre l'éducation face à ses responsabilités, c'est l'engager dans un pacte de responsabilité vis à vis
de la collectivité lequel exige qu'elle soit jugé sur ces résultats. Cet étalonnage implique que
l'éducation nationale doit instruire toute la population et former des diplômés susceptibles de
s'intégrer dans le marché du travail - à tous les niveaux - et qu'elle donne à chaque étudiant les
moyens à la mesure de son talent. Celui qui boucle son parcours avec des mentions mérite
évidemment la solidarité Nation qui doit lui donner sans discriminations aucune, les moyens
nécessaire à la réussite de son ambition. Cette évidence semble encore ignoré par le ministre de
l’éducation qui dans son discours inhibisant et stupide ne cesse de rabâcher que sa seule mission
consiste à former que des profs du second degré. S'il y a une priorité dans ce pays ça serait de
former des élites capables de relever le défi de la la complexité de notre environnement ....en
remplacement des Béni Oui Oui et des Béni Gardes à vous qui ont mené ce pays à sa perte. Fini le
belle époque, la guerre froide et les pétrodollars, le temps où Gouled avec un simple BEPC et
beaucoup de bagout drainait des milliards d'aide qui s'évaporait aussitôt. Dans le contexte de credit
crunch il est impératif pour notre pays que ces ressources soient à tous les niveaux gérés avec un
professionnalisme exemplaire. Des profs, Djibouti on en a besoin mais elle a surtout de gouvernants
capables de penser son ajustement au nouvel ordre mondial.

Les mythes du PUD

Dans une lecture anachronique de notre contexte économique les responsables du ministère de
l'éducation ont fait des formations techniques de courte durée (style BTS et DUT) le cheval de
bataille de leur politique. Ces formations ont l'avantage d'être professionnalisé ... mais ce là qu'un
avantage apparent. En effet pour ces jeunes diplômés puisse effectivement dans le marché, ils
faudrait qu'ils relèvent le défi de l'isolement linguistique de Djibouti. Au cas les pseudos penseurs de
l'éducation nationale ne l'aurait pas remarqué, personne à part nous ne parle français à 3000
kilomètres à la ronde. L'avantage de la technicité n'est donc réelle que dans la mesure où il coïncide
qu'avec l'effectivité opérationnelle. Ce qui n'est pas le cas au PUD!!!

Pour donner une chance réelle à nos jeunes qui ne soit pas une illusion, il faut coupler les études
techniques avec des études de langues. C'est une évidence qui a pourtant échappé à la perspicacité
un ministre ingénieur! Il ne s'agit pas ici de faire faire à tous les diplômés un cursus complémentaire
mais de leur permettre d'accéder à un niveau suffisant des langues arabe et anglaise. La première
étape de ce projet de refonte consisterait à créer à Djibouti un centre d'examen de langue anglaise
comme le TOEIC ou le TOEFEL. C'est quelque chose que l'Erythrée a réalisé dès la troisième année de
son existence ....mais que Djibouti attend depuis 27 ans. Il faut ensuite développer avec les pays
frères de la ligue arabe des programmes d'échanges qui permettront à nos étudiants de se
familiariser avec les us et coutumes dont nos partenaires économiques les plus importants.

Sur un autre plan, il faut prendre acte de l'incapacité de la France et plus généralement des pays
francophones à nous laisser accéder au fondement - le HARD- de la modernité c'est à dire les
matières scientifiques. Aussi longtemps que les portes de Polytechnique nous resteront fermées, il
nous faudra passer par l’Impérial Collège pour accéder au Saints des Saints de la pensée scientifique
européenne: le CERN. Vu que notre éducateur en chef - qui a passé le le plus clair de sa vie à
colmater des routes mal faites après chaque averses se révèle incapable d'être chose qu'un
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technicien courtois mais dépourvu de perspective, IOG ferait mieux de se rapprocher de la perfide
Albion qui a l'avantage de vendre son savoir à qui peut l'acheter pour obtenir pour les étudiants
Djiboutiens des tarifs amicaux. C'est là l'usage des promenades diplomatiques pour servir des
intérêts nobles. Mais notre président a t-il compris la nécessité d'en finir avec l'aliénation de l'école
coloniale?

Des moyens pour l'éducation nationale

Une politique éducative ambitieuse - une Jihad lumineuse pour le savoir et la culture et contre
l'ignorance et les superstitions demandent des moyens qu'aujourd'hui les autorités économiques
refusent à l'éducation nationale. L'ampleur des besoins peut être chiffrée en prenant en compte le
retard dramatique de Djibouti, son dénouement de toutes richesses autres que ses bambins et en le
mettant en parallèle avec les pays d'Europe du Nord que nous devons tout compte fait adopter
comme modèle. Avec deux fois moins d'enfants et une avance technologique confortable la
Norvège, la Suède, la Finlande et le Danemark consacre en moyenne trois fois plus de ressources
(toute proportion gardée) que Djibouti. Etant donné que nous sommes un peuple musulman, la
seule religion qui dans sa vertu a élevé le travail et l'éducation au même rang que le prière et la
médiation, ce retard est inacceptable.

D'après les hagiographes d’IOG et les thuriféraires de l'éducation nationale, l'effort actuel de Djibouti
est suffisant. Mais avec des dépenses en faveur de l'éducation et de la recherche estimée à 3.7% DU
PIB, Djibouti est un pays de ces multiples qui s'évertue à assassiner l'avenir de sa jeunesse. Il faudrait
donc de toute urgence porter cet effort à un niveau raisonnable - disons 11% du PIB- en affectant les
ressources budgétaires à nos enfants au lieu de les dilapider dans des voitures 4*4 qui chacune
coûte le prix de la formation d'un ingénieur dans une grande école. Imaginer le visage de Djibouti si
depuis 27 ans toute la dépense ostentatoire et scandaleuse du régime avait servit à former des
élites!!!

De l'éducation à la formation professionnel

Quelque soit le degré d'adéquation entre l'éducation nationale et les besoins des structures
économiques d'un pays, la nécessité de former le personnel et de faire évoluer ses compétences
tout au long de leur carrière demeure. Etant donné le niveau élevé d'étatisation de notre économie
et l'ampleur des besoins en termes de formation du personnel, ce portefeuille ministériel avait
vocation à devenir l'un des piliers de l'ambition modernisatrice de la Nation. Conscient de la
dimension herculéenne du chantier, Hassan Gouled qui dans son discours ne se faisait pas d'illusion
sur les aptitudes administratives de ces concitoyens propulsa un de ses plus fidèles compagnons -
l'ex syndicalistes et héros de la libération Gouhad - à la tête de cet organisme. Mais le niveau de
désorganisation de l'appareil d'Etat atteint lors du test Ourrou, force est de constater que le
libérateur apprécié pour son courage et sa ténacité n'a pas été à la hauteur de sa mission de
bâtisseur de destin.

Une politique en matière d'emploi qui n'existe pas

Confronté à un chômage de masse dès la naissance du pays, les autorités ne pouvaient ignorer le fait
que c'est la crise sociale induit par ce phénomène qui a conduit les Djiboutiens à sortir de léthargie
habituel: Khat et clanisme oblige. Pourtant le gouvernement Gouled s'offrit ce luxe indécent car dans
les faits rien ne prouve l'existence à un moment donné de notre histoire d'une politique de l'emploi
digne de ce nom. Ici ce n'est pas l'ignorance et l'incompétence qui sont en cause mais bien plus
grave une volonté délibérée de réduire à néant le pacte social qui unissait le peuple à ces dirigeants:
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la trahison des valeurs les plus sacrée de la démocratie c'est à dire le sens de l'intérêt général et le
respect de la respublica c'est à dire les biens publics. Que s'est-il passé?

En fait pour cause de bureaucratisation les Djiboutiens ont crû à l'existence d'une politique de
l'emploi. L'argent affluait de partout, la générosité à notre égard de nos frères pétrodollars comme
de la France était presque sans limite. Mieux encore cette dernière s'engagea à financer directement
le déficit budgétaire djiboutien en signe exemplaire d'amitié (c’est comme si un ami vous confie sa
carte bleue pour payer vos courses) mais c'était sans compter avec l'indécence de nos dirigeants et
l'irresponsabilité de la classe politique: le club de Sapho. Au lieu d'investir dans l'éducation, dans
l'économie productive ou dans les chantiers à forte intensité de main d'œuvre, le gouvernement
démultiplia à sa guise le nombre de secrétaires et d'assistants sans réelle occupation. Vous
connaissez certainement l'hardiesse du député Gabayo qui en responsable ad hoc du bureau du
travail se présenta devant un ministre lui demandant d'embaucher sur le champ l'une des membres
de sa clientèle et devant la résistance de celui ci qui prétexta ne même pas disposer d'un bureau et

d'une chaise vacante se proposa de les livrer sur le champ. C'est l'exp​ression de la bêtise de la classe

politique Djiboutienne qui au lieu de s'attaquer de manière raisonné et planifié aux racines de la
pauvreté a toujours eu un reflexe clientéliste et de patrimonialisation des biens publics. IOG dont le
leitmotiv fut longtemps
"venez me voir, je résoudrai vos problèmes " tel un superman a lui aussi bercé par l'illusion du abaan
à ceux ci près que lui il recrutait sa clientèle dans tous les horizons clanique et surtout les couches
récemment sédentarisée de la population Djiboutienne.

Les tentatives infructeuses de Gouhad et de Tour Tour

Le premier Gouhad - en bon syndicaliste - se prononça en faveur d'une politique axée sur l'emploi du
plus grand nombre. Mais il fut incapable de s'imposer aux velléités abaanistes(paternalistes NDLR)
des hauts fonctionnaires de l'Etat et des responsables des sociétés parapubliques qui l'un comme
l'autre s'acharnèrent à réduire le rêve d'une république intégrante au profit de la multiplicité de
chefs de bandes poussant chacun à se tailler un fief dans les organes de l'Etat. Le désarroi de Gouhad
fut entendu ...mais seulement par le dramaturge Qoryareh qui dénonça le saucissonement de la
puissance publique.

En fait, il convient ici d'analyser l'impact organisationnel du recrutement clanico-grégaire qui a


prédominé dans les sphères dirigeantes Djiboutiennes. La ghettoïsation uniforme des services
publiques est le plus sûre moyen de désarticuler non seulement l'âme unitaire de la population que
le régime fanfaron placardait à tout bout de champ - "route de l'unité, barque de l'unité et so on"
mais surtout la puissance publique ultime pilier de nos libertés et de notre existence en tant que
collectivité politique. Lorsque vous avez un service quelconque où les deux tiers des employés sont
apparentés ou qu'il viennent de la même région, dites vous qu'il y a non seulement en sein
énormément des délits civils dont La Nation en pâtît mais surtout que l'appareil de commandement
lui même est inopérant. En réalité les relations de parentés ont ceux ci de particulier qu'il inhibe, les
ordres et la capacité fondamentale à sanctionner les contrevenants. Un responsable abaaniste a le
pouvoir d'accorder une fois sa faveur mais il perd à jamais sa capacité de gouverner car on ne peut
s'en prendre à un cousin sans s'attirer les foudres du clan tout entier. Les fossoyeurs de l'Etat qui
veulent qu'aujourd'hui dans la collectivité leur confie des responsabilités encore plus grandes devrait
pour service rendu à une infime minorité doivent méditer l'ampleur de leur crime contre le peuple
djiboutien tout entier.
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A la différence de Gouhad qui avait une approche politique de la question de l'emploi qui a échoué à
imposer la primauté du bureau du travail à la nomenklatura du régime, Tour Tour avait eu une
approche purement économiquement de la question. Jeune ambitieux, il fût le premier à prendre
acte de l'insalubrité structurelle de Djibouti. En effet notre cité amiral a le malheur d'être bâti sur
une dépression alluviale dans une large mesure située en dessous du niveau de la mer. Vos
gouvernants dont les compétences en matière d'aménagement territorial frisent le ridicule ne vous
l'ont pas dît mais aucune infrastructure d'assainissement digne du nom ne peut être construite à
Djibouti-ville. Et pour cause. Les égouts et les canalisations des eaux de pluie sont supposées
normalement se déversées sur la mer. Or dans le cas de Djibouti la plupart des quartiers populaires
sont situés en dessous du niveau de la mer et que par conséquent, ne peuvent pas être reliés à la
mer par un système d'évacuation des eaux usées. Et pire encore les données environnementales
jouent contre nous puisque le niveau de la mer s'élèvera pour cause de réchauffement de la terre de
1.5 à 3 m dans les 50 prochaines années et parallèlement la plaine qui porte la capitale va s'enfoncer
de 2 m sur la période à cause de son caractère meuble et salin accélérer par la baisse du niveau de
la nappe phréatique. Vous allez donc assistez à la généralisation du syndrome du quartier Einguela:
les égouts mêmes débouchés affleure et la nature reprend à l'homme les marges qu'il lui a arraché.
Voilà le genre d'analyse complexe et multidimensionnel que les béni garde à vous de la voirie à
commencer par notre actuel ministre de l'éducation se sont abstenu vous dire.

La proposition formulée par Tour Tour alors même qu'il était directeur de la planification de
relocaliser la ville de Djibouti sur la plaine de Jaban Cas doit être lu sur la double grille de la nécessité
et de l'opportunité. La nécessité d'abord parce que comme toujours à Djibouti, les membres du Club
Sapho vous saoulent avec des balivernes d'un autre âge et que parallèlement ils font tout pour ne
pas aborder les vrais problèmes. D'autre part c'est une question d'opportunité car Tour Tour voulait
accorder à la création d'emploi non qualifié pour les Djiboutiens en établissant un programme
d'investissement publique prévoyant de fournir 3000 maisons par an à la population, le tout étant
appuyé par une filière industrielle portant sur la valorisation de nos matières premières: calcaires,
Gypse et argile essentiellement.
20 ans après force est de constater que IOG et son gouvernement continue d'investir dans une
cuvette digne de Dien Bien Phu qui sera bientôt transformée en lagon… ce qui restera de la
générosité internationale.

Que faire du ministère de l'emploi.

Quelle politique de formation professionnelle à Djibouti?

Dans un monde où les formes sans contenu sont condamnés, il est urgent de réfléchir à la politique
de formation professionnel dont elle est responsable d'une inadéquation dramatique entre les
besoins de notre tissu économique et l'offre de travail de la part de nos compatriotes.

A la date d'aujourd'hui les structures de formation professionnel dans notre pays sont resté similaire
à ceux qui existait en France en 1945 c'est à dire à un moment où la personne se résumait à son
unique métier pour la vie. C'est ce qui explique que les français disent "je suis mécanicien...etc.". De
cette époque la formation professionnelle a gardé sa réputation de manque de sérieux et de repère
de petits voyous que la nation conservait à l'ombre des CFPA en attendant qu'il s'émancipe ou qu'il
finissent à Gabode. Dans le monde d'aujourd'hui où les techniques et les besoins évoluent tellement
vite et chacun d'entre nous sera amené à exercer au moins trois métiers dans sa vie. Si la mission de
la formation professionnel demeure ses buts et ses moyens doivent donc être revu de toute
urgente.
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Une architecture d'un autre âge

Dans le cadre du système actuel, la formation professionnelle prépare à des métiers de main
d'œuvre essentiellement dans l'industrie du bâtiment. Or vu l'insuffisance du niveau
d'investissement dans cette branche, la filière est devenu le pot d'échappement de tous les
déficiences du système éducatif djiboutien. Que dire des formations destinées aux filles qui donnent
des rudiments de la couture dans un pays qui n'a jamais compté la moindre usine textile! Dans ce
tableau peu réjouissant, il faut noter une exception de taille encore mal utilisée par les
professionnels l'école hôtelière et des arts de la table d'Arta. La question de la vocation du système
doit donc être repenser car la formation de jeunes adultes à des métiers qu'ils n'exerceront jamais
n'est pas justifiée.

Elargir la gamme des filières et de métiers

Destiné en priorité à l'intégration des moins éduqués de nos compatriotes, la formation


professionnel ne couvrent que de manière lacunaire le spectre des filières. Or dans un pays où le
taux de chômage est un record absolu, on ne saurait négliger des filières capables de pourvoir de
crée des milliers d'emploi comme l'agriculture Hors Sol irrigué au goûte à goûte et la pêche. Tous le
monde s'accorde pour dire que le pétrole de Djibouti c'est la dorade de ses eaux territoriales
pourtant, rien n'existe en terme de formation professionnelle pour la mise en valeur de ce potentiel.
Dans ce culte du spectaculaire le gouvernement a crée une banque d'investissement doté d'un crédit
d'un milliard et des poussières pour le financement de ces deux filières prioritaires dans la politique
de développement. Or à l'analyse des faits, il est évident que les autorités ont mis la charrue avant
les bœufs car Djibouti ne compte pas un agriculteur capable de tirer de ces crédits bonifiés et pas un
seul pêcheur professionnel. Il ne suffit pas de prendre une pelle et une pioche et se faire octroyer
quelques de terres par les autorités pour prétendre être un agriculteur. Dans ce pays aride,
dépourvu de terres arables et où l'irrigation par aspersion est aussi contre productive (Voyez
comment Ismaël Guédi a désertifié le PK20), la seule solution pour relever le défi de l'autosuffisance
agricole c'est d'employer de très hautes technologies agraires: système ventriculaire d'irrigation,
sélection des espèces et des terroirs. De même la pêche professionnel ce n'est pas seulement jeter
un filet et attendre la capture d'un banc de poissons. Vue la densité de la circulation maritime au
large de notre pays, il existe des contraintes d'ordre logistique à respecter. De même la dimension
environnemental de la question doit être débattu pour ne pads connaître le sort de nos vos Omanais
qui en 20 ans ont détruit un potentiel halieutique colossal sans en tirer un bénéfice économique
concret. Je met au défi cette bande de bureaucrate corrompue qui pullulent dans les couloirs du
ministère de l'agriculture pour me démontrer la viabilité de toute autre option en matière de pêche
et d'agriculture.

Comme d'habitude IOG a vu le problème du point de vue de l'emploi et de la croissance


exponentielle de la facture de nos importations de denrées alimentaires. En homme de terrain, il a
demandé des actions correctrices immédiates et ses ministres le roulèrent en lui sortant un Joker
illusoire plutôt que de plancher sur la question avec le sérieux et la rigueur des professionnels: «On
va créer une banque d'investissement qui distribuera de l'argent aux agriculteurs!" Mais je maintiens
que dans ce pays il n'y a pas d'agriculteur qui soit en mesure de tirer partie de cet effort généreux de
la Nation. Des millions de dollars de crédits seront encore dilapidé à coup sûr dans ce chantier
stérile.

Vue la complexité du chantier de modernisation économique et sociale, la création d'un lycée de


pêche et d'agriculture est la première des priorités nationales. Il est navrant de constater que 27 ans
après notre indépendance celle ci ne figure sur aucun agenda même pas sur celui du principal
concerné le ministère de l'emploi et de la formation professionnel. Mais connaissons la médiocrité
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globale de notre classe politique, cette déficience ne saurait surprendre personne parmi mes
cyber-lecteurs de l'avant garde.

De la formation des adolescents à la formation permanente

D'un point de vue organique, on se rend compte qu'il y a un chevauchement entre les missions de
l'éducation nationale et ceux du ministère de la formation professionnelle. En effet l'un comme
l'autre se focalise exclusivement sur les adolescents mais rien n'est fait pour préparer nos
concitoyens qui en ont le plus besoin à acquérir les formations qui leur permettraient de s'insérer
dans le tissu social. Adapter les missions de la formation professionnelle, c'est aussi donner une
chance réelle à toutes les classes d'âge jeune et moins jeunes

Redéfinir les missions de la formation professionnelle

Lorsque l'administration française définit les missions de la formation professionnelle dans


les années 1950, l'horizon de compétence des Djiboutiens se limitaient à la fonction de
plancton ou d'interprète et le but des responsables français étaient d'élargir ce débouché
unique par un accès à des fonctions industrielles et commerciales de base. Devenu
autonome Djibouti se passa de la nécessaire réflexion sur la vocation des CFPA et maintint
un système inadapté sans se soucier des besoins élémentaires de son économie et des
contraintes nées de son intégration dans le concert des nations.

A défaut de reposer sur une structure de formation professionnelle centralisée et efficiente,


les responsables Djiboutiens multiplièrent dans une approche patrimoniale le recours au
système aussi obsolète que coûteux des stages en France pour gérer l'évolution nécessaire
du savoir faire de leurs subordonnés. Comme vous le savez le coût de formation d'un
employé subalterne sur 1 an, est l'équivalent de la dépense requise pour former un jeune
ingénieur sur 5 ans. En effet le stagiaire d'abord laissera son poste vacant mais conservera
son salaire, tandis que les coûts de qualification d'un stagiaire en milieu professionnelle
reviennent selon les statistiques du ministère français du travail à 3.7 fois le coût de
formation en milieu éducatif. Dans un certain nombre de cas, ce système a été mal utilisé:
les responsables djiboutiens demandant la qualification de personnalité aux capacités
douteuses mais activement soutenu par les figures de la scène politique locale. Mais ce n'est
pas tout.

Dépenser des crédits pour qualifier son personnel n'est pas en soit répréhensible, ce qu'il
l'est c'est la gabegie qui a régné dans l'utilisation de ces crédits. En l'absence d'un plan
directeur d'acquisition de compétence comme il existe dans toutes les sociétés, les
responsables Djiboutiens ont multiplié l'affectation sans cause réelles et sérieuses. Par
exemple, un service quelconque demande l'envoi d'un stagiaire en France alors même qu’au
sein de la même administration on compte un expert dans ce domaine capable d'instruire
l'employé en question sur toutes les facettes du métier. Pourtant le responsable en
question persistera dans sa volonté de former ce stagiaire en France - parce que dans la
logique entrepreneuriale du salarié et celle clientéliste de son responsable se rencontre. Ce
trafic d'influence qui est la règle découle de l'absence d'une gestion centralisée de la
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politique de formation professionnelle. Si au sein d'une administration un manque de
compétence peut effectivement se produire la création de centre compétence (Knowledge
Management Unit) spécialisé dans les toutes organisations auraient permis à Djibouti
d'atteindre l'objectif de rationalisation de la gestion des crédits de formation et de leur
emploi.

Des crédits de formations là où c'est nécessaire

Dans un de mes articles antérieure sur l'indigence intellectuelle de notre pays, j'ai dressé le
constat de faillite de 50 ans d'éducation nationale et l'incapacité de notre pays à se doter
des experts de haut vol nécessaire à son développement économique. L'une des raisons de
cette défaillance réside dans l'absence de politique de formation de cadres dirigeants et la
planification de leur aguerrissement au sein de structures adaptées. Il fût un temps où l'Etat
Somalien proposait à toute cadre de niveau bac 5, de prendre en charge le financement de
sa thèse avant d'appuyer vivement les candidatures des cadres locaux au sein des
organisations multilatérales afin qu'ils puissent émerger au rang de sénior executive. Le
résulta de cette politique ambitieuse, les docteurs trilingues somaliens pullulent dans les
couloirs de toutes les organisations internationales alors qu'on ne compte que deux
Djiboutiens employés comme tel. La réponse la plus adapté à la pénurie de l'emploi sur le
marché locale, ce n'est pas les strictions dans la politique comme l'administration Gouled
s'était fait une spécialité mondialement reconnu mais l'ambition de former des experts de
compétences mondiales qui irradieront tous les secteurs d'activité de l'économie moderne.

Dans sa fierté mal placée, le gouvernement s'est félicité de la performance autant


technologique de l'entreprise Yéménite qui a rénové le corridor routier Dikhil-Galafi, mais
quand est ce que des Djiboutiens construirons des infrastructures ailleurs dans le monde?

Diversifier l'économie Djiboutienne en industrialisant

Tel était le titre du seul rapport sérieux sur l'économie Djiboutienne publié en 1987 par un
organisme international à savoir l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel.
16 ans après le gouvernement sollicite à nouveau l'ONUDI qui féra le même constat que nous
connaissons déjà: la désindustrialisation de Djibouti suite à l'effondrement des quelques rares unités
de transformation que Gouled avait crée: LDJ, EDT, usine d'aliment pour bétail, unité de production
de sandale plastique, la Sopinad ...etc.

En un mot au lieu de construire leur pays, la classe politique djiboutien a le triste génie de le
ramener à l'âge de la pierre. Comme gouverner dans ce pays c'est
souvent assurer la mise en scène de la politique spectacle et à défaut de s'appuyer sur une capacité
endogène de gouvernance économique, le gouvernement nous réitérera donc une farce bien connu:
commandité un rapport d'expertise que l'on conservera bien au chaud dans un placard. Tel la réalité
Djiboutienne et elle n'est pas prête de changer!

Connaissons le manque de talent de nos gouvernants et leur sens innée du ridicule, nous ne nous
étalerons pas sur les éventuelles retombées de cet énième rapport. Par contre nous éclairerons d'un
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regard nouveau, la politique énergétique de notre pays qui est un des facteurs déterminant de
l'aptitude de la Nation à s'industrialiser.

Dans une série d'article remarqué pour leur absence de contenu, le journal La Nation nous a ressassé
des banalités sur l'importance de l'investissement direct étranger pour les pays africains et nota
l'insuffisance du flux en direction de l'Afrique Noire mais sans s'interroger sur les causes du manque
d'intérêt des multinationales manufacturière pour nos pays. Si il y avait qu'une réponse à fournir à ce
dépit amoureux de la World company ça serait le coût de la facture énergétique qui en Afrique
atteint des sommets records.

Les accusations mythiques de DAF sur l'EDD

Pour la plupart des Djiboutiens, DAG symbolise l'archétype même de l'oligarchie gouvernante de
Djibouti: niveau d'étude non probant, lien familiaux avec IOG, des rumeurs d'abus de bien sociaux,
un règne sur l'EDD de 20 ans et au du compte la déficience patente du service publique dévolu à
cette société. Pour avoir une illustration de cette perception caricaturale de DAG, il se suffit de se
reporter aux colonnes du Renouveau et aux diatribes que DAF n'a cessé - dans une large mesure à
tort - d'asséner au personnage.

DAG se défend contre les assauts portant sur son intégrité personnelle. Il intégra l'EDD avec un Bac à
un moment où les Djiboutiens qui avaient atteint ce niveau d'étude se comptaient par dizaine. Il y
évolua et passa avec succès un brevet de technicien moteur diésel en Roumanie et devint par la
force de l'ancienneté directeur de la société. DAF accuse qu'au sein de l'EDD la corruption règne en
maître. DAG lui répond qu'il fût aux côtés de Sékou Touré ex PDG du PAID le seul directeur d'une
société parapublique à se faire auditer chaque année par un cabinet d'envergure mondiale. Là DAF a
tort car DAG n'est ni Jowhar, ni Birasse ni même un Ali Maydal:
c'est un abus de langage. Les délestages arrivent avec l'été et DAF se déchaine sur l'incapacité de
l'EDD et de son personnel dirigeant. DAG lui fait patiemment remarquée qu'avant son arrivée à la
tête de l'EDD, les délestages en question étaient la règle et que ce n'est qu'en 1984 lorsque l'Arabie
Saoudite nous offrit une turbine de 25 mégawatt ( le célébrissime G25) que les Djiboutiens prirent
l'habitude de l'électricité 24/24. Concernant la gestion des capacités DAG note que l'EDD a multiplié
par un facteur 4.3 son potentiel en 20 ans exploit qu'aucune autre société n'a réalisé dans ce pays.
Là DAF voyant que la critique habituelle ne prend pas avec DAG se met en rogne et sort son joker:
l'électricité à Djibouti est d'un coût exorbitant. Mais là non plus DAG ne laisse pas impressionné:
l’énergie est chère à Djibouti certes mais pas plus qu'ailleurs dit DAG et pour se justifier il sort de
longues colonnes du coût d'un kilowatt/heure dans les différents pays africains. A l'écouter, les tarifs
de l'EDD se situent " dans une bonne moyenne " et c'est vrai. DAF est déconcertée, il abandonne la
partie à court d'argument non sans avoir auparavant fait quelques remarques destiné à un public qui
de toute façon en veut DAG car cousin d’IOG!!!

Les demi vérités de DAG

A la lecture du dialogue de sourds politiquement motivé de l'opposition Djiboutienne


et les réponses justifiés apportées par DAG on serait tenté de croire qu'il n'y a rien à redire à la
gestion de l'EDD. C'est probablement vrai d'un point technique et commercial: l'EDD a réussit le tour
de force de rester toujours rentable tout en augmentant constamment ses capacités de production.
Quant à la politique tarifaire de l'EDD c'est une donne administrée fixée par le gouvernement par
décret sur proposition du ministre de l'économie: le responsable n'est donc pas DAG mais ses
donneurs d'ordre. Et pourtant la gestion de DAG n'est pas sans critique. Si les tarifs de l'EDD sont
chère et même très chère c'est parce que les autorités djiboutiennes - DAG compris- ont méné une
politique énergétique délirante. Parmi tous les modes de productions d'énergie, ils ont retenu le
système de génération le plus coûteux (la combustion du mazout) et le plus polluant. Pourquoi une
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telle ineptie?

Plusieurs raisons à cela le coûteux d'un générateur diésel dont le rendement énergétique est de 25%
est beaucoup moins chère à l'achat qu'une turbine au Gaz naturel qui a un rendement de près de
45%. En piètre économiste des systèmes énergétiques, les autorités ont préférés les économies au
comptant sur les générateurs aux économies structurelles réalisées sur l'approvisionnement
énergétique. Pire encore les responsables djiboutiens ont démontré de longues date leur inculture
en matière d'ingéniérie financière et de supply chain management qui aurait des impact décisives
sur la facture payée par les usagers. Les turbines au gaz sont coûteuses : pas de problème les
djiboutiens n'ont même pas besoin de l'acquérir au comptant. Il suffit qu'il se fasse établir par la
banque du vendeur un contrat de leasing avec une option d'achat lorsque l'amortissement naturel
de la société le permettra mais les djiboutiens n'ont guère des modes opératoires de ce type de
financement. Dans la pratique actuelle, lorsque les fonds propres de la société ne le permettent pas
le Chef de l'Etat prend un bol de mendiant et parcours le Golfe persique à la recherche de crédits:
nous sommes encore à l'âge de la domination patrimoniale de l'Etat! De même les Djiboutiens
ignorent encore c'est ce qu'ils peuvent gagner d'une organisation efficience de leur système
d'approvisionnement. Dans un premier temps en achetant directement aux sociétés de raffinage les
autorités peuvent économiser sans délai de 2 à 3 millions de dollars. En concluant des accords
décennales d'approvisionnement de type NPA, ils peuvent porter les économies potentielles à 5
millions de dollars/an. Et si il adaptait leur système de production aux contraintes économiques
présentes, ils ramèneraient le niveau des économies potentielle à 50% du CA de l'EDD et pourrait
ainsi vendre l'énergie beaucoup moins chère qu'aujourd'hui.

Si DAF a tort dans sa mise en scène permanente de l'incompétence des dirigeants de l'EDD, DAG a
aussi tort d'ignorer les opportunités ouvertes par l'évolution des technologies en matière de
production d'électricité.

L'intelligence économique au service du progrès de la Nation

L'intelligence économique ou strategic management pour les anglophones, est une de ces nouvelles
disciplines venues révolutionner la manière de penser une affaire et les instruments pour valider la
gouvernance de celle ci.

En effet l'environnement économique international se caractérise par la démultiplication des


produits et le raccourcissement des cycles liés à l'innovation. A n'importe quel moment un industriel
se doit de penser qu'un inventeur révolutionnera ses procédés et qu'un investisseur parie déjà sur sa
mort. Ce qui est vrai à l'échelle microéconomique pour une entreprise l'est également à l'échelle
macroéconomique pour un pays. Deux exemples pour illustrer: la Chine et la Finlande.

La Chine est d'abord rentrée dans la modernité par la porte millénariste. Des désordres d'une
ampleur inégalée, régime impériale sclérosée et des novateurs encore peu nombreux dans le pays le
plus peuplé de la planète, l'effondrement du pouvoir centrale et l'ascension des seigneurs de guerre
digne de ceux qui ravagent Mogadiscio, Mao et ses hordes paysannes qui unifièrent le pays mais le
saignèrent comme aucun autre avant lui. Bref la Chine avait douloureusement traversé le calvaire de
l'Afrique avant d'émerger de la folie de ses dirigeants et de retrouver le chemin de la dignité. Le
secret du réveil chinois réside moins dans les réformes timides engagées par Deng Xiao Ping au plan
politique mais surtout dans sa volonté de faire de son pays l'usine du monde: 20 ans après la Chine
draine à elle seule 36% de l'IDE industrielle et son espérance de vie la place devant la moitié des
pays développés.
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Le génie économique chinois consiste dans ce refus de se cantonner à l'assemblage d'articles

banalisés de faible densité en savoir faire et l'exp​ression structurée d'une ambition scientifique,

technologique et industrielle globale: les Chinois ont attaqué comme un essaim d'abeilles toutes les
filières dans le but de faire émerger leur propre société au niveau mondiale en utilisant.... les
capitaux et les savoirs de l'Occident et du Japon. Comme Lénine l'a fait remarquer les capitalistes ont
toujours cette faiblesse de vendre à leurs ennemis les cordes avec lesquels ils seront pendus!!!

A la différence de la Chine, la Finlande était déjà est un pays industrialisé mais dont l'essor reposait
sur des industries de consommations qui n'avaient qu'un débouché l'URSS. Lorsque l'empire
soviétique s'effondra, les économistes spéculaient sur la place nouvelle qui sera dévolu à ce pays:
connaitra-il le même sort que les démocraties populaires où deviendra t-il un pays en voie de sous
de développement. C'est dire combien les perspectives n'étaient guère reluisantes pour ce pays qui
a vue son PIB par tête chuté de 27% entre 1986 et 1991. 15 ans après les Finlandais que l'on disaient
aussi condamné qu'une personne atteinte d'un cancer en phase terminal se retrouvent là où
personne ne les attendaient: c'est à dire à la tête des puissances industrielles les plus prospères et
les plus innovantes. Et voici la recette du miracle:

Au lieu de conserver leurs industries manufacturières traditionnelles de qualité mais aux débouchés
limités, ce petit de 6 millions d'habitants a osé l'impensable : devancer la France et ses 60 millions
d'habitants dans la formation du nombre d'ingénieur et de chercheur si bien que Helsinki est
aujourd'hui la seule rivale sérieuse à la Sillicon Valley. Le symbole du triomphe Finlandais: Linux qui
renvoie Microsoft dans ses pénates. Ca c'est pour la partie soft. Pour la partie Hard, les Finlandais
ont eu le courage de miser sur un seul sur une seule entreprise, de faire de celle ci un leader
mondial: Nokia. Apprécier l'effort: le gouvernement finlandais consacra 12,5% du PIB dans le
financement de la recherche et développement et dans l'investissement en capital fixe de Nokia qui
de son côté fit largement appelle à l'épargne mondiale pour réaliser un programme d'investissement
estimé à 2.5% du PIB du pays. De ces montagnes d'argent et de ses fleuves d'énergie découlent le
miracle Nokia dont la capitalisation est équivalente au PIB du pays rien de moins. Comparé le
courage et l'intelligence des finlandais au manque d'ambition et la stupidité des Djiboutiens: le seul
PVD au monde qui se réjouit d'un taux d'un d'investissement de 12%.

Des ténèbres à la lumière: le chemin de la rédemption

Djibouti n'a jamais manqué de gens pour dire que les choses vont mal, par contre il n'a jamais eu
quelqu'un de suffisamment sensé pour proposer ne serait qu'une solution qui tienne la route. Rien
d'étonnant à cela, il suffit de se référer au bilan calamiteux de 27 ans d'éducation nationale. Mais
aujourd'hui et ici dans ce forum cette ère de la médiocrité absolue sera clôturée.

Il faut pour un pays un projet exaltant ses forces vives et dont la réalisation confère au peuple ce qui
lui a toujours manqué cet orgueil des nations laborieuses
(et non mendiantes) et novatrices (et non consommatrices). Ce projet - appelons le P1 pour donner
à IOG le sens des priorités - doit être concret, réaliste nécessairement avoir un impact décisif sur les
modes de vie des Djiboutiens et les capacités de leur tissu économique.
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Le P1: la porte du changement

Les marins arabes disaient qu'en quittant de la Mer Rouge, on ne rencontrait que de la pauvreté et
des lamentations d'où le nom de notre détroit Bab El Mandeb. C'est pour conjuré cette malédiction
millénaire qui veut que dans la Corne de l'Afrique soit toujours synonyme de guerre et de famine et
pour redonner de l'ambition à la jeunesse de notre pays que j'ai baptisé ce projet: la porte du
changement. Le P1 consiste à poser les jalons de l'industrialisation accélérée de Djibouti par le biais
d'une réduction de la facture énergétique mais plus important encore par la création ex-nihilo d'une
industrie d'équipement à Djibouti même.

Concrètement le P1 consiste d'abord à produire sous licence des moteurs d'éoliennes de grande
capacité (2MW) et d'utiliser cette production nationale pour créer des parcs éoliens dans le
Ghoubet, à Ali Addé et au Sac Allol. Ma proposition aussi ambitieuse soit - elle prend le contre des
chimères avancées des pseudos techniciens de l'Iserst. En effet fidèle à lui même, IOG avait donné le
ton de la modernité à un journaliste de jeune Afrique venu l'interviewer pour le 25 ème anniversaire
du Pays en annonçant à grand fracas que les ingénieurs Djiboutiens
(qui n'existent pas!) étaient en train de mesurer la force du vent pour une utilisation économique de
l'énergie éolienne. C'étaient astucieux de sa part car il démontrait au journaliste dubitatif que
Djibouti était à l'avant garde des préoccupations écologiques et industrielles du moment. Si c'était
Gouled, on se serait tenu au discours et on aurait invité le même journaliste 10 ans après pour lui
affirmer que cette fois ci les Djiboutiens planchent sur les surgénérateurs nucléaires. Mais comme
IOG est différent de Gouled, il mandata les pseudos techniciens de l'Iserst pour nourrir le discours.
Après avoir gambadé quelques mois dans le Ghoubet les " chercheurs " Djiboutiens baissèrent leur
froc pour accoucher d'une stupidité monumentale que seule un journaliste inculte de la Nation
pouvait avaler:
l'éolienne permettra de produire de l'électricité à 6 francs le kilowatt!!!!

En fait nos "chercheurs" ne s'étaient pas plantés dans leur calcul sur l'énergie que l'on pouvait tirer
du vent. Par contre, il se conduit comme des novices n'ayant jamais mis les pieds à l'EDD, ils ont
considéré que l'on pouvait directement injecter dans le réseau toute l'électricité produite. S'il avait
remis ces conclusions, à un technicien expérimenté comme DAG ils les auraient descendu sur le
champ et sans autre forme de procès. Apportons leur donc cette base technique qui a manqué aux
lumières de la Nation:

Le vent même en saison favorable à un rythme irrégulier: le système de génération doit être donc
non seulement réglé pour de s'emballer au premier coup de vent. Cette contrainte nos savants l'ont
pris en compte. Par contre là où ils ont pêché par défaut d'expérience et de compétence, c'est dans
la prise en compte des contraintes en matière d'intégration des réseaux électriques. Si vous allez voir
DAG et que vous lui dites: "j'ai un système qui génère un potentiel l'électrique variable" il ne
montera certainement pas au ciel car cet homme de terrain ne sautera certainement pas au ciel car
il sait que le gigantesque Black Out survenu aux Etats Unis et au Canada résultait d'un différentiel de
charge. Pour que l'énergie éolienne soit effectivement utilisable, elle faut qu'elle soit au paravant
rédressé par des onduleurs qui coûtent la peau des fesses si bien qu'au bout le coût de production
d'un kilowattheure n'est pas de 6 francs mais plutôt de 15 francs. En comparant ce chiffre aux de
productions actuelles de l'EDD de 30 francs, on se rend compte que Djibouti peut nettement baisser
sa facture énergétique, affirmer son indépendance en matière énergétique et économisé chaque
année 20 millions dollars dépensé en approvisionnement de produit pétroliers.

Bref le P1 c'est l'accès au troisième millénaire.


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Cher Idro,

Dieu dit dans le Coran "Fa ashalou ahloul dikr imma kountoum lamtaclamoun". J'ajouterais que tu
ferais mieux de te retenir de susciter un débat dont tu ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants
- je te dis cela pour éviter de te ridiculiser devant des cybernautes dont certains sont des futurs
ingénieurs en énergétique. Tu as raison sur le fait que les éoliennes produisent un courant alternatif
identique à celui que tu consommes à la maison. Le problème n'est pas là, il se situe au niveau de la
quantification de l'output injecté dans le système: le vent ne souffle jamais à un rythme régulier
donc le potentiel que l'on peut en tirer est variable alors le réseau lui doit être alimenté une charge
continue correspondant à la consommation effective. D'où la nécessité de passer par un onduleur
qui agira comme un entrepôt de stockage d'énergie et qui fournira à la sortie une quantité prévisible
d'où mes propos:

"Si vous allez voir DAG et que vous lui dites: "j'ai un système qui génère un potentiel électrique
variable" il ne montera certainement pas au ciel car cet homme de terrain ne sautera certainement
pas au ciel car il sait que le gigantesque Black Out survenu aux Etats Unis et au Canada résultait d'un
différentiel de charge. Pour que l'énergie éolienne soit effectivement utilisable, elle faut qu'elle soit
auparavant redressé par des onduleurs qui coûtent la peau des fesses si bien qu'au bout le coût de
production d'un kilowattheure n'est pas de 6 francs mais plutôt de 15 francs."

Les mystiques des énergies propres ne te l'ont dit mais le véritable obstacle au développement de
l'éolienne au niveau de la connexion de ces aérogénérateurs sur le réseaux et non au niveau du
système électromécanique qui lui est d'une simplicité biblique. Mais ceci nécessite des explications
sur le cadre de réorientation de notre politique de recherche sur lesquels j'attire ton attention.

Une ambition scientifique et technologique pour Djibouti

C'était un lieu commun des indépendances Africaines chaque état - même les plus
insignifiants- voulaient se doter d'une université et d'un centre non académique de
recherche. 40 ans après le bilan de cette ambition intellectuelle de l'Afrique francophone
excepté le Sénégal et le Maroc frise le ridicule. Former un étudiant en coûte environ 8 000
euros et moitié moins pour un humaniste ou un économiste or les dirigeants africains ont
refusé de se donner les moyens de leur politique. Ils voulaient les inaugurations et les yous
yous de la nouveauté mais assurer la logistique derrière avec tout ce que cela sous entend
en terme de mobilisation de ressources n'était guère un souci. Dans la même perspective les
africains ont démultiplié les centres de recherche où l'on cherche toujours mais où l'on
trouve rien. En quatre décennie les africains n'ont réalisé qu'une seule innovation notable:
le riz Nérita pour le reste les africains cherchent toujours ce qu'ils ne vont jamais trouver.

Hassan Gouled et la propagande intellectualiste

Alors même que Djibouti ne comptait que 22 bacheliers, Gouled annonça pour les yous yous
et la première page de l'album présidentiel La Nation la création de l'Iserst. Quel bilan après
27 ans? En l'absence de scientifique de haut vol capable de conduire et exécuter un
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programme de recherche ayant des retombées pour le développement et pas un seul senior
exécutive capable de cadre d'investissement et un cahier des charges, l'Iserst s'est
auto-organisé non autour d'un programme cohérent mais autour d'individualité payer pour
chercher ceux qu'ils ne trouveront jamais. Dans cette fresque dantesque, seul un seul
laboratoire à savoir celui d'hydrologie peut affirmer avoir servi à quelque chose depuis 27
ans et comme nous avons un goût marqué pour le ridicule ça continu toujours.

Le fonctionnement de l'organisme s'opère à peu près de cette manière: Djibouti sollicite


une aide mais comme ses dirigeants - intellectuellement indigent sont incapable de
structurer un projet clair et limpide susceptible d'être soumis à des donateurs ceux envoient
leur équipe pour réaliser sur place des recherches théoriques, Djibouti pour l'occasion
déploie son ignorance en présentant ces techniciens pour faire des mesures élémentaires et
l'étude n'aboutissant à rien il ne restera du passage de Khaire Adde que la rédaction d'un
rapport que les Djiboutiens se presseront d'enfermer dans une armoire. Si il est exclut que
la documentation hétéroclites rassemblés dans les locaux de l'Iserst ne servent à jamais à
quelque chose l'essentiel est déjà atteint: le donateur facturera son "aide" à Djibouti se
montrera disposer à collaborer avec Djibouti sur les prochains de ce genre qui lui coûte pas
un dénier.

Fondamentalement l'Iserst était un de ces organismes inutiles qui ont ruiné le pays. IOG fît
semblant de mesurer l'ampleur du drame et il agit vertement: changement de
dénomination pour faire nouveau et la création d'un laboratoire des nouvelles technologies
de l'information et de la communication pour les yous yous. Inspiré de la fièvre millénariste
qui secoua le Nasdaq et la mythique nouvelle économie qui depuis a fait long feu, le
concept de NTIC lorsqu'il débarqua à Djibouti à l'initiative de Bamakrama n'était plus
d'actualité dans le reste du monde. Mais comme les Djiboutiens sont nés débiles, on peut
leur raconter tous ceux que l'ont veux n'est ce pas?

Des ténèbres du mensonge à la lumière de la vérité

Le camarde Idro s'est dressé ici même contre l'insulte faite à l'intelligence Djiboutienne mais
il s'est trompé de coupable: ce n'est pas CALA qui en fustigeant les manquements
élémentaires à la vérité scientifique et les mythes désastreux qui donnent à notre pays un
air de Corée du Nord qui porte atteinte à la raison nationale, c'est cette bande de décideurs
ignorant et incapable qui prennent systématiquement les jeunes Djiboutiens pourtant
nettement mieux éduqués ( et aux vertus éminemment supérieures) pour ceux qu'ils ne
sont pas des imbéciles et des idiots! Voilà la vérité chère ami. Quant à moi qui perçois
toutes les insuffisances de leur raisonnement puéril, leurs mensonges grossiers et leur
schizophrénie personnelle pour cause d'overdose de Khat, je me devais cette contribution à
la pensée saine de notre jeunesse. Si orgueil il y a dans mon discours, c'est celui de dire
beaucoup plus de vérité que ceux qui n'ont rien à dire et qui pourtant monopolise la parole
publique.

Il est urgent de réformer l'Isert - ou son substitut - car sans une recherche scientifique et
technique axée sur nos besoins, Djibouti ne sortira jamais de sa misère. Les scientifiques
Djiboutiens cherchent or ils ne trouveront rien tant qu'ils ne savent comme c'est ce qu'il
cherche: c'est la moindre des choses. Comme disait le philosophe grec "nul vent n'est
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favorable à celui qui ne sait là il va" et nos ancêtres rejoignirent cette sagesse en affirmant
que la mal gouvernance est pire que la sécheresse :"abar malahumo baa kadaran". Comme
cette bande d'incompétent de l'ISERST n'ont jamais su dire ce qu'ils cherchaient- je lance ici
un appel à témoin pour savoir si quelqu'un d'autre sait l'objet des recherches très sérieuses
de l'Iserst- nous allons les aider on leur suggérant ce qu'ils doivent chercher.

D'abord étant donné que les moyens réduits de Djibouti exclut une politique de recherche
extensive, la recherche doit se concentrer sur ce qui est prioritaire et spécifique à notre
environnement donc que nous ne pouvons acquérir ailleurs. Voilà le véritable de la politique
de recherche et la vocation unique de l'Iserst.

Ce qui est prioritaire pour Djibouti c'est son développement économique et


particulièrement son industrialisation donc de l'énergie pas chère. La recherche scientifique
à Djibouti doit sortir des chimères et des contes de grandeur sur les applications
potentielles et probable de la géothermie une alésienne dont tout le monde en parle depuis
1956 mais que pratiquement personne n'utilise dans le monde pour produire de
l'électricité. Etant donné que le retard technologique de Djibouti sur les pays le pays
développé il faudrait attendre qu'une innovation chez eux puissent avoir chez nous des
applications industrielles seulement 50 ans après. Voilà une bonne raison de désespéré à
jamais la géothermie mais aussi des photopiles dont le rendement théorique maximum n'a
pas dépassé les 18%. Par contre CALA propose que le Pays des Dieux et ses habitants
s'acharne avec une résolution prophétique sur les aérogénérateurs. C'est un enjeu
économique mais aussi technologique à la mesure du talent longtemps gâché de la jeunesse
de ce pays. Avis aux esprits mirqan l'éolienne est plus importante que le Khat!!!

Dans ce chantier qui pour notre pays a exactement le même enjeu que la conquête de
l'espace, le plus important n'est ni dans la conception de ces aérogénérateurs ni dans leur
assemblage mais plutôt dans la gestion des contraintes techniques liées à la connectique et
aux transports de l'électricité. La politique de recherche Djiboutienne se doit d'explorer tous
les secrets de l'électronique de puissance à commencer par les sacro-saints onduleurs qui
ont donné le tournis à Idro. Djibouti se créer ex-nihilo une filière complète de production et
transport de l'électricité car c'est un créneau industriel encore vacant et qui est appelé à
exploser durant les prochaines années.

Nous sommes à un moment de l'histoire où la qualité des arbitrages politiques fait la


différence dans la destiné d'un pays. IOG est- il un visionnaire?

Une ambition scientifique et technologique pour Djibouti

Quand on parle de science à l'africain de la rue en général, il s'imagine des sorciers


modernes qui à coups de manipulations génétiques joue à Dieu en tentant de cloner
l'homme ou d’explorer l'espace. Tant que les africains et les musulmans n'auront pas
modifié leur approche des sciences nous serons condamnés à demeurer ce que nous
sommes c'est à dire l'arrière peloton du genre humain. La formulation d'une ambition
scientifique constitue à la fois le préalable à une accélération de notre économie mais
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également la maîtrise de notre destiné. Je développerai ici le second chantier le plus
prioritaire pour la recherche c'est à dire le génie génétique:

Depuis l'ADN fut identifié comme le support fondamental de l'information génétique de


tous les êtres vivants, les applications de cette science nouvelles n'ont cessé de se
démultiplier. Les Djiboutiens ne connaissent en général du thème que la dimension
spectaculaire: faire accoucher des grands mères ménopausées depuis 20 ans et le clonage
de Dolly mais l'essentiel de la problématique est ailleurs.

Si l'utilité de photocopier un être humain pour le reproduire à l'exact dans sa dimension


physique contestable, personne de sensé ne peut nier l'apport du génie génétique au
renforcement de la maîtrise de l'homme sur son destin. Longtemps l'homme était prisonnier
des dons qu'une nature ingrate avait mis à sa disposition mais aujourd'hui son aptitude à
créer de la richesse là où la pauvreté sévissait s'en trouve démultiplier. Sous nos tropiques
un vache ne produit qu'environ 150 litres de lait alors que les espèces bovines produisent
plus de 3000 litres. Aujourd'hui on ne peut pas importer ces vaches européennes dans nos
pays car elles auraient des difficultés d'acclimations mais imaginer demain le produit de nos
vaches rustiques croisées avec les Holstein qui conserveront la résistance des premières et
les propriétés productives des seconde. Avec notre cheptel actuel on pourrait assurer à
chaque enfant de ce pays 1 litres de lait quotidiennement et à chaque éleveur un revenu
décent.

Ce qui est valable pour les bovins l'est également pour les espèces végétales.
Traditionnellement les nomades somalis et afars consommaient de la Dourra et du Maïs
qu'ils importaient en partie de l'étranger. Syad Barre crût régler le problème en fixant
comme objectif à la Somalie l'autosuffisance alimentaire sous un délai de 10 ans. Il réussit
dans son projet et la Somalie exportatrice de céréales dès 1982, seul problème les somaliens
sédentarisés ne consommaient plus de Mais ni Dourra mais du pain et des pattes donc il
fallait reconvertir l'agriculture pour produire du blé. Mais ce fut à l'époque une équation
sans solution car le blé plante méditerranéenne par excellence ne peut pousser entre le
Juba et le Shabelle mais aujourd'hui car à ce don de Dieu qu'est le transgénique on pourra
les 80 000 kilomètres carrés de cette région de couvrir champ de blé et nourrir non plus 10
millions de Somaliens mais 80 millions d'africains! Voilà l'ampleur du défi et il est
technologique avant tout.

Imaginer le déserts côtiers de Djibouti revitalisé couvert de forêt de cocotiers et de


palmiers: qu'elle image de carte postale ...mais elle est désormais à la portée de l'ambition
de nos étudiants en science de la vie qui s'orienteront demain vers la génétique.

La dimension fondamentale des équations développementalistes

Einstein avait révolutionné en unifiant les théorèmes de la physique qu'elle soit appliqué aux
particules ou bien à l'infiniment grand par la célèbre équation E= MC². Aujourd'hui nous allons
explorer une autre équation celle qui dit SS = MC² c'est à dire que la stagnation structurelle d'un pays
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résulte toujours de la médiocrité de ses gouvernants et doublé de leur cupidité. Loin du discours des
mammouths de la classe politique relayée ici et là par quelques mercenaires de la plume stupides et
indifférents à la souffrance de notre peuple, la réalité de la stagnation du pays ne fait aucun doute
même pour un esprit Mirqan dont la moitié des neurones ont été grillés par des années broutages.

Mais au lieu de s'arrêter au constat, cette formule politologique a l'avantage d'unifier la pensée en
mettant en perspective les plaies qu'il faut guérir. En effet, le constat du déclin a ceux ci de
particulier qu'ils apportent de l'eau au moulin à la camelote idéologique des barons de l'opposition.
Mais le deuxième membre de cette égalité remarquable MC² a l'avantage de nous rappeler que les
mêmes causes produisent les mêmes effets. L'enjeu de la nécessaire modernisation de nos
structures ne se résument donc pas à une question de personne mais soulèvent une problématique
infiniment plus complexe mettant en relief les qualités humaines intrinsèques de nos dirigeants.

Parlons donc de cette médiocrité qui nous afflige. En 27 ans d'indépendance jamais un député n'a
formulé la moindre critique devant les budgets présentés par le gouvernement. Cela signifie une
chose que les choix opérés par les uns ont correspondu à chaque fois à la quintessence de la pensée
de la classe dirigeante. Comme vous savez par ailleurs le triste bilan désastreux de ces décisions,
vous devez en conclure l'évidence que les individus qui nous ont dirigés et qui nous encore étaient
une bande d'abruti qui n'étaient pas à leur juste place.

Cette conclusion est corroborée par l'analyse critique du CV des figures de la classe politique. Dans
toutes les civilisations fécondes on sélectionne depuis l'antiquité les hommes les plus brillants et les
plus talentueux pour prendre les décisions lourdes de sens des affaires publiques. Or à Djibouti si
l'on organisait un concours de culture générale entre les lycéens et les "hommes politiques" je suis
sûr d'une chose: c'est la suprématie des ados sur les vieillards grabataires et partiellement atteint de
sénilité des cercles du pouvoir et de son opposition. Au plan de la moralité non plus ces ex
subalternes démunis de l'administration coloniale aujourd'hui devenus tous millionnaire en dollars à
coup de magouilles ne l’emporteraient pas sur le commun des mortels. La question qui demeure est
donc par quelle moyen des ignorants doublés de voleurs ont put incarner la légitimé politique dans
ce pays?

Pour répondre à cette question, il faut prendre en compte le processus de reproduction de la


médiocrité que nous avons déjà identifié: un ignorant ne recrute pour lui succéder qu'un autre
ignorant et un voleur opère de même. Bref tous ce qui ressemble s'assemble et le pourrit donne
naissance au pourrit au carré qui lui même s'associera à un pourrit au cube. Plusieurs éléments
caractérisent ces régimes parias. D'abord l'essaimage et la politique spectacle. Un bandit éjecté des
cercles du pouvoir poursuivra sa revanche depuis les rangs de l'opposition lorsqu'elle celle ci est
légale sinon il se posera comme le Robins des bois de pauvres et fustigera depuis les capitales des ex
puissances les méfaits de ses associés d'hier. Etant jeune, je me suis toujours interrogé sur l'origine
de cette malédiction qui veut que les opposants d'un pays du tiers monde quelconque soit toujours
d'anciens complices des régimes qu'ils dénoncent. Avouez qu'il y a là un paradoxe évident. Il est
dommage que DAF, l'idole de Mendès, n'ai pas eu l'intelligence de comprendre cette contradiction
manifeste.

Autre série d'argument les contraintes spécifiques à la politique Djiboutienne. Spécificité


Djiboutienne alors que les 3/4 de la population ont moins de 30, la classe politique Djiboutienne
dont les rangs ne dépassent pas 200 membres est l'une des plus âgés du continent africain et ses
membres comptent en moyenne 30 ans de carrières politiques. J'ai désespéré de l'opposition
Djiboutienne lorsque nos cousins afar ont sortit des placards un Ahmed Dini jeune homme de 85 ans
et que le régime lui a rétorqué en lui opposant un autre octogénaire Ali Aref dont même l'enfer n'en
voudrait point! Avouez qu'il y a quelque chose de délirant à Djibouti mais cela s'explique.
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IOG qui n'est jamais à court d'argument quand il s'agit de justifier le ridicule a sollicité nos traditions
pastorales en parlant à un journaliste éberlué de Jeune Afrique que Djibouti avait ses propres règles
en matières de démocratie à savoir la démocratie pastorale! Il a oublié de mentionner que la
démocratie pastorale ne consistait pas à ériger des scélérats en archétype sociale mais à coopter
dans un processus les plus représentatifs de la communauté. Quant à la question des compétences
de cette assemblée en matière de gouvernement, le Xeer dans sa version Issa a réglé la question en
ajoutant à l'assemblé de 24 ambassadeurs de clans 20 experts uniquement nommé pour leur
intégrité personnelle et leur connaissance. Bref il manque à notre gouvernement ce dont nos tribus
n'ont point manqué: la représentativité et la clairvoyance.

Ceux qui contestent ces propos essayeront de comprendre le sens d'une élection boycottée par plus
de la moitié des citoyens inscrits. Si on faisait des études sociologiques pertinentes on prouverait
sans doute que ce sont surtout les fractions les plus modernes de la population Djiboutienne qui
désertent le chemin des urnes à la différence de l'absentéisme électoral des pays riches qui
concernent surtout les classe pauvres. L'explication la plus sensé de cette autre spécificité
Djiboutienne est le fait que la compétition entre des bandits de grands chemins quelque soit leur

couleur politique n'intéresse ni la jeunesse ni les forces vives de ce pays. C’est l'exp​ression

flegmatique de la dérision d'un peuple héritier d'une culture millénaire!

L'autre explication de la stagnation structurelle, c'est la cupidité. Elle est symbolisée par la livraison
quotidienne et gratuite de sacs de khat à tous les députés et à tous les membres du gouvernement
et de la haute administration par les oligarques de la SOGIK. La cupidité c'est l'association malsaine
entre pouvoir politique et affairisme qui explique qu'en dépit des milliards de dollars de dollars
d'aide que Djibouti a reçu des quatre coins du monde, notre pays demeure le royaume de
l'ignorance, de la misère et des inégalités. La cupidité concerne aussi bien sûr la gestion des
ressources du budget de l'Etat dont les autorités ne publient qu'une version prévisionnelle ... mais
jamais le réalisé. De même le gouvernement en dépit de tous avantages qu'il pouvait tirer de
l'obtention d'une note respectable en matière de lutte contre la corruption notamment en matière
du coût des emprunts internationaux, n'a jamais sollicité une agence de notation pour professer de
son d'intégrité. Mais cache donc dans les placards du ministère de l'économie?

La violence politique est la conséquence naturelle du manque de légitimité d'une classe dirigeante.

Elle commence par les atteintes à la liberté d'exp​ression car un homme qui parle est un citoyen

responsable et par définition l'ennemi juré d'une oligarchie qui a spolié le pouvoir. Elle se poursuit
avec les intimidations et la torture. D'abord les intimidations, c'est lorsqu'on vous envoyé un zombie
semi analphabète, suffisamment idiot pour travailler pour la police ou pire encore pour la police
politique qui revêt le manteau du bourreau chargés des basses œuvres. La torture enfin que j'ai
découvert un Vendredi à la fin des années 80, lorsque j'ai rencontré un concitoyen arrêté
arbitrairement et tellement mal traité que le jeune homme ( il devait avoir alors 25 ans) avait du mal
à se tenir débout pour la prière du Vendredi. Depuis ce jour là, je suis intimement convaincu que la
classe Djiboutienne, ceux qui ont commandité ou qui ont gardé le silence sur de pratiques aussi
barbares par souci de leur privilège étaient tous des criminelles en puissance. Les algériens appellent
cette catégorie d'homme sans foi ni loi qui ont dirigé leur pays: les jucaan c'est à dire les affamés.
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Telle est la fin d'une brève anthropologie du cercle de nos dirigeants.

Salut à tous,

D'abord bon Aïd à tous avec le Canbabure(plat traditionnel NDLR) et tout ce qui suit. Ensuite,
j'aimerai revenir sur deux remarques de notre illustre Cambel. La première "Pourquoi compare tu
Djibouti avec la chine ou la Finlande. C'est des pays complètements différents, qui n'ont pas la même
histoire". Laisse moi donc t'éclairer sur un sujet que ton indigence intelligence intellectuelle (mais
toutefois compréhensible dans une certaine mesure) ne t'a pas permis de cerner. Pour émerger
Djibouti doit combiner deux facteurs: le premier attiré massivement les investissements directs
étrangers IDE pour pallier à l'insuffisance de son niveau d'épargne suite à la gabegie destructrice de
ses dirigeants et au khatisme vorace et pathologique de sa population. Nous devons faire passer le
niveau de l'IDE de 0.75% du PIB aujourd'hui à 27 voire 30% dans les dix ans à venir. Pour réaliser ce
challenge, il faut être plus futé que renard et plus propre que monsieur Javel. C'est pourquoi, j'ai ici
même sollicité le gouvernement pour qu'il sa fasse auditer par les agences de notation de la
transparence économique et qu'il entreprenne des mesures structurelles pour améliorer les
indicateurs de compétitivité de Djibouti en commençant par le niveau de nos concitoyens.

J'ai également cité la Finlande comme modèle car ce pays incarne le génie entrepreneurial tout
court. Il a fondé son développement sur sa capacité à innover et à être dominant à l'échelle de la
planète sur des technologies aussi sensibles que les télécoms. Le challenge pour Djibouti serait de
s'inspirer du génie Finlandais pour acquérir une position dominante au niveau mondial dans les
énergies renouvelables et notamment les éoliennes. Si IOG était de la trempe d'un Mohamed
Mahatir si la vision de l'homme n'était pas biaisée par le discours d'une poignée de conseillers à
court de bon sens et qui pour tout conseil débitent l'idéologie développementaliste qu'ils ont
ingurgité dans l'antre des universités françaises de provinces ( du genre les occidentaux ne sont
arrivés au développement qu'après une longue évolution historique alors que les africains qui ne
sont rentrés dans l'Histoire que par la grâce de l'homme blanc il y a disant 150 ans manquent donc
de maturité: donc ils ont besoin des lumières Hellènes pour les éclairer dans leur ignorance), notre
pays aurait pu envisagé sa nécessaire modernisation avec la sagesse dans le respect de son identité
culturelle et sa foi dans l'Islam.

Concernant le second volet de cette remarque "depuis quelque temps j'ai compris que maitre cala
fait passé ses frustrations sur les forums Djiboutiens pour se prouver que son parcours universitaire
a été soi-disant "raisonnable".
La psychologie de comptoir et l'accusation de frustration sont les accusations les plus communes
que formule les arrivistes bénis oui-oui devant la critique pertinente des scientifiques. Pour corriger
ton vocabulaire, je te dirai que je ne suis pas un frustré comme DAF par exemple mais que je suis un
authentique révolté dégoutté
(il n'y a vraiment pas d'autre mots par tant de stupidité de la part des gens dont Dieu a gratifié le
Grand Livre et l'exemple des prophètes. Comment un peuple de croyant peut être à ce point aussi
dénué de sagesse élémentaire et d'humanité ça je ne me l'explique pas encore totalement.
Quant à ton conseil "WAR KA TASHO DHULKA c'est tous ce que je peux te dire. " si cela veut dire va
piller les caisses de l'Etat comme c'est la règle au pays ou célébrer le génie stellaire de nos dirigeants
dans les deux cas je te laisse la place. Par contre fait gaffe car le jour de la rédemption et des
comptes est pour bientôt. Avis aux amateurs, CALA ne vous promet rien de moins que la main
coupée des voleurs.
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COPYRIGHT © KHAMSIN
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