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CNTA ’09 Université A.

MIRA BEJAIA

L’Apport de la THH dans l’Analyse des


Signaux Non-Stationnaires

A. Kabla, K. Mokrani
Faculté de la Technologie, Département d’ Electronique, Laboratoire (LTII),
Université A/Mira Bejaia
Route de Targua Ouzemour, Béjaia 06000, Algerie
kablaaida@yahoo.fr, mokrani_k@yahoo.fr

Résumé— Notre objectif dans ce travail est de présenter une posent en revanche un problème pour l’interprétation et la
comparaison entre les méthodes de traitement et d’analyse des lisibilité des représentations obtenues en raison de la
signaux non- stationnaires multi-composantes à savoir ; les présence de termes d’interférences (liée à la nature
représentation temps- fréquence de la classe de Cohen et les bilinéaire de ces représentations) [1]. Par conséquent,
Ondelettes avec une nouvelle méthode de type temps-fréquence
l’estimation des attributs à partir de ces représentations
basée sur l’utilisation conjointe de la décomposition modale
empirique (EMD) et la transformée de Hilbert (HT) appelée la nécessaires, par exemple, à la classification d’un signal sera
transformée de Hilbert Huang (THH). biaisée. Le lissage temps-fréquence peut réduire les
interférences mais introduit des erreurs de localisation en
temps et en fréquence. Rappelons que la TF est limitée aux
I. INTRODUCTION signaux stationnaires et aux systèmes linéaires. Ainsi, toutes
Le traitement du signal est la discipline qui développe et les méthodes, telles que le spectrogramme ou la distribution
étudie les techniques de traitement, d’analyse et de Wigner-Ville, basées sur la TF auront intrinsèquement,
d’interprétation des signaux des signaux. Elle fait donc plus ou moins, les mêmes limites. Par ailleurs, aussi bien les
largement appel aux résultats de la théorie de l’information, RTF de la classe de Cohen que les ondelettes [2]
des statistiques ainsi qu’à de nombreux autres domaines des nécessitent la spécification d’un noyau ou d’une fonction de
mathématiques appliquées. base. Or, il n’existe pas de noyau de base universel. Ainsi
Habituellement, les signaux issus des phénomènes l’idéal est de trouver une décomposition adaptée au signal,
physiques sont de nature non- stationnaire, voire également ne nécessitant pas d’informations a priori sur ce dernier, et
formés de plusieurs composantes fréquentielles (signaux qui permette d’obtenir une description temps-fréquence.
multi- composantes). Ces signaux sont bref et ne se répètent Partant des limitations énumérées ci-dessus, Huang et al. [3]
que rarement, et se manifestent par des oscillations évoluant ont récemment propose une méthode abordant sous un autre
au cours du temps. angle la problématique d’analyse des signaux non-
Dans de telles situations, la représentation temporelle stationnaires : la décomposition modale empirique (EMD
classique du signal ne donne pas une bonne perception des pour empirical mode decomposition). Contrairement aux
composantes oscillantes multiples, tandis que la RTF ou aux ondelettes, la base de décomposition de l’EMD
représentation fréquentielle ne permet pas la localisation est intrinsèque au signal. L’extraction des composantes
temporelle des ces composantes. Ainsi, en partant des oscillantes appelées modes empiriques (IMF pour Intrinsic
propriétés des signaux et des limitations de la transformées Mode Functions) est non-linéaire, mais leur recombinaison
de Fourier (TF), il est naturel de s’orienter vers un schéma linéaire est exacte. L’EMD seule n’est pas une analyse
d’analyse temps- fréquence multi- composantes. En effet temps-fréquence, mais sa combinaison avec la transformée
par définition, les représentations temps- fréquence (RTF) d’Hilbert (TH) ou une autre méthode d’estimation de la
permettent de décrire le contenu des signaux conjointement fréquence instantanée (FI) permet d’obtenir une RTF. Ainsi,
en temps et en fréquence et fournissent une information sur l’EMD couplée avec la TH est une description temps-
la façon dont la fréquence du signal varie au cours du temps. fréquence appelée Transformation de Huang-Hilbert (THH).
Si les RTF de la classe de Cohen constituent un moyen Notre objectif dans ce travail est de comparer les méthodes
puissant pour l’analyse des signaux non-stationnaires, elles temps- fréquence et les ondelettes avec la THH.
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II. METHODE TEMPS FRÉQUENCE En temps discret :


N −1  M −1 
∑ ∑
En 1966, L. Cohen proposa une formulation générale à
PWVL x(n , f ) = 2 h (k )  g (m ) x (n + m + k ) x* (n + m − k ) e− j 2 π f k
2
partir de laquelle toutes les représentations conjointes en (6)
 
temps et en fréquence (R.C.T.F) bilinéaire peuvent être k = − N +1 m = − M +1 
obtenues par le choix d’une fonction de pondération. g : fenêtre de lissage fréquentielle.
L’expression de cette classe des représentations temps- h : fenêtre de lissage temporelle.
fréquence bilinéaire est donnée par: [4]
+∞ III. ANALYSE TEMPS- ECHELLE
 τ  τ
φ ( f , t ) x v +  x*  v −  e − j 2πf (v − t ) e j 2πfτ df dv dτ
C x (t , f ,φ ) =
∫ ∫∫
−∞
 2  2
(1) La transformée en ondelettes s’est imposée comme une
technique performante et digne d’intérêt. C’est une
x(v ) : Le signal temporel analysé, x* (v ) sont complexe représentation temps-échelle qui permet de décrire
conjugué ; l’évolution temporelle des caractéristiques d’un signal
relativement à une échelle d’observation donnée.
φ ( f ,τ ) : Fonction arbitraire de pondération ou noyau L'analyse est réalisée au moyen d'une fonction ψ appelée
représentatif d’une fonction particulière. ondelette de base (ou ondelette mère) qui permet de
spécifier les caractéristiques du signal que l’on souhaite
A. Analyse par Wigner Ville détecter. L'analyse en ondelettes consiste alors à
La distribution de Wigner-Ville (DWV), pour laquelle le positionner, dans le domaine temporel, l’ondelette mère en
noyau φ ( f ,τ ) = 1 , est le prototype de toutes les R.C.T.F de la regard de la partie du signal à traiter, on parlera alors de
classe de Cohen. Originalement, elle fut proposée par E.P. translation. L’ondelette mère est ensuite dilatée ou
Wigner en 1932. En 1948, J.Ville, développa la notion de contractée, par l'utilisation du facteur d'échelle « a »,
signal analytique et par suite, étendit le champ des permettant de concentrer l'analyse sur une gamme donnée
applications de la distribution de Wigner-Ville pour faire d'oscillations. Quand l'ondelette est dilatée, l'analyse explore
référence à la distribution de Wigner utilisant le signal les composantes du signal qui oscillent plus lentement,
analytique associé au signal réel. quand elle est contractée, l'analyse explore les oscillations
La transformée de Wigner-Ville, associée à un signal rapides comme celles contenues dans une discontinuité du
temporel x(t ) , est dé définie par : signal.
+∞ L’expression générale de la transformée en ondelettes
 τ * τ
wx (t , f ) =
∫ x t + 2  x  v − 2  e
− j 2πfτ
dτ (2) continue à pour forme : [5]

t −b
C(b, a ) = a ∫ s(t ) * Ψ
−∞ −1 2
t : est la variable temporelle  dt (7)
f : est la variable fréquentielle −∞
a 
x* (v ) : Le signal temporel conjugué analysé. Où ψ (t ) représente l’ondelette mère, b le paramètre de
Son expression dual en fréquence est donné par : [4] translation et a le paramètre d’échelle ( a ≠ 0 ).
+∞
 η  η
Wx ( f ,t ) =
∫ X  f + 2  X  f − 2  e
j 2πfη
dη (3) IV. ANALYSE PAR THH
−∞
A. Principe de la méthode
Sa définition en temps discret est donné par :
L’EMD est définie par un processus de tamisage
+∞

∑ x(n + k ) x (n − k )e
(sifting) permettant de décomposer le signal en contribution
Px (n , f ) = 2 * − j 4πfk
(4) de bases appelées modes empiriques ou IMFs (Intrinsic
k = −∞
Mode Function) qui sont des signaux de types AM-FM
B. Analyse per Pseudo Wigner- Ville Lissée mono-composante, chacune de moyenne nulle [3]. La
décomposition est locale, itérative, séquentielle et
La PWV a pour effet de réduire les ondulations
entièrement pilotée par les données. L’EMD considère les
parasites en effectuant un lissage fréquentiel. Cependant, les
signaux à l’échelle de leurs oscillations locales, sans que
ondulations encore présentes dans la PWV peuvent être
celle-ci soit nécessairement harmonique.
atténuées en lissant cette dernière, cette fois ci en temps.
En se basant essentiellement sur les variations (ou
Cette transformation est appelée Pseudo Wigner-Ville lissée
oscillations naturelles) du signal, l’EMD permet une
et a pour expression : [4]
interprétation des phénomènes physiques présents [3].
En temps continu :
Le principe de l’EMD repose sur une décomposition
+∞ 2  +∞ 
τ   t  t adaptée en décrivant localement le signal comme une
PWVL x (t , f ) =
∫ 2  ∫
h    g (u − t ) x  u −  x*  u +  du  e − j 2π f τ dτ
 2  2 
(5) succession de contributions d’oscillations rapides (hautes
−∞ − ∞ 
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fréquences) sur des oscillations plus lentes (basse  H [c i (t )] 


θ i (t ) = arctan  (13)
 c i (t ) 
fréquence). 
Nous pouvons résumer la décomposition avec
l’algorithme suivant : [5] La fréquence instantanée de z i (t ) , n’est autre que la
1. Copier le signal dans une variable auxiliaire h(t ) . dérivée de la phase instantanée :
2. Chercher les extrema locaux (minimum et dθ (t )
maximum) de h(t ) . ωi = i (14)
dt
3. Calculer l’équation de l’enveloppe supérieur Ainsi, le signal original peut être exprimé comme suit :

∑ a (t )exp( j ∫ w (t )dt )
(EnvMax(t)) et inférieure (EnvMin(t)) du signal n
h(t ) par la méthode dus splines cubiques. x(t ) = Re (15)
i i
4. Calculer ensuite l’enveloppe moyenne locale : i =1
m(t)= 1/2 (EnvMin+EnvMax). Où le résidu rn (t ) à été omis. R{}
⋅ Dénote la partie réelle
5. Calculer le résidu r (t ) en soustrayant l’enveloppe
d’une quantité complexe.
moyenne m(t) du signal h(t ) . L’équation (11) nous permet de représenter l’amplitude et la
• Si le signal r (t ) vérifie les propriétés d’une fréquence instantanée en trois dimensions, dans lequel
IMF, alors IMF i = r (t ) . l’amplitude est la hauteur dans le plan temps-fréquence.
• Si non : répéter les étapes de 2 à 5 avec Cette distribution temps-fréquence est désignée comme
h(t ) = r (t ) . étant le spectre de Huang-Hilbert H (w,t ) :

∑ a (t )exp( j ∫ w (t )dt )
6. l’IMF ainsi déterminée est soustraite au signal n
original : H (w,t ) = Re i i (15)
• Si le résidu présente un nombre suffisant i =1
d’extrema (supérieur à 2), retourner à l’étape 1
afin d’extraire une autre IMF. V. COMPARAISON DES METHODES
• Sinon, le résidu est considéré comme le résidu Afin de pouvoir comparer les aptitudes des méthodes que
final r (t ) . nous avons présentés, à localiser les changements de
A la fin de la décomposition, l’expression du signal original fréquence d’un signal, nous avons crée un signal test
est donnée par : comportant des changements brusques dans son contenu
n fréquentiel. Le signal est composé de cinq sauts fréquentiels
X (t ) = ∑c + r
i =1
i n (8) brusques et d’une sinusoïde.
Si nous comparons les différentes représentations on peut
Ainsi, on obtient une décomposition empirique des données dire que la WVD fournis de bon résultat quand il s’agit d’un
en n IMF modes, plus un résidu qui correspond à la dérive signal mono composante, mais dans le cas d’un signal a
ou la tendance du signal initial. composante multiple, elle présente des termes
B. La transformée de Huang Hilbert d’interférences indésirables qui peuvent nuire à la lisibilité
de la représentation obtenue. Dans le cas de la SPWD, nous
Ayant obtenu les IMF, nous n’aurons aucune difficulté constatons que la représentation situe les différentes lois
dans l’application de la transformée de Hilbert à chaque d’évolution (fig.2). Le fait de filtrer en temps et en
IMF. fréquence supprime en grande partie l’ensemble des
Pour calculer les caractéristiques instantanées interférences sans trop pénaliser la résolution temps-
(fréquence et amplitude) de chaque IMF, il est possible fréquence. Toutefois nous remarquons que les transitions
d’utiliser le signal analytique z i (t ) associe a c i (t ) : [6] sont assez difficiles à déterminer. Dans la figure (3), nous
z i (t ) = c i (t ) + j ⋅ H [c i (t )] (9) remarquons que l’analyse par Ondelette sépare correctement
Où: les fréquences dans l’ensemble de l’espace temps-
fréquence, toutefois on constate une perte d’information, à
c i (τ )
+∞
H {c i (t )} = ∫ t − τ ⋅ dτ
1 chaque extrémité de la fenêtre analysée. L’analyse par THH
P (10)
π (fig.4) nous a donnée de meilleur résultat que les autres
−∞
z i (t ) peut être exprimé par:
méthodes, on voie clairement les différentes fréquences et
les transitions sont plus facilement identifiées, en plus c’est
z i (t ) = a i (t ) ⋅ exp( jwi (t )) (11) une méthode entièrement piloté par les données et n’a donc
L’amplitude et la phase instantanée sont définies par les besoin d’aucun réglage de paramètres.
expressions suivantes :
a i (t ) = c i 2 (t ) + H 2 [c i (t )] (12)
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Fréquence

Temps

Fig.1. Représentation temps- fréquence en


utilisant la WVD Fig.4. Représentation temps- fréquence en
utilisant la THH.

VI. CONCLUSION
Dans ce travail, nous avons présentés une comparaison
Fréquence

de la THH à celle de la WVD, la SPWVD et les Ondelettes.


Globalement la THH donne des résultats comparables à
celle de la SPWVD et les ondelettes mais sans interférences
et avec une détection claire des fréquences. De plus, les
transitions en fréquence sont bien mises en évidence.

Temps REFERENCES
[1] J-C. Cexus. «Analyse des signaux non-stationnaire par
Fig.2. Représentation temps- fréquence en transformation de Huang, opérateur de Teager-Kaiser, et
transformation de Huang-Teager (THT)», Thèse de doctorat de
utilisant la PWVD l’université de Rennes 1, décembre2005.
[2] Bruce, A. Donoho , H-Y. Gao. Wavelet analysis. IEEE
Spectrum, October 1996.
[3] N.E. Huang, Z. Shen, S.R. Long, M.C. Wu, H.H. Shih, Q.
Zheng, N.C. Yen, C.C. Tung, H.H. Liu. «The empirical mode
decomposition and the Hilbert spectrum for nonlinear end non-
stationary time series analysis», Proceeding of the Royal
Fréquence

Society of London, 454:903-995, 1998.M. Young, The


Techincal Writers Handbook. Mill Valley, CA: University
Science, 1989.
[4] P. Flandrin : Temps-Fréquence. Editions Hermes, Paris, 1993.
[5] H. Sharabaty. «Diagnostic de somnolence d’un opérateur:
analyse automatique de signaux physiologiques », Thèse de
doctorat de l’université de Toulouse, 2007.
[6] Y. Zhang. « Hilbert-Huang transform and marginal spectrum for
detection of bearing localized defects», IEEE Proceeding of the
Temps 6th World Congress on Intelligent Control and Automation, June
21-23, 2006, Dalian, China.
Fig.3. Représentation temps- fréquence en
utilisant l’ondelette
UNEQUALLY ARRAY PATTERN SYNTHESIS WITH THE USE OF A
MODIFIED PARTICLE SWARM OPTIMISATION ALGORITHM
Hichem CHAKER, S.M. MERIAH and F.T. BENDIMERAD

Telecom Laboratory Department of Electronic Engineering University of Tlemcen, ALGERIA


mh_chaker2005@yahoo.fr; meriah_m@yahoo.fr; ftbendimerad@mail.univ-tlemcem.dz

Abstract:
A computationally efficient global The global synthesis of antenna arrays that
optimization method, the adaptive particle generate a desired radiation pattern is a highly
swarm optimization (APSO), is proposed for nonlinear optimization problem. Many
the synthesis of uniform and Gaussian analytical methods have been proposed for its
amplitude arrays of two cases, i.e., the prior solution. Examples of analytical techniques
constraint in the synthesis of the element include the well-known Taylor method and the
positions for both the cases is d min = 0.5 λ, Chebyshev method [4]. In many applications,
where d min is the minimum distance between the synthesis problem of an antenna array
to adjacent elements. The upper limit in the consist of finding an appropriate set of
distance between the elements, d max is varied amplitude and phase weights that will yield the
from 0.5λ to 0.6λ for the first case and from desired far-field pattern with an equally spaced
0.5λ to λ for the second case. The proposed linear array [5]. However, it is well known that
iterative method aims at linear and planar the antenna performance related to the beam
array and the optimization of phases- positions width and side lobes levels can be improved
by minimizing the side-lobes level and by choosing both the best position and the best
respecting a beam pattern shape. Selected set of the amplitude and phase for each
examples are included, which demonstrate the element of an unequally spaced array [6]. The
effectiveness and the design flexibility of the paper is aimed to present a modular method,
proposed method in the framework of the based on a modified particle swarm optimizer
electromagnetic synthesis of linear and planar (APSO) algorithm, which is able to
antenna arrays. simultaneously optimize the excitation
coefficients (amplitude and phase) and the best
Keywords: Adaptive particle swarm position, according to different constraints,
optimization, global optimization, unequally such as side lobes peak minimization, and
spaced linear and planar arrays antennas. beam pattern (BP) shape modeling. The APSO
is characteristic by finding good near-optimal
I. Introduction solutions early in the optimization run. The
APSO does not use derivatives, and is also
In the area of the antenna array pattern independent on the complexity of the objective
synthesis, a non-uniformly spaced array can function under consideration. Six examples are
successfully achieve the design specifications used to demonstrate the effectiveness of the
by optimally adjusting the positions of the proposed algorithm–based procedure for the
elements with predefined excitations [1]. An antenna array optimization. The APSO
antenna array with certain radiation simulated results are also compared with those
characteristics is often asked to be designed. obtained by modified differential algorithm in
Necessarily, the nulls have to be in a certain [7].
direction [2], or the main lobe has to be II. Formulation
directed in a certain direction; also other
requirements for the direction and the level of
the side lobes [3] might be stated.

-1-
The far field factor of a linear array with an dimensional problem space with a velocity
even number of uniformly spaced isotropic which is dynamically adjusted according to the
elements (2N) can be written in the form: flying experiences of its own and its
N
 2π  colleagues. The location of the ith particle is
F (θ ) = 2 ∑ ak cos d k sin(θ ) + δ k  (1)
k =1  λ  represented as X i = ( xi1 ,..., xid ,...xiD ) . The best
Where λ is the wavelength, θ denotes the previous position (which giving the best
angular direction, a k is the excitation fitness value) of the ith particle is recorded and
amplitude, δ k is the excitation phase and d k is represented as Pi = ( pi1 ,..., pid ,..., piD ) , which is also
the x coordinate, normalised to wavelength, of
the nth array element. The set called pbest . The index of the best pbest
v = (δ 1 ,...δ N , d1 ,........, d N ) is the vector of variable among all the particles is represented by the
symbol g. the location Pg is also called gbest .
parameters used to synthesize a desired
pattern. The position d k can be computed The velocity for the ith particle is represented
from the inter-element spacing, according to as Vi = (vi1 ,..., vid ,..., viD ) . The particle swarm
the following formula: optimization consists of, at each time step,
N
∆d changing the velocity and location of each
d i = ∑ ∆d k − 1 (2)
k =1 2 particletoward its pbest and gbest locations
The array factor in dB is given by according to the equations (6) and (7)
P(θ ) = 20 log( F (θ ) normalised ) (3) respectively:
The mathematical statement of the
vid = w ∗ vid + c1 ∗ rand () ∗ ( pid − xid ) + c2 ∗ rand () ∗ ( p gd − xid )
optimization process is: (6)
Find max f (v) → vopt (4) xid = xid + vid (7)
Where f (v) is the objective function of
parameter variables v.
π
Where w is inertia weight, c1 and c 2 are
f = Max − ∫ 2 Fd (θ ) − F (θ ) dθ (5) acceleration constants as discussed by
0
Eberhart [9], and rand () is a random function
The fitness can be seen as the difference area
in the range [0 1]. For equation (6), the first
between desired pattern and obtained pattern.
part represents the inertia of previous velocity;
The greater value of the fitness function, the
the second part is the ‘‘cognition ’’ part, which
better match between the obtained pattern and
represents the private thinking by itself; the
the desired one. Equation (5) is used for
third part is the ‘‘social ’’ part, which
evaluating the fitness value during the
represents the cooperation among the particle
optimization process.
as discussed by Kennedy [10]. Vi is clamped
to a maximum velocity
III. ADAPTIVE PARTICLE SWARM V max = (v max,1 ,..., v max,d ,..., v max, D ) . Vmax determines
OPTIMIZATION the resolution with which regions between the
present and the target position are searched as
Modern heuristic algorithms are considered as
discussed by Eberhart [9]. The process for
practical tools for nonlinear optimization
implementation PSO is as follows:
problems, which do not require that the
objective function to be differentiable or be a). Set current iteration generation Gc = 1 .
continuous. The particle swarm optimization Initialize a population which including m
(PSO) algorithm as discussed by Xiao [8] is an particles, for the ith particle, it has random
evolutionary computation technique, which is location X i in specified space and for the dth
inspired by social behaviour of swarms. PSO dimension of Vi , vid = rand 2 () ∗ vmax,d , where
is similar to the other evolutionary algorithms rand 2 () is a random value in the range of [-1
in that the system is initialized with a
1];
population of random solutions. Each potential
b). Evaluate the fitness for each particle;
solution, call particles, flies in the D-

-2-
c). Compare the evaluated fitness value of standard PSO process, as the pseudo code of
each particle with its pbest .if the current value adaptive PSO that is shown in figure 1. Fi is
is better than pbest , and then set the current the fitness of the ith particle, Fgbest is the fitness
location as the pbest location. Furthermore, if
of gbest . ∆Fi = f ( Fi , Fgbest ) , where f (x) is an
current value is better than gbest , then reset
error function. The ε is a predefined critical
gbest to the current index in particle array; constant according to the precision
d). change the velocity and location of the requirement. Tc is the count constant. The
particle according to the equations (6) and (7),
replace () function is employed to replace the
respectively;
ith particle, where the X i and Vi is reinitialized
e). Gc = Gc + 1 , loop to step b) until a stop
by following the process in step a) of standard
criterion is met, usually a sufficiently good
PSO, and its pbest is equal to X i . The array
fitness value or Gc is achieve a predefined
similar Count [ i ] is employed to store the counts
maximum generation Gmax . The parameters of
which are satisfying the condition ∆Fi < ε in
PSO includes: number of particles m, inertia
successively for the ith particle which is
weight w, acceleration constants c1 and c2 ,
not gbest . The inactive particle is natural to
maximum velocity Vmax . As evolution goes on, satisfy the replace condition; however, if the
the swarm might undergo an undesired process particle is not inactively, it has less chance to
of diversity loss. Some particles becomes be replaced as Tc increases.
inactively while lost both the global and local
search capability in the next generations. For a int [ ]similar Count = new int [m]; // at initialization stage
particle, the loss of global search capability // Next code is employed to replace step d )
means that it will be only flying within a quite // in s tan dard PSO process
small space, which will be occurs when its For (i = 0; i < m; i + +) { // for each particle
location and pbest is close to gbest (if the IF (i ≠ g & & ∆Fi < ε )
gbest has not significant change) and its THEN similar Count[i ] + +; // add1
velocity is close to zero for all dimensions; the ELSE similar Count [i ] = 0; // reset
IF ( similar Count [ i ] > Tc ) // predefined count
loss of local search capability means that the
THEN replace (the i th particle);
possible flying cannot lead perceptible effect
ELSE execute ( step d ) in s tan dard PSO
on its fitness. From the theory of self- }
organization as discussed by Nicolis [11], if
the system is going to be in equilibrium, the Fig.1. Inserted pseudo code of adaptive PSO
evolution process will be stagnated. If gbest is
located in a local optimum, then the swarm For APSO, ∆Fi is set as a relative error
becomes premature convergence as all the function, which is
particles become inactively. To stimulate the
( Fi − Fgbest ) / Min(abs ( Fi ), abs ( Fgbest )) , where
swarm with sustainable development, the
inactive particle should be replaced by a fresh abs (x) getsthe absolute value of x , Min( x1 , x2 )
one adaptively so as to keeping the non-linear gets the minimum value between x1 and
relations of feedback in equation (6) efficiently x 2 .The critical constant ε is set as 0.0001, and
by maintaining the social diversity of swarm. the count constant Tc is set as 3. For the
However it is hard to identify the inactive
particles, since the local search capability of a problem at hand, the number of dimensions is
particle is highly depended on the specific equal to twice the number of antenna elements
location in the complex fitness landscape for because both the amplitude and phase of each
different problems. Fortunately, the precision parameter must be specified by the PSO. Also,
requirement for fitness value is more easily to a swarm of 60 particles was used. The
be decided for specified problem. The adaptive algorithm parameters c 1 and c 2 specify the
PSO is executed by substituting the step d) of relative weight that the global best position has

-3-
versus the particle’s personal best. Empirical 5
testing has found 2.0 to be a reasonable value
for both c 1 and c 2 . Linear velocity damping
0

-5
was applied with the upper limit 0.9. Velocity
-10
damping improves the convergence behaviour

Amplitude dB
of the particle swarm by gradually increasing -15

the relative emphasis of the global and -20

personal best positions on a particle’s velocity. -25

The upper limit of the inertia weight is 0.9 and -30

the lower limit 0.4. -35

-40
IV. Numerical Results 20 40 60 80 100
Theta°
120 140 160 180

IV.1 Synthesis of linear array


Fig. 3. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation
pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line).
In order to illustrate the capabilities of the The array patterns for d max = λ for the two
APSO for the shaped beam pattern synthesis kind of excitations law uniform and Gaussian
of a linear array, four examples are considered. are shown in figure 4 and 5 respectively. From
APSO is proposed for the synthesis of uniform these figures we can see that the maximum
and Gaussian amplitude arrays of two cases, sidelobe level for the uniform amplitude is -25
i.e., the prior constraint in the synthesis of the dB and for the Gaussian one is -26.86 dB, the
element positions for both the cases is d min = corresponding number of iterations are 164
0.5 λ, where d min is the minimum distance and 203 respectively.
between to adjacent elements. The upper limit
in the distance between the elements, d max is
5

0
varied from 0.5λ to 0.6λ for the first case and
from 0.5λ to λ for the second case. The
-5

-10
maximum side-lobe level of uniform and
Amplitude (dB)

gaussian amplitude, unequally spaced 20 -15

element array with the upper limit in the -20

element spacing d max 0.6λ are -20,53 and - -25

23,24 dB respectively. As shown in figure 2 -30

and 4. The total number of function -35

evaluations is 119 iterations for the uniform -40


20 40 60 80 100 120 140 160 180
excitation and 195 for the gaussian one. The Theta°

synthesized element parameters for these cases Fig. 4. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation
pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line).
are shown in table I.
5
5
0
0
-5
-5
-10
-10
Amplitude (dB)
Amplitude (dB)

-15
-15
-20
-20
-25
-25
-30
-30
-35
-35
-40
-40 20 40 60 80 100 120 140 160 180
20 40 60 80 100 120 140 160 180 Theta°
Theta°
Fig. 5. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation
Fig. 2. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line).
pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line)

-4-
Therefore from figure 2, 3, 4 and 5 we can in position-phase synthesis with prefixed
conclude that, when the upper limit in the guassian amplitude, the design of this array is
maximum distance between the adjacent based on finding the position and phase
elements, d max is increased, the maximum distribution of each element, in the plane φ = 0  ,
sidelobe level decreases for both the cases. the SLL is set to -22.09 dB, and in the plane
When we use the Gaussian excitation, there is φ = 90  the SLL is set to -21.62dB. Fig. 7
a significant reduction in the maximum shows normalized absolute power pattern in
sidelobe level compared to the uniform one for dB, there is a very good agreement between
both cases of synthesis. From the obtained desired and obtained results. The algorithm is
results, we show the effect in lowering the run for 736 iterations with an initial population
sidelobe level of unequally spaced array for of 60. The optimized excitation positions and
different values of d max , and two kind of phases (radian) elements according to the two
excitations law, uniform and Gaussian axis are shown in table II. It is clear that in the
respectively. An improvement of about 4.47 shaped region, the patterns in the two planes
dB and 3.62 dB in the side lobe level of the have good performance, and there is no
uniform and gaussian law is obtained for d max = sidelobe that exceeds the specified values.
0.6 λ and λ respectively. We show the This property of the proposed design enables
comparison of the far-field patterns among the to choose the size (area) of the region to be
adaptive particle swarm simulation results, and covered by the main beam while keeping
the MDE algorithm simulated results in [7]. radiation in the other directions below a
These results remain comparable to the desired level.
modified differential algorithm.
5

IV.2 Synthesis of planar array


Plan E
0 Phi=90°

-5

This section presents a design method for -10


planar arrays that permits control of the SLL
Amplitude dB

-15
and the beam width in the two principal planes
-20
corresponding to E plane (φ = 0  ) and H
-25
plane (φ = 90  ) respectively.
-30

As an illustrative example, we consider the -35

example problem that applied the adaptive -40


20 40 60 80 100 120 140 160 180
particle swarm is the optimization of a 100 Theta°

element planar array. Excited by uniform and Fig. 6. Radiation pattern (both E and H plane).
gaussian amplitude respectively, the objects
that should be optimized are the relative
5
excitation phase and distance between Plan E
0 Plan H
elements. From figure 6 we can see that, for
d max = λ , position phase synthesis gave a -5

maximum sidelobe level of -21.5 and – 21.90 -10


Amplitude dB

dB In the two plan E and H respectively, -15

which is the maximum sidelobe level of -20

uniformly excited array. The best fitness value -25

returned versus the number of calls to the -30


fitness evaluator was achieved after 639. The -35
optimized excitations phases and positions
-40
according to the two axis are show in table II. 20 40 60 80 100
Theta°
120 140 160 180

The desired beam width is achieved and the Fig. 7. Radiation pattern (both E and H plane).
specified SLL is respected. For the next
example, we take an array with 100 elements,

-5-
TABLE I
Amplitude and phase distributions

d min =0.5 λ, d max =0.6 λ d min =0.5 λ, d max = λ


Uniforme Gaussienne Uniforme Gaussienne
i Amplitude Phase Position Amplitude Phase Position Amplitude Phase Position Amplitude Phase position
(V) (radian) (m) (V) (radian) (m) (V) (radian) (m) (V) (radian) (m)
1 1 0.7487 0.0175 0.996 5.0682 0.0156 1 3.5685 0.0246 0.996 5.1252 0.0284
2 1 2.5616 0.0504 0.961 3.7013 0.0496 1 2.2755 0.0618 0.961 3.5272 0.0723
3 1 5.6969 0.0836 0.895 6.2751 0.0815 1 5.2610 0.1125 0.895 1.9610 0.1116
4 1 3.7676 0.1161 0.804 1.1059 0.1140 1 0.7969 0.1476 0.804 0.9901 0.1477
5 1 1.2395 0.1478 0.697 1.4574 0.1485 1 4.4486 0.1941 0.697 3.0022 0.1940
6 1 4.8314 0.1829 0.583 2.3690 0.1822 1 4.0623 0.2378 0.583 0.9759 0.2313
7 1 4.5286 0.2181 0.471 3.9140 0.2150 1 2.1007 0.2813 0.471 3.4454 0.2739
8 1 2.0106 0.2492 0.367 5.0115 0.2472 1 2.5295 0.3149 0.367 3.6759 0.3197
9 1 2.1267 0.2820 0.276 1.7060 0.2804 1 4.9153 0.3708 0.276 5.0018 0.3712
10 1 4.8914 0.3164 0.20 1.1641 0.3141 1 1.8258 0.4156 0.20 4.9233 0.4159

TABLE II
Amplitude and phase distributions

d min =0.5λ, d max = λ


Uniforme Gausienne
i Amp.ox Amp.oy Phase.ox Phase.oy Rep.ox Rep.oy Amp.ox Amp.oy Phase.ox Phase.oy Rep.ox Rep.oy
(V) (V) (radian) (radian) (m) (m) (V) (V) (radian) (radian) (m) (m)
1 1 1 1.6151 1.7080 0.0182 0.0156 0.583 0.583 1.8917 3.8498 0.0179 0.0270
2 1 1 5.2837 2.0861 0.0647 0.0619 0.471 0.471 4.2286 2.2076 0.0659 0.0759
3 1 1 2.7155 3.2286 0.0986 0.1027 0.367 0.367 3.7226 5.2574 0.1139 0.1326
4 1 1 4.2299 5.3612 0.1524 0.1533 0.276 0.276 5.7139 2.1291 0.1693 0.1627
5 1 1 2.5687 3.9000 0.2016 0.2090 0.200 0.200 1.9587 1.9553 0.2138 0.2005

V. Conclusion International Journal on R F and Microwave.2004, vol. CAE


This work shows how algorithms based on 14, p. 57–63.
[3] LUE, W. C., HSU, F. Use of B-spline curves and genetic
adaptive particle swarm optimization can be algorithms to reduce the sidelobe level in array-patterns.
useful in the array synthesis. Different design Microwave and Optical Technology Letters, 2003, vol. 38, no.
goals have been defined, as the sidelobe level, 4, p. 308–311.
[4] BALANIS, C. Antenna T heory – Analysis and D esign.
nulls in defined directions and desired beam New York: Wiley, 1982.
width. In all cases, the algorithm achieves the [5] YAN, K., LU, Y. Sidelobe reduction in array-pattern
desired solution and the convergence is good. synthesis using genetic algorithms. IEEE T ransactions on
Antennas an d Propagation, 1997, vol. 45, no. 7, p. 1117–
the advantages of the presented algorithm are 1122.
the simplicity in the implementation, the [6] AKDAGLI, A., GUNEY, K. Shaped beam pattern
robustness, the flexibility and also the intuitive synthesis of equally and unequally spaced linear antenna
arrays using modified tabu search algorithm. Microwave and
understanding of it. The application to more Optical Technology Letters, 2003, vol. 36, No. 1, p. 16–20.
complex problems in array synthesis or in the [7] D.K. Kurup, M. Himdi and Rydberg, “Synthesis of
electromagnetism area in general, is uniform amplitude unequally spaced antenna arrays using the
differential evolution algorithm,” IEEE Transactions on
straightforward. Particularly, the application Antennas and Propagation. Vol. 51, No. 9, Sep. 2003.
can be easily extended to other array synthesis [8] Xiao-Feng Xie, Wen-Jun Zhang, Zhi-Lian Yang,
problems with different geometries or Adaptive Particle Swarm Optimization on Individual
including other array parameter besides Level, International Conference on Signal Processing
(ICSP), Beijing, China, 2002: 1215-1218.
element positions. [9] R. Eberhart, Y. Shi. Particle swarm optimization:
developments, applications and resources. IEEE Int.
Conf. on Evolutionary Computation, 2001: 81-86.
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[1] R.F. Harrington, “Sidelobe Reduction by Nonuniform of knowledge. IEEE Int. Conf. on Evolutionary
Element Spacing,” IRE Trans. Antennas and Propagation. Computation, 1997: 303-308.
Mars 1961, pp.187-192.
[2] YANG, S., BENG GAN, Y., QING, A. Antenna-array
[11] G. Nicolis, I. Prigogine. Self-organization in no
pattern nulling using a differential evolution algorithm. equilibrium systems: from dissipative systems to order
through fluctuations. John Wiley, NY, 1977.

-6-
PERFORMANCE CONSTANT ENVELOPE OFDM PHASE MODULATION WITH
FILTERING
M.Debab and M.Labiod
Electronic department, University Hassiba Benbouali Chlef, B.P151, Hay Es-salem, Chlef, 02000,
Algéria
E-mail: debab_mohammed@yahoo.fr

Abstract—This article describes a transformation performance degradation. High levels of backoff


technique aimed at solving the peak-to-average reduce the efficiency of the PA. For mobile battery-
power ratio (PAPR) problem associated with powered devices this is a particularly detrimental
OFDM (orthogonal frequency-division problem due to limited power resources.
multiplexing). A new PAPR mitigation technique is presented. In
Constant envelope OFDM (CE-OFDM) transforms constant envelope OFDM (CEOFDM), the high
the OFDM signal, by way of phase modulation, to a PAPR OFDM signal is transformed to a constant
signal designed for efficient power amplification. envelope 0 dB PAPR waveform by way of angle
At the receiver, the inverse transformation—phase modulation. The constant envelope signal can be
demodulation—is applied prior to the conventional efficiently amplified with nonlinear power
OFDM demodulator. amplifiers thus achieving greater power efficiency.
The performance of CE-OFDM is analyzed in In this paper, the fundamental aspects of the CE-
additive white Gaussian noise (AWGN) and fading OFDM modulation are studied, the signal space,
channels. CE-OFDM is shown to achieve good optimum performance, and the performance of a
performance in dense multipath with the use of practical phase demodulator receiver. Performance
cyclic prefix transmission in conjunction with a is evaluated over a wide range of multipath fading
frequency domain equalizer (FDE). channel models.
Index Terms: PAPR, CDOFDM, index
modulation, filter FIR. 2. OFDM system description
The system under consideration is represented by
1. Introduction the diagram in Fig. 1. During each T -second block
interval, an NDFT point inverse discrete Fourier
Orthogonal Frequency Division Multiplexing transform (IDFT) calculates a block of time samples
(OFDM) is a very attractive technique for high-bit- {x[n]}. The sampling rate is therefore F 0 =NDFT/T
rate transmission in wireless applications, as it . To obtain a real-valued, oversampled OFDM
provides greater immunity to multipath fading and sequence {x[n]}, the input to the IDFT is a
impulse noise. OFDM-based systems are popular conjugate symmetric, zero-padded data vector [1]
and have been adopted in several International [0,X[1],X[2], . . . ,X[NQAM],01×Nzp ,
Standards for Digital Audio Broadcasting, Digital 0,X[NQAM], . . . ,X’[2],X’[1]],
Terrestrial Television Broadcasting, and Wireless
Local and Metropolitan Area Networks. OFDM has
two primary drawbacks, however. The first is a high
sensitivity to time variations in the channel caused
by Doppler, carrier frequency offsets, and phase
noise. The second, and the focus of this thesis, is
that the OFDM waveform has high amplitude Fig. 1. The modification of an OFDM system to obtain CE-
fluctuations, a drawback known as the peak-to- OFDM
average power ratio (PAPR) problem. The high
where {X[k]}N QAM MQAM-QAM data symbols,
PAPR makes OFDM sensitive to nonlinear
and 01×Nzp is an Nzp-element row vector
distortion caused by the transmitter’s power
comprised of zeros. The IDFT size is thus
amplifier (PA). Without sufficient power backoff,
NDFT = 2NQAM + Nzp + 2. The zeros at index
he system suffers from spectral broadening,
k = 0 and k = NQAM+Nzp+1 are used to maintain
intermodulation distortion, and, consequently,
conjugate symmetry, and the remaining N zp zeros

-1-
achieve the effect of oversampling the time-domain [ ]
I [k ] = −ℑ{X k − N QAM }, k=N QAM +1,……,N
sequence. The oversampling factor is defined as
Cos ≡ NDFT/(NDFT − Nzp). Using this I [k ] ∈ {± 1,±3,.......,±( M − 1} are M-PAM data symbols
convention, the output of the IDFT may be
and
expressed as [1]:
2πkt
q$ k (t ) = cos( ) , k= 1,2,…..,N QAM
N DFT −1 j 2πkn T
x[n] = ∑ X [k ]e N DFT
(1)
q$ k (t ) = sin(
[ ]
2π k − N QAM t
) , k= N QAM +1,….,N
k =0
T
N QAM are the subcarriers.
 2πkn   2πkn 
= 2 ∑ ℜ{X [k ]}cos  − ℑ{X [k ]}sin   (2) The normalizing constant C N = 2 / σ i N ensures
2

k =1  N DFT   N DFT 
that the phase variance is independent of the
number of OFDM subcarriers N, and is the data
n = 0, 1, . . . ,NDFT − 1, where j = 1 .
variance with σ i 2 =1 for binary data [2]. The
Next, {x[n]}, a high PAPR OFDM sequence [2], is modulation index h is the key parameter that
passed through a phase modulator to obtain the 0 controls the signal space properties (performance)
dB PAPR sequence {s[n] = exp(jC x [n])}, where C and the spectral properties of CE-OFDM [4]. The
is a scaling constant. An Ncp-sample cyclic prefix phase memory ϴ i may be used in conjunction with
(CP) is appended to {s[n]} to obtain {s[n]}n =DFT
N −1
− N cp , a phase unwrapper at the receiver to ensure a
where s[n] = s[NDFT + n], n =−Ncp, . . . ,−2,−1. continuous phase at the symbol boundaries and
The discrete-time samples are then passed through a hence better spectral containment [5], [6].
digital-to-analog (D/A) converter, and the result is Without loss of generality, full sine and cosine
amplified and transmitted into the channel. The subcarriers (DFT) separated by 1/Ts are used in this
lowpass equivalent representation of the amplified paper to fulfill the subcarrier orthogonality
CE-OFDM signal is s(t) = Aexp {j [2πhm(t) + θ]}, requirement
−Tcp ≤ t < T , where A is the signal amplitude. θ is
an arbitrary phase offset which may be used as a 3. PM Reciever
design parameter to achieve phase continuous
modulation [3]. The cyclic prefix duration is A practical receiver such as the PM receiver [4] can
Tcp = Ncp/F 0 and the block duration is T = be used for CE-OFDM. It consists of a phase
N DFT /F 0 . The information bearing message signal demodulator to undo the transformation followed by
m(t) is a real-valued OFDM waveform having the a standard OFDM demodulator as shown in Fig. 2.
same form as (1): Although this results in a sub-optimum receiver [4],
it provi des for a simple and practical receiver
N QAM
 2πkt   2πkt 
m(t ) = ∑ ℜ{X [k ]}cos
k =1 T 
 − ℑ{X [k ]}sin 
 T 
 (3)

−Tcp ≤ t < T , where C is a constant. Therefore, the


phase modulating OFDM signal is comprised of
N=2NQAM subcarriers, each modulated by
M = M QAM − ary pulse amplitude modulation
(PAM) data symbols. It is convenient to define the Fig. 2. The modification of a standard OFDM receiver to
message signal as m(t ) = Cnorm ∑ I [k ]qk (t ), where
obtain a CE-OFDM receiver
The baseband received CE-OFDM signal is given
I [k ] = ℜ{X [k ]} , k=1,2,…….,N QAM
as:
r (t ) = Ae jφ (t ) + n(t ) (4)

-2-
Where n(t ) ≡ nc (t ) + jn s (t ) is the baseband Gaussian The phase unwrapper restores the received phase by
noise with power spectral density [1]: looking at consecutive samples of the phase
estimate and determining the shortest angular npath
from one phase sample to the next. In effect, the
A.Phase Demodulator
unwrapped phase is obtained by computing the
We employ the phase demodulator as shown in
cumulative phase at each sample. Phase unwrapping
Fig. 3.
errors occur when the noise results in the selection
of the incorrect angular path. These errors are
always equal to 2π due to the combined effect of the
correct phase change and the incorrect phase change
Fig. 3. Phase demodulator and are analogous to cycle slips in phase locked
loops [8].
The baseband received signal r(t) is passed through
a lowpass filter (bandpass equivalent prefilter) to 4. Performance over AWGN channels:
reject the out-of-band noise. The phase is extracted
by taking the inverse tangent of the quadrature
baseband components. This is followed by a phase For the simple AWGN case, the received signal is
unwrapper to obtain the demodulated phase. r (t ) = S (t )e jφ0 + w(t ) , where Ф 0 is phase offset
caused by the channel [9]. As indicated by the block
B. Phase Unwrapper diagram in Fig.1, and from the development in the
previous section, the CEOFDM demodulator
The phase estimate from the phase demodulator is operates in the discrete-time domain. It is
confined to the 2π range from –π to +π. The original convenient, however, to consider the continuous-
transmit phase that deviates outside the –π to +π time model for analysis.
range is wrapped to within this range. Fig. 4 depicts The output of the phase demodulator

a snapshot of the CE-OFDM phase showing that a
is φ (t ) = φ (t ) + θ + φ 0 + ξ (t ) , where:
larger section of the unit circle is traversed for
higher modulation indices. This is why phase  Aw (t ) sin[φ w (t ) − φ (t ) − θ − φ à ] 
ξ (t ) = arctan   (5)
wrapping is more frequent for larger modulation  A + Aw (t ) sin[φ w (t ) − φ (t ) − φ à ]
indices whereby the large OFDM signal peaks
result in large fluctuations in the CEOFDM transmit Is a nonlinear noise component; Aw (t ) ≡ w(t ) and
phase. The OFDM signal becomes Gaussian φ w (t ) ≡ arctan[w(t )] is the envelope and phase,
distributed with variance (2πh)2 [1], for a large respectively, of w(t).
number of subcarriers by the central limit theorem The DFT following the phase demodulator acts as a
[7]. correlator bank. The k th correlator computes
T
1 ∧
Q[k ] = ∫ φ (t )q k (t )dt ≡ S [k ] + ϕ [k ] + N [k ] (6)
T à
k = 1,2,…….,N. The signal component is

S [k ] ≡ ∫ φ (t )q k (t )dt
1
T
2πhC norm T N
=
T ∫0 ∑ [ ]
I k ' q k ' (t ).q k ' (t )dt (7)
k '

Fig. 4. CE-OFDM phase deviation as a function of modulation Due to the orthogonality of the subcarriers, only the
index. k′ = k term in (7) contributes, and therefore the
signal component simplifies to

-3-
2πhC norm 5. Simulation Results:
S [k ] = I [k ]ξ q = 2πh I [k ] (8)
1
T 2 Nσ I2
Figure 5 shows simulation results of the discrete-
where ζ q = T/2 is the subcarrier energy. time CEOFDM phase demodulator receiver for
The term accounting for the phase offsets is modulation index values 2πh. The systeme is
T
simulated without channel phase offsets, the
ϕ [k ] ≡ (θ + φ0 )q k (t )dt = 0 (9)
1
T ∫o
performance gains are accomplished with
increasing the modulation index. For example, at
Thus, due to the periodicity of the full-cycle SNR = 30dB. The system using a modulation index
sinusoid and cosinusoid subcarriers , the phase of h = 0.8 performs at around 10e-4 compared to an
offsets do not affect demodulation [10].The noise error rate of 10e-2 when using h = 0.4. This
component is demonstrates a limitation of the phase demodulator
T receiver, for a large modulation index and low
N [k ] ≡ ∫ ζ (t )q k (t )dt = 0 (10)
1 signal-to-noise ratio, the phase demodulator has
T o difficulty demodulating the noisy samples.
The variance of N[k] is approximated by observing M=2N=64fc=0.2
0
that (10), due to the fact that q k (t) is sinusoidal, can 10

be viewed as a Fourier coefficient of ζ(t) [11].


h=0.2
h=0.4

1 Nà h=0.8

var{N [k ]} ≈
-1
10
(11)
2T A 2
The bit error rate is[1] -2
10

 M −1   6 log 2 M ξ b 
BER

BER ≈ 2 .Q 2πh (12)


 M 2 − 1 N 0 
 M log 2 M  
-3
10

To demonstrate the accuracy of (12), an M = 8


-4
CEOFDM system is simulated. The DFT size is 10

NDFT = 512 and an oversampling factor of J = 4 is


used; resulting in N = NDFT/J − 2 = 512/4 − 2 = -5
10
0 5 10 15 20 25 30
126 subcarriers. For this baseline AWGN SNR in dB

simulation, the equalizer is required.


Fig 5 :Performance with various modulation index
The phase demodulator performs arctangent
calculations on the discrete-time samples
The finite impulse response FIR filter preceding the
r [t ] = S [n]e jφ0 + w[n] , then the phase unwrapper is phase demodulator (see figure 6) can improve
used to avoid phase jumps in the event that the performance.Figure 7 shows BER simulation results
received phase crosses the π-radian boundary. The of an M = 2, N = 64, J = 8,

estimated phase sequence, φ [n] , is then processed h = 0.8 system. The filter, has a length L fir =11 and
a normalized cutoff frequency f cut .=[0.2,0.05]
by the DFT to obtain the demodulated PAM data
Hamming
symbols Q[k],
k = 1, 2, . . . ,N. The demodulated PAM data
symbols are then used to define the demodulated
∧ 
QAM data symbols  X [k ] which are processed by
 
the QAM demapper .

Fig 6: FIR filter preceding the phase demodulator

-4-
windows are used, the filtered results are shown to
be better than the unfiltered result.

0
h=0.8M=2N=64
10
WITHOUT FIR
FIR fc=0.2
-1 FIR fc=0.05
10

-2
10
BER

-3
10

-4
10 Fig 8 :Performance for MMSE and ZF
can be suppressed with the use of a properly
-5
10
designed finite impulse response lowpass filter
0 5 10 15 20 25 30 35 40
SNR in dB which precedes the phase demodulator. The MMSE
equalizer is more complicated than the ZF equalizer
Fig 7: CE-OFDM performance with and without FIR filter.
since the SNR per bit, must be estimated at the
(M = 2, N = 64, J = 8) receiver. The results of this article show that this
Figure 8 shows the performance of CE-OFDM added complexity translate good performance
using the equalizer MMSE and ZF frequency
domain, the ZF result is shown to be slightly worse
than the MMSE result. REFERENCES
Therefore, the ZF frequency-domain equalizer
perfectly reverses the effect of the channel. When [1] S.C. Thompson, “Constant Envelope OFDM Phase
noise can’t be ignored, the ZF suffers from noise Modulation,” Ph.D.dissertation, University of California, San
Diego, 2005.
enhancement. The MMSE criterion takes into [2] S. Shepherd, J. Orriss, and S. Barton, “Asymptotic Limits
account the signal-to-noise ratio, making an in Peak EnvelopePower Reduction by Redundant Coding in
optimum trade between channel inversion and noise Orthogonal Frequency- Division Multiplex Modulation,”
enhancement. IEEE Trans. Commun., vol. 46, no. 1,pp. 5–10, Jan. 1998.
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Zeidler,“Constant Envelope OFDM Phase Modulation:
6. CONCLUSION: Spectral Containment,Signal Space Properties and
A signal transformation method for solving the Performance,” in Proc. IEEE Milcom, vol. 2,Monterey, Oct.
PAPR problem is presented and analyzed. The high 2004, pp. 1129–1135.
PAPR OFDM signal is transformed to a 0 dB PAPR [4] W. Y. Zou and Y. Wu, “COFDM: An Overview,” IEEE
constant envelope waveform. At the receiver, the Trans. Broadcast.,vol. 41, no. 1, pp. 1–8, Mar. 1995.
[5] P. H. Moose, D. Roderick, R. North, and M. Geile, “A
inverse transform is performed prior to the OFDM COFDM-based Radio for HDR LOS Networked
demodulator. For the CE-OFDM technique Communications,” in Proc. IEEE ICC, vol. 1, June 1999, pp.
described, phase modulation is used. It is shown 187–192.
that the modulation index controls the system [6] I. Koffman and V. Roman, “Broadband Wireless Access
performance. For a small modulation index and Solutions Based on OFDM Access in IEEE 802.16,” IEEE
Commun. Mag., pp. 96–103,Apr. 2002.
high signal-to-noise ratio, the phase demodulator [7] H. Ochiai and H. Imai, “On the distribution of the peak-to-
receiver is nearly optimum. For a larger modulation averagepower ratio in OFDM signals,” IEEE Trans. Commun.,
index the phase demodulator receiver becomes sub- vol. 49, no. 2, pp. 282-289, Feb. 2001.
optimum due to the limitations of the phase
demodulator and phase unwrapper. This problem

-5-
[8] W. C. Lindsey and C. M. Chie, “A Survey of Digital
Phase-Locked Loops,” Proc. of the IEEE, vol. 69, no. 4, pp.
410-431, Apr. 1981.
[9] J. G. Proakis, Digital Communications, 4th ed. New York:
McGraw-Hill, 2001.
[10] S. C. Thompson, J. G. Proakis, and J. R. Zeidler,
“Noncoherent Reception of Constant Envelope OFDM in Flat
Fading Channels,” inProc. IEEE PIMRC, vol. 1, Berlin, Sept.
2005, pp. 517–521., 2000.
[11] H. E. Rowe, Signals and Noise in Communication
Systems. Princeton,N. J.: D. Van Nostrand Company, Inc.,
1965.

-6-
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

Analyse des Séquences Pseudo aléatoire 212-1


pour les Simulations de Transmission optique
aux Formats de Modulation PSK
H. BADAOUI *, Y. FRIGNAC**, B.-E. BENKELFAT** et M. FEHAM*
*Laboratoire des Systèmes et Technologie de l’Information et de la Communication
Département de Télécommunication
Université Abou-Bekr Belkaid, BP 230, Pôle Chetouane - 13000 Tlemcen - Algérie
**Institut TELECOM & Management SudParis, 9, rue Charles Fourier - 91011 Evry Cedex - France
E-mail : elnbh@yahoo.fr

propagation, à cause de l’interaction des différents effets


(dispersion chromatique, effets non linéaires, bruit, etc)
Résumé –– Cette communication se rapporte à la certains symboles transmis sont plus dégradés que d’autres.
génération et l ’analyse d es s équences de données dites Donc, pour ne pas surestimer ou sous-estimer la performance,
séquences ps eudo-aléatoires binaires qui pr ésentent de s la séquence des données qui est censée tester la performance
propriétés t rès i ntéressantes. En pa rticulier, no us a llons du système, doit contenir autant des cas éventuellement
s’intéresser q ue l a f onction d ’autocorrélation et les dégradés par la transmission que de cas pas beaucoup
propriétés statistiques. affectés. Les séquences les plus réalistes (ou plutôt le cas
idéal) sont des séquences aléatoires de longueur infinie.
Mots cl és — PRBS, reg istre L SFR, polynôme p rimitif Simuler une transmission optique avec une telle séquence
irréductible, corps de Galois d’ordre deux. requiert alors un très long temps de calcul et une place
mémoire importante, ce qui peut vite dépasser la puissance de
la machine. Donc, l’idée clé réside sur l’utilisation des
I. INTRODUCTION séquences dites séquences pseudo-aléatoires ou séquences
PRS (Pseudo-Random s équences). Ces séquences sont des
séquences déterministes qui contiennent l’ensemble des
L es séquences pseudo-aléatoires sont de grande importance
pour une variété d'applications. Elles sont facilement
produites par des procédures récursives et sont connues sous
arrangements possibles de m symboles (sauf un). Une autre
propriété intéressante de ce type de séquences est que leur
plusieurs noms comme : séquences récursives (recursive fonction d’autocorrélation ressemble à la fonction
sequences RS), séquences pseudo aléatoire (pseudo-random d’autocorrélation des processus blancs [2]. C’est pour ces
sequences PRS), séquences de longueur maximale (Maximal raisons qu’on les appelle pseudo-aléatoire (PRS). Le choix de
Length Sequences MLS), et séquences de bruit (Pseudo Noise la longueur de la séquence utilisée peut avoir un impact sur les
PN). Ces séquences sont utilisées dans plusieurs domaines tels résultats de la simulation. En effet si la dispersion cumulée
que : l’étalement de spectre à séquence directe DSSS (Direct dans le système est élevée et la séquence est trop courte, une
Sequence Spread Spectrum), le déchiffrage et chiffrage en impulsion d’un temps-bit s’élargie temporellement sur une
cryptographie, les techniques de brouillage (scrambling) [1], la durée supérieure à la durée de la séquence, ce qui implique
détection des erreurs et beaucoup d’autres applications. une perturbation des résultats de simulation (Il faut noter que
Pour estimer la performance d’un système de transmission ça tient juste pour un format de modulation en amplitude, par
optique, nous sommes obligé de la tester expérimentalement exemple NRZ). Donc, la longueur des séquences utilisées pour
ou par l’intermédiaire des simulations numériques car le les simulations est un paramètre très important. Dans la suite
principe de ces dernières réside dans la résolution numérique de cet article, on ne va pas s’intéresser aux problèmes de la
de l’équation non-linéaire de Schrödinger qui décrit la longueur des séquences.
propagation d’une onde lumineuse. Or cette équation n’est pas
résoluble analytiquement, sauf pour des cas particuliers
(solitons par exemple). Le motif élémentaire d’un signal
optique transmis dans une fibre est appelé symbole. Au début
de la transmission, les données envoyées par l’émetteur au
récepteur ne portent aucune dégradation. Au cours de la
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II. GENERATION D’UNE SEQUENCE PSEUDO-ALEATOIRE polynômes primitifs du même ordre. Ces derniers sont dans la
BINAIRE « PRBS» forme :
m
La génération des séquences pseudo-aléatoires repose h ( x ) = ∑ hi x i (2)
théoriquement sur les propriétés du corps de Galois [3]. Elles i =0
ont une longueur impaire, égale à 2m-1 bits. Avec :
Les séquences binaires pseudo aléatoires peuvent être h=0 h=
m 1
construites en utilisant un registre à décalage bouclé par une 
ou plusieurs portes Ou-exclusif. Ce type de générateur de h j ∈ {0,1} , 0< j<m
séquences binaires pseudo aléatoires s'appelle un registre à
décalage linéaire de contre réaction LFSR (Linear f eedback Les liaisons du registre à décalage correspondent aux
shift r egister). La Fig. 1 illustre un exemple d’un schéma de coefficients des polynômes primitifs, en effet il existe toujours
principe d’un LSFR utilisé pour la génération d’une séquence la première et la dernière liaison puisque h 0 =h m =1.
PRBS. Le registre à décalage est composé de m cellules, en Le tableau.2 illustre une table de polynômes primitifs pour de
générale, pouvant contenir chacune un bit. A chaque impulsion différentes valeurs de m.
de l’horloge, les bits sont décalés d’une section sur la droite.
Le bit chassé de la section la plus à droite constitue la sortie du
registre. Comme les bits sont décalés vers la droite, il est
nécessaire de fournir au registre une nouvelle valeur pour la
dernière cellule à gauche. Cette valeur est fournie par une
fonction de rétroaction qui calcule le nouveau bit en fonction
des entrées des portes Ou-exclusif.

ai + 3 ai + 2 ai +1 ai
Séquence de sortie

Fig. 1. Schéma de principe d’un LSFR [4]


Tableau. 2. Quelques polynômes primitifs appartenant au corps de GF(2) [5]
Les coefficients {a i }, i 0 :2 -2 et {a i }, i ∈ {0,1}, présentent
m

les bits décalés par le registre vers la droite à chaque impulsion La Fig. 2 montre un schéma d’un registre LSFR propre à un
de l’horloge. Pour l’exemple de la Fig. 1, la relation de polynôme primitif h(x) . Si h j =1, la liaison de rétroaction entre
récurrence est donnée par l’équation (1) : deux cellules voisines a i+j et a i+j-1 existe, par contre si h j =0,
elle n’existe pas.
ai + 4 = ai +1 ⊕ ai (1)

Où la sommation correspond à une sommation modulo-2,


hi + m hi +m−1 hi + 2 hi +1
d’ailleurs, équivalente à une porte « XOR ». Elle possède deux
entrées et une sortie. Pour que la sortie soit au niveau logique
ai +m−1 ai +m−2 ai + 2 ai +1 ai
"1", il faut que le niveau sur seulement une des deux entrées Séquence de sortie

soit égal à "1" (Tableau.1). Fig. 2. Schéma d’un registre LSFR propre à un polynôme primitif h(x )

⊕ 0 1 Nous pouvons décrire la génération des séquences PRBS


par un LSFR en trois étapes :
0 0 1
Etape1: initialisation des paramètres {ai }i =0:m−1 comme
1 1 0 aléatoire sur chaque flip-flops nommé cellule avec la
restriction de ne pas les présenter avec des valeurs toutes
Tableau. 1. Table de vérité d’une porte ou exclusif nulles car cela impliquerait une sortie constamment nulle, (si
les deux entrées d’une porte XOR sont au niveau logique "0",
Les liaisons du registre à décalage sont basées sur un la sortie donne un niveau logique "0").
polynôme primitif irréductible h(x) d’ordre m (polynôme de Etape2 : calcul des autres paramètres {ai }i = m: 2 m − 2 par
Galois) qu’on peut le choisir parmi un certain nombre de
l’utilisation d’une séquence récurrente de la forme :
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a(m + i ) = hm −1 a i + m −1 + hm − 2 a i + m − 2 + ... + h1 a i +1 + h0 a i
m
(3) a a a a  = 1 0 0 0
 3 2 1 0
 
( )
Avec: i = 0 : 2 − 2
 4 = a1 ⊕ a0
a
Etape3 : La PRBS est obtenue à partir des valeurs successives a = a ⊕ a
du bit le moins significatif. La séquence construite est  5 2 1

a 6 = a 3 ⊕ a 2
périodique de longueur maximale ( L = 2m − 1 ). Puisque la 
longueur d’une séquence PRBS est impair donc il y a une a 7 = a 4 ⊕ a 3
dissymétrie entre les bits «1» et les bits Etape2 : a8 = a5 ⊕ a 4
« 0 ».L’équiprobabilité des « 1 » et des « 0 » dans une 
a 9 = a 6 ⊕ a 5
PRBS n’est pas parfaitement réalisée. a = a ⊕ a
On présente un exemple où on s’intéresse à générer une  10 7 6

a11 = a8 ⊕ a7
séquence PRBS de longueur égale à 15 = (24-1) bits. Pour 
obtenir une telle séquence il nous faut un LFSR illustré sur la a12 = a9 ⊕ a8
Fig. 3. a13 = a10 ⊕ a9

a14 = a11 ⊕ a10
Etape3 :
a4 La séquence PRBS de sortie est :

a3 a2 a1 a0
a0 a1a 2 a3 a 4 a5 a6 a7 a8 a9 a10 a11a12 a13 a14
(a0 a1a 2 a3 a 4 a5 a6 a7 a8 a9 a10 a11a12 a13 a14 ) = (000100110101111)
Ce LSFR peut produire 2 − 1 séquences binaires pseudo-
4
Fig. 2. Exemple d’un schéma de principe d’un LSFR aléatoires équivalentes par une permutation circulaire. La
Fig.5 illustre le principe d’obtention des séquences
D’une manière générale, le diagramme d’état suit une
équivalentes [6].
succession de ( 2 m − 1 ) états, à partir d’un registre LSFR.
Suivant notre exemple, le diagramme d'état pour le LFSR 0 1
000100110101111 000100110101111
consiste en 15 états différents de 4 bits. Chaque nouvel état est 00100110101111 0
0 0

obtenu par le décalage de l’état précédent d’un seul bit à la 0100110101111 00 0


100110101111 000 0
droite, et remplacement du bit a gauche par le résultat d'une 00110101111 0001
addition module 2 correspondant à l'ensemble de « taps » 0110101111 00010 1
110101111 000100 1
utilisé. La Fig. 4 illustre le principe du diagramme d’état pour 10101111 0001001
le LSFR. 0101111 00010011
101111 000100110 1
1
Nombre des états États 01111 0001001101
1111 00010011010
111 000100110101 0
1
0 1 0 0 0 11 0001001101011 1
1 00010011010111 1
0
1 0 1 0 0
2 0 0 1 0 (a) (b)
3 1 0 0 1
Fig. 3: (a) Illustration de 24 − 1 séquences équivalentes par un décalage vers
4 1 1 0 0
la droite. (b) Illustration de 2 − 1 séquences équivalentes par permutation
4
5 0 1 1 0 circulaire
6 1 0 1 1
La sommation modulo 2 de deux séquences PRBS
7 0 1 0 1 équivalentes forme une séquence PRBS qui appartient à
8 1 0 1 0 l’ensemble des séquences équivalentes obtenues par
9 1 1 0 1 permutations circulaires.
Suite à notre exemple, la sommation modulo 2 des deux
10 1 1 1 0 premières séquences PRBS produit la cinquième séquence
11 1 1 1 1 PRBS. De même, on pourrait aussi construire une séquence
12 0 1 1 1 PRBS à partir de l’équation de récurrence (3). Pour obtenir
une telle séquence il nous faut un polynôme primitif sur GF(2)
13 0 0 1 1 d’ordre m=4. A partir du tableau.2 nous
14 0 0 0 1 obtenons h( x ) = x4 + x + 1 .
15=0 1 0 0 0

Fig. 4. Principe du digramme d’état pour la LSFR


Etape1 : On commence par l’état initial:
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Etape1 : Nous prenons comme état initial  a3 a2 a1 a0  
   ρ (0 ) = 1
(
égale à 1 0 0 0 , ) 
 (4)


 ρ (i ) = − L
1
1 ≤ i ≤ 2m − 2
a4 = h3a3 + h2 a2 + h1a1 + a0
 
a5 = h3a4 + h2 a3 + h1a2 + a1
a6 = h3a5 + h2 a4 + h1a3 + a2 La Fig. 7 illustre le principe de la fonction d’autocorrélation

a7 = h3a6 + h2 a5 + h1a4 + a3 d’une séquence pseudo-aléatoire binaire.
a = h a + h a + h a + a
Etape2 : a = h a + h a + h a + a
8 3 7 2 6 1 5 4

La fonction d’auto corréaltion ρ(i)


 9 3 8 2 7 1 6 5 1 1 1
a = h a + h a + h a + a
 10 3 9 2 8 1 7 6
a11 = h3a10 + h2 a9 + h1a8 + a7

a12 = h3a11 + h2 a10 + h1a9 + a8
a13 = h3a12 + h2 a11 + h1a10 + a9

a14 = h3a13 + h2 a12 + h1a11 + a10

Etape3 : 0 1/L i
2m − 1 2 × (2 m − 1)
La séquence PRBS de sortie est : T

(a0a1a2a3a4a5a6a7 a8a9a10a11a12a13a14 ) = (000100110101111)


Fig. 7. La fonction d’autocorrélation d’une séquence pseudo aléatoire binaire

Sur la Fig. 6, on présente une séquence binaire pseudo


La fonction d’autocorrélation est périodique. C'est-à-dire :
aléatoire (PRBS) de longueur 2 4 − 1 .
ρ (i ) = ρ (i + L ) (5)
1

0.9 La séquence PRBS a la particularité, lorsqu’elle est


0.8 corrélée, de n’offrir qu’un seul maximum de corrélation à
0.7 l’origine. En effet, elle est une suite aléatoire de bit de
0.6
longueur finie de telle manière que deux bits successifs ne
seront pratiquement pas corrélés,
0.5
La fonction d’autocorrélation d’une séquence réelle (ou
complexe) a0 , a1 , a2 ,.., a L−1 est définit comme :
0.4

0.3

0.2
1 L −1
0.1 ρ (i ) = ∑ a j a i+ j (6)
L j =0
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Avec: i = 0,±1,±2,...
Temps bit

Fig. 6. Une séquence PRBS de longueur 2


4
− 1 . La séquence: 0 0 0 1 0 0 1 Une fonction d’autocorrélation physique en associant un
10101111 niveau -1 ou 1 à une séquence binaire
(selon (− 1)a0 , (− 1)a1 ,..., (− 1)a L −1 ) est donnée par :
III. PROPRIETES DES SEQUENCES PRBS
1 L −1
On distingue certaines propriétés intéressantes des ρ (i ) = ∑ (− 1) j j + i
a +a
(7)
séquences PRBS. Nous les décrivons dans les sous-parties L j =0
suivantes. Avec: i = 0 : 2 m − 2 ,
A. LA FONCTION D’AUTOCORRELATION L étant la longueur de la séquence et a i+L =a i

La fonction d’autocorrélation d’une séquence binaire L’équation (7) est obtenue tout en remplaçant les bits « 1 »
pseudo-aléatoire a 0 a1 .......a L − −1 de longueur L est donnée par une valeur de « -1 » et les bits « 0 » par une valeur « +1 ».
par : B. LA PERIODICITE
Les séquences PRBS générées et montrées sur la Fig. 1, sont
m
des séquences périodiques d’une période de 2 − 1 bits.
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C. PROPRIETES STATISTIQUES
La longueur L des séquences PRBS est définie comme
suit :

L = 2m − 1 (8)

En effet, comme leur longueur est impaire, il y a forcement


un déséquilibre entre le nombre de « 1 » et le nombre de « 0 ».
L’équiprobabilité des « 1 » et des « 0 » dans une PRBS n’est
plus parfaitement satisfaite [7].
m −1
Le nombre de « 1 » est égal à : 2 .
m −1 Fig. 8. La fonction d’auto corrélation de la séquence pseudo aléatoire binaire
Le nombre de « 0 » est égal à : 2 −1. de 4095 bits.
1.2

IV. RESULTATS DE L’ANALYSE DES SEQUENCES BINAIRES 1

PSEUDO-ALEATOIRES « PRBS »
0.8

Afin de caractériser une séquence quelconque par rapport à 0.6

sa capacité de posséder des propriétés du type pseudo-


aléatoire, on va s’intéresser à tester la fonction 0.4

d’autocorrélation des différentes séquences binaires utilisées


couramment pour des simulations numériques et celle de la 0.2

séquence des changements d’état pour un nombre de cellule m


0
constituant le registre LSFR égale à 12. On peut dire qu’une
séquence possède de bonnes caractéristiques pseudo-aléatoires -0.2

si sa fonction d’autocorrélation présente un tracé 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500

complètement plat. De plus, nous allons effectuer une analyse


statistique d’une séquence PRBS et celle de la séquence des Fig. 9. La fonction d’auto corrélation de la séquence des changements d’état
de 4095 symboles.
changements d’état.
De même et d’après la Fig. 9, on remarque que la fonction
A. NOMBRE D E C ELLULES EGAL A 12, P OLYNOME d’autocorrélation de la séquence des changements d’état est
PRIMITIF h( x) = x12 + x 7 + x 4 + x3 + 1 similaire à celle de la PRBS, mais elle n’est pas une séquence
quaternaire pseudo-aléatoire. La propriété de la séquence des
transitions d’une PRBS qui manque pour qu’elle soit une
Dans la Fig. 8, on présente les fonctions d’autocorrélation PRQS, est qu’elle ne contient pas tous les enchaînements
pour deux types de séquences à m=12, correspondant à une possibles de m symboles.
séquence pseudo-aléatoire binaire et sa séquence des Dans le cas d’une séquence PRBS, on a quatre cas de
changements d’états. Cette dernière est obtenue par le corrélation et la probabilité d’avoir deux bits similaires est
« multiplexage » entre un bit et le bit précédent afin d’obtenir identique à la probabilité qu’ils soient différents. En effet,
un symbole. Ce qui suit, on dira que la séquence des pendant le calcul de la fonction de corrélation si les deux bits
changements d’états est une séquence quaternaire qui peut sont égaux on ajoute un « 1 » à la fonction de corrélation et
prendre les valeurs 0, 1, 2 ou 3. Par exemple une séquence s’ils sont différents on enlève un « 1 ». Par contre, dans le cas
binaire « 0101110 » a sa séquence des changements d’état d’une séquence PRQS, on a 16 cas de corrélation et la
« 1213320 ». possibilité d’avoir deux symboles similaires est moins
La fonction d’autocorrélation d’une séquence PRBS est probable que celle d’avoir deux symboles différents. La
assimilée par un pic de Dirac à l’origine d’amplitude égale à 1, fonction de corrélation permet de quantifier le taux de
ceci traduit le fait que, lorsqu’elle est corrélée, de n’offrir ressemblance entre les symboles. Si les deux symboles sont
qu’un seul maximum de corrélation. D’autre part, si on décale égaux on ajoute un « 1 » et s’ils sont différents on enlève un
la séquence d’un seul bit la fonction d’autocorrélation sera « 1/3 ». D’après les statistiques d’une PRBS, on remarque que
constamment nulle, c’est-à- dire la séquence PRBS est le nombre des « 1 » est supérieur au nombre des « 0 ». En
décorrelé hors de l’origine ce qui confirme que les bits sont effet, puisque la longueur de la séquence est assez grande, la
totalement indépendants. probabilité d’avoir des « 0 » est presque égale à celle des « 1 ».
Ceci est similaire pour la séquence des changements d’état qui
1.2
contient un nombre des zéros inférieur aux autres symboles à
1
savoir « 1 », « 2 », « 3 ». Ceci est illustré dans le Tableau. 3.

0.8

0.6

0.4
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Etats 0 1 0 1 2 3
Nombre 2047 2048 1023 1024 1024 1024
Probabilité 0.4998 0.5001 0.2498 0.2500 0.2500 0.2500

Tableau. 3. Analyse d’une séquence PRBS de 4095 bits

La longueur de la séquence binaire à simuler est un


paramètre très important. Des études ont montré que des
séquences très longues, jusqu’à 215 bits voire plus, sont
nécessaires pour que les résultats de simulation d’une
transmission à 40 Gbit/s soient significatifs [8].

V. CONCLUSION

Pour émuler un trafic de données réelles d’une transmission


utilisant un format de modulation PSK avec deux niveaux de
phase, on se dirige vers des séquences pseudo-aléatoires
binaires, PRBS. Des analyses pour une longueur égale à 4095
bits ont été faites afin de confirmer ses propriétés telles que le
comptage des états et sa fonction d’autocorrélation.

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NOR Type L SFR S tructures », Proceedings Of World Academy Of
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d’Etude, Unité de Transmissions WDM d'Alcatel a Marcoussis, 2005.
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

UTILISATION DES HOS POUR LES CALCUL DU FILTRE OPTIMAL EN DMT

Hocine BELLAHSENE Mabrouk DJEDDI Jean Michel ROUVAEN


Département TCSN Département FHC IEMN UMR 8520
Université A/Mira, Béjaia Université Boumerdès 35000 Université de valenciennes
Algérie Algérie France
bellahsene_ho@yahoo.fr
Résumé—La technique de réduction du canal effectif par séparées par un bloc de données.
algorithmes ad aptatifs au todidactes a c onnu u n e ssor
considérable. Elle es t t rès u tile p our maintenir Data
l’orthogonalité des sous porteuses lors de la modulation CP Data CP Data
à p orteuses multiples et p ermet d e ré duire d e manière
conséquente l a co mplexité d e l ’algorithme de d étection -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
multi-utilisateurs. N ous r evoyons da ns c e pa pier
l’égalisation p ar r éduction d e c anal. N ous u tilisons l e
calcul du maximum de kurtosis po ur r etrouver le f iltre
TEQ o ptimal a insi que l e délai de synchronisation da ns
l’algorithme d u M SSNR ( Maximum Shortening Signal y (2)
= h0 s (2) + h1 s (1) + h2 s (0) + h3 s ( −1) + h4 s ( −2)
to N oise R atio). N ous c omparons l e f iltre op timal
= h0 s (10) + h1 s (9) + [ h2 s (0) + h3 s ( −1) + h4 s ( −2) ]
retrouvé par d’autres méthodes et celui retrouvé avec la .
méthode du maximum du kurtosis.
y (10) = h0 s (10) + h1 s (9) + [ h2 s (8) + h3 s (7) + h4 s (6) ]
Mot s clé—DMT, HOS, égalisation, multiporteuses.
Figure 1. rajout du CP à la trame de données.
I. INTRODUCTION
Lorsque le CP est ajouté au début de la trame, les P
Certaines méthodes permettent de retrouver le canal et derniers symboles du bloc de données de taille N sont
de calculer l’égaliseur optimal [9]. Les autres sont dites
réinjectés au début de celui-ci. Ainsi, les N + P données
sous-optimales et/ou adaptatives [14]. La plupart des
transmises deviennent périodiques. Cette périodicité est
approches par modèle TEQ (Time domaine Equalizer) ne
nécessaire pour maintenir l’orthogonalité des multiporteuses
sont pas adaptatives, elles nécessitent l’apprentissage ou une
[12]. Les P derniers symboles sont identiques aux P
estimation de canal avec des calculs assez lourds à mettre en
premiers et nous pouvons écrire :
œuvre. L’algorithme que nous améliorons dans cet article
est celui de MERRY (Multicarrier Equalisation by s ( Mk +=
i ) s ( Mk + i + N ), i ∈ {1, ..., P} , (1)
Restoration of RedundancY) [6][13]. Nous proposons une
méthode basée sur les statistiques d’ordres supérieurs, dite où M= P + N est la durée de tous les symboles et k est
par maximum du kurtosis, et nous calculons également le l’indice de chaque symbole. La figure 1 montre un exemple
délai optimum ainsi que le filtre optimal lui correspondant. où l’on prend = N 8,= P 2 et M = N + P = 10 correspondant
à k = 0 . Les données reçues r sont obtenues à partir de
II. APPLICATION DE LA REDUCTION DE CANAL A s selon la relation suivante :
L’EGALISATION A PORTEUSES MULTIPLES
Lc

A. Algorithme d’égation multiporteuse par rétablissement r=


( Mk + i ) ∑ c .s(Mk + i − l ) + n(Mk + i),
l
(2)
de redondance
l =0

L’algorithme MERRY (Multicarrier Equalization by Les données égalisées y sont obtenues à partir de r suivant
Restoration of RedundancY) exploite la redondance cette équation :
introduite dans les données à travers le préfixe cyclique Lf

(figure 1) [6]. C’est une approche basée sur la minimisation


de l’espérance mathématique du carré de la différence
y=
( Mk + i ) ∑ f .r (Mk + i − j ),
j =0
j
(3)

cyclique qui est la différence entre des valeurs de y


La relation donnée par (1) est détériorée à cause du canal
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lors de la réception des données, car les ISI qui affectent le   ∗


δ −1 Lh

J
= 2σ ∑ h +∑ h T
 + 2f R n f
2 2

 (6)
2

CP sont différents de ceux qui affectent les P derniers


 
δ s j j

j= 0 j= δ + P
éléments du symbole. Considérons l’exemple de la figure 1,
Les éléments transmis 2 et 10 sont identiques. Cependant, Dans le cas où la réduction du canal utilisée est
au niveau du récepteur, l’interférence des éléments avant autodidacte et non adaptative, alors la matrice
l’élément 2 ne sont pas toutes égales à celles qui sont avant A = E rr
  H  peut être estimée à partir des données. Le
l’élément 10. Si on considère h2 , h3 et h4 nuls, alors
vecteur propre correspondant à la valeur propre minimale
y (2) = y (10) car s (2) = s (10) et s (1) = s (9) . Il est clair que peut être calculé, ce qui fournira une technique
pour avoir y (2) = y (10) il faut forcer h2 , h3 et h4 à zéro d’initialisation pour éviter les modes de convergence lents.
(éléments se trouvant entre crochets dans la figure 1), cette
égalité étant prise dans le sens des moindres carrés. Nous D. La réduction de canal optimale
rendons de cette façon le canal effectif de taille équivalente La réduction de canal optimale utilise un algorithme
à celle du CP. basé sur le calcul des valeurs propres et des vecteurs propres
pour générer les coefficients du filtre réduit optimal. La
B. La fonction coût de l’algorithme technique consiste à déterminer le filtre TEQ qui maximise
le rapport de réduction du signal sur le bruit dans une
La fonction coût de l’algorithme MERRY se traduit par fenêtre. Pour ce faire, il faut minimiser l’énergie de la
l’équation suivante : réponse impulsionnelle du canal effectif, à l’extérieur de la
fenêtre contenant les ( P + 1 ) échantillons. Nous reprenons
=J E  y ( Mk + P + δ ) − y ( Mk + P + N + δ )  , C win et C wall tels que définies dans [1], alors h win = C win f
2

  (4)
représente le canal effectif situé dans la fenêtre de taille
avec δ ∈ {0,..., M − 1} , δ étant le délais désiré (c’est le ( P + 1 ). Cependant h wall = C wall f donne le canal effectif en
coefficient de synchronisation). Le gradient stochastique de dehors de cette fenêtre. Le problème de conception du TEQ
(4) donne l’algorithme de réduction de canal adaptatif à base du MSSNR peut être décrit comme suit [1][4]
aveugle MERRY (Multicarrier Equalization by Restoration [9][11] :
of RedundancY) [8].
(
min f Af
T
) sous la contrainte f T
Bf = 1, (7)
C. Algorithme MERRY f

où A et B sont des matrices réelles [7], symétriques L f × L f


Pour un δ donné , le symbole k = 0,1, 2,....,
avec :
) r ( Mk + P + δ )
r ( k=
−r ( Mk + P + N + δ ) A = CTwall Cwall , B = CTwin Cwin (8)
(5)
e( k ) = f ( k )r ( k )
T

fˆ ( k + 1)= f ( k ) − µ e( k )r ( k )
*
Elles représentent, respectivement, les énergies
f ( k + 1) =
fˆ ( k + 1) correspondant à C wall et C win où :
fˆ ( k + 1)
T T T T
h wall h wall f=
= C wall C wall f f Af (9)
()
T
avec r (i ) =  r (i ), r (i − 1),..., r (i − L f )  , et *
est le conjugué
T T T T
complexe. Pour éviter la solution triviale ( f = 0 ) nous = h win h win f= C win C win f f Bf (10)
devons prendre f = 1 . La résolution de l’équation (7) mène au TEQ qui donne la
solution du problème de vecteurs propres généralisé [12],
L’algorithme représenté par (5) donne le vecteur propre
nous avons par conséquent :
minimal de la matrice A = E rr   H  . Soit C la matrice canal
Bf = λ Af (11)
de convolution autrement dit h = Cf et soit Cwall obtenue par
suppression de δ lignes des δ + P − 1 de C . Si l’entrée s ( k ) où λ est la valeur propre généralisée correspondant au
vecteur propre généralisé f , qui est la solution de l’équation
est blanche, alors A = C wall C wall . L’énergie à l’extérieur de la
T

(11).
fenêtre du canal effectif plus le gain du bruit est donnée

( ) ( )
−1
comme suit : T
−1

C= B A B (12)

L’inverse de la matrice A est retrouvé par factorisation de


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Cholesky. Les TEQ sont alors donnés par : l’algorithme classique [7] en donnant, en premier, une
valeur assez grande à µ (à savoir 0.75) ensuite, cette valeur
( B)
−1
T
f = q (13) est décrémentée par divisions successives. Nous proposons
dans ce papier une méthode itérative pour le calcul de µ .
où q est le vecteur propre correspondant à la valeur En effet, le pas de convergence divisé par le kurtosis
propre λ . Il est montré aussi [9] que l’algorithme converge normalisé donné par l’équation (15) de la séquence reçue à
l’entrée de l’égaliseur permet de tenir compte à chaque
globalement si q = q min est le vecteur propre minimal
itération de la séquence à l’entrée de l’égaliseur r (i ) . Ainsi,
correspondant à la valeur propre minimale λmin . C’est ainsi le pas de convergence du nouvel algorithme est calculé à
que le filtre TEQ optimal fopt est retrouvé [3]. partir d’un µ0 divisé à chaque itération par le kurtosis de
sorte à avoir :
L’expression du SNR réduit optimal (Shortening SNR ou
SSNR) est donnée par : µ0
µi+1 = , (18)
κ 4 ( r (i ) )
 fopt Bfopt   1
T

=SSNRopt 10
= log  T  10 log  
 fopt Afopt   λmin  (14) Par ce procédé, la mise à jour du pas de convergence dépend
des données reçues (c’est à dire des conditions de
SSNRopt = −10 log(λmin ) transmission du canal).

En somme, l’algorithme optimal utilise la matrice C , B. Calcul du filtre optimal parmaximisation du kurtosis
dont les éléments sont calculés à partir de H wall et H win . Le Cette procédure débute à partir de tous les filtres réduits
SSNR optimal est retrouvé par calcul direct des valeurs fn ayant été trouvés à partir de l’équation (26), utilisant
propres minimales de la matrice C . Les coefficients du l’algorithme du MSSNR [9]. Nous proposons de choisir le
TEQ optimal sont finalement calculés par transformation filtre SCE (Shortened Channel Equalizer) optimal, non pas
linéaire du vecteur propre unitaire associé à la valeur propre en comparant les énergies de tous les filtres trouvés tels que
minimale. abordés par Martin et al. dans [8], mais plutôt en calculant
le kurtosis de chaque filtre. Nous avons ainsi :
III. L’ALGORITHME MODIFIE
y n= h ∗ f n , (19)
A. Calcul du pas de convergence par kurtosis
gn = κ4 ( yn ) , (20)
Le kurtosis normalisé d’une variable aléatoire s ayant
comme valeur moyenne s est défini par le rapport du
Réduire le canal revient à trouver un filtre tel que sa
séquence de sortie ait la même variance et le même kurtosis
moment d’ordre quatre η 4 au carré du moment d’ordre maximum en valeur absolue qu’à l’entrée du filtre. Le filtre
deux η 2 tous deux centrés. Les HOS (Higher Order
2
optimal sera celui qui maximisera la quantité donnée par
(15). Le délai de synchronisation sera la valeur de l’indice
Statistics) définissent le kurtosis comme suit [5] :
k qui correspondra à ce filtre, tel que :
η4
κ 4 (s) = , (15) k = arg {max ( g n )} . (21)
η22 n

où, si E est l’opérateur espérance mathématique : Les résultats obtenus vont maintenant être discutés dans
la partie consacrée aux simulations.
η2 E s − s
= {( ) }, 2
(16)
IV. SIMULATIONS

E {( s − s ) },
4 Les données que nous utilisons lors de la simulation sont
η4
= (17) les huit CSA loop (Carrier Serving Area), utilisées dans le
standard ADSL. Nous allons utiliser les CSA1 et CSA4 lors
L'excès (kurtosis standard) est défini par l'équation (15) de nos simulations. Le CP est de taille P = 32 , la taille de
moins trois. Il s’annule lorsqu’il s’agit d’une distribution l’égaliseur est égale à 16 [10].
normale [2][3][5]. D’ou tout l’intérêt à introduire ce
coefficient. En effet, sachant que le bruit additif est dans la Afin de pouvoir comparer les résultats donnés par les
plupart des cas de type Gaussien, il est bien connu que les deux méthodes, nous nous proposons d’injecter à l’entrée
statistiques d’ordre supérieur ne sont pas affectées par le des deux algorithmes les filtres optimaux calculés par les
bruit. Par ailleurs, le pas de convergence est calculé dans deux méthodes, à savoir celui calculé par MERRY optimal
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et le filtre retrouvé par notre méthode (par maximum du

Fonction Coût MERRY


0
10
kurtosis), le pas de convergence étant déterminé par notre
technique d’itération dépendant de la séquence de données
ou de façon classique. Dans tous les cas nous choisissons un
SNR égal à 40dB.
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Fonction Coût MERRY

0
10
6
x 10
3.5

Débit binaire (bps)


3

2.5

2
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

6 1.5
x 10 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
4
Débit binaire (bps)

Nombre d'itération
3.5

3
Figure 3. Test du filtre optimal calculé par MERRY optimal pour le
2.5 CSA4.
2

1.5

Fonction Coût MERRY


0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 10
Nombre d'térations

rajout du CP à la trame de
Figure 2. Test du filtre optimal calculé par MERRY optimal pour le
CSA1.
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

Le filtre optimal calculé par l’algorithme MERRY 4


x 10
6
Débit binaire (bps)

optimal (figures 2 et 3), montre que lorsque celui-ci est


injecté à l’entrée de l’algorithme de MERRY, l’amplitude 3.5

est égale à 1 et que beaucoup de fluctuations dans le tracé de


3
la convergence de la fonction coût peuvent être remarquées
pour les standards CSA1 et CSA4. Le débit est très instable 2.5
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
relativement à la figure 6. Le délai optimal trouvé est égal à Nombre d'itérations
28.
Figure 4. Test du filtre optimal calculé par maximum du kurtosis pour le
L’amplitude au début est égale au tiers de la pleine échelle standard CSA1.
(approximativement 10-2) avec le CSA1 correspondant à un
délai optimal égal à 27. Le même délai ainsi que la même
Fonction Coût MERRY

0
10
amplitude sont trouvés pour le CSA 4 en figure 5. La
différence entre les deux boucles se situe au niveau du débit
qui pour le premier est relativement fluctuant autour de
3Mb/s, par contre il est stable à la valeur 1.5Mb/s, pour le
second.
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
La figure 4 montre la convergence quasi instantanée de la 6
x 10
fonction coût de l’algorithme MERRY dès la première 3.5
Débit binaire (bps)

itération lorsque le filtre optimal est calculé par notre 3

méthode, c. à d. la maximisation du kurtosis pour retrouver 2.5

le filtre optimal. 2

1.5

1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Nombre d'itérations

Figure 5. Test du filtre optimal calculé par maximum du kurtosis pour le


standard CSA4.
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résultats trouvés ont été comparés avec ceux donnés dans la


Fonction Coût modifiée

0
10
littérature. Une nette amélioration de la stabilité du débit
ainsi que de la convergence de la fonction coût a été établie.
Par ailleurs, l’algorithme de réduction de canal adaptatif
aveugle par maximisation du kurtosis, dont le pas de
convergence a été calculé par kurtosis, donne de meilleurs
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
résultats.
6
x 10
4
Finalement, il semble bien que les performances que
Débit binaire (bps)

3.5
nous avons trouvées et celles que nous avons améliorées,
sont le fruit de l'introduction de l’outil mathématique très
3 puissant que constituent les statistiques d'ordres supérieurs.
A travers les HOS High Order Statistics), nous avons pu
2.5
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 stabiliser et augmenter la vitesse de convergence des
Nombre d'itérations
algorithmes de calcul déjà disponibles et nous avons
introduit une nouvelle méthode qui nous a permis d'obtenir
Figure 6. Test du filtre optimal par algorithme modifié pour le CSA1.
de meilleurs résultats.
La variation de la nouvelle fonction coût en fonction des
Fonction Coût modifiée

0
10
différents SNR est actuellement en cours d’étude et fera
l’objet de travaux futurs.

REFERENCES
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 [1] P. J. W. Melsa, R. C. Younce et C.E. Rohrs, “Impulse R esponse
6
Shortening for d iscrete M ultitone T ranscievers,” IEEE Trans. on
x 10
3.5 comm., vol. 44, pp. 1662-1672, Dec. 1996. Clerk Maxwell, A
Débit binaire (bps)

3
Treatise on Electricity and Magnetism, 3rd ed., vol. 2. Oxford:
Clarendon, 1892, pp.68–73.
2.5
[2] B. Widrow, J. M. McCool, M. G. Larimore, et C. R. Johnson, Jr.,
“Stationary a nd Nonstationary Learning Characteristics of the LMS
2

1.5 adaptive filter,” Proc. IEEE, vol. 64, pp. 1151-1161, Aug. 1976.
1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 [3] R. K. Martin, J. Balakrishnan, W. A. Sethares, et C. R. Johnson, “A
Nombre d'itérations Blind Adaptive TEQ fo r M ulticarrier S ystems,” IEEE Signal
Processing Letters, vol. 9, pp. 341-343, Nov. 2002.
Figure 7. Test du filtre optimal par algorithme modifié pour le CSA4. [4] Ali.H Sayed “Fundamentals o f adaptive fi ltering,” publié par john
Wiley & Sons, Inc., Hoboken, New Jersey 2003.
Les figures 6 et 7 donnent le résultat du test du filtre [5] T. Pollet, M. Peeters, M. Moonen, et L. Vandendorpe “Equalization
for DM T-Based B roadband M odems,” IEEE comm. mag., vol. 38,
optimal calculé par maximum du kurtosis en plus du calcul pp. 106-113, May 2000.
du pas de convergence calculé en utilisant les statistiques [6] R. K. Martin and C. R. Jonhnson, Jr, , “Adaptive E qualization:
d’ordre supérieur. Les performances dans ce cas sont Transitioning fr om s ingle-carrier to m ulticarrier systems,” in Proc.
meilleures que celles trouvées précédemment, toutefois les IEEE Signal mag., vol. 22, pp. 108-122, nov. 2005.
cas de figures de 4 à 7 restent très proches, mis à part que le [7] N. Al Dahir, “FIR C hannel-Shortening E qualizers f or M IMO ISI
filtre optimal retrouvé par maximum du kurtosis est Channels,” IEEE Trans. on comm., vol. 49, no2, pp. 213-218, Feb.
2001.
réinjecté à l’entrée de l’algorithme de MERRY dont le pas
[8] D. D. Falconner, S. L. Ariyavisitaul, A. Benyamin-Seeyar, et B.
d’adaptation a été pondéré par le kurtosis du signal Eidson, “Frequency d omain equalization f or single-carrier
d’entrée. Le débit reste stable surtout pour le CSA4, broadband wireless systems, ” IEEE Comm. Mag., vol. 40, pp. 58-66,
spécialement après la 500ème itération. Le délai de Apr. 2002.
synchronisation est dans les deux standards égal à 27. [9] P. J. Melsa, P. J. W. Melsa, R. C. Younce et C.E. Rohrs, “Impulse
Response Shortening f or d iscrete Multitone T ranscievers,” IEEE
Il est à remarquer que les délais optimaux retrouvés avec Trans. on comm., vol. 44, pp. 1662-1672, Dec. 1996.
les nouveaux algorithmes sont identiques. Ils sont par [10] H. Minn, N. Al-Dhahir, et Y. Li, “Optimal Training Signals for
MIMO OFDM Channel Estimation in the Presence of Frequency
contre différents de ceux retrouvés dans la littérature [6]. Offset and Phase Noise,” IEEE Trans. on comm., vol. 54, no10, pp.
1754-1759, Oct. 2006.
V. CONCLUSION [11] C. Y. Chi, C. Y. Chi, C. Y. Chen, C. H. Chen et C. C. Feng “Batch
processing Algorithms for blind equalization using higher o rder
Les approches adaptatives de réduction de canal aveugle statistics,” IEEE signal processing magazine, pp. 1053-5880, march
ont été reprises dans ce papier. Une nouvelle méthode de 2003.
calcul du filtre optimal par maximisation du kurtosis à été [12] J. L. Lacoume, J.L. Lacoume, P.O. Amblard et P. Comon,
proposée. Le délai de synchronisation a pu être calculé. Les "Statistiques d ’Ordre S upérieur p our le Traitement d u Signal, "
Edition, Masson, Paris, 1997.
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

[13] I. Chahed, H. Bellahsene, J. M. Rouvaen et M. Djeddi, “Selection of Multitone M odulation S ystems,” IEEE Trans. on Signal Processing,
the order of ARMA model using Kurtosis minimisation. Application vol. 53, pp. 3880-3894, April 2005.
to blind deconvolution of seismic data,” in proceding AMSE, vol. 47,
no 2, pp. 77-89, 2004.
[14] R. K. Martin, K. Vanbleu, M. Ding,G. Ysebaert, M. Milosevic, B. L.
Evans, M. Moonen, et C. R. Johnson, Jr., “Unification and Evaluation
of Equalization Structures and Design A lgorithms f or D iscrete
1

Application du filtrage Adaptatif non linéaire, basé


sur le LMS à pas d’adaptation variable, à
l’annulation d’écho acoustique en
Télécommunication.
A.Manseur (1) , A.Mekhmoukh(2) , R.Dib(2) ,Baali Hamza(1)
(1)
Département d’Electronique , Ecole Nationale Plytechnique , Algérie
(2)
Département d’Electronique, Université de Bejaia, Algérie
manseurghani@yahoo.fr, abdmek@yahoo.fr, riad_dib@yahoo.fr, baalihamza@yahoo.fr

Résumé—Le travail effectué , dans cet article , consiste à applications dans lesquelles ils affichent leurs limites de per-
étudier le filtrage adaptatif , en général et le LMS à pas formance. En présence de bruit multiplicatif, par exemple,
d’adaptation variable , dans le cas linéaire, qu’on a étendu au les performances des filtres linéaires sont insuffisantes. Pour
cas non linéaire via les séries de Voltera pour améliorer les
performances de ces filtres. Cette étude s’est , principalement cette raison, récemment, beaucoup d’attention a été donnée
axée sur : le choix du pas d’adaptation et les conditions de à la modélisation non linéaire des systèmes via les séries
convergence , le taux de convergence et l’expression du pas de de Volterra [1]. Dans la famille des filtres non linéaires on
convergence , d’une manière adaptative , en fonction du signal trouve la classe des filtres polynomiaux (de Volterra). Ce type
d’entrée. de filtre trouve son application dans de nombreux domaines
L’application de ces filtres adaptatifs à des signaux de parole
réels , a démontré leur capacité en poursuite , tout en gardant comme le traitement du signal, les systèmes de communica-
une complexité de calcul relativement appréciable. tion, l’annulation d’écho et l’identification des systèmes [2].
Dans ce travail, nous allons étendre l’étude du filtrage
Mots clefs : Facteur de convergence , Filtrage adaptatif , filtres
non linéaires , séries de Voltera , Traitement de la parole. adaptatif linéaire aux systèmes non linéaires , à l’aide des
séries de Volterra dans l’égalisation adaptative des canaux
Astract—The performed job , in this article , consiste in de communication non linéaire, pour l’annulation de l’écho
studying adaptative filters , in general , and the variable step acoustique. Le point clé des filtres de Volterra , est que la
LMS , in the linear case. To ameliorate the performances of our sortie du filtre est linéairement dépendante par rapport aux
filter , an extension of linear case to non linear filters via Voltera coefficients du filtre [1], [3] et [4].
series is given. This study is , principally , axed on : Choice of
the adaptation step and convergence conditions , convergence rate
and adaptative variation of the convergence factor , according to II. F ILTRE OPTIMAL DE W IENER
the entrance siganl. Considérons la figure 1, où est représenté un filtre adaptatif
The obtained results , with real signals , have shown computa-
tionally effcient and numerically satble algorithms for adaptative
transversal Hk [5]. Le but du filtre optimal est d’obtenir
nonlinear filtring while keeping relatively simple computational en sortie une réponse yk la plus proche possible du signal
comlexity. désiré dk lorsque l’entrée est une séquence xk . Plusieurs
fonctions coût permettent d’obtenir une configuration optimale
Key words :Convergence factor , Adaptative filtring , non du filtre. Parmi elles, l’erreur quadratique moyenne est la plus
linear filters , Voltera serie. usuelle, car elle conduit à des développements mathématiques
complets et simples, de plus, elle fournit une solution unique.
I. I NTRODUCTION
e filtrage est dit adaptatif, s’il y a modification de ses
L paramètres à chaque fois qu’il y a un changement dans
le signal d’entrée. L’algorithme de filtrage adaptatif met à jour,
récursivement, les coefficients du filtre, afin de lui permettre
de suivre l’évolution du processus. Si celui-ci est stationnaire,
l’algorithme doit converger vers la solution optimale de Wie-
ner, sinon il présentera une capacité à suivre les variations
des grandeurs statistiques du processus.En dépit de la grande
importance des filtres et systèmes de modélisation linéaires
dans de larges éventails de situations, il existe de nombreuses F IG . 1. Filtre linéaire adaptatif transversal
2

IV. A PPLICATIONS DU FILTRAGE ADAPTATIF


Le filtre optimal de Wiener minimise l’erreur quadratique Le filtrage adaptatif trouve ses applications dans divers
moyenne notée J, qui est donnée par : domaines [6], [9] et [10]
  – L’identification de systèmes.
2 – La prédiction.
J = E |ek | (1)
– La modélisation inverse.
Le signal d’erreur sera donné comme suit : – L’annulation d’interférences.

ek = dk − HkT Xk = dk − XkT Hk (2) V. L E LMS À PAS D ’ ADAPTATION VARIABLE


D’où : Dans l’algorithme LMS, le pas d’adaptation est fixe (inva-
riant dans le temps). Quelque soit les coefficients du vecteur
J = E[(dk − HkT Xk )2 ] = E[(dk − XkT Hk )2 ] (3) initial, l’algorithme converge et devient stable si le facteur de
Après développement on aura : convergence, ou le pas d’adaptation, µ satisfait la relation [8].
1
J = σd2 − 2Hk RX dT + H T RXX H (4) >µ>0 (10)
λmax
Où : Où λmax est la valeur propre maximale de la matrice
σd2 = E[|dk |2 ] : est la variance du signal désiré. d’autocorrélation RXX .
RXd = E[Xk dk ] : est le vecteur d’intercorrelation entre le
signal d’entrée Xk et le signal désiré dk . A. Mise à jour du pas d’adaptation
RXX = E[Xk XkT ] : est la matrice d’autocorrelation du Afin d’augmenter les performances de l’algorithme, notam-
signal d’entrée Xk . Cette matrice est définie positive, de ment dans un milieu non stationnaire, une adaptation récursive
Toeplitz. du facteur de convergence devient nécessaire, mais tout en
Le vecteur des coefficients optimum H∗ du filtre est obtenu gardant une complexité de calcul raisonnable. Dans le but
par l’annulation du gradient du critère : de réduire la complexité mathématique, Kamal Meghriche [5]
propose une nouvelle loi itérative de mise à jour du pas de
∂J ∂ek convergence à deux paliers.
∇J = = 2E(ek ) (5)
∂Hk ∂Hk
En posons ∇J = 0, on aura : 1
µk = 1
PN (11)
µ0 + i=1 X 2 (k − i)
E(Xk XkT )H∗ = E(Xk dk ) (6)
Où N représente l’ordre du filtre, et µ0 le facteur de
Qu’on peut simplifier sous la forme : convergence initial.
Après les N premières itérations d’initialisation, la forme
RXX H∗ = RXd (7) récursive du pas de convergence devient :
Donc : 4µ2k
µk = µk−1 − (12)
−1 1 + 4µk
H∗ = RXX RXd (8)
Plus connue sous le nom de l’équation de Wiener-Hopf [6], 4 = X 2 (k) − X 2 (k − N ) (13)
[7] et [8]. En combinant les équations (4) et (8), on peut aboutir
Pour simplifier l’expression (12), on pose
à l’algorithme du gradient donné comme suit :
0 1
1 ∂J µk = (14)
Hk+1 = Hk − µ( ) (9) µk
2 ∂Hk
Où µ représente le facteur de convergence ou pas d’adap- Ce qui nous conduira à la relation suivante :
tation, qui est une constante positive, qui contrôle le taux de 0 0

convergence de l’algorithme. µk = µk−1 + X 2 (k) (15)


Pour les itérations venant après les N premières (k > N ),
III. C HOIX DE L’ ALGORITHME 0
µk s’écrit :
Les filtres adaptatifs peuvent être classés en fonction des
choix qui sont faits sur les critères suivants [9], [10] : 0 0
– La rapidité de convergence. µk = µk−1 + [X(k) − X(k − N )][X(k) + X(k + N )] (16)
– La capacité de poursuivre les non linéarités du système.
Donc, la convergence de l’algorithme est satisfaite si
– La stabilité et la précision de l’estimation des paramètres
du filtre. 0
µk > λmax (17)
– L’erreur quadratique moyenne minimale (MMSE).
– L’ordre du filtre. De plus, M , qui est l’erreur d’ajustement, devient :
3

dans le cas linéaire, nécessite un nombre réduit [3]. Donc, dans


1
M' 0 trR (18) la majorité des cas, on se limite aux deux premiers termes
µk h1 (i) et h2 (i, j).
L’expression générale de l’algorithme devient :
Dans le cas d’un filtre non linéaire de Volterra, on voudrait
 T trouver les coefficients du filtre qui minimisent l’erreur qua-
yk = Xk Hk

dratique moyenne donnée par l’équation (24), quand la sortie
ek = dk − yk (19) du filtre de Wiener est donnée par l’équation (25).

H 2
k+1 = Hk + (µ0 ) ek Xk
k
J = E[e2 (k)] = E[(d(k) − y(k))2 ] (24)
B. Modélisation des systèmes non linéaires via les séries de +∞ +∞ +∞
Volterra
X X X
y(k) = h1 (i).x(k − i) + h2 (i, j).x(k − i)x(k − j) (25)
i=−∞ i=−∞ j=−∞
Dans ce travail, nous allons essayer d’étendre l’étude des
Où J est l’erreur quadratique moyenne minimale menant à
systèmes linéaires aux systèmes non linéaires via les séries de
la solution optimale de Wiener.
Volterra. Rappelons qu’un système linéaire est défini par la
Pour cela, on forme les vecteurs de données (X) et de
convolution d’un signal d’entrée par un filtre.
coefficients (H), en suite on pourra obtenir une représentation
vectorielle compacte de (25).
Donc on aura [12] :

x1 (n) = [x(n) x(n − 1) · · · x(n − N + 1)]T (26)

h1 (n) = [h1 (0) h1 (1) · · · h1 (n − 1)]T (27)


F IG . 2. Représentation d’un système de convolution

x2 (n) = [x2 (n) x(n) x(n−1) · · · x(n) x(n−M −1) · · · x2 (n−M +1)]T
(28)

y(k) = x(i) ∗ h(i) (20) h2 (n) = [h2 (0, 0) h2 (0, 1) · · · h2 (1, 0) · · · h2 (M − 1, M − 1)]T
(29)
+∞
X Où N : est l’ordre du noyau linéaire du filtre h1 .
y(k) = h(i).x(k − i) (21) M : est l’ordre du noyau quadratique du filtre h2 .
−∞ En utilisant (26,27,28 et 29), on pourra donner les deux
Le modèle illustré par (21) ne peut donner une représenta- vecteurs (X) et (H)
tion satisfaisante de tous les systèmes, pour cela, une extension
aux systèmes non linéaires via les séries de Volterra s’avère X = [x1 (n)T x2 (n)T ]T (30)
nécessaire.
La relation entrée/sortie d’un filtre de Volterra, qui peut être H = [h1 (n)T h2 (n)T ]T (31)
décrit sous forme d’une convolution multidimensionnelle [1] Les dimensions des vecteurs x1 (n), h1 (n) est L1 = N
et [11], est donnée par [12], [13] et [14], pour ne citer que , et celles de x2 (n), h2 (n) est L2 = M (M2 +1) . Alors, les
ceux là. dimensions de X et H deviennent L = L1 + L2 [12]. Cela
+∞
X +∞
X +∞
X
est dû au fait que le noyau quadratique h2 (i, j) est symétrique
y(k) = h1 (i).x(k − i) + h2 (i, j).x(k − i)x(k − j) (22)
i=−∞ i=−∞ j=−∞ [4].
Donc, la forme vectorielle de la sortie du filtre sera donnée
Où h1 (i), h2 (i, j), h3 (i, j, l), · · · sont les noyaux de Volterra
par :
[1], [2] et [14]. Dans l’équation (22), hn (i, j, l, ..) est le nme
ordre du noyau discret de Volterra [14].
y(k) = H T X = X T H (32)
Une autre représentation peut être trouvée dans la littérature
[1], [3], [11] et [15]. Mais dans notre étude, on se base toujours Des équations, (24) et (32), on peut déduire, [5], que :
sur le premier modèle.
+∞
X +∞
X +∞
X
JQ = E[d2 (k)] − 2E[d(k) X T ]H + H T E[X X T ]H (33)
y(k) = h0 + h1 (i).x(k − i) + h2 (i, j).x(k − i)x(k − j)(23)
i=−∞ i−∞ j=−∞
On procède de la même manière que dans le cas linéaire du
Où h0 représente un terme de décalage (offset term) [1]. filtre de Wiener, les coefficients du filtre optimal sont obtenus
L’un des problèmes des filtres polynomiaux est qu’ils né- en annulant le gradient de JQ par rapport aux coefficients du
cessitent un grand nombre de coefficients pour caractériser filtre, ce qui nous conduit, [5], à :
un processus non linéaire. Ce problème peut être résolu par
l’utilisation d’une structure polynomiale récursive qui, comme <H = P (34)
4

Avec :

< = E[X X T )] (35) Hk = Hk−1 + µek Xk (40)

et
Le point de départ pour la détermination des pas d’adapta-
P = E[d(k)X] (36) tions des deux parties linéaire et quadratique, qui assurent la
convergence de l’algorithme, est donné par [5] :
Si on partitionne le vecteur de données X en deux parties,
[12], on aura, [5] :
1

X1
 µik = µi k−1 + PN,M 2 i = 1, 2 (41)
X= (37) i=1 X 2 (k − j)
X2
Où X1 et X2 représentent, respectivement, la partie linéaire
Où N est l’ordre du noyau linéaire. M 2 est l’ordre du noyau
et quadratique du filtre. Dans ce cas, < contient les statistiques
quadratique.
d’ordre deux, trois et quatre [5]. Donc :

R = E[X X T ] (38) Après les N et M 2 premières itérations d’initialisation, les


pas d’adaptation µ1 et µ2 peuvent être donnés, en effectuant
Alors : le changement de variable, par :
  
 E X1 X1T E X1 X2T
  

T
< = E[X X )] = E  (39) 0 0
µik = µi k−1 + 4i i = 1, 2


E X2 X1T
 
E X2 X2T
   (42)

De (39),
 on peut  déduire que [5] :
– E X1 X1T est une matrice de N par N contenant les Ce qui nous conduit à la reformulation suivante :
statistiques d’ordre deux.
– E X1 X2T est une matrice de N par M (M2 +1) contenant

" X1k #
0
les statistiques
 d’ordre trois. Hk+1 = Hk + ek µ1k
(43)
X2k
– E X2 X2T est une matrice de M (M2 +1) par M (M2 +1) 0
µ2k
cotenant les statistiques d’ordre quatre. Pour rappel, l’une
des propriétés les plus importantes des filtres de Volterra 0
Etant donné que µ1k = µ11k est le pas d’adaptation de la
est que la sortie du filtre est linéairement dépendante partie linéaire du filtre, donc, la détermination des conditions
par rapport aux paramètres des noyaux [1], [3] et [4]. de convergence est la même que celle du LMS à pas d’adap-
De plus, elles peuvent être interprétées comme étant des tation fixe [5] :
convolutions multidimensionnelles [1] et [11].

VI. F ILTRAGE ADAPTATIF DE VOLTERRA À PAS 1


0 < µ1k < (44)
D ’ ADAPTATION VARIABLE λ1k
Dans le but d’améliorer les performances du filtre adaptatif
0 0
de Volterra, on se base sur le schéma de la figure 3. Après le developpement on aura µ2 > µ1 donc , pour
avoir la convergence de l’algorithme, il suffit d’avoir la valeur
initiale du pas d’adaptation de la partie non linéaire inférieure
à celle de la partie linéaire.

VII. A NNULATION D ’ ÉCHO ACOUSTIQUE

L’´écho acoustique est un problème rencontré en télécom-


munication, notamment dans les applications de téléconférence
et téléphonie mains libres . L’écho provient du passage du
F IG . 3. Egalisation d’un canal numérique.
signal envoyé à travers un canal, par exemple une salle, pour
le cas de la téléconférence. Donc, l’écho est le phénomène
dans lequel une version retardée et distordue d’un son est
réfléchie et renvoyée vers la source [16]. Il est donc désirable
D’après la figure 3, la mise à jour des coefficients du filtre de pouvoir éliminer cet écho à la réception du signal. Ceci est
adaptatif est donnée par : rendu possible grâce au filtrage adaptatif.
5

A. Principe de l’annulation d’écho acoustique

F IG . 6. Représentation du signal utile

F IG . 4. Schéma de principe de l’annulation d’écho acoustique


La figure 7, représente la courbe de poursuite de la sortie du
filtre par rapport au signal désiré. On remarque que l’évolution
du signal de sortie du filtre suit parfaitement celle du signal
Le schéma ci-dessus [17], représente un système classique
désiré, même s’il y’a un léger dépassement.
d’annulation d’écho dans un système de communication (té-
léphone mains libres, téléconférence,. . . ).

VIII. R ÉSULTATS DE LA PROGRAMMATION


Le but de cette partie est de mettre en exergue les perfor-
mances de notre filtre dans l’annulation d’écho acoustique.
Pour cela, le schéma de la figure 5 est retenu [16]. Dans la
figure 5, on trouve le signal de parole utile s(n), ainsi que le
signal d’écho v(n), qui est la version filtrée du signal parole
du locuteur lointain x(n) par le chemin inconnu, qui sont
additionnés pour former le signal y(n). Le signal x(n) forme,
aussi, l’excitation de la voie principale. Donc, pour éliminer
le bruit v(n), le filtre non linéaire de Volterra, doit identifier
au mieux le chemin inconnu pour retrouver en sortie de notre
système un signal de parole le plus proche possible du signal F IG . 7. Représentation du signal désiré et du signal de sortie du filtre.
utile s(n).

IX. C ONCLUSIONS ET PERSPECTIVES


Dans ce travail, nous avons vu un aperçu sur le filtrage
adaptatif et les différents critères de choix de l’algorithme ainsi
que ses cas d’applications. Puis, une étude de l’algorithme des
Moindres Carrés Moyens (LMS) a été faite, tout en donnant
une version à pas d’adaptation variable.
Une application du filtre non linéaire à pas d’adaptation
variable de type Volterra, à des signaux de parole réels, à
l’annulation d’écho acoustique, ont démontré la capacité de
ce dernier à identifier les différentes sources de perturbation.

F IG . 5. Modélisation de l’annulation d’écho adaptative R ÉFÉRENCES


[1] G. L. Sicuranza, “Quadratic filters for signal processing,” Proc. IEEE,
vol. 80, no. 8, pp. 1263–1285, 1992.
[2] G. L. Sicuranza, A. Bucconi, P. Mitri, “Adaptive Echo Concellation
La figure 6 représente l’évolution temporelle, ou audio- with Nonlinear Digital Filters”, Proceedings of ICASSP 84, pp. 3.10.1-
4, March 1984.
gramme, du signal vocal pour la lettre française ‘a’. On y
[3] Enzo Mumolo, Alberto Carini, Recursive Volterra Filters with Stability
constate une alternance de zones assez périodiques et de zones Monitoring, Dipartimento di Electrotecnica, Electronica ed Informatica,
bruitées, appelées zones voisées et non voisées. Universita di Trieste, Via Valerio 10, 34127 Trieste, Italy.
6

[4] Robert D. Nowak, Member , IEEE, Penalized Least Squares Estimation


of Volterra Filters and Higher Order Statistics, Department of Electrical
Engineering, Michigan State University, 206 Engineering Building, East
Lansing, MI 48824-1226.
[5] Kamal Meghriche, Filtrage adaptatif utilisant les statistiques d’ordre
supérieur, thèse de doctorat d’état en électronique, Ecole Nationale
Polytechnique d’Alger, Mai 2007.
[6] Freddy Mudry, Signaux et Systèmes, 6éme partie, Filtrage adaptatif
Codage de la parole, Ecole d’ingénieurs du Canton de Vaud, 2005.
[7] C.L. Nikias and M.R. Raghuveer, “Bispectrum estimation : A digital
signal processing framework,” Proceedings of the IEEE, vol. 75, no. 7,
pp. 869–891, July 1987.
[8] B. Widrow, J.R. Glover, J. McCool, J. Kaunitz, C. Williams, R. Hearn, J.
Zeidler, E. Dong, and R. Goodlin, “Adaptive noise cancelling : Principles
and applications,” Proc. of the IEEE, vol. 63, no. 12, pp. 1692–1716,
December 1975.
[9] J.F. Bercher, et P. Jardin, Introduction au filtrage adaptatif, ESIEE Paris.
[10] Jacob Benesty, Traitement des signaux numériques-II, Filtrage adaptatif
et analyse spectral, Note de cours, INRS-EMT.
[11] D. W. Griffith, J. R. Arce, “Partially decoupled Volterra filters : formu-
lation and LMS adaptation,” IEEE Transactions on Signal Processing,
vol. 45, no. 6, pp. 1485–1494, 1997.
[12] F. Kuerch, and W. Kellermann, Proportionate NLMS Algorithm for
Second-order Volterra Filters and it’s Application to Nonlinear Echo
Cancellation, Telecommunications Laboratory, University of Eriangen-
Nuremberg, Cauerstr. 7 D-91058 Eriangen, Germany.
[13] Eduardo L. O. Batista, Orlando J. Tobias, and Rui Seara, Fully and
Partially Interpolated Adaptive Volterra Filters, LINSE-Circuits and
Signal Proccessing Laboratory, Departement of Electrical Engineering,
Federal University of Santa Catarina, 88040-900 – Sc – Brazil.
[14] A. Asfour, K. Raoof, and J. M. Fournier, Nonlinear Identification
of NMR Spin Sysrems by Adaptive Filtering, Journal of Magnetic
Resonance 145, 37-51 (2000).
[15] Abhijit A. Shah, Advisor : Dr. Tufts, Development and Analysis of
Techniques for Order Determination and Signal Enhancement, PhD
dissertation, University of Rhod Islands, 1994.
[16] Farid Ykhlef, Réduction de bruit et contrôle d’écho pour les applications
radio mobile et audioconférence, thèse de doctorat d’état en électronique,
laboratoire signal et communications, Ecole Nationale Polytechnique
d’Alger, 2008.
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

Performances de l’algorithme Ramanujan Fourier


pour l’estimation du spectre Doppler.
Mohand LAGHA1 – Messaoud BENSEBTI2 – Michel PLANAT3
1
Aeronautic Department, 2Electronic Department
University SAAD DAHLEB of BLIDA
B.P. 270 Road of SOUMAA – BLIDA
ALGERIA
3
Laboratoire de Physique et Métrologie du CNRS,
Associé à l’Université de Franche-Comté,
32 avenue de l’Observatoire, 25044 Besançon Cedex, France
1
e-mail : lmohand@yahoo.fr ,2e-mail : m_bensebti@hotmail.com , 3e-mail: planat@lpmo.edu

Résumé—Dans c e t ravail o n s ’intéresse à l ’estimation afin d’analyser mieux les phénomènes météorologiques
spectrale d es paramètres dynamique d’ un s ignal r adar détectés.
météorologiques, en l’occurrence la vitesse, l a variance et la
largeur s pectrale. On i ntroduit u n nouveau o util de L’objectif principal de cet article est l’introduction et
traitement du signal se basant sur les sommes de Ramanujan l’étude de l’utilisation des sommes Ramanujan c q afin
c q (n), qui pr oviennent d e l ’utilisation de f onctions d’estimer l’étendue spectrale de signaux radar pulse
arithmétique d e l a t héorie d es nombres. D e nouveaux Doppler utilisé en météorologie.
résultats e n c omparaison a vec les a lgorithmes p ulse pair et
La motivation qui nous a amener à utiliser la méthode
Fourier s eront f ournis par l’ utilisation d e la t ransformée
Ramanujan F ourier (R FT) p our l ’estimation du s pectre de Ramanujan dans le domaine de l’estimation spectrale
Doppler d’un signal radar météorologique. des signaux radar Doppler météorologique, est le récent
intérêt grandissant des chercheurs à l’introduire comme
Mots cl és : Traitement du Signal Radar, Séries nouveaux outil de traitement du signal[9][10]. C’est une
arithmétiques ou Temporelles, Estimation Spectrale, méthode utilisée par Ramanujan pour la première fois,
Transformée Ramanujan. comme moyen pour représenter des séries arithmétiques
par des sommes de rang infinie. De plus les coefficient de
I. INTRODUCTION cette transformée c q proviennent de l’utilisation de
fonctions arithmétiques de la théorie des nombres. Ajouter
Dans le domaine du traitement du signal on utilise à cela que ces coefficients possèdent la propriété
essentiellement des transformées ou des méthodes afin de d’orthogonalité et ceci les rend intéressantes à utilisée
passer d’un espace à un autre (temps vers fréquence) ou comme moyen de traitement du signal.
autre, pour ainsi mieux estimer et analyser le contenu
informationnel du signal. La transformée de Fourier On abordera l’estimation des moments d’ordre zéro,
Discrète DFT et sa transformée rapide FFT étaient jusque un et deux (puissance, vitesse et la largeur spectrale) pour
la les meilleurs outils utilisés pour des signaux un signal radar pulse Doppler météorologique (section II),
périodiques ou quasi périodiques, mais elle n’est pas en traitant les deux domaines d’estimation, le premier
vraiment adéquate pour l’analyse des signaux aléatoires temporel PP basé sur l’estimation des autocorrélations et
apériodiques. Ceci n’est pas un fait nouveau, d’ou de le second domaine, qui est spectral basé sur l’estimation
multiples méthodes ont été développées pour l’analyse de des densités spectrales de puissances PSD en utilisant la
séries temporelles comme Poincaré, la méthode des transformée de Fourier Discrète. On introduira la notion
ondellettes, ou encore le modèle autorégressif a moyenne des sommes de Ramanujan et la transformée de
mobile ARMA en ne citant que celles-ci. Ramanujan-Fourier présentée comme nouveau outil de
traitement du signal de séquences arithmétiques basé dans
Dans le contexte de l’estimation des paramètres la théorie des nombres premiers (section III). La
spectraux d’un signal radar météorologique, il y a eu le simulation se fera sur des données réelles prise par un
développement dans un premier temps d’un algorithme radar pulse Doppler WSR-88D et des discussions des
appelé Pulse Pair PP se basant sur le calcul de estimations faites sur le spectre Doppler par plusieurs
l’autocorrélation des séries temporelles complexes Z(I,Q) estimateurs (section IV).
et ce avec un ou deux rangs de développement des
moments spectraux en série de Mc-Lauren et ce dans un II. ESTIMATION DES MOMENTS SPECTRAUX
souci de réduction du temps de calcul. Puis avec l’avancée
dans le domaine des calculateurs et de l’informatique on a Le radar pulse doppler délivre les tensions en sortie, I
introduit la transformée de Fourier, puis le modèle AR, et en phase et Q en quadrature de phase qui forment l’écho
ARMA, pour ainsi travailler dans le domaine spectrale complexe Z(I, Q ). La densité spectrale de puissance est
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donnée par la transformée de Fourier de la fonction λ


d’autocorrélation R ZZ (τ) [1], [2] w =  σ f (6)
2
S Z ( f ) = ℑ{RZZ (τ )} (1)
A. Estimation temporelle
Le spectre Doppler reçu aura la forme représentée L'algorithme Pulse Pair est un estimateur de la
sous la figure 1. puissance du spectre Doppler, de la vitesse moyenne du
vent et de sa variance. Il est basé sur l'estimation de
0.042 0.06
Doppler Spectrum l'autocovariance des signaux radar complexes Z(kT s ).
Si les signaux considérés sont statistiquement
indépendants, alors la fonction d'autocovariance peut
s'écrire, [1] :
0.04

1 M −1 *
Amplitude

R ZZ ( T s ) = ∑ Z ( kTS ).Z (( k + 1 )T S ) (7)


Sk

M k =0
0.02 Avec :

0
Z ( kTS ) = I ( kTS ) + jQ( kTS ) (8)
0
20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 30
− 18.016 speedk
Velocity (m/s)
27.024 Où M est le nombre d'impulsions et TS le temps
Figure.1 Spectre Doppler reçu pour une cellule de distance entre impulsions.
Le moment d'ordre zéro est estimé par [1],[6], [7]:
Le spectre Doppler reçu représente la densité spectrale
de puissance du signal reçu pour un volume de détection. 1 M

∑ Z ( kT
2
Par ailleurs la puissance totale de l’écho sans prendre en P̂ = S ) −N (9)
compte la puissance du bruit est donnée par la fonction du M n =1
moment d’ordre zéro [1], [2]: où N la puissance du bruit blanc présent dans les échos
radar I & Q.
P = ∫ S (v) dv (2) L'estimation de la vitesse moyenne du vent et de sa
variance sont donnée par [1],[3],[6], [7]:
La vitesse moyenne ou le moment normalisé d’ordre
un est donné [2]:
λ
v̂PP = .arg [RZZ ( TS )] (10)
1 4 πTS
P∫
v= v S (v) dv (3)

λ2 RZZ ( TS ) 
σv2 = 1 −  (11)
8 π2TS2  RZZ ( 0 ) − N 
La largeur spectrale de la vitesse moyenne du spectre La largeur spectrale wv de la vitesse moyenne du vent
Doppler est donnée par la racine carrée du moment central
de second ordre normalisé [2]: est obtenue directement par la racine carrée de la variance.

1
σ v2 = ∫ (v − v ) S (v) dv
2
(4) B. Estimation spectrale
P Une autre alternative d'estimation de la vitesse
2
Le spectre Doppler S(f) peut s’écrire en fonction de la moyenne v̂ pp , de la variance σv , et de la largeur du
vitesse comme S(v) en utilisant la relation entre la vitesse
et la fréquence Doppler avec λ est la longueur d’onde du spectre ŵ pp Doppler reçu peut être formulée par
signal émis : [3] l'estimation de la densité spectrale de puissance via la
transformée de Fourier discrète [5], [7], [11] comme :
λ
v = f (5)
2 M
−1
λ 2
 k 
De la même manière, on peut écrire la relation entre la
V̂FT =
2 P̂TS
∑ M
S Z ( k ).


M − 1
(12)
largeur spectrale de la vitesse moyenne et la déviation k =−
2
standard du spectre Doppler par [1], [2]:
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et : Où (p,q)=1 signifie que p et q sont co-premier


2
2
M
On peut observer que les coefficients c (n) sont des
q
2 λ 2
−1
 k V̂ FT TS  e
Ŵ FT =
2
∑ S Z ( k ).
 +2  (13) sommes sur l’ensemble des caractères p (n).
4 P̂TS k =−
M

2
M −1 λ  Les sommes introduites par Ramanujan joueront un
rôle de base pour la projection de séquences arithmétiques
Avec S Z ( k ) la densité spectrale de puissance. x(n).

Ces valeurs estimées sont indexées (FT) pour en x(n) = ∑ xq cq (n) (15)
référer à la méthode de Fourier. q =1
Sur cette équation on peut facilement observer que
Cette estimation spectrale est normalisée par la pour cette série infinie avec q → ∞ on peut aboutir à la
puissance totale moyenne P̂ qui est traitée comme série de Fourier [9], [10], de plus la transformée de
probabilité sur toute la largeur de bande de travail [4]. Fourier discrète prend une valeur finie q. La fonction
Le domaine d'implémentation temporel pour arithmétique σ (n) somme des diviseurs de n, peut
l'estimation PP a un avantage de devenir beaucoup plus s’écrire avec les coefficients RFT comme
significatif, que les méthodes qui requièrent l'utilisation de π 2n 1
la transformée de Fourier discrète du point de vue nombre σq = , donc
d'opérations, [6], [7]. 6 q2
Le spectre météorologique réfléchi sur le Radar ne va
 (−1) n 2 cos(2nπ / 3) 
pas probablement violer ces hypothèses, mais la présence 1+ 2 +
du mode clutter renversée (changement de direction) peut π 2 n  2 32

biaiser l'estimation spectrale moyenne [6]. σ ( n) =   (16)
6  2 cos(nπ / 2) 
+ + .....
La DFT peut être calculée en utilisant un algorithme  4 2 
DFT rapide (FFT). Toutefois, la DFT possède deux
inconvénients inhérents à son approche. Le premier est Pour les fonction x(n) ayant une valeur moyenne on
que la résolution en fréquence est limitée par l'inverse de
la largeur des échantillons enregistrés. Le second 1 t
inconvénient implique l'utilisation d'échantillons limités
en longueur pour la représentation de signaux d'étendues
Av ( x) = lim ∑ x ( n)
t n =1 (17)
infinies. En considérant que les séquences seront nulles en
dehors de l'intervalle fini, cela sous-entend un fenêtrage
t→∞
des données (signaux) qui sera imposé. Il est équivalent à On peut obtenir la formule d’inversion [9]
la multiplication des données par une fenêtre rectangulaire
d'amplitude unité. Dans le domaine fréquentiel le résultat 1
est similaire à une convolution d'un spectre avec une xq = Av ( x(n)cq (n)) (18)
fonction sinc [6][7]. φ (q)
De [9] on peut donner une formule plus générale.
Ce phénomène est connu sous le nom de pertes Dans tout ce qui suit les coefficients indexés x q dénoteront
spectrales parce que l'énergie du signal ne sera pas la transformée Ramanujan-Fourier ou bien RFT. Il s’en
représentée dans tout le domaine des fréquences [12][13]. suit qu’il y a une propriété multiplicative des sommes
Ces limitations de la DFT seront spécialement (coefficients) Ramanujan :
problématiques pour des séquences de courte durée, qui
sont utilisées dans les Radars à effet Doppler aéroportés cqq ′ (n) = cq (n)cq ′ (n) si (q, q′) = 1 (19)
[7]. Ceci n'est pas le cas dans notre étude, car pour nos
besoins de simulation on va adopter un Radar pulse Et la propriété d’orthogonalité est
Doppler fixe terrestre. q

III. LA TRANSFORMEE DE RAMANUJAN FOURIER ∑c


n =1
2
q ( n ) = qφ ( q ) (20)
Nous introduisons dans ce qui suit la notion des
sommes de Ramanujan C q (n). Elle sont définies comme Ce qui nous rappel (5).
étant la puissance nème des racines primitives qème de On va évaluer les coefficients Ramanujan en utilisant
l’unité [9]. des fonctions de la théorie des nombres. Soit (q,n) qui
q dénote le plus grand commun des diviseurs de q et n. on
p
Cq (n) = ∑ exp(2iπ n) utilisant la décomposition en nombre premiers d’un
p =1 q (14) nombre on peut écrire q et n comme :
( p, q ) = 1
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

q = ∏ qiα i ( qi , premier) (21) elles contiennent les données I, Q, Azimut, Elévation, Prt,
Temps (temps UNIX).
i

n = ∏ nkβ k ( nk , premier) (22) Nous donnons dans la figure 3(a) et (b), la


k
représentation des séries complexes I et Q ainsi que leur
spectre doppler, pour la cellule de distance n°1.
Et on peut trouver le nombre φ (q ) des fractions
irréductibles du dénominateur q, appelé également la
I and Q signal for Range Cell N°1
fonction Euler totient. 0.194 0.2

1
φ (q) = q∏ (1 − ) (23)
qi
0.1

i
Et la fonction de mobius µ (n) avec qui on peut

I and Q signal
Ik

Qk 0

obtenir ses nombres premiers est définie par

 0 si n contient des carrés β k > 1 0.1


µ (n) = 1 si n = 1, − 0.134

 (-1) k si n est le produit de k premiers distinct


0.2
0 50 100 150 200 250

 0 k
Range cell
239

(24) (a)
Doppler Spectrum for Range Cell N° 1
0.05
De [9] les sommes de Ramanujan sont évaluées
0.04

 q  φ (q )
cq (n) = µ   (25)
q n  φ  q 
0.03

 ( , )
Amplitude

Sk

 ( q, n) 
  0.02

Il faut noter que les séquences c q (n) sont périodiques.


0.01

En considérant le problème de calcul de la vitesse


moyenne du vent et de sa largeur spectrale par la méthode 0
30 20 10 0 10 20 30
Ramanujan-Fourier, on peut utiliser le calcul de la densité vk
Velocity (m/s)
spectrale de puissance dérivée par la transformée de
(b)
Fourier discrète DFT [12], [13].

∑fS i RFT ( fi ) Figure.2 : (a) séries temporelles I et Q; (b) spectre Doppler

fˆi = i
(26) Les estimations de vitesses moyennes et des déviations
∑S i
RFT ( fi ) spectrales faites par les trois méthodes sont mentionnées
dans les figures 4 et 5.
Et
L’algorithme d’estimation temporelle pulse pair est un
algorithme simple à programmer qui ne considère que les
∑ ( f − fˆ )S ( f )
i RFT i autocorrellations des signaux complexes Z(iTs) des échos
wˆ 2 = i
(27) radar reçus. C’est un algorithme rapide car son temps
∑S ( f ) i
RFT i
d’estimation est bas comparativement à celui des
méthodes spectrales FFT, ARMA et il converge dés la
où première itération [6], [7], voir la figure 4.
L’estimation faite par cette méthode pour l’estimation
λ de la vitesse moyenne du spectre Doppler du vent, est très
vˆ = fˆ (28) proche de la vitesse réelle [6].
2
De plus les estimations Ramanujan produite par la
Avec v̂ et ŵ sont respectivement la vitesse moyenne transformée Ramanujan Fourier pour le calcul de la PSD
sont Presque similaires à celles fournis par l’algorithme
estimée et sa largeur spectrale, et S RFT ( f i ) est spectre pp. Les résultats ne divergent pas et les valeurs estimées
Ramanujan de la série complexe Z(I,Q). oscillent autours de la vitesse radiale réelle. L’avantage de
cette méthode par rapport aux autres (PP, et FFT) est que
IV. SIMULATIONS ET DISCUSSIONS son temps de calcul est réduit car on ne travail que sur des
Les données utilisées sont prises par un radar pulse échantillons réduits voir le spectre Ramanujan Figure 3.
Doppler WSR-88D à l’état de Tennessee en juillet 1997,
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

4.1. l’estimation faite par l’algorithme Ramanujan


−3
Ramanujan Spectrum for Range cell N°1 Fourier n’est pas en deçà des valeurs désirées pour
4.678×10 0.005
l’estimation de la vitesse moyenne et la variance, en
0.004 comparaison avec celles faite avec les algorithmes FFT et
Ramanujan Fourier Spectrum

pulse pair. Au même moment on remarque également que


0.003 le temps de calcul pour une seule cellule de distance est
SRFT1k
réduit par rapport à celui de l’algorithme de Fourier
0.002
classique FFT 16 ms, voir table 4.1. L’algorithme
d’estimation temporelle a un temps de calcul le plus bas
0.001
mais son inconvénient majeur c’est la difficulté
−5
1.473×10
0
d’interprétation des résultats qui est du à l’utilisation de
0 50 100 150 200 250
0 k 239
fonctions d’autocorrélations.
Resonances

Figure. 3 : Spectre Ramanujan pour la cellule de distance N°1


REMERCIEMENTS
Donc on peut facilement réduire le temps d’estimation Nous remercions M. PLANAT du Laboratoire de
des paramètres météorologiques (vitesses, déviation,..) et
Physique et Métrologie CNRS- université de Franche-
de prévision des différents phénomènes par l’utilisation de
l’algorithme Ramanujan Fourier. Comté France, pour avoir considérablement contribuer à
l’élaboration de ce travail.
Mean Wind speed estimation
20

V. CONCLUSION
10
L’utilisation de la transformée Ramanujan est très utile
Mean Wind Estimated (m\s)

〈1〉
v_pp
pour l’identification des spectres de basse magnitude,
〈1〉
v_FR
0 c’est une transformée basée sur la théorie des nombres
〈1〉
v_RFT
premiers mises en jeu par les fonctions de Moebius ou de
Mangoldt.
10
Sur le plan des calculs cette nouvelle technique
employée (RFT) elle est rapide, comparativement à la
20
0 5 10 15 20 25 30 35 40
méthode de la transformée de Fourier Discrète car les
i
Range Cells
calculs se font que sur les échantillons en respectant la
Figure.4 : Vitesse moyenne du vent estimée par les trois estimateurs fonction Moebius qui elle prend que des résonances
Width Mean Wind speed estimation
coprime (p,q)=1. On peut aussi considéré qu’un nombre
1.3
réduit d’échantillons car l’estimation se fera au voisinage
de la fréquence zéro.
1.2
L’estimation des spectres et surtout après filtrage sur
Width Mean Wind Estimated (m\s)

w_pp
〈1〉 les échantillons I et Q (série complexe Z) des données
1.1
w_FR
〈1〉 météorologiques, s’avère très utile car avec la transformée
w_RFT
〈1〉 de Ramanujan on peut distinguer facilement les modes
1
météorologiques de bas niveau, comme les vents de basse
intensité, les pluies de faible intensité.
0.9
L’application d’autre notions de la théorie des nombres,
ou même des mathématiques au domaine du traitement
0.8
0 5 10 15 20 25 30 35 40 du signal radar météorologique peut contribuer à avoir
i
Range Cells d’autres résultats et explorer encore ce domaine vaste et
Figure.5 : Largeur spectrale de la vitesse moyenne du vent estimée par passionnant.
les trois estimateurs

Table 4.1: Performances de calculs des trios algorithmes utilisés


V [m/s] W Temps de REFERENCES
[m/s] calcul [ms]
Pulse-pair 13.64 – - 16.96 1.20 – 0.85 13 [1] R. J. Serafin, “Meteorological Radar,” Chap 23, Radar Handbook,
FFT 14.60 – -15.00 1.29 – 1.02 26 McGraw-Hill Book Company, 2nd ed,1990, pp.1-33.
Ramanujan 13.65 – -14.40 1.22 – 1.14 16 [2] R. J. Keeler and R. E. Passarelli, “Signal Processing for
Fourier Atmospheric Radars,” Chap 20a, Radar i n Meteorology, A MS
book, Atlas, 1990, pp.199-229.
[3] D. S. Zrnic' and J.T. Lee, “Pulsed Doppler Radar Detects Weather
Comme on peut le remarqué les performances de Hazards to Aviation,” Journal o f Aircraft, Vol. 19, No 2, Feb.
calcul des trois algorithmes utilisés pour l’estimation du 1982, pp. 183-190.
spectre doppler d’une perturbation de vent détectée par un [4] R. D. Palmer, “Signal Processing Project”, Department of
radar pulse doppler terrestre sont mentionnés dans la table Electrical Engineering University of Nebraska-Lincoln, Spring
2002, ELEC 484/884.
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA

[5] Chornoboy, E. S.,“Optimal mean velocity estimation for Doppler


weather radars,” IEEE Trans. Geosci. Remote Sens, vol. 31, 1993,
pp. 575-586.
[6] M. Lagha and M. Bensebti, Performances comparison of p ulse-
pair an d 2-step prediction a lgorithms f or the D oppler s pectrum
estimation, Multidimensional System Signal Processing Journal
Vol. 19, Springer June 2008, pp. 257-265.
[7] M. LAGHA, M. Bensebti, “Performance Comparison of Pulse Pair
and 2-Step Prediction Approach to the Doppler Estimation,” IEEE
International Symposium on Industrial Electronics, July 9-13,
2006, ETS - Downtown Montréal, Canada.
[8] M. LAGHA, H. M. BENTEFTIFA and S. BOUKRAA
“Contribution to the spectral estimate of the mean speed and
variance of a windshear at low altitude,” 1st International
Symposium on Electromagnetism, Satellites and Cryptography
IEEE-ISESC'05, 19-21 June 2005, Jijel-Algeria.
[9] Saman S. Abeysekera,“Performance of Pulse-Pair Method of
Doppler Estimation,” IEEE Trans on Aerospace and Electronic
Systems, vol. 34, no. 2 Apr 1998, pp. 520-531.
[10] M.Planat, H. Rosu, and S. Perrine, ‘’Ramanujan sums for signal
processing of low-frequency noise,’’, Phys. Rev. E, vol. 66,
p.51128, 2002.
[11] Saed Samadi, M. Omair Ahmad, and M. N. S. Swamy,
‘’Ramanujan Sums and Discrete Fourier Transforms,’’, IEEE
Signal Processing Letters, vol.12, no. 4, pp.293-296, April 2005.
[12] Monakov, A.A.; Blagoveshchensky, D.V., “A Method of Spectral
Moment Estimation,” IEEE Ttrans. Geosci and Remote Sens, vol.
37, no. 2, March 1999, pp. 805-810.
[13] Melnikov, Valery M., Zrniç, Dusan S., “Estimates of Large
Spectrum Width from Autocovariances,” Journal o f A tmospheric
and Oceanic Technology, vol. 21, Issue 06, 2004, pp. 969-974.
[13] Jonggil Lee, “Doppler Moment Estimation in a weather radar,”
International Journal of Electronics, Vol. 89, No 7, Jul 2002, pp.
583 - 592.
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09

A. TAMI 1 M. KECHE2 A. OUAMRI 3


1
Université des sciences et technologies USTO, Oran, Algérie
E-mail: abdelkader.tami@hotmail.com
2
Université des sciences et technologies USTO, Oran, Algérie.
E-mail: m_keche@yahoo.com
3
Université des sciences et technologies USTO, Oran, Algérie.
E-mail: ouamri@yahoo.com

sévères, qui nécessitent la mise en œuvre de


traitements permettant de combattre l'interférence
Résumé:
entre symboles créée par la sélectivité en fréquence
Cet article concerne l’application de
l’égalisation aveugle dans le domaine de radio de ces canaux [1].
communication mobile. Plusieurs techniques sont possibles parmi
Il présente une méthode qui permet de lesquelles l’égalisation aveugle (dit aussi
récupérer au niveau du récepteur la séquence émise, à égalisation autodidacte) qui ne nécessite pas de
partir du signal à la sortie d’un canal inconnu. Elle séquence d’apprentissage [2]. La seule
utilise deux algorithmes en cascade, l’un pour
connaissance à priori nécessaire au niveau du
identifier le canal, et l’autre pour reconstituer la
séquence émise, en se basant sur la méthode du récepteur est la statistique du signal émis.
maximum de vraisemblance. Ce type d’égalisation a fait ses premiers pas avec
L’application de l’égalisation aveugle dans le domaine la proposition de l’algorithme de Sato [1975],
radio communication mobile permet de récupérer de connu sous le nom de ‘‘Algorithme de Bussgang ’’
l’ordre de 20 % de débit utile, utilisé par la séquence [3], et plus récemment l’algorithme de l’égalisation
d’apprentissage.
aveugle, basée sur un critère maximum de
Mot Cl efs : E galiseur A veugle-Canal r adio-Algorithme
Maximum de vraisemblance-Algorithme de Viterbi vraisemblance.
II. L’EGALISATION AVEUGLE BASEE SUR
Abstract : LE CRITERE DE MV
This article relates to the application of blind Cet égaliseur fonctionne en deux étapes:
equalization in the field of radio mobile Une identification du canal assurée par un
communication. algorithme d’estimation suivie d’une recherche
It presents a method which makes it possible to de la séquence émise en utilisant l’algorithme de
recover on the level of the receiver the emitted
Maximum de Vraisemblance (Algorithme de
sequence, starting from the signal at the exit of an
unknown channel. It uses two algorithms in cascade, Viterbi) Figure (1).
one to identify the channel, and the other to
reconstitute the emitted sequence, with the application
of the maximum likelihood method. Algorithme
The application of blind equalization in the field radio d’identification
communication mobile makes it possible to recover Du canal
about 20 % of data flow, used by the sequence of
training.
Word Keys: Blind Equalizer –Radio Channel- Maximum Sk Zk
likelihood Algorithm- Viterbi Algorithm Canal Algorithme
yk deViterbi
I-INTRODUCTION

Aujourd'hui avec le développement des services Fig1:Principe de l’égaliseur aveugle à base de MV


radio mobiles, de la diffusion numérique du son et
de l'image et des services multimédia, on assiste à II-1 ALGORITHME D’IDENTIFICATION DU
une véritable explosion de la demande en CANAL
matière de techniques de transmissions
numériques.
Soit la sortie du canal {y n } en présence
Ces nouveaux services nécessitent généralement
d’un bruit blanc gaussien :
de transmettre des quantités croissantes
L
yn = ∑ ck sn−k + bn
d'information dans des bandes de fréquence les plus
étroites possibles et à travers des milieux assez
(II - 1)
k =0
0
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
p(Y / C ) = ∑ p(Y / S ,C ) pr (S )
où (m) (m)
{c k }: Coefficients du canal. m
{s n }: Séquence d’information
{ bn }:Séquence de bruit, supposé être blanc et   Y− A( m) C 2

 1  
gaussien. =∑ exp − (m)
 p r (S )
La fonction de la densité de probabilité  2 N
m ( 2πσ )  2σ 2
conjointe d’une séquence reçue Y=[y 1 y 2 …y n ]
t   
conditionnelle à la réponse impulsionnelle du (II - 7)
t
canal C=[c 0 c 1 …c L ] et au vecteur des Alors, L’estimée de C est celle qui minimise
t
données entrantes S=[s 1 s 2 …s n ] est : p (Y , C ) , solution de l’équation :
 2 ∂p(Y / C )
 1 N = ∑ pr ( S ( m ) )
L
1 
p (Y / C , S ) = exp − ∑ y n − ∑ ck s n − k  ∂c
(2πσ2 ) N  2σ 2 n =1 k =0 m
 
(II - 2)  Y − A( m ) C 2

( m )t (m) ( m )t  
Le critère de maximum de vraisemblance (A A C−A Y ) exp −  = 0
stipule que les estimées du vecteur du canal C et de  2σ 2
 
la séquence de données entrantes S sont celles qui
maximisent la densité de probabilité
(II - 8)
conjointe pr (Y / C , S ) , ou de façon équivalent Donc l’estimée de C est donnée par :
et, celles qui minimisent l’exposant qui −1
 
s’appelle la métrique cumulée DM ( S , C ) C = ∑ pr ( S ( m) ) A ( m)' A ( m) g (Y , A ( m) , C )
2 m 
N L
DM ( S , C ) = ∑ y n − ∑ c k s n−k (II - 3) × ∑ pr ( S ( m) ) g (Y , A ( m) , C ) A ( m)'Y
n =1 k =0 m
Où sous forme matricielle (II - 9)
DM ( S , C ) = Y − AC ,
2
(II - 4) où :
 2 
Où la matrice A, appelée matrice des données, est  Y − A( m ) C 
définie comme suit: g (Y , A( m) , C ) = exp −  (II - 10)
 2σ 2 
 s1 0 0 ... 0   
s  
 2 s1 0 ... 0  Généralement il est difficile de résoudre
A =  s3 s2 s1 ... 0  (II - 5) l’équation (II-9) directement. Il est préférable
  d’utiliser une méthode numérique itérative pour
      
 s N s N −1 s N − 2 ... s N − L  obtenir C ML :
  −1
 
C ( k +1) = ∑ pr ( S ( m) ) A( m)' A( m) g (Y , A( m) , C ( k ) )
Dans le cas de l’égalisation aveugle où ni m 
la séquence d’apprentissage S est disponible ni le
× ∑ pr ( I ( m) ) g (Y , A( m) , C ( k ) ) A( m)'Y
vecteur du canal C est connu, on a deux m
possibilités: soit on minimise conjointement la (II-11)
métrique cumulée DM(S,C) par rapport à la Une fois C ML obtenu par la solution de
séquence des données S et au vecteur du canal C l’équation (II-9) ou (II-11), on peut simplement
,ou bien, on estime le vecteur C à partir de la l’utiliser dans la métrique cumulée DM(S,C ML ),
densité de probabilité p (Y / C ) ; cette densité est donnée par l’équation (II-4), pour obtenir l’estimée
calculée par une moyenne de la probabilité de la séquence de données S ML, i .e celle qui
conjointe p (Y , C / S) sur toutes séquences minimise DM(S,C ML ).
min S DM ( S , C ML ) = min S I Y − AC ML
2
des données possibles :
p (Y / C ) = ∑ p (Y , S ( m ) / C ) (II -12)
m Cet algorithme possède deux
= ∑ p( Y / S( m ), C ) pr ( S( m ) ) inconvénients majeurs, le premier est la récursivité
m
de C ML , donnée par l’équation (II-11) et le second
est l’estimation elle même de C ML qui n’est pas
(II - 6) précise, comparée au cas où la séquence
Où pr(S(m)) est la probabilité de la séquence S=S(m),
d’apprentissage est connue, ce qui se traduit par une
m=1,2,…,MN ; M étant la taille de la constellation
augmentation du taux d’erreur [4].
du signal.

2
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
2
D( K ) = ∑ kK=1 ( yk − sk( n) ) (II-14)
II-2 ALGORITHME DU MAXIMUM DE
VRAISEMBLANCE (ALGORITHME DE A tout instant i, on observe que
VITERBI) D(i) = D (i−1)+(y i −s i (n) )2, ce qui signifie que l’on
R R R RP P P P

La présence d’interférence entre symboles peut mettre en œuvre l’algorithme itérativement.


(IES) liée à un canal imparfait est caractérisée par Ceci étant posé, l’algorithme de Viterbi ne conserve
une mémoire dans le signal, on peut alors parmi tous les chemins entrants sur un nœud, que
rechercher à reconstruire la séquence des celui de plus faible métrique cumulée, et seul ce
symboles au sens de maximum de chemin est prolongé. On répète ces opérations au
vraisemblance, en exploitant l’interdépendances cours du temps, et on peut prendre les décisions
des données reçues, et en maximisant la avec un retard.
vraisemblances à l’aide de l’algorithme de Viterbi Cet égaliseur est l’égaliseur
qui permet de sélectionner, dans un treillis, le « extrême ». En effet, il donne les meilleures
chemin ayant la métrique la plus faible, où la performances, mais n’est guère utilisable que pour
métrique est une mesure cumulée, mise à jour de des séquences binaires (M = 2 ) et des canaux
nœud à nœud. Cela signifie que la densité de courts (L < 10) , à cause de la complexité. A titre
probabilité conjointe des observations pour une indicatif pou un canal, dont la réponse
séquence particulière (La vraisemblance), peut impulsionnelle a 11 coefficients, on aboutit à un
s’écrire comme le produit des vraisemblances treillis à 2048 états. En outre, on ne peut utiliser Cet
élémentaires à chaque instant. Il est important de algorithme, qu’à condition d’avoir accès à la
noter alors que cela n’est vrai que si le bruit réponse impulsionnelle du canal, ce qui nécessite
d’observation, après échantillonnage est blanc [5]. donc d’identifier le canal préalablement à la
La réponse impulsionnelle est ici de longueur L. La transmission [7].
mémoire du signal vaut alors L. Ainsi, y(n) dépend
des symboles a n−L+1 , a n−L+2 , . . . a n et y(n+1) III- SIMULATIONS ET RESULTATS :
dépendra des symboles a n−L+2 , a n−L+3 , . . . a n+1 . Pour assurer la reconstitution du flux de
Ces deux séquences de symboles contiennent L −1 données utiles sans séquence d’apprentissage
symboles communs, et il n’y a que M possibilités l’égaliseur basé sur le maximum de vraisemblance
pour passer de la première séquence à la seconde, si exécute une procédure en deux étapes une
a n+1 prend ses valeurs dans un alphabet de cardinal identification du canal par l’algorithme que nous
M. On peut donc bâtir un treillis associé aux ML avons décrit auparavant, puis une recherche des
états de L symboles, où chaque nœud du treillis données à l’aide de l’algorithme de Viterbi, en
comporte M chemins entrants et M chemins utilisant les résultats de cette d’identification.
sortants. Pour évaluer les performances de cet
Si on considère maintenant qu’une séquence de égaliseur, nous commençons par présenter la
symboles de longueur K, et que l’on note s(n) la précision de l’algorithme d’identification pour les
nième parmi les MK séquences possibles, alors, sous deux canaux de Proakis B et C et pour différents
l’hypothèse d’un bruit additif blanc gaussien, la rapports signal sur bruit.
densité de probabilité conjointe de la séquence
d’observation y 1 , y 2 , . . ., y K si la séquence s(n) a III-1 IDENTIFICATION DE LA REPONSE
été émise est : IMPULSIONNELLE DU CANAL
K − ( y − S ( n) ) 2  L’identification de la réponse
1  k 
Pr( y1 , ,., y K / S ( n) ) = ∏ exp k
 impulsionnelle du canal sert à l’algorithme de
k =1 2πσ 2  2σ b
2
 Viterbi à détecter des symboles d’information.
b
K
Nous avons travaillé avec une observation
   1 K  qui comporte dix symboles d’information (N=10).
 1  (n) 
=   exp− 2 ∑ ( yk − S k ) 2  Les valeurs estimées des coefficients du canal sont
 2πσ 2   2σ b k =1  représentées en fonction de l’indice d’itération, et
 b 
cela pour des rapports RSB égaux à 0 ,5 et 10 dB.
(II-13)
Vue la symétrie seules les valeurs estimées de la
moitié des coefficients + 1 sont présentées.
Les courbes représentent une moyenne des
L −1
valeurs estimées des échantillons de Réponse
Où s k( n ) = ∑ v (i ) s ( n ) ( k − i ) impulsionnelle effectués sur des simulations
i =1 indépendantes. Les coefficients initiaux de la
est la sortie à l’instant k qui correspond à l’entrée réponse impulsionnelle sont :
s(n). On peut alors rechercher la séquence s(n) qui h((n-1)/2)=1, h(i)=0, i ≠ (n-1)/2, où n est le nombre
maximise la vraisemblance, ou qui minimise la de coefficients.
métrique cumulée.

3
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
III-I-2 ESTIMATION DE CANAL PROAKIS C
III-1-1ESTIMATION DE CANAL PROAKIS B

Fig (III.4) : Coefficients estimés du Canal Proakis C,


RSB=0dB

Fig (III.1) Coefficients estimés du Canal Proakis B


RSB=0dB

Fig (III.5) Coefficients estimés du Canal Proakis C,


RSB=5dB

Figure (III.2) Coefficients estimés du Canal Proakis B


RSB=5dB

Fig (III.6) : Coefficients estimés du Canal Proakis C,


RSB=10dB

Fig (I11.3) Coefficients estimes de Canal Proakis B


RSB=10dB

4
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
Après la dixième itération, on remarque
que l’algorithme d’identification converge vers les
estimées du canal B suivantes :
RSB Coefficients Exacts Coefficients Estimés
[0.407,
0 dB [0.5 0.65 0.5]
0.815,0.407]
[0.407, 0.815,
5 dB [0.25 0.58 0.25]
.407]
10 [0.407, 0.815,
[0.3 0.7 0.3]
dB 0.407]

Pour un RSB=10dB l’estimation des


coefficients s’approche des coefficients réels du
canal B.
Fig (III.8): L’égalisation du canal C par l’algorithme de Viterbi
Après la dixième itération, on remarque et Algorithme aveugle MV
que l’algorithme d’identification converge vers les Nous remarquons que la performance
estimées du canal C suivantes : de cet égaliseur pour les canaux Proakis B et C est
Coefficients moins bonne que celle de Viterbi où le canal est
RSB Coefficients Exactes
Estimés connu du récepteur. Ceci s’explique par le fait que
[0.227 0.46 0.688 [0.35 0.45 0.52 l’étape d’identification du canal n’est pas parfaite,
0 dB
0.460 0.227] 0.45 0.35] et donc indirectement les performances de
[0.227 0.46 0.688 [0.1 0.34 0.5 0.34 l’égaliseur dépendent aussi de la sélectivité du
5 dB
0.460 0.227] 0.1] canal.
10 [0.227 0.46 0.688 [0.2 0.4 0.52 0.4 Mais pour un rapport signal à bruit
dB 0.460 0.227] 0.2] relativement élevé on obtient avec cet égaliseur un
Une bonne estimation est obtenue avec taux d’erreur binaire (TEB) acceptable sur un canal
un RSB =10 dB. inconnu au récepteur sans l’utilisation d’une
Le bruit et la nature sélective du canal influent séquence d’apprentissage.
considérablement sur l’estimation des coefficients.
IV- CONCLUSION
III-2 EGALISEUR AVEUGLE A BASE DU L’algorithme d’identification du canal associé à
MAXIMUM DE VRAISEMBLANCE l’égaliseur de maximum de vraisemblance de
réaliser l’égalisation d’un canal sans séquence
d’apprentissage mais au prix d’une augmentation
importante de la complexité, c’est-à-dire du nombre
d’opérations arithmétiques nécessaires pour
démoduler et identifier un symbole d’information.
D’où la nécessité de trouver d’autres algorithmes
pour réduire cette complexité.

REFERENCES
[1]A.Glavieux, M. Joindot, "Communications numériques,
Introduction", MASSON, 1996.

[2] ROUMY A, "Egalisation et décodage conjoints : Méthodes


Turbo", Thèse de doctorat 2000, Université de Cergy-
Pontoise, FRANCE.
Fig (III.7): L’égalisation du canal B par l’algorithme de Viterbi
et Algorithme aveugle MV [3] Boulouird M. "Etude des méthodes d’égalisation de canaux
pour les communications numériques" Nouvembre 2001
Edi :Univ Caddi Ayyad, MAROC.

[4] Proakis J. G "Digital Communications", (4 th edition), Vol


11 pp 693-704 McGraw-Hill, 2001,

[5] G. D. Forney Jr. "The Viterbi algorithm". Proc. IEEE,


Vol. 61, pp., March 1973.

[7] Baudoin G. "Radiocommunications numériques 1".


DUNOD, 2002.
[8] Roux. J. "Notes de cours sur l’égalisation aveugle"
pp 4-25 janvier 2004

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