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Les Slack-Timbanques débarquent à Paris.

Comment ? Grosse session slack à Paris le week-end du 12 mars ? Trop bien !


Comment ? La première étape se déroulera au parc de Sceaux, magnifique espace verdoyant tout près de
chez moi ? Parfait !

C'est donc dans cet optique que samedi j'ai débarqué au parc de Sceaux, sur-motivé par un hiver bien long
qui avait réduit à néant mon temps de slack hebdomadaire. D'abord, il faut savoir que tous les slackeurs du
coin se sont déjà fait virer au moins une fois de ce parc, donc saluons la performance de notre ami Robin qui
a obtenu l'autorisation pour que nous nous installions dans une belle perspective qui offrait un panel de
longueurs tendables juste inimaginable.
Trois ou quatre tricks-lines, trois ou quatre petites lignes, une rodéo, une 20m, une 40m, une 70m et un
110m : voilà ce qui était à notre disposition, autant dire qu'il y avait matière à s'amuser.
Certains ont traversé sereinement, d'autres ont ponctué leur traversée de cris de joie avec dans tous les cas
toujours quelques grands malades qui tentaient des tricks de folie en arrière plan : belle ambiance. Notre
motivation a même empêché la pluie de s'installer durablement.

Dimanche : direction le viaduc des Fauvettes toujours au sud de Paris.

Une petite highline qui a suffit à impressionner tous les novices de la hauteur en slack (dont je faisais
partie) : 10m de long pour un max de 8m de haut.
Une autre plus imposante de 15m de long pour 23m de haut à vue de nez.
Ainsi qu'un énooorme pendulaire sous la plus haute arche du viaduc.

Robin cherche la motivation, mais il se sent bien seul là haut.


Jerem se lance avec l'aide de Maxence.

Julien se prépare à ouvrir le bal … et Côme ne tardera pas à le suivre.

Je suis arrivé aux Fauvettes avec 0 expérience en highline, et me voilà maintenant des souvenirs plein la tête.
Après avoir vérifié que j'arriverai à remonter en cas de leashfall, je me lance sur la petite highline. Il m'a bien
fallu 5min avant d'oser me lever, mais le départ est passé, et même si 5 pas plus loin je pendouillais à bout de
bras, j'étais déjà bien content. Après une petite pause, c'est heureux que j'ai pausé le pied sur le viaduc, au
bout de la traversée.
Je suis alors allé voir Julien qui se promenait sur l'autre highline et enchainait des tricks que je serai déjà bien
content de rentrer à 20 cm du sol. Même si je n'étais pas très chaud, il a su me motiver pour tenter cette ligne
ci. Quelques heures plus tard, me voilà donc à plus de 20m de haut cette fois-ci, mais heureusement, avec
Julien pour me caocher ! Le cul pausé sur cette sangle que mon battement cardiaque suffisait à faire trembler,
je ne faisais pas le malin. Mais au bout de quelques minutes j'ai enfin réussi à ignorer la hauteur et me lever ;
je suis tombé à mi-parcours. C'est à l'essai suivant que j'ai atteint le mur d'en face, sans trop réaliser ce que je
venais de faire. Tranquillement installé à côté d'une corde de rappel qui pouvait me mener tout droit au
plancher des vaches, je n'imaginais pas faire le retour. Julien, m'a forcé, je l'ai fait, même avec quelques
knee-drops un peu moches certes mais quand même là : merci encore de m'avoir obligé !
Belle ambiance là haut.

Ce qui m'aura le plus marqué, c'est cet état second pendant lequel, à 20m de haut, on enchaine les pas comme
à 20cm du sol, en mettant de côté le vide ; ainsi que la fatigue due plus à la concentration qu'à l'effort :
tellement concentré sur le bout de la sangle, ma vue est même devenue trouble quelques secondes …

« Plus haute que longue, une vraie highline


Y'a plus qu'à revenir …

Maxence se fait désirer !

Merci à tous d'avoir fait de ce week-end un grand moment de slack, et je l'espère d'avoir réuni une fois pour
toute tous les slackeurs Parisiens.

Une citation pour finir, que jamais je n'aurai cru entendre :

Côme : « J'arrête Bleau, c'est trop bien ! » (le pendulaire …)

Laurent.

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