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Sommaire
1. Architecture générale...........................................................................................................................11
1.1. Evolutions des différents nœuds dans le LTE ...............................................................................12
1.2. Les interfaces réseau de l’E-UTRAN ..............................................................................................14
1.2.1. Interface S1 ............................................................................................................................16
1.2.2. Interface S1 Felxibility............................................................................................................17
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Long Term Evolution
1. Introduction ..........................................................................................................................................30
2. Orthogonal Frequency Division Multiplex............................................................................................30
2.1 Modulation Single Carrier et Egalisation : ........................................................................................30
2.2 Principes de l’OFDM .........................................................................................................................32
2.3 Avantages de l’OFDM : .....................................................................................................................34
3. Orthogonal Frequency Division Multiple Access (OFDMA): ................................................................35
3.1 La structure des trames en LTE :.......................................................................................................35
3.2 Définition du ‘Physical Resource Block’ : ..........................................................................................36
4. Single-Carrier Frequency Division Multiple Access (SC-FDMA) ...........................................................37
5. Multiple Input Multiple Output et Maximal Radio Combining (MIMO & MRC) ..................................40
5.1 Principe de MRC :..............................................................................................................................40
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Chapitre I
Architecture du LTE
LTE : Long Terme Evolution (connu sous le nom de la 4G), est la dernière technologie sans fil
apparu.la 3GPP a défini cette technologie comme R8 suite au succès qu’a connu les réseaux
UMTS/HSPA. Elle est basée sur des techniques radios telles que l’OFDMA et le MIMO permettant le
transfert de données à très haut débit, avec une portée plus importante, un nombre d’appels par cellule
supérieur et une latence plus faible.
1. Architecture générale
La figure ci-dessous décrit l’architecture globale du réseau, en incluant non seulement le réseau
Cœur et le réseau d’accès, mais aussi d’autres blocs, et cela dans le but de montrer la relation entre
eux. Pour une simplification, la figure montre seulement les interfaces de signalisation. Dans des cas, les
deux ( signalisation et DATA ) sont supportés par les interfaces ( comme S1,s2 ou 3G PS Gi interfaces)
mais , dans d’autres cas les interfaces sont dédiés pour les plans de contrôle , et ne supportent que la
signalisations ( comme les interfaces S6 et la S7).
Les nouveaux blocs spécifiés pour le LTE, connu aussi sous le nom d’EPS (Evolved Packet System),
sont l’EPC (Evolved Packet Core) et l’E-UTRAN (Evolved UTRAN).
D’autres blocs sont également affichés , comme l’UTRAN ( le réseau d’accès de l’UMTS ) , les deux
parties PS et CS du réseau cœur ,reliés respectivement , au réseau d’IP public ( ou privé ) et au réseau
du téléphone. L’IMS (IP Multimedia Subsystem) est localisé au sommeil de la parties cœur et fournit
l’accès aux réseaux IP publique et privé, et le réseau public du téléphone via les entités du réseau Media
Gateway.
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1.1.Caractéristiques
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s’opère en moins de 100 ms. Le réseau pourra recevoir le trafic de tout terminal rattaché puisque ce
dernier dispose d’une adresse IP, mettre en mémoire ce trafic, réaliser l’opération de paging afin de
localiser le terminal et lui demander de réserver des ressources afin de pouvoir lui relayer son trafic.
1.1.4. Mobilité
Assurée à des vitesses comprises entre 120 et 350 km/h. Le handover pourra s’effectuer (la LTE ne
permet que le hard handover et non pas le soft handover) dans des conditions où l’usager se déplace à
grande vitesse.
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A la différence de l’UTRAN 3G où sont présentes les entités Node B et RNC, l’architecture e-UTRAN
ne présente que des eNodeB. Les fonctions supportées par le RNC ont été réparties entre l’eNodeB et
les entités du réseau cœur MME/SGW. L’eNodeB dispose d’une interface S1 avec le réseau cœur.
L’interface S1 consiste en S1-C (S1-Contrôle) entre l’eNodeB et la MME et S1-U (S1-Usager) entre
l’eNodeB et la SGW. Une nouvelle interface X2 a été définie entre les eNodeBs adjacents. Son rôle est de
minimiser la perte de paquets lors de la mobilité de l’usager en mode ACTIF (Handover). Lorsque
l’usager se déplace en mode ACTIF d’un eNodeB à un autre eNodeB, de nouvelles ressources sont
allouées sur le nouvel eNodeB pour l’UE ; or le réseau continu à transférer les paquets entrants vers
l’ancien eNodeB tant que le nouvel eNodeB n’a pas informé le réseau qu’il s’agit de lui relayer les
paquets entrants pour cet UE. Pendant ce temps l’ancien eNodeB relaie les paquets entrants sur
l’interface X2 au nouvel eNodeB qui les remet à l’UE.
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Il est possible de faire acheminer le trafic de l’EPC vers l’accès LTE, CDMA-2000 (paquet), 2G
(paquet) et 3G (paquet) et ainsi garantir le handover entre ces technologies d’accès.
L’EPC supporte les Default bearers et les Dedicated bearers, c’est-à-dire lorsque l’usager se rattache
au réseau EPC, ce dernier lui crée un défaut bearer qui représente une connectivité permanente tant
que l’usager est rattaché au réseau mais sans débit garanti. Quand l’usager souhaitera établir un appel
qui requiert une certaine qualité de service telle que l’appel voix ou visiophonie, le réseau pourra établir
pour la durée de l’appel un dedicated bearer qui supporte la qualité de service exigée par le flux de
service et surtout qui dispose d’un débit garanti afin d’émuler le mode circuit.
Enfin, l’EPC supporte le filtrage de paquet par exemple pour la détection de virus et une taxation
évoluée basée sur le service accédé par le client en termes du volume, de la session, de la durée, de
l’événement, du contenu, etc.
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Chapitre II
Interfaces et Protocoles
Le but de ce chapitre est d’entrer dans les détails de l’architecture du LTE et plus
particulièrement l’E-UTRAN. Pour ce faire, ce chapitre décrira avec détail les entités fonctionnelles du
réseau ainsi que les interface et protocoles. On s’intéressera plus à l’interface radio du réseau.
1. Architecture générale
La figure suivante présente une vue simplifié de l’architecture EPS. Tous les nœuds et interface
du réseau y sont représentés. Elle met en lumière les interactions et signalisations au niveau usager ainsi
que la connectivité data et l’aspect architectural.
L’interface X2 ne doit pas être vue comme une simple interface point-a-point entre deux
eNodeBs, mais plutôt comme une interface maillée. Cette interface optionnel a été défini dans le but de
transporter les paquets entre eNodeBs et de limiter les pertes de paquets dans le cas d’une mobilité
d’utilisateur Intra E-UTRAN.
L’interface S1 à sont tour, n’est pas une simple interface entre un eNodeB et un MME/Serving
Gateway, puisque un eNodeB peut être connecté à un ou plusieurs MME. Cette flexibilité est connue
sous le nom de S1-flex (équivalent à l’Iu-flex 3G/UMTS).
Puisque le MME et le Serving GW sont déployés dans des boîtes physiques séparées, l’interface
S1 est divisée en deux parties
L’interface S1-U (Pour le plan usager) qui transporte les données utilisateur entre l’eNodeB et le
Serving GW.
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L’interface S1-C (Pour le plan de contrôle) qui transporte uniquement la signalisation entre
l’eNodeB et le MME.
Figure 2.01 : Architecture de l’EPS – Les connectivités dans le plan usager et contrôle.
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L’eNodeB est défini par le 3GPP en utilisant le traditionnel modèle OSI en couche. De cette
perspective, tous les fonctions décrit au-dessus sont gérées par les différents couches, comme la
couche physique, la couche lien de donnés RLC/MAC ou la couche de signalisation Radio Resource
Control.
L’EPC quant à lui, comprends quatre nœuds logiques à savoir le HSS (Home Subscriber Server), le
MME (Mobility Management Entity) et deux passerelles associées au plan usager Serving GW et Packet
Data Network GW. Chacun de ces entités supportes des fonctions évolués.
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Figure 2.02 : Différence entre UMTS et EPS sur le lien descendant du plan Usager.
Dans le LTE, la compression et le chiffrement sont tous les deux supportés par la couche PDCP
localisée dans l’eNodeB. Puisque, tous les mécanismes de retransmission sont localisés dans l’eNodeB,
le traitement des paquets de données nécessite un seul buffer. Par ailleurs, et dans le cas de l’E-UTRAN
les données du buffer peuvent être transférées entre eNodeBs, ce qui aide à minimiser les probabilités
de pertes de paquets.
De même qu’en 3G/UTRAN, le modèle de l’interface réseau de l’E-UTRAN est composé de deux
parties principales : la couche Radio Network – qui englobe les protocoles couches hautes de l’interface
– et la couche Transport Network – qui réfère uniquement à la façon dont les donnés de la couche Radio
Network sont transportés. Cette séparation assure une indépendance entre les deux couches.
En plus de la séparation selon le modèle OSI, chaque interface est divisée en deux plans, le plan
usager (User plane) et le plan de contrôle (Control plane).
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Long Term Evolution
Le plan usager transporte toutes les informations considérées comme des données utilisateur,
du point de vue de l’interface. Ceci consiste en des données purement usager comme les paquets de
voix et vidéos ou la signalisation de niveau application (comme SIP, SDP or RTCP). Avant la transmission
sur l’interface, les différents paquets sont tous simplement envoyés à la couche Transport. C’est ce qui
explique l’absence de tout protocole dans la couche Radio Network qui correspond au plan usager.
Le plan de contrôle s’occupe tous les messages et les procédures strictement liés aux
fonctionnalités prises en charge par les interfaces. Ceci inclut par exemple, les messages de contrôle
pour la gestion du handover ou la gestion des porteuses (supports).
La couche physique, fait partie de la couche transport. Elle commune aux deux plans. A part cela,
les plans usager et contrôle utilise des protocoles spécifique qui définissent ainsi une pile de transport et
des porteuses (support de données) différents et indépendant pour chaque couche. L’information dans
le plan de contrôle est soumise à des contraintes de sécurité, de fiabilité, et de perte de données alors
que dans le plan usager l’information est routée à l’aide de protocoles simples et moins sécurisés.
Comme en 3G/UTRAN, les interfaces de l’E-UTRAN sont entièrement « open », ce qui veut dire
que S1 et X1 sont complètement définit par 3GPP et que chaque équipementier doit se conformer aux
spécifications dans l’implémentation des différents équipements. Ceci permet- en principe – le
déploiement des eNodeBs de différents équipements en un seul réseau et interconnectés à via
l’interface X2. Il en de même pour l’interconnexion entre l’E-UTRAN et l’EPC.
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1.2.1. Interface S1
L’interface S1-U (ou S1 User plane interface – L’interface S1 pour le plan usager) transporte les
paquets utilisateurs entre le eNodeB et le Serving GW. Cette interface utilise une simple pile de
protocole de transport « GTP over UDP/IP » qui ne fait qu’encapsuler les données de l’usager. Il n’existe
ni contrôle de flux ou contrôle d’erreur, ou tout autre mécanisme de garantie de livraison de données
sur l’interface S-U.
Le GTP (GPRS Tunneling Protocol) est actuellement hérité des réseaux 2G/GPRS et 3G/UMTS.
Dans les réseaux 3G, GTP est utilisé entre les nœuds GPRS (SGSN et GGSN). En 3G, GTP est aussi utilisé
dans l’interface Iu-PS (entre RNC et le SGSN).
L’interface S1-C (ou S1 Control plane interface – L’interface S1 pour le plan de contrôle) est utilisé
pour la signalisation. Elle supporte un certains nombre de fonctions et procédures entre eNodeB et le
MME. Toutes les procédures de signalisation du S1-C appartiennent à l’un des quatre groupes suivants :
L’interface S1-C doit fournir un haut niveau de fiabilité dans le but d’éviter les messages de
retransmission et des retards dans l’exécution des procédures du plan de contrôle.
Selon le déploiement du réseau de transport, il y a certains cas où le transport UDP/IP n’est pas
suffisamment fiable. Par ailleurs, dans le cas où le réseau de transport n’appartient pas à l’opérateur
mobile, il se peut que la qualité de service (QoS) ne soit pas garantie tout le temps. C’est pour cette
raison que l’interface S1-C utilise une couche de transport de réseau, qui est mise en place de bout-en-
bout. Dans l’architecture LTE, ce service est assuré par le SCTP (Stream Control Transmission Protocol).
Dans l’interface S1, le SCTP est utilisé sur la couche réseau IP d’habitude. Il y a une seule
association par instance de l’interface S1. Sur cette relation, un seul flux SCTP est utilisé pour toutes les
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procédures communes (procédure du paging par exemple) entre deux équipements. En ce qui concerne
toutes les procédures dédiées -qui comprennent toutes les procédures qui s'appliquent à un contexte
de communication spécifique - elles sont toutes prises en charge sur un nombre limité de flux SCTP.
Le réseau de transport des interfaces S1 et X2 fait usage de la couche réseau IP à la fois pour le
plan usager et plan de contrôle. En plus des services basic garantie par ce protocole, L’IP dans E-UTRAN
doit aussi supporter les services suivants :
NDS/IP (Network Domain Security for IP) – qui fait référence à un group de dispositifs de
sécurité de niveau IP défini par 3GPP pour l’échange de données entre les éléments du
réseau.
Diffserv (Differentiated Services) – qui est une architecture réseau qui spécifie un
mécanisme pour classer et contrôler le trafic tout en fournissant une qualité de service.
Comme présenté dans la figure, l’interface S1-flex permet à un eNodeB de se connecter à plus
d’un seul nœud MME ou Serving GW. De cette même figure, pour simplifier le MME et Serving GW sont
combinés en un seul nœud, mais la S1 flexiblity s’applique à la fois au MME et le Serving GW.
Bien qu’un eNodeB puisse être connecté à plusieurs MME, un terminal mobile est associé à un
unique MME à la fois. Ceci est dû au fait que les sessions d’un utilisateur sont toujours sous le contrôle
d’un seul MME.
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En étendant la couverture des nœuds du réseau cœur à plusieurs cellules, le S1-flex réduit le
nombre de handover inter-Core Network. Par ailleurs, le MME maintient la connectivité avec le
mobile tant qu’il est dans la même « pool area». Par conséquence, le S1-flex aide à réduire le
nombre de chargement dans le HSS généré par le changement dans le MME.
Le standard S1-flex aide à définir une architecture réseau partagé par différents opérateurs. Par
exemple, un nombre donné d’eNodeBs peuvent être partagé entre deux opérateurs. Dans ce cas,
quand le terminal essai de s’enregistrer, l’eNodeB transmet le message d’enregistrement initial
au MME qui corresponds au réseau de l’opérateur de l’abonné.
S1 flexiblity permet au réseau de devenir plus robuste quant aux échecs du réseau cœur. En
effet, les pertes d’un réseau cœur seront compensées par les autres nœuds associés aux mêmes
« pool areas ».
En ouvrant la possibilité d’un eNodeB à se connecter à un ou plusieurs MME présente quelques
avantages dans l’amélioration de la capacité du réseau et la gestion de la charge réseau.
1.2.3. Interface X2
Le rôle l’interface X2-U (X2 User plane interface – L’Interface X2 du plan usager) est de
transporter les paquets de données entre eNodeBs. Elle est utilisée dans une durée limitée en temps,
quand le terminal se déplace d’un eNodeB à un autre. Par ailleurs, cette interface permet de transférer
les paquets de données mis dans les mémoires tampons (buffers) entre eNodeBs. X2-U utilise le même
protocole de tunneling GTP, déjà utilisé dans l’interface S1-U.
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L’interface X2-C (X2 Control plan interface – l’interface X2 du plan de contrôle) est une interface
de signalisation. Elle supporte un groupe de fonctions et procédures entre eNodeBs. Les procédures de
l’interface X2-C sont très limité en nombre et ils sont toutes relative à la mobilité des usagers entre
eNodeB, dans le but d’échanger les informations sur le contexte de l’usager entre les différents nœuds
(porteuses alloués, sécurité…).
Par ailleurs, l’interface X2-C propose la procédure du « Load Indicator » dont le dut est de
permettre à un eNodeB de signaler sa condition de charge aux eNodeBs voisins. Le but de cette
procédure est d’aider à supporter la gestion du balancement de la charge ou d’optimiser les seuils du
handover ainsi que les décisions du handover.
Le besoin d’un transport de signalisation fiable entre les nœuds est le même que dans l’interface
S1-C. C’est pour cette raison que l’interface X2-C utilise aussi une couche de transport type « SCTP over
IP ».
Le plan usager de bout en bout est décrit dans la Figure 2.05 (Du terminal jusqu’au serveur
d’application). Dans cette image, la couche application, présente uniquement dans le terminal et le
serveur d’application, est basé sur un transport IP. Les paquets de niveau application sont routés à
travers le Packet Core Gateways, avant d’atteindre leurs destinations. Dans cet exemple, la couche
application peut comporter un grand nombre de protocole comme les protocoles de transports de bout
en bout (TCP ou UDP) et RTP (Real Time Protocol) pour le transport de données et les protocoles de
signalisation de niveau application (SIP, SDP, RTCP, etc.). Par ailleurs, L1 et L2 sont référence
respectivement au lien physique et données des interfaces S1, S5 et SGi. Pour ces couches, le standard
LTE est assez flexible et propose plusieurs options appropriés aux réseaux IP.
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Long Term Evolution
La Figure 2.06 décrit la pile protocolaire du plan de contrôle. La pile s’arrête jusqu’au niveau du
MME, parce que les protocoles des couches-hautes se termine au niveau du MME. Sur l’interface radio,
le plan de contrôle utilise les mêmes piles PDCP, RLC, MAC and PHY, qui seront présenté dans la
prochaine section, pour transporter à la fois RRC et la signalisation NAS du réseau cœur. Les couches
RLC, MAC et PHY support les même fonctions à la fois pour le plan usager et le plan de contrôle.
Cependant ceci ne veut pas dire que les informations du plan usager et le plan de contrôle sont
transmis de la même façon. Plusieurs porteuses radio (Radio bearers) peuvent être établit entre le
terminal et le réseau, chacune d’elle correspond à schéma de transmission spécifique, une protection
radio et un traitement prioritaire. C’est le but des canaux radio, qui seront présenté dans la prochaine
section.
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Voir 3 de ce chapitre
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L’interface radio E-UTRAN est décrite selon le modèle OSI. Avec une couche physique (Layer1)
qui implémente la partie PHY et une couche liaison de données qui supporte le RLC et MAC.
A partir du haut de la figure, la couche RRC (Radio Resource Control) supports toutes les
procédures de signalisation entre le UE et l’eNodeB. Ceci inclut les procédures de mobilités et la gestion
de connexion. Les signalisations venant du plan de contrôle de l’EPC sont transférés au terminal à
travers le protocole RRC, d’où le lien entre le RRC et les couches supérieures.
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Long Term Evolution
La couche PDCP dont le rôle est de fournir le protocole de compression d’entête et implémente
le cryptage de données. Cette couche supporte les porteuses radio. Chaque porteuses correspond à un
flux d’information comme les données du plan usager ou les signalisations du plan de contrôle. Du à
leurs but spécifique et leurs manipulation, les flux d’information généré par les fonctions ‘System
Information Broadcast’ et ‘Paging ‘ sont transparent à la couche PDCP.
La couche RLC fournit à la couche PDCP les services basique de la couche 2 du modèle OSI,
comme la segmentation des données paquet et l’ARQ (Automatic Repeat Request) pour le mécanisme
de correction d’erreur. Il y a un mappage un-à-un entre les le flux d’entrée du RLC et les canaux logiques
fournit par le RLC à la couche MAC
Le but principale est la couche MAC est de mapper et multiplexer les canaux logique sur les
canaux de transport après avoir performer les manipulations de priorité sur les flux de données reçu
par la couche RLC. La couche MAC supporte aussi HARQ (Hybrid ARQ) qui est un processus de répétition
rapide. Finalement, la couche MAC délivre les flux de transport à la couche PHY, qui appliquera la
codage canal et la modulation avant la transmission sur l’interface radio.
Figure 2.07 : Structure protocolaire en couche dans l’eNodeB pour les canaux de downlink.
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Long Term Evolution
Dans le but d’être flexible et permettre différents schéma pour la transmission de données, les
spécifications de l’E-UTRAN ont introduit plusieurs types de canaux :
BCCH (Broadcast Control Channel) est un canal commun en downlink, utilisé par le réseau pour
broadcaster les informations système de l’E-UTRAN à l’ensemble des terminaux présents dans
une cellule radio. Ces informations sont utilisées par le terminal, par exemple pour connaitre
l’opérateur, pour avoir des informations sur la configuration des canaux commun de la cellule et
comment accéder au réseau, etc.
PCCH (Paging Control Channel) est un canal commun en downlink qui transfert les informations
de paging aux terminaux présente dans une cellule.
CCCH (Common Control Channel) est utilisé pour la communication entre le terminal et l’E-
UTRAN quand la connexion RRC. Ce canal est typiquement utilisé dans les premières phases de
l’établissement de communication.
MCCH (Multicast Control Channel) est utilisé pour la transmission des informations MBMS
(Multimedia Broadcast and Multicast Service) du réseau à plusieurs terminaux.
DCCH (Dedicated control Channel) est un canal point-à-point bidirectionnel qui supporte les
informations de contrôle entre un terminal donné et le réseau. Il supporte uniquement les
signalisations RRC et NAS.
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DTCH (Dedicated Traffic Channel) est un canal point-à-point bidirectionnel utilisé entre un
terminal donné et le réseau. Il peut supporter la transmission des données utilisateurs qui inclut
les données elles mêmes et la signalisation de niveau application associée à ce flux de données.
MTCH (Multicast Trafic Channel) est un canal de données point-à-multipoint pour la transmission
de trafic de données du réseau à un ou plusieurs terminaux. Comme pour le MCCH, ce canal est
associé au MBMS.
Comme décrit dans les spécifications, les canaux de transports sont classifié en deux catégories :
les canaux de transport downlink et les canaux de transport uplink.
BCH (Broadcast Channel) est associé au canal logique BCCH. Il un ‘Transport Format’ fixé et
prédéfini et doit couvrir l’ensemble de la cellule.
PCH (Paging Channel) associé au BCCH.
DL-SCH (Downlink Shared Channel) qui est utilisé pour transporter le contrôle d’usager ou le
trafic data.
MCH (Multicast Channel) qui est associé au MBMS pour le contrôle des informations de
transport.
PDSCH (Physical Downlink Shared Channel) qui transporte les données usager et la signalisation
des couches hautes.
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PDCCH (Physical Downlink Control Channel) qui transport les assignations d’ordonnancement
pour le lien montant.
PMCH (Physical Multicast Channel) qui transporte l’information Multicast/Broadcast.
PBCH (Physical Broadcast Channel) qui transporte les informations système.
PCFICH (Physical Control Format Indicator Channel) qui informe l’UE sur le nombre de symboles
OFDM utilisé pour le PDCCH.
Physical Hybrid ARQ Indicator Channel (PHICH) qui transporte les ACK et NACK des réponses de
l’eNodeB aux transmissions en uplink relative au mécanisme HARQ.
PUSCH (Physical Uplink Shared Channel) qui transporte les données utilisateur et la signalisation
des couches hautes.
PUCCH (Physical Uplink Control Channel) transporte les informations de contrôle, comprends les
réponds ACK et NACK du terminal aux transmissions downlink, relative au mécanisme HARQ.
PRACH (Physical Random Access Channel) qui transporte le préambule de l’accès aléatoire
envoyé par les terminaux au réseau d’accès.
En plus des canaux physiques, la couche physique utilise des signaux physiques et qui sont les :
Signaux de référence (Reference signals) – un seul signal est transmit par port d’antenne
downlink.
Signaux de synchronisation (Synchronization signals) – divisé en signaux primaire et secondaire
de synchronisation.
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Lors de chaque TTI (Transmission Time Interval) la couche physique reçoit un certain nombre de
‘Transport Blocks’ pour la transmission. Chaque ‘Transport Block ‘ lui sera ajouté une CRC (Cycle de
contrôle de redondance) ou un ensemble de bits pour la détection des erreurs de transmission. Ensuite
les blocs sont protégés avec un codage canal robuste. Cette phase est sous le contrôle du processus
MAC HARQ (Hybrid ARQ) qui adapte le taux de codage canal en se basant sur les informations fournit
par l’entité réceptrice.
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Le mappage entre les canaux logiques et de transport. En effet, quand le standard offre
différents options pour le transport de données pour un canal logique donné, la couche MAC
s’occupe de choisir le canal de transport selon la configuration choisi par l’opérateur.
La sélection du format de transport – qui fait référence par exemple, au choix la taille du
‘Transport Block’ et le schéma de modulation.
Gestion de propriété entre les connais logique d’une terminale ou entre plusieurs terminaux.
Correction d’erreur à travers le mécanisme HARQ.
Le mode TM est le plus simple, il ne change pas les données des couches hautes. Ce mode est
spécialement utilisé pour la transmission du BCCH ou PCCH. Entité RLC Transparent Mode reçoit les
données des couches hautes et les passe directement à la couche MAC. Le mode UM quant à luit,
rajoute la détection des pertes des paquets et leurs réorganisation et ré-assemblement. Finalement, le
mode AM – le plus compliqué des trois – supporte, supportes les fonctionnalités du mode UM. Aussi, la
capacité de demandes à ses pairs la retransmission de paquets dans le cas ou une perte est détectée. Ce
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mécanisme est spécifique au mode AM est connu sous le nom de ARQ (Automatic Repeat Request).
Pour cette raison, le mode AM s’applique uniquement aux canaux logiques DCCH et DTCH.
La gestion de connexion RRC qui inclut l’établissement et la libération de la connexion RRC entre
le terminal et l’eNodeB.
L’établissement et la libération des ressources radio – qui est relié à l’allocation des ressources
pour le transport des messages de signalisation ou les données utilisateurs entre le terminal et
l’eNodeB.
Broadcast des informations système – réalisé à travers le canal logique BCCH.
Paging – qui est réalisé à travers le canal de control logique PCCH.
Transmission des messages de signalisation vers et à partir du EPC – ces messages sont traité par
le RRC de façon transparent.
Mesures de contrôle – qui fait référence aux configurations des mesures réalisé par le terminal
ainsi que la méthodes de les rapporter à l’eNodeB.
Support des procédures de mobilités inter-cell ou le handover.
Le contexte utilisateurs transféré entre eNodeB lors d’un handover.
Fonctionnalités relatives à la couche 2, comme réorganisation des paquets RLC dans le cas d’une
mobilité inter-eNodeB, la détection des doublets de paquets RLC.
Compression et décompression des entêtes des paquets IP. Le PDCP supporte un unique schéma
de compression ROHC (Robust Header Compression).
Chiffrement des données et de la signalisation. ‘Données’ relative aux données utilisateurs et la
signalisation de la couche application comme le SIP ou RTCP. ‘Signalisation’ fait référence aux
messages de signalisation RRC et les messages de signalisation NAS.
Protection de l’intégrité des signaux. En donnant à la partie qui reçoit, le moyen de déterminer
si le message de signalisation a été altéré durant la transmission ou non.
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Long Term Evolution
Gestion de session, qui inclut l’établissement, modification et la libération de session, ainsi que
les négociations de Quality of Service.
Gestion des abonnées, qui correspond à la gestion des données utilisateur.
Gestion de sécurité – qui inclut une authentification utilisateur-réseau mutuelle, ainsi que
l’initiation du chiffrement.
Facturation.
En 2G/GSM, les fonctionnalités NAS supportées par deux groupes de protocoles, les couches
GMM (GPRS Mobility Management) et SM (Session Management) définis par les spécifications 3GPP.
Quelques ajouts ont était introduit, comme la gestion du QoS, mais le reste est une duplication des
couches NAS hérités du GSM.
La couche GMM est en charge des mobilités des terminaux usager. Dans ce contexte, le terme
‘mobilité’ ne fait pas référence à la mobilité radio, comme le handover entre cellules, qui est déjà
supporté par l’E-UTRAN. La couche GMM fait référence à la gestion de localisation du terminal. Par
ailleurs, la couche GMM supporte quelques fonctions de sécurité comme l’authentification mutuelle,
l’activation du chiffrement et la protection d’intégrité et enfin la gestion des états du terminal.
La couche SM est construite au-dessus la couche GMM et utilise les services GMM pour la
gestion des sessions. La fonction principale de la couche SM est de supporter la gestion du contexte du
terminal usager PDP (Packet Data Protocol) et la gestion de porteuse entre le terminal et le SGSN. Ceci,
inclut les procédures d’activation modification et la désactivation de session et le porteur associé.
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Chapitre III
l’Interface Radio du LTE
1. Introduction
Depuis les années 90, les réseaux cellulaires ont connu un certain nombre d’évolutions (de la
seconde génération à la 3G+) offrant des débits toujours plus importants et permettant le
développement de nouveaux services en plus de la transmission de la voix .
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Long Term Evolution
Figure 3.01 : Le multi trajets induit des retards de propagation à l’origine du phénomène.
Figure 3.02 : Plus les Delay Spreads sont plus longs plus le cana devient sélectif en fréquence.
Les systèmes single carrier compensent la distorsion de canal via une égalisation dans le domaine
temporel par une des deux méthodes suivantes :
Inversion du canal : avant d’envoyer l’information, on envoi une séquence déjà connu par le
récepteur, un égaliseur de canal détermine la réponse du canal pour la multiplier après avec les
données reçues pour inverser les effets des trajets multiples.
Egalisateur Rake : employé dans les systèmes CDMA, il combine des copié de signal numérique
décalé dans le temps pour aboutir à un meilleur SNR.
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Long Term Evolution
Pour les débits de la LTE (jusqu'à 100 Mbits / s) et les delay spreads ou temps de propagation
(près de 17 μs) L’IES devient beaucoup plus sévère couvrant éventuellement plusieurs périodes de
symbole et l’approche d’égalisation canal devient impraticable.
Une description d'un modulateur OFDM de base est fournie à la figure 3.03 Il se compose d'une
banque Nc de modulateurs complexe, où chaque modulateur correspond à une sous-porteuse OFDM.
En bande de base, un signal OFDM x(t), en notation complexe, au cours de l'intervalle de temps (m tu
≤ t< (m +1) Tu) peux donc être exprimée par :
L'utilisation d'un nombre relativement important de sous-porteuses à bande étroite. Par exemple,
une évolution multi-porteuse de WCDMA avec une largeur de bande globale de 20MHz pourrait se
composer de quatre sous-pourteuses, chacun avec une bande passante de l'ordre de 5 MHz. En
revanche, la transmission OFDM peut impliquer plusieurs centaines sur la liaison radio à même le
même récepteur.
Une impulsion simple de forme rectangulaire comme illustré dans la figure 3.04 correspond à un
spectre sinc-carré par sous-porteuse, comme l'illustré dans la figure 3.05.
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Long Term Evolution
Ces sous-porteuses sont serrées dans le domaine fréquentiel; soit un espacement de f = 1/Tu, où
Tu ; est le temps de modulation d'un symbole par sous-porteuse (voir Figure 2.9).
Pour que les fréquences des sous-porteuses soient les plus proches possibles et ainsi transmettre
le maximum d'information sur une portion de fréquences donnée, l'OFDM utilise des sous-porteuses
orthogonales entre elles. Les signaux des différentes sous-porteuses se chevauchent mais grâce à
l'orthogonalité n'interfèrent que peux.
En codage orthogonal, l'espacement entre chaque sous-porteuse doit être égal à :
n
Δf = fq − fq+1 = Hz
T
Cela implique que l’interaction entre sous porteuses et approximativement nul telle que :
T
cos
(2π fq t + φ) ∗ cos 2πfq+1 t dt ≈ 0
0
Où T secondes est la durée utile d'un symbole (c.à.d. la taille de la fenêtre de capture du récepteur), et n
est un entier positif, généralement égal à 1. Par conséquent, avec N sous-porteuses la largeur totale de
la bande passante sera de B ≈ N·Δf (Hz).
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Long Term Evolution
Le multiplexage orthogonal permet une haute efficacité spectrale, la bande passante étant
quasiment utilisée dans son intégralité. Ce pseudo orthogonalité produit un spectre de fréquence
presque plat (typique du bruit blanc), ce qui entraîne un minimum d'interférences avec les canaux
adjacents. Un filtrage séparé de chaque sous-porteuse n'est pas nécessaire pour le décodage, une
transformée de fourrier FFT étant suffisante pour séparer les porteuses entre elles.
Figure 3.06 : OFDM Elimine l’IEDS via des périodes symbole plus longues et le préfixe cyclique.
Avec un CP d'une durée suffisante, les symboles précédant ne rejaillissent pas sur la période
FFT(contenant l’information utile), il n'y a que des perturbations causées par les « copies »- échelonnées
dans le temps, du symbole actuel. Une fois la réponse impulsionnelle du canal est déterminée (par
transmission périodique des signaux de référence connus), les distorsions peuvent être corrigées en
appliquant un décalage de base d'amplitude et de phase sous- porteuse par sous-porteuse.
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Long Term Evolution
L’OFDM a deux faiblesses principales par rapport aux systèmes à porteuse unique : la sensibilité
aux erreurs de fréquence porteuse (due soit à l'offset de l’oscillateur local ou aux décalages Doppler) et
un grand rapport puissance crête-à-moyenne du signal (PAPR, Peak-to-Average Power Ratio).
Les trames LTE sont de 10 ms. Ils sont divisés en 10 sous- trames, chaque sous-trame de longueur
1,0 ms. Chaque sous-cadre est divisée en deux slots, chacun de 0,5 ms. Un slot est composé de 6 ou 7
symboles OFDM, selon que le préfixe cyclique normal ou étendu est employé.
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Long Term Evolution
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Long Term Evolution
La performance d’un canal secondaire alloué à un utilisateur sera différente de celle d’un autre
utilisateur, puisque les qualités de canal y sont différentes, en fonction des conditions de propagation
individuelles. Ceci veut dire qu’un canal qui a de mauvaises performances avec un utilisateur peut se
révéler favorable à un autre. La technique OFDMA exploite cette caractéristique, du fait qu’elle permet
d’allouer des canaux différents selon les utilisateurs dans une fenêtre temporelle à configuration
variable.
On consacre des ressources aux canaux de contrôles communs qui sont classiquement des
informations sur le réseau, la cellule et les symboles pilotes qui sont utiles pour effectuer l'identification
de la réponse du canal.
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Long Term Evolution
Le SC-FDMA peut être vue comme un OFDMA où des symboles de données de domaine de
temps sont transformés au domaine de fréquence par DFT (Discret Fourier Transform) avant de passer
par une modulation OFDMA.
Les signaux binaires d'entrée sont transformés en signaux complexes à l'aide d'un modulateur en
bande de base dans un format possible de modulation : BPSK, PSK, QPSK et 64-QAM. Ces signaux sont
mis à l'entrée d'un DFT pour transformation dans le domaine fréquentiel. L'utilisation de la DFT a été
choisie pour les raisons suivantes:
la détection après le IDFT donne un SNR (Signal Noise Ratio) est proportionnellement repartie
sur la bande entière. Car dans le cas d'une détection en OFDMA, le canal ayant subi un bruit aura
un SNR faible et proportionnelle seulement à ce canal contrairement au SC-FDMA où la
détection est faite sur la bande du signal (donnée en domaine temporel)
la transmission en série des données avec la mono porteuse rend le PAPR faible.
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Long Term Evolution
Cette transformée de Fourier discrète produit une représentation de symboles dans le domaine
fréquentiel qui sont transmis au bloc Subcarrier Mapping pour transformation en M sous porteuses
orthogonales. Puis une IDFT a N points permet d’obtenir un unique signal dans le domaine temporel.
L'émetteur effectue deux autres opérations avant la transmission : il insère un ensemble appelé
préfixe cyclique (CP) offrant un temps de garde suffisant pour éviter l'interférence entre bloque transmis
due à la propagation de multi trajets. Généralement, le préfixe cyclique est une copie de la dernière
partie du bloque. Un filtrage linéaire est nécessaire afin de réduire l'énergie du signal. Le filtre utilisé est
un filtre en cosinus sur- élevé.
Le SC-FDMA utilise deux méthodes pour associer les données aux sous-porteuses (mapping):
Distribué : Un certain nombre de zéros est inséré entre chaque échantillon de sortie de la DFT,
offrant une plus grande diversité fréquentielle. Donc, les données de l'utilisateur occupent un
ensemble de sous-porteuses réalisant non consécutives de façon à réaliser une diversité en
fréquence.
Localisé : Aucun zéro n’est inséré entre les échantillons de sortie de la DFT (Discrete Fourier
Transform), ceux-ci étant donc transposés sur des sous-porteuses consécutives. Donc, les
données de l'utilisateur occupent un ensemble de sous porteuses consécutives localisées
réalisant ainsi le gain sélectif en fréquence par établissement d'un ordonnancement dépendant
du canal dépendant (Channel-Dependent Scheduling : CDS).
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Long Term Evolution
Ces systèmes permettent ainsi d’augmenter le débit usager et de combattre efficacement les
évanouissements et les interférences en exploitant la diversité produite par le canal MIMO (constitué de
sous canaux), améliorant ainsi la qualité du lien sans fil.
Le LTE la technique de Maximal Ratio Combining(MRC) est utilisée pour accroître la fiabilité du
lien dans des conditions de propagation difficiles quand la force du signal est faible et les conditions de
trajets multiples sont difficiles.
Avec la MRC, un signal est reçu par deux (ou plus) d'antennes séparées / paires émetteur-
récepteur. Notez que les antennes sont physiquement séparées, et donc ont des réponses
impulsionnelle distinctes du canal. La compensation de canal est appliquée à chaque signal reçu dans le
processeur bande de base avant d'être linéairement combinés pour créer un signal composite unique
reçu.
Lorsqu'ils sont combinés de cette façon, les signaux reçus sont ajoutés de façon cohérente dans
le processeur bande de base. Toutefois, le bruit thermique de chaque émetteur-récepteur est non
corrélé. Ainsi, la combinaison linéaire des signaux de canal compensés en bande de base donne comme
résultat une augmentation moyenne de 3 dB du SNR pour un récepteur à deux canaux MRC dans un
bruit d’environnement limité.
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Afin d’obtenir un gain en diversité et en débit, la LTE MIMO propose Un système qui se compose
de 4 antennes émettrices et 4 antennes réceptrices (configuration inférieure possible). Ainsi, le
récepteur doit déterminer la réponse impulsionnelle du canal de chaque antenne d'émission. En LTE, les
réponses impulsionnelles des canaux sont déterminées par la transmission séquentielle de signaux de
référence connus de chaque antenne de transmission. Notez que pendant qu’une antenne émettrice
envoie le signal de référence, l'autre antenne est inactive. Une fois que les réponses impulsionnelles du
canal sont connues, les données peuvent être transmises par les deux antennes en même temps comme
le montre la Figure ci-dessous.
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6. Power Control
Afin de s'adapter aux changements dus aux interférences inter-cellulaires ou de correction des
pertes ou des erreurs des amplificateurs de puissance, le LTE adopte un système de contrôle de
puissance. Comme il est indiqué à la Figure, le UE transmettre la puissance, exprimée en dBm, est fixé
comme suit:
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