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Pour répondre à toutes ces questions, nous avons scindé notre travail en trois chapitres :
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Chapitre I – Présentation, typologie et forme du chômage
I – Présentation :
La société actuelle est soumise à des transformations profondes qui en touchent les
fondements et le fonctionnement. Parmi ces transformations, l'évolution de la structure de du
chômage et de l’emploi est sans aucun doute le problème le plus préoccupant de la société
moderne.
I -2/Mesure du chômage :
La méthode de mesure du chômage la plus utilisé a été développée aux Etats-Unis dans les
années 30 ; elle est utilisée par de nombreux autres pays selon les recommandations de
l’Organisation International Du Travail (OIT). A partir d’une enquête mensuelle menée sur un
échantillon représentatif de la population active des informations sont obtenues à propos de
l’activité de chaque personne en age de travailler et chômeur, au sens de cette organisation,
toute personne âgée de plus de 15ans ; sans travail, immédiatement disponible pour occuper
un emploi, qui recherche activement du travail.
Pour calculer le taux de chômage, on établit le rapport entre les chômeurs et la population
active occupée, l’ensemble formant ce que l’on appelle la population active.
II – Typologie du chômage :
a) Par secteur :
Le chômage touche le secteur de l’industrie plus que les autres secteurs d’activités, pour des
raisons qu’on citera plus loin dans cet exposé.
Les ouvriers et employés qualifiés sont les premières victimes du chômage. Les cadres et les
professions intermédiaires sont moins atteints à condition de se recycler régulièrement.
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c) Par régions :
La localisation géographique joue également un rôle. Certaines régions sont plus touchées par
le chômage que d’autres.
d) Par sexe :
Les femmes sont plus touchées que les hommes, plus de la moitié des chômeurs sont des
femmes.
e) Selon l’age :
Les sans qualifications et les sans expériences sont plus atteints ; mais les salariés de plus de
50ans retrouvent difficilement un emploi en cas de licenciement.
f) Selon la nationalité :
Les émigrés sont plus exposés au chômage car ils sont peu qualifiés et souvent non diplômé.
a) Le chômage de mobilité :
Aussi appelé chômage inconstant, instable ou instable frictionnel. Les travailleurs ne sont pas
immobilisés en permanence dans un emploi donnée. A tout moment, des individus quittent un
emploi pour changer de patron, de conditions de travail, de région, de salaire, de poste …etc.
A la mobilité entre les différents emplois s’ajoute la mobilité entre l’inactivité et des activités
domestiques, à titre d’exemple :
Les femmes à l’occasion des naissances et de l’éducation des enfants pour revenir après sur le
marché du travail.
Mais le chômage de mobilité est compatible avec le plein emploi. En effet, même s’il existe à
tout moment un poste disponible pour chaque individu à la recherche d’un emploi, il ne serait
pas rationnel pour les individus concernés d’accepter le premier emploi venu. L’individus à
intérêt à consacrer un certain temps à la recherche d’information sur les emplois disponibles,
de façon à trouver le meilleur salaire, les meilleurs conditions de travail ….etc.
Ce temps de recherche implique une période de chômage, mais il s’agit la d’un chômage
volontaire qui améliore la situation finale de l’individu et celle de l’économie nationale : Il
élève la productivité en orientent les travailleurs vers les emplois pour lesquels ils sont les
plus qualifiés. Ainsi, même en situation de pleins emplois, il existe un chômage de mobilité
incompréhensible qui contribue à une utilisation optimale du facteur travail.
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b) Le chômage conjoncturel :
C’est celui qui résulte d’un ralentissement de l’activité économique. C'est-à-dire que lorsque
le cycle économique connaît un ralentissement, ce dernier peut être cause du chômage. C’est
le cas par exemple lorsque le volume de production dépasse la demande des consommateurs,
l’entreprise ne peut plus écouler ses produits, ce qui fait qu’elle peut être contrainte à licencier
ses employés. Ce type de crise est survenu dans le passé comme pour la crise des années
trente.
En d’autre terme il est lié à l’évolution négative de l’économie. Le produit intérieur brut
détermine le nombre d’emplois.
c) Le chômage structurel :
d) Le chômage technique :
e) Le chômage saisonnier :
Il se définie comme étant l’ensemble des activités qui se déroulent selon un cycle qui n’est
pas constant dans le temps.
Ce type de chômage concerne par exemple : les activités liés au tourisme ou encore certaines
activité agricoles.
Il s’agit de demande d’emploi enregistrer à l’ANPE (Agence Nationale Pour l’Emploi) en fin
de mois, depuis plus de 12 mois consécutifs.
g) Le chômage keynésien :
Chômage qui est du à une insuffisance de la demande de biens et services anticipée par les
entreprises, ce qui conduit ces dernières à limiter la production.
h) Le chômage classique :
Il est du à une rentabilité insuffisante de la production qui incite les entreprises à ne pas
investir.
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Chapitre II – Causes et conséquences du chômage
- Les ouvriers et les employés sont plus touchés que les cadres et les professions
intermédiaires.
• Le coût du travail industriel est trop élevé en grande partie à cause des charges qui
présentent sur les entreprises.
• Une partie de la population n'a aucune qualification ou une qualification qui ne
correspond pas à la demande.
• Dans certains cas, il est presque préférable de percevoir des indemnités de chômage
plutôt que de reprendre un travail,
• enfin le chômage dépend de la situation économique au niveau national, européen et
mondial, domaines dans lequel l'Etat manque de pouvoir d'intervention, surtout quand
les caisses de l'état sont vides.
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- Les délocalisations d'entreprise et la concurrence des pays à faible coût de main-
d'oeuvre.
Elles sont particulièrement graves, aussi bien pour l’économie d’un pays que pour les
personnes qui en sont victimes. On peut distinguer les conséquences économiques et les
conséquences sociales :
VI – Les solutions :
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VI-1/ Le traitement social du chômage :
- Indemnisation du chômage.
V- Le chômage en Algérie :
Le chômage est l’un des graves problèmes que connaît actuellement l’Algérie.
Le taux de chômage en Algérie aurait chuté pour atteindre 12,3% de la population active en
octobre 2006 selon l’Office national des statistiques.
En l’espace de cinq ans seulement, le taux de chômage en Algérie a diminué de plus de la
moitié. Ce taux était, rappelons- le, de 17,7% en 2004 et de 30% en 2000. Ce nouveau record
contre le chômage prouve l’efficacité des mécanismes de création d’emplois. En effet, les
nouvelles modifications apportées au dispositif de l’emploi et d’investissement offrent plus
d’opportunités pour les jeunes chômeurs. Ces derniers ont moins de difficultés à trouver un
travail qu’auparavant. Ils sont d’ailleurs moins touchés par rapport à la gente féminin. D’après
les derniers chiffres de l’ONS, les femmes sont plus touchées que les hommes par le
chômage. Elles représentent plus de 20% de l’ensemble des demandeurs d’emploi et 16,9%
du total des personnes occupées. Le taux de chômage est plus élevé dans les zones urbaines.
Le rapport de l’ONS indique que plus de 62% des chômeurs en Algérie résident en milieu
urbain et plus de 37% en zone rurale, dont 70% des jeunes ont moins de 30 ans. Il relève,
également, le fait que la population occupée se caractérise, de son côté, par une forte
proportion à l’auto-emploi sous forme de commerçants individuels et d’entreprises
unipersonnelles. Les salariés permanents ne représentent que 32,7%. Ce chiffre est insuffisant
par rapport à l’ensemble de la population active. Cela signifie que la précarité touche une
bonne partie du monde des travailleurs. Selon le même rapport, le secteur de la Fonction
publique détient la plus forte proportion de la population active soit 53% sont employés dans
l’administration publique, le commerce et les services. Le secteur de l’agriculture, le BTP
(bâtiments et Travaux Publics) et l’industrie emploient respectivement 18%, 14% et 14,2% du
total. De tels chiffres renseignent de la difficulté des secteurs stratégiques à redémarrer leurs
appareils. La création d’emplois dans les secteurs moteurs de développement économique
reste très timide.
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Pour l’année 2007 :
La Population Active du moment, au sens BIT est estimée à près de 9 969 000 personnes en
octobre 2007, d’après les données de l’enquête emploi auprès des ménages, réalisée durant le
dernier trimestre 2007. Estimé à 40,9% en octobre 2007, le taux d’activité accuse une légère
diminution par rapport à 2006 où il était de 42,5 %.
La population active occupée du moment est estimée à 8 594 000 personnes, soit un taux
d’occupation de 25,5% d’après les données de la même enquête. Les femmes représentent
15,7% de l’ensemble des occupées : 19,7% en milieu urbain et 9,2% en zone rurale.
Le taux d’emploi où proportion des occupés sur l'ensemble de la population en âge d'activité
se situe à 35,3 %.
Selon la situation dans la profession, la plus forte proportion est enregistrée par les salariés
qui représentent un peu plus du tiers (33,8%) du total des occupés. L’emploi non permanent et
donc instable, représenté par les salariés non permanents, les apprentis et les aides familiaux
est estimé à 36,9% du total des occupés. Les employeurs et indépendants représentent 29,3%
du total de la population occupée.
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Chapitre III – l’emploi ou politique de lutte contre le chômage
I – Le marché de travail :
C’est le lieu de rencontre entre l’offre globale et la demande agrégée de travail, offreurs et
demandeurs individuels recherchant la maximisation de leurs intérêt respectifs, cette
confrontation donne lieu à la détermination conjointe d’un niveau d’emploi et d’un taux de
salaire d’équilibre.
Depuis une dizaine d’années, les politiques de lutte contre le chômage ont été conduites dans
le but de remédier aux disfonctionnement du marché du travail car le chômage est une plaie
des temps modernes. Pour lutter contre une maladie, il faut éliminer ses causes. Différentes
politiques de l’emploi ont été mises en œuvres comme le traitement social :
Aussi la plupart des pays comptent sur des régimes d’indemnisation et des régimes
d’assurance chômage (ne couvre qu’un quart des 150 millions de chômeurs dans le monde).
Les différents dispositifs mis en place jusqu’à présent (citer dans le chapitre II) n’ont pas
donné de grands résultats. Le président de la république a évoqué de nouvelles mesures,
audacieuses, pour contenir ce fléau. Les jeunes sans emploi seront prioritaires dans le nouveau
programme : « La population jeune vient bien entendu en premier lieu » ajouta le présidant.
« L’état qui a les moyens compte bien les prendre en charge et rien ne pourra décourager
notre volonté d’ouvrir grand les portes de l’espoir et la prospérité à l’ensemble de notre
peuple et plus particulièrement aux jeunes générations que nous voulons sortir définitivement
du désespoir et du découragement. ».
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Le dispositif repose en fait sur le soutien aux jeunes chômeurs répondant aux critères d’age
(entre 19 et 35ans), de qualification et d’apport personnel pour le lancement de micro
entreprises.
Les jeunes attendent toujours du concret et non des dispositifs qui ne leurs garantissent pas un
emploi permanant.
C’est en 1996 que le premier dispositif d’aide à l’emploi a été lancé par l’Etat en créant
l’Agence National de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ), cette formule a certe donné des
résultats encourageants mais cela reste insuffisant. De la coopérative immobilière à la micro
entreprise en passant par le micro crédit et le contrat de pré emploie, l’Etat n’a cessé de tester
ces remèdes contre le chômage sans pour autant réussir à enregistrer une baisse importante.
a) Néoclassiques :
1) La demande de travail :
Les entreprises offrent des emplois sur lesquelles elles vont embaucher des travailleurs. La
qualité de travail est seule susceptible d’être modifier à court terme, le capital étant
supposé être constant, et d’avoir un impact positif sur le niveau de production, alors la
fonction de demande de travail est une fonction croissante.
2) L’offre de travail :
L’offre de travail est plus difficile à appréhender car le salaire a deux dimensions, d’une part
il correspond pour le travailleur à un revenu et de l’autre part, il permet à celui-ci de
consommer des biens et des services.
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b) Keynésiens :
Dans l’analyse keynésienne la demande de travail émanant d’une entreprise est une fonction
décroissante du salaire réel. Par contre les offreurs de travail sont prisonniers des apparences
monétaires. De ce fait leurs calculs en termes d’offre de travail se fondent sur les salaires
nominaux et non pas sur des salaires réels comme chez les classiques. Il est clair que dans ses
conditions les travailleurs ne pourront pas avoir un comportement d’optimisation semblable à
celui de l’offre rationnel de l’analyse classique.
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Conclusion :
Le chômage est un phénomène majeur dans la plupart des pays industrialisés, il est
aujourd’hui une réalité quotidienne pour de très nombreuses personnes, il est aussi l’objet de
débats chez les économistes.
Il n’y a pas de problème sans solution mais il n’y a pas de solution miracles ni guérison
immédiates ou bien sans efforts considérablement importants.
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Bibliographie :
1-Ouvrages :
2-Sites Internet :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage
http://lamoitier.com/Fichiers%20HTML/Que-Faire/lutter_contre_les_causes_du_chom.htm
http://spoirier.lautre.net/chomage.htm
http://www.ons.dz/them_sta.htm
http://www.ons.dz/emploi/emploi2007/emp_rép07.htm#POPULATION EN CHÔMAGE
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