Professional Documents
Culture Documents
Gestion de Trésorerie
Remerciements
Dédicaces
SSoom
mmmaaiirree
IInnttrroodduuccttiioonn ggéénnéérraallee.. (Evolution du rôle de la trésorerie)______________________ 6
CChhaappiittrree II.. DDeessccrriippttiioonn ddee LLaa ttrrééssoorreerriiee.. ______________________________ 9
A. Equilibre_________________________________________________ 14
B. Prévisions de trésorerie_____________________________________ 16
Paragraphe 3/ Vérifications_________________________________________ 21
A. Le contrat commercial___________________________________________ 28
C. Le règlement financier___________________________________________ 30
Paragraphe 3/ La caisse_________________________________________________ 36
A. Paiements_____________________________________________________ 36
B. Encaissements_________________________________________________ 37
Paragraphe 1/ le trésorier________________________________________________ 41
A. Missions originelles_____________________________________________ 41
B. Compétences nouvelles__________________________________________ 42
C. Evolution _____________________________________________________ 43
A. Produits bancaires______________________________________________ 44
B. Les OPCVM___________________________________________________ 44
B. Court terme____________________________________________________ 47
Conseil _______________________________________________________ 70
B. Communication Manager________________________________________ 78
BBiibblliiooggrraapphhiiee.. ____________________________________________________________ 81
AAnnnneexxeess.. _________________________________________________________________ 84
Introduction générale
Ev olution du rôle de La
trésorerie.
1
Préface de l’ouvrage « Finance d’entreprise » 1. Exploitation et trésorerie page10.
2
Voir www.gpf-France.com/metiers/tresorier.htm
3
Voir http://financesNews.casanet.net.ma/financesnews/Bourse.asp n° 146, 01 Novembre 2001
1
Voir http://financesNews.casanet.net.ma/financesnews/Bourse.asp n° 146, 01 Novembre 2001
Chapitre I.
Description de La trésorerie.
Le trésorier
Elles sont encaissées soit par des caisses régionales soit par la trésorerie.
Les règlement en caisse se font : en espèces, par chèque ou encore par inscription à
un compte courant faisant l'objet d'un règlement périodique.
Le principe de l'unité de trésorerie nécessite le versement par les caisses à
la trésorerie de leur fonds disponibles. Le versement s'effectue aux banques ou à la
poste. Ces fonds sont centralisés à des comptes gérés par la trésorerie.
Les impôts
Les entreprises sont assujetties à plusieurs impôts dont :
? Impôts précomptés sur les salaires et les pensions.
? Impôts sur l'activité (exemple : transport… )
? Impôts fonciers
? Les patentes et les taxes diverses.
La Trésorerie établie un chèque à l'ordre du percepteur.
La taxe douanière
Comprend en particulier la douane réglée pour le matériel importé.
C. Le cash flow
Le cash flow est la capacité d’une entreprise à produire de la richesse,
évaluée d’après l’ensemble de ses amortissements, de ses provisions et de ses
bénéfices.
Lié à la notion de surplus monétaire, le cash flow est égale à la totalité
des encaissements pour une période donnée (inflow) diminuée de la somme des
décaissements (outflow) pour les opérations d’exploitation, d’investissement ou
d’opérations financières. Il correspond à la marge brute d’autofinancement.
Complément du résultat pour l’exercice d’une entreprise, il permet d’apprécier
l’évolution de la trésorerie interne (dépenses et recettes). Il décrit et apprécie la
capacité d’autofinancement à partir des données comptables fournies
essentiellement par le résultat.
On distingue généralement entre le cash flow brut (la somme des
impôts sur bénéfices industriels et commerciaux, des bénéfices distribués
[dividendes] et non distribué [réserves, report à nouveau], des dotations aux
provisions et des dotations aux amortissements) et le cash flow net (cash flow brut
diminué des impôts industriels et commerciaux).
Le cash flow permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à sécréter de
l’argent et donc d’apprécier sa capacité d’autofinancement. Le choix entre les
différents investissements peut se faire par la méthode du « cash flow actualisé »,
défini comme la différence entre les flux d’entrée et les sorties de fonds. On
détermine ainsi les recettes et les dépenses attendues des différents choix
d’investissements projetés par la firme et, par là, les cash flows probables sur leur
durée de vie en appliquant un taux d’actualisation. Cette méthode permet de choisir
les investissements dont les cash flows sont les plus profitables.1
Paragraphe 2/ Equilibre de la trésorerie et prévisions
A. Equilibre
La politique de trésorerie1 passe en générale par trois étapes, tout d’abord
la recherche de l’équilibre de chacun des comptes bancaires que possède
1
Chercher dans http://encyclo.voila.fr
1
«Gestion » presses universitaires de France, page 130
2
Voir http://www.rcsec.org/alpe/cashflow.html
3
Voir http://www.rcsec.org/alpe/cashflow.html
4
« Gestion » presses universitaires de France, page 131
? Prévisions annuelles
Elles visent à établir des situations budgétaires par le bureau qui s’occupe
du contrôle des comptabilités et le Chef des finances.
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 12
2
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 16
indépendants. Chaque folio permet la ventilation par bureau gérant de tous les
comptes susceptibles d’être mouvementés.1
On peut trouver deux types de journaux : journal « banque » et journal
« chèques postaux ».
A. Tenue des journaux auxiliaires
1. Journal des retraits
Il comporte des instruments de paiement, les avis de débit correspondant
à ces instruments et les avis de débit des banques ou des chèques postaux suite à un
prélèvement d’office : accréditifs, effets, taxes téléphoniques, frais d’assignés,
commissions et frais divers…
2. Journal des dépôts
Les avis de crédit des banques sont enregistrés chaque jour et les
sommes déposées sont reconnues et ventilées par compte suivant leur nature :
– chèque à encaisser
– virement de fonds
– avis de recettes
B. Arrêt des journaux auxiliaires
Les journaux sont arrêtés à la fin de chaque mois. Les pièces comptables
(pièces de paiement et pièces d’encaissement) sont classées par compte et par
bureau gérant, et récapitulées sur bandes additionneuses (il est tiré une bande
récapitulative pour chaque compte).
L’arrêté du journal est vérifié par rapprochement, pour chaque compte,
du total du journal et du total donné par la bande correspondante.
Pour chaque journal, le bureau de la trésorerie établit un virement1 :
? Retrait :
Au débit : divers comptes
Au crédit : (diverses banques ou chèques postaux)
Divers comptes 56
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 16
? Dépôt :
Au débit : (diverses banques ou chèques postaux)
Au crédit : diverses recettes
Divers comptes 56
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 20
2
Voir modèle aux annexes
3
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 22
Chapitre II.
L’environnement de La
trésorerie.
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 23
Trésorerie
Lettres de
Chèques Espèces
virement
Caisse
Banques
centrale
Clients Clients
Personnel Personnel
Fournisseurs Fournisseurs
Source : Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 14.
1
« L’agent comptable au Maroc » page 191
2. L’ordonnateur
L'ordonnateur constate la dette à l'égard de l'entreprise et remet pour
mandatement la facture reçue des fournisseurs. Après vérification et contrôle "bon
à payer" les bureaux mandateurs vérifient la facture, établissent le mandat de
paiement et adressent à la trésorerie, pour règlement, les mandats dûment signés
par le chef de la division comptabilité et par l'agent comptable.1
Le mandat est une pièce comptable qui contient :
? Un numéro de série
? L'identification du bénéficiaire à savoir :
? Nom et prénom s'il s'agit de personne physique.
? Raison sociale s'il s'agit de personne morale.
? Son adresse (cas de règlement par chèques postaux d'assignations) ou
son numéro de compte bancaire (cas de règlement par lettre de
virement).
? Le montant à régler.
? La date comptable.
? La signature du responsable du service de la comptabilité et celle de l'agent
comptable.
En cas de règlement par chèque, on n'a besoin ni de l'adresse du bénéficiaire ni de
son numéro de compte.
Il s'agit de plusieurs types de mandats, à savoir :
? Mandats de paiement Fournisseurs (échéance : paiement mensuel [exemple:
loyer, médecins conventionnés… ] et hors échéance : paiement occasionnel)
? Mandats de paiement clients (Remboursement… )
? Bulletins de détaxes
? Mandats de paiement Douanes (sur matériel importé)
? Mandats de paiement Transitaires
? Mandats de paiement Percepteurs (TVA, Impôts… )
? Mandats de paiement Salaires (a un caractère individuel et hors échéance)
1
Cas de l’ONCF
1
Cas de l’ONCF
1
Règles officielles ICC (International Chamber of Commerce) pour l’interprétation des termes commerciaux
2
« Incoterms 2000 » ICC publication n° 560, page 158. Et « moyens et techniques de paiement internationaux »
page 165
B. Le titre d’importation
Permet le passage en douane de la marchandise et son règlement
financier. Il consiste en un engagement d’importation souscrit pour l’importation
des produits non soumis à autorisation d’importation. La validité d’un titre
d’importation et de six mois pour le passage en douane. Ce délai commence à
courir à compter de la date de domiciliation bancaire.
La domiciliation bancaire est le moyen par lequel la banque s’engage à
effectuer pour le compte de l’importateur des opérations et les formalités bancaires
prévues par la réglementation du commerce extérieur et des changes.
Un titre d’importation dûment imputé permet à la banque domiciliataire
de procéder au règlement des marchandises.
C. Le règlement financier
Le règlement doit strictement obéir aux stipulations du contrat
commercial et du titre de paiement.
1. Paiement par transfert
Il s’agit de créditer en devises le compte du fournisseur, le règlement ne
s’effectue qu’après la réception effective de la marchandise justifiée par la
présentation du titre d’importation dûment imputé par la douane et la facture
définitive correspondante.
2. Paiement par crédit documentaire (accréditif)
L’accréditif est une technique de paiement utilisée pour la première fois
en France à 1750 (environ 10 ans après l’Angleterre).1 C’est un écrit par lequel une
banque s’engage à accréditer un tiers, jusqu’à concurrence d’une somme déterminée
et pour une durée limitée, auprès d’une de ses agences ou d’un de ses
correspondants étrangers, et ce sous réserve que les termes et les conditions du
crédit documentaire soient respectés.
Dans certains cas le paiement d’une caution est exigé.
Une caution est un engagement, par signature émise en général par un
établissement financier au profit d’un tiers, qui permet de garantir la solvabilité de
sa contrepartie cliente de l’établissement financier.2
Il existe différents types de cautions, à savoir :
- caution provisoire sur l’appel d’offre.
- caution définitive qui remplace celle provisoire et couvre la commande.
- Caution d’acompte (restituée à la réception du matériel) qui est égale au
montant de l’acompte.
- Caution de retenue de garantie fixée à 7% du montant de la transaction
(demande établie à l’office des changes).
1
« Moyens et techniques de paiement internationaux » 2ème édition remaniée, page 92
2
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie)
Contrat
Fournisseur Client
Notification Demande
de Cré.doc de Cré.doc
Crédit
Banque documentaire Banque de
étrangère la place
a) Ouverture de l’accréditif
Suivant le besoin, une demande de matière est établie et adressée au
service « achat ». Après avoir procédé à un appel d’offre et avoir retenu le moins
disant, une commande est établie et adressée au fournisseur. Une copie de la
commande est adressée au magasin général qui s’occupe du dédouanement, de la
réception du matériel et du contrôle technique.
NB : il existe des cas où le marché se fait de grès à grès (entente directe).
Exemple : besoin urgent, fournisseur unique, etc…
A la demande du service des approvisionnements, le trésorier adresse
une demande d’ouverture d’accréditif à l’établissement bancaire chez lequel il a au
préalable fait domicilier l’autorisation d’importation de matériel.
Cette demande doit préciser, outre le bénéficiaire de l’accréditif et son
montant, les conditions dans lesquelles cet accréditif devra être réalisé.1
b) Réalisation de l’accréditif
La demande d’ouverture d’accréditif est répercutée par la banque de la
place à son correspondant étranger. Ce dernier avise le fournisseur de l’ouverture
de l’accréditif en sa faveur. Dès lors, à chaque expédition de matériel justifiée par
les documents exigés par l’entreprise (client), le correspondant en effectue le
règlement au fournisseur.
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 28
Fournisseur Client
Banque Banque de
étrangère la place
1
« Moyens et techniques de paiement internationaux » 2ème édition remaniée, page 111
2
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 26
3
« Moyens et techniques de paiement internationaux » 2ème édition remaniée, page 104 à 108
1
« Moyens et techniques de paiement internationaux » 2ème édition remaniée, page 197 à 245
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 26
Paragraphe 3/ La caisse
Comme toutes les caisses régionales, la caisse centrale effectue des
encaissements et des paiements.
Les paiements sont très importants étant constitués généralement par des
paiements en faveur du personnel (salaire, prestation sociale… ) ; néanmoins, la
tendance actuelle c’est d’alléger les opérations de caisse et les transférer sur la
trésorerie.
Le principe de l’organisation1 des travaux est basé sur tenue de journaux
de caisse des « paiements » et des « encaissements ». La justification de l’existant en
caisse se traduit par l’établissement d’un relevé journalier des opérations effectuées
par la caisse centrale et la tenue d’un relevé d’inventaire des espèces. Ces deux
relevés constituent « la situation journalière de la caisse ».1
A. Paiements
Le caissier est tenu de n’effectuer un paiement que s’il lui est remis un
document régulier qui peut être :
- un instrument de paiement en cours de validité (mandat de paiement,
rôle de solde, bon de caisse… )
- un titre de paiement relatif à de menues dépenses.
Avant de procéder au paiement, le caissier doit vérifier l’identité de la
partie prenante. Le paiement ne peut être effectué entre les mains d’une personne
autre que celle désignée sur l’instrument de paiement sauf procuration valablement
établie.
Le caissier recueille, sur l’instrument de paiement, l’acquit du
bénéficiaire : lieu, date et signature.
Au jour du paiement, il appose le timbre à date de la caisse centrale sur
chaque instrument de paiement.
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 36
1
Voir modèle aux annexes
2
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 40. Voir modèle
aux annexes
1
« Gestion » presses universitaires de France, page 138
1
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 25
2
Office National des Chemins de Fer, guide sur la gestion du « bureau de la trésorerie » page 25
Chapitre III.
A. Missions originelles :
Dans le cadre d’une bonne gestion des flux et des soldes, le trésorier
d’entreprise remplit des missions importantes, à savoir : détermination en valeur de
la position bancaire, équilibrage de comptes, gestion des financements et
placements à court terme.
La trésorerie d’exploitation ou cash management, suppose la maîtrise
d’opérations variées et complexes et doit constamment s’adapter aux évolutions
technologiques.2
Apparue il y a plus de vingt ans, la mission de gestion des risques
financiers concerne trois domaines principaux :
? La gestion de la liquidité : la trésorerie doit s’assurer que l’entreprise
peut faire face à ses engagements, qu’elle dispose des financements
suffisants à des conditions conformes à son standing financier.
? La gestion des risques de contrepartie, directs ou indirects, sur ses
partenaires financiers et clients.
? Et la gestion des risques de changes et de taux : son objet consiste à
détecter, évaluer ces risques, proposer une politique de couverture et
1
«Gestion » presses universitaires de France, page 128
2
Voir http://gpf-france.com/metiers/tresorier.htm
1
« Gestion » presses universitaires de France, page 142
2
Voir http://gpf-france.com/metiers/tresorier.htm
C. Evolution :
Le trésorier de nos jours se présente, de plus en plus, comme un
fédérateur des métiers de la finance qui participe aux grandes décisions de
l’entreprise, en lui apportant une forte valeur ajoutée.
C’est pourquoi ses responsabilités s’étendent vers l’appréciation des
risques client, la comptabilité de la trésorerie, les financements de projet, la
tritrisation de créances, la gestion des risques sur matières premières et les
opérations de capital.
1
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie)
1
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie : gestion de l’excédent de trésorerie)
2
« Guide des OPCVM » WAFA GESTION, page 11
Paragraphe 3/ Le financement
Dans son échéancier de remboursement des dettes, le trésorier doit
prendre en compte les dettes de financement à court, moyen et long terme.
1
UPLINE Actions (note d’information, avec visa du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières)
2
Il y’a aussi les REPO (voir aux annexes)
3
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie : le financement)
1
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie : le point mort)
2
Chercher dans http://encyclo.voila.fr
3
« Gestion » presses universitaires de France, page 135
1
Chercher dans http://encyclo.voila.fr
1
« Gestion de portefeuille » Département De Boeck Université. Et « Finance d’entreprise » éditions EMS
a) Aperçu rapide
La théorie de base a été établie par Harry Markowitz en 1952 à l'univertsité de
Chicago, et ses travaux sur le sujet lui ont valu le prix Nobel. Jusqu'alors, les
investisseurs savaient bien qu'il était utile de diversifier ("ne pas mettre tous ses
oeufs dans le même panier"), mais Markowitz a été parmi les premiers à essayer de
quantifier le risque et démontrer, chiffres à l'appui, pourquoi et comment la
diversification d'un portefeuille permet de réduire le risque pour les investisseurs.
C'est le but des techniques d'Allocation d'actifs .
1
Bulletin du FMI, 18 septembre 1995
2
« Gestion de portefeuille » Département De Boeck Université. Et « Finance d’entreprise » éditions EMS
La volatilité est très utile pour comparer les niveaux de risque de différents types
d'investissements. (Voir figure n° 5)
1
« Gestion de portefeuille » Département De Boeck Université. Et « Finance d’entreprise » éditions EMS
rentabilité espérée est directement proportionnelle au risque mesuré par l’écart type.
L’on obtiendra à titre d’exemple un portefeuille P comprenant respectivement des
actifs sans risque de x% ainsi que des actifs risqués à raison des compléments
respectifs à savoir (100-x) %.
Figure n° 6 : Droite de marché.
diversification des titres. Tout observateur peut constater que la « Théorie des
portefeuilles » aboutit à la relation fondamentale suivante :1
Ei = RF + ßj (EM - RF)
Où
Figure n° 7 : Le MEDAF.
1
« Gestion de portefeuille » Département De Boeck Université. Et « Finance d’entreprise » éditions EMS
Ei = RF + ßi (EM - RF)
Ei = 5 + 1(6,5-5)
Ei = 6,5 %
1
Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK (Capital Markets)
2
Séminaire du 28/03/01, à BP Trabless Rabat.
2. Concepts
a) Le concept de volatilité (voir ci-dessus « théorie de
portefeuille »)
La volatilité est l’une des mesures qui permettent de quantifier la
variabilité des taux de change et d’apprécier le risque de change est la volatilité. La
volatilité présente l’amplitude et la fréquence des variations du cours de change autour
de la moyenne, au cours d’une période déterminée.1
On distingue généralement deux types de volatilités :
? La volatilité historique : il s’agit de la constatation ex post des fluctuations passées
de taux de change. Mathématiquement, on la définit comme la mesure de l’écart
type annualisé des fluctuations quotidiennes des taux de change sur une certaine
période.
La formule est la suivante :
Source : Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK (Capital Markets), page 3
Avec
St : cours de change à la date t.
µ : moyenne des log St/St-1
n : nombre d’observations de la série des cours de change.
? La volatilité implicite : il s’agit d’un indicateur qui permet de mesurer l’amplitude,
anticipée par le marché, des variations futures de cours. Elle est considérée
comme la meilleure prévision de volatilité future quelque soit le sous-jacent. La
volatilité implicite intervient dans le calcul des options.
b) Le panier MAD
Le régime de change fixe rattache la monnaie domestique à une devise
étrangère ou à un panier de devises avec une parité fixe. En effet, certains pays,
dont le Maroc, définissent la parité de leur monnaie par rapport à un panier de
devises référence. Ainsi, le système le système de cotation du dirham est fondé sur
Source : Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK (Capital Markets), page 5.
d) La position de change
Quantifier le risque de change passe par la détermination de la position
de change de l’entreprise. La détermination de ce paramètre est nécessaire pour la
1
Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK (Capital Markets), page 3
1
Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK (Capital Markets), page 7 à 15
? Profil de gain
Figure n° 9 : Gain / perte de change relatifs au spot.
Source: Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK, page 10.
* Peu correspondre au cours de dédouanement ou de facturation.
1
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie : le change)
? Rigidité (caractère irrévocable) : l’entreprise est liée par le cours qu’elle aura figé
avec la banque, et aura une perte d’opportunité en cas d’évolution favorable du
cours de change.
? Report pénalisant pour l’acheteur.
? Profil de gain
Figure n° 10 : Gain / perte de change sur un terme.
Source : Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK, page 14.
1
Guide pratique : « stratégie de couverture du risque de change » BMCE BANK (Capital Markets), page 15
? Paramètres du CTO
Le cours garanti
Le cours garanti est le cours de réalisation du CTO en cas d’évolution
défavorable de la devise. Il est fixé au moment de l’initiation du contrat et,
contrairement au change à terme, ce cours n’est pas figé. Ainsi l’opérateur peut à
tout moment l’ignorer pour réaliser son opération de change à un cours plus
avantageux en cas d’évolution favorable de la devise.
Point mort
Le point mort correspond au seuil à partir duquel le client a intérêt à
abandonner son contrat CTO afin de capter un cours plus avantageux. Il
correspond au cours garanti auquel il faut retrancher la commission pour un CTO
import (et auquel il faut rajouter la commission dans le cas du CTO export).
Avec
CF : cours final de transaction
CG : cours garanti
X% : pourcentage d’intéressement
CC : cours comptant à l’échéance ou cours à terme (date intermédiaire).
c) Produits dérivés
La standardisation des contrats de produits dérivés1 (qui sont nommés
futures) permet de constituer un marché organisé. Au sein d’un tel marché, les
opérateurs n’échangent plus les produits entre eux mais traitent avec une chambre
de compensation qui enregistre les cours, solde les opérations et réglemente le
marché.
Avant d’intervenir sur un tel marché, les opérateurs doivent effectuer un
dépôt de garantie. Chaque jour, ils doivent verser le montant de leurs pertes
potentielles à la chambre de compensation (et éventuellement recevoir leurs gains) :
ce sont les appels de marges. Ces précautions limitent les risques de contreparties
(les risques qu’un intervenant ne tienne pas ses engagements).
1
Chercher dans www.yahoo.fr (l’économie : le placement)
1. Résultats de l’enquête
a) La fonction « Trésorerie »
La fonction trésorerie relève du Directeur financier dans 80% des
entreprises. Ce positionnement dans l’organigramme de l’entreprise révèle un début
de prise de conscience des enjeux liés à la création de cette fonction. Cependant,
dans 86% de ces entreprises, la mission du trésorier n’englobe pas tous les aspects
de la gestion du financement, dans la mesure où sa responsabilité se limite à la
gestion des opérations avec les banques.
b) La situation
Plus de 70% des entreprises interrogées utilisent la situation de trésorerie
en valeur et la prévision de trésorerie sur un horizon de 90 jours comme technique
de gestion de la trésorerie et comme base de prise de décision.
d) Risque de change
60% des entreprises interrogées déclarent être fortement exposée au
risque de change ; toutefois la moitié seulement de ces entreprises possède une
stratégie de gestion de risque de change.
Cette stratégie est décidée et mise en place par le Directeur financier et le
Trésorier dans 96% des cas, et elle n’est validée par le conseil d’administration que
dans 8% des cas.
80% des entreprises exposées au risque de change ne se couvrent pas, en
dépit de l’impact des fluctuations des cours de devises sur leur résultat.
e) Le crédit
38% des entreprises sondées sont structurellement emprunteuses. Pour
parer à cette situation, le découvert reste le crédit le plus sollicité puisque 80% des
entreprises l’utilisent, suivi par l’escompte et le crédit spot qui sont utilisés par 50%
des entreprises.
f) L’excédent
31% des entreprises sont structurellement excédentaires ; cependant les
produits de placement utilisés restent peu diversifiés, puisqu’ils se limitent aux
dépôts à terme, aux bons de trésor et aux SICAV avec respectivement des taux
d’utilisation de 45%, 31% et 29%.
b) Risques financiers
Le développement des risques financiers d’ordre multiple, devrait donner
lieu à une prise de conscience nouvelle et engendrer l’élaboration et la définition de
stratégie de gestion au niveau le plus élevé de l’entreprise et donc une implication
plus forte des instances dirigeantes dans le domaine financier.
c) Relation banque entreprise
le relation banque entreprise, bien que considérée satisfaisante par un
grand nombre d’entreprises, recèle également des opportunités de performances
nouvelles significatives par l’utilisation de produits informatiques et télématiques et
la suppression progressive de supports traditionnels et les coûts qui s’y rattachent.
d) Conclusion
Le métier de Trésorier devrait connaître un développement important au
cours des prochaines années et contribuer de manière plus grande à la rentabilité
globale de l’entreprise.
B. Vu par le séminaire de mai 1992 organisé par IMS et CERG Finance Conseil
1. Concepts
a) Définition schématique de la trésorerie
Actif Passif
- Endettement à moyen et
Notion de fonds de long terme.
Fonds de
roulement roulement
- Autres
Besoin en Notion de besoin en fonds
fonds de de roulement
roulement
TRESORERIE
Hier
Directeur général
Directeur financier
Chef comptable
Comptable bancaire
Aujourd’hui
Directeur général
Directeur financier
Trésorier
Demain
Directeur général
Directeur Directeur
comptabilité et trésorerie et
contrôle de gestion financement
Figure n° 11 : schéma d’
informatisation de la gestion de Trésorerie.
Banque Banque
A B
Connexion
bancaire
Logiciel de
Logiciel de Transmission
Intégration des Connexion d’ordres
données (contrôle
des conditions ;
MAJ des
prévisions)
Intégration des
prévisions de Prévisions
trésorerie Logiciel Gestion
(Tableur/Logiciel)
Intégration des
données
comptables
Logiciel Comptable
Rapprochement
bancaire
Source : séminaire sur la gestion de Trésorerie organisé par IMS et CERG Finance Conseil.
b) Le processus de gestion
Le processus de gestion de trésorerie informatisée se déroule suivant le
schéma ci-après :
Figure n° 12 : déroulement du processus de gestion de trésorerie informatisée.
Timing Evénement
1. Appel
automatique
(programmé la
6h00 Banque A Banque B veille)
2. Préparation des
1 fichiers à
3 l’intégration.
4 5. intégration et
rapprochement
semi automatique.
6 Logiciel de gestion des Flux
9h00 6. enregistrement
des informations
5 internes et
externes.
7. Analyse des
9h30 7 soldes et décisions
d’équilibrage
(placement et
financement).
Source : séminaire sur la gestion de Trésorerie organisé par IMS et CERG Finance Conseil.
Parmi les logiciels de gestion de trésorerie utilisés dans les quatre coins
du globe, on énumère : CTM (Cash and Treasury Manager, gérer les flux et le
risque de liquidité à court terme), Budget Manager (gestion du budget de trésorerie
st du risque de liquidité à moyen terme), Communication Manager (assurer la
liaison avec les banques), LOAN Manager (gérer les décisions de prêt/emprunt),
FX Manager (gérer les transactions et le risque de change), RAPPRO Manager
(automatiser le rapprochement bancaire), ORACLE… (Voir les annexes)
Dans notre étude nous allons nous limiter à décrire les logiciels « CTM »
et « Communication Manager ».
Figure n° 13 : Icônes de quelques modules CTM.
Pilote 5 C / ET bac 3
Espace trésorerie
Intelcom
b) Le module « intelcom »
Ce module permet le lien entre la trésorerie "comptabilité" et le logiciel
"CTM" ( dans les deux sens ): intégration et extraction.
Chaque jour, par le biais du module « intelcom » on intègre dans CTM les
écritures comptables de la journée effectuées sur une interface informatique
(conçue en ACCESS).
Chaque fin de mois, on récupère par extraction, moyennant « intelcom »,
toutes les écritures du mois présentes dans CTM, afin d’alimenter le système
comptable.
c) Les modules « décisions financières » et
« administration »
Le module « décisions financière », après un diagnostic approprié,
propose de faire des placements, de procéder à des financements ou crédits en vue
d’une optimisation de la gestion de Trésorerie.
Alors que le module « administration » permet à l’administrateur de faire
des sauvegardes quotidiennes qui servent à une éventuelle restauration en cas de
perte de données suite à un incident quelconque. On n'accède au module
« administration » qu'après avoir éteint tous les autres modules.
B. Communication Manager
« Communication Manager » permet, moyennant un modem, de
contacter la banque à distance afin de rapatrier les relevés bancaires de J-1 et de les
intégrer dans d’autres progiciels (espace bancaire… ). Par ailleurs, en cas
d’indisponibilité de certaines banques, ce logiciel rappelle automatiquement les
serveurs bancaires qui n'ont pu être connectés, traite les informations manquantes
et termine les tâches que l’utilisateur lui a confiées.
Conclusion
Perspectiv es futures.
1
« Treasury Line » CERG FINANCE Newsletter, 1er trimestre 1998, article (le débat : centralisation
décentralisation)
2
« Treasury Line » CERG FINANCE Newsletter, 1er trimestre 1998, article écrit par Nigel Roberston
3
http://www.agetresorerie.com/articles (revue de la semaine) le 04/12/01
Bibliographie.
I. Ouvrages :
? « Finance d’entreprise 1.exploitation et trésorerie », édition ESKA, ALAIN
CHEVALIER et autres.
? « Gestion », presses universitaires de France, DOMINQUE ROUX et
DANIEL SOUL.
? « L’agent comptable au Maroc », 1ère édition 1998, ABDELFETTAH
BENNANI.
? « Moyens et techniques de paiement internationaux », 2ème édition remaniée,
édition ESKA, DIDIER-PIERRE MONOD.
? « Gestion de portefeuille », Département de Boeck Université, 3ème édition,
De Boeck & Larcier, BROQUET, COBBAUT, GILLET et VAN DEN
BERG.
? « Finance d’entreprise, Les essentiels de gestion », édition EMS 1997,
GERARD CHARREAUX.
III. Séminaires :
? Séminaire, portant sur le risque de change, du 28/03/2001 à BP Trabless
Rabat.
? Forum annuel de CERG FINANCE, jeudi 15/10/1998 (enquête réalisée par
AKCE FINANCE entre le 1er janvier et le 31 mars 1998 portant sur la
gestion de Trésorerie).
? Séminaire, portant sur la gestion de trésorerie, du 20 et 21 mai 1992 organisé
par IMS et CERG FINANCE Conseil.
? Séminaire, portant sur les produits dérivés et couverture du risque de change,
à BMCE BANK siège, Casa.
A nnexes.