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Cérémonie d'Initiation Rite Français

Dit rituaal dateert uit ca. 1998. OUVERTURE TV. : Frère Premier Surveillant, êtes-vo
us Maçon? 1° S. : Très Vénérable, mes Frères me reconnaissent pour tel. TV.: Quel est le pr
mier devoir des Surveillants en Loge? 1° S. : C'est de s’assurer si la Loge est couv
erte extérieurement et intérieurement. TV.: Faites-vous en assurer, mon Frère. 1° S. : F
rère Second Surveillant, faites-vous assurer si la Loge est couverte. 2° S : Frère Cou
vreur, faites votre office. Le Couvreur, l’épée à la main gauche, ouvre la porte de l’Atel
ier, en prend la clef et la met sur le plateau du Second Surveillant, ordonne au
Frère Tuileur du veiller à la garde extérieure du porche dont Il répond, referme la por
te et se place à l’entrée intérieure du porche, l’épée à la main, pointe en bas. Quand cela
fait, le Frère Couvreur dit à voix basse au Second Surveillant: Frère Second Surveilla
nt, les travaux sont couverts. 2° S. : Premier Surveillant, les travaux sont couve
rts. 1° S. : Très Vénérable, les travaux sont couverts extérieurement et intérieurement. TV
, * suivi par le Premier et le Second Surveillants: Debout et à l’ordre, mes Frères. T
ous se lèvent et se mettent à l’ordre au premier grade. Les Frères des colonnes restent
face à l’axe central de la Loge. TV.: Frère Premier Surveillant, quel est le second de
voir d un Surveillant en Loge? 1° S.: C’est de s’assurer si tous les Frères sont à l’ordre.
TV.: Y sont-ils? Les Surveillants sortent de leur plateau par l’extérieur. Ils tienn
ent le maillet de la main droite sur la poitrine. Ils ne parcourent que leur col
onne sans monter à l’Orient et reviennent sur leurs pas. Les Surveillants s’assurent d
e l’exécution exacte du signe d’ordre. Après quoi, ils retournent à leur plateau par l’exté
ur, 2° S., *: Frère Premier Surveillant, tous les Frères sont à l’ordre sur la colonne Nor
d. 1° S.: Très Vénérable, tous les Frères sont à l’ordre sur l’une et l’autre colonnes. Les
llants posent le mallet et se mettent à l’ordre. TV., * : Il en est de même à l’Orient.
Le Vénérable pose le maillet. Il marque un temps, puis: Frère Premier Surveillant, à que
lle heure les Maçons ouvrent-ils leurs travaux? 1° S.: A Midi. TV.: Quelle heure est
-il, Frère Second Surveillant? 2° S.: Il est midi. TV.: Puisqu’il est l’heure à laquelle n
ous devons ouvrir nos travaux, Frères Premier et Second Surveillants invitez les F
rères de l’une et l’autre colonne à se joindre à moi pour ouvrir les travaux de la Respect
able Loge ..., N° ..., à l’Orient de ... au Grade d’Apprenti. 1° S.: Frère Second Surveilla
t, Frères de la colonne du Midi, le Très Vénérable nous invite à nous joindre à lui pour ou
rir les travaux de la Respectable Loge ..., N° ..., à l’Orient de ... au Grade d’Apprent
i. 2° S.: Frères de la colonne du Nord, le Très Vénérable nous invite à nous joindre à lui
r ouvrir les travaux de la Respectable Loge ..., N° ..., à l’Orient de ... au Grade d’Ap
prenti. TV.: A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers. Au nom de la Franc-Maçonn
erie Universelle, Et sous les auspices de la Grande Loge Nationale Française, j’ouvr
e cette Loge d’Apprenti. Le TV. frappe sur l’autel de la main gauche les trois coups
mystérieux ***, suivi par le Premier et le Second Surveillants, également de la mai
n gauche. TV. : A moi mes Frères, par le signe, la batterie ordinaire et les vivat
s. Tous les Frères ayant les yeux fixés sur le Vénérable font le signe d’Apprenti et appla
udissent par la batterie ordinaire et les vivats. TV., *: Mes Frère, les travaux s
ont ouverts. 1° S., *: Mes Frères, les travaux sont ouverts. 2° S., *: Mes Frères, les t
ravaux sont ouverts. TV.: Prenez vos places. Le Vénérable s assied et tous les Frères
font de même.
CEREMONIE D’INITIATION TV. : *. 1° S. : *. 2° S. : *. TV., *: Mes Frères, par deux scrut
ins unanimes, vous avez admis le Profane ... à se présenter pour être initié à nos mystères
S’il n’y a point de nouvelle opposition, je vous prie de témoigner votre consentement
à la manière accoutumée.
1° S., *: Frère Second Surveillant, Frères de la colonne du Midi, par deux scrutins un
animes, vous avez admis le Profane ... à se présenter pour être initié à nos mystères. S’il
a point de nouvelle opposition, le Très Vénérable vous prie de témoigner votre consentem
ent à la manière accoutumée. 2° S., *: Frères de la colonne du Nord, par deux scrutins una
nimes, vous avez admis le Profane ..., à se présenter pour être initié à nos mystères. S’il
a point de nouvelle opposition, le Très Vénérable vous prie de témoigner votre consentem
ent à la manière accoutumée. Tous les Fréres Maîtres de la Loge, pour signe de leur consen
tement, étendent la main droite et la laisse tomber sur leur tablier. S’il y avait q
uelque nouvelle opposition; il faudrait la discute, s’il n’y en a pas, le Très Vénérable d
it:Frère Premier Maître de Cérémonies, faites avertir par le Frère Tuileur, le Frère Prépar
ur, que la Loge attend le compte qu il est chargé de lui rendre. Le Premier Maître d
es Cérémonies se fait entr’ouvrir la porte de la Loge par le Frère Couvreur: Frère Tuileur
, allez avertir le Frère Préparateur que la Loge attend le compte qu’il est chargé de lu
i rendre. Le Frère Préparateur étant averti, frappe en Apprenti à la porte de la Loge. L
e Couvreur regarde au judas. Il se met à l’ordre et dit: Frère Second Surveillant, le
Frère Préparateur de retour. 2° S., *: Frère Premier Surveillant, le Frère Préparateur de r
tour. 1° S., *: Très Vénérable, le Frère Préparateur de retour. TV., *: Donnez-lui l’entrée
a Loge. Le Frère Préparateur se place entre les deux Surveillants. Il se met à l’ordre.
Il rend compte des dispositions du Candidat, et remet au Frère Premier Maître des Cérémo
nies, qui l’apporte au Vénérable, le papier sur lequel sont les cinq questions qu’on lui
a proposées, et les réponses qu’il y’a faites. TV.: Frère Préparateur, allez disposer le R
piendaire dans l’état requis; faites moi parvenir son glaive (s’il en a un) et ses métau
x. Pendant la préparation, le Vénérable lit à haute voix les réponses que le Récipiendaire
faites aux questions qui lui ont été proposées. Si l’arrivée du Récipiendaire tardait trap
le Vénérable ferait faire lecture des Règlements de la Loge, et cette lecture serait
interrompue au premier coup de mallet. Le Frère Préparateur de retour auprès du Candid
at, lui fera des observations sur l’importance de sa démarche; quand il s’est assuré de
sa résolution, il cessera de lui parler. Il affecte même le silence le plus importan
t et ne répond plus à aucune de ses questions. On fait sortir le Candidat de la Cham
bre des réflexions, et on le met dans l’état où il doit entrer en Loge, c’est-à-dire, qu’il
it être tête nue, avoir les yeux bandés avec le plus grand soin, être en chemise le bras
et le sein gauches découverts, sans jarretières, le genou droit nu, le pied gauche
en pantoufle. Il faut qu’il n’ait sur lui ni or, ni argent, ni montre, ni boucle, ni
aucun autre bijou, ni métaux. Le Frère Préparateur vient apporter à la Loge, les métaux,
bijoux, épée etc. du Récipiendaire; il frappe à la Loge en Apprenti et les remet a au Pr
emier Maître des Cérémonies qui va les porter au Vénérable. De retour auprès du Récipiendai
le Frère Préparateur l’amène à la porte de la Loge à laquelle il frappe trois grands coups
irréguliers (c’est-à-dire: en profane): 2° S.: Frère Premier Surveillant, on frappe à la po
te, en profane.
1° S.: Très Vénérable, on frappe à la porte, en profane. TV.: Faites voir qui frappe ainsi
. 1° S.: Frère Second Surveillant, faites voir qui frappe ainsi. 2° S.: Frère Couvreur,
voyez qui frappe ainsi. Le Couvreur ouvre la porte et demande d un ton un peu br
usque: Qui frappe ainsi? Préparateur : C est un profane qui demande à être reçu Maçon. Le
Couvreur referme la porte un peu brusquement. Couvreur : Frère Second Surveillant,
c est un profane qui demande à être reçu Maçon. 2° S., *: Frère Premier Surveillant, c est
un profane qui demande à être reçu Maçon. 1° S., *: Très Vénérable, c est un profane qui de
à être reçu Maçon. TV., *: Faites-lui demander son prénom, son nom, son age, son pays, sa
qualité (c’est-à-dire sa profession) et sa demeure actuelle. Demandez-lui ce qu’il exig
e de nous et quelle est sa volonté. 2° S., *: Frère Second Surveillant, faites-lui dem
ander son prénom, son nom, son age, son pays, sa qualité et sa demeure actuelle. Dem
andez-lui ce qu’il exige de nous et quelle est sa volonté. 2° S., *: Frère Couvreur, dem
andez-lui son prénom, son nom, son age, son pays, sa qualité et sa demeure actuelle.
Demandez-lui ce qu’il exige de nous et quelle est sa volonté. Le Couvreur entrouvre
la porte. Couvreur : Qu’il dise son prénom, son nom, son age, son pays, sa qualité et
sa demeure actuelle. Qu’il dise ce qu’il exige de nous et quelle est sa volonté. Prépar
ateur : Très Vénérable, c est Monsieur ... (prénom, nom, age, pays, qualité, demeure actue
lle). Il exige de nous l’initiation à nos mystères et sa volonté est d’accepter les épreuve
qui lui seront imposées. Le Couvreur referme la porte. Couvreur : Frère Second Surv
eillant, c est Monsieur... (prénom, nom, age, pays, qualité, demeure actuelle). Il e
xige de nous l’initiation à nos mystères et sa volonté est d’accepter les épreuves qui lui
eront imposées. 2° S., *: Frère Premier Surveillant, c est Monsieur ... (prénom, nom, ag
e, pays, qualité, demeure actuelle). Il exige de nous l’initiation à nos mystères et sa
volonté est d’accepter les épreuves qui lui seront imposées. 1° S., *: Très Vénérable, c es
sieur ... (prénom, nom, age, pays, qualité, demeure actuelle). Il exige de nous l in
itiation à nos mystères et sa volonté est d accepter les épreuves qui lui seront imposées.
TV., *: Frère Premier Surveillant, faites-le entrer. 1° S., *: Frère Second Surveilla
nt, faites entrer le profane. 2° S., *: Frère Couvreur, faites entrer le profane. Au
ssitôt les portes souvrent avec bruit, on semble ouvrir des verrous; le Frère Préparat
eur tient le Récipiendaire par les deux mains, Il l’entraîne jusqu’entre les deux
Surveillants; les portes se referment avec bruit, on referme les verrous et, dan
s cet instant, le Frère Préparateur dit: Je vous le livre, je n en réponds plus. Les f
rères Surveillants, sans se dessaisir de leur mallet, quittent leurs places, s’appro
chent du profane, lui saisissent chacun une main et, après quelques instants de si
lence, le Premier Surveillant dit: Très Vénérable, voilà le Profane. Le Vénérable s’adresse
Candidat: Monsieur, les premières qualités que nous exigeons pour être admis parmi no
us, et sans lesquelles on ne peut être initié à nos mystères, sont: la plus grande sincéri
té, une docilité absolue et une constance à toute épreuve. Vos réponses aux questions que
je vais vous faire feront juger de ce que nous devons penser de vous. Entre chaq
ue question on attend la réponse du Candidat: Quel est votre dessein en vous présent
ant ici? Qui vous en a inspire le désir? La curiosité n’y a-t-elle pas la plus grande
part? Le Vénérable attend les réponses du Récipiendaire, et lui fait des objections ana
logues au genre de son esprit et de son caractère. TV.: Quelle idée vous êtes-vous fai
te de la Maçonnerie? Répondez avec franchise, et surtout soyez vrai. Etes-vous prêt à su
bir les épreuves par lesquelles vous devez passer? Savez-vous quelles obligations
on contracte parmi nous? Qui vous a présenté ici? Le connaissez-vous pour Franc-Maçon?
Ne vous a-t-il pas prévenu sur rien de ce que font les Francs-Maçons? Comment pouve
z-vous désirer connaître ce dont vous me dites n’avoir aucune idée? Quelles réflexions ont
occasionné en vous les objets qui se sont offerts à vos yeux dans la chambre où l’on vo
us a renfermé à votre arrive? Que pensez-vous de l’état dans lequel vous êtes actuellement
? Quelle idée vous formez-vous dune société dans laquelle on exige que le Récipiendaire
soit présenté d’une manière qui doit vous paraître singulière? Encore une fois, soyez vrai
dans vos réponses, nous lisons dans votre coeur. Votre confiance et votre démarche n
e sont-elles pas un peu légères. N’avez-vous à craindre que nous n abusions de l’état de fa
blesse et d’aveuglement dans lequel vous vous êtes laissé réduire? Sans armes, sans défens
e, et presque nu, vous vous livrez au pouvoir de gens que vous ne connaissez pas
. A chaque question le Vénérable attend la réponse, pour insister et pour augmenter l’em
barras, selon ce que le Profane répond. Nous allons nous livrer à des épreuves indispe
nsables, je vous préviens. Monsieur, que, si dans le cours de ces épreuves, le coura
ge et la force qui vous seront nécessaires pour les supporter, venaient à vous manqu
er, vous serez toujours le Maître de vous retirer; ces épreuves sont toutes mystérieus
es et emblématiques; apportez-y toute l’attention dont vous êtes capable. Le Vénérable mar
que un temps. Après quelques minutes du plus profond silence, il dit: Frère Deuxième E
xpert, faites faire à Monsieur le premier voyage. Les Surveillants reprennent leur
s places.
Le Deuxième Expert prend le Candidat par les deux mains, le fait voyager en partan
t de l’Occident où il est, passant par la colonne du Nord, du Nord à l’Orient, de l’Orient
au Midi et de là, à l’Occident, entre les deux Surveillants, où les voyages se terminen
t. Il passe derrière les chaires du Vénérable et des Deux Surveillants. Le deuxième Expe
rt, pendant ce voyage, marche en reculant. Le premier voyage doit être le plus dif
ficile. Il doit se faire à petits pas, très lentement, et dune marche très irrégulière. On
profitera de la disposition du local pour rendre ce voyage pénible, par des obsta
cles et des difficultés ménagés avec art, sans cependant employer aucun moyen qui puis
se blesser ni incommoder le Récipiendaire. On le fera marcher tantôt à pas lents, tantôt
un peu plus vite. On le fera baisser de temps en temps, comme pour passer dans
un souterrain; on l’engagera à enjamber, comme pour franchir un fossé; enfin, on le fe
ra marcher en zig-zag, en sorte qu’il ne puisse juger de la nature du terrain qu’il
parcourt. Pendant ce voyage, on fera jouer la grêle et le tonnerre, afin d’imprimer
dans son âme quelque sentiment de crainte. Quand le Récipiendaire est de retour à l’Occi
dent, le Second Surveillant frappe un coup et dit: Très Vénérable, le premier voyage e
st fait. Le TV s’adresse au Candidat: Monsieur, qu’avez-vous remarqué dans le premier
voyage que vous venez de faire? Après la réponse du Candidat, le Vénérable dit: Ce premi
er voyage est l’emblème de la vie humaine: le tumulte des passions, le Choc des dive
rs intérêts, les difficultés des entreprises les obstacles que multiplient sur vos pas
des concurrents empressés à vous rebuter, tout cela est figure par le bruit et le f
racas qui ont frappé vos oreilles, par l’inégalité de la route que vous avez parcourue.
Il marque un temps. TV.: Frère Deuxième Expert, faites faire le second voyage. Le De
uxième Expert prend le candidat par les deux mains et marche à reculons. Il tourne d
ans le même sens et selon le même trajet qu’au premier voyage. Ce deuxième voyage doit êtr
e fait à pas moins lents et un peu plus grands; il ne doit être remarquable que par
de légers cliquetis de glaive (bien faire cliqueter les glaives, ne pas les frotte
r), bien ménagés, aux oreiles du Candidat, et en petit nombre. De retour à l’Occident, l
e Frère Préparateur plongera le bras nu du Récipiendaire dans une cuve pleine d eau, q
u’on aura eu soin de placer à cet endroit. 2° S., *: Très Vénérable, le second voyage est f
it. Le Vénérable s’adresse au Candidat: Quelles réflexions ce voyage a-t-il fait naître da
ns votre esprit? Après la réponse du Candidat, le Vénérable dit: Vous avez dû trouver dans
ce voyage moins de difficultés et d’embarras que dans le premier: nous avons voulu
rendre sensible à votre esprit l’effet de la constance à suivre le chemin de la vertu;
plus on y avance et plus il est agréable. Ces cliquetis d’armes que vous avez enten
dus dans son cours, figurent les combats que l’homme vertueux est sans cesse oblig
e de soutenir pour triompher des attaques du vice. Vous avez été purifié par l’eau; il v
ous reste encore d’autres épreuves à subir; armez-vous de courage afin de les supporte
r jusqu’au bout. Il marque un temps. TV. : Frère Deuxième Expert, faites faire le troi
sième voyage.
Le Deuxième Expert prend le Candidat par les deux mains et marche à reculons. Il tou
rne dans le même sens et selon le même trajet qu’au premier voyage. Ce troisième voyage
doit être fait à grands pas avec liberté, mais sans précipitation, à peu près comme une mar
he de promenade. On suivra le Récipiendaire en secouant à quelque distance de lui, u
ne torche qui produise une grande flamme. On aura soin que cette flamme ne puiss
e lui faire aucun mal. Le Récipiendaire étant de retour à l’Occident, le Second Surveill
ant frappe un coup et dit: Très Vénérable, le troisième voyage est fait. Le Vénérable s’adr
e au Candidat : Monsieur, vous devez avoir remarqué que ce voyage à été encore moins pénib
le que le précédent; les flammes par lesquelles vous êtes passe, sont le complement de
votre purification: puisse le feu matériel dont vous avez été environné, allumer à jamais
dans votre coeur, l’amour de vos semblables; que la charité préside à vos paroles et à vo
s actions, et n oubliez jamais ce précepte d’une morale sublime, d’une morale commune
a toutes les nations: Ne faites pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas qu’on vous
fit à vous-même. Il marque un temps, puis: La constance que vous venez de montrer d
ans vos trois voyages, nous fait espérer que vous supporterez de même les épreuves que
vous avez encore à subir. Persistez-vous, Monsieur? Après la réponse du Candidat, le
Vénérable dit: Monsieur, une des vertus dont la pratique nous est la plus chère, celle
qui nous rapproche le plus de l’Auteur de notre être, c’est la bienfaisance; les métaux
dont on vous à dépouillé sont l’emblème des vices; pouvez-vous, sans vous gêner sacrifier,
au profit des pauvres que nous assistons journellement, l’argent et le produit des
bijoux qui vous appartiennent et qu’on m’a remis? Prenez-y garde, Monsieur, vous pe
nsez bien qu’une société un peu nombreuse a, dans ce moment, les yeux fixes sur vos déma
rches, et quelle est attentive à la réponse que vous allez me faire: je sollicite un
acte de charité, prenez garde de nen faire qu’un d’ostentation. Si le Récipiendaire ne
montrait pas une détermination franche et précise, le Vénérable pourrait essayer de l’y ra
mener par quelque chose d’équivalent à ce qui suit:Cette charité que je vous recommande,
cesse d’être une vertu lorsqu’elle est faite au préjudice de devoirs plus sacrés et plus
pressants; des engagements civils à remplir, une famille à entretenir, des enfants à éle
ver, des parents peu favorisés de la fortune à soulager, voilà les premiers devoirs qu
e la nature nous impose; voilà les créanciers de tout homme qui règle sa conduite sur
les principes de l’équité. Que penseriez-vous de celui qui voudrait paraître charitable
avant de les avoir satisfaits? J’ai voulu vous éclairer sur les obligations communes
à tous les hommes. Je reviens maintenant à la première proposition que je vous al fai
te: pouvez-vous sans blesser aucun de ces devoirs, sacrifier, au profit des pauv
res que nous assistons Journellement, tout ou partie de l’argent et du produit des
bijoux qui vous appartiennent, et qu’on m’a remis? Répondez. Si le Candidat ne voulai
t rien donner, ce serait à la Loge a voir si, pour d’autres considérations, il mérite d’êtr
reçu. TV.: Monsieur, nous allons dans un moment, exiger que vous nous prêtiez une o
bligation qui nous assure de votre discrétion; cette obligation doit être écrite par v
ous et signée de votre sang. Frère Chirurgien, faites votre office! On prépare tout po
ur une saignée et quand la bande est mise et que le Frère Chirurgien va piquer le Frèr
e conducteur crie grâce.
Alors, le Vénérable dit: Monsieur, votre résignation nous suffit dans cet instant. App
renez par cette épreuve que dans tous les temps et dans toutes les circonstances,
vous devez secourir vos Frères et verser, s’il est nécessaire, votre sang pour eux. Le
Vénérable s’adresse au Premier Maître des Cérémonies: Frère Premier Maître des Cérémonies,
au Profane le calice d’amertume. Puis, il dit au Profane: Monsieur, avalez ce breu
vage jusqu’à la lie. Quand le Candidat a bu, le Premier Maître des Cérémonies avertit le Vé
able : Très Vénérable, le Profane a bu jusqu`à la lie. Le Vénérable s’adresse au Candidat:
sieur, ce breuvage, par son amertume, est l’emblème des chagrins inséparables de la vi
e humaine; la résignation aux décrets de la Providence peut seule les adoucir. Puis,
s’adressant au Frère Premier Expert, le Vénérable dit: Frère Premier Expert, faites avanc
er le Neophyte au pied de l’autel, pour y prêter son obligation. Debout, à l’ordre et gl
aive en main, vous tous mes Frères. Les Frères se lèvent, se mettent à l’ordre, glaive à la
main gauche, pointe en haut. Le Premier Expert conduit le Récipiendaire à l’autel. Il
lui fait mettre le genou droit sur un coussin, sur lequel est tracée une équerre; le
genou gauche élevé. On lui fait tenir de la main gauche un compas ouvert en équerre;
il en appuie une des pointes (qui doit être émoussée de peur d’accident) sur la mamelle
gauche découverte. On lui met la main droite sur le glaive qui est à plat sur le Vol
ume de la Sainte Loi ouvert, et en travers de l’autel. Le Vénérable ayant la main gauc
he étendue sur celle du Candidat, lui dit: Monsieur, l’engagement que vous allez con
tracter ne contient rien qui puisse blesser le respect que nous devons aux lois
et aux bonnes moeurs, ni à notre attachement et à notre fidélité au pouvoir légitime. Je v
ous préviens qu’il est terrible, mais il est indispensable que vous le prêtiez de votr
e pleine et libre volonté; y consentez-vous? Le Candidat doit dire oui, avec franc
hise. S’il s’y refusait, il faudrait tâcher de l’y ramener par la voie de la persuasion,
et s’il persévérait obstinément, il faudrait le laisser sortir. Si le Candidat y consen
t, le Vénérable lui dit, après s’être découvert et déganté: Déclinez vos prénom et nom et é
i :
OBLIGATION Moi, ..., je jure et promets sur le Volume de la Sainte Loi et sur ce
glaive, symbole de l’honneur, devant le Grand Architecte de l’Univers, de garder in
violablement tous les secrets qui me seront confiés par cette Respectable Loge, ai
nsi que tout ce que j’y aurai vu faire ou entendu dire; de ne jamais les écrire, tra
cer, gra ver, ni buriner, que je n’en ais reçu la permission expresse, et de la manièr
e qui pourra m’être indiquée. Je promets d’aimer mes Frères, et de les secourir selon mes
facultés; je promets, en outre, de me conformer aux statuts et règlements de cette R
espectable Loge. Je consens, si je deviens parjure, à avoir la gorge coupée, le coeu
r et les entrailles arra chés, le corps
brûlé et réduit en cendres, mes cendres jetées au vent, et que ma mémoi re soit en exécrati
n à tous les Maçons. Que le Grand Architecte de l’Univers me soit en aide. Le Vénérable se
recouvre et se regante. Le Frère Premier Expert reconduit le Candidat entre les d
eux Surveillants. Le Premier Maître des Cérémonies se place derrière le Candidat. Le Vénéra
le s’adresse au Candidat: Monsieur, le serment que vous venez de prononcer ne vous
donne-t-il aucune inquiétude? Vous sentez-vous le courage de l’observer ? Consentez
-vous à le réitérer quand vous aurez reçu la lumière? Après que le Candidat a répondu oui,
Vénérable lui dit: Que demandez-vous? Le Second Surveillant dicte tout bas au Candid
at la réponse qu’il doit faire: La lumière. Le Candidat répète: La lumière. TV.: Elle va vo
s être accordée. Vous tous, mes Frères, faites votre devoir. Les Frères se tiennent debo
ut, à l’ordre le glaive levé, dans la main gauche. Au premier coup de maillet du Vénérable
, tous les Frères se tournent vers le Récipiendaire. Au second, ils dirigent la poin
te de leur glaive vers lui. Au troisième, on fait tomber à terre le bandeau que le P
remier Maître des Cérémonies dénoue par derrière. C’est en cet instant que le Deuxième Expe
souffle dans la pipe à lycopodes. Après un moment de silence pour donner au Récipienda
ire le temps de considérer les objets qui l’environnent, le Vénérable dit: Les glaives q
ui sont tournés vers vous, vous annoncent que tous les Maçons voleront à votre secours
, dans toutes les circonstances, Si vous respectez l’union maçonnique, et si vous ob
servez scrupuleusement nos lois; mais aussi ils vous annoncent que vous ne trouv
erez parmi nous, que des vengeurs de la Maçonnerie et de la vertu, et que nous ser
ons toujours prêts à punir le parjure, ci vous vous en rendez coupable. Mes Frères bai
ssez vos glaives. Le Vénérable ajoute: Frère Premier Expert, faites approcher le Neoph
yte. Le Néophyte ayant le Frère Premier Expert à sa droite et le Frère Premier Maître des
Cérémonies à sa gauche, est par eux conduit au pied de l’autel. Il s’y met à genou comme le
première fois, et y répète son Obligation, pendant laquelle il tient une des pointes d
u compas ouvert à angle droit sur sa mamelle gauche nue. TV.: Mes Frères, à l’ordre, lev
ez vos glaives. Le Vénérable se découvre et se dégante La main gauche étendue sur celle du
Candidat, il lui dit: Déclinez vos prénom et nom et épétez avec moi : Moi, ..., je jure
et promets sur le Volume de la Sainte Loi et sur ce glaive, symbole de l’honneur,
devant le Grand Architecte de l’Univers, de garder inviolablement tous les secret
s qui me seront confiés par cette Respectable Loge, ainsi que tout ce que j’y aurai
vu faire ou entendu dire; de ne jamais les écrire, tracer, gra ver, ni buriner, qu
e je n’en ais reçu la permission expresse, et de la manière qui pourra m’être indiquée. Je
romets d’aimer mes Frères, et de les secourir selon mes facultés; je promets, en outre
, de me conformer aux statuts et règlements de cette Respectable Loge. Je consens,
si je deviens parjure, à avoir la gorge coupée, le coeur et les entrailles arra chés,
le corps
brûlé et réduit en cendres, mes cendres jetées au vent, et que ma mémoi re soit en exécrati
n à tous les Maçons. Que le Grand Architecte de l’Univers me soit en aide. Après cette O
bligation, le Vénérable frappe légèrement trois coups de maillet sur la tête du compas en
disant: Apprenez par la justesse du compas à diriger tous les mouvements de votre
coeur vers le bien. Le Vénérable retire le glaive de dessous la main du Récipiendaire,
en pose la lame sur la tête de celui-ci, et prononce la formule de réception. Au même
instant, il frappe sur la lame du glaive trois fois, trois petits coups de mail
let, suivant la batterie ordinaire. TV.: A la Gloire du Grand Architecte de l’Univ
ers, ** * Au nom de la Franc-Maçonnerie Universelle, ** * et sous les auspices de
la Grande Loge Nationale Française, ** * avec l’aide de tous mes Frères absents et prése
nts, et en vertu des pouvoirs qui m’ont été confiés par cette Respectable Loge, je vous
reçois et constitue Apprenti Franc-Maçon. Le Vénérable prend le nouvel Apprenti par la m
ain droite, sans aucun attouchement et le relève: Mon Frère, car c’est ainsi que nous
vous appellerons désormais, recevez de moi le premier baiser fraternel par le nomb
re mystérieux de trois. Le Vénérable lui donne, sur les joues, le triple baiser frater
nel. Il se recouvre et se regante. TV.: Retirez-vous sous la conduite du Frère Deu
xième Expert, afin de reprendre vos vêtements. Baisser vos glaives et prenez séance, m
es Frères. Les Frères se rassoient, tandis que le Néophyte, accompagné du Deuxième Expert,
se rend dans la Salle des Préparations afin de reprendre une tenue normale. De re
tour à la porte de la Loge, le Deuxième Expert frappe en Apprenti: ** *. Le Couvreur
se rend à la porte, regarde par le judas. Il se met à l’ordre et dit: Frère Second Surv
eillant, le Néophyte de retour. 2° S., *: Frère Premier Surveillant, le Neophyte de re
tour. 1° S., *: Très Vénérable, le Néophyte de retour. TV., *: Donnez-lui l’entrée de la Lo
1° S., *: Frère Second Surveillant, donnez-lui l’entrée de la Loge 2° S., *: Frère Couvreu
, donnez-lui l’entrée de la Loge. Le Couvreur ouvre la porte. Le Neophyte et le Deux
ième Expert viennent se placer entre les deux Surveillants. TV.: Frère Premier Maître
des Cérémonies, faites avancer le Neophyte à l’Orient par les trois pas d’Apprenti. Le Frèr
Premier Surveillant lui montrera la marche, en lui faisant monter les trois pre
miers degrés du Temple: cest-à-dire à l’Occident, devant le Tableau. Les pas d’Apprenti s’e
utent en portent le pied droit en avant, comme si on voulait faire un grand pas.
Ensuite, on pose le pied gauche par le milieu et derrière le talon droit, de manièr
e que leur rapprochement forme une double équerre. (trois fois).
Le Neophyte conduit par le Premier Maître des Cérémonies se rend ensuite à pas libres au
Nord de l’autel. Le Vénérable remet alors au Néophyte le tablier et les gants: Mon Frère,
ce tablier dont vous serez toujours revêtu en Loge, vous rappellera sans cesse qu
e l’homme est condamné au travail, et qu’un Maçon doit mener une vie active et laborieus
e. Les gants, par leur blancheur, vous avertissent de la candeur qui doit toujou
rs régner dans l’âme d’un honnête homme, et la pureté de nos actions. Le Vénérable ajoute e
donnant les gants de femme: Nous n’admettons pas de femmes dans nos mystères, mais
en rendant hommage à leurs vertus, nous aimons à en rappeler le souvenir dans nos tr
avaux. Voilà, mon Cher Frère, des gants que vous donnerez à la femme que vous estimez
le plus. Le Vénérable marque un temps et continue: Pour être admis dans nos assemblées e
t participer au lien qui nous unit sur toute la terre, il est nécessaire que vous
puissiez vous faire reconnaître. Je vais vous donner les signes, mots et attouchem
ents auxquels nous nous reconnaissons, et à laide desquels vous serez accueilli de
tous les Maçons, en quelqu’endroit du monde que vous vous trouviez. Nous avons auss
i un mot de passe qui sert parmi nous pour nous assurer encore plus particulièreme
nt que celui qui se présente est Maçon. L’usage que vous acquerrez parmi nous, vous re
ndra toutes ces choses familières. Il vous apprendra que nous faisons tout en équerr
e et que le nombre trois est chez nous un nombre mystérieux. Le signe d’Apprenti se
fait en portant la main droite étendue à la gorge, de manière que la gorge se trouve e
ntre l’index et le pouce; on élève ensuite le coude à la hauteur de la main, ce qui form
e une ligne horizontale; on tire ensuite la main horizontalement, et on la laiss
e tomber perpendiculairement; de ces deux mouvements, l’un horizontal et l’autre per
pendiculaire, il en résulte une équerre. Ce signe nous rappelle l’engagement que nous
avons tous pris, d’avoir plutôt la gorge coupée que de révéler nos mystères. L’attouchement
fait en se prenant mutuellement la main, de manière que les quatre doigts de chac
un soient dans la paume de la main de l’autre, et on pose le pouce sur la première p
halange ou jointure de l’index de l’autre. On frappe (ou plutôt on lui fait sentir par
un mouvement invisible) trois coups avec le pouce, sur la jointure, deux précipités
et un lent: La parole sacrée est Jachin. Vous en voyez la première lettre sur cette
colonne qui est celle du Nord; quand on vous la demandera, vous répondrez: “Je ne d
ois qu’épeler, dites-moi la première lettre, je vous dirais la seconde”. On le fait: J,
A, C, H, I. N. Ce mot signifie: Ma force est en Dieu. Le mot de passe est Tubal
Cain, c’est le nom du premier ouvrier en métaux. Je vous rends votre glaive et vos mét
aux. Le Vénérable donne ensuite au Néophyte le baiser fraternel par trois. Puis il dit
au Premier Maître des Cérémonies: Frère Premier Maître des Cérémonies, conduisez le Frère
ent, qu’il apprenne à travailler sur la pierre brute, et qu’il se fasse reconnaître par
les Frères Premier et Second Surveillants, en leur rendant les mots, signes et att
ouchements que je viens de lui communiquer. Le Premier Maître des Cérémonies conduit l
e Néophyte aux Frères Premier et Second Surveillants, auxquels il rend les mots, sig
nes et attouchements. Ensuite, le Frère Second Surveillant lui fait frapper trois
coups de maillet sur la Pierre brute que le Deuxième Maître des Cérémonies a posée sur son
plateau. Lorsque cela est fait, le Second
Surveillant frappe un coup: Frère Premier Surveillant, les signes, attouchements e
t mots sont justes et le nouveau Frère a commencé à dégrossir la Pierre brute. 1° S., *: T
rès Vénérable, les signes, attouchements et mots sont justes et le nouveau Frère a comme
ncé à dégrossir la Pierre brute. Les Experts fort placer le nouveau Frère à l’Occident, ent
e les Maîtres de Cérémonies et reprennent leurs places. Les Maîtres de Cérémonies et le nou
eau Frère se tiennent à l’ordre. TV., *: Frères Premier et Second Surveillants, invitez
les Frères qui décorent vos colonnes, à reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Apprenti M
de cette Respectable Loge et à se joindre à moi pour applaudir à son Initiation par un
e chaleureuse batterie. 1° S., *: Frère Second Surveillant, Frères de la colonne du Mi
di, le Très Vénérable nous invite à reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Apprenti Maçon
te Respectable Loge et à nous joindre à lui pour applaudir à son Initiation par une ch
aleureuse batterie. 2° S., *: Frères de la colonne du Nord, le Très Vénérable nous invite à
reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Apprenti Maçon de cette Respectable Loge et à nous
joindre à lui pour applaudir à son Initiation par une chaleureuse batterie. TV., *:
Debout et à l’ordre, mes Frères. A moi, mes Frères, par le signe, la batterie ordinaire
et les vivats. Les Maîtres des Cérémonies et le nouveau Frère ne tirent pas cette batter
ie. Les applaudissements terminés, le Premier Maître des Cérémonies s’adresse au Vénérable:
Vénérable, je demande la parole au nom de notre Frère nouvellement reçu. TV.: Frère Premi
er Maître des Cérémonies, que désirez-vous? PMC. : Très Vénérable, notre nouveau Frère soll
la faveur de tirer sa première batterie d’Apprenti en l’honneur de la Respectable Log
e qui vient de lui donner la Lumière. TV.: Cette faveur est accordée, Frère Premier Maît
re des Cérémonies. Les Maîtres des Cérémonies confient leurs cannes aux Experts. Le Premie
r Maître des Cérémonies enseigne au nouveau Frère la batterie et les vivats et lui dit:
A moi, mon nouveau Frère et vous mon Frère Deuxième Maître des Cérémonies, par le signe, la
batterie ordinaire et les vivats. Seuls tireront cette batterie le nouveau Frère e
t les deux Maîtres des Cérémonies. Les Maîtres des Cérémonies reprennent leurs cannes. TV.:
Mes Frères, couvrons cette batterie de notre nouveau Frère. Les Maîtres des Cérémonies et
le nouveau Frère ne tirent pas cette batterie. TV.: Prenez séance, mes Frères. Tous le
s Frères s’assoient Le nouveau Frère s assied entre les colonnes, sur un siege qui lui
est avancé à ce moment par le Deuxième Expert. TV.: Frère Orateur, vous avez la parole.
Le Frère Orateur se lève, adresse au Frère nouvellement initié, quelque morceau d’archite
cture dont le sujet doit être quelque point de morale sur l’union fraternelle, sur lég
alité, sur les devoirs de l’homme, sur l’oubli des injures et tel autre sujet de moral
e qu’il préfère.
Quand la lecture est terminée, le Vénérable, assisté alternativement par le Premier et l
e Second Surveillants, fait l’instruction du grade.
INSTRUCTION AU GRADE D’APPRENTI TV.: Frère Premier Surveillant, qu est-ce qu’un Maçon? 1°
S. : C est un homme libre, également ami du pauvre et du riche, s’ils sont vertueux.
TV.: Que venons-nous faire en Loge? 1° S. : Vaincre nos passions, soumettre nos v
olontés, et faire de nouveaux progrès en Maçonnerie. TV.: Frère Second Surveillant, où ave
z-vous été reçu? 2° S. : Dans une Loge juste et parfaite. TV. : Que faut-il pour qu’une Lo
ge soit juste et parfaite? 2° S. : Trois la gouvernent, cinq la composent, et sept
la rendent juste et parfaite. TV.: Frère Premier Surveillant, depuis quand êtes-vou
s Maçon? 1° S. : Depuis que j ai reçu la lumière. TV.: Frère Premier Expert, à quoi reconna
ai-je que vous êtes Maçon? 1° Ex. : A mes signes, paroles et attouchement. TV.: Commen
t se font les signes de Maçon? 1° Ex. : Par équerre, niveau et perpendiculaire. TV. :
Donnez-moi le signe d’Apprenti. l° Ex. (il le donne). TV. : Que signifie ce signe? 1°
Ex. : Que le préférerais avoir la gorge coupée, (il fait le signe), à révéler les secrets d
s Maçons. TV. : Frère Second Surveillant, donnez l’attouchement au Frère Premier Surveil
lant. l° S. (il le donne) TV. : Le Premier Surveillant dit: 1° S. : Il est juste, Très
Vénérable. TV.: Frère Second Surveillant, donnez-moi la parole. 2° S. : Je ne dois ni l
ire, ni écrire; je ne puis qu épeler; dites-moi la première lettre, je vous dirai la s
econde. Ils le disent par alternance: J, A, C, H, I, N, JA, CHIN, Jachin. TV. :
Frère Premier Surveillant, que signifie ce mot? 1° S. : Ma Force est en Dieu; c’était le
nom dune colonne d’Airain placée au septentrion du Temple de Salomon, auprès de laque
lle les apprentis recevaient leur salaire.
TV.: Donnez-moi le mot de passe d’Apprenti? 1° S. : Tubal Cain. TV.: Que signifie-t-
il? 1° S. : C’est le nom de celui des fils de Lamekh, qui inventa l’art de travailler
les métaux. TV.: Pourquoi vous êtes-vous fait recevoir Maçon, Frère Second Surveillant?
2° S. : Parce que j’étais dans les ténèbres, et que j ai désiré voir la lumière. TV.: Qui v
présenté en Loge? 2° S. : Un ami vertueux, que j’ai ensuite reconnu pour Frère. TV.: Dans
quel état étiez-vous, quand on vous a présenté en Loge? 2° S. : Ni nu, ni vêtu, pour nous
eprésenter l’état d’innocence, et pour nous rappeler que la vertu na pas besoin dornemen
ts; dépourvu de tous métaux, parce qu’ils sont l’emblème et souvent l’occasion des vices, q
e le Maçon doit éviter. TV.: Comment avez-vous été introduit en Loge, Frère Premier Survei
llant? 2° S. : Par trois grands coups. TV.: Que signifient ces trois coups? 1° S. :
Demandez, vous recevrez; Cherchez, vous trouverez; Frappez, et l’on vous ouvrira.
TV. : Que vous ont produit ces trois coups? 1° S. : Un Expert, qui m’a demandé mon nom
, mon surnom, mon age, mon pays, et si c’était bien ma volonté d’être reçu Maçon. TV.: Qu’a
de vous le Frère Expert, Frère Second Surveillant? 2° S.: Il ma introduit en Loge ent
re les deux Surveillants, et ma fait voyager, comme un apprenti maçon doit le fair
e, afin de me faire connaître les difficultés qu’on rencontre pour devenir Maçon. TV.: Q
ue vous est-il arrivé ensuite? 2° S.: Le Maître de la Loge m’a, du consentement unanime
de tous les Frères, reçu Maçon. TV.: Comment vous a-t-il reçu, Frère Premier Surveillant?
1° S.: Avec toutes les formalités requises. TV.: Quelles sont ces formalités? 1° S.: J’ava
is le genou droit nu sur l’équerre, la main droite sur le glaive posé sur le Volume de
la Sainte Loi; de la gauche je tenais un compas ouvert en équerre, la pointe appu
yée sur la mamelle gauche qui était nue. TV.: Qu’avez-vous fait dans cette posture? 1° S
.: J’ai prêté l’Obligation de garder les secrets de l’Ordre. TV.: Qu’avez-vous vu lorsque v
us êtes entré en Loge, Frère Second Surveillant? 2° S.: Rien, Très Vénérable. TV.: Qu’avez-
vu lorsqu’on vous a donné la lumière? 2° S.: J’ai vu le Soleil, la Lune, et le Maître de la
Loge. TV.: Quel rapport peut-il y avoir entre ces Astres et le Maître de la Loge?
2° S.: Comme le Soleil préside au jour, et la Lune à la nuit, le Maître preside à la Loge
pour l’éclairer. TV.: Où se tient le Maître de la Loge, Frère Premier Surveillant? 1° S.: A
l’Orient. TV.: Pourquoi? 1° S.: De même que le Soleil se lève à l’Orient pour ouvrir la car
ière du jour, ainsi le Maître se tient à l’Orient pour ouvrir la Loge, éclairer les travau
x, et mettre les ouvriers en oeuvre. TV.: Où se tiennent les Surveillants? 1° S.: A
l’Occident. TV.: Pourquoi, Frère Second Surveillant? 2° S.: Pour aider le Très Vénérable da
s ses travaux, payer les ouvriers et les renvoyer contents. TV.: Où se tiennent le
s apprentis? 2° S.: Au Septentrion, parce qu’ils ne peuvent soutenir qu’une faible lum
ière. TV.: Comment s’appelle votre Loge? 2° S.: La Loge Saint-Jean. TV.: Frère Second Su
rveillant, veuillez donner à notre nouveau Frère l’explication, à son grade, du Tableau
de Loge. Le Second Surveillant accompagne le nouveau Frère près du Tableau et, avec
la pointe de son glaive, lui en donne l’explication à son grade. 2° S.: Regardez atten
tivement, mon Frère, le tableau qui est sous vos yeux. Il vous présente les emblèmes f
ondamentaux de la Franc-Maçonnerie. Vous y voyez dans la moitié inférieure l’entrée du Tem
ple que Salomon fit élever à Jerusalem à la gloire du Grand Architecte de l’Univers. C’est
lors de la construction de cet édifice fameux que, selon la tradition, la Franc-M
açonnerie reçut l’organisation qui est encore la sienne aujourd’hui. Il reste pour les M
açons l’image sensible de ce Temple spirituel qu’ils doivent tous s’efforcer d’élever dans
eur coeur afin que la divine Présence y vienne résider. Vous voyez que l’entrée est précédé
e deux colonnes, et que celle du Septentrion porte, ainsi qu’on vous la déjà fait obse
rver, la lettre J., lettre initiale du mot sacré qui vient de vous être communiqué. Médi
tez souvent, mon cher Frère, la signification de ce mot, telle qu’elle vous a été expliq
uée. Au delà de ces colonnes, un escalier de sept marches conduit à la porte du Temple
. On vous a fait monter ce soir trois de ces marches, mais vous n’êtes pas allé plus h
aut. Vous n’avez donc pas pu vous tenir sur le pave mosaïque pour contempler l’intérieur
de l’édifice. Cependant, la montée de ces trois premières marches vous enseigne que la
carrière dans laquelle vous venez d’entrer doit peu à peu vous rapprocher du centre, s
i vous y persévérez. J’attire votre attention sur la partie supérieure du Tableau. Vous
y voyez l’équerre, le niveau et la perpendiculaire qui sont les bijoux mobiles de la
Loge, et sont portés respectivement par le Très Vénérable Maître de la Loge, le Premier S
urveillant et le Second Surveillant. La place du Maître de la Loge est à l’Orient, où il
se tient pour ouvrir la Loge, éclairer les Travaux et mettre les ouvriers en oeuv
re. La place des Surveillants est à l’Occident, où ils se tiennent pour aider le Très Vénér
ble dans ses travaux, payer les ouvriers et les renvoyer contents. Le Maître de la
Loge vous apparait ici entouré du Soleil et de la Lune, tel que vous l’avez vu quan
d on vous a donné la lumière. Mon cher Frère, le Soleil, la Lune et le Maître de la Loge
sont les trois
lumières qui éclairent la Loge, aussi figurées par les trois chandeliers qui sont disp
osés autour du Tableau, et par le chandelier à trois branches de l’Orient. Comme le So
leil préside au jour et la Lune à la nuit, le Maître préside à la Loge pour l’éclairer. Vou
percevez également les trois bijoux immobiles de la Loge: la Pierre brute, la Pier
re cubique à pointe et la planche à tracer. Parmi ceux-ci, la Pierre brute est, mon
cher Frère, un emblème qui s’adresse particulièrement à vous. Cest sur elle que vous avez
commencé d’exécuter votre travail d’Apprenti Franc-Maçon. Ce travail est le premier et le
plus nécessaire de la carrière maçonnique. Poursuivez-le avec zèle afin de donner un jou
r à cette pierre, qui n’est autre que vous-même, la forme parfaite que le Grand Archit
ecte de l’Univers lui a destinée. Les trois fenêtres que vous apercevez à l’Orient, au mid
i et à l’Occident permettent au Soleil d’éclairer la Loge à son lever, à son méridien et à
oucher. Elles indiquent les trois principales heures du temps maçonnique, celle où l
es ouvriers se mettent à leur ouvrage. celle où ils l’accomplissent et celle où ils le q
uittent. La bordure dentelée qui entoure tout le Tableau sépare du monde profane l’esp
ace de la Loge, qui est sacré tant que sy poursuit le travail, maçonnique. Enfin, la
cordelière à houppes pourvue de lacs d’amour qui entoure les emblèmes de ce tableau désig
ne l’amour fraternel qui unit tous les Maçons dans la Loge, qui ne doit point cesser
de les unir hors de la Loge et qui les relie à tous leurs Frères répandus sur la surf
ace de la terre. Mon Cher Frère, ces quelques indications n’épuisent pas le sens des s
ymboles que vous présente de Tableau. C’est par vos propres méditations que vous pénétrere
z toujours plus profondément ce sens, ou pour mieux dire, qu’il pénétrera toujours plus
profondément en vous. Car nos symboles n’expriment pas des idées abstraites, mais bien
des réalités vivantes qui doivent prendre racine dans votre âme et y croître. N’oubliez j
amais que c’est là le résultat essentiel que vous devez attendre du travail maçonnique.
Le Second Surveillant regagne son plateau. TV.: Frères Premier et Deuxième Maîtres des
Cérémonies, conduisez notre nouveau Frère en tête de la colonne du Nord, à la place qu’il
ccupera désormais.
CLOTURE DES TRAVAUX AU GRADE D’APPRENTI TV.: Frères Premier et Second Surveillants,
demandez aux Frères de l’une et l’autre colonne s ;ils n’ont rien à proposer dans l’intérêt
a Franc-Maçonnerie en général ou de cette Respectable Loge en particulier. 1° S.: Frère Se
cond Surveillant, Frères de la colonne du Midi, n’avez-vous rien à proposer dans l’intérêt
e la Franc-Maçonnerie en général ou de cette Respectable Loge en particulier? 2° S.: Frère
s de la colonne du Nord, n’avez-vous rien à proposer dans l’intérêt de la Franc Maçonnerie
n général ou de cette Respectable Loge en particulier? S’il y a quelque proposition on
la discute ou, si elle est trop importante, on la renvoie à une autre assemblée. S’il
ny en a pas, ou quand les interventions sont terminées le Deuxième Surveillant frap
pe un coup : Frère Premier Surveillant, la colonne du Nord est muette. 1° S., *: Très
Vénérable, les deux colonnes sont muettes. TV., *: Nous allons procéder à la clôture de no
s travaux. Mes Frères, formons la chaîne.
Tous se dégantent Le Vénérable, découvert, et tous les Frères forment la Chaîne d’union aut
du Tableau, le Premier Expert se plaçant entre les deux Surveillants. Lorsque tou
s est en ordre et que le silence s’est fait, TV: Mes Frères, n’oublions jamais que l’amo
ur fraternel est la « base, la pierre angulaire, le ciment et la gloire de notre v
ieille confrérie ». Que nos coeurs se rapprochent en même temps que nos mains, que l’Amo
ur fraternel unisse tous les maillons de cette chaîne formée librement par nous. Com
prenons la grandeur et la beauté de ce rite ancestral, pénétrons-nous de son sens prof
ond. Cette chaîne nous unit à tous nos Frères heureux ou malheureux répandus sur la surf
ace de la terre. En elle sont toujours présents ceux qui la formaient hier. Qu’elle
soit l’emblème de la tradition que nous avons régulièrement reçue, que nous maintenons san
s faillir et que nous transmettrons dans sa plénitude aux générations à venir. Elevons n
otre esprit vers le Grand Architecte de l’Univers qui est Dieu, et jurons de trava
iller sans relâche, en bons et fidèles Francs-Maçons, au grand oeuvre de la Fraternité u
niverselle. Un moment de silence. Très Vénérable et tous les Frères sans rompre la chaîne:
Nous le jurons! On observe un instant de silence. TV.: Mes Frères rompons la chaîne
. Le Vénérable et tous les Frères secouent trois fois les mains et rompent la chaîne. TV
.: Reprenons nos places. Le Vénérable et les Frères reprennent leur place. Le Vénérable se
recouvre. Tous se regantent TV.: Le sac aux propositions va circuler, ainsi que
le Tronc de Bienfaisance. Frère Premier Maître des Cérémonies et Frère Hospitalier, rempl
issez votre office. La circulation des troncs commence par l’Orient et se fait dan
s le sens solaire. Lorsqu’elle est terminée, le Maître des Cérémonies et l’Hospitalier se p
acent entre les deux Surveillants. 1° S., *: Très Vénérable, le sac aux propositions et
le Tronc de Bienfaisance sont à votre disposition. TV.: Qu’ils me soient apportés. Les
métaux sont comptés. Si une candidature se trouve dans le sac aux propositions, le
Vénérable en informe la Loge ... et indique quelle suite sera donnée, sinon le TV dit:
Le Sac aux propositions est revenu vide. Le Tronc de Bienfaisance est revenu le
sté d’une pierre de ... kilos prise en charge par le Frère Hospitalier. Mes Frères, je v
ous rappelle la date de nos prochains travaux: ... TV. : *. 1° S.: *. 2° S.: *. Le C
ouvreur prend son épée de la main gauche, la pointe basse, et se place devant la por
te.
TV.: Debout et à l’ordre, mes Frères. Tous les Frères se lèvent et se mettent à l’ordre. TV
Frère Premier Surveillant, quel âge avez-vous? 1° S.: Trois ans, Très Vénérable. TV.: A que
le heure les Maçons sont-ils dans l usage de fermer leurs travaux? 1° S.: A minuit.
TV.: Quelle heure est-il, Frère Second Surveillant? 2° S.: Il est minuit, Très Vénérable.
TV.: Puisqu’il est minuit et que c est l’heure à laquelle les Maçons ont coutume de ferm
er leurs travaux, Frères Premier et Second Surveillants, invitez les Frères chacun s
ur votre colonne à se joindre à moi pour fermer les travaux d’Apprenti, dans la Respec
table Loge ... N° ..., à l’Orient de .... 1° S.: Frère Second Surveillant, Frères de la col
nne du Midi, le Très Vénérable nous invite à nous joindre à lui pour fermer les travaux d’A
prenti dans la Respectable Loge ... N° ..., à l’Orient de .... 2° S.: Frères de la colonne
du Nord, le Très Vénérable nous invite à nous joindre à lui pour fermer les travaux d’Appr
nti dans la Respectable Loge ... N° ..., à l’Orient de .... TV.: A la gloire du Grand
Architecte de l’Univers, je ferme cette Loge d’Apprenti. ** *. 1° S.: ** *. 2° S.: ** *.
TV.: A moi mes Frères par le signe, la triple batterie et le triple vivat. Les Frèr
es font le signe et frappent tous ensemble dans leurs mains: ** *, étendent le bra
s droit en avant et disent à voix forte: Vivat. Ils frappent une seconde fois dans
leurs mains ** *, étendent le bras droit en avant en disant: Vivat Vivat. Ils fra
ppent une troisième fois dans leurs mains ** *, étendent le bras droit en avant en d
isant: Vivat, Vivat, Semper Vivat. TV., *: Frères qui décorez l’Orient, les travaux d’Ap
prenti sont fermés. Les Frères de l’Orient cessent le signe. 1° S., *: Frères de la Colonn
e du Midi, les travaux d’Apprenti sont fermés. Les Frères de la Colonne du Midi cessen
t le signe. 2° S., *: Frères de la Colonne du Nord, les travaux d’Apprenti sont fermés.
Les Frères de la Colonne du Nord cessent le signe. Le Vénérable remet le glaive au fou
rreau et ferme le Volume de la Sainte Loi. Puis il éteint avec son éteignoir les tro
is chandelles du chandelier à trois branches toujours dans l’ordre: le Soleil, la Lu
ne, le Maître de la Loge. La veilleuse rouge reste ellumée. Simultanément le Premier M
aître des Cérémonies éteint avec son éteignoir et toujours dans le même ordre les trois cha
deliers. De leur côté, avec leur éteigneur, les Surveillants éteignent leur chandelles.
Lorsque cela est fait, le Premier Expert couvre le Tableau. TV. *, non repris pa
r les Surveillants et dit: Mes Frères, passons dans la salle humide. Nous allons o
uvrir les travaux du banquet afin de porter les santés d obligation et je serais t
out particulièrement
reconnaissant à nos Frères visiteurs de bien vouloir se joindre à nous. Sortie en Cort
ege.
Cérémonie de Passage Rite Français
Dit rituaal dateert uit ca. 1998. OUVERTURE DES TRAVAUX AU GRADE DE COMPAGNON Ce
tte ouverture ne se fait jamais qu’après celle des travaux au grade d’Apprenti. On ne
modifie rien à l’arrangement de la Loge. TV.: *. 1° S. : *. 2° S. : *. TV.: Mes Frères, l’o
dre du jour appelle maintenant l’ouverture des travaux au grade de Compagnon. Frère
Premier Maître des Cérémonies, veuillez conduire les Apprentis dans les salles extérieur
es. Le Premier Maître des Cérémonies fait sortir les Apprentis. Se plaçant l’un après l’aut
entre les colonnes, sans faire de pas, les Apprentis saluent dans l’ordre: le Vénérabl
e, le Premier Surveillant et le Second Surveillant, sans lamais tourner le dos à l’O
rient. Lorsque cela est fait: TV.: A mon coup de maillet les travaux d’Apprentis s
ont suspendus. TV. : *. 1° S. : *. 2° S. : *. TV.: En Loge de Compagnons, mes Frères.
Le Couvreur prend aussitôt son épée de la main gauche, la pointe basse et, dès que tous
les Frères sont en place, pousse le verrou et se tient devant la Porte. TV.: *. 1° S
. : *. 2° S. : *. TV.: Debout mes Frères. Tous les Frères se lèvent, sans se mettre à l’ord
e, le glaive restant au fourreau. Ils restent face à l’axe central de la Loge.
TV.: Frères Premier et Second Surveillants, assurez-vous chacun sur votre colonne
si tous les Frères sont Compagnons. Les Surveillants sortent de leur plateau par l’e
xtérieur. Ils tiennent le maillet de la main droite sur la poitrine. Ils ne parcou
rent que leur colonne sans monter à l’Orient et reviennent sur leurs pas. A leur pas
sage, les Frères, successivement, exécutent le signe de Compagnon mais ne se mettent
pas à l’ordre. Ceux qui sont à l’Occident ne font le signe qu’au retour des Surveillants.
Les Surveillants s’assurent de l’exécution exacte du signe. S’ils le jugent à propos, ils
peuvent, en outre, demander aux Frères les mots et attouchement du Grade. Ils ret
ournent à leur plateau par l’extérieur. 2° S., * : Frère Premier Surveillant, tous les Frèr
s de la Colonne du Nord sont Compagnons. 1° S., * : Très Vénérable, tous les Frères de l’un
et l’autre colonnes sont Compagnons. TV., *: Il en est de même à l’Orient. Le Frère Premi
er Expert découvre la lettre G du tableau et de l’autel. TV., * : A l’ordre de Compagn
on mes Frères. Tous les Frères se mettent à l’ordre de Compagnon. TV.: Frère Premier Surve
illant, êtes-vous Compagnon? 1° S. : Je le suis. TV.: Frère Second Surveillant, pourqu
oi vous êtes-vous fait recevoir Compagnon? 2° S. : Pour connaître la lettre G. TV.: Frèr
e Premier Surveillant, quel âge avez-vous? 1° S. : Cinq ans. TV.: Frère Second Surveil
lant, à quelle heure les Compagnons se mettent-ils à l’ouvrage? 2° S. : A midi. TV.: Que
lle heure est-il, Frère Premier Surveillant? 1° S. : Il est midi. TV.: Puisqu’il est m
idi et que c’est l’heure à laquelle les Maçons ont coutume d’ouvrir leurs travaux de Compa
gnons, Frères Premier et Second Surveillants, invitez les Frères chacun sur votre co
lonne à se joindre à moi pour ouvrir les travaux de Compagnons. 1° S. : Frère Second Sur
veillant, Frères de la colonne du Midi, le Très Vénérable nous invite à nous joindre à lui
our ouvrir les travaux de Compagnons. 2° S. : Frères de la colonne du Nord, le Très Vénéra
ble nous invite à nous joindre à lui pour ouvrir les travaux de Compagnons. TV.: A l
a Gloire du Grand Architecte de l’Univers, j’ouvre cette Loge de Compagnons. TV.: **
* **. 1° S. : ** * **. 2° S. : ** * **. TV.: A moi mes Frères, par le signe, la batte
rie de Compagnon et les vivats.
Tous les Frères, ayant les yeux fixés sur le Vénérable, font le signe de Compagnon et ap
plaudissent par la batterie de Compagnon et les vivats : ** * ** Vivat, Vivat, S
emper Vivat. TV., *: Les Travaux de Compagnon sont ouverts. 1° S., * : Les Travaux
de Compagnon sont ouverts. 2° S., * : Les Travaux de Compagnon sont ouverts. TV.:
Prenez séance, mes Frères. Tous s’assoient.
CEREMONIES DE PASSAGE AU DEUXIEME GRADE TV.: *. 1° S. : *. 2° S. : *. TV.: Mes Frères,
dans un vote précédent, vous avez autorisé le Frère Apprenti ... a se présenter pour être
assé au Deuxième Grade. Frère Premier Maître des Cérémonies, ailez avertir le Frère Prépara
que la Loge de Compagnons attend le compte qu’il est chargé de lui rendre. Le Premie
r Maître des Cérémonies se rend entre les colonnes, salue le Vénérable et se retire. Il re
vient avec le Frère Préparateur. Le Premier Maître des Cérémonies frappe en Compagnon: **
* **. Le Préparateur reste entre les colonnes. Le Premier Maître des Cérémonies regagne
sa place. TV.: Frère Préparateur, rendez-nous compte des dispositions de l’Apprenti. L
e Préparateur rend compte. Lorsqu’il a terminé le Vénérable dit: Frère Préparateur, je vous
mercie. Le Préparateur prend place sur les colonnes. TV., * : Mes Frères, l’un d’entre v
ous a-t-il des observations à faire sur les dispositions de l’Apprenti ou, d’une façon p
lus générale, sur son Passage au Deuxième Grade? 1° S., * : Frère Second Surveillant, Frère
de la colonne du Midi, l’un d’entre vous a-t-il des observations à faire sur les disp
ositions de l’Apprenti ou, d’une façon plus générale, sur son Passage au Deuxième Grade? 2°
, * : Frères de la colonne du Nord, l’un d’entre vous a-t-il des observations à faire su
r les dispositions de l’Apprenti ou, d’une façon générale, sur son Passage au Deuxième Grad
? Les Frères qui le désirent demandent la parole.
S’il y avait une opposition ferme d’un Maître de la Loge, il faudrait l’entendre, la dis
cuter, et la juger sur les conclusions du Frère Orateur. Si elle était jugée valable,
il faudrait rompre l’assemblée et se séparer en remettant la réception. Lorsque la discu
ssion est terminée, ou si personne ne demande la parole, le Second Surveillant fra
ppe un coup: Frère Premier Surveillant, la colonne du Nord est muette. 1° S., * : Très
Vénérable, les deux colonnes sont muettes. TV.: Frère Orateur, veuillez déposer vos con
clusions sur le Passage du Frère ... au deuxième grade. Le Frère Orateur se lève, se met
à l’ordre et dépose ses conclusions. TV.: Mes Frères Maîtres de la Loge, approuvez-vous c
es conclusions? *. Les Frères font le signe d’approbation. TV.: Avis contraire? *. S
i le vote a été favorable, TV.: Frère Préparateur, retournez donc auprès de l’Apprenti et c
nduisezle à la porte de la Loge. Le Préparateur se rend entre les colonnes, salue le
Vénérable et se retire. Il amène l’Aspirant à la porte de la Loge et lui indique de frapp
er en Apprenti. L’Aspirant frappe: ** *. C. : Frère Second Surveillant, on frappe à la
porte en Apprenti. 2° S., * : Frère Premier Surveillant, on frappe à la porte en Appr
enti. 1° S., * : Très Vénérable, on frappe à la porte en Apprenti. TV., * : Faites voir qu
i frappe ainsi. 1° S., * : Frère Second Surveillant, faites voir qui frappe ainsi. 2°
S., * : Frère Couvreur, voyez qui frappe ainsi. Le Couvreur ouvre la porte et dema
nde: Qui frappe? P. : C’est un Apprenti qui demande à être admis au grade de Compagnon
. Le Couvreur referme la porte : Frère Second Surveillant, c’est un Apprenti qui dem
ande à être admis au grade de Compagnon. 2° S., * : Frère Premier Surveillant, c’est un Ap
prenti qui demande à être admis au grade de Compagnon. 1° S., * : Très Vénérable, c’est un
renti qui demande à être admis au grade de Compagnon. TV., *: Demandez-lui s’il a fait
son temps, s’il croît que son Maître est content de lui et si c’est bien sa dernière volo
nté. 1° S., * : Frère Second Surveillant, demandez-lui s’il a fait son temps, s’il croît qu
son Maître est content de lui et si c’est bien sa dernière volonté. 2° S., * : Frère Couvr
ur, demandez-lui s’il a fait son temps, s’il croît que son Maître est content de lui et
si c’est bien sa dernière volonté. Le Couvreur entrouve la porte : A-t-il fait son tem
ps? Croît-il que son Maître est content de lui? Est-ce bien sa dernière volonté? P. : Il
a travaillé à dégrossir la Pierre Brute; il a fait son temps; il croît que son Maître est
content de lui. C’est bien sa dernière volonté d’être reçu Compagnon.
Le Couvreur referme la porte : Frère Second Surveillant, il a travaillé à dégrossir la P
ierre brute; il a fait son temps; il croît que son Maître est content de lui. C’est bi
en sa dernière volonté d’être reçu Compagnon. 2° S., * : Frère Premier Surveillant, il a tr
illé à dégrossir la pierre brute; il a fait son temps; il croît que son Maître est content
de lui. C’est bien sa dernière volonté d’être reçu Compagnon. 1° S., * : Très Vénérable, i
illé à dégrossir la Pierre brute; il a fait son temps; il croît que son Maître est content
de lui. C’est bien sa dernière volonté d’être reçu Compagnon. TV., *: Faites introduire l’
renti. 1° S., * : Frère Second Surveillant, faites introduire l’Apprenti. 2° S., * : Frère
Couvreur, faites introduire l’Apprenti. TV.: Debout mes Frères, glaive en main. Tou
s les Frères se lèvent, glaive dans la main droite pointe en bas et se tiennent dans
cette attitude sans être à l’ordre. Le Couvreur ouvre la porte à deux battants; le Frère
Apprenti, à l’ordre, fait les trois pas de son grade, s’incline devant le Maître de la L
oge, se relève, le salue du signe et reste à l’ordre d’Apprenti entre les deux Surveilla
nts, les pieds en double équerre. Le Vénérable pose à l’Aspirant plusieurs questions tirées
du Grade d’Apprenti: TV.: Frère Apprenti, qu’est-ce-qu’un Maçon? Ap. : C’est un homme libre
également ami du pauvre et du riche, s’ils sont vertueux. TV.: Que venons-nous fair
e en Loge? Ap. : Vaincre nos passions, soumettre nos volontés et faire de nouveaux
progrès en Maçonnerie; TV.: Où avez-vous été reçu? Ap. : Dans une Loge juste et parfaite.
V.: Que faut-il pour qu’un Loge soit juste et parfaite ? Ap. : Trois la gouvernent
, cinq la composent, et sept la rendent juste et parfaite. TV.: Depuis quand êtes-
vous Maçon? Ap. : Depuis que j’ai reçu la lumière. TV.: A quoi reconnaîtrai-je que vous ête
Maçon? Ap. : A mes, signes, paroles et attouchement. TV.: Comment se font les sig
nes de Maçon? Ap. : Par équerre, niveau et perpendiculaire. TV.: Donnez-moi le signe
d’Apprenti. Ap. le donne. TV.: Que signifie ce signe? Ap. : Que je préférerais avoir
la gorge coupée, à révéler les secrets des Maçons (il redonne la signe). TV.: Frère Apprent
, donnez l’attouchement au Frère Second Surveillant. L’Apprenti donne l’Attouchement. 2° S
. : Il est juste, Très Vénérable.
TV.: Frère Apprenti, donnez-moi la parole. Ap. : Je ne dois ni lire, ni écrire ; je
ne puis qu’épeler; dites-moi la première lettre, je vous dirais la seconde. Par altern
ance, le Vénérable et l’Apprenti épèlent la parole et la donnent par syllabe: Ja, Kin, Jak
in. TV.: Que signifie ce mot? Ap. : Ma Force est en Dieu ; c’était le nom d’une colonn
e d’Airain placée au septentrion du Temple de Salomon, auprès de laquelle les apprenti
s recevaient leur salaire. TV.: Donnez-moi le mot de passe d’Apprenti. Ap. : Tubal
Cain. TV.: Que signifie-t-il? Ap. : C’est le nom de celui des fils de Lamekh, qui
inventa l’art de travailler les métaux. TV., * : Mes Frères, remettez vos glaives au
fourreau et reprenez séance. Tous se rassoient. Le Vénérable s’adresse à l’Apprenti:Mon Frè
les connaissances que vous avez acquises depuis que vous avez été admis à nos Mystères,
ont dû rendre sensible à votre esprit, les emblèmes qui accompagnent la réception d’Appre
nti; nous vous avons donné la lumière, c’est-à- dire que nous vous avons ouvert le chemi
n des connaissances aux quelles le commun des hommes ne saurait parvenir. Plus v
ous irez en avant et plus, à force de travail, vous ferez des découvertes satisfaisa
ntes. Réfléchissez attentivement sur tous les emblèmes qui vont accompagner votre récept
ion. TV., *: Frère Premier Expert, faites faire le premier voyage. Le Premier Expe
rt présentera au Récipiendaire un maillet et un ciseau qu’il tiendra de la main gauche
et, le conduisant de la droite, il lui fera faire un voyage en commençant par le
Midi (donc dans le sens in verse des aiguilles d’une montre). Le Récipiendaire étant d
e retour à l’Occident, entre les deux Surveillants, le Vénérable lui dit: Mon Frère, ce pr
emier voyage vous figure l’année que tout Compagnon doit consacrer à s’instruire de la q
ualité et de l’emploi des matériaux; à se perfectionner dans la pratique de la coupe et
de la taille des pierres qu’il a dû apprendre à dégrossir à l’aide du maillet et du ciseau,
pendant son apprentissage. Le sens de cet emblème est qu’un Apprenti, quelques conna
issances qu’il croit avoir acquises, est encore loin de pouvoir finir son ouvrage;
que le brut et le superflu des matériaux consacrés à la construction du Temple, qu’il élèv
au Grand Architecte de l’Univers et dont il est la matière et l’ouvrier, ne sont pas
encore enlevés; qu’il ne peut se dispenser du travail dur et pénible du maillet et de
la conduite attentive et précise du ciseau, qu’il ne doit jamais s’écarter de la ligne q
u’un Maître habile lui a tracée. * Frère Premier Expert, faites faire le second voyage.
Pendant ce voyage, qui se fera dans le même sens que le premier, le Récipiendaire ti
endra de la main gauche un compas et un règle. Le Récipiendaire étant de retour à l’Occide
nt, entre les deux Surveillants, le Vénérable lui dit: Mon Frère, ce voyage vous appre
nd que, pendant la seconde année, un Compagnon doit acquérir les éléments de la maçonnerie
pratique, c’est-à-dire de tracer des lignes sur des matériaux dégrossis et dressés. C’est
our cela qu’on vous a muni d’un compas et d’une règle. Ces emblèmes présentent à votre espr
une vérité bien sensible. Dans le cours de la vie humaine, ainsi que parmi nous, l’ign
orance est notre premier apanage des hommes instruits prennent soin de notre enf
ance, et nous
enseignent les premiers éléments des sciences. Les premiers essais de nos mains se r
essentent de l’état de faiblesse dans lequel nous naissons. Bientôt l’éducation nous ouvre
le chemin des sciences; c’est à les acquérir que notre jeunesse est particulièrement co
nsacrée jusqu’à ce que des travaux plus réfléchis nous conduisent à la découverte de la vér
Frère Premier Expert, faites faire le troisième voyage. Le Récipiendaire rendra le com
pas qu’il tenait et conservera la règle qu’il tiendra de la main gauche et, de la même m
ain, il soutiendra une pince ou levier sur l’épaule gauche. Il effectue ce voyage da
ns le même sens que les précédents. Le Récipiendaire étant de retour à l’Occident, entre le
eux Surveillants, le Vénérable lui dit: Mon Frère, ce voyage vous représente l’espèce de tr
vaux d’un Compagnon pendant la troisième année. On lui confiait la conduite des pierre
s et des matériaux taillés. Cet emploi supposait assez de con naissances pour juger
par leur forme de la place à laquelle ils sont destinés, et c’est pour cela qu’il vous f
aut une règle. Leur déplacement pour les transporter au lieu de leur destination exi
ge de l’intelligence et de la force; les connaissances que le Compagnon a acquises
font présumer l’une et la pince (ou levier) supplée à ce qui lui manque de forces natur
elles. Comme il était secondé dans ce travail par des Apprentis, de même c’est aux Compa
gnons que nous confions le soin de diriger et de surveiller les Apprentis sous l’i
nspection cependant du Maître qu’ils servent. * Frère Premier Expert, faites faire le
quatrième voyage. L’Apprenti tiendra de la main gauche une équerre et une règle et, de l
a droite, son conducteur. Il effectue ce voyage dans le même sens que les précédents.
Le Récipiendaire étant de retour à l’Occident entre les deux Surveillants, le Vénérable lui
dit: Mon Frère, nous avons voulu figurer par ce voyage la quatrième année d’un Compagnon
pendant laquelle il est occupé à la construction et à l’élévation des bâtiments, à en diri
nsemble et à vérifier l’exactitude de la pose des pierres et l’emploi des matériaux. Ceci
vous offre l’emblème de la supériorité que les hommes obtiennent sur leurs semblables, p
ar le zèle, l’assiduité et l’éminence de leurs connaissances, lors même qu’ils la cherchent
moins. Instruisez vos Frères par d’utiles leçons, guidez leurs pas dans le sentier de
la vertu et édifiez-les par vos exemples. * Frère Premier Expert, faites faire le c
inquième voyage. Pendant ce voyage (toujours dans le même sens que les précédents) le Réci
piendaire ne portera aucun outil et sera conduit par la main droite. Le Récipienda
ire étant de retour à l’Occident, entre les deux Surveillants, le Vénérable lui dit: Frère,
ce voyage vous figure la cinquième année du temps de compagnonnage. Suffisamment ins
truit dans la pratique de l’art, le Compagnon doit employer cette année à l’étude de la thé
rie : c’est pour cela que vos mains sont libres. C’est au travail d’esprit que vous de
vez désormais vous livrer. Apprenez par cet emblème, qu’il ne suffit pas qu’une éducation
soignée nous mette dans le chemin de la vertu: mais que livrés à nousmêmes, nous en somm
es bientôt détournés, à moins que des efforts continuels, une étude constante ne nous tien
nent en garde contre la séduction du vice et la fougue des passions ; que tous vos
pas se dirigent vers la connaissance de la vérité, but unique que nous nous proposo
ns. Suivez donc la route qui vous a été tracée et rendez vous digne d’être par la suite ad
mis à de nouvelles connaissances. * Frère Premier Expert, après avoir fait faire au Réci
piendaire les trois pas d’Apprenti, faites lui monter les cinq degrés mystérieux du Te
mple ; que de là il découvre l’Etoile Flamboyante et la lettre G qui en orne le centre
. L’Aspirant, guidé par le Premier Expert, fera les trois pas d’Apprenti qui le condui
ront au pied des degrés du Temple, c’est-à-dire au bord inférieur du tableau. Puis, par
cinq petits pas du pied droit,
et en formant a chaque pas la double équerre avec le pied gauche, il montera les c
inq premiers degrés figurés sur le tableau. Quand l’Apprenti sera parvenu au cinquième d
egré, le Premier Expert lui montrera avec son épée l’Etoile Flamboyante, et le Vénérable lu
dira: Mon Frère, considérez cette Etoile mystérieuse: ne la perdez jamais de vue; ell
e est l’emblème du génie qui élève aux grandes choses; et; avec plus de raison encore, ell
e est le symbole de ce feu sacré, de cette portion de lumière divine dont le Grand A
rchitecte de l’Univers a formé nos âmes, aux rayons de laquelle nous pouvons distingue
r, connaître et pratiquer la vérité et la justice. La lettre G que vous voyez au centr
e vous présente deux grandes et sublimes idées: l’une est le monogramme d’un des noms du
Très-Haut, source de toute lumière, de toute science. La seconde idée que cette lettr
e nous présente, résulte de ce qu’on l’explique communément par le mot Géométrie ; cette sc
ce a pour base essentielle l’application de la propriété des nombres aux dimensions de
s corps, et surtout au triangle auquel se rapportent presque toutes leurs figure
s, et qui présente des emblèmes si sublimes. Le Vénérable marquera un temps, puis dira:
Frère Premier Expert, faites parvenir le Récipiendaire à l’Orient par les trois pas de C
ompagnon. 1° E. : Mon Frère, je vais effectuer ces pas devant vous et vous m’imiterez
ensuite. Au premier pas, on porte le pied droit diagonalement et on pose le pied
gauche derrière en double équerre ; au second on pose le pied gauche en diagonale e
t on met le droit derrière, aussi en double équerre ; et au troisième, qui est celui d
e repos, on porte le pied droit en diagonale, et avec le gauche on forme l’équerre s
imple. Cette marque irrégulière est l’emblème du droit qu’a un Compagnon de passer de chez
un Maître, au service d’un autre, et de changer de travail selon que le besoin l’exig
e. Le Premier Expert effectue la marche, puis le Récipiendaire l’imite. Le Premier E
xpert conduit ensuite le Récipiendaire, à pas libres, a l’Orient au pied de l’autel, et
il le fait agenouiller: le genou droit dans l’équerre sur le coussin et le genou gau
che en équerre; la main gauche tenant le compas ouvert, à angle droit la pointe sur
son coeur; la main droite dégantée sur le Volume de la Sainte Loi. Le Vénérable lui fait
prononcer l’Obligation de Compagnon. TV. : *. 1° S. : *. 2° S. : *. TV.: Debout et à l’or
dre, mes Frères, levez vos glaives. Le Vénérable se découvre, se dégante et se met à l’ordr
Tous les Frères se lèvent, se mettent à l’ordre de Compagnon, le glaive pointe en haut t
enu de la main gauche. Pendant l’Obligation, le Premier Expert se tient à la droite
du Récipiendaire, le Premier Maître des Cérémonies à sa gauche. Tous les deux sont à l’ordr
TV.: Mon Frère, déclinez vos nom et prénom et répétez après moi:
OBLIGATION Moi, ..., je jure et promet au Grand Architecte de l’Univers, sur le Vo
lume de la Sainte Loi, entre vos mains, Très Vénérable, et à tous mes Frères sous la foi d
e ma première Obligation, de garder et conserver fidèlement les secrets qui vont m’être
confiés, de ne les communiquer aux Apprentis en aucune manière que ce puisse être ; je
me soumets en cas d’infraction aux peines portées par ma première Obligation. Le Vénérabl
e pose la lame de son glaive sur la tête du Récipiendaire et frappe dessus légèrement ci
nq coups de maillet, suivant la batterie de Compagnon, en disant: A la Gloire du
Grand Architecte de l’Univers, au nom de la Grande Loge Nationale Française, et en
vertu des pouvoirs qui m’ont été confiés par cette Respectable Loge, je vous reçois et con
stitue Compagnon Maçon. Relevez-vous mon Frère. Mes Frères, baissez vos glaives et rep
renez séance. Tous se rassoient. Le Récipiendaire se relève et le Vénérable lui dit : TV.:
Mon Frère, nous avons dans ce grade ainsi que clans le précédent, un mot sacré, un mot
de passe, un signe et un attouchement, et une manière de se mettre à l’ordre. L’Ordre co
nsiste à porter la main droite sur le coeur, les quatre doigts rapprochés les uns co
ntre les autres, et le pouce élevé, ce qui forme l’équerre. Le signe se fait en se metta
nt à l’ordre et retirant la main et l’a. b. de gauche à droit horizontalement, jusqu’au de
ssous de l’é. et laissant ensuite tomber la main perpendiculairement, ce qui forme u
ne équerre. Ce signe nous rappelle un des points de notre premier engagement, d’avoi
r plutôt le coeur arraché que de révéler nos secrets. L’Attouchement se fait en frappant a
vec le pouce de la main droit, trois coups sur la pr... ph... de l’i... de celui à q
ui on prend la main de la même manière que l’attouchement d’Apprenti et deux autres coup
s sur la même ph... du m.... La parole sacrée est Boaz ; elle signifie persévérance dans
le bien. Le mot de passe est Schibboleth et signifie nombreux comme des épis de b
lé. Mon Frère, désormais vous porterez votre tablier la bavette rabattue. Allez mon Frèr
e, vous faire reconnaître aux Frères Premier et Second Surveillants. Le Premier Maître
des Cérémonies accompagne le nouveau Compagnon auprès des Premier et Second Surveilla
nts qui lui demandent les mots, signe et attouchement. 2° S., * : Frère Premier Surv
eillant, les mots, signe et attouchement sont justes. 1° S., * : Très Vénérable, les mot
s, signe et attouchement sont justes. Le nouveau Compagnon se place entre les Su
rveillants face à l’Orient, et les Maîtres des Cérémonies prennent place à sa droite et à s
auche. TV., *: Frères Premier et Second surveillants, invitez les Frères de l’une et l’a
utre colonne à
reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Compagnon de cette Respectable Loge et à applaudi
r à sa réception. 1° S., * : Frère Second Surveillant, Frères de la colonne du Midi, le Trè
Vénérable vous invite à reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Compagnon de cette Respec
le Loge et à applaudir à sa réception. 2° S., * : Frères de la colonne du Nord, le Très Vén
e vous invite à reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Compagnon de cette Respectable Lo
ge et à applaudir à sa réception. TV., *: Debout et à l’ordre. A moi, mes Frères, par le si
ne, la batterie de Compagnon et l’acclamation. Tous font le signe de Compagnon, ap
plaudissent par la batterie du grade: ** * **, étendent la main droite en disant à v
oix forte: Vivat, vivat, semper vivat. Les Maîtres des Cérémonies et le nouveau Compag
non - à l’ordre entre les deux Surveillants - ne tirent pas cette batterie. Les appl
audissements terminés, le Premier Maître des Cérémonies s’adresse au Vénérable : Très Vénér
demande la parole au nom de notre Frère nouveau Compagnon. TV.: Frère Premier Maître d
es Cérémonies, que désirez-vous? MC. : Très Vénérable, notre nouveau Compagnon sollicite la
faveur de tirer sa première batterie de Compagnon en l’honneur de la Respectable Log
e qui vient de le faire passer à ce grade. TV.: Cette faveur est accordée, Frère Premi
er Maître des Cérémonies. Les Maîtres des Cérémonies confient leurs cannes aux Experts. Le
remier Maître des Cérémonies enseigne au nouveau Compagnon la batterie et les vivats e
t lui dit: A moi, mon nouveau Compagnon et vous mon Frère Deuxième Maître des Cérémonies,
par le signe, la batterie de Compagnon et les vivats. Seuls tireront cette batte
rie le nouveau Compagnon et les deux Maîtres des Cérémonies. Les Maîtres des Cérémonies rep
ennent leurs cannes. TV.: Mes Frères, couvrons cette batterie de notre nouveau Com
pagnon. A moi, mes Frères, par le signe, la batterie de Compagnon et les vivats: *
* * ** Vivat, vivat, semper vivat. Les Maîtres des Cérémonies et le nouveau Compagnon
ne tirent pas cette batterie. TV.: Mes Frères, reprenez vos places. Tous les Frères
s’asseoient. Le nouveau Compagnon s’assied à l’occident devant le tableau pendant l inst
ruction qui va être détaillée. Le Frère Premier Expert lui indique, avec la pointe de so
n glaive, les diverses figures dont le Vénérable lui donne l’explication.
INSTRUCTION AU GRADE DE COMPAGNON
TV.: Etes-vous Compagnon. Frère Premier Surveillant? 1° S. : Je le suis. TV.: Pourqu
oi vous êtes-vous fait recevoir Compagnon? 1° S. : Pour connaître la lettre G. TV.: Frèr
e Second Surveillant, que signifie cette lettre? 2° S. : Géométrie. TV.: Ne signifie-t
-elle rien de plus? 2° S. : C’est l’initiale d un des noms du Grand Architecte de l’Univ
ers. TV.: Comment avez-vous été reçu? 2° S. : En passant de la colonne J∴ à la colonne B∴ e
n montant les cinq degrés du temple. TV.: Frère Premier Surveillant par quelle porte
les avez-vous montés ? 1° S. : Par la porte d’Occident. TV.: Qu’alliez-vous faire au te
mple? 1° S. : Bâtir des cachots pour les vices et élever des temples à la vertu. TV.: Frèr
e Second Surveillant, qui s’opposa à votre entrée? 2° S. : Le Frère Couvreur. TV.: Qu’exige
-t-il de vous? 2° S. : Un signe, un attouchement et une parole. TV.: Frère Premier S
urveillant, qu avez-vous vu en montant les degrés du temple? 1° S. : Deux grandes co
lonnes. TV.: De quelle Matière étaient-elles? 1° S. : D’airain. TV.: Quelle était leur hau
teur? 1° S. : Dix-huit coudées. TV.: Leur circonférence? 1° S. : Douze coudées. TV.: Leur é
aisseur? 1° S. : Quatre doigts. TV.: Elles étaient donc creuses? 1° S. : Oui, Très Vénérabl
. TV.: Pourquoi, Frère Second Surveillant? 2° S. : Pour enfermer les outils des Comp
agnons et des Apprentis; ainsi que le trésor destiné à payer leur salaire. TV.: Commen
t les ouvriers recevaient-ils leur salaire? 2° S. : Par un signe, un attouchement
et une parole, les Apprentis par ceux d’Apprenti et les Compagnons par ceux de leu
r grade.
TV.: Quelle était la décoration des colonnes? 2° S. : Des feuilles d’Acanthe en ornaient
les chapiteaux et ceux-ci étaient surmontées de Grenades sans nombre. TV.: Frère Prem
ier Surveillant où avez-vous été reçu Compagnon? 1° S. : Dans une Loge juste et parfaite.
TV.: Quelle forme avait-elle? 1° S. : Un carré long. TV.: De quelle longueur était-ell
e? 1° S. : De l’Orient à l’Occident. TV.: De quelle largeur? 1° S. : Du midi au septentrio
n. TV.: Quelle était sa hauteur? 1° S. : Des pieds et des coudées sans nombre. TV.: De
quoi était-elle couverte, Frère Second Surveillant? 2° S. : D’un dais d’azur parsemé d’Eto
s. TV.: Qui le soutenait? 2° S. : Trois grands piliers de forme triangulaire. TV.:
Comment les nommez-vous ? 2° S. : Sagesse, Force et Beauté. TV.: Frère Premier Survei
llant, pourquoi les nommez-vous ainsi? 1° S. : Sagesse pour inventer, Force pour e
xécuter, et Beauté pour orner. TV.: Quelle était sa profondeur? 1° S. : De la surface de
la terre au centre. TV.: Pourquoi répondez-vous ainsi? 1° S. : Cest pour faire ente
ndre que tous les Maçons répandus sur la terre, ne font qu’un seul peuple de Frères, régis
par les mêmes lois et par les mêmes usages. TV.: Frère Second Surveillant, avez-vous
des ornements dans votre Loge? 2° S. : Oui Très Vénérable. TV.: En quel nombre? 2° S. : Au
nombre de trois. TV.: Quels sont-ils? 2° S. : Le Pavé mosaïque, l’Etoile Flamboyante et
la Houppe dentelée. TV.: Frère Premier Surveillant, quel était leur usage? 1° S. : Le P
avé mosaïque ornait le seuil du grand portique du temple, l’Etoile flamboyante était au
milieu qui éclairait le centre, d’où part la vraie lumière qui éclaire les quatre parties
du monde et la Houppe dentelée bordait et ornait les extrémités.
TV.: Donnez-moi l’explication morale de ces trois ornements. 1° S. : Le Pavé mosaïque es
t l’emblème de l’union intime qui règne entre les Maçons; l’Etoile flamboyante est l’emblèm
Grand Architecte de l’Univers qui brille d’une lumière qu il n’emprunte que de lui seul;
la Houppe dentelée signifie le lien qui unit tous les Maçons et n’en fait qu’une même fam
ille sur toute la terre. TV.: Avez-vous des bijoux dans votre Loge, Frère Second S
urveillant? 2° S. : Oui, Très Vénérable. TV.: En quel nombre? 2° S. : Au nombre de six, sa
voir trois mobiles et trois immobiles. TV.: Quels sont les bijoux mobiles? 2° S. :
L’Equerre que porte le Très Vénérable, le niveau que porte le Premier Surveillant et la
perpendiculaire ou ligne d’aplomb que porte le Second Surveillant. TV.: Quels son
t les bijoux immobiles? 2° S. : La Planche à tracer, la Pierre cubique à pointe et la
Pierre brute. TV.: Frère Premier Surveillant, quel est l’usage des bijoux mobiles? 1°
S. : L’Equerre sert à équarrir les matériaux et à mettre leurs surfaces à angles droits ent
e elles, le Niveau sert à placer horizontalement les pierres à côté les unes des autres
et la Perpendiculaire à élever les bâtiments parfaitement d’aplomb sur leurs bases. TV.:
Donnez-en l’explication au sens moral? 1° S. : L’Equerre nous avertit que toutes nos
actions doivent être réglées sur la droiture et sur la justice; le Niveau, quil doit rég
ner une parfaite Egalité entre tous les Maçons, la Perpendiculaire que tous les bien
s nous viennent d’en haut. TV.: Frère Second Surveillant, quel est l’usage des bijoux
immobiles? 2° S. : La planche sent aux Maîtres pour tracer leurs plans et dessins; l
a Pierre Cubique à pointe sert aux Compagnons pour aiguiser leurs outils, et la Pi
erre brute sert aux Apprentis pour apprendre à travailler. TV.: Que signifient-ils
au Moral? 2° S. : La Planche à tracer est l’emblème du bon exemple que nous devons à nos
Frères et à tous les hommes ; la Pierre Cubique est le symbole des soins que se donn
e l’homme vertueux pour effacer les traces que le vice a faites sur lui, et corrig
er les passions auxquelles nous sommes tous en bute; enfin la Pierre brute est l’i
mage de l’homme grossier et sauvage que l’étude approfondie de luimême peut seule polir
et rendre parfait. TV.: Frère Premier Surveillant, combien y a t-il de sortes de M
açons? 1° S. : Il y en a de deux sortes, les uns de théorie en les autres de pratique.
TV.: Qu’apprennent les Maçons de Théorie? 1° S. : Une bonne morale qui sert à épurer nos m
eurs et à nous rendre agréables à tous les hommes. TV.: Qu’est-ce qu’un Maçon de pratique,
rère Second Surveillant? 2° S. : C’est l’ouvrier du bâtiment. TV.: A quoi reconnaîtrai-je q
e vous êtes Maçon?
2° S. : A mes signes, paroles et attouchement. TV.: Frère Premier Surveillant, combi
en y a-t-il de signes dans la Maçonnerie? 1° S. : Très Vénérable, ils sont sans nombre, ma
is ils se réduisent à cinq principaux. TV.: Quels sont-ils ? 1° S. : Le Vocal, le Gutt
ural, le Pectoral, le Manuel et le Pédestre. TV.: Frère Second Surveillant, à quoi ser
vent-ils? 2° S. : Le Vocal à donner la parole, le Guttural à donner le signe d’Apprenti,
le Pectoral à donner le signe de Compagnon, le Manuel à donner l’attouchement de l’un e
t de l’autre, et le Pédestre à exécuter la marche de tous deux. TV.: Combien y a-t-il de
fenêtres à une Loge? 2° S. : Trois. TV.: Où sont-elles placées ? 2° S. : A l’Orient, à l’O
et au Midi. TV.: Frère Premier Surveillant, pourquoi n’y en a-t-il pas au Septentri
on? 1° S. : Parce que le soleil n’éclaire que faiblement cette partie. TV.: A quoi ser
vent-elles? 1° S. : A éclairer les ouvriers quand ils viennent au travail, pendant o
u ils y sont et lorsqu’ils en sortent. TV.: Frère Second Surveillant, avez-vous vu v
otre Maître aujourd’hui ? 2° S. : Oui, Très Vénérable. TV.: Comment était-il habillé ? 2° S
et d’Azur. TV.: Que signifient ces deux couleurs? 2° S. : L’Or signifie la Richesse, e
t l’Azur a Sagesse, deux dons que le Grand Architecte de l’Univers accorda à Salomon.
TV.: Frère Premier Surveillant, où se tiennent les Compagnons ? 1° S. : Au Midi. TV.:
Pourquoi? 1° S. : Comme plus éclairés que les Apprentis et pour servir les Maîtres. TV.:
Frère Second Surveillant, comment servez-vous votre Maître? 2° S. : Avec Joie, Ferveu
r et Liberté. TV.: Combien de temps le servez-vous? 2° S. : Depuis le lundi matin ju
squ’au samedi soir. TV.: Avez-vous reçu des gages? 2° S. : Très Vénérable, je suis content.
TV.: Où les avez-vous reçu?
2° S. : A la colonne B. TV.: Frère Premier Surveillant qu’indique cette lettre? 1° S. :
C’est l’initiale d’un mot qui sert à nous reconnaître. TV.: Dites-le moi. 1° S. : Dites-moi
la première lettre, je vous dirai la seconde. Ils le disent par alternance: B – O – A –
Z. TV.: Frère Second Surveillant, que signifie ce mot? 2° S. : Il signifie persévérance
dans le bien. TV.: Dites-moi le mot de passe? 2° S. : Schibboleth. TV.: Que signif
ie-t-il? 2° S. : Nombreux comme des épis de blé.
CLOTURE DES TRAVAUX AU GRADE DE COMPAGNON TV.: Frères Premier et Second Surveillan
ts, demandez aux Frères de l’une et l’autre colonne s’ils n ont rien à proposer pour la Lo
ge de Compagnons 1° S. : Frère Second Surveillant. Frères de la colonne du Midi, n’avez-
vous rien à proposer pour la Loge de Compagnons ? 2° S. : Frères de la colonne du Nord
, n’avez-vous rien à proposer pour la Loge de Compagnons ? S’il y a quelque propositio
n, on la discute ou, si elle est trop importante, on la renvoie à une autre assemb
lée. S’il n’y en a pas ou lorsque tout est fini. 2° S., * : Frère premier Surveillant la c
olonne du nord est muette. 1° S., * : Très Vénérable, les deux colonnes sont muettes. TV
. : *. Le Couvreur prend son épée de la main gauche, la pointe basse, et se place de
vant la porte. TV.: Debout et à l’ordre de Compagnon, mes Frères. Tous les Frères Se met
tent à l’ordre de Compagnon, le glaive restant au fourreau. TV.: Frère Premier Surveil
lant, quel âge avez-vous? 1° S. : Cinq ans. TV.: A quelle heure se ferment las trava
ux? 1° S. : A minuit. TV.: Quelle heure est-il, Frère Second Surveillant?
2° S. : Il est minuit. TV.: Puisqu’il est minuit et que c’est l’heure à laquelle les Maçons
ont coutume de fermer leurs travaux de Compagnon, Frères Premier et Second Surveil
lants invitez les Frères chacun sur votre colonne à se réunir à moi pour fermer les trav
aux de Compagnon de cette Respectable Loge. 1° S. : Frère Second Surveillant, Frères d
e la colonne du Midi, le Très Vénérable nous invite à se réunir à lui pour fermer les trava
x de Compagnon de cette Respectable Loge. 2° S. : Frères de la colonne du Nord, le T
rès Vénérable nous invite à se réunir à lui pour fermer les travaux de Compagnon de cette R
spectable Loge. TV.: A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, je ferme cette
Loge de Compagnon. TV.: ** * **. 1° S. : ** * **. 2° S. : ** * **. TV.: A moi mes Frèr
es, par le signe, la batterie de Compagnon et les vivats. Tous les Frères ayant le
s yeux sur le Très Vénérable font le signe de Compagnon et donnent la batterie de Comp
agnon suivie des vivats. ** * ** Vivat, Vivat, Semper Vivat. TV., * : Frères qui déc
orez l’Orient. Les travaux de Compagnon sont fermés. Les Frères de l’Orient cessent le s
igne. 1° S., * : Frères de la colonne du Midi, Les travaux de Compagnon sont fermés. L
es Frères de la colonne du Midi cessent le signe. 2° S., * : Frères de la colonne du N
ord. Les travaux de Compagnon sont fermés. Les Frères de la colonne du Nord cessent
le signe. Le Premier Expert occulte la lettre G. du Tableau et de l’Autel. TV.: Pr
enez séance, mes Frères. Tous s’assoient. TV.: * 1° S. : *. 2° S. : *. TV.: A mon coup de
maillet les travaux au grade d’Apprenti reprennent force et vigueur. TV.: *. 1° S. :
*. 2° S. : *.
Cérémonie d Elévation Rite Français
Dit rituaal dateert uit ca. 1998. OUVERTURE DES TRAVAUX AU GRADE DE MAÎTRE Cette o
uverture ne se fait jamais qu’après celle des travaux aux grades d’Apprenti et de Comp
agnon. On ne modifie d’abord rien à l’arrangement de la Loge et on laisse le tableau e
n place. TR.: *. 1° S. : *. 2° S. : *. TR.: Mes Frères, l’ordre du jour appelle maintena
nt l’ouverture des travaux au grade de Maître. Frère Premier Maître des Cérémonies, veuille
conduire les Compagnons dans les salles extérieures. Le Premier Maître des Cérémonies f
ait sortir les Compagnons. Se plaçant l’un après l’autre entre les colonnes, sans faire
le pas, les Compagnons saluent dans l’ordre le Vénérable, le Premier Surveillant et le
Second Surveillant, sans jamais tourner le dos à l’Orient. TR.: A mon coup de maill
et les travaux de Compagnon sont suspendus. *. 1° S. : *. 2° S. : *. TR. : Couvrez-v
ous et en Loge de Maîtres, Vénérables Frères. Les Frères se coiffent de leur chapeau. Le C
ouvreur prend aussitôt son épée de la main gauche, la pointe basse, pousse le verrou e
t se place devant la porte. Sur chacun des trois grands chandeliers triangulaire
s le Deuxième Maître des Cérémonies dispose ainsi les chandelles: - au Sud-Ouest la chan
delle déjà allumée - au Nord-Ouest et à l’Est les chandelles supplémentaires Avec un boutef
u, le Premier Maître des Cérémonies les allume à la suite, toujours dans le même ordre: le
Soleil, la Lune et le Maître de la Loge. Lorsque cela est fait, le Très Respectable
frappe un coup: *. 21° S. : *. 2° S. : *. TR. : Debout, mes Frères. Les Frères se lèvent
sans se mettre à l’ordre, le glaive restant au fourreau. Ils restent face à l’axe centra
l de la Loge.
TR. : Vénérables Frères Premier et Second Surveillants, assurez-vous chacun sur votre
colonne si tous les Frères sont Maîtres. Les Surveillants sortent de leur plateau pa
r l’extérieur. Ils tennent le maillet de la main droite sur la poitrine. Ils ne parc
ourent que leur colonne sans monter à l’Orient et reviennent sur leurs pas. A leur p
assage, les Frères successivement exécutent le signe de Maître complet (Les 3 temps) m
ais ne restent pas à l’ordre. Ceux qui sont à l’Ouest ne font le signe qu’au retour des Su
rveillants. Les Surveillants s’assurent de l’exécution exacte du signe. S’ils le jugent à
propos, ils peuvent, en outre, demander aux Frères les 5 points parfaits, les mots
et attouchement du Grade. Ils retournent à leur plateaus par l’extérieur. 2° S., * : Vénér
ble Frère Premier Surveillant, tous les Frères de la colonne du Nord sont Maîtres. 1° S.
, * : Très Respectable, tous les Frères de l’une et l’autre colonne sont Maîtres. Les F∴ pl
cés à l’Orient donnent à leur tour le Signe de M∴ au T∴R∴. TR., * : Il en est de même à l’O
marque un temps, frappe un coup : A l’ordre de Maître, Vénérables Frères. Tous les Frères
e mettent à l’ordre de Maître. Vénérable Frère Premier Surveillant, quel est le premier dev
ir des Surveillants en Loge de Maître? 1° S. : C’est de s’assurer si tous les Frères sont
Maîtres. TR. : En êtes-vous assuré? 1° S. : Nous le sommes. TR. : Vénérable Frère Premier S
eillant, êtes-vous Maître? 1° S. : Eprouvez-moi, l’acacia m’est connu. TR. : Donnez-moi le
signe de Maître. Le Premier Surveillant donne le signe d’Horreur. TR. : Vénérable Frère S
econd Surveillant, quel âge avez-vous? 2° S. : Sept ans et plus. TR. : A quelle heur
e ouvre-t-on les travaux? 2° S. : A midi, Très Respectable. TR. : Vénérable Frère Premier
Surveillant, quelle heure est-il? 1° S. : Il est midi. TR. : Puisqu’il est midi, Vénérab
les Frères Premier et Second Surveillants, invitez les Frères chacun sur votre colon
ne à se joindre à moi pour ouvrir les travaux au grade de Maître. 1° S. : Vénérable Frère S
nd Surveillant, Vénérables Frères de la colonne du Midi, le Très Respectable nous invite
à nous joindre à lui pour ouvrir les travaux au grade de Maître. 2° S. : Vénérables Frères
la colonne du Nord, le Très Respectable nous invite à nous joindre à lui pour ouvrir
les travaux au grade de Maître. TR. : A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers,
j’ouvre cette Loge de Maître.
Le Très Respectable frappe la batterie de maître : ** * Second Surveillants.
** *
** *, suivi par le Premier et le
TR. : A moi, Vénérables Frères, par le signe, la batterie de Maître et les vivats. Tous
les Frères ayant les yeux sur le Très Respectable font le signe d’horreur, et donnent
la batterie de Maître suivie des vivats. ** * ** * ** * Vivat, Vivat, Semper Vivat
. TR., * : Les travaux de Maître sont ouverts. 1° S., * : Les travaux de Maître sont o
uverts. 2° S., * : Les travaux de Maître sont ouverts. TR. : Prenez séance, Vénérables Frèr
s. Tous font le signe d’horreur et s’assoient.
CEREMONIE D’ELEVATION AU TROISIEME GRADE TR. : *. 1° S. : *. 2° S. : *. TR. : Frère Prem
ier Maître des Cérémonies, allez avertir le Frère Préparateur que la Loge de Maîtres attend
le compte qu’il est chargé de lui rendre. Le Premier Maître des Cérémonies se rend entre l
es colonnes, salue le Très Respectable et se retire. Il revient avec le Frère Préparat
eur qui porte l’épée et le chapeau du Récipiendaire. Le Premier Maître des Cérémonies frapp
n Maître: ** * ** * ** *. Le Très Respectable fait donner l’entrée. Le Premier Maître des
Cérémonies ne fait ni les pas ni le signe de M.. Le F∴ Préparateur lui aura remis l’épée et
chapeau du récipiendaire avant d’entrer de façon à pouvoir commodèment faire les pas et s
aluer le T∴R∴ et les surveillants en M∴M∴ Le préparateur reste à l’ordre entre les Surveill
s. Le Premier Maître des Cérémonies porte au Très Respectable l’épée et le chapeau du Récip
ire puis regagne sa place. TR. : Vénérable Frère Préparateur, rendez-nous compte des dis
positions du Compagnon. Le Préparateur rend compte. Lorsqu’il a terminé, le Très Respect
able dit: Vénérable Frère Préparateur, je vous remercie. Le Préparateur fait le signe d’hor
eur avant de retourner auprès du Candidat. TR., * : Vénérables Frères, vous avez donné vot
re consentement pour l’admission du Frère ... à la maîtrise. Si quelqu’un de vous a aujour
d’hui des causes légitimes pour y former opposition, c’est ici le moment de le faire.
Votre silence prouvera que vous persistez dans votre consentement.
1° S., * : Vénérable Frère Second Surveillant, Vénérables Frères de la Colonne du Midi, vou
vez donné votre consentement pour l’admission du Frère ... à la maîtrise. Si quelqu’un de v
us a aujourd’hui des causes légitimes pour y former opposition, c’est ici le moment de
le faire. Votre silence prouvera que vous persistez dans votre consentement. 2° S
. : Vénérables Frères de la colonne du Nord, vous avez donné votre consentement pour l’adm
ission du Frère ... à la maîtrise. Si quelqu’un de vous a aujourd’hui des causes légitimes
our y former opposition, c’est ici le moment de le faire. Votre silence prouvera q
ue vous persistez dans votre consentement. Les Frères qui le désirent demandent la p
arole. S’il y avait une opposition ferme d’un Maître de la Loge, il faudrait l’entendre,
la discuter et la juger sur les conclusions du Frères Orateur; et si elle était jugée
valable, il faudrait rompre l’assemblée et se séparer en remettant la réception. Si l’opp
osition émane d’un Frère Visiteur, le Très Respectable et les Officiers apprécieront la déc
sion à prendre. Lorsque la discussion est terminée, ou si personne ne demande la par
ole, le Second Surveillant frappe un coup: Vénérable Frère Premier Surveillant, la col
onne du Nord est muette. 1° S., * : Très Respectable, les deux colonnes sont muettes
. TR. : Vénérable Frère Orateur, veuillez déposer vos conclusions sur l’Elévation du Frère
au Troisième Grade. Le Frères Orateur se lève, se met à l’ordre et dépose ses conclusions.
TR. : Vénérables Frères Maîtres de la Loge, approuvez-vous ces conclusions? *. Les Frères
font le signe d’approbation. TR. : Avis contraire? *. Si le vote a été favorable, le T
rès Respectable suspend pour quelques instants les travaux et prend les dispositio
ns requises pour la cérémonie. On installera à cet instant le grand tableau on remplac
era les tapis bleus des plateaux par les tapis noirs. On suspend au plafond une
lampe de métal, ou d’autre matière non transparente, qui suffira pour éclairer les trava
ux jusqu’au moment de la réception. On aura soin que la lumière placée dans la lampe, n’ex
cède pas les bords, afin que les objets intérieurs ne puissent être distingués. On place
ra de même sur l’autel, une lampe dont la lumière faible ne réfléchira que sur le Très Resp
ctable, à peu près comme sont les lanternes sourdes. Les neuf Maîtres qui auront été désign
pour cela par le T∴R∴ seront vêtus de capes noires, le chapeau en tête et rabattu, glaiv
e en main, tablier de Maître. Si la disposition du local s’y prête, ils se placeront s
ur deux lignes, au milieu de la Loqe, sur des sièges placés suivant la longueur du t
ableau, mais a une distance suffisante pour laisser passage entre eux et le tabl
eau, et de manière encore que les voyages se fassent derrière eux. Lorsque le local
ne permet pas, comme c’est sou vent le cas, de disposer des sièges de la manière indiq
uée les maîtres désignés resteront debout. Le T∴R∴parmi ces ç Maîtres désigne aussi à cet i
s 2 M∴ qui prendront (un sur chaque colonne) les rouleaux ou outils en matière soupl
e pour s’en servir comme il sera dit. Il désignera également les 6 Maîtres qui participe
ront a la recherche du corps. Le dernier Maître élevé dans la loge se couchera sur le
cercueil du tableau, la tête à l’Occident, la jambe gauche étendue, la jambe droite repl
iée en équerre, le genou élevé, le bras gauche étendu le long du corps et le bras droit à l
dre de Compagnon. Il sera recouvert du voile décrit
précédemment. Lorsque toutes ces dispositions auront été prises on éteindra les lumières pr
fanes et le T∴R∴ remettra les travaux en vigueur. TR. : Vénérable Frère Premier Maître des
onies faites avertir le Vénérable Frère Prépa rateur d’amener l’aspirant. Le F∴ Maître des
s transmet cet ordre au F∴ tuileur qui l’exécute. Le Premier Maître des Cérémonies éteint e
ite les ç bougies selon la manière accoutumée puis va se placer à l’ouest du grand tableau
. Le T∴R∴ éteint son chandelier à 3 branches et les surveillants leur bougie. Le Récipiend
aire arrive à la porte de la Loge. Il doit être habillé, c’est-à-dire, avoir son tablier d
e manière qu’on puisse le lui retirer sans résistance. Le Préparateur indique à l’Aspirant
e frapper en Compagnon. L’Aspirant : ** * **. Dès que l’aspirant aura frappé en compagno
n le préparateur le placera à une distance convenable de la porte, le dos tourné à celle
-ci l’aspirant ne bougera plus jusqu’à ce que le préparateur ne fasse entrer à reculons da
ns la loge. C. : Vénérable Frère Second Surveillant, on frappe à la porte en Compagnon.
2° S., * : Vénérable Frère Premier Surveillant, on frappe à la porte en Compagnon. 1° S., *
: Très Respectable, on frappe à la porte en Compagnon. TR. : Quel est le Compagnon a
ssez osé pour venir troubler nos travaux? Vénérable Frère Premier Surveillant, faites vo
ir qui frappe ainsi. 1° S., * : Vénérable Frère Second Surveillant, faites voir qui frap
pe ainsi. 2° S., * : Vénérable Frère Couvreur, voyez qui frappe ainsi. Le Couvreur entro
uvre la porte et demande: Qui frappe? P. : C’est un Compagnon qui a fini son temps
et qui demande à être reçu Maître. Le Couvreur referme la porte et dit: Vénérable Frère Se
d Surveillant, c’est un Compagnon qui a fini son temps et qui demande à être reçu Maître.
2° S., * : Vénérable Frère Premier Surveillant, c’est un Compagnon qui a fini son temps et
qui demande à être reçu Maître. 1° S., * : Très Respectable, c est un Compagnon qui a fini
son temps et qui demande à être reçu Maître. TR., * : Demandez-lui son nom, son surnom,
son âge et son état civil. 1° S., * : Vénérable Frère Second Surveillant, demandez-lui son
om, son surnom, son âge et son état civil. 2° S., * : Vénérable Frère Couvreur, demandez-lu
son nom, son surnom, son âge et son état civil. Le Couvreur entrouvre la porte et d
it: Quel est son nom, son surnom, son âge et son état civil? P. : C’est le Frère Compagn
on ..., âgé de ... ans, et son état civil est .... Le Couvreur referme la porte et dit
: Vénérable Frère Second Surveillant, c’est le Frère Compagnon ..., âgé de ans, et son état
l est ....
2° S., * : Vénérable Frère Premier Surveillant, c’est le Frère Compagnon ..., âgé de ... an
son état civil est .... 1° S., * : Très Respectable, c’est le Frère Compagnon ..., âgé de .
ans et son état civil est .... TR. : Vénérable Frère Premier Surveillant, faites-lui dem
ander son âge maçonnique, où il a travaillé et sur quoi il s’est exercé. 1° S., * : Vénérab
Second Surveillant, faites-lui demander son âge maçonnique, où il a travaillé et sur quo
i il s’est exercé. 2° S., * : Vénérable Frère Couvreur, demandez-lui son âge maçonnique, où
ravaillé et sur quoi il s’est exercé. Le Couvreur entrouvre la porte et dit: Quel est
son âge maçonnique, où a-t-il travaillé, sur quoi s’est-il exercé? P. : L’Aspirant a cinq a
passés; il a travaillé à l’extérieur du Temple sur la pierre polie, et a préparé les outils
e Couvreur referme la porte et dit: Vénérable Frère Second Surveillant, l’Aspirant a cin
q ans passés, il a travaillé à l’extérieur du Temple sur la pierre polie, et a préparé les
ils. 2° S., * : Vénérable Frère Premier Surveillant, l’Aspirant a cinq ans passes, il a tr
availlé à l’extérieur du Temple sur la pierre polie, et a préparé les outils. 1° S., * : Tr
spectable, l’Aspirant a cinq ans passés, il a travaillé à l’extérieur du Temple sur la pier
e polie, et a préparé les outils. TR., * : Vénérable Frère Premier Surveillant, faites lui
demander s’il est bien sincèrement disposé à remplir les devoirs d’un Maître Maçon, et s’i
ien a se reprocher sur les serments qu’il a précédemment contractés. 1° S., * : Vénérable F
Second Surveillant, faites lui demander s’il est bien sincèrement disposé à remplir les
devoirs d’un Maître Maçon, et s’il n’a rien a se reprocher sur les serments qu’il a précéde
contractés. 2° S., * : Vénérable Frère Couvreur, demandez-lui sil est bien sincèrement dis
osé à remplir les devoirs d’un Maître Maçon, et s’il n’a rien a se reprocher sur les sermen
qu’il a précédemment contractés. Le Couvreur entrouvre la porte et dit: L’Aspirant est-il
bien sincèrement disposé à remplir les devoirs d’un Maître Maçon, et n’a-t-il rien a se rep
her sur les serments qu’il a précédemment contractés? P. : L’Aspirant déclare qu’il est bie
incèrement disposé à remplir les devoirs d’un Maître Maçon et qu’il n’a rien a se reprocher
les serments qu’il a précédemment contractés. Le Couvreur referme la porte et dit: Vénérabl
Frère Second Surveillant, l’Aspirant déclare qu’il est bien sincèrement disposé à remplir
devoirs d’un Maître Maçon et qu il n’a rien a se reprocher sur les serments qu’il a précéd
ent contractés. 2° S., * : Vénérable Frère Premier Surveillant, l’Aspirant déclare qu’il es
n sincèrement dispose à remplir les devoirs d’un Maître Maçon et qu’il n’a rien a se reproc
sur les serments qu’il a précédemment contractés. 1° S., * : Très Respectable, l’Aspirant
re qu’il est bien sincèrement disposé à remplir les devoirs d’un Maître Maçon et qu’il n’a
se reprocher sur les serments qu’il a précédemment contractés. TR., * : Introduisez le C
ompagnon.
1° S., * : Introduisez le Compagnon. 2° S., * : Introduisez le Compagnon. Le Couvreu
r ouvre énergiquement la porte à deux battants: Vénérable Frère Préparateur, introduisez le
Compagnon. Le Frère Préparateur introduit l’Aspirant, le fail marcher en reculant jusq
u’entre les deux Surveillants, où il se tient le dos tourné à l’Orient. Les portes se refe
rment avec bruit. TR, d’un ton ferme : Vénérables Frères Surveillants, emparez-vous du C
ompagnon, ayez soin qu’il ne puisse rien voir de ce qui se passe ici, jusqu’à ce que n
ous soyons assures qu’il est digne d’être admis à nos mystères. Les Surveillants quittent
leur plateau. Ils saisissent l’Aspirant par les bras. Le Premier Surveillant dégaine
son glaive et lui en pose la pointe sur le coeur. Pendant tout le dialogue qui
va suivre, l’Aspirant reste le dos tourné à l’Orient. TR. : Compagnon, jurez et promette
z, sous les peines auxquelles vous vous êtes soumis à votre premier engagement, de n
e rien révéler de ce que vous pourrez apercevoir ici, de n’en rien communiquer à aucun C
ompagnon ni Apprenti, dans le cas même où vous ne seriez pas admis au grade que vous
paraissez désirer. L’Aspirant : Je le jure. (Réponse soufflée par le Deuxième Surveillant
.) TR. : Promettez de répondre avec candeur et franchise aux questions qui vont vo
us être faites. L’Aspirant : Je le promets. (Réponse soufflée par le Deuxième Surveillant.
) TR. : Compagnon, que demandez-vous? L’Aspirant répond librement. TR. : Est-ce bien
le désir de vous instruire qui vous anime? L’Aspirant répond librement. TR. : Avez-vo
us quelque connaissance du grade que vous demandez? L ‘Aspirant répond librement. Le
Très Respectable frappe un coup: Vénérable Frère Premier Expert, faites faire le premie
r des neuf voyages mystérieux. Vous tous Maîtres, membres de mon conseil, vous conna
issez le Compagnon: venez me rendre compte de ce que vous en avez appris, afin q
ue nous réglions la conduite que nous tiendrons à son égard, sur la manière dont il s’est
comporté depuis qu’il a été admis parmi nous. Compagnon, craignez de tourner la tête. Les
Surveillants reprennent leurs places. Les neuf Maîtres qui étaient autour du tableau
s’assemblent autour de la représentation, où le dernier Maître reçu à dû se coucher. Ils f
ent entre eux et avec le Très Respectable la chaîne d’union en croisant les bras. Le T
rès Respectable fait passer à sa droite l’ancien mot de Maître J..., qui doit lui reveni
r par la gauche. Ceci doit se faire dans le plus grand silence, avec un appareil
imposant, de manière à inspirer au Récipiendaire quelque inquiétude sur la conduite qu’il
a tenue, et sur les légèretés qu’il a pu se permettre.
Premier voyage: La Premier Expert placé à la droite du Récipiendaire, lui porte la poi
nte d’un glaive sur le coeur, et lui en fait saisir la lame à peu près au tiers, de la
main droite; le Frère Expert tient la garde du glaive de la main droite, et de la
gauche il saisit fortement la gauche du Récipiendaire et lui fait faire le tour d
e la Loge en le poussant devant lui sans s’arrêter à l’Orient et en commençant par le Midi
(donc en sens inverse des aiguilles d’une montre), et en passant derrière les chair
es du T∴R∴ et des 2 S. Il a soin, pendant ce voyage, de lui faire tourner le dos à l’intér
ieur afin que l’Aspirant, à aucun moment, ne puisse voir la représentation. Ils passen
t derrière les Maîtres qui sont au bord du tableau. Le voyage doit se terminer à l’Occid
ent, entre les deux Surveillants, et le dos tourné à l’Orient. Quand le Récipiendaire es
t de retour à l’Occident, 1° S., * : Très Respectable, le premier voyage est fait. Les n
euf Maîtres qui s’étaient levés pour tenir conseil avec le Très Respectable, restent debou
t autour de la représentation. Le Très Respectable seul retourne à sa place, frappe un
coup de maillet et dit: Compagnon, vous êtes soupçonné d’une faute grave. Frère Conducteu
r, arrachez-lui son tablier, il n’est pas digne de le porter. Le Frère Premier Exper
t le lui arrache. TR. : Votre conscience ne vous fait-elle aucun reproche? Soyez
sincère, souvenez-vous de la promesse que vous nous avez faite il n’y a qu’un instant
; répondez. Le Récipiendaire répond librement. TR. : La vie de l’homme ici-bas n’est qu’un
assage. Vénérable Frère Premier Expert, faites faire le second voyage. Compagnon, pend
ant ce voyage, scrutez les replis de votre âme. Le second voyage s’accomplit exactem
ent comme le premier. Le Très Respectable quitte à nouveau sa place, et vient se joi
ndre aux neuf Maîtres, autour de la représentation. Lorsque le Candidat est de retou
r à l’Occident (le dos tourné à l’Orient) 1° S., * : Très Respectable, le second voyage est
it. Le Très Respectable retourne à sa place, * : Le crime et l’innocence, le mensonge
et la vérité, ont des caractères qui ne permettent pas qu’on les confonde; hé bien, Compag
non ! votre conscience ne vous fait-elle aucun reproche? L’Aspirant : Non. (réponse
soufflée par le Premier Expert). TR., * : Vénérable Frère Premier Expert, faites retourn
er le Compagnon; qu’il vole à quel excès peut nous porter l’oubli de nos devoirs. Le Pre
mier Expert lui fait faire trois pas en arrière vers l’Orient, retire le glaive qu’il
avait sur le coeur, puis le tourne vers la représentation. Les neuf Maîtres qui étaien
t restés debout serrés autour se retirent d’un grand pas en arrière, de manière à dégager l
ableau, portant la main droite sur le coeur, à l’ordre de Maître; de la gauche, ils di
rigent la pointe de leur glaive vers la représentation, et tournent le visage vers
le Récipiendaire. TR. : Considérez quelle est la cause du deuil où nous sommes.
Il marque un moment de silence. TR. : Vénérable Frère Premier Expert, le Compagnon par
ait-il ému ? Rien ne décèle-t-il le coupable? 1° E. : Non, Très Respectable. D’un ton impos
nt, le Très Respectable dit: Chaque instant nous mène à notre fin dernière; le vrai Maçon
ne la craint, ni ne la désire. Vénérable Frère Premier Expert, faites faire le Troisième v
oyage. Le troisième voyage se fait exactement comme le premier, mais face à l’intérieur.
Quand le Récipiendaire est de retour à l’Occident (face à l’Orient) le Premier Surveillan
t frappe un coup du maillet et dit: Très Respectable, le troisième voyage est fait.
TR., * : Les neuf Maîtres qui étalent debout, autour de la représentation reprennent séa
nce. TR. : Compagnon, tout vous annonce ici le deuil et la tristesse vous êtes sou
pçonné d’avoir participé à la perfidie de compagnons scélérats; avez-vous connaissance de l
complot détestable? L’Aspirant : Non. (réponse soufflée par le Premier Expert). TR. : Q
uel sera votre garant? L’Aspirant : Ma parole d’honneur et ma foi de Maçon. (réponse sou
fflée par le Premier Expert). TR. : Je les reçois; l’une et l’autre sont sacrées parmi nou
s; confirmez-les, par un signe qui ne nous laisse rien à désirer. Le Récipiendaire por
te la main sur le coeur, à l’ordre de Compagnon. TR. : Ne soyez pas surpris, Compagn
on, des précautions que nous prenons vis-à-vis de vous; depuis la mort de notre resp
ectable Maître, tous les compagnons nous sont suspects, et vous avez dû vous en aper
cevoir, par la manière dont on vient de vous traiter; l’assurance et la naïveté de vos rép
onses, ont détruit nos soupçons àvotre égard, et vous ont mérité notre confiance. Tâchez de
us rendre digne de la faveur que vous sollicitez. L’homme vulgaire se laisse prend
re à l’apparence, mais le Vrai Maçon sait l’écarter, pour s’élever jusqu’à la vérité. Frère
ersistez-vous dans le désir que vous avez témoigné, de parvenir au grade de Maître? L’Aspi
rant : Je persiste. (réponse soufflée par le Premier Expert). TR. : Mon Frère, toutes
les épreuves que vous avez subies jusqu’à ce moment, les préceptes qui vous ont été donnés,
t eu d’autre but que de vous faire parvenir dans l’intérieur, où vous acquerrez des conn
aissances particulières et satisfaisantes on ne peut y entrer qu’avec une âme pure. No
us ne pouvons pénétrer les replis de votre coeur; soyez vous-même votre juge, et craig
nez les rémords. Les Maîtres se sont plu à vous former: vous allez désormais être chargé d’
eigner les compagnons et les apprentis. Que la vertu soit le motif et l’objet de v
os préceptes. Ne perdez jamais de vue que le bon exemple produit des effets bien p
lus sûrs que les leçons les plus sages. Oui, mon Frère, tout ce que vous avez vu jusqu’à p
résent dans la Maçonnerie, tout ce que vous y verrez par la suite, est couvert du vo
ile mystérieux de l’emblème; voile que le Maçon intelligent, zélé et laborieux, sait pénétr
aites bien attention à ce qui vous est arrivé, et à ce qui vous arrivera. N’oubliez pas
les trois voyages mystérieux que vous avez faits: le grade en exige neuf, mais la
Loge veut bien les réduire à trois. Vénérable Frère Premier Expert, faites monter au Frère
es sept marches du Temple. Qu’il y entre par la porte d’Occident, et vous me le présen
terez quand il en sera temps, par les trois pas mystérieux.
Vous, Vénérables Frères de l’une et l’autre colonne, n’oubliez pas votre devoir. (Cet avis
st pour les deux Frères qui se sont munis des deux rouleaux - ou des outils de mat
ière souple). Le Premier Expert fait monter au Candidat les trois premières marches,
par les trois pas d’Apprenti en partant du pied droit. Arrivé au premier palier, il
donne le signe d’Apprenti; il monte deux autres degrés et, sur le second palier, il
donne le signe de Compagnon. Il monte en fin les deux dernières marches (6ème et 7ème
) et s’y arrête, sur le pavé mosaïque, toujours au signe de Compagnon, les deux pieds en
équerre (simple équerre). Arrivé en cet endroit, le Récipiendaire se trouve avoir les p
ieds assez près de la tête du Frère qui, comme nous l’avons dit, est couché à terre; mais i
ne peut le voir, le Frère étendu étant entièrement couvert du voile noir. Quand le Récipi
endaire est arrivé en cet endroit, le Très Respectable lui dit: Les deux premiers gr
ades vous ont appris à connaître l’usage des instruments, et l’emploi de matériaux. Vous v
ous attendez sans doute à trouver dans celui-ci le développement des emblèmes sous les
quels la vérité s’est, jusqu’à présent, dérobée à vos yeux; mais tout dans l’univers est su
s révolutions tout périt ! Le Temple que Salomon s’était plu à élever au roi des rois, épro
ce sort funeste. La mort inattendue du chef de cette magnifique entreprise, peu
t vous retracer, par anticipation, la ruine de ce Temple fameux, que l’histoire no
us représente sans cesse détruit, et sans cesse renaissant de ses propres ruines. Sa
lomon, fils de David, célèbre par sa sagesse et par t’immensité de ses connais sances, rés
olut d’élever à l’Eternel un temple que son père avait projeté, mais que les guerres qu’il
à soutenir contre ses voisins, ne lui permirent pas de construire; il envoya prie
r Hiram, roi de Tyr, de lui fournir les matériaux nécessaires à cette entreprise: Hira
m accepta cette proposition avec joie; il envoya un de ces hommes rares dont le
génie, l’intelligence, le goût, la supériorité des talents en fait d’architecture, et la va
te connaissance de l’essence des métaux, lui avaient acquis un tel degré de considératio
n et de respect de la part du roi de Tyr, qu’il l’appelait son pare, parce qu’il se no
mmait Hiram comme lui, quoiqu’il fût fils d’un Tyrien et d’une femme de la tribu de Neph
tali. Salomon donna à Hiram l’intendance et la conduite des travaux. Le dénombrement q
ui fut fait de tous les ouvriers, les porte a 183.300. L’histoire les nomme « prosélyt
es », ce qui dans notre langue signifie « étrangers admis », c’est-à-dire « initiés ». Savo
0.000 hommes destinés à couper les cadres sur le Liban, qui servaient par tiers pend
ant un mois; - 702000 apprentis, - 80.000 compagnons et - 3.300 maîtres. Les habit
ants du Mont Gibel façonnaient les cadres et taillaient les pierres. Les ouvriers,
divisés en trois classes avaient des mots, des signes et des attou chements pour
se reconnaître entre eux, et recevoir la paie proportionnée au genre de travaux auxq
uels ils étaient propres. Les Apprentis recevaient leur salaire à la colonne J, les
Compagnons à celle B, et les Maîtres dans la chambre du milieu. Le nom de la colonne
des Apprentis signifie « préparation », et celle des
Compagnons signifie « force ». Les monuments historiques qui nous sont parvenus nous
apprennent que la colonne J fut placée au Nord et celle B au Midi, près de la porte
d’Occident. On entrait dans le Temple par trois portes celle destinée aux apprentis
et, par la suite, au peuple, était à l’Occident ; celle destinée aux compagnons et, après
l’achèvement du Temple, aux lévites, était au Midi; et celle destinée aux maîtres et, par
a suite, aux pontifes, était à l’Orient. Aussitôt que les portes furent posées, Salomon fi
t publier une ordonnance, par laquelle il était enjoint à tous les apprentis et comp
agnons, de sortir du Temple la veille du sabbat, et de n’y rentrer que le lendemai
n du sabbat au matin, à l’ouverture des portes sous peine d’être puni de mort. L’ordre qui
avait été établi parmi les ouvriers devait nécessairement assurer la tranquillité; la der
nière ordonnance de Salomon avait pour but d’empêcher qu’on éludât, sous aucun prétexte, l’
vation du sabbat; tout répondait aux voeux de Salomon, par les soins et la vigilan
ce d’Hiram ; le Temple prenait chaque jour un nouvel accroissement, lorsque tout à c
oup un crime affreux vint suspendre les travaux, et jeter un deuil universel. Tr
ois compagnons mécontents de leur paye, formèrent le projet d’obtenir celle de maître, à l’
ide des signe, parole et attouchement, qu’ils espéraient se procurer à force ouverte.
Ils avaient remarqué qu’Hiram visitait tous les soirs les travaux, après que les ouvri
ers étalent retirés; ils se mirent en embuscade aux trois portes du Temple: l’un s’arma
d’une règle, l’autre d’un levier et le troisième d’un fort maillet. Hiram, s’étant rendu da
Temple par une porte secrète, dirigea ses pas vers la porte d’Occident; il y trouva
un des compagnons, qui lui demanda les mot, signe et attouchement de maître, et l
e menaça de le tuer s’il ne les lui donnait. Hiram lui dit: « Malheureux! que fais-tu
? tu sais que je ne peux, ni ne dois te les donner; ce n’est pas ainsi que je les
ai reçus; efforce-toi de les mériter, et tu peux être assuré de les obtenir ». A l’instant,
le traître veut lui décharger sur la tête un coup violent de la règle qu’il tenait, mais l
e mouvement d’Hiram pour parer le coup, fit qu’il ne porta que sur l’épaule. Dans ce mom
ent, le Frère Premier Expert fait faire au Candidat un des trois pas mystérieux. Il
consiste à passer le pied droit par dessus la représentation, diagonalement de l’Occid
ent où, il est placé, au Midi tenant la l. g. en éq. à la hauteur du gras de la l. et re
stant quelques instants sur la l. d. Le Premier Expert soutient le Candidat en c
ette posture en lui donnant la main. A l’instant où le Récipiendaire à fait le premier p
as, le Frères de la colonne du Midi qui avait le rouleau, lui en donne un coup léger
, mais sensible, sur l’épaule droite. TR. : Hiram voulut chercher son salut dans la
fuite, et tenta de sortir par la porte du Midi ; il y trouva un autre compagnon
qui lui fait la même demande avec la même menace; mais à l’instant où il voulut s’enfuir, l
compagnon le poursuivit et lui porta un grand coup de levier, qui ne l’atteignit
que sur la nuque du cou. Le Frères Expert fait faire en ce moment au Récipiendaire l
e second pas mystérieux; il passe la l. g. par dessus la représentation, diagonaleme
nt du Midi au Nord, et tenant la j. d. en éq. contre le m. de la g. Pendant ce pas
sage, le Frère de la colonne du Nord, donne sur la nuque du Récipiendaire un léger cou
p du rouleau dont il s’était muni. Le Frère Expert fait faire au Récipiendaire le troisièm
e pas, en portant la j. d. au bas de la représentation, où il vient joindre les deux
p. en éq. simple, sur le compas. Aussitôt, les deux Frères Experts saisissent le Récipi
endaire chacun par un bras, portant l’autre main sur sa poitrine, et posent chacun
un pied derrière les talons du Récipiendaire ; pendant ce
temps-là le Frère qui était couché se retire sans bruit, de manière que le Récipiendaire ne
puisse s’apercevoir de rien et laisse à terre, à côté du tableau, le voile dont il était co
vert. Le Très Respectable quitte sa place, vient près du Candidat et continue: Ce co
up mal dirigé ne fit qu’étourdir notre Respectable Maître qui, cependant, eut assez de f
orce pour courir vers la porte d’Orient, où il trouva le troisième compagnon, qui lui
fit encore la même demande et les mêmes menaces et, sur son refus, lui porta un gran
d coup de maillet sur le front et l’étendit mort. Le Très Respectable donne sur le fro
nt du Récipiendaire, un coup de maillet, qu’il avait tenu caché ; aussitôt les deux Expe
rts qui tenaient l’Aspirant, le poussent et le renversent, avec précaution, sur le d
os. Le Récipiendaire doit être couché, comme l’était le Frères qui occupait sa place; il a
a tête un peu élevée et posée sur un coussin; il aura la jambe gauche étendue, la droite r
epliée en équerre; le genou élevé, le bras gauche étendu et le droit aussi plié en équerre
a m. sur le c., à l’ordre de Compagnon, et recouverte de son tablier; enfin, on étendr
a sur lui le voile noir, de manière qu’il ait le visage couvert. Chacun reprend sa p
lace. Le T∴R∴ rallume son chandelier à 3 branches et passe le boutefeu au premier Maître
des Cérémonies qui rallume les neuf bougies des 3 grands chandeliers, puis celles d
es surveillants et éteint les lampes. TR. : Mes Frères, le désordre s’est glissé dans nos
travaux, la tristesse est peinte dans les yeux de tous les ouvriers; il ne nous
est pas permis de douter que notre Respectable Maître Hiram ne soit mort mettons n
ous donc à la recherche de son corps, et tâchons par notre zèle et par nos soins de le
découvrir. Vénérable Frère Second Surveillant, prenez avec vous deux Maîtres et faites la
recherche par le Nord. Le Second Surveillant prend avec lui deux Frères qui étaient
autour de la représentation; ils font le tour de la Loge en commençant par le Nord,
dans le sens des aiguilles d’une montre et sondent le terrain avec la pointe de l
eur glaive, par petits coups irréguliers. De retour à l’Occident les 2 F∴ reprennent leu
r place; le Second Surveillant frappe un coup de maillet sur son plateau et dit:
Très Respectable, nos recherches ont été vaines. TR., * : Vénérable Frère Premier Surveill
nt, prenez avec vous deux Frères et faites la recherche par le Midi. Le Premier Su
rveillant désigne deux Frères qui étaient autour de la représentation, avec lesquels il
fait le tour de la Loge en commençant par le Midi, dans le sens inverse des aiguil
les d’une montre, sondant la terre avec la pointe de leur glaive. De retour a l’Occi
dent, les 2 F∴ reprennent leur place, le Premier Surveillant frappe un coup de mai
llet sur son plateau et dit: Très Respectable, nos recherches ont été vaines. TR., * :
Vénérables Frères Premier et Second Surveillants, invitez les Frères qui vous ont déjà acc
mpagnés, à se joindre de nouveau à vous; je vais me faire accompagner de deux Frères et,
tous de concert, nous ferons une recherche plus attentive: puissions nous être as
sez heureux pour faire cette importante découverte. Ces Frères, au nombre de neuf, f
ont le tour de la Loge dans l’ordre qui suit: le Second Surveillant, suivi de deux
Maîtres de sa colonne part le premier par le Midi, dans le sens inverse des aigui
lles d’une montre; le Premier Surveillant, suivi des deux autres Maîtres de sa colon
ne, part par le Nord, dans le sens des aiguilles d’une montre.
Ils commencent ainsi le tour en se croisant à l’occident: quand ils sont parvenus à l’Or
ient, le Très Respectable se joint à eux, avec les deux autres Maîtres qu’il a désigné, et
ous font trois fois le tour de la Loge, dans le sens des aiguilles d’une montre, e
n cherchant et sondant le terrain avec la pointe de leur glaive. Au second tour,
le Second Surveillant s’arrête au Nord Est et dit: Très Respectable, je vois une vape
ur s’ élever d’un petit espace de terrain approchons. Ils font le troisième tour, après le
quel le Très Respectable s’arrête en face du tableau, à l’Orient, là où sont représentés un
ule et une branche d’acacia. Les deux Surveillants sont à l’Occident aux places corres
pondant à leur chaire. Tous les Frères sont debout autour de la représentation. 1° S. :
Très Respectable, la terre me parait fraîchement remuée en cet endroit ; nous pourrion
s bien trouver ici l’objet de nos recherches. Le Très Respectable feint de s’appuyer s
ur la branche d’acacia et dit: Vénérables Maîtres, cette branche n’est pas crûe en cet endr
it : ceci me paraît suspect, et je pense que nos recherches ne seront pas vaines.
Il se pourrait que les assassins eussent, à force de tourments, arraché de notre Res
pectable Maître le mot et le signe de Maître n’êtes-vous pas d’avis que le premier signe q
ue l’un de nous fera et le premier mot qu’il prononcera, si nous trouvons le corps d’H
iram, soient désormais le mot et le signe de reconnaissance des Maîtres? Tous donnen
t le signe d’approbation et laissent tomber la main droite sur la cuisse. Le Très Re
spectable lève avec la pointe de son glaive qu’il tient de la main gauche, une parti
e du voile qui couvre le Récipiendaire ; les huit autres Frères font de même et retire
nt entièrement le voile tous ensemble vers le Nord. Aussitôt, ils font le signe d’horr
eur. Le Second Surveillant s’approche, prend l’index droit du Récipiendaire, le laisse
aller, en disant Jakin et fait un pas en arrière en faisant le signe d’horreur. Le
Premier Surveillant s’approche ensuite, prend le second doigt ou médius du Récipiendai
re, le tire à lui, et le laisse glisser en disant Boaz ; il fait un pas en arrière a
vec le signe d’horreur. Le Très Respectable s’approche du Récipiendaire et dit, en faisa
nt le signe d’horreur, et reculant d’un pas: Vénérables Frères Surveillants, qui a dérangé
corps de notre Respectable Maître? 2° S. : Très Respectable, j ai cru pouvoir le relev
er par l’attouchement d’Apprenti, mais la chaire quitte les os. 1° S. : Très Respectable
, j’ai cru pouvoir le relever par l’attouchement de Compagnon, mais la chaire quitte
les os. TR. : Ne savez-vous pas que vous ne pouvez rien sans moi et que nous po
uvons tout à nous trois. Il s’approche du Récipiendaire, pose le pied droit contre le
sien, genoux contre genoux ; de la main droite il lui enserre le poi..., de façon
que les pau... des deux mains soient l’une contre l’autre, et lui passe le bras gauc
he sous l’omoplate droite, ayant par ce moyen, est... contre est... ; puis à l’aide de
s deux Surveillants, il le relève et lui dit à l’oreille, en lui donnant l’accolade par
trois, les trois syllables du mot. Machaben. Tous les Frères reprennent leurs plac
es. Le Très Respectable retourne à la siènne. Le Second Maître des Cérémonies rallume les l
mières profanes. Le Premier Maître des Cérémonies conduit le Récipiendaire au pied de l’aut
l ou, ayant le genou droit en terre (ou sur le coussin) dans l’équerre, la main droi
te dégantée sur le Volume de la Sainte Loi et l’épée, tenant de la main gauche le compas o
uvert a 90°, la pointe sur son coeur, il prononce l’Obligation suivante.
TR. : *. 1° S. : *. 2° S. : *. TR. : Debout et à l’ordre, Vénérables Frères, glaive en main
e Très Respectable se découvre et se met à l’ordre. Tous les Frères se lèvent, se découvren
se mettent à l’ordre, glaive levé de la main gauche. Pendant l’Obligation, le Premier Ex
pert se tient à la droite du Récipiendaire, le Premier Maître des Cérémonies à sa gauche. T
us les deux sont à l’ordre, découverts. TR. : Mon Frère, déclinez vos nom et prénom et répé
près moi:
OBLIGATION Moi, ..., je jure et promets, en présence du Grand Architecte de l’Univer
s, sur le Volume de la Sainte Loi, entre vos mains, sur ma parole d’honneur et ma
foi de Maçon, devant cette Respectable assemblée, de ne révéler en aucune manière, à aucun
ompagnon, Apprenti ou profane, aucun des secrets de la maîtrise, qui m’ont été et vont m’êt
e confiés, sous les peines auxquelles je me suis soumis par mes premières Obligation
s Je réitère en ce moment tous les engagements que j’ai déjà contractés dans l’Ordre. Que l
rand Architecte de l’Univers me soit en aide. Le Très Respectable pose son glaive su
r la tête du Récipiendaire et frappe dessus de son maillet, selon la batterie du gra
de, en disant: A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, au nom de la Grande L
oge Nationale Française, en vertu des pouvoirs qui m’ont été confiés par cette Respectable
Loge, je vous reçois Maître Maçon. Relevez-vous, Vénérable Frère. Le Récipiendaire se relè
R. : Baissez vos glaives et reprenez séance, Vénérables Frères. Tous les Frères se rasseoi
ent. TR. : Vénérable Frère, nous avons pour nous reconnaître dans ce grade, ainsi que da
ns les précédents, un mot sacré, un mot de passe, un signe et un attouchement. L’ordre d
u grade est d’étendre la main, les quatre doigts serrés, le pouce écarté et posé sur le coe
r. Le signe se fait en portant la main droit la hauteur du face, le pouce en deh
ors, la tête un peu effacée de côté droit, en faisant un mouvement de corps en arrière. Il
peint l’horreur dont les maîtres furent frappés au premier aspect du cadavre d’Hiram. L
a parole sacrée est celle que je vous ai donnée à l’oreille en vous relevant; on la donn
e en recevant et en donnant l’accolade en trois temps, une syllabe à chaque temps; e
lle signifie « la chair quitte les os ». Le mot de passe est Gl..., c’est le nom des h
abitants du Mont-Gibel, qui tiralent les pierres de la carrière et façonnaient les cèd
res, pour la construction du Temple. Comme Maître, vous vous appellerez GAB... ; l’a
ttouchement est celui que je vous ai donné en vous relevant, avec cette différence,
que vous devez saisir le poignet comme on a saisi le vitre.
Si un Maçon se trouve en péril, il doit porter les mains jointes sur sa tête, le plat
de la main vers le Ciel, et dire : « A moi les Enfants de la Veuve ». On ne doit pro
noncer la parole sacrée, et donner l’attouchement, qu’en Loge de Maître, et après s’être as
que celui qui vous la demande est Maître. Le T∴R∴ précisera que la parole Sacrée et la maît
ise sont donnés dans la position des 5 points parfaits, qu’il exécutera avec le récipien
daire en les lui expliquant a voix haute. Le Très Respectable met au nouveau Maître
le tablier de son grade et dit : Vous porterez désormais ce tablier. La couleur bl
eue dont il est bordé doit vous rappeler sans cesse qu’un Maçon doit tout attendre d’en
haut, et que c’est en vain que les hommes prétendent construire, si le Grand Archite
cte ne daigne construire lui-même. Il lui rend son épée, en disant: Vous connaissez l’us
age que vous devez faire de ce glaive. Il lui rend son chapeau en disant: Désormai
s vous serez couvert en Loge de Maître ; cet usage très ancien annonce la liberté et l
a supériorité. Jusqu’ici, vous avez servi comme Apprenti et Compagnon; vous allez comm
ander, mais craignez d’en abuser. TR., * : Vénérable Frère Premier Surveillant,je vous e
nvoie le nouveau Maître, afin que vous lui enseigniez à travailler en Maître, et que v
ous le reconnaissiez en sa nouvelle qualité. Le Premier Maître des Cérémonies conduit le
nouveau Maître entre les Surveillants. Le Premier Surveillant quitte son plateau
par l’extérieur et lui fait frapper trois coups sur chacune des trois portes représentée
s sur le tableau, à l’Orient, à l’Occident et au Midi, en tournant en sens inverse des a
iguilles d’une montre. Revenu directement à l’Occident, il reçoit de lui les mots, signe
s et attouchement. Ensuite, le Premier Maître des Cérémonies conduit le Récipiendaire près
du Second Surveillant qui reçoit pareillement mots, signes et attouchement. 1° S.,
* : Très Respectable, le Frère est reconnu; il a travaillé en Maître. TR., * : Vénérable Fr
Premier Maître des Cérémonies, veuillez placer le nouveau Maître en tête d’une des deux co
onnes. Puis, il s’adresse au Frère nouvellement reçu : Mon Frère, les Compagnons n euren
t pas plutôt commis leur crime, quils en sentirent toute l’énormité. Afin d’en dérober la t
ace, s’il était possible, us emportèrent le corps d’Hiram à quelque distance des travaux,
et l’enterrèrent dans une fosse faite à la hâte, se promettant de le venir prendre au pr
emier moment favorable, et de le transporter bien loin et pour reconnaître facilem
ent l’endroit, ils y plantèrent une branche d’acacia. Les maîtres s’aperçurent bientôt de l
nce d’Hiram ; ils en avertirent Salomon qui, pour satisfaire son impatience, en or
donna la recherche. Trois maîtres partirent par la porte du Nord, trois par la por
te du Midi, et trois parcelle d’Occident. Ils convinrent de ne pas s’écarter les uns d
es autres, plus loin que la portée de la voix. Au lever du soleil, l’un d’eux aperçut un
e vapeur qui s’élevait dans la campagne, à quelque distance ; ce phénomène fixa son attent
ion ; il en fit part aux autres maîtres, et tous s’approchèrent de l’endroit d’où sortait l
vapeur. Au premier aspect ils virent une petite élévation, ou tertre, et reconnuren
t que la terre avait été fraîchement remuée, ce qui confirma leur soupçon ; la branche d’ac
cia qui céda aux premiers efforts, ne leur permit plus de douter qu’elle ne servit d’i
ndice pour reconnaître l’endroit; ils se mirent à fouiller, et bientôt ils trouvèrent le c
orps de notre Respectable Maître déjà corrompu, et reconnurent qu’il avait été assassiné.
Il était à craindre que les assasins n’eussent à force de tourments, arraché à Hiram les si
nes et mots de maître: ils convinrent donc que le premier signe et le premier mot
qui leur échapperaient lors de l’exhumation seraient, par la suite, le signe et le m
ot de reconnaissance parmi les maîtres. Ils se revêtirent de tabliers et de gants de
peau blanche pour témoigner qu’ils n’avaient point trempé leurs mains dans le sang inno
cent et députèrent l’un d’eux à Salomon pour l’instruire de la découverte du corps d’Hiram.
mon, instruit du crime affreux qui l’avait privé d’un ami et du chef des travaux à la pe
rfection desquels il mettait toute son ambition, se livra à la plus vive douleur:
il déchira ses vêtements et jura qu’il tirerait une vengeance éclatante d’un forfait aussi
noir. Il ordonna un deuil général parmi les ouvriers du Temple. Il envoya exhumer l
e corps, avec pompe, par des maîtres ; lui fit de magnifiques funérailles et le mit
dans un tombeau de trois pieds de large, sur cinq de profondeur et sept de longu
eur: il fit incruster dessus un triangle de l’or le plus pur, et fit graver au mil
ieu du triangle, l’ancien mot de maître, qui était un des noms hébreux du Grand Architec
te de l’Univers, et ordonna que les mot, signe et attouchement seraient changés, et
qu’on y substituerait ceux dont les neuf maîtres étaient convenus. Il vous est aisé main
tenant de saisir l’analogie des épreuves par lesquelles vous venez de passer, avec l
e récit historique des circonstances duquel elles sont l’emblème. Pour peu que vous ay
ez réfléchi aux différentes circonstances qui ont accompagné votre réception, aux grades a
uxquels vous avez été admis, peut-être aurez-vous remarqué quelques points qui paraissen
t se contredire, ou du moms n’avoir pas entre eux une parfaite connexité ; suspendez
encore votre jugement à cet égard. Cette diversité vient de celle des objets que les
trois premiers grades vous présentent. Ils sont les points fondamentaux de toutes
les con naissances maçonniques. Vous verrez par la suite, à force d’études et de recherc
hes, ces contradictions apparentes s’évanouir. La réunion de toutes les connaissances,
vous présentera un ensemble, lié, suivi, satisfaisant, et destine à conduire aux obje
ts les plus élevés. C’est assez que l’Ordre vous ait indique la route que vous avez à teni
r. Vous avez été traité en compagnon suspect ; cela fait allusion aux profanes ennemis
de notre Ordre, qui le calomnient et le persécutent sans le connaître, et contre le
squels nous devons employer la force pour repousser leurs traits, la douceur pou
r les ramener à des sentiments plus modérés, et la prudence dans le choix des moyens q
ui y sont propres. A peine vous êtes vous justifié, que vos Frères se sont empressés de
vous donner de nouvelles marques d’amitié, en vous admettant à la participation de leu
rs mystères les plus intimes; dès ce moment vous êtes parvenu dans l’intérieur. Les course
s et les voyages sont l’emblème de la recherche du crime, et désignent l’état errant et va
gabond du criminel qui cherche en vain à échapper aux remords et au châtiment. La marc
he mystérieuse est le symbole des efforts que fit Hiram pour se dérober aux coups de
s assasins. Les trois coups que vous avez reçus figurent ceux qui lui ont été portés; us
doivent vous faire sentir le danger de trois passions funestes dont l’homme est s
ouvent aveuglé: l’orgueil, l’envie et l’avarice. Ces mêmes épreuves sont encore l’emblème d
haute importance de nos mystères; elles doivent nous convaincre que toujours, en t
ous lieux, dans toutes les circonstances, nous devons être prêts à tout souffrir, comm
e notre Respectable Maître Hiram, plutôt que de révéler nos secrets et de manquer à nos en
gagements. Enfin, elles sont encore des emblèmes allégoriques d’une infinité de connaiss
ances, qu’une étude profonde peut seule vous procurer, et que je ne puis ni ne dois
vous communiquer en ce moment.
On vous a fait parvenir au septième degré ; troisième et nombre parfait de la maçonnerie
; vous avez obtenu par là l’âge de votre grade ; gardez-vous de redescendre et de décho
ir du nombre de perfection dont vous êtes décoré. Le discours fini, le Très Respectable
frappe un coup et dit: Vénérables Frères Premier et Second Surveillants invitez les Frèr
es qui décorent l’une et l’autre colonne à reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Maître
l soit reconnu comme tel par tous les Maçons répandus sur la surface de la terre. 1° S
., * : Vénérable Frère Second Surveillant, Vénérables Frères de la colonne du Midi, vous êt
invites par le Très Respectable à reconnaître à l’avenir le Frère ... pour Maître Maçon; qu
t reconnu corn me tel par tous les Maçons répandus sur la surface de la terre. 2° S.,
* : Vénérables Frères de la colonne du Nord, vous êtes invités par le Très Respectable à re
naître à l’avenir le Frère ... pour Maître Maçon ; qu’il soit reconnu comme tel par tous le
açons répandus sur la surface de la terre. TR., * : Debout et à l’ordre, Vénérables Frères.
moi, par le signe de Maître, la batterie de Maître et les vivats. Tous les Frères font
le signe de Maître et applaudissent par la batterie de Maître : ** * ** * ** * Viva
t Vivat semper Vivat. Le nouveau Maître ne tire pas cette batterie. Sur l’initiative
du premier Maître des Cérémonies, le nouveau Maître demande la parole au Surveillant de
sa colonne et, après l’avoir obtenue, remercie en tirant seul la même batterie. TR. :
Vénérables Frères, couvrons cette batterie. A moi, par le signe de Maître, la batterie
de Maître et les vivats. ** * ** * ** *. Tous les Frères applaudissent. Le nouveau M
aître ne tire pas cette batterie. TR. : Prenez séance, Vénérables Frères. Le Très Respectab
e s’assoit et tous les Frères font de même.
INSTRUCTION AU GRADE DE MAÎTRE TR. : Vénérable Frère Premier Surveillant, êtes-vous Maître?
1° S. : Eprouvez-moi, l’acacia m’est connu. TR. : Où -avez-vous été reçu? 1° S. : Dans la C
e du Milieu. TR. : Comment y êtes-vous parvenu?
1° S. : Par un escalier que j’ai monte par trois, cinq et sept. TR. : Qu’avez-vous vu?
1° S. : Horreur, deuil et tristesse. TR. : Vénérable Frère Second Surveillant, n’avez-vou
s rien aperçu de plus? 2° S. : Une lumière sombre éclairant le tombeau de notre Respecta
ble Maître. TR. : De quelle grandeur était-il ? 2° S. : De trois pieds de largeur, de
cinq de profondeur et sept de longueur. TR. : Qu’il y avait-il dessus? 2° S. : Une b
ranche d’acacia, dans la partie supérieure, un triangle d’or le plus pur, et le nom de
l’Eternel gravé au centre. TR. : Vénérable Frère Premier Surveillant, que vous est-il arr
ivé? 1° S. : J’ai été soupçonné d’un crime horrible. TR. : Qui vous a rassuré? 1° S. : Mon
. TR. : Vénérable Frère Second Surveillant, comment avez-vous été reçu? 2° S. : En passant
l’équerre au compas. TR. : Que cherchiez-vous dans cette route? 2° S. : La parole de M
aître, qui était perdue. TR. : Comment fut-elle perdue ? 2° S. : Par trois grands coup
s sous lesquels j’ai succombé. TR. : Vénérable Frère Premier Surveillant, qui vous a secou
ru? 1° S. : La main qui m’avait frappé. TR. : Comment cela? 1° S. : Je ne le dirai jamai
s qu’en secret à un de mes égaux, et lorsque j’y serai obligé. TR. : Vénérable Frère Second
eillant, qu’avez-vous appris? 2° S. : Les circonstances de la mort de notre Respecta
ble Maître Hiram, qui fut assassiné dans le Temple, par trois compagnons qui voulaie
nt lui arracher la parole de Maître, ou lui ôter la vie. TR. : Vénérable Frère Premier Sur
veillant, que firent les Maîtres pour se reconnaître après la mort de notre Respectabl
e Maître Hiram? 1° S. : Ils convinrent que le premier mot qui serait prononcé, et le p
remier signe qui serait fait au moment de la découverte du corps d’Hiram, seraient s
ubstitués aux anciens mots et signes. TR. : Quels furent les indices de la découvert
e du corps de notre Respectable Maître? 1° S. : Une vapeur de la terre nouvellement
remuée, et une branche d’acacia. TR. : Vénérable Frère Second Surveillant, que fit-on du c
orps après l’avoir trouvé. 2° S. : Salomon le fit inhumer avec pompe. TR. : Qu’était le Maî
Hiram?
2° S. : Il était Tyrien, et fils d’une veuve de la tribu de Nephtali. TR. : Quel est l
e nom d un Maître Maçon? 2° S. : Gab... TR. : Vénérable Frère Premier Surveillant, comment
oyagent les Maîtres? 1° S. : De l’Occident à l’Orient, et sur toute la surface de la terre
. TR. : Pourquoi? 1° S. : Pour répandre la lumière, et rassembler ce qui est épars. TR.
: Sur quoi travaillent les Maîtres? 1° S. : Sur la planche à tracer. TR. : Vénérable Frère
econd Surveillant, où reçoivent-ils leur récompense? 2° S. : Dans la Chambre du Milieu.
TR. : Que signifient les neuf étoiles? 2° S. : Le nombre des Maîtres envoyés à la recherch
e du corps d’Hiram. TR. : Si un Maître était perdu, où le trouveriez-vous? 2° S. : Entre l’
erre et le compas. TR. : Vénérable Frère Premier Surveillant, queues sont les véritables
marques d’un Maître? 1° S. : La parole, et les cinq points parfaits de la maîtrise. TR.
: Si un Maître se trouve en danger de la vie, que doit-il faire? 1° S. : Le signe d
e détresse, en disant: à moi, les enfants de la Veuve ! TR. : Comment se fait-il? 1° S
. le fait. TR. : Vénérable Frère Second Surveillant, pourquoi dit-on les enfants de la
Veuve ? 2° S. : C’est que tous les Maçons se disent enfants d’Hiram. TR. : Quel est l’âge
n Maître ? 2° S. : Sept ans et plus. TR. : Pourquoi dites-vous sept ans et plus? 2° S.
: C’est que Salomon employa sept ans et plus à la construction du Temple. TR. : Vénérab
le Frère Premier Surveillant, que signifie le mot de passe? 1° S. : C’est le nom d’une m
ontagne d’où Salomon fit tirer les pierres pour la construction du Temple.
CLOTURE DES TRAVAUX AU GRADE DE MAÎTRE
TR. : Vénérables Frères Premier et Second Surveillants, demandez au Vénérables Frères de l’
et l’autre colonne s’ils n’ont rien à proposer pour la Loge de Maître. 1° S. : Vénérable F
cond Surveillant, Vénérables Frères de la colonne du Midi, n avez-vous rien à proposer p
our la Loge de Maîtres? 2° S. : Vénérables Frères de la colonne du Nord, n’avez-vous rien à
oposer pour la Loge de Maîtres? S’il y a quelque proposition, on la discute ou, si e
lle est trop importante, on la renvoie à une autre assemblée. S’il n’y en a pas, ou lors
que tout est fini le deuxième Surveillant frappe un coup. 2° S., * : Frère premier Sur
veillant la colonne du Nord est muette. 1° S., * : Très Respectable, les 2 colonnes
sont muettes. TR., * : Debout et à l’ordre de Maître, Vénérables Frères. Tous les Frères se
ennent debout, à l’ordre de Maître, le glaive restant au fourreau. Le couvreur prend s
on épée de la main gauche, la pointe basse et se place devant la porte. TR. : Vénérable
Frère Premier Surveillant, quel âge avez-vous? 1° S. : Sept ans et plus. TR. : Vénérable F
rère Premier Surveillant devons-nous fermer nos travaux? 1° S. : A minuit. TR. : Que
lle heure est-il, Vénérable Frère Second Surveillant? 2° S. : Minuit. TR. : Puisqu’il est
minuit et que c’est l’heure à laquelle nous terminons nos travaux, Vénérables Frères Premie
et Second Surveillants invitez les Frères à m’aider à fermer les travaux de Maître. 1° S.
Vénérable Frère Second Surveillant, Vénérables Frères de la colonne du Midi, le Très Respe
ble nous invite à nous joindre à lui pour fermer les travaux de Maître. 2° S. : Vénérables
rères de la colonne du Nord, le Très Respectable nous invite à nous joindre à lui pour f
ermer les travaux de Maître. TR. : A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, je
ferme cette Loge de Maître. TR. : ** * 1° S. : ** * 2° S. : ** * ** * ** * ** * ** *.
** *. ** *.
TR. : A moi, Vénérables Frères, par le signe, la batterie de Maître et les vivats. Tous
les Frères, ayant les yeux sur le Très Respectable, font le signe d’horreur et donnent
la batterie de Maître suivie des vivats, puis se remettent à l’ordre. TR., * : Vénérables
Frères qui décorez l’Orient. Les travaux de Maître sont fermés. Les F∴ font le signe de l’
reur et ne se remettent pas à l’ordre. 1° S., * : Vénérables Frères de la colonne du midi,
es travaux de Maître sont fermés. Les F:. de la colonne du midi font le signe d’horreu
r et ne se remettent pas à l’ordre.
2° S., * : Vénérables Frères de la colonne du nord, les travaux de Maître sont fermés. Les
de la colonne du nord font le signe d’horreur et ne se remettent pas à l’ordre. TR. :
Prenez séance, Vénérables Frères. Tous s’assoient. Le premier Maître des Cérémonies éteint
éteignoir les 2 chandelles supplémentaires de chaque grand chandelier au Nord-Ouest
et a l’Est. Il replace la chandelle subsistante au point central des chandeliers.
Le Deuxième Maître des Cérémonies enlève les chandelles éteintes. TR. : *. 1° S. : *. 2° S
. TR. : Découvrez-vous, Vénérables Frères. Les Frères, sauf le Très Respectable, se décoiff
.

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