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Dans les exercices qui suivent, les lignes sont supposées sans pertes et la vitesse de
propagation sur celles-ci égale à c, vitesse de la lumière .
Soit une impédance Z = (25 + j15) Ω. Cette impédance est normalisée par rapport à Z0 = 50 Ω
(z = Z/Z0) .
Cette impédance est placée à l’extrémité d’une ligne d’impédance caractéristique 50Ω. La
ligne est alimentée par un générateur fournissant un signal à f = 3 GHz.
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2 - Adaptation simple stub
On veut adapter une impédance ZL = (85 + j65) Ω à celle du générateur soit 50Ω .
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ELP 101 - PC 2 - L’abaque de Smith - Corrigé
0.3
z z
1.5
0.5 y
0.87
z
0.058
z ϕ(ρ)
|ρ| TOS
Le coefficient de réflexion est représenté sur l’abaque par le vecteur partant du centre de
l’abaque et rejoignant le point représentatif de z.
Son module est déterminé par l’échelle jointe à l’abaque et variant linéairement de 0 à 1.
Sa phase est déterminée par l’angle formé par le vecteur et l’axe horizontal.
On peut, pour mesurer la phase, s’aider de la graduation extérieure à l’abaque variant de 0 à
0.5 . Cette graduation correspond à la longueur d’onde. En effet, un tour complet de l’abaque
correspond à un déphasage d’une demie longueur d’onde.
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Le taux d’ondes stationnaires peut être déterminé de deux façons :
1+ ρ z +1 + z −1
En effet : TOS = S = =
1− ρ z +1 − z −1
Déplacement de ∆d = 3cm.
La fréquence de 3 GHz permet de déterminer la longueur d’onde : λ = c/f = 10cm.
On en déduit :
∆d = 0.3λ
Partant de z, on se déplace donc sur le cercle centré sur le centre de l’abaque (cercle à TOS
constant), dans le sens des aiguilles d’une montre (vers le générateur), d’un angle
correspondant à un déphasage de 0.3λ (utilisation de la graduation extérieure de 0 à 0.5).
0.058
z
z’
0.358
Objectif : Il faut que la source « voit » une charge adaptée, c’est-à-dire une impédance égale à
50Ω.
Puisque l’on utilise l’abaque de Smith, il est nécessaire de raisonner en valeurs normalisées, la
charge adaptée valant dans ce cas z = y = 1.
Principe : La charge globale est constituée de la mise en parallèle de l’impédance ZL (zL)
ramenée par le tronçon L2 et du court-circuit ramené par le tronçon L1. Puisqu’il y a mise en
parallèle, il est plus commode de raisonner en admittance.
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Le point représentatif du court-circuit étant situé sur le cercle extérieur de l’abaque, le tronçon
L1 ne pourra ramener qu’une admittance à partie réelle nulle.
Il faut donc déterminer L2 de manière à, partant de yL, ramener une admittance yR à partie
réelle égale à 1. Ensuite, la longueur L1 du stub sera calculée de manière à compenser la partie
imaginaire de yR.
50Ω 50Ω
yS L2
L1 ZL (yL)
yR
50Ω
jbR
0.166
L2
yR
zL yR
yCC
yL
0.25
0.05
jbS L1
0.364
Il est à noter que, puisque yr est déterminée par l’intersection de deux cercles (cercle à TOS
constant et cercle à partie réelle de l’admittance égale à 1), il existe une seconde solution
possible.
D’autre part, il est possible également d’utiliser des stubs terminés par des circuits ouverts.
Les solutions obtenues seront bien entendu différentes pour les longueurs L1.