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COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN
Programme de Sécurité Alimentaire
de l’Océan Indien
2009‐2014
28/09/2008 – Draft n. 5
Formulé et mis en œuvre avec l´assistance technique de
l´Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI)
Par M. Jacques SCHMITT, expert international qualité international,
sous la direction de M. Patrick GILABERT, représentant de l’ONUDI pour Madagascar, Maurice, Comores et Seychelles
Draft n°5 du 28 septembre 2008
Diffusion restreinte
-1-
Programme de Sécurité Alimentaire Océan Indien COI / ONUDI
SOMMAIRE
D1 – Objectifs p.54
D2 – Activités p.54
1. Activités régionales 54
2. Activités nationales 69
Annexes p.91
AB Agriculture Biologique
ACP Afrique, Caraïbes, Pacifique
ACSQDA Agence de Contrôle de la Sécurité sanitaire et de la Qualité Des Aliments
AFAQ Agence Française d’Assurance Qualité
AFD Agence Française de Développement
AFRC Albion Fisheries Research Center
AHRIM Association des Hôteliers et des Restaurateurs de l’Ile Maurice
AR Agriculture Raisonnée
AREU Agricultural Research Extension Unit
ARVAM Agence pour la Recherche et la Valorisation Marine
ASH Autorité de Sécurité Halieutique
BNM Bureau des Normes de Madagascar
BPHF Bonnes Pratiques d’Hygiène et de Fabrication
BSAOI Bureau de la Sécurité Alimentaire de l’Océan Indien
BSI British Standards
CA Chiffre d’affaires
CAT Civil Action Teams
CEA Centre d’Encadrement Agricole
CEI Communauté des Etats Indépendants
CENAM Centre National de l’Artisanat Malagasy
CERDIC Centre d’Expansion Régional pour le Développement Industriel et Commercial
CERF Centre d’Essai, de Recherche et de Formation
CIRAD Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le
Développement
CNARP Centre National d’Application des Recherches Pharmaceutiques
CNCA Comité National du Codex Alimentarius
CNRE Centre National de Recherche sur l’Environnement
CNRIT Centre National de Recherches Industrielle et Technologique
COFRAC Comité Français d’Accréditation
COI Commission de l’Océan Indien
COMESA COmmon Market for Eastern and Southern Africa
COPSAOI Comité Opérationnel du Programme de Sécurité Alimentaire de l’Océan Indien
CPPSAOI Comité de Pilotage du Programme de Sécurité Alimentaire de l’Océan Indien
CRDOI Centre Régional de Documentation Océan Indien
CRITT Centre Régional d’Innovation et de Transfert Technologique
CTHA Centre Technique Horticole d’Antananarivo
CTHT Centre Technique Horticole de Tamatave
CTICS Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre
CTPSAOI Comité Technique du Programme de Sécurité Alimentaire de l’Océan Indien
DDCCRF Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la
Répression des Fraudes
DNRH Direction Nationale des Ressources Halieutiques
DNSA Direction Nationale de la Sécurité Alimentaire
DQPC Direction de la Qualité et de la Protection du Consommateur
DSCRP Document de Stratégie pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté
EM Enterprise Mauritius
EU Etats-Unis
FAO Food Agricultural Organization
FARC Food and Agricultural Research Council
FED Fonds Européens de Développement
FHORM Fédération des Hôteliers et des Restaurateurs de Madagascar
FIVMPAMA Groupement des Entrepreneurs Nationaux Malgaches (PME)
FMI Fonds Monétaire International
FRPC Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance
FTL Food Technology Laboratory
GEM Groupement des Entreprises de Madagascar
HACCP Hazard Analysis Critical Control Point
ICASA Institut de Certification des Auditeurs en Sécurité des Aliments (AFAQ)
IDH Indice de Développement Humain
IGP Indication Géographique Protégée
INRAPE Institut National de Recherche pour l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement
IPM Institut Pasteur de Madagascar
IRCA International Register of Certificated Auditors
ISO International Organization for Standardization
IVTB Industrial and Vocational Training Board
LACAE Laboratoire d’Analyse et de Contrôle des Aliments et de l’Eau
LBGM Laboratoire de Biochimie et de Biologie Moléculaire
LCM Laboratoire de Chimie et de Microbiologie
LCSNSA Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles et des Sciences des Aliments
LCP Laboratoire de Contrôle des Pesticides
LME Laboratoire de Microbiologie de l’Environnement
LNDV Laboratoire National de Diagnostic Vétérinaire
MAAS Multi-Annual Adaptation Strategy 2006-2009
MAEP Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
MAIF Ministry of Agro Industry and Fisheries
MAP Madagascar Action Plan
MAPE Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement
MARMS Ministère de l’Agriculture et des Ressources Marines des Seychelles
MAURITAS Mauritius Accreditation Service
MCA Mauritius Chamber of Agricultur
MCCI Mauritius Chamber of Commerce and Industry
MECI Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie
MEF Mauritius Employers’ Federation
MEFPA Mauritius Employers’ Federation Provident Association
MENRS Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique
MEXA Mauritius Export Association
MFB Ministère des Finances et du Budget
MPE Maison de la Pêche et de l’Elevage
MQI Mauritius Quality Institute
MQOI Mouvement pour la Qualité dans l’Océan Indien
MRC Mauritius Research Council
MSB Mauritius Standards Bureau
MSPA Mauritius Sugar Producers Association
RESUME EXECUTIF
EXECUTIVE SUMMARY
Companies from member states of the IOC The IOC will enjoy and upon completion of the
(Mauritius, Madagascar, Union of Comoros and programme:
Seychelles) are facing a policy of standardization and
international labelling growing, which requires • An Observatory Food Security (OSAOI)
designing regional cooperation in an approach even • A network of regional and national consultants
more integrated and more dynamic if they want to on food security
face these new challenges for which we must also • A website "Food security OI"
consider the competition more recent least developed • An accreditation of 10 laboratories in the area
countries. • From 1 000 employees trained and HACCP
BPFHA
The overall objective of this programme is to • From 500 companies certified HACCP
contribute to regional integration process on the part • From 150 companies certified ISO 22000 and
of food security in a sustainable manner by: other standards
• The accreditation and certification of laboratories More difficult is estimating commercial benefits for
official responsible for monitoring food and food export or at least in terms of food trade intra-
products regional trade.
• The standardization of products at two levels: for However, special vigilance will ensure that the
imports to protect consumers from the Indian Ocean recommendations made by regional workshops IOC
area, and for exports in order to comply with meeting at the initiative of CIRAD in November
international standards 2007 will be achieved in terms of national priorities
• The promotion of quality in agricultural and food of food production and food:
industries
9 Mauritius : litchi, pineapple, milk, poultry,
The issue of normalization will also consider very cervid, fish and honey
seriously the possibility of creating trademarks and/or 9 Madagascar : litchi, onion, potato, ylang,
a label for Indian Ocean as a first step to remove the vanilla, spices, milk and honey
technical barriers to trade within the zone and in a 9 Union of Comoros : fruits and vegetables,
second time to form an intermediate step for the most ylang, vanilla and cloves
remote international standards.
For now, it is still premature to decide on priorities
The program is the heart of a device designed to for Seychelles, the work of reflection has been
upgrade the member states of the IOC according to a underway.
logic of complementarity and solidarity, not according
to a logic of excellence that was also one of the
points of weakness programme PRIDE of 1996-2002.
L’Océan Indien, et plus particulièrement le périmètre géographique dont est en charge la COI,
constitue un ensemble régional important.
Il s’agit d’une part du plus grand océan de la planète dont les ressources halieutiques sont les plus
importantes au monde, et d’autre part de la zone la plus peuplée compte tenu de l’étendue des terres
émergées.
On dénombre ainsi 1 200 000 habitants à Maurice, 16 000 000 à Madagascar, 600 000 à l’Union des
Comores et 81 000 aux Seychelles.
Cette population de 17 881 000 habitants répartie sur 591 410 km² de superficie totale représente à la
fois un potentiel de production pour la zone et également pour le reste du monde, mais aussi une
demande sans cesse croissante de consommation de produits alimentaires à laquelle la production
des îles de l’Océan Indien ne répond pas actuellement.
La préparation de la région au défi alimentaire d’aujourd’hui et de demain est une priorité pour que le
développement de l’Océan Indien soit durable.
Maurice1
La contribution du secteur agricole au PIB a enregistré une baisse de 7,3% en 2001 à 5% en 2007.
Pour le secteur du sucre, qui comprend à la fois du sucre de canne et la mouture, les contributions
sont passées de 5,2% à 3,1% sur la même période.
Maurice repose de plus en plus sur les importations de produits alimentaires, que ce soit pour la
consommation directe ou pour la transformation. La fréquence des maladies, les catastrophes
naturelles et les changements climatiques, qui affectent considérablement la production agricole dans
le monde, couplée avec l'élimination progressive des subventions à l'exportation dans les pays
développés, ont un impact de plus en plus marqué sur l'économie locale.
Au cours de la période 2001-2005, Maurice a importé des denrées alimentaires pour une valeur
moyenne de 8 120 millions de roupies mauriciennes chaque année. L'augmentation annuelle
moyenne était de l'ordre de 750 millions de roupies et en 2005, la facture des importations de produits
agricoles et alimentaires s'est élevée à 9 700 millions de roupies. Cela représente environ 10% du
total des importations. Les importations alimentaires projet de loi est toutefois juste en dessous du
niveau de recettes en devises provenant des exportations de sucre (10 536 millions de roupies en
2005).
La situation décrite ci-dessus va très probablement s'aggraver dans un proche avenir, à mesure que
le prix du sucre baisse (de 17% cette année et pour un total d'au moins 36% à partir de 2009) et les
prix des produits alimentaires continuent de monter en flèche sur les marchés internationaux.
En fournissant l'Ile Maurice avec des revenus prévisibles et stables au fil des ans, le protocole sur le
sucre a joué un rôle dans le développement de l'industrie sucrière locale et favorisé la diversification
économique de l'île. Les revenus provenant des exportations de sucre ont toujours été réinvestis dans
d'autres activités économiques, dont certaines ont aujourd'hui développé les principaux piliers de
l'économie mauricienne, à savoir la fabrication, le tourisme et la finance. Le sucre est toujours un pilier
important de l'économie et continuera à jouer un rôle vital dans le tissu socio-économique de Maurice
et de son environnement physique.
La quasi-totalité de l'île Maurice est la production de sucre exporté vers l'UE en vertu de l'accord de
partenariat ACP / UE du protocole sur le sucre. Le sucre représente actuellement près de 24% en
valeur des exportations de biens et jusqu'à 3,1% de son PIB (dont 0,7% par rapport à la mélasse).
Toutefois, en vertu du nouveau régime communautaire du sucre, applicable du 1 er Juillet 2006 au 30
Septembre 2015, le prix de référence de l'UE pour les matières premières et les sucres blancs feront
1
World Trade Organization, “Trade Policy Review, report by Mauritius, 19 march 2008”
La grande polyvalence de la culture a permis l'optimisation de son principal produit, le sucre, dans des
produits de plus grande valeur ajoutée, ainsi que dans la production de précieux coproduits tels que
l'électricité à partir de la bagasse. Le secteur du sucre est ainsi devenu un vaste groupe avec un très
haut effet multiplicateur au niveau macro-économique.
Le secteur agricole et en particulier la canne à sucre ambitionne de rester une source majeure de
richesse pour l'économie mauricienne et l’un des principaux piliers du développement.
En 2005, dans un contexte de baisse des recettes résultant de la forte réduction de prix de 36% sur
une période de 4 ans, le gouvernement a lancé la feuille de route pour l'industrie de la canne à sucre
au 21ème siècle, puis en 2006, la stratégie d'adaptation pluriannuelle (MAAS ) Plan d'action 2006 –
2015. Le MAAS vise à poursuivre la rationalisation et l'intégration du secteur du sucre, par sa
transformation en grands ensembles ayant la capacité d'exploiter au maximum le potentiel du pays en
canne à sucre, la conversion économiquement viable et durable en nouvelles gammes de produits,
composées essentiellement du sucre, de l'électricité et de l'éthanol. Le plan prévoit, entre autres, la
centralisation des usines sucrières, le regroupement des petits planteurs, l’amélioration des
ressources humaines à travers un régime volontaire de retraite, l'extension du domaine grâce à la
mécanisation des terres et la préparation et la production d'électricité et d'éthanol à partir de la canne.
Le plan d'action prévoit des mesures visant à assurer la viabilité à long terme et la durabilité de
l'industrie et de lui permettre de continuer à s'acquitter de son rôle multifonctionnel dans le pays. Le
MAAS a reçu un large consensus avec les parties prenantes de l'industrie. Le cap est donc fixé pour
une nouvelle ère de développement pour le secteur agricole mauricien dans son ensemble.
Depuis le milieu des années soixante-dix, diverses politiques ont été mises en œuvre à Maurice en
vue de promouvoir le développement du sucre non-agricole et agro-industriel. Les objectifs sont de
parvenir à l'autosuffisance, d'accroître l'autosuffisance alimentaire, réduire la dépendance,
d'encourager l'exportation de cultures de haute valeur et le développement de l’agro-industrie de
transformation.
Toutefois, en dépit de diverses mesures d'incitation, les résultats globaux ont été bien en deçà des
attentes, à l'exception de quelques réussites comme la production de légumes frais, de viande de
volaille et des œufs. Cette situation est principalement due au fait que Maurice souffre d'un certain
nombre de contraintes inhérentes, y compris entre autres, à un étroit marché intérieur, à la pression
sur les terres et sur d'autres ressources naturelles, aux conditions climatiques et à la faible diversité
des cultures pouvant être envisagées sur une échelle économiquement viable.
Certaines agro-industries de transformation visant principalement le marché local ont réussi à mettre
en place elles-mêmes la transformation des matières premières importées (raffinage des huiles, des
aliments pour animaux composés de farine et de blé, la transformation des aliments). En ce qui
concerne les exportations agricoles, elles sont limitées à l’anthurium-fleur et à de petites quantités de
fruits tropicaux, par exemple ananas et litchis.
Maurice doit donc encore faire face à de grands défis de la sécurité alimentaire et reste vulnérable à la
volatilité des prix des produits alimentaires et le commerce. La libéralisation progressive du commerce
dans l'agriculture entraîne des changements structurels majeurs du marché mondial pour les produits
agricoles et produits alimentaires. La réduction du soutien interne et l'élimination progressive des
subventions à l'exportation va décourager les exportations au détriment des importateurs nets de
produits alimentaires, qui ont généralement profité de leur bon marché.
En outre, la demande croissante pour une meilleure qualité des produits plus sûrs et qui peut résister
à l'épreuve de traçabilité exerce plus de pression sur le marché mondial ; ce qui en matière de
fourniture de denrées alimentaires, en particulier pour les importateurs nets de produits alimentaires
comme Maurice, pourrait bien devenir problématique. Autrement dit, avoir les moyens financiers
d'acheter de la nourriture ne sera plus synonyme de garantir la sécurité alimentaire d'une nation.
C'est dans ce contexte que Maurice a entrepris un examen de son secteur de l'agro-industrie, en vue
d'évaluer ses forces et ses faiblesses et d'identifier les opportunités et les menaces pour son
développement futur.
Les objectifs sont :
• de promouvoir une transition de la tradition agricole vers des pratiques plus sophistiquées,
basées sur la technologie en mettant l'accent sur la réalisation d'un certain degré
d'autosuffisance,
• d’adopter des exigences répondant aux normes de qualité
• de développer les agro-industries de transformation
• de promouvoir l'esprit d'entreprise
• d'optimiser les possibilités d'exportation
• de se conformer aux normes internationales régissant la sécurité alimentaire et
• de maximiser les avantages potentiels de la régionalisation.
2
“Blueprint for a sustainable diversified Agri-Food strategy for Mauritius 2008 – 2015” – MAIF – Juillet 2008
En outre, au-delà des préoccupations liées au contexte international des échanges et des difficultés
en matière d’approvisionnement de certains produits alimentaires (cf. OTC), la sécurité alimentaire
constitue un axe fort du programme du MAIF en lien avec les accords SPS de l’OMC.
L’intérêt de ce programme par rapport au PSAOI est d’apporter des éléments complémentaires
concernant les priorités nationales du gouvernement mauricien et de mutualiser les moyens en
concentrant les efforts des bailleurs internationaux avec ceux de l’Etat mauricien.
Très clairement, les termes du programme du MAIF correspondent en tous points aux objectifs
spécifiques du PSAOI :
« Les objectifs spécifiques du programme de développement de base comprennent la production de
ces cultures pour satisfaire la consommation, l’allongement de la période de production de légumes et
de fruits, l'amélioration de la qualité des aliments et de la sécurité par l'adoption de bonnes pratiques
agricoles et les pratiques de gestion et de certification, de la production de nouveaux aliments sains et
de cultures, l'augmentation des exportations, le renforcement des organisations paysannes,
l'amélioration de la recherche, la formation agricole, et l'extension des systèmes de prestation
d’accompagnement des organisations ».3
Compte tenu de l’urgence des moyens à mettre en œuvre pour assurer la sécurité alimentaire dans la
zone, Maurice s’inscrit pleinement dans un partenariat avec la FAO et dans une logique
d’intensification des échanges commerciaux avec Madagascar et le Mozambique pour des produits
tels que le riz, le maïs, les pommes de terre et les oignons.
Le programme du MAIF estime que pour atteindre les objectifs et les buts fixés, les institutions ne
devront pas travailler dans l'isolement et la mise en réseau entre les institutions aux niveaux local,
régional et international sera cruciale. La mutualisation des matériels, laboratoires, ressources et
infrastructures est également un facteur clé de succès d’un tel programme, comme cela est le cas
pour le PSAOI.
3
“Blueprint for a sustainable diversified Agri-Food strategy for Mauritius 2008 – 2015” – MAIF – Juillet 2008, page VI
4
Food and Agricultural Research Council
Objectifs de
Produits Production 2007 Unité
production 2015
Le programme du MAIF est ainsi relativement ambitieux dans la mesure où pour les produits visés par
le PSAOI en termes de priorités identifiés pour la zone, les objectifs d’augmentation de la production
s’estiment comme suit entre 2008 et 2015 :
5
“Blueprint for a sustainable diversified Agri-Food strategy for Mauritius 2008 – 2015” – MAIF – Juillet 2008, page 27
Madagascar6
Madagascar est bien doté en ressources naturelles. De l’agriculture, l’élevage, pêche en passant par
les mines et le tourisme, le pays dispose d’atouts significatifs pour développer une économie
émergente capable de le hisser rapidement au premier rang des pays à niveau de développement
humain intermédiaire.
Selon la FAO, les forêts couvrent le cinquième du territoire national de Madagascar. La superficie
totale des forêts est en régression, malgré le reboisement, car la pression démographique augmente
constamment la demande pour la terre. Les forêts primaires (80% du total) abritent une faune et flore
exceptionnelles, qui favorise l’écotourisme. L’exploitation des ressources forestières couvre les
besoins énergétiques des foyers et permet un commerce de bois tropical transformé florissant.
La population agricole est estimée à environ 13,3 millions (environ les ¾ de la population totale).
Produisant surtout pour l’autoconsommation, la population rurale est généralement pauvre.
Le pays compte une superficie totale de 58 704 000 ha dont près de 18 millions d’hectares de terres
cultivables. Toutefois, seuls un peu plus de 2 millions d’hectares sont mis sous culture. La superficie
physique des exploitations agricoles, estimée à 2 083 590 ha, a connu une légère augmentation de
0,9% en 20 ans. La surface agricole potentielle pouvant se prêter aux grandes cultures, zones de
pâturage et ranching ou autres grandes productions est estimée à plus de 35 millions d’hectares. Par
ailleurs, les exploitations sont de petite taille (0,87 ha en moyenne) et se morcellent au gré des
héritages. Certaines zones rurales connaissent une saturation foncière et laissent envisager des
mouvements de migrations.
L'agriculture pratiquée est traditionnelle et peu intensive, d’où de faibles rendements. Les techniques
de production sont rudimentaires et peu mécanisées, et le niveau d'utilisation d’intrants (semences
améliorées, engrais, pesticides) reste faible. L’enclavement des zones de production rend difficiles
l’accès aux récoltes et leur commercialisation.
Les cultures vivrières qui sont dominantes, sont en majorité autoconsommées, à l’exception du riz
pour les moyens et les grands exploitants qui disposent d'un surplus de production commercialisable.
Les cultures de rente et les cultures d’exportation, destinées à la commercialisation, sont en faible
proportion. Les légumes et les fruits constituent des activités d’appoint, génératrices de revenus.
Les trois principaux types de cultures sont: le riz, aliment de base, les racines et les tubercules. Les
cultures industrielles (arachide, canne à sucre, coton, tabac) fournissent les matières premières pour
les unités agro-industrielles locales d'huiles alimentaires, de sucre, de coton fibre, et de cigarettes et
les cultures de rente destinées principalement à l’exportation (vanille, girofle, poivre, café, cacao).
Depuis le premier EPC de Madagascar en 2001, la production du riz est à la hausse, tandis que celle
des cultures industrielles stagne et celle des cultures de rente est à la baisse, à l'exception du cacao
(cf. tableau). Une augmentation de la production des fruits et légumes, surtout en milieu périurbain, a
été enregistrée.
Madagascar possède également un gros potentiel en matière d’élevage de gros et petits ruminants.
L’élevage est pratiqué par la plupart des ménages en milieu rural où le cheptel est considéré comme
source d’alimentation et première source d’épargne. L’élevage bovin domine celui du gros bétail et il
est, avec l’élevage porcin, en forte expansion. Madagascar possède un cheptel de: 9,7 millions de
bovins; 1,3 million de porcins; 700 000 ovins; 1,3 million de caprins; et 29 millions de volailles. La
production de lait ne couvre pas les besoins nationaux, d'où l'importance des importations de lait en
poudre.
6
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau des Entreprises de Madagascar 2009-2012 (SADC-ONUDI)
Dans le contexte de la crise alimentaire mondiale, Madagascar a l’opportunité de valoriser ses terres
cultivables et retrouver ainsi une position de leader dans la production de céréales pour le marché
national et l’exportation.
Les ressources en eau sont abondantes et faiblement exploitées mais nécessitent des
aménagements importants et une meilleure gestion. La valorisation de son potentiel hydroélectrique
(7 800 MW), dont seulement 2% mis en œuvre, constitue un socle important de développement du
tissu productif, singulièrement dans le contexte de cris énergétique mondial actuel
Pour la pêche et l’aquaculture, il existe plus de 5 000 km de côtes, 300 000 ha de mangroves
considérées comme nurseries, 1 140 000 km² de zone économique exclusive, 117 000 km² de plateau
continental, 15 600 ha propices à la culture des crevettes, 1500 km² à 1600 km² de plans d’eau
naturels d’intérêts piscicoles y compris lacs et lagunes, 150 000 ha de rizières à bonne maîtrise d’eau
propices à la pisciculture.
Le potentiel halieutique et d’aquaculture est d’environ 480 000 tonnes par an, dont 300 000 tonnes
d'intérêt commercial. En 2005, l’exportation totale de produits de la pêche par Madagascar s’est
élevée à environ 34 515 tonnes (tableau IV.3), sans compter la pêche hauturière pratiquée par les
navires étrangers sous les accords bilatéraux. La valeur totale de cette exportation s’est élevée à
358 milliards d’Ariary, essentiellement composée de crevettes (environ 60%), et de poissons divers
(32%).
Madagascar s’est fixée, compte tenu des enjeux, des objectifs en matière de sécurité alimentaire et de
respect des normes qualitatives :
• Un aspect « offensif », qui consiste à augmenter autant que possible la production des
cultures vivrières stratégiques telles que le riz, le manioc, le maïs et le sorgho, l’idéal étant
même d’être exportateur net de riz dans un avenir proche,
• Un aspect « défensif », qui consiste à acquérir une certaine capacité de résistance aux
chocs (climatiques, économiques) par des moyens de réaction rapide post catastrophe
(stocks de sécurité alimentaire et de semences), et des moyens d’atténuation de leurs
conséquences (assurances, fonds d’indemnisation calamités agricoles)
7
Programme sectoriel agricole, MAEP, MAP, janvier 2008
L’aspect qualitatif de la production est également important, de par le droit à une alimentation saine et
équilibrée, de bonne qualité nutritionnelle. Le respect des normes de qualité est en outre essentiel
pour l’accès aux marchés extérieurs.
Il est d’ailleurs à noter que 93 % des exportations de l’Union reposent sur les cultures de rente
(Vanille, Ylang-ylang et girofle).
Cependant, le marché des Comores est restreint et est actuellement saturé en interne, ce qui suppose
que le rééquilibrage de la balance commerciale très déficitaire passe par la conquête des marchés
extérieurs (la France pour les épices et Mayotte pour les légumes en contre-saison).
L’Union dispose d’une stratégie agricole opérationnelle au service des quelques 50 000 exploitations
agricoles réparties à raison de 60 % à Ngazidja, 35 % à Ndzuwani et 5 % à Mwali.
Les cultures maraîchères et vivrières (banane, manioc, taro, patate douce, maïs, pois cajan, cocos,
fruits…) sont essentiellement destinées à l’autoconsommation
L’élevage est embryonnaire au sein de l’Union et est surtout développé à Mwali pour les bovins,
caprins et les volailles. A Ndzuwani, la production laitière a été améliorée ces dernières années pour
passer à 10 litres de lai par vache par jour.
La vanille
Les Comores se situent au deuxième rang mondial dans la production de la vanille, derrière
Madagascar. La filière continue de s’organiser en vue de se conformer aux normes et « labellisation »
internationales. Elle est aujourd’hui bien structurée en termes de suivi, d’expertise et de répression de
fraudes. Le principal souci des opérateurs de la filière est de rassurer la clientèle extérieure sur la
teneur en vanilline. En 2003, la campagne vanille a débuté officiellement au prix plancher de 7 500
francs comoriens le kilogramme pour l’achat de la vanille verte aux producteurs et s’est envolé ensuite
dans une agitation spéculative allant jusqu’à 20 000 francs comoriens en fin de campagne alors qu’il
oscillait entre 4 000 et 7 000 francs comoriens en 2001 et entre 2 500 et 4000 francs comoriens en
2000. La campagne a mobilisé toutes les catégories de la filière, impliquant plus de 300 préparateurs.
La production, bénéficiant des efforts de l’ancien projet « Appui aux filières de rente » réalisés
antérieurement, notamment par l’introduction de nouvelles lianes, a enregistré une légère
amélioration, pour se situer au-dessus du niveau de 140 tonnes observé en 2001.
8
Guide économique des Comores – Vice-présidence chargée de l’économie et des finances - 2003
9
Site internet officiel de la Présidence de l’Union des Comores - 2008
Le girofle
Le girofle est une des récentes cultures de rente des Comores. 70% de tonnages viennent
essentiellement de l’île d’Anjouan. Les Comores occupent une place marginale dans la production
mondiale, assurée à 80% par l’Indonésie. C’est ainsi que l’incendie qui avait ravagé les plantations de
ce pays avait dopé le girofle comorien trois ans durant. Et puis, la demande est devenue atone.
L’engouement, du côté des opérateurs de la filière, a chuté. La production moyenne commercialisée
en clous et griffes de girofle est de 600 tonnes. Celle-ci obéit à un cycle végétatif de 4 à 5 ans
comprenant une très bonne récolte et une très mauvaise. La récolte de 2002 a été de 2 869 tonnes
contre 2 700 en 2001 et 2 500 en 2000. Pour la campagne 2003, les prix d’achat aux producteurs ont
plafonné à 2000 francs comoriens le kilogramme pour s’effondrer de plus de 35 %.
L’ylang-ylang
Cette plante a été introduite aux Comores au début du siècle, permettant le reboisement des pentes
caillouteuses alors inutilisables. Les Comores sont le principal pays producteur d’essence d’ylang-
ylang avec un peu plus de la moitié du marché. L’ylang-ylang est une huile dont l’élaboration et la
commercialisation durent toute l’année. En 2002, son tonnage a été estimé à 40 tonnes. autant qu’en
2001. La conjoncture morose de ce produit sur le marché international a entraîné le non
renouvellement des plantations et la vétusté des infrastructures de distillerie. La production est
confrontée à plusieurs difficultés dont la mévente sur le marché international, due au manque de
promotion et de marketing d’envergure internationale.
Cultures vivrières
La production vivrière de base se compose en grande partie de produits non échangeables sur le
marché international (banane, tubercules frais, autres fruits et légumes destinés à la consommation
intérieure). En revanche, les produits échangeables (maïs en grain, riz, manioc en cossettes séchées,
certains légumes peu périssables comme l’oignon....) ne font l’objet que d’une production limitée, et
une fraction importante des besoins nationaux est satisfaite à partir d’importations. Les principales
cultures vivrières des Comores ont connu, ces dernières années, une nette évolution. En guise
d’exemple, la banane et le manioc ont progressé respectivement de près de 900 tonnes et de plus de
700 tonnes entre 2001 et 2002. En 2002, le projet DECVAS a permis la dissémination sur l’ensemble
du territoire national de 29 949 rejets de bananes, 42 724 rejets en pépinières et 1600 vibro-plants.
Dans le cadre du volet « cocotier », une série de missions d’expertise a abouti à la formation
d’ouvriers spécialisés dans la lutte biologique contre les aleurodes (insectes responsables de la
maladie des cocotiers). Par ailleurs, la multiplication de semences mises en germoir s’est poursuivie
et a débouché sur la récolte et la distribution de variétés sélectionnées de noix aux pépiniéristes
portant sur 8 564 Grands des Comores et 8 542 Nains Jaunes réputés performants. En 2002, la
production du maïs a été démesurée et est identique à celle de 2001, évaluée à 3 835 tonnes.
L’élevage
Les activités de l’élevage sont pratiquées en complément de l’agriculture de façon peu organisée et
participent à l’alimentation carnée et accessoirement lactée de la population. Elles concernent les
bovins, les caprins et parfois les ovins et les volailles. Le cheptel bovin est estimé à 50 000 têtes et
serait en légère baisse. Celui du caprin, estimé à 120 000 têtes, a connu une forte croissance ces
dernières années. L’élevage des asins (ânes) intéresse uniquement l’île de Mohéli et plus
particulièrement la ville de Fomboni. Une estimation grossière évalue la production annuelle de viande
à 1 000 tonnes (dont 60% de bovins, 25% de caprins et 15% de volailles) auquel s’ajoute 1,5 millions
d’œufs produits en semi industriel et 2 millions de litres de lait de vache. Les organismes non
gouvernementaux, Activ (Association comorienne des techniciens et ingénieurs vétérinaires) et Apsa,
en étroite collaboration avec le ministère de la Production, se sont fixés les objectifs d’assurer la santé
animale et la sécurité alimentaire au niveau national, tout en favorisant l’augmentation des revenus
dans les milieux ruraux.
La pêche
La politique du gouvernement en matière de pêche est, d’une part, d’assurer une sécurité alimentaire
à la population tout en visant une exploitation durable des ressources et, d’autre part, de permettre
aux pêcheurs d’avoir des revenus. La pêche est composée de trois principales catégories : les
pêcheurs mono actifs qui ont comme activité professionnelle la pêche, les pêcheurs pluriactifs dont
l’activité leur procure une source de revenus ou une subsistance alimentaire et les armateurs
employant d’autres pêcheurs, propriétaires d’au moins une embarcation. La flottille artisanale est
composée, en 2002, de 4 500 embarcations dont 1 500 motorisées. Les techniques de pêche
demeurent primitives et peu diversifiées. Un regain d’intérêt s’est manifesté parmi les pêcheurs pour
l’exploitation pélagique autour des Dispositifs de concentration des poissons, développant ainsi la
pêche hauturière artisanale. En 2002, la production halieutique a été estimée à 15 300 tonnes contre
14 000 en 2001 et 13 200 en 2000.
Seychelles
L'archipel des Seychelles10 est à la fois le plus vaste et le plus étendu de l'Océan Indien occidental.
Il recouvre 455 km² d'espaces émergés, éclatés en 115 îles et îlots dispersés entre 3° et 10° de
latitude Sud et entre 46° et 56° de longitude Est, et situés à 1 800 km au nord de la Réunion. L'île
principale est Mahé. Les autres îles d'importance sont Praslin, La Digue. L'archipel est composé de
deux ensembles d'îles géologiquement et écologiquement fort différentes :
• d'une part, une quarantaine d'îles granitiques d'origine continentale (points émergés de la
plate-forme des Mascareignes) regroupées autour de Mahé. Ce sont aussi les plus
anciennement et densément peuplées (Mahé : 154 km² pour 67000 habitants, Praslin : 40 km²
pour 6000 habitants et La Digue : 10 km² pour 2500 habitants). Les trois îles principales
participent pour plus de 90 % à la formation du PNB et abritent 98 % de la population nationale
;
• d'autre part, en périphérie géographique et économique, 70 îles coralliennes dispersées sur
un rayon de 1200 km entre 3° et plus de 10° de latitude Sud. Ces îles présentent des surfaces
réduites (moins de 1 km² en général) pour une population totale d'environ 300 personnes.
Aldabra, l'une de ces "Seychelles coralliennes", est le plus grand atoll du monde.
Leurs différences se manifestent aussi dans le relief et la végétation.
600 ha de surfaces cultivées
L'archipel des Seychelles comprend une zone économique exclusive d'environ 1.3 million km². Les
précipitations annuelles sont de 2333 mm et la température moyenne de 30ºC. En 1999, la population
atteignait 80.400 habitants, dont 85 % à Mahé. La population active se chiffre à 30.000 habitants, dont
1700 dans l'agriculture (5.6 %).
Les principales activités économiques des Seychelles sont le tourisme, la pêche, le secteur
agricole et la petite industrie. Les terres aptes à l'agriculture représentent 6000 ha (sur une superficie
totale de 45.000 ha), dont 600 ha effectivement cultivés.
Actuellement, la production agricole concerne essentiellement la volaille dont l’objectif est 2 500
tonnes / an d’ici 2011, les œufs avec un objectif entre 19 et 22 millions / an, le porc avec un objectif de
1 500 tonnes / an.
La production bovine par contre ne répond qu’à hauteur de 2,8 % des besoins de la population.
10
Source http://www.prpv.org
11
Ministère de l’Agriculture et des Ressources Marines des Seychelles
AGRICULTURE
2000 2001 2002 2003
Production agricole
Cultures de rente (tonnes)
Coprah 377 421 262 296
Ecorce de cannelle 25 187 116 148
Thé 246 231 222 261
Production agroalimentaire
Boissons gazeuses (l) 8 806 8 700 9 421 8 094
Bière (l) 7 046 7 241 7 605 6 519
Eau minérale (l) 3 431 2 832 4 732 4 693
Jus de fruits (l) 3 054 3 158 3 126 3 946
Lait (l) 1 810 2 040 2 233 2 254
Yaourts (l) 67 000 168 000 107 000 124 000
Cigarettes (million) 40 36 24 50
Peinture (l) 368,4 510 505 553,7
Alimentation animale 14,2 17,3 18,5 18,5
(tonnes)
Source http://www.seychelles.net/midstat/agriculture.htm
En 2005, les Seychelles ont produit 1292,6 tonnes (t) de légumes 1271,2 t de fruits, 400,75 t de
tubercules et 35,91 t d'épices. Par rapport à 2004, l'archipel a connu une baisse de production, due au
tsunami et aux fortes pluies qui ont suivies.
12
Source http://www.prpv.org
La zone Océan Indien constitue un ensemble régional particulièrement actif dans le domaine de la
coopération interétatique et du partenariat privé – public.
Ce dynamisme est illustré entre autres par le déploiement de programmes en faveur des fruits et
légumes, des produits de la mer.
Cependant, les initiatives telles que celles engagées par Maurice et Madagascar avec le Mozambique
débouchent principalement sur une amélioration des aliments pour le marché national (cas de
Madagascar) ou de l’augmentation des exportations en direction de marchés à fort potentiel tel que
l’Union Européenne. Il ressort notamment que les échanges intra-régionaux demeurent marginaux
(Madagascar couvre seulement 1 % de besoins de Maurice en produits alimentaires) en raison de
problèmes phytosanitaires.
Ce constat est d’autant plus dommageable que chacun s’accorde à dire que Madagascar était dans le
passé le grenier des îles de l’Océan Indien avec des produits comme le riz « Perles de Madagascar »
et les zébus sur pattes.
L’opportunité du présent projet fait suite aux candidatures de Maurice et de Madagascar aux
programmes de modernisation et de mise à niveau industrielle initiés par la SADC. Ce dispositif,
ouvert à tous les Etats-Membres, est articulé autour de la qualité et la normalisation.
Après une mission de formulation des besoins par une équipe d’experts mandatés par l’ONUDI,
agence d’exécution du programme SADC, en mai 2008 et considérant les échanges avec l’ensemble
des décideurs et professionnels mauriciens et malgaches, il est apparu très clairement que
l’opportunité d’envisager un programme à l’échelle régionale soit tout à fait pertinent.
Cette opportunité est renforcée par les nombreuses initiatives et réflexions déjà engagées sur le
thème de la sécurité alimentaire, à l’image de l’atelier « Sécurité alimentaire » organisé lors du
séminaire sur le co-développement durable des îles de la COI les 12 et 13 juin 2008 à la Réunion.
Lors de cet atelier animé par le CIRAD, un état des lieux a été dressé. En particulier, on relève des
contraintes spécifiques à la zone OI :
L’atelier a confirmé un certain nombre d’hypothèses formulées par le CIRAD dans un atelier régional
fin 2007 ; les îles se sont en effet entendues sur le principe de développer des filières-clés et
complémentaires entre les Etats-Membres comme l’élevage bovin viande et lait, la pêche, le riz, le
maïs, les pommes de terre et oignons, les semences.
En outre, l’atelier préconise la création d’un observatoire sur la sécurité des produits agro-
alimentaires, la mise en place de formation et d’actions de recherche, l’harmonisation des
réglementations, le développement de la logistique, le tout dans une logique de qualité et de
traçabilité des produits. Enfin, l’atelier évoque la création d’un label régional.
La qualité et la normalisation sont sans conteste des éléments clés pour la sécurité alimentaire dont
les actualités récentes démontrent l’urgence, mais également pour l’intensification des échanges
commerciaux.
Ce constat correspond en tous points aux préconisations de l’OMC en matière de mesures SPS et
OTC destinées à assurer la sécurité des consommateurs et à lever les obstacles au commerce
mondial.
Ainsi, les enjeux en matière de qualité et de normalisation sont tout à la fois de permettre aux pays de
garantir l’innocuité des produits pour les populations et le respect des normes internationales.
Toutefois, un tel dispositif doit intégrer certaines spécificités nationales et il semble nécessaire, à ce
stade de la mise en place d’un système régional, de réfléchir à des étapes intermédiaires de type
création d’une « labellisation Océan Indien » pour certaines productions à vocation commerciale intra-
régionale et d’adopter les normes internationales pour d’autres zones de chalandise afin de ne pas
mettre en péril des activités nationales qui sont en tout état de cause sur le champ concurrentiel
mondial.
Afin de parvenir à la finalisation d’un tel système, le programme est articulé autour des trois axes
suivants :
Ces différents axes sont d’ailleurs évoqués par l’ONUDI pour l’assistance internationale au
développement des institutions nationales13 :
Il est à noter par ailleurs que la formation constitue un levier essentiel en matière de sécurité
alimentaire, l’UE estimant pour sa part que les autorités nationales compétentes doivent bénéficier
d’une formation adéquate et d’une mise à jour régulière de leurs connaissances dans le domaine de la
sécurité alimentaire.14
Maurice15
13
Extrait de “Fair Trade for All”, Alain Stiglitz
14
Règlement (CE) n° 882/2004
15
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau Industrielle de Maurice 2009-2012, SADC-ONUDI
16
Source MAURITAS – février 2007
Maurice a un environnement favorable pour le déploiement d'un système qualité efficace et efficient.
En outre, Maurice a une politique nationale de l'accréditation conforme aux règles internationales et à
celles de l'Union européenne.
La plupart des laboratoires ont déjà adopté un manuel de qualité.
¾ Bien que des mesures aient déjà été engagées dans ce sens, l'accréditation des laboratoires
doit être accélérée bien que 5 laboratoires aient déjà été accrédités et 2 recommandés
¾ Le partenariat public / privé doit être organisé, le pilotage reposant encore trop sur des
structures institutionnelles
¾ Le système de normes pour les PME doit prendre en compte leur contexte particulier:
techniques et ressources financières limitées, normes trop exigeantes à l'égard de certaines
activités et coût de la certification trop élevé
Ce dernier point est également un point de vigilance car le succès du PSAOI dépend en grande partie
du réalisme des étapes à suivre pour les entreprises.
d) L’accréditation à Maurice17
Mauritas
MAURITAS est l’organisme national d’accréditation. Cet organisme vient de rentrer en fonctionnement
et a déjà octroyé deux certificats d’accréditation à deux laboratoires. Des pré-audits ont été effectués
17
Source MSB et Mauritas
dans une vingtaine de laboratoires et donc plusieurs autres laboratoires devraient être accrédités
dans les prochaines années.
MAURITAS offrira au cours à partir de Septembre 2008 un service d’accréditation pour les
organismes de certification.
La politique du Gouvernement est de faire accréditer tous les laboratoires des organismes publics et
de rendre obligatoire l’accréditation des laboratoires privés d’analyses médicales dans les deux
prochaines années.
D’après les statistiques de MAURITAS, il y a 250 entreprises certifiées ISO 9001, 12 certifiées ISO
14001 et 20 certifiées HACCP. Il est estimé que ce niveau de certification est insuffisant pour un pays
comme Maurice qui mise beaucoup sur le tourisme et où le Gouvernement s’est déjà engagé sur les
politiques de production propre et de bon management environnemental.
L’AFRC est sous tutelle de la division des pêches du Ministère de l'agro-industrie et de la pêche. Il
effectue de la recherche, du développement et des fonctions de management. Il a été presque
entièrement construit et équipé avec l'assistance japonaise en trois phases, de 1981 à 1995.
L’AFRC dispose d’un bureau administratif, un laboratoire biologique, un laboratoire bactériologique et
d’écologie marine et d’écloseries.
Toutefois, il n'existe pas de registres d'évaluation des compétences des analyses effectuées par le
bureau technique selon les normes ISO 17025. AFRC ne participe pas à un programme de tests
d'aptitudes et ne possède pas le matériel de référence pour les analyses de métaux lourds et les
cultures de référence pour la microbiologie.
Le FTL est sous tutelle du Ministère de l'agro-industrie et de la pêche. Le FTL dispose d’un
équipement de pointe. Un laboratoire de chimie agricole, un laboratoire de santé animale et des
produits laitiers, un laboratoire de chimie sont sous la responsabilité de FTL. Son mandat est
d'analyser une vaste gamme de denrées et produits alimentaires.
FTL fait calibrer ses balances par le service de la métrologie du MSB.
¾ Laboratoire de microbiologie
¾ Laboratoire de chimie pour la détection de métaux lourds dans les produits alimentaires
Avec 25 employés, le FTL assure le contrôle obligatoire des produits de la mer pour le Sea-Food Hub.
Le laboratoire est en cours d'accréditation par Mauritas d'ici la fin de 2008. Le laboratoire, à l’image
des produits de la mer, veut développer le contrôle des produits laitiers et le lait en intégrant les
mesures SPS dans le cadre des accords de l'OMC.
Le FTL dispose de tous les règlements de l'UE et les directives relatives à la pêche, produits de la
pêche et l'eau.
Les analyses sont effectuées selon les méthodes de l’ISO pour les paramètres microbiologiques et
selon les méthodes BSI pour les métaux lourds. (ISO 4833, 6579, 688, 7937, 4832, 16649, 8914)
Le MSB est l’organisme national de normalisation qui est membre de l’Organisation internationale de
normalisation (ISO), de l’Organisation Régionale Africaine de Normalisation (ORAN), de la
Coopération SADC SQAM et de la coopération SQMT du COMESA.
18
« Further assistance and support to the quality control laboratories in Mauritius », april 06, 2007, Antoine Kabwit Nguz, UE-secrétariat
ACP
Le MSB a adopté une approche intégrée à la normalisation où sous le même toit, l’organisme offre les
services suivants :
¾ L’élaboration des normes nationales ;
¾ Un service de laboratoire – le MSB dispose de huit laboratoires d’essais/analyses ;
¾ Un service de métrologie à travers son laboratoire de métrologie qui détient les étalons
nationaux du pays ;
¾ Un service de certification : Certification de produits (le label MAURICERT) et certification des
systèmes de management (ISO 9001, ISO 27001, HACCP, ISO 22000) ;
¾ Un service de documentation et d’information sur les normes, ce service étant également le
point national d’information sur les obstacles techniques au commerce (OTC).
Il est à signaler que les laboratoires sont actuellement en rénovation pour répondre aux exigences de
l’accréditation.
Le NEL relève du Ministère de l'Environnement. Son mandat est d'analyser les contaminants de
l'environnement (polluants) et des eaux usées. Il a également le mandat d'identifier l'ampleur et la
source de la pollution du milieu marin.
19
Le NEL est en mesure de solliciter l'accréditation de son laboratoire chimique.
Le NEL est certifié ISO 9001. Le manuel qualité est en cours de finalisation et plusieurs sections ont
déjà été rédigées ou mises à jour ; elles couvrent:
¾ L’organisation et gestion
¾ Le système de qualité
¾ Le contrôle de la gestion documentaire
¾ L’examen des demandes, des offres et des contrats
¾ La sous-traitance des essais
¾ La passation des marchés de services et de fournitures
¾ Les services aux commentaires et aux plaintes des clients
¾ Le contrôle des résultats non conformes
¾ Les actions préventives et correctives
¾ Le contrôle des enregistrements
¾ L’audit interne
¾ L’examen de la gestion
SGS
Avec 70 employés, SGS est accrédité selon la norme ISO 17025 par SAC-SINGLAS
¾ Inspection
¾ Vérification
¾ Essai
¾ Certification
¾ Formation du personnel des entreprises
19
Selon “ Further assistance and support to the quality control laboratories in Mauritius”, april 60, 2007, Antoine Kabwit Nguz, UE-
secrétariat ACP
Textile
Pétrole (essai et inspection): carburant, diesel, bitume
Surveillance de l'environnement (air, eau et terre)
Alimentation : matières premières et produits transformés ; dans ce domaine, SGS a des clients dans
l’hôtellerie et le Sea-Food Hub
Enterprise Mauritius est un organisme créé en 2005 pour soutenir les entreprises dans leurs efforts
pour améliorer la production et des études de marché. EM agit comme une interface entre les
entreprises et les bailleurs de fonds. EM gère maintenant le Fonds de développement des entreprises
qui est un fonds à la disposition des PME sous la forme de subventions pour les projets à améliorer
les conditions de production et de commercialisation.
À l'heure actuelle, un diagnostic d'une quarantaine d’entreprises (60% textiles et 40 % non-textiles) est
en cours pour évaluer leurs besoins et de développer un programme de soutien pour les entreprises.
EM est en faveur d'un programme de subventionnement des PME, jusqu'à 30% pour les
investissements, par exemple dans les énergies renouvelables et jusqu'à 80% pour les projets visant
à améliorer les conditions de production et de commercialisation.
SEHDA a été créé à la suite de la fusion de la Small & Medium Industries Development Organisation
(SMIDO) et la National Handicraft Promotion Agency (NHPA). L'objectif de cette fusion est de
rationaliser et d'optimiser l'utilisation des ressources consacrées au secteur des petites entreprises à
Maurice.
Son cœur d'activité consiste à faciliter l'accès à l'information et le soutien dans les démarches liées à
l'activité et de la commercialisation.
SEHDA est donc un excellent moyen d'informer les entreprises sur le programme et les amener à
réaliser un processus de contrôle de la qualité de leurs activités respectives.
La mission de l’AREU est de servir le secteur agricole non sucrier (cultures et bétail) grâce à
l'excellence et la haute qualité de recherche et de vulgarisation pour une meilleure production
agricole, et de répondre aux exigences de la politique du gouvernement en termes de diversification
agricole et la production alimentaire en général.
AREU est en mesure d'informer et d'aider les entreprises agricoles (à l'exclusion du sucre) dans
l'intégration des normes alimentaires et de bonnes pratiques d'hygiène (BPH) indispensables aux
marchés internationaux et nécessaire pour le marché intérieur.
La sensibilisation à l’HACCP est également un axe fort de l'information qui peut être proposée.
20
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau Industrielle de Maurice 2009-2012, SADC-ONUDI
notamment:
• Le diagnostic d'une trentaine d'entreprises au nom de l’EM pour identifier les besoins de
ces entreprises.
Le Mauritius Research Council (MRC) a été créée en Mai 1992 (loi n ° 10 de 1992) comme un organe
suprême pour promouvoir et coordonner les investissements du gouvernement dans la recherche. Le
MRC agit comme un organisme central pour conseiller le gouvernement et influencer l'orientation de
l'innovation technologique en finançant des projets de recherche dans des domaines de priorité
nationale et d'encourager des partenariats stratégiques.
Sa mission est de promouvoir la recherche et l'innovation pour le développement durable afin
d'améliorer la qualité de vie de la population de l'île Maurice
MEFPA
MEFPA est une association de prévoyance prestation des soins de santé couvre à tout employé de la
MEF d'entreprises membres. De seulement 36 sociétés membres en 1982, MEFPA compte
maintenant plus de 550 pour atteindre 20 000 bénéficiaires.
MEFPA aide les entreprises à assurer le bien-être de leur personnel et leurs familles.
AHRIM
AHRIM, l'Association des Hôteliers et Restaurateurs de l'île Maurice "a été créé en 1973, avec
l'objectif principal de représenter et de promouvoir l'intérêt des hôtels et restaurants de l'île Maurice.
Au départ, il y avait 5 hôtels et 9 restaurants membres de l’AHRIM. Depuis, l'association a joué un rôle
crucial dans la prise de décision du tourisme, en aidant au développement de l'île. Actuellement, 66
hôtels et 33 restaurants, ainsi que 2 membres associés et 5 membres affiliés sont liés à l’AHRIM.
L'objectif de l’AHRIM est de promouvoir le tourisme par la création d'une amélioration de
21
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau Industrielle de Maurice 2009-2012, SADC-ONUDI
l'environnement et de l'atmosphère pour tous ceux qui travaillent directement ou indirectement dans le
secteur du tourisme. La vision est de rendre l'industrie du tourisme viable pour la prospérité de
l'économie, conduisant à une augmentation de la qualité de vie de tous les citoyens.
L’AHRIM s'engage à assurer la pérennité et le développement harmonieux du tourisme.
L'un des objectifs de l’AHRIM est d'informer les entreprises de tourisme en termes de sécurité
alimentaire
L'AHRIM est partie prenante avec le Ministère du Tourisme pour assurer la qualité des infrastructures
de santé pour les touristes.
MSPA
MEXA
MEXA est l'association des exportateurs de Maurice et a été restructurée en mai 2007 pour une plus
grande synergie entre les différents secteurs concernés par l'exportation. Plusieurs comités ont été
créés pour aider les exportateurs, notamment la logistique, le textile, les produits de la mer,
l’horlogerie et la bijouterie, la réexportation et le port franc.
MCCI
• Représenter ses membres et présenter leurs points de vue et propositions aux autorités
en leur nom
• Garantir un dialogue constructif avec les pouvoirs publics
• Participer à l'élaboration de stratégies et de politiques destinées à améliorer la situation
économique et sociale des processus de développement du pays
• Encourager et faciliter l'interaction de ses membres avec les pouvoirs publics à Maurice et
les organisations professionnelles à l'étranger
• Collecter, analyser et diffuser des informations à ses membres
• Encourager les investissements, la productivité et l'amélioration de la technologie dans le
pays
• Promouvoir le commerce des biens et des services
• Organiser des activités de formation dans les domaines des technologies de l'information
et le commerce international
• Initier une coopération et programmes d'affiliation et d'autres liens avec des organisations
internationales destinée à promouvoir les intérêts de ses membres et les milieux d'affaires
dans son ensemble
• Favoriser le développement de la qualité dans les entreprises
MCA
MCA représente actuellement plus de 90% des cultivateurs de canne à sucre et certains planteurs
dans le thé et le tabac.
Actuellement, l'agriculture mauricienne est auto-suffisante en légumes et est particulièrement sûr de
ses produits pour se conformer à ces normes.
MCA estime que l'industrie du poulet est bien protégée, ce qui n'est pas le cas des abattoirs pour la
viande de cerf.
Le lait est importé principalement d'Australie et d'Afrique du Sud.
Membres du comité paritaire de promotion, MCA est impliqué dans la conformité des produits à la fois
exportés et importés fabriqués pour la consommation intérieure.
22
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau Industrielle de Maurice 2009-2012, SADC-ONUDI
Le MQI est une association privé à but non-lucratif regroupant plus d’une centaine d’institutions. Le
rôle du MQI est de promouvoir la qualité à Maurice. Le MQI est géré par un conseil d’administration de
quinze personnes. Le MQI comprend un personnel de quatre employés `plein temps et quatre autres
à temps partiel. L’organisme travaille en étroite collaboration avec une vingtaine de consultants pour la
mise en place des systèmes de management dans les entreprises. Les activités du MQI sont :
¾ Organiser le Prix National de la Qualité (National Quality Award) à Maurice depuis 1992 basé
sur les critères de Malcolm Baldridge ; et
¾ Organiser la formation dans le domaine de la Qualité.
De nouveaux services ont été développés récemment notamment le Prix Qualité pour les PMEs (SME
Quality Award) et le Prix National pour le Service Client (National Customer Service Awards).
L’IVTB est un organisme parapublic sous l’égide du Ministère d’Education responsable de la formation
et du développement des aptitudes des personnes afin que celles puissent intégrer dans une
entreprise. Environ 8500 personnes sont formées chaque année. L’IVTB travaille avec environ deux
entreprises. Des activités comme le Process Control Engineering ont été réalisées.
Madagascar
Madagascar se caractérise par une démarche qualité récente et très parcellisée. L’Etat malgache, à
travers le MECI plus particulièrement, associé aux chambres consulaires et aux organisations
patronales affiche une ambition forte en matière de contrôle de la qualité des produits tant en
production et distribution nationale que d’import / export.
Cette volonté de développer la qualité dans les entreprises malgaches répond à une double
préoccupation :
9 Assurer à la population malgache des produits de qualité et conformes à la sécurité des
consommateurs ;
9 Permettre aux entreprises malgaches ouvertes sur des marchés étrangers de respecter les
normes en vigueur au niveau international.
En intégrant cette dimension qualité dans son programme national de modernisation et de mise à
niveau industrielle, l’Etat malgache s’inscrit totalement dans la perspective des accords de l’OMC, en
particulier en matière de SPS et d’OTC.
Ce volet qualité du PMMNM est destiné à favoriser le pilotage, le déploiement et la pérennité du
dispositif national en s’appuyant sur un partenariat privé / public (PPP) privilégié.
23
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau des Entreprises de Madagascar 2009-2012 (SADC-ONUDI)
24
Organisation institutionnelle du contrôle de la qualité sanitaire des denrées alimentaires à Madagascar – Gilles Sarter – ONUDI – janvier
2008
• Projet de loi alimentaire qui sera adoptée normalement en septembre 2008 et qui a fait
l’objet rapport de mission de la FAO en mars 200825 pour protéger les consommateurs à
la fois des aliments pouvant mettre la santé en danger ainsi que des fraudes relatives aux
denrées alimentaires
• Création d’un comité de contrôle interministériel sur la sécurité alimentaire
• Projet de loi sur la répression des fraudes en remplacement de la loi de 1905
• Projet de loi sur la protection des consommateurs
• Ajustement du système de contrôle phytosanitaire
• Ajustement des services vétérinaires conformément aux préconisations formulées par
l’OIE (Organisation Mondiale de la Santé Animale)
• Coordination des différents services officiels de contrôle pour laquelle l’ACSQDA est
pressentie
• Renforcement des capacités des laboratoires auquel participera entre autre le PMMNM
• Promotion des bonnes pratiques d’hygiène et sensibilisation des consommateurs
Tous ces projets concernent prioritairement la filière viande et denrées d’origine animale, la filière lait
et la filière fruits et légumes.
L’engagement fort de l’Etat malgache dans le dispositif est incontestablement un atout majeur pour la
réussite du PMMNM.
Cependant, indépendamment de cette volonté, d’autres atouts apparaissent déjà très clairement :
9 Implication des organisations patronales (GEM, SIM, CCIFM, UPFL, FHORM, FIVMPAMA,
Chambre des Métiers, CENAM ;
9 Présence effective de nombreux laboratoires (Institut Pasteur, CNRIT, LNTPB, CNARP,
Institut de Gemmologie, SML, BNM) ;
9 Organisation décentralisée en cours du MECI (CERDIC) qui assure des relais d’informations
dans les différentes régions ;
9 Un travail d’accompagnement des laboratoires sous la responsabilité du MECI à travers la
mission d’un expert du COFRAC.
En outre, le projet de mise en place d’un Centre de Gestion Agréé (CGA) par le CENAM dans les
régions constitue un facteur clé de réussite de l’accompagnement des petites entreprises.
Ces atouts ne peuvent toutefois à eux seuls compenser certains points qui méritent une attention
toute particulière :
9 Le pilotage de la démarche qualité au niveau national est trop dispersé : le MECI, le MAEP, le
MENRS, le MSPF, le MFB …
9 Un seul laboratoire est accrédité ISO 17025 : le LHAE, au niveau de la qualité des crevettes
9 La démarche est trop concentrée au niveau de la capitale, Antananarivo, au détriment des
régions où les besoins d’accompagnement sont encore plus prégnants pour les très petites
entreprises
9 Le réseau d’informations aux entreprises doit être professionnalisé et adapté aux spécificités
du tissu entrepreneurial, le risque majeur en matière de démarche qualité résidant dans le
surdimensionnement des outils et des méthodes pour les petites et très petites entreprises
25
« Appui au renforcement du Comité National du Codex Alimentarius » - TCP/MAG/3101 – FAO - Catherine Bessy – Mai 2008
d) L’accréditation à Madagascar26
L’accréditation à Madagascar est assurée par le COFRAC dans le cadre d’un partenariat entre le
COFRAC et un certain nombre de laboratoires désireux d’obtenir l’accréditation ISO 17025 : le LCP, le
LNDV, le LACAE, la section chimie du LME et le LCM.
Le LHAE
Le LHAE est depuis 1997, Laboratoire de référence national d’analyse des eaux dans les industries
agro-alimentaires et de contrôle des denrées animales ou d’origine animale pour les paramètres
microbiologiques et l’analyse des biotoxines marines (Décision N°1168/97/DSV du 10 octobre 1997).
Depuis l’Arrêté n°5279/2006 SANPF du Ministère de la Santé il est aussi Centre National de
Référence pour l’identification de Vibrio cholerae, Salmonella sp. et Shigella sp., dans les aliments.
Enfin par la Décision n°627/06/ASH MAEP, il est désigné laboratoire officiel pour la réalisation des
analyses microbiologiques officielles sur les produits de la pêche et d’aquaculture. Le LHAE étant le
seul laboratoire d’analyses microbiologiques accrédité selon la norme ISO 17.025, il est le seul
reconnu pour la réalisation d’analyses de contrôles officiels sur les produits halieutiques exportés vers
l’Union Européenne.
Le LCM
Notons que le LCM est agréé par le Ministère de l’Agriculture pour l’analyse des produits animaux.
Le LNDV
Le Laboratoire National de Diagnostic Vétérinaire (LNDV) est le laboratoire officiel national pour le
diagnostic vétérinaire. Il est placé sous l’autorité de la DSAPS (Direction de la Santé Animale et du
Phytosanitaire) du Ministère de la Pêche et de l’Agriculture (MAEP). En principe, le LNDV occupe
une position centrale dans le dispositif de surveillance et de lutte contre les maladies animales à
Madagascar. Il devrait recevoir des échantillons de tout le pays, provenant des éleveurs, des
groupements d’éleveurs, des vétérinaires étatiques et privés, ainsi que des techniciens d’élevage
pour la détection des maladies animales
A sa création (financée par l’UE)28, en 2003, le LNDV a été équipé pour réaliser des analyses en
virologie, bactériologie, anatomo-pathologie (autopsies animales), parasitologie. Notamment dans la
perspective de suivre de près certaines maladies :
26
Organisation institutionnelle du contrôle de la qualité sanitaire des denrées alimentaires à Madagascar – Gilles Sarter – ONUDI – Janvier
2008
27
Organisation institutionnelle du contrôle de la qualité sanitaire des denrées alimentaires à Madagascar – Gilles Sarter – ONUDI – Janvier
2008
28
Parallèlement l’UE a financé la création de 6 laboratoires régionaux vétérinaires dont aucun n’est opérationnel actuellement.
Notons que le LNDV est le seul laboratoire local reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé
Animale (OIE) pour le suivi de la rage à Madagascar.
Le LCP
Le LACAE
Le Laboratoire d’Analyse et de Contrôle des Aliments et des Eaux (LACAE) est un laboratoire du
Centre National de Recherches sur l’Environnement (CNRE). Le CNRE est un Etablissement Public à
caractère Industriel et Commercial, placé sous la tutelle technique du Ministère de l’Education
Nationale et de la Recherche Scientifique (MENRS) et sous la tutelle financière du Ministère des
Finances. Il a été créé par le Décret n°88-183 du 3 mai 1988 (remplacé par les décrets n°92-6471
puis 93-747). Il a pour mission de promouvoir et de développer des programmes de recherche relatifs
aux relations entre l’homme et son environnement.
Le LACAE est l’un des laboratoires du Département Environnement et Qualité de la Vie. Il a été mis
en place en 1989 dans le cadre d’un projet du PNUD. Ce projet (PNUD/FAO/MRSTD/MAG/88/009)
avait pour objectif le « Renforcement des structures de promotion de la qualité des denrées
alimentaires à Madagascar ». Le choix du Ministère de la Recherche comme autorité de tutelle de ce
laboratoire aurait résulté de la prise en considération d’un conflit entre les Ministères de la Santé et du
Commerce relativement à leurs attributions respectives dans le domaine du contrôle de la qualité des
denrées alimentaires. Le LACAE aurait dû devenir laboratoire de référence dans ce domaine. Sa
position devait être légitimée par une Loi alimentaire qui devait remplacée la vieille Loi sur la
répression des fraudes (1905) mais qui n’a jamais vu le jour. Au sein du LACAE la section « analyse
des eaux » est la plus récente du laboratoire. Elle a été créée en 1997 grâce à un appui de l’ONUDI, à
travers un projet ayant trait au « développement industriel écologiquement durable ».
Le LME
29
Maladie très répandue à Madagascar.
30
Le PRPV est un programme financé par le Fond Européen de Développement (FED) et par la Réunion. Il est mis en œuvre par la COI
(Commission de l’Océan Indien).
L’ACSQDA
Pour réaliser les analyses des denrées alimentaires, l’Agence de Contrôle de la Sécurité Sanitaire et
de la Qualité des Denrées Alimentaires (ACSQDA) est dotée d’un laboratoire que nous n’avons pas
été autorisés à visiter. La liste du matériel existant ne nous a pas été communiquée. Nous ne sommes
donc pas en mesure d’évaluer ses activités. Cependant, une liste des besoins qui nous a été
transmise lors de notre visite concerne (annexe 7) tout le matériel de base (verrerie, micropipettes,
spatules…), les équipements et appareils (agitateurs, autoclaves, balances, étuves, hottes,
réfrigérateurs, bec bunsen, station HPLC…) ainsi que les réactifs physico-chimiques et
microbiologiques nécessaires à la bonne marche d’un laboratoire d’analyses.
La DSAPS
Pour ce faire la DSAPS est organisée en quatre services dont deux sont plus spécifiquement en
charge du contrôle de l’hygiène et de la qualité sanitaire des denrées : le Service de la Quarantaine
Vétérinaire et le Service de l’Hygiène et de la Santé Publique.
La DSAPS est le point focal de l’OIE (Organisation Mondiale de la Santé Mondiale). A ce titre, elle a
pour mission de déclarer à l’Organisation les maladies animales qu’elle détecte sur son territoire.
L'OIE diffuse alors l'information à tous les autres pays afin qu'ils puissent se protéger.
Réciproquement, c’est à travers la DSAPS que l’OIE fait parvenir à Madagascar toutes informations
utiles relatives à la santé animale. Ces informations concernent également les maladies
transmissibles à l'homme.
Le Service de la Quarantaine a pour mission de lutter contre l’introduction et la dissémination des
organismes nuisibles aux végétaux sur le territoire malgache. A cet effet, il intervient dans le contrôle
phytosanitaire des végétaux à l’importation et à l’exportation.
La DQPC
31
Organisation institutionnelle du contrôle de la qualité sanitaire des denrées alimentaires à Madagascar – Gilles Sarter – ONUDI – Janvier
2008
Le Service de la Métrologie Légale (SML) n’intervient pas dans le domaine du contrôle de la qualité
sanitaire des denrées alimentaires. Son action se limite à la calibration des appareils d’analyse, à la
demande des laboratoires. Actuellement aucun des laboratoires impliqués dans l’analyse des aliments
n’a effectué de demande officielle auprès de ce service. Le SML est le point focal Codex Alimentarius
à Madagascar.
La DCCI
Le BNM
Le Bureau des Normes de Madagascar (BNM) est un Etablissement Public à caractère Administratif
placé sous la tutelle financière du Ministère chargé des Finances et du Budget et sous la tutelle
technique du Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (MECI).
Les attributions du BNM telles qu’elles apparaissent sur le décret n°2004-316 sont les suivantes :
L’ACSQDA
Notons aussi que l’ACSQDA est le point INFOSAN à Madagascar. INFOSAN est un réseau mondial,
créé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’autorités de sécurité sanitaire des aliments qui
vise à :
diffuser des informations importantes sur la sécurité sanitaire mondiale des aliments ;
améliorer les collaborations nationales et internationales dans le but de prévenir la
dissémination internationale d’aliments contaminés.
L’ASH
L’Autorité Sanitaire Halieutique (ASH) est l’autorité compétente en matière du contrôle sanitaire des
produits de la pêche et de l’aquaculture à Madagascar.
Cet Etablissement Public à caractère Administratif placé sous la tutelle technique du Ministère de
l’Agriculture (MAEP) a été créée par le décret n°2005-375 du 22 juin 2005.
de ces dispositifs tant à la production que dans les circuits commerciaux, y compris
l’importation des produits de la pêche et de l’aquaculture.
Le CNCA
Le bureau du Comité National du Codex Alimentarius a été mis en place en octobre 2005. La création
du Comité a été officialisée par le décret n°2006-619 en août 2006. Cet établissement public est sous
tutelle du Ministère de l’Economie, du Commerce et de I’Industrie (MECI).
Ses missions telles que mentionnées dans le décret de création sont les suivantes :
Le BMH
Le CTHT
Le Centre Technique Horticole de Tamatave (CTHT) est une association interprofessionnelle sous
tutelle du Ministère de l’Agriculture, créée en 2001 pour faire suite au « Projet d’appui aux
exportations agricoles » de la Coopération française
Le CTHT peut apporter son appui aux opérateurs pour l’obtention des certifications Bio (toutes
production horticoles) et Eurepgap (litchis). En 2006, le CTHT a appuyé 12 exportateurs de litchis qui
ont obtenu la certification Eurepgap.
Le CTHT intervient aussi dans le contrôle de la qualité de produits agricoles exportés, à la demande
des opérateurs privés
Le CTHT dispose d’un laboratoire mobile qu’il peut déplacer sur les lieux d’empotage des
marchandises avant expédition
Le CTHA
- la veille technique en relation avec la réglementation, les démarches qualité, l’évolution des
techniques, les demandes des marchés… ;
- la réalisation de formations ;
La MPE
La Maison du Petit Elevage est une association, mise en place au mois de mai 1995, qui œuvre au
développement des filières d’élevage à cycle court à Madagascar (porcin, petits ruminants, embouche
bovine, bovin laitier, pisciculture, apiculture, aviculture).
Ses missions sont d’initier et de participer à toutes les activités visant à la promotion et au
développement de l’élevage à cycle court, d’apporter aux éleveurs et à leurs groupements,
l’assistance nécessaire pour améliorer et augmenter leurs productions et d’être un partenaire pour les
pouvoirs publics sur toutes les questions qui relèvent de sa compétence
La MPE organise des formations techniques et des formations en gestion d’exploitation en matière
d’élevage.
Le CIRAD
- l'appui à la mise en place de plans HACCP et de cahiers des charges chez des
transformateurs et exportateurs de produits de la mer ;
- l’appui à des filières (cresson, vanille, épices, fruits) en collaboration avec plusieurs
partenaires (Centre Technique Horticole de Tamatave, Institut Pasteur) : évaluation des
risques sanitaires, élaboration de guides de bonnes pratiques d’hygiène, mise au point de
procédés de stabilisation pour améliorer la qualité des produits ;
SGS
SGS est un organisme de certification, qui est actuellement implanté dans cinq villes du pays :
Antanarivo, Mahajunga, Antsiranana, Tuléar et Tamatave.
SGS Madagascar est en mesure d’organiser des formations à la demande sur l’ensemble des
référentiels existants (Iso 9001, Iso 22000, HACCP, SA 8000, etc.).
En ce qui concerne la réalisation d’analyses de denrées alimentaires, SGS Madagascar peut prendre
en charge le prélèvement et l’acheminement d’échantillons vers les laboratoires de ses autres filiales
dans le monde, en particulier à Maurice, en Afrique du Sud et en France.
Le GEM
Le GEM, organisation représentant les grandes entreprises avec 49 adhérents en direct et près d’un
millier d’adhérents via les groupements adhérents au GEM. Le GEM cible les mêmes secteurs que le
gouvernement : le tourisme, l’agro-industrie, les mines et l’industrie de transformation.
Le FIVPAMA
Le SIM
Le SIM est adhérent du GEM, comme bon nombre d’organisations patronales d’ailleurs.
La CCIFM
• Répondre aux divers besoins exprimés et recensés par les segments composants la
communauté française installée à Madagascar et le monde économique malgache.
• Contribuer par tous les moyens appropriés, et dans la mesure où son intervention sera
justifiée, à la défense en tous lieux, des intérêts généraux de ses membres, ainsi que des
intérêts particuliers pouvant y concourir.
• Sur les plans culturel et social : mettre en place des échanges pédagogiques, un comité
d'accueil aux nouveaux arrivants, être attentif aux cas sociaux.
La Maison de l’Entreprise
32
Programme de Modernisation et de Mise à Niveau des Entreprises de Madagascar 2009-2012 (SADC-ONUDI)
Le BIPAF
9 Aide à la gestion
9 Accès à l’information
Selon la cellule de coordination et de suivi du PREDIVAC, la question de la qualité n’est pas une
priorité pour le marché intérieur.
Par contre, la qualité constitue un enjeu majeur pour l’Union des Comores en termes de marchés
extérieurs sur trois thèmes : la vanille équitable et bio, l’Ylang haut de gamme associé à une
démarche éco-responsable et enfin les légumes de contre-saison pour Mayotte.
Ainsi, les contraintes associées au développement de la qualité au sein de l’Union des Comores
portent sur les éléments suivants :
Tous ces éléments confortent l’Union des Comores dans sa position de réserver la démarche qualité
aux seuls marchés d’exportation, du moins dans un premier temps.
Le plus difficile, à l’heure actuelle, réside dans le manque d’organisation et surtout d’infrastructures et
de moyens (laboratoires, BPHF …) pour permettre d’accéder aux marchés extérieurs.
33
Cellule de Coordination et de Suivi du PREDIVAC
Pour améliorer la qualité des produits destinés à l’exportation, un certain nombre de conditions doivent
être remplies :
Outre ces axes de progrès, l’Union des Comores pressent plutôt bien les besoins d’assistance que
nécessite un tel programme :
L’INRAPE
Le Gouvernement Comorien dans sa lettre de politique de développement agricole, s’est engagé sur 4
orientations primordiales, constituant les 4 axes principaux de cette LPDA.
C’est dans le cadre de ce dernier axe qu’a été créé L’INRAPE (Institut National de Recherche pour
l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement).
34
Décret n° 87-018/PR et 019/PR du 09 juillet 1987 ; décret n° 87-024/PR du 20 juillet 1987
35
Décret n° 04-023/PR
36
Atelier sur la qualité des productions agricoles et produits alimentaires du 18 au 22 novembre 2007 – Réunion - CIRAD
L’ONACSA
9 D'assurer le bon déroulement des importations des produits alimentaires, des végétaux et
des animaux
L'ONACSA travaille en collaboration avec l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, la Pêche,
l'Artisanat et l'Environnement (INRAPE) et le Programme Régional de Protection des Végétaux
(PRPV).
La DNRH
La DNSA
Service chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques agricoles, sous tutelle du MAPE.
Le SNAC
Les CEA
Ces centres placés sous la responsabilité des 3 Directeurs généraux assurent une mission d’appui au
dispositif de développement agricole et rural.
Ils fonctionnent principalement par le biais des bailleurs de fonds internationaux.
Cette association se fixe comme objectif de devenir l’acteur central en matière de sécurité alimentaire
et d’accompagnement aux BPHF.
L’UCCIA
L’UCCIA joue un rôle de premier plan dans l’économie nationale en ce sens qu’elle constitue une
interface indispensable entre le monde économique et l’Etat et est, en même temps, un pôle
d’informations et d’orientation des promoteurs économiques. L’UCCIA dispose d’une gamme
d’activités et de services relayés sous différentes formes de diffusion de l’information dont l’édition
d’un bulletin mensuel largement diffusé à tous les opérateurs économiques notamment.
Seychelles
La qualité des aliments aux Seychelles concerne principalement les produits de base compte tenu
d’une industrie agroalimentaire quasi-embryonnaire qui repose uniquement sur le lait dans des
quantités très faibles et la viande dont la production n’excède pas 20 tonnes / an.
Par ailleurs, l’accréditation n’est pas réalisée sur place et s’appuie sur des partenariats extérieurs.
SVS
Placés sous tutelle du MAMRS, les SVS assurent les fonctions suivantes :
Les services vétérinaires ont la responsabilité d'assurer le maintien d'un bon état sanitaire des
animaux dans le pays. En même temps, les services aident à la production maximale des animaux et
des produits du secteur de l'élevage. L'accent est mis sur la prévention des maladies zoonotiques qui
peut être transmises à la population humaine. Des visites régulières sont faites aux agriculteurs et
d'autres membres du public, en réponse à leurs demandes pour effectuer des traitements médicaux et
chirurgicaux, prévenir et conseiller en ce qui concerne la santé des animaux.
SBS
Le SBS a été créé en tant qu’organisme gouvernemental de réglementation aux termes de la loi de
1987 sur le SBS. Le SBS a obtenu la certification ISO 9002 en décembre 1996 et ISO 9001 :2000 en
décembre 2002.
Les fonctions du SBS telles qu’elles sont définies dans la loi de 1987, les amendements de 1995 et
1997, les règlements sur les poids et les mesures, les règlements SBS relatifs à la marque SBS et les
règlements relatifs au programme national de certification de systèmes qualité, sont les suivantes :
37
http://www.cta.int
SFA
La SFA a été créée en août 1984 pour développer l'industrie de la pêche à son plein potentiel et pour
sauvegarder les ressources marines dans une optique de développement durable.
La SFA est placée sous tutelle du MAMRS.
• Conduire des négociations, participer à des réunions, des séminaires ou des discussions,
en ce qui concerne la pêche, la création ou le fonctionnement des industries de pêche
que ce soit au niveau national ou international, au nom de la République ou autrement.
• Identifier les besoins en formation de main d'œuvre des Seychelles en ce qui concerne la
pêche et les industries de la pêche.
AES
Cette section du MAMRS a pour mandat de conseiller, éduquer et informer les agriculteurs sur toutes
les nouvelles technologies adaptées dans le domaine agricole, ainsi que des affaires courantes du
ministère. Elle est sous-divisée en deux unités principales:
Cette unité dispose de 6 agents de vulgarisation qui sont responsables pour les 6 régions agricoles
des Seychelles. Ces agents ont les responsabilités suivantes:
• Extension des visites de routine aux agriculteurs pour discuter de questions techniques et
donner des conseils sur un un-à-un.
• Effectuer des visites avec les autres sections du MAMRS pour la répartition des terres,
l'enregistrement ou du prêt.
L'unité de communication
• CRITT Agroalimentaire
Ce rapport d’évaluation permet de bénéficier d’un retour d’expériences sur la pertinence du PRIDE,
sur son efficience, son efficacité, son impact et sa viabilité.
En outre, le rapport formule un certain nombre de recommandations :
Outre, ces recommandations, l’évaluation fait ressortir que le coût de l’administration du programme
était excessif par rapport à des dossiers similaires : 40,9 % du coût du projet pour des taux habituels
de l’ordre de 30 % voire 13 % pour les programmes ONUDI.
Ce point devra faire l’objet d’une attention particulière afin de s’assurer que le maximum de fonds soit
mobilisé pour les interventions en direction des opérateurs.
Le cadre général d'actions du PRIDE comprenait un volet normalisation/qualité avec les deux
mesures suivantes pour les Etats membres de la COI :
¾ Etablir dans chaque pays des normes nationales de produits et d'essais conformes aux normes
internationales ;
¾ Les pays qui n'ont pas encore d'office de normalisation doivent en créer un ou investir dans un
organisme officiel existant et dans les pouvoirs nécessaires à son exercice.
38
« Evaluation finale du Programme régional Intégré de Développement des Echanges » - West Midland Enterprise Limited – Décembre
2002
39
Source MSB – juin 2008
Comme appui institutionnel, le PRIDE avait assisté les Comores et Madagascar pour mettre sur pied
leurs organismes nationaux de normalisation qui étaient devenus des membres (membre abonné et
membre correspondant respectivement) de l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et
membres correspondants de l'Organisation Internationale de Métrologie Légale (OIML).
• L'élaboration et la mise à jour d'un répertoire sur les normes, les règlements techniques, la
certification qualité et les laboratoires dans la région de la COI ;
• L’échange des informations normatives et techniques ;
• L’organisation des formations dans le domaine de la normalisation/qualité ;
• Un exercice d’intercomparaison de l’étalonnage d’un kilogramme ;
• Identification des laboratoires de la région pour servir comme centres régionaux d’essais;
• Identification des organisateurs d'essais d'aptitude pour laboratoires ;
• Etude préliminaire sur les besoins des laboratoires en matière de réparation/entretien des
équipements.
• avait formé plus de trois cents opérateurs économiques, y compris une trentaine de formateurs à
la démarche qualité (ISO 9000, HACCP, audit qualité, etc.) ;
• avait accompagné une centaine d'entreprises dans leurs démarches qualité (mise en place du
système qualité ISO 9000, mise en place du système de management de l'environnement,
HACCP, amélioration de production, transfert de technologie et formation) ;
• avait organisé au mois de juillet 2001 une Convention Régionale de la Qualité qui avait permis
d'élaborer une Charte régionale de la Qualité, celle-ci ayant été signée en décembre 2001 par les
acteurs clés ;
• avait élaboré plusieurs documents de sensibilisation/formation, y compris un guide pratique de
management de la qualité, qui avaient été diffusés aux opérateurs économiques de la région.
La Charte régionale de la Qualité prévoit la mise sur pied du Mouvement Qualité de l’Océan Indien
(MQOI). Le Mouvement Qualité Océan Indien devait avoir le rôle de coordonner la promotion de la
Qualité, auprès de l'ensemble des organisations socio-économiques, afin de contribuer au
développement de la région. Le MQOI devait fédérer les associations, organisations et institutions et
individus qui œuvrent à la promotion du management de la Qualité dans la région.
L’objectif du MQOI était d’aider à l’amélioration de la compétitivité des entreprises de la sous région
de l'Océan Indien (Union des Comores, Réunion/France, Madagascar, Maurice et Seychelles) à
travers la promotion d’une politique régionale de la qualité et d’une synergie entre les différents
acteurs et partenaires de la région.
Les problèmes à résoudre, bien que spécifiques, ne sont pas une particularité de la zone Océan
Indien.
En effet, la question de la sécurité alimentaire concerne aujourd’hui l’ensemble des territoires et elle a
vocation à rester une priorité tant du point de vue sanitaire qu’économique.
Aussi, compte tenu des éléments recueillis et des personnes rencontrées durant la formulation des
besoins, un certain nombre de points nécessitent d’être pris en compte pour assurer cette sécurité
tant attendue par les opérateurs et les populations de la zone :
• La lisibilité de la qualité des produits alimentaires et agroalimentaires n’est pas garantie pour
la zone OI
• Les BPHF ne sont pas partagées entre les opérateurs de la zone
• Les législations nationales des Etats-Membres en matière de sécurité alimentaire sont
disparates
• Les laboratoires ne sont pas, pour la très grande majorité, accrédités
• Les entreprises (artisanales, petites et moyennes) manquent d’information et d’appui pour
intégrer l’HACCP
• La formation des personnels demeure insuffisante
En outre, ces éléments liés à la sécurité alimentaire ont des répercussions économiques et sociales
pour toute la zone :
• Difficulté pour les PME d’exporter dans des régions à forte réglementation : UE, EU
• Stagnation des échanges intra-régionaux associée à une augmentation des coûts de
certaines matières premières et produits finis importés parfois d’Europe, le fret constituant
une part non négligeable du coût global (prix du carburant en particulier)
• Risques d’infections alimentaires comme certains Etats-Membres ont pu en rencontrer
ces dernières années
Enfin, la vocation du PSAOI est également de coordonner les programmes et/ou constats déjà prévus
ou réalisés sur le même thème.
La recherche d’optimisation et de mutualisation des moyens mais aussi des connaissances constitue
la colonne vertébrale du PSAOI.
Pour conclure sur la justification du programme PSAOI, il est utile de rappeler les conclusions
générales émanant des ateliers et des tables rondes organisés à l’initiative du CIRAD à la Réunion en
décembre 2007, et dont le contenu converge en tous points avec d’autres études récentes sur le
même sujet.
« Les objectifs pour répondre efficacement à ces enjeux peuvent être regroupés comme suit :
L’ensemble des débats a été très riche et mené dans une ambiance cordiale et constructive. Les
différents partenaires de l’Océan indien sont convaincus qu'il est possible de travailler ensemble
autour de cette thématique sur la qualité des productions agricoles et des produits alimentaires.
La concrétisation d'un tel réseau sera d'autant plus pertinente si le projet est accueilli et porté par la
Commission de l’Océan Indien. »40
40
Qualité des productions agricoles et des produits alimentaires – Ateliers de novembre 2007 - Réunion
Le PSAOI permettra de rendre opérationnelles toutes les études engagées sur le thème de la sécurité
alimentaire.
La vocation du programme est de faciliter l’appropriation par les entreprises des mesures SPS et OTC
de l’OMC par le développement de la qualité des produits alimentaires et agroalimentaires.
Indépendamment de ces éléments positifs attendus, il ressort que l’exécution du PSAOI est de nature
à optimiser l’utilisation des fonds provenant des différents bailleurs en mettant en synergie les moyens
et les projets.
C3 - Bénéficiaires
Le champ d’application du PSAOI est assez large et permet d’envisager des retombées sur un
nombre conséquent d’acteurs et de partenaires.
A travers le PSAOI, les Etats-Membres sont en mesure de compléter leurs programmes nationaux
programmés ou déjà engagés dans le domaine de la sécurité alimentaire et/ou qualité.
En particulier, la synergie recherchée dans la formalisation du PSAOI met le programme en
complémentarité avec ceux des Etats à la fois sur les actions et également sur les financements.
Les gouvernements, à travers le PSAOI, disposeront en outre d’un outil de négociation au niveau
international et régional avec les organisations en charge de la normalisation et des OTC.
La COI
La COI trouvera dans le programme une opportunité de développer l’espace économique Océan
Indien tant en interne qu’en relations internationales.
En outre, l’harmonisation des pratiques voire des réglementations ne peut que contribuer à faciliter les
échanges et à rassurer les opérateurs économiques.
Cette dynamique d’échanges est tout à fait favorable à l’intensification des échanges attendus dans la
zone tout en répondant à la problématique de la sécurité alimentaire qui répond aujourd’hui à la fois
aux préoccupations de qualité des aliments mais également aux préoccupations de quantité produits
nécessaires à l’alimentation d’une population en constante évolution démographique.
Les laboratoires seront à la fois mieux dotés en équipements d’analyse mais aussi en techniques et
en formation des personnels.
La perspective des échanges intra-régionaux participe largement au développement de l’expertise des
laboratoires et favorisera sans conteste la gamme de services proposés par les laboratoires.
A l’image des laboratoires, les services d’inspection seront également en mesure de proposer des
contrôles plus fiables à travers une dotation complémentaire en équipements et en formation des
personnels.
Les consommateurs
Les consommateurs vont pouvoir bénéficier à la fois de produits plus sûrs pour leur santé leurs
besoins nutritionnels et aussi d’une meilleurs information à travers la participation active des
associations de consommateurs selon la logique actuelle de « consom’acteurs ».
• Opérationnalisation du PPP
• Optimisation des fonds des bailleurs
• Cohérence des interventions
• Partage des attributions
• Responsabilisation des acteurs
Le CPPSAOI
La CPPSAOI se réunit une fois par an à la fin du 1er trimestre de l’année civile. Les réunions se
dérouleront au Siège de la COI à Maurice.
Le CTPSAOI
• Assurer une veille sur l’évolution des législations nationales des Etats-Membres de la COI
en matière de sécurité alimentaire
• Assurer une veille réglementaire sur l’évolution en matière de normes nationales,
régionales, européennes et internationales
• Assurer une veille sur les BPHF
• Assurer une veille sur l’évolution des techniques de contrôle et de métrologie
• Informer le COPSAOI, le CPPSAOI et le BSAOI des conclusions des veilles effectuées
• Informer les laboratoires chargés de l’analyse officielle des produits alimentaires sur les
questions de métrologie et de techniques de contrôle des aliments
• Assurer une veille sanitaire et phytosanitaire au sein de la zone OI
• Diagnostic des niveaux d’investissements nécessaires pour les laboratoires dans le cadre
des subventions accordées par le CPPSAOI
⇒ Un représentant de l’ONUDI
Le CTPSAOI se réunit 2 fois par an, en février et en septembre. Les réunions se dérouleront à la
Réunion.
Le COPSAOI
Le Comité Opérationnel est l’instance chargée de la mise en œuvre des actions régionales, de
l’accompagnement des actions nationales et de la coordination / mutualisation des politiques et
programmes nationaux.
En outre, le COPSAOI assure la communication et l’animation des acteurs qualité de la COI.
Le Comité Opérationnel est placé sous la responsabilité d’un prestataire de service privé afin de situer
le programme COI dans le périmètre et les objectifs de PPP de l’OMC.
Le COPSAOI se réunit 4 fois par an, en début de chaque trimestre, soit en janvier, avril, en juillet et
en octobre.
Les réunions alterneront sur les différents Etats-Membres afin de favoriser les échanges et la
participation d’autres acteurs du pays d’accueil (Organisations patronales, consulaires, associations
qualité et de consommateurs …)
Le BSAOI
Le Bureau est l’organe permanent du PSAOI et permet d’assurer les missions suivantes :
Le BSAOI est assuré par 2 salariés recrutés spécifiquement pour ce programme : un(e) directeur
(trice) du BSAOI et un(e) assistant(e) de direction.
Il sera hébergé au sein de la COI à Quatre-Bornes, Maurice et constitue la structure opérationnelle du
programme qui travaillera en collaboration étroite avec les différents comités du programme.
Sous l’autorité fonctionnelle de l’UCCIOI, le (la) directeur (trice) est chargé(e) de mettre en œuvre les
décisions arrêtées par le CPPSAOI.
Il(elle) gère les ressources humaines, budgétaires et administratives du BSAOI de façon à garantir
l’exécution et la conduite du programme.
La personne en charge de cette fonction assure la responsabilité du secrétariat du BSOI ainsi que
toutes les tâches administratives relatives au fonctionnement du BSAOI dont l’instruction
administrative des dossiers de subventions
POSTE PROFIL
Directeur (trice) Niveau bac + 5 minimum, idéalement dans la gestion ou l’économie
Expérience de management de projet
Expérience de gestion de dispositif d’appui à l’entreprise
Connaissances des dispositifs de sécurité alimentaire et des normes
correspondantes
Facilité en matière de communication
Capacité à l’analyse budgétaire
10 ans d’expérience minimum en tant que cadre
Pratique du français et de l’anglais
Assistant (e) de Niveau bac + 2, idéalement dans le domaine de la gestion
direction Bonne pratique de l’informatique de gestion et de la bureautique
Pratique de l’internet, intranet et extranet
Bonne capacité rédactionnelle en français et en anglais
Capacité à travailler de manière autonome et responsable
5 ans d’expérience professionnelle minimum
Les subventions accordées au titre du PSAOI ne concernent que les Etats-Membres suivants :
Maurice, Madagascar, Union des Comores et Seychelles.
En effet, la Réunion est la région de la zone la plus avancée sur ce type de démarche et les
investissements déjà réalisés tant en équipements qu’en formation des personnels la situent à un
niveau ne nécessitant pas un recours aux subventions du PSAOI.
L’expertise de la Réunion servira par contre à accompagner sur le plan technique toutes les structures
des Etats-Membres selon les appels à projets formulés par le CPPSAOI durant le déroulement du
programme.
Les entreprises, uniquement des TPE et PME, bénéficieront d’une subvention immatérielle destinée à
les accompagner dans leurs BPHF et dans la formation de leurs personnels.
Cette subvention, unique pour la durée du PSAOI, est accordée à l’entreprise sous condition
d’engager la démarche avec une autorité compétente : laboratoire officiel, centre technique ou
prestataire privé agréé par le CPPSAOI en concertation avec le CTPSAOI.
41
Répartition des subventions en annexe 4
D1 - Objectifs
Permettre aux Etats-Membres de la COI de disposer d’un outil de gestion de la sécurité alimentaire
dans la zone, de mutualiser leurs moyens de contrôle et d’essais, d’accompagner leurs entreprises
dans leur démarche qualité et de développer le commerce régional et international.
D2 - Activités
1. Activités régionales
Le programme est articulé en deux parties : les activités régionales prises en charge exclusivement
par la COI et les activités nationales prises en charge de manière complémentaire par les
gouvernements respectifs des Etats-Membres.
Dans le descriptif des activités du volet régional, il est convenu que le BSAOI apparaît comme partie impliquée à tous les niveaux mais il est implicite que ses
interventions sont convenues, validées ou coréalisées avec les différents comités du PSAOI : CPPSAOI, CTPSAOI (dont OSAOI) et COPSAOI en fonction
des thématiques abordées et traitées dans le programme.
2. Activités nationales
Afin d’atteindre ces objectifs, le programme au niveau national reposera sur les activités suivantes42 :
42
Les numérotations des activités régionales et nationales sont identiques et permettent de faire le lien entre les deux volets régional et
nationaux
1.1 Instances de
coordination 1.1.3 Etablissement de comités nationaux des acteurs pour la mise en place et
le suivi du programme
1.2 Coopération
interrégionale 1.2.1 Recensement des textes juridiques et réglementaires internationaux
Recensement des techniques utilisables
1.3.2 Recensement des produits pouvant faire l’objet d’un label régional
1.3.3 Recensement zoonoses alimentaires et des intoxications
Identification des BPHF
2.3.2 Livraison des équipements aux laboratoires et aux services d’inspection
3.1 Accompagnement
des infrastructures de 3.1.1 Création ou renforcement des structures nationales
normalisation
3.2 Gestion
documentaire 3.2.1 Création ou renforcement de centres de documentations nationaux
3.2.3 Livraison des documentations et des équipements aux différents centres
de documentations
3.3 Mise en place d’un
secrétariat CODEX OI 3.3.1 Création ou renforcement des points focaux Codex Alimentarius
3.4 Coordination des
points focaux nationaux 3.4.1 Création ou renforcement des points focaux nationaux OTC
3.4.2 Création ou renforcement des points focaux nationaux SPS
3.5 Formation et
sensibilisation 3.5.1 Organisation de 3 séminaires nationaux pour cadres d’entreprises et
publics
4.1 Accompagnement
des infrastructures de la 4.1.1 Recensement national des acteurs et de leurs potentiels respectifs
qualité
4.1.2 Recensement national des associations de consommateurs et création
d’une base de données sur la protection des consommateurs
4.1.3 Renforcement des centres techniques nationaux destinés à devenir
centres techniques régionaux
4.2 Organisation de prix
BPHF nationaux et d’un 4.2.1 Mise en place de comités nationaux « Prix BPHF »
prix régional BPHF OI
4.2.3 Réalisation en doublons d’audits
4.3 Formation et
sensibilisation au 4.3.1 Organisation de 3 séminaires nationaux pour cadres privés et publics
management de la
qualité
4.3.2 Campagne d’information par l’intermédiaire des réseaux nationaux
d’acteurs privés et publics de la base de données
4.3.3 Campagnes d’information médias grand public
4.3.4 Organisation de formation pour les salariés en entreprises
Ces activités communes aux différents Etats-Membres doivent impérativement être complétées par
des activités spécifiques nationales liées aux particularités de chaque Etat et de leur contexte différent
en matière de sécurité alimentaire mais aussi de typologies de productions.
On retrouve ces activités nationales dans les descriptifs ci-après.
Ces activités reprennent certaines évoquées dans le tableau précédent afin de les préciser sur le plan
technique.
MAURICE
ACCREDITATION / CERTIFICATION
Composante 2 • Laboratoires équipés et dotés de méthodes d’analyse et
de management de la qualité conformes aux exigences
internationales de l’ISO et de l’OMS
• Le MAURITAS opérationnel avec ses activités de
normalisation et d’accréditation des organismes de
certification
• Coopération entre services d’inspection et laboratoires
Indicateur(s) de succès • Laboratoires accrédités selon la norme ISO 17025 pour
les produits prioritaires : letchi, ananas, lait, volaille,
cervidé, poisson et miel
• Personnels formés
• Schéma d’intervention de MAURITAS en direction des
organismes de certification validé
• Services d’inspection opérationnels
Contrepartie(s) MAIF, MAURITAS, laboratoires, PMMN Maurice
Partie(s) Durée
Activités impliquée(s) Repères
Début Fin
2.1.1 Identification des réseaux MAURITAS, IV / IX VII Réseaux en place
sectoriels nationaux de laboratoires ONUDI, CTPSAOI / IX
selon les produits prioritaires Expert international
2.2.1 Organisation d’audits pilotes MAURITAS, III / IX V / Audits réalisés
des laboratoires ONUDI, CTPSAOI IX
Expert international
2.2.2 Définition et complément de MAURITAS, III / IX IV / Méthodes d’analyses
méthodes d’analyses destinées à CTPSAOI, IX communes validées
être utilisées par les laboratoires laboratoires
Expert international
2.2.3 Assistance dans la création et ONUDI II / IX IV / Systèmes de la gestion
4.2.1 Prise en compte du prix MQI II /IX III / Comité national prix
national qualité organisé par le MQI MSB IX BPHF de Maurice
pour l’organisation du comité COPSAOI constitué
national du prix BPHF de Maurice
4.2.3 Participation des auditeurs Auditeurs IV / IX VII 100 audits HACCP
nationaux sélectionnés par le comité nationaux prix / IX réalisés en doublons
national du Prix BPHF de Maurice à BPHF 70 audits ISO 22000 et
des audits en lien avec les Consultants privés autres standards
opérateurs MSB
4.3.1 Organisation annuelle de 3 MSB III / IX VII Séminaires réalisés et
séminaires nationaux de formation à ONUDI / IX listes des participants
l’HACCP et aux BPHF pour Consultants privés
entreprises privés et publiques régionaux en
(groupe de 20 à 25 participants), par HACCP et BPHF
les consultants privés régionaux
HACCP / BPHF
4.3.2 Organisation de visites MSB En continu Rapports de visites et
d’entreprises pour informer les MQI tout au long synthèse statistique
responsables sur l’HACCP, les Structures privées du annuelle
BPHF et l’ISO 22000 et publiques programme
d’information et (début IV /
d’accompagnement IX)
4.3.3 Information des Ministère de la IV / IX IX / Campagne d’information
consommateurs sur l’hygiène santé, MAIF IX grand public organisée
alimentaire et les réglementations MSB
Associations de
consommateurs
4.3.4 Formation de salariés en Structures V / IX - 450 salariés formés
entreprises d’accompagnement
Formateurs
nationaux
MADAGASCAR
• Structuration de la démarche de contrôle et d’inspection des produits
OBJECTIF(S) • Simplification du schéma d’intervention des opérateurs
Expert international
2.2.4 et 2.2.5 Formation de cadres ONUDI III / IX V/ Personnel formé
des laboratoires IX
2.2.6 Réunion de présentation du Organisme VI / IX VI / Réunion organisée
schéma d’accréditation des d’accréditation IX
laboratoires aux Ministères CTPSAOI
concernés et aux services
d’inspection
2.3.1 Evaluation des besoins en Laboratoires II / IX II / Liste des équipements et
équipements et instruments pour les ONUDI IX instruments par
produits prioritaires à contrôler Expert international laboratoire
2.3.2 Contrôle de l’installation des Organisme V / IX V/ Equipements installés
équipements et des instruments d’accréditation IX conformes aux
dans les laboratoires MAPE prévisionnels
ONUDI
NORMALISATION
Composante 3 • Création d’un centre national de documentation sur les
normes et techniques de contrôle et d’analyse
• Création d’un CNCA
• Renforcement des capacités de l’INRAPE et de
l’ONACSA
Indicateur(s) de succès • Centre de documentation national opérationnel géré
l’ONACSA
• CNCA créé et opérationnel fin 2009
• INRAPE et ONACSA dotés des équipements et des
méthodes compatibles avec les recommandations
internationales de l’ISO et de l’ILAC
Contrepartie(s) Organisme d’accréditation, ONACSA, INRAPE, PREDIVAC
Partie(s) Durée
Activités impliquée(s) Repères
Début Fin
3.1.1 Elaboration des procédures ONACSA II / IX III / Procédures définies et
pour l’élaboration des normes Organisme IX validées par le CTPSAOI
nationales d’accréditation
Expert international
3.1.1 Formation des cadres à ONACSA II / IX VII Personnel formé
l’élaboration des normes et ONUDI / IX
règlements techniques
3.1.1 Assistance à l’élaboration du Organisme II / IX VII Recueil des textes
cadre réglementaire et législatif dans d’accréditation / IX réglementaires et
le contexte de l’harmonisation ONACSA législatifs en place
régionale COI MAPE
ONUDI
3.1.1 Création du CNCA de l’Union ONUDI IV / IX XII Création effective fin
des Comores MAPE / IX 2009
Codex
CTPSAOI
SEYCHELLES
• Identification des produits à sécuriser prioritairement
OBJECTIF(S) • Structuration du système de sécurité alimentaire national
• Renforcement du MARMS et des organismes placés sous sa tutelle :
SBS et SVS (services vétérinaires)
• Absence de laboratoires accrédités
Problème(s) à • Aucun produit ciblé pour être sécurisé en priorité tant pour le marché
résoudre intérieur que pour l’exportation
• Absence de partenariat privé / public sur le thème de la sécurité
alimentaire
ACCREDITATION / CERTIFICATION
Composante 2 • Laboratoires équipés et dotés de méthodes d’analyse et
de management de la qualité conformes aux exigences
internationales de l’ISO et de l’OMS
• Un organisme d’accréditation devra être retenu pour
assurer l’accompagnement des laboratoires créés (type
COFRAC ou SAS-SINGLAS)
• Le SBS assure la certification des entreprises
Indicateur(s) de succès • Liste des produits à sécuriser prioritairement
• Laboratoires créés et accrédités pour les produits
prioritaires
• SBS accrédité selon la normalisation ISO pour la
certification des entreprises
Contrepartie(s) MARMS, SBS, SVS
Partie(s) Durée
Activités impliquée(s) Repères
Début Fin
2.1.1 Détermination des produits MAMRS II / IX II / Liste des produits établie
destinés à faire l’objet d’une priorité SVS IX et validée
en matière de sécurité alimentaire ONUDI
Expert international
2.1.1 Identification des réseaux Organisme IV / IX VII Réseaux en place
sectoriels nationaux de laboratoires d’accréditation, / IX
selon les produits prioritaires ONUDI, CTPSAOI
Expert international
2.2.1 Organisation d’audits pilotes Organisme III / IX V / Audits réalisés
des laboratoires d’accréditation, IX
ONUDI, CTPSAOI
Expert international
SVS
2.2.2 Définition et complément de Organisme III / IX IV / Méthodes d’analyses
méthodes d’analyses destinées à d’accréditation, IX communes validées
être utilisées par les laboratoires CTPSAOI,
laboratoires
Expert international
2.2.3 Assistance dans la création et ONUDI II / IX IV / Systèmes de la gestion
la mise en place des systèmes de Laboratoires IX de la qualité
gestion de la qualité dans les Expert international opérationnels
laboratoires
4.2.1 Mise en place d’un comité, MAMRS II /IX III / IX Comité, critères et jury
de critères et d’un jury pour le prix SBS constitué
national BPHF COPSAOI
4.2.3 Formation des auditeurs Auditeurs IV / IX VII / 50 audits HACCP
• Le niveau du volet régional qui implique le cofinancement par des bailleurs de fonds
internationaux et régionaux
• Le niveau du volet national qui implique le cofinancement par les gouvernements et les
bailleurs de fonds privés et publics
LIBELLE 11-50 15-00 17-50 32-00 33-00 45-00 51-00 AUTRES TOTAL
Experts 16-00 Experts Voyages Formation Equipements Dépense CHARGES
internationaux Voyages régionaux d’études locale diverses
Sous total composante 21 10
1 252 000 36 500 30 000 20 000 6 000 10 000 354 500
Sous total composante 68 0
2 816 000 37 000 0 0 13 500 750 000 1 616 500
Sous total composante 69 49
3 828 000 81 000 147 000 20 000 33 000 43 000 1 152 000
Sous total composante 4 156
4 48 000 40 000 468 000 0 31 500 4 000 591 500
SUIVI EVALUATION 6 3
(2 missions en 3 ans) 72 000 30 000 9 000 111 000
FONCTIONNEMENT
BSAOI 120 000 120 000
EQUIPEMENTS
BSAOI 20 000 20 000
GESTION ET SUIVI
DU PSAOI 20 000 20 000
TOTAL 168 218
COMPOSANTES 2 016 000 224 500 654 000 40 000 84 000 807 000 0 160 000 3 985 500
TECHNIQUES (1)
Frais de gestion 13% (2) 518 115
Pour aboutir, le PSAOI doit réunir un certain nombre de facteurs clés de succès et l’existence de
risques pour cette réussite du programme suppose une vigilance particulière et bienveillante du
CPPSAOI.
Ces risques sont à la fois exogènes et endogènes.
Risques exogènes
Risques endogènes
L’évaluation de l’activité du PSAOI se fera en deux temps par l’intermédiaire d’une équipe mandatée
par l’ONUDI :
En outre, un bilan financier sera fourni chaque année et adopté lors de la réunion annuelle du
CPPSAOI.
Annexes
5. Personnes rencontrées
6. Sources documentaires
1.1 Instances de 1.1.1 Mise en place d’un comité de pilotage
coordination
1.1.2 Mise en place d’un comité opérationnel
1.
1.1.3 Mise en place d’un comité technique Etablissement de comités nationaux des acteurs pour la mise en
place et le suivi du programme
MISE EN
PLACE D’UN 1.1.4 Mise en place d’un BSAOI
SYSTEME Recensement des textes juridiques et réglementaires
REGIONAL DE 1.2 Coopération 1.2.1 Veille technique et réglementaire internationaux
PILOTAGE DU interrégionale Recensement des techniques utilisables
PSAOI
1.2.2 Voyages d’études COMESA et SADC
1.3 Coopération intra‐ 1.3.1 Harmonisation des textes juridiques et réglementaires, en particulier pour la Recensement des textes juridiques et réglementaires nationaux
régionale protection et l’information des consommateurs Complément du dispositif régional
1.3.2 Création de marques de produits et/ou d’un label OI Recensement des produits pouvant faire l’objet d’un label
régional
1.3.3 Création d’un Observatoire Sécurité Alimentaire Océan Indien (OSAOI) Recensement zoonoses alimentaires et des intoxications
Identification des BPHF
2.1 Mise en réseaux des 2.1.1 Organisation des laboratoires en réseaux sectoriels Création d’un réseau national de laboratoires officiels
laboratoires
2.
MISE EN PLACE
D’UN SYSTEME 2.2 Coordination des 2.2.1 Formation d’auditeurs de laboratoires Appui aux audits pilotes de laboratoires
réseaux de laboratoires
REGIONAL EN 2.2.2 Harmonisation des méthodes d’analyse des produits alimentaires Recensement des méthodes d’analyses par pays et
ACCREDITATION harmonisation
ET
CERTIFICATION 2.2.3 Formation en gestion de la qualité des laboratoires Appui à la mise en place de la gestion de la qualité
2.2.4 Sélection et formation de formateurs d’inspecteurs des laboratoires Coopération entre les services d’inspection et les laboratoires
au niveau national
2.2.5 Harmonisation des critères et techniques d’inspection des laboratoires Formation d’inspecteurs dans chaque pays
2.2.6 Coopération entre les Ministères, services d’inspection réglementaires et les Sensibilisation des acteurs
laboratoires
2.3.3 Formation en maintenance des instruments et des équipements
3.1 Accompagnement des 3.1.1 Coordination des structures de normalisation Création ou renforcement des structures nationales
infrastructures de
normalisation 3.1.2 Formation des directeurs et des responsables techniques des structures de
3. normalisation
3.1.3 Voyage d’étude dans un bureau de normalisation européen
MISE EN PLACE
D’UN SYSTEME 3.2 Gestion documentaire 3.2.1 Mise en réseau des documentations nationales Création ou renforcement de centres de documentations
nationaux
REGIONAL DE
NORMALISATION 3.2.2 Mise en place d’un centre de documentation OI
3.2.3 Achat d’équipements pour la documentation du centre régional et pour les Livraison des documentations et des équipements aux
centres nationaux différents centres de documentations
3.2.4 Formation des personnels chargés des documentations nationales et régionale :
recherche via internet, gestion des bases de données …
3.3 Mise en place d’un 3.3.1 Définition d’une politique commune envers le CODEX ALIMENTARIUS Création ou renforcement des points focaux Codex Alimentarius
secrétariat CODEX OI
3.4 Coordination des 3.4.1 Coordination des points focaux nationaux OTC Création ou renforcement des points focaux nationaux
points focaux nationaux
3.4.2 Coordination des points focaux nationaux SPS Création ou renforcement des points focaux nationaux
3.5 Formation et 3.5.1 Formation de formateurs en normalisation 3 séminaires nationaux pour cadres d’entreprises et publics
sensibilisation
3.5.2 Recensement des besoins nationaux en normalisation des produits alimentaires
4.1 Accompagnement des 4.1.1 Mise en place d’une base de données sur les acteurs privés et publics en Recensement national des acteurs et de leurs potentiels
infrastructures de la accompagnement d’une démarche qualité, par Etat‐ membre respectifs
qualité
4. 4.1.2 Identification et coordination des associations de consommateurs sur le thème de Recensement national des associations de consommateurs et
la qualité des aliments création d’une base de données sur la protection des
consommateurs
MISE EN PLACE
D’UN SYSTEME 4.1.3 Création de centres techniques régionaux Renforcement des centres techniques nationaux destinés à
REGIONAL DE devenir centres techniques régionaux
PROMOTION DES 4.2 Organisation de prix 4.2.1 Détermination des critères et des modalités d’organisation de prix nationaux BPHF Mise en place de comités nationaux « Prix BPHF »
BPHF BPHF nationaux et d’un
prix régional BPHF OI
4.2.2 Détermination des critères et des modalités d’organisation d’un prix régional BPHF
OI
4.2.3 Formation d’auditeurs pour les prix BPHF nationaux et OI Réalisation en doublons d’audits
4.3 Sensibilisation et 4.3.1 Formation de consultants privés 3 séminaires nationaux pour cadres privés et publics
formation au management
de la qualité
4.3.2 Appui à l’information et à la sensibilisation des entreprises en HACCP et qualité, à Campagne d’information par l’intermédiaire des réseaux
la formation, la certification et l’audit nationaux d’acteurs privés et publics de la base de données
4.3.3 Appui à l’information et à la sensibilisation des consommateurs Campagnes d’information médias grand public
4.3.4 Formation de 1 000 salariés d’entreprises Formation organisées par les structures d’accompagnement et
les formateurs nationaux et/ou régionaux
Afin de laisser une certaine souplesse au programme en matière de fongibilité des financements sur les volets régional et nationaux en fonction des moyens
des Etats-Membres, les budgets détaillés sont globalisés au niveau de l’ensemble du programme par activité.
1.1 1.1.1 0 0
Instances de Mise en place d’un comité de pilotage
coordination (CPPSAOI) 0 0 0 5 000 0 5 000
1.1.2 0 0
Mise en place d’un comité technique
(CTPSAOI) 0 0 0 5 000 0 5 000
1.1.3 0 0
Mise en place d’un comité opérationnel
(COPSAOI) 0 0 0 5 000 0 5 000
1.1.4 0 0
Mise en place d’un bureau (BSAOI)
0 0 0 0 0 0
0 0
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 1.1
0 0 0 15 000 0 15 000
1.2 1.2.1 0 2
Coopération Veille technique et réglementaire
interrégionale 0 24 000 1 000 15 000 0 40 000
1.2.2 0 0
Voyages d’études COMESA et SADC
0 0 0 20 000 0 20 000
0 2
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 1.2
0 24 000 1 000 35 000 0 60 000
1.3 1.3.1 0 6
Coopération intra- Harmonisation des textes juridiques et
régionale réglementaires, en particulier pour la 0 72 000 1 500 3 000 0 76 500
protection et l’information des
consommateurs
1.3.2 10 10
Création de marques de produits et/ou d’un
label OI 30 000 120 000 2 500 2 000 10 000 164 500
1.3.3 0 3
Création d’un Observatoire Sécurité
Alimentaire Océan Indien (OSAOI) 0 36 000 1 000 1 500 0 38 500
10 19
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 1.3
30 000 228 000 5 000 6 500 10 000 279 500
2.1 2.1.1 0 15
Mise en réseaux Organisation des laboratoires en réseaux
des laboratoires sectoriels 0 180 000 0 5 000 0 185 000
0 15
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 2.1
0 180 000 0 5 000 0 185 000
2.2 2.2.1 0 12
Coordination des Formation d’auditeurs des laboratoires
réseaux de 0 144 000 2 500 3 500 0 150 000
laboratoires 2.2.2 0 9
Harmonisation des méthodes d’analyse
des produits alimentaires 0 108 000 1 000 3 000 0 112 000
2.2.3 0 16
Formation en gestion de la qualité des
laboratoires 0 192 000 1 000 4 000 0 197 000
2.2.4 0 1
Sélection et formation de formateurs
d’inspecteurs des laboratoires 0 12 000 1 000 15 000 0 28 000
2.2.5 0 3
Harmonisation des critères et techniques
d’inspection des laboratoires 0 36 000 500 1 500 0 38 000
2.2.6 0 3
Coopération entre les Ministères, services
d’inspection réglementaires et les 0 36 000 3 000 0 0 39 000
laboratoires
0 44
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 2.2
0 528 000 9 000 27 000 0 564 000
2.3 2.3.1 0 4
Renforcement des Analyse des besoins en équipements des
capacités des laboratoires 0 48 000 1 500 2 000 0 51 500
laboratoires 2.3.2 0 2
Achat des équipements et des instruments
d’analyse et d’étalonnage 0 24 000 0 0 750 000 774 000
2.3.3 0 3
Formation en maintenance des instruments
et des équipements 0 36 000 3 000 3 000 0 42 000
0 9
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 2.3
0 108 000 4 500 5 000 750 000 867 500
3.1 3.1.1 10 32
Accompagnement Coordination des structures de
des infrastructures normalisation 30 000 384 000 5 000 21 000 0 440 000
de normalisation 3.1.2 0 3
Formation des directeurs et des
responsables techniques des structures de 0 36 000 8 000 1 500 0 45 500
normalisation
3.1.3 0 0
Voyage d’étude dans un bureau de
normalisation européen 0 0 0 20 000 0 20 000
10 35
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 3.1
30 000 420 000 13 000 42 500 0 505 500
3.2 3.2.1 1 2
Gestion Mise en réseau des documentations
documentaire nationales 3 000 24 000 0 1 500 3 000 31 500
3.2.2 0 4
Mise en place d’un Centre Régional de
Documentation Océan Indien (CRDOI) 0 48 000 500 2 000 0 50 500
3.2.3 0 8
Achat d’équipements pour la
documentation du CRDOI et les centres 0 96 000 0 0 40 000 136 000
nationaux
3.2.4 0 1
Formation des personnels chargés des
documentations nationales et régionale : 0 12 000 2 000 4 000 0 18 000
recherche via internet, gestion des bases
de données …
1 15
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 3.2
3 000 180 000 2 500 7 500 43 000 236 000
3.3 3.3.1 0 5
Mise en place d’un Définition d’une politique commune
secrétariat CODEX envers le CODEX ALIMENTARIUS 0 60 000 4 000 8 000 0 72 000
OI
0 5
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 3.3
0 60 000 4 000 8 000 0 72 000
3.4 3.4.1 13 3
Coordination des Coordination des points focaux nationaux
points focaux OTC 39 000 36 000 4 000 20 000 0 99 000
nationaux 3.4.2 13 3
Coordination des points focaux nationaux
SPS 39 000 36 000 4 000 20 000 0 99 000
26 6
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 3.4
78 000 72 000 8 000 40 000 0 198 000
3.5 3.5.1 12 6
Formation et Formation de formateurs régionaux en
sensibilisation normalisation 36 000 72 000 5 000 3 000 0 116 000
3.5.2 0 2
Recensement des besoins nationaux en
normalisation des produits alimentaires 0 24 000 500 0 0 24 500
12 8
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 3.5
36 000 96 000 5 500 3 000 0 140 500
4.1 4.1.1 4 0
Accompagnement Mise en place d’une base de données sur
des infrastructures les acteurs privés et publics en 12 000 0 1 000 2 000 4 000 19 000
4.3.4 50
Formation de 1 000 salariés dans les
entreprises 150 000 10 000 160 000
97 0
SOUS-TOTAL SOUS-COMPOSANTE 4.3
291 000 0 21 000 12 500 0 324 500
215 162
TOTAUX 645 000 1 944 000 84 000 234 500 807 000 3 714 500
LABORATOIRES
Nombre de laboratoires subventionnés (1) Montant de la subvention Montant de la subvention TOTAL (en €)
(Pour toute la zone OI) matérielle (2) (en €) immatérielle (3) (en €) (1) x (2+3)
10 75 000 50 000 1 250 000
ENTREPRISES
Maurice
Madagascar
Maurice
• “Blueprint for a Sustainable Diversified Agri-Food Strategy for Mauritius 2008 – 2015” /
Ministry of Agro-Industry and Fisheries / Juillet 2008
• “Further Assistance and support to the quality control laboratories in Mauritius” – UE /
Secrétariat ACP – Antoine Kabwit Nguz – 06 avril 2007 – Request for services n°
44/06/06/MUR
• “Programme de modernisation et de mise à niveau industrielle 2009 – 2012” – ONUDI /
SADC – En cours de validation
Madagascar
• « Appui au renforcement du Comité National du Codex Alimentarius » - FAO – Catherine
Bessy – mai 2008 – TCP/MAG/3101
• « Les facteurs clés pour une stratégie du développement industriel à Madagascar – Vision
2010 » - Manifeste du Syndicat des Industries de Madagascar – 2007
• « Organisation institutionnelle du contrôle de la qualité sanitaire des denrées alimentaires
à Madagascar » - ONUDI – Gilles Sarter – Janvier 2008
• “Programme de modernisation et de mise à niveau industrielle 2009 – 2012” – ONUDI /
SADC – En cours de validation
• « Rapport d’activités 2006 » - Institut Pasteur de Madagascar – 2007
• « Lettre de Politique Industrielle 2007 – 2012 » - MECI – 12 décembre 2007
• « Madagascar : programme de renforcement des capacités commerciales » - ONUDI –
2007
• « Appui au développement et à la dynamisation du secteur privé 2005 - 2008» - MECI /
ONUDI – Octobre 2004 – Programme intégré
Autres