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VISITES D’EXPLOITATION BOVINE

1. SCORES CORPORELS (S.C.)

De 1 (maigre) à 5 (gras). Le S.C. actuel reflète la


balance énergétique passée mais l’évolution du S.C.
reflète la balance énergétique actuelle. Ce score ne
permet qu’une détection lente des problèmes (quelques
semaines).
Buts :
- Diminuer les fluctuations de l’état corporel durant la
lactation
- Diminuer le nombre de vaches à problèmes (trop
grasses ou trop maigres)
- Evaluer indirectement l’adéquation entre les apports
alimentaires et la production laitière.
A relever, Toutes les 3-4 semaines pour les vaches taries
et en lactation, variation en fonction du stade de
lactation. En clair: on mesure au vêlage, au pic de
lactation, en milieu de lactation au moment du
diagnostique de gestation; en fin de lactation, 2-3 mois
avant le tarissement et au tarissement. 1 unité de S.C.
= 54 kg de poids vif.

- <10 % des vaches d’un troupeau doivent avoir un S.C. <2.5 ou >4

S.C. Vêlage = 3.5 Si pas: trop ou pas assez d’NRJ


en fin de lactation et/ou au tarissement.
S.C. Début de lactation = 3 - 2.5 avec perte de 3,5 3,5 3,5
maximum 0.75-1. Maximiser l’ingestion de 3
ration à haute densité énergétique pour 2,5
S.C.

minimiser les changements de score corporel et


contrer la balance énergétique négative.
< 2.5 : (en fonction du S.C. de départ)
dégénérescence graisseuse du foie, acétonémie
car balance énergétique trop négative
< 3 : les VLHP peuvent descendre à 2.5 mais les 0 3 6 10 12
faibles productrices devront être surveillées.
Temps en Mois
> 3 : les VLHP devront être surveillées si un tel S.C.
est combiné avec une production plus faible que prévue.
S.C. Milieu de lactation = 3 Après 120 jours, les vaches doivent récupérer les pertes de poids à
raison de 350 à 450 g/j
S.C. Fin de lactation = 3.5 Si pas, trop ou pas assez d’NRJ en fin de lactation.
S.C. Tarissement = 3.5 Si c’est pas le cas on touche à rien.

•Nouveau-né : 2 Remarques : Une VLHP peut perdre +- 45 kg durant les 60-80 premiers jours
•2 mois : 2.25 de lactation (450-900 grammes par jour). Elle ne peut pas perdre plus de 0.75-1
•6 mois : 2.5 point de S.C. en début de lactation. Une perte de poids de 1.3 kg à 1.8 kg par
•12 mois : 2.75 jour conduit à des troubles métaboliques.
•24 mois : 3.5 Génisses : Si moins, risque d’anoestrus pubertaire, si plus risque d’infiltration
•14 mois : 3 de graisse dans la mamelle et sous-production laitière consécutive.
•20 mois : 3.25
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2. INDICES DE PROPRETÉ

INDICE DE PROPRETÉ INDIVIDUEL

On apprécie le degré de souillure de zones


anatomiques vulnérables du point de vue
pathologique: 1. région ano-génitale (risque de
métrites), 2 & 4 mamelle (risque de mammite) et 3
membres postérieurs. On note toujours le membre
ou le côté le plus sale. A chacune de ces régions est
attribuée une note allant de 0 à 2. Les notes de
chaque zone sont additionnées pour obtenir une
note globale allant de 0 à 8 correspondant à l’
«indice de propreté individuelle».

ETAT DE PROPRETÉ DE LA STABULATION

En plus des régions déjà citées, la zone de la cuisse (zone 5) est révélatrice de l’état de propreté de la
stabulation et en particulier de l’état de la litière. Seul le côté le plus sale est noté selon les mêmes
critères que précédemment (on suppose que la vache se couche toujours du même côté). La note
globale varie de 0 à 10, de très propre à très sale. La moyenne des notes obtenues pour chaque
vache du troupeau correspond à l’état de propreté de la stabulation.

3. QUOTIENT DE CONFORT DES VACHES (QCV)

Nombre de vaches couchées correctement dans les


endroits prévus / nombre total de vaches aux
mêmes endroits: QCV = 80-90 %

Les vaches restent couchées 12-14 heures par jour


(position couchée favorable à la production laitière
et l’absence de boiteries). 50-65 % des vaches
couchées confortablement sans dormir devraient
idéalement être en train de ruminer.

4. DIGESTION ET APPORTS EN NUTRIMENTS

SCORE DE REMPLISSAGE DU RUMEN (RR)

Entre la dernière côte, les apophyses transverses


lombaires et l’angle externe de l’ilium côté gauche.
Echelle de 1 (creux) à 5 (rempli). A évaluer 2
heures après la distribution de la ration aux
animaux car évolue rapidement. Donne des
indications quant à la quantité de MS ingérée, la
composition de la ration et la vitesse de transit des
ingestats dans le tube digestif (consistance du
contenu du rumen). L’idéal est : 1 = juste après le
vêlage ou anorexie 2 = inappétence 3 = score
idéal pour les VLHP 4 = pas assez de transit
(admis pour vache en fin de lactation ou tarie) 5 =
admis pour les vaches taries uniquement.
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CONSISTANCE DES MATIÈRES FÉCALES
(CF)

Evaluation de la consistance des MF


fraîchement émises associée au test de la
botte. Ce test consiste à poser la botte sur
un amas de MF et à évaluer, durant le
retrait de la botte, l’effet de succion qui
s’opère. Après retrait complet de la botte,
il faut observer la présence éventuelle de
particules érigées non digérées ainsi que la
trace laissée par la botte dans la bouse.
L’échelle va de 1 (liquide) à 5 (solide).
1 = toxémie (par exemple) ou diarrhée 2 =
trop d’hydrates de carbone facilement
fermentescibles ou trop de ou protéines
solubles (ex. : vache en prairie) 3 = idéal
pour les VLHP 4 = trop épais pour vache
en lactation mais OK pour taries 5 = à
éviter dans tous les cas

SCORE DE FRACTION FÉCALE NON


DIGÉRÉE (DF)

Evaluation visuelle et tactile (bouse dans la


main avec un gant de fouiller) des MF.
Une poignée de MF est lentement serrée
dans la main ; durant cette compression, on
perçoit si les MF sont rugueuses ou
crémeuses, homogènes, comprennent une
fraction solide, si de l’eau s’écoule entre les
doigts et si elles contiennent des particules
non digérées, ainsi que leur type, leur origine
et leur taille. L’échelle va de 1 (pas de
particules alimentaires) à 5 (particules
alimentaires +++). Normalement, les
particules alimentaires ont une taille ≤ 5 mm
de longueur. Attention si augmentation des
particules de 1 à 2 cm et si diminution -> MF
pâteuses et grasses. L’idéal = 1 ou 2 (vache en
lactation) 5 = exceptionnel (aucune digestion)

Ces deux scores de MF renseignent sur la


nature de la ration (% MS, fibres, NNP, H de
C facilement fermentescibles, minéraux), le
fonctionnement de tout le tube digestif en
général et du réseau-rumen en particulier. Il y
a un décalage de 1.5 à 4 jours entre les
renseignements obtenus et la situation qui les
a initiés.

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5. SCORE DE LÉSION DES JARRETS

• 0 = Tarse normal • 3 = Alopécie + gonflement > à 1⁄2 pamplemousse


• 1 = Alopécie seulement • 4 = Alopécie + gonflement > à 1⁄2 pamplemousse +
• 2 = Alopécie + gonflement douleur

6. SCORE DES APLOMBS On considère qu’il faut dans une exploitation saine: >60% des animaux
avec un score de 1, <30% des animaux avec un score de 2, <10% des
• 1 = Angle jusqu’à 17° animaux avec un score de 3. Lorsque le taux d’animaux avec un Score
• 2 = Angle 17-24° 1 est inférieur à 60 %, il faut envisager un parage des pieds du
• 3 = Angle > 24° troupeau. Les animaux avec un Score 3 méritent des soins immédiats.

7. EXTRÉMITÉ DES TRAYONS

8. SCORE D’ACCROCHEMENT DE LA MAMELLE


0 = trayons au-dessus ou
• Trayons au-dessus des jarrets : 53 % des vaches 13 % des mammites au niveau des jarrets,
• Trayons à hauteur des jarrets : 30 % des vaches 16 % des mammites 1 = trayons en-dessous
• Trayons en-dessous des jarrets: 17 % des vaches 24 % des mammites des jarrets.

9. SCORE DE
CONFORMATION DU PIS

0= mamelle équilibrée,
1= mamelle déséquilibrée.

10. SCORE DE MOTRICITÉ

-Examiner les animaux sur


une surface plate et
confortable
-Examiner tous les animaux
d’un lot
-Comptabiliser chaque
score d’un troupeau laitier
en production afin d’estimer
les pertes en lait dues aux
boiteries :
• 3: 5,1 % de perte en lait
•4:16,8 % de perte en lait
•5: 36 % de perte en lait

A partir du score 2 ou 3, les


animaux doivent être
examinés et parés !

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11. ANALYSE DES DONNÉES DU CONTRÔLE LAITIER ET DE LA LAITERIE

• TP/TB = 0,85 à 0,88 pour les Holsteins


• TB-TP <3 : No = max. 20% (sinon acidose)
• TP/TB < 0.7 au 1er contrôle : No = max. 30% (sinon déficit énergétique)
• TP/TB > 0.9 au 1er contrôle : No = max. 10% (sinon acidose)
• TP moyen au 1er contrôle : No = > 30

LE TAUX PROTÉIQUE (TP)

Augmentation (1ère semaine) = phase colostrale


- le TP augmente plus fort si apport énergétique augmente, que si l’apport protéique augmente
- augmentation du TP si apports en a.a. essentiels (méthionine, lysine) protégés de la digestion dans
le rumen.
Diminution en tout début de lactation, souvent causé par une sous-alimentation énergétique.
Facteurs influençant le TP : TP élevé la 1ère semaine (phase colostrale), teneur en graisses de la
ration, acétonémie et hypocalcémie, stade de lactation : (TP le + bas au pic), rapport fourrages/
concentrés, âge de la vache : diminution TP après la troisième lactation, management de la ferme.

LE TAUX BUTYREUX (TB)

Augmentation début de lactation Balance énergétique négative => mobilisation des réserves
graisseuses. Le TB du 1er contrôle: quantifie la balance énergétique négative et prédit les
performances de reproduction ultérieures [ ! si > 45g/L (Holstein)]
Diminution : dépression du TB du lait en cours de lactation (acidose chronique du rumen).
Généralement accompagnée d’une augmentation du TP.
Facteurs influençant le TB : stade de lactation (TB le plus bas au pic, TB le plus élevé en fin de
lactation, ! début de la lactation : race, changements rapides des composants de la ration,
alimentation (rapport acétate/propionate dans le rumen)

LE TAUX D’URÉE

Taux d’urée du lait ± = au taux d’urée sanguin. TP + taux d’urée du lait => balance et utilisation
en temps réel de l’énergie et des protéines par la flore du rumen.

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12. OBSTÉTRIQUE ET PATHOLOGIE REPRO

SPÉCULUM

• Gueule des parois


• Sécrétions: normales (N) muqueuses
(M) Muco-sanguinolentes (MS)
Floconneux (F) Muco-purulantes (MP),
Purulentes (P), sanieux (SAN).

PALPATION

• Vagin: Distensions (par air, mucus, urine, tumeur), Perforations


• Col: Diamètre ( <5, 5-10, >10 cm), Position pelvienne/pubienne/abdominale
• Cornes: Symétrie, Consistance flasque ferme ou tonique, cicatrice de césarienne, Adhérences
• Oviductes: palaption uniquement si salpingite ou dilatation kystique
• Ovaires: OPL ( petit et lisse) IO (inactivité), F (follicule 1-2cm) CJH (corps jaune hémorragique
1-2 cm), CJ (Corps jaune > 2cm), FK (Follicule kystique > 2,5 cm), FKL (Follicule kystique
lutéinisé > 2,5 cm)

DIAGNOSTIQUE DE GESTATION

Métodes: Détection des chaleurs,


Développement mammaire, Taxis
externe (?), Palpation rectale,
Progestérone, Oestrogènes, PSPB
(PAG), Echographie.

Critères à la palpation:
Fluctuation après 30 jours puis
slipping membranaire de 35 à 70
jours, pi Foetus après 65 jours, pi
placentômes après 95 jours.

OBJECTIFS REPRODUCTIFS DES TROUPEAUX

• HRS = 100 - (1,75 x a/b), formule dans laquelle a représente la somme des jours, depuis le
dernier vêlage, des vaches qui le jour de l'évaluation ne sont pas confirmées gravides et se trouvent
à plus de 100 jours du vêlage et b le nombre de vaches gravides et non-gravides non réformées
présentes dans le troupeau lors de la visite.
• Indice de fertilité: Nombre d’inséminations naturelles ou artificielles, réalisées à plus de 5 jours
d’intervalle, nécessaires à l'obtention d'une gestation. Si le nombre des inséminations comprend
celles qui ont été réalisées sur les animaux réformés, l’indice est dit réel. Dans le cas contraire, il

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s’agit de l’indice apparent. L’indice de fertilité réel doit être inférieur à 2,2 et l’indice de fertilité
apparent inférieur à 1,8.
• Indice de fécondité: Nombre de veaux nés par vache et par an. Sa valeur moyenne de
troupeau se calcule en divisant 365 par l’intervalle moyen entre vêlages. L’indice de fécondité ne
devrait pas être inférieur à 0,95.
• Index de Wood: Le rapport entre la longueur moyenne du cycle et la valeur moyenne de
l’intervalle entre chaleurs ou inséminations doit être égal ou supérieur à 75

SEUILS SEUILS
OBJECTIFS D’INTERVE MOYENNE OBJECTIFS D’INTERVE MOYENNE
NTION NTION
FÉCONDITÉ LAITIERS VIANDEUX
HRS >65 <40 >65 <40
Naissance - 1° Vêlage 24 26 29 24 26 29
Naissance - 1 IF (mois) 15 17 20 15 17 20
Naissance 1° I (mois) 14 16 19 14 16 19
IVV (j) 365 380 390 365 380 400
V - IF (j) 85 100 110 85 100 120
V - 1° I ou PA (j) 60 80 70 60 80 74
V - 1° chaleurs (j) <50 >60 60 >65 >70
Intervalle 1° IA-IF ou PR (j) 23-30 >30 23-30 >30
FÉRTILITÉ LAITIERS VIANDEUX
Index de gest. tot. en 1° IA des >60 <50 >60 <50
génisses
IGT en 1° IA des Vaches >45 <40 40 >45 <40 30
IFA vaches <2 >2 1,9 <2 >2 2,3
IFA génisses <1,5 >1,5 <1,5 >1,5
CHALEURS LAITIERS VIANDEUX
Index de Wood >70 <70 >70 <70
% V en chaleurs <50j PP >70 <50 40 >35 <30 20
VÊLAGES LAITIERS VIANDEUX
Vêlage sans intervention >95 70 9
Césarienne <5 >10 5 87
PATHOLOGIES % LAITIERS VIANDEUX
Rétention placentaire <5 >10 4,4 <5 >10 3,5
Métrite chronique 20-50j PP <20 >25 19 <20 >25 19
RIU 30-50j PP <10 >20 13 <10 >20 9
Kyste ovarien 20-50j PP <10 >20 10 <10 >20 3
Mortalité E 25-59j PP <10 >20 11 <10 >20 13
Avortement clinique <3 >5 <3 >5
RÉFORMES % LAITIERS VIANDEUX
Taux de réformes total 25-30 >30 25-30 >30
Taux pour infertilité <10 >10 <10 >10
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13. SANTÉ MAMMAIRE

• Trilogie étiologique : germe, animal, environnement


• Double contexte épidémiologique : mammites contagieuses, mammites d’environnement
• Double contexte symptomatologique : mammites cliniques et subcliniques

RÈGLES DE BASE DU CONTRÔLE DES INFECTIONS MAMMAIRES

Tout problème de mammite et donc de


cellules dans une exploitation est
d’origine multifactorielle. Une tentative
de résolution en abordant seulement
certains aspects est vouées à l’échec. Les
points à prendre en compte sont :

• La détection des mammites (cliniques et subcliniques): Données cellules (contrôle laitier, bilan
cellules,...), CMT, observation des premiers jets et des trayons, palpation du pis,...
• Le traitement des mammites: Traite fréquente, choix du traitement : voie (systémique, local),
antibiotique (bactériologie, antibiogramme, diffusion, interaction avec système immunitaire,
interaction avec le lait), durée, traitements adjuvants (anti-inflammatoires, ocytocine, onguents
décongestionnant, homéopathie)
• La gestion du tarissement: Guérison des vaches en mammites (antibiotiques, traitements
complémentaires), protection des vaches saines (obturateurs de trayons)
• La technique de traite: A observer pendant la traite
• La machine à traire: Rapport de contrôle, testage dynamique (pendant la traite)
• La stabulation: Propreté, confort, stress
• L’alimentation : Qualité, quantité

Il y aura toujours de nombreux points qui laissent à désirer. L’important est de hiérarchiser les
points négatifs pour indiquer à l’éleveurs les quelques modifications qui aideront à améliorer
significativement la santé mammaire dans l’exploitation.

LECTURE DES DONNÉES DU CONTRÔLE LAITIER

Un lait cru est considéré comme étant de bonne qualité lorsque les critères suivants sont respectés :
• Germes tot.<100.000/ml • Point de congélation < -510 m°C
• Cellules somatiques < 400.000/ml • Test de filtration satisfaisant
• Absence de substances inhibitrices • Absence d’oxydant

La non conformation à l’un


de ces critères entraînera des
pénalités financières, voire la
suspension d’autorisation de
livraison. A contrario,
certaines laiteries proposent
des primes lorsque le lait
présente des niveaux plus
bas que ceux exigés
légalement.

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CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES GERMES CONTAGIEUX ET D’ENVIRONNEMENT

Ces informations sont données


à titre indicatif. Les
conséquences de tout germe sur
la mamelle et le lait dépendent
ava n t t o u t d e s p ro t é i n e s
produites par le germe. Or, en
ce qui concerne Staphyloccocus
Aureus, Streptococcus Uberis et
Escherichia Coli, il existe de
nombreux sérotypes différents,
qui produiront chacun des
protéines différentes. Il est donc
impossible de prédire le comportement d’un germe uniquement sur base de son espèce. La
détermination des sérotypes n’est pas encore possible en routine. Il faudra donc se référer au
comportement du germe en exploitation pour définir les mesures adéquates à prendre.

DESCRIPTION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES MAMMITES DANS UN ÉLEVAGE

Il n’est pas possible de tirer de conclusion sur un comptage cellulaire unique. Seul l’utilisation d’un
ensemble de comptage cellulaires pour un même animal permet une interprétation.

BILAN CELLULE (CONTRÔLE LAITIER)

Le bilan cellule comporte 2 parties. La première brosse un descriptif de la situation cellulaire du


troupeau le jour du contrôle laitier (cfr image). Le Score caractérise la santé globale des pis du
troupeau. Il est égal à la moyenne des scores individuels. Le score est une transformation
logarithmique du comptage cellulaire, pour diminuer l’influence des taux cellulaires élevés. Le Taux
de tank estimé est une estimation de ce que serait le taux cellulaire mesuré dans le lait de mélange
récolté le jour du contrôle. La Perte est une estimation de la diminution de lait produit à cause d’une
augmentation du taux cellulaire. La « Conduite« Cellulaire » estime le nombre total d’animaux
présentant un comptage cellulaire en dessous de200.000 cellules par millilitre et parmi ceux-ci le
nombre de primipares. La répartition des animaux brosse un descriptif de la situation le jour du
contrôle laitier. Les animaux sont regroupés en fonction du taux cellulaire, du stade et du numéro de
lactation. Un graphique reprend l’évolution du Score de l’Exploitation, de la Région et du « Top »
au cours des mois concernés par les derniers contrôles. Il permet à l’exploitant de se situer dans le
temps (d’où il vient ; où il est).

La seconde partie reprends les données cellules des animaux à surveiller, à savoir les animaux qui
ont eu à un moment de leur lactation un comptage cellulaire supérieur à 400.000 cellules/ml, ainsi

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que les animaux
fraîchement vêlés et
surveillés la lactation
précédente.
« L’Indice Cellulaire
» résume en une
seule valeur l’histoire
« cellulaire » d’un
animal durant sa
lactation et permet à
tout moment de
restituer a posteriori
les niveaux de
comptages cellulaires
atteints par l’animal
au cours de sa
lactation. Il se
compose de trois
chiffres, un chiffre
pour les Unités, un
chiffre pour les
Dizaines, un chiffre
pour les Centaines (il
varie de 000 à 999).
A chaque contrôle la vache reçoit des points en fonction de son taux cellulaire : 100 points pour un
comptage cellulaire supérieur à 800.000 cellules par ml de lait, 10 points pour un comptage compris
entre 400.000 et 800.000 et 1 point pour un comptage compris entre 200.000 et 400.000. Au fur et
à mesure de l’évolution de la lactation les points sont additionnés. Puisqu’il y a séparation entre les
différentes catégories
de taux cellulaires
(centaines, dizaines,
unités), un indice de
2 5 3 correspond à
un animal qui au
cours de sa lactation
a été deux fois ( 2 )
au- dessus de 800
000 cell/ml , cinq
fois ( 5 ) entre 400
000 et 800 000 cell/
ml et trois fois ( 3 )
entre 200 000 et 400
000 cell/ml.
L’indice représente
ainsi une estimation
fiable et descriptive
de la qualité «
cellulaire » de la
lactation. Cet indice
est également
indiqué pour la
lactation précédente.
10
PARAMÈTRES D’INTERPRÉTATION DU CMT (CALIFORNIAN MASTITIS TEST)

CMT = test qui mesure indirectement le nombre de cellules dans le lait. Le réactif ajouté contient
un détergent (et parfois un indicateur de pH).

1) Éliminer les premiers jets.


2) Recueillir quelques jets de
chaque quartier dans le
godet correspondant. Éviter
de mélanger.
3) Incliner la palette afin de ne
conserver que la quantité
nécessaire de lait, à savoir
environs 2 ml
4) Ajouter autant de réactif
qu’il n’y a de lait.
5) Agitez la solution.
6) Lire le résultat après 10
secondes selon la grille en
annexe.

Il est recommandé d’utiliser ce test :


• quand on introduit dans le cheptel un animal dont le statut mammaire est inconnu.
• pour confirmer l’infection chez une vache dont le taux cellulaire a augmenté.
• pour déterminer le ou les quartiers infectés en cas de mammite.
• chaque fois que vous avez un doute sur l’état d’un quartier
• au vêlage pour prendre le colostrum de quartiers sains
• de façon routinière 3 à 4 jours après la mise-bas.
• pour connaître le statut du pis avant un traitement au tarissement.
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14. NUTRITION

BESOINS

1.3 VEAU
• Entretien : ± 50 Kcal/kg/jour et ± 0,5 gr protéines/kg/jour
• Croissance : ± 300 Kcal/100 gr de gain de poids et ± 22 gr protéines/100 gr de gain de poids
• Pour rappel, le lait entier de vache contient ± 70 Kcal/100 ml et ± 3,2% protéines.

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ALIMENTATION DES VEAUX

DE LA NAISSANCE AU SEVRAGE
Le colostrum
• minimum 75 grammes de protéines par litre (cf. pèse-colostrum)
• réchauffer lentement à maximum 56°C (60°C = dénaturation des anticorps)
• 10% du poids vif du veau (= 100 ml/kg) sur les 24 premières heures; dont 4% (=40 ml/kg) le plus
vite possible après la naissance.
• Si le veau refuse de boire, administrer à la sonde (pour éviter les erreurs de lieu). Cela ne pose pas
de problème dans les 1ères heures (pas de flore du rumen)

Le lait
• 10% du poids vif du veau jusqu’à 7-8 litres par jour maximum (à partir de 70-80 kg) avant de
diminuer jusqu'au sevrage. Un veau sain peut boire jusqu'à 20% de son PV en lait/jour sans
développer de diarrhée alimentaire (à condition de multiplier les repas).
• En cas de conditions climatiques froides (ex. : niches à veau) : besoins x 1,5
• Sevrage : Lorsque l'ingestion de calfstarter sera de 1,5 kg par jour 2 jours de suite.

Le Calfstarter
• Floconné (maïs mais pas uniquement)
• Mélange du commerce
• Mélange "maison" (pour 1 kg) : (540 gr de maïs floconné); 300 gr de tourteau de lin; 50 gr de son;
50 gr de luzerne; 50 gr de mélasse; 10 gr minéraux -quantité : le calfstarter est à distribuer à
volonté dès le début de la vie.

Le foin
Le plus tendre et le meilleur possible, le foin est à donner après que les animaux aient commencé à
manger le floconné.

L'eau
le veau doit avoir accès à de l'eau propre en permanence et à volonté. Néanmoins, il est conseillé de
ne pas lui donner d'eau directement après l'ingestion de lait. On recommande d'attendre au
minimum 15 minutes après l'ingestion de lait pour permettre au lait de cailler dans la caillette.

DU SEVRAGE JUSQU’À 6 MOIS


Soit: continuer le floconné, pas de pulpes avant 4-5 mois puis en faibles quantités pour habituer le
rumen (sinon tympanisme), ajouter des céréales à la ration (+ tourteaux) en quantités appropriées,
ajouter de l'ensilage d'herbe à partir de 5 mois (dépend de la M.S. de l’ensilage d’herbe : + il est sec,
+ vite on peut le donner, même avant âge de 5 mois), eau à volonté

Soit: modifier les proportions du calfstarter fait maison, garder le floconné, augmenter le son ,
augmenter la luzerne déshydratée, diminuer le tourteau de lin au profit du tourteau de soja (moins
cher), quantité de mélasse identique, pulpes en faibles quantités et pas avant 4-5 mois, le foin sera
éventuellement remplacé par de l'ensilage d'herbe préfané à partir de 5 mois (ou avant si M.S. =
60-70%) et d'ensilage d'herbe humide à partir de 6 mois.

A PARTIR DE 6 MOIS
Ration de l'animal d'élevage avec un Gain Quotidien Moyen de 800-825 grammes par jour (pour
les génisses). Ration de l’animal d’élevage avec un GQM de 1 kg par jour pour les taureaux.

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QUANTITÉS MAXIMALES D’ALIMENTS À DISTRIBUER

EVALUATION DE LA QUALITÉ DES ALIMENTS

EVALUATION DE LA MATIÈRE SÈCHE


(MÉTHODES « MAISON »)

La teneur en M.S. de l'ensilage d’herbe est fort


variable. La teneur en M.S. de l’ensilage de maïs
est relativement constante ; très rarement sous
28% et très rarement au-dessus de 34%
(moyenne = 31%)

A la main... Prendre une poignée d'ensilage dans sa main et la serrer fortement


⇒ < 25% M.S. : du jus dégouline de la poignée d'ensilage serrée à fond dans le poing.
⇒ 25-35% M.S. : pas de jus, la boulette reste compacte quand on ouvre le poing.
⇒ 35-45% M.S. : la boulette se regonfle comme une éponge quand on ouvre le poing.
⇒ > 45% M.S. : la boulette s'effrite et se fragmente quand on ouvre le poing.
⇒ 60% M.S. : ressemble à du foin
Au micro-onde...
-Peser récipient vide = A
-Mettre 80-125 grammes échantillon dans récipient = B
-Micro-onde pleine puissance 2 minutes (3-4’ si très humide).
Mettre verre d’eau dans appareil
-Sortir du micro-onde et peser (noter le poids stabilisé après 3 passages successifs de 30 secondes
dans le micro-onde) = C
[(B-A) – (C-A)] x 100 = % humidité. (B-A)
!!! Erreur : 2-6% (6% si expérimentateurs différents)
Au Koster (petit séchoir portable prévu pour doser la MS des ensilages) ...
-100 grammes échantillon => sécher 20-30 minutes, peser différence. Erreur : ~2%

EVALUATION DE LA FIBROSITÉ D’UNE RATION

Normes (ensilage de maïs):


• min. 5% (EM seul) ou 3-5% (EM + autre aliment) des fibres >1,9 cm
• 45-65% des fibres entre 0,8-1,9 cm
• 30-50% des fibres entre 0,12-0,8 cm
Normes (ensilage d’herbe):
•5-15% des fibres >1,9 cm
•40-60% des fibres entre 0,8-1,9 cm
•30-50% des fibres entre 0,12-0,8 cm
Normes pour une TMR (total mixed ration):
•3-8% des fibres >1,9 cm ;
•30-50% des fibres entre 0,8-1,9 cm ;
•30-50% des fibres entre 0,12-0,8 cm (max. 20% fibres
<0.12 cm).

On évalue la fibrosité avec un «pennstate particle size separator». Le pennstate particle size
separator (PSPS) est consitué de 3 bacs empilés : 1 bac avec trous d’un diamètre de ~1,9 cm, un bac
avec trous d’un diamètre de ~0,8 cm et un bac sans trou.

Mode d’emploi : Placez environ 300-500 grammes d’aliment sur le premier bac (trous 1,9 cm). Secouer (fréquence de ~1 par
seconde) les bacs 5 fois pour chaque côté et répéter 7x => soit 5 x 4 côtés x 8 fois. Peser l’aliment (balance de cuisine) dans
chaque bac et déterminer le % dans chaque bac.
14
• La réduction des fibres (ç-à-d résultat avec le PSPS >30% dans le dernier bac) chez la vache
laitière peut induire : dim. MG lait, DGC, acidose du rumen, fourbure, hyperkératose du rumen...
L’acidose provient également du fait de la diminution de la mastication car moins de fibres à
mâcher => moins de tampon avalé avec la salive => dim. pH ruménal.
• Si trop de fibres dans la ration => vérifier les bouses avec le bousomètre (passoire rincée à l’eau!
^^) : fibres < 5 mm
LA BALANCE ALIMENTAIRE CATIONS ANIONS (BACA)

Formule simplifiée (ions exprimés en mEq/kg aliment) : (Na+ + K+) – (Cl- + S-)
Calcul de la BACA (mEq/kg MS) : charge x (% dans MS aliment/poids mEq) x 10

• But : acidifier les rations en tarissement pour prévenir les fièvres de lait (FL)
• Normes Tarissement: -100 à -200 mEq/kg MS avec pH urinaire de 6,5 à 7,5
• Normes Lactation: +200 à +450 mEq/kg MS avec pH urinaire > 7,5
• Excès de cations (Na, K) => risque alcalose métabolique (pH urinaire >8) : augmentation FL
• Excès d’anions (Cl, S) => risque acidose métabolique (pH urinaire <6) : ostéomalacie
• Corrections d’une BACA + en tarissement : 200-250 grammes de sels anioniques (sels peu
appétants !!!). Corriger d’abord la ration de base si BACA >+200 avant ajouter sels anioniques

L’ACIDOSE

TP/TB > 0,9 / TB – TP < 3 -Analyse du jus de rumen (voir 1er chapitre) : pH < 5,5
Autres symptômes : dim. ingestions, fourbure, ballonnement,...

Diagnostic de troupeau :
-pH rumen : sur 10 vaches, 2-3 vaches avec pH rumen < 5,5
-Lait : TB –TP < 3 sur >20% des vaches
-Lait : TP/TB > 0,9 au 1er contrôle sur >10% des vaches
-Fibrosité de la ration (PSPS) : >40 % de fibres <0,8 cm (dernier bac du PSPS)
-Ration : (amidon + sucres) / cellulose > 1,5 -Bouses : liquides avec fibres >5 mm et grains
(bousomètre) -Coups de mâchoires par bol mérycique : < 60 (tester 5-10 vaches couchées)
-Autres symptômes : dim. production laitière, dim ingestions, dim. score corporel,...

LA CÉTOSE

Diagnostic de troupeau :
-Prise d’urine : bandelette pour corps cétoniques (au pire, tigette Combur®)
-Lait : max. 30% des vaches avec TP/TB < 0.7 au 1er contrôle
-Lait : >25% des vaches avec TB – TP > 2 en début de lactation

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PLANS DE RATIONNEMENT

Quantités de fourrages
-Ensilage Maïs = 500-600 kg/m3 (silo couloir ou taupinière)
-Ensilage Herbe = 600-800 kg/m3 (silo couloir ou taupinière)
-Densité approximative en MS des ensilages : 200 kg MS/m3 (tassé) ou 110 kg MS/m3 (désilé)
-Boule ronde : 180 kg de M.S./m3 -Ballot carré : ~200 kg M.S./m3
-Conversion ballot ⇒ kg : Foin classique : 12-15 kg
Paille classique : 10-12 kg
Foin ballot rond : ~400 kg
Foin ballot carré : ~500 kg
Paille ballot rond : ~350 kg
Paille ballot carré : ~500 kg
-Conversion hectare ⇒ kg :
1 ha de maïs : ~ 40.000 kg en frais (~12-15 tonnes en M.S.)
1 ha d'herbe : ~ 40.000 kg en frais (par coupe)
1 ha betteraves sucrières : 50-100 tonnes betteraves en frais 25 tonnes de feuilles 35 tonnes de
feuilles et collets 15 tonnes de pulpes humides 11 tonnes de pulpes surpressées 3000 kg de pulpes
séchées 1 ha betteraves fourragères : 80 tonnes en frais

Calculs des disponibilités


Disponibilité (par UGB et par jour de stabulation hivernale) = kg fourrages disponibles pour
l'hiver / nombre d'UGB x durée hiver

15. LOGEMENT

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INDICES DE CONFORT

Tous types de stabulations confondus


⇒ Score de propreté individuel
⇒ Etat de propreté de l’étable
⇒ Sècheresse des bâtis et des murs
⇒ Nombre de trayons écrasés
⇒ Score de lésions des jarrets
⇒ Rumination : 50-65 % des vaches couchées qui ruminent

Stabulation entravée
⇒ Temps que la vache reste couchée (Temps de couchage ininterrompu<1h = problème d’isolation
du sol)
⇒ Temps mis par la vache pour se lever
⇒ % de relever rapide <7s ( réf = 40%)

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⇒ % de relever difficile>13s ( réf = 5%)
⇒ Temps mis par la vache pour se coucher ⇒ % coucher rapide <5s ( réf = 40%) ⇒ % de coucher
difficile >9s (réf =5%)

Stabulation libre
⇒ Taux d’occupation des logettes = % de vaches se couchant hors des logettes Référence : < 4% du
nombre de vaches
⇒ 80-90% des vaches couchées correctement dans les aires de couchage
⇒ Position de coucher anormale
⇒ Taux d’occupation de l’aire de couchage = % de vaches se couchant hors de l’aire de couchage
Référence : < 4% du nombre de vaches
⇒ Quotient de confort des vaches
⇒ Animaux qui évitent un endroit de la stabulation à cause de la présence de courants d’air ⇒
Fréquence des interactions agressives augmente lorsque la surface par animal diminue

Lésions/ Blessures associées à un logement inadéquat


⇒ Bosse au niveau du cou : barre au mauvais endroit (ou cornadis inadapté)
⇒ Périarthrite du genou/jarret : manque de litière, surface trop dure (si uniquement genoux :
bordure d’arrêt mal conçue ou vache qui passe trop de temps à genoux à cause de la position de la
barre d’attache)
⇒ Ecrasement de trayon : lever difficile (problème d’espace avant/ surface dure et glissante) ⇒
Fourbure subclinique : trop de temps debout sur une surface dure dû au manque de confort (en +
du problème d’alimentation)
⇒ Dermatite interdigitée et érosions du bulbe : litière souillée / humide

16. VACCINATIONS

Toute vaccination doit être


réalisée si et seulement si la
pathologie contre laquelle on
vaccine a été identifiée dans
l’exploitation !!! En aucun cas, la
vaccination ne constitue la
panacée.

Protocoles digestifs:

BVD : Primo => 2 doses à 4


sem. intervalle. Rappel tous les 12
mois (Pregsure) ou 6 mois (les
autres). Rappel => min. 4
semaines avant gestation.

Diarrhées néonatales (vaccination des mères) : Primo =>2 doses à 3-6 sem. intervalle (1 seule
dose pour Rotavec), dernière injection 2-6 semaines avant vêlage. Rappel => 1x/an, 2-6 semaines
avant vêlage. La protection du veau contre ces agents pathogènes à tropisme digestif sera réalisée
par l’ingestion de colostrum (quantité suffisante, le + tôt possible) des mères vaccinées !

Entérotoxémies : Primo => 2 doses à 4 sem. intervalle. Gestants => 2ème injection 2-6 semaines
avant mise-bas. Rappel => 1x/an. Ces vaccins sont plutôt destinés aux ovins. L’efficacité chez le
bovin n’est pas clairement établie.
18
Protocoles respiratoires:

RSV : Primo => 2 doses à 3-5


sem. intervalle. Prévoir une
3ème dose à 4 mois (voire 4ème)
si la primo-vaccination est
réalisée sur des veaux de moins
de 4 mois (3ème injection min.
15 jours après la 2ème). -PI3,
M.haemolytica : 2 doses à 3-5
sem. intervalle. Rappel selon
type de vaccin combiné.
IBR: Vax. marqués! Protocole
dépend du but : é r a d i c a t i o n
contrôles des signes cliniques.
Vaccin vivant peut être donné
IM ou intra-nasal. Veaux de –de
3 mois, choisir la voie I-nasale
(surmonte mieux l’immunité
colostrale). Le rappel suite à
vaccination intra-nasale se fera
par voie parentérale.

19
17. VERMIFUGATION (EN RÉSUMÉ!)

VERMINOSES GI
• Agents causals: (Cooperia, trichostrongylus, Nematodirus, Haemonchus, Ostertagia, Dictyocaulus
viviparus)
• Diagnostic par coprologie
• Traitement: Albendazole, Fébandazole, Fébantel,Nétobimin, Closantel, Ivermectine, etc
• Prophylaxie: Chez le veau on peut employer la technique de la dilution (vache+veau+autre
espèces en prérie) ou on emploie la rotation c’est à dire qu’on met les veaux sur une pature sûre
jusqu’au 15 juillet pi on vermifuge eton change pour une autre pature... ou on vermifuge pas et
alors on rechange en aout... oubien... on peut aussi mettre le veau en pature plus tardivement. Le
traitement préventif se fait après le 1er mai, pour tout les animaux d’une même prairie et on en
change pas. On traite pas les laitières (résistante + LMR). Une prairie sur est une prairie après le
premier mai plus broutée depuis l’an dernier.

DOUVES
Traitement 2x par an: plein hiver (dec-janvier), debut de printemps (mars-avril). Chez le mouton
oon traite en plus en automne car maladie mortelle.
Albendazole, Closantel, Nitroxynil, Triclabendazole, (+Levamisole), Oxyclozanide, Netobimin,
Clorsulon, (+ ivermectine). Le cyanamide calcique pour tuer les limnées.

BRONCHITE VERMINEUSE
Prophylaxie: Vaccination (administration orale de larves infestantes irradiées) : 1000 larves
irradiées 2 fois à 4 semaines d’intervalle (dernière dose 2 semaines avant pâturage !). Vaccination
à l’étable ! Ne pas administrer de vermifuge avant et après vaccination (21Jours).
Infestations naturelles : traitement anthelmintique dès l’apparition des 1ers symptômes. -Rotation
des pâtures : 4 jours par parcelle sur 9 parcelles (jamais appliqué en pratique).

+ Ectoparasites, Mouches et moustiques, Coccidies, Protozoaires (cryptosporidiose) on s’en fiche!

18. POLICE SANITAIRE

LEUCOSE BOVINE ENZOOTIQUE


-> L3 Indemne de LBE ; L2 Présumé indemne de LBE; L1 Statut inconnu envers LBE
-> Diagnostic par sérologie (lors de prise de sang à l’achat, lors des bilans sanitaires).

TUBERCULOSE BOVINE
-> T3 Officiellement indemne de Tuberculose , T2 En cours pour être indemne de Tuberculose,
T1 Inconnu
-> Contrôle de la tuberculose lors de l’achat et lors des bilans (tuberculinations). Si le %
troupeaux atteints dans le pays est de <1% : 1 tub/2 ans; <0.2% : 1 tub/3 ans; <0.1% : 1 tub/4
ans. Il peut exister une réaction croisée avec la paratuberculose (Mycobacteries atypiques).
Réaction si vaccination contre la paratuberculose.

BRUCELLOSE BOVINE
-> B4 Officiellement indemne de Brucellose, B3 Indemne de Brucellose, B2 En cours (pas de
signes cliniques depuis 6 mois), B1 Cheptel non suivi (n’existe plus)
Diagnostic : séroagglutination + ELISA (Prise Sang achat, bilans sanitaires)
Diagnostic : lait ou sérum
Ring Test (lait) : tous les 3 mois, couplé à séroagglutination
ELISA : sérum (1x/an)

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IBR (RHINOTRACHÉITE INFECTIEUSE BOVINE) PAS OFFICIEL
En Belgique : prévalence > 50 %
• I4 Exploitation seronégative envers l’IBR (pas infecté, pas vacciné)
• I3 Exploitation où bovins séronégatifs envers gE (vacciné, pas infecté)
• I2 Exploitation où <10 % bovins séropositifs envers gE
• I1 Exploitation où un plan de vaccination est en cours
• I0 INCONNU envers IBR

Contrôle de l’IBR : PS achat (pas obligatoire), statut vendeur, vaccination, Lutte volontaire avec
statuts et vaccination, Vaccins marqué avec délétion d’une protéine (gE) -> Les bovins vaccinés
n’ont pas d’anticorps anti-gE.

OIE (office international des épizoosie)


• Liste A: (au delà des frontières: Peste bovine, Fièvre aphteuse, fièvre de la vallée du Rift, Fièvre
catarrhale maligne, Pleuropneumonie contagieuse, Dermatose contagieuse, Stomatite vésiculeuse
• Liste B: (toutes espèces) Rage, Fièvre charbonneuse, Aujeszky, Echinococcose, Cowdriose,
Lesptospirose, Paratuberculose, Fièvre Q , certaines Myases, Trichinellose. (Bovins) Anaplasmose,
Babésiose, Brucellose, Campylobactériose, Tuberculose, Cysticercose, Dermatophilose, Leucose
bovine enzootique, Septicémie hémorragique, IBR, Theilériose, Trichomonose, Trypanosomose,
ESB.

19. PRODUCTION

OBJECTIFS D’ÉLEVAGE POUR LES GÉNISSES DE REMPLACEMENT

Âge 1er Vêlage 24 mois 27 mois


Poids saillie / IA 410 kg 440 kg
Poids vêlage 630 kg 670kg
(-75 après vêlage)

• Poids naissance mâle-femelle PN: 45-40kg Calcul des génisses de remplacement :


• Poids naissance mâle-femelle BBB: 50-45kg
Nombre de génisses de remplacement nécessaires
La puberté est atteinte à 42% du poids adulte, = Nombre de vaches réformées annuellement x
soit 270-300 kg (7-11 mois). Il est important Age au 1er vêlage (ans) x 1,1
que la puberté survienne avant la mise à la
reproduction car le 1er cycle d’une génisse n’est
pas souvent fertile. La conception sera réalisée à 55% du poids adulte, soit environ 370 kg, 125 cm
au garrot et 13 mois d’âge.
Avant la reproduction, il est important de détecter le BVD chez le taureau reproducteur (ou le
sperme) et de vacciner les génisses avant l’insémination, si du BVD est présent dans l’exploitation.
L’âge au 1er vêlage devrait être de 24 mois, avec un score corporel de 3.5, un poids de 570 kg (85%
du poids adulte) après le part, et une hauteur de 142 cm (PN Holstein).

- GQM élevé de ± 800-900 gr/jour de 0 à 7 mois


-Accroissement raisonnable :
• 700 à 750 gr/jour de 7 à 15 mois si le vêlage est prévu à 24 mois
• 600 à 650 gr/jour de 7 à 18 mois si le vêlage est prévu à 27 mois (Au terme de cette période, la
génisse BBB sera inséminée : elle doit atteindre 410-450 kg)
-GQM normal de 700 à 750 gr/jour durant les 6 premiers mois de gestation
-GQM élevé durant les 3 derniers mois de gestation : 900 gr/jour
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OBJECTIFS DE CROISSANCE POUR LES MÂLES D’ÉLEVAGE (PAS L’ENGRAISSEMENT)

GQM de ± 1000 gr/jour

PRODUCTION LAITIÈRE

Pic de lactation à 8-10 semaines.


Le pic +- production en 300 jours / 200.
Si le pic n’est pas bon => vérifier les protéines
Si persistance est mauvaise => vérifier l'énergie Après le pic, les génisses vont chuter en lait de
0,2%/j.
Après le pic, les vaches vont chuter en lait de 0,3%/J (10 % / mois).
TP/TB = 0,85 à 0,88 pour les Holsteins % MG/% Prot. ne doit pas dépasser 1,5 sinon risques
d’acétonémies (ou encore TP/TB < ou = 0,6 !)
TB change plus facilement avec l'alimentation que T.P.

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