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DU MALAIS
t i
PAR
GABRIEL FERRAND
CONSUL
ni JRASCE
PARIS
PAUL GUUTIIXKK, KDITKUR
6S
68, RUKMAZARINE,
1909
Ï JE S S AI
DE
PHONÉTIQUE COMPARÉE
DU MALAIS
ET
PHOoeF'KQUE COMPARÉE
fà'/t A.
"// /BUS MALAIS
ET
PAR
GABRIEL FERRAND
DEJRANCB
CONSUL
PARIS
PAUL GEUTHNER, ÉDITEUR
68, RUE MAZARIKE,68
1909
yjjpfOR BÉRARD
A L'ÉCOLE
DIRECTEUR-ADJOINT DESHAUTES-ÉTUDES
PROFESSEUR
AUXÉCOLES DEGUERRE
SUPÉRIEURES ETDEMARINE
RESPECTUEUXHOMMAGE.
G. F.
%ÉFACE
PARTICULIÈREMENT UTILISÉS
1. Au sud-est de Tananarive.
2. A. Grandidier, Wrigine des Malgaches.Paris, 1901, in-4*, p. 80.
3. Certains auteurs placent l'avènement au trône de Andrianusinavaluna
en 1667, 1675, 1696, 1705, 1720 et même 1730. Cf. A. Grandidier, toc.
cit., p. 79, note et notule* et p. 8î. J'ai pris la date moyenne.
4. Ibid., p. 81.
XXtV INTRODUCTION
o ~ ». C'est
lement le (tarna par également la transcription
qui a été adoptée par les missionnaires anglais,
Ms. VII. Folio 70 v. #. Anon. et Flac. : loin, Merina Î loba
=/«/jw, tête; L^. Anon. : maso, Flac. : ntasso, Merina ;
v!as0 — wasu,ce\\.
Folio 71 r. Uy Anon. : vojon, Flac. Ï wqnth, Merina :
ivîotut ~ vuqtna, cou ; *.' |. Anon. et Flac. ; oron, Merina :
orona ~ «r/wa, nez ; JJH, Anon. et Flac. : locobero,
i. Paris, 1901.
2. Nous possédons, au contraire, un nombre relativement considérable
de textes arabico-malgaches anciens et modernes.
3. Lac. cit., p. v.
4. lac. cit., p. vi.
$. Collection des ouvrages anciens concernant Madagascar, éd. du Comité
de Madagascar. Paris, 1903, in-8°, p. 327-392.
INTRODUCTION XXXI
hariariariai} djjali, ka ruitt ari tarit lavilîl i\t. Avi teu i\t
natjdani ni har tari ari a\t tami ni filundrarieyrit rali taiii.
Sakalava Nord-Ouest. Itf naijdeha aritarit lavilsl, nibinatt
Imrean ijabi ami ni draku ulu rail va ami ni ampisafi rati,
baraka liiii tavela (litt. : il alla au pays lointain, mangea
toutes ses richesses avec de mauvais amis ou de mauvaises
filles, jusqu'à ce que rien ne fût resté).
Pour la partie malaise du vocabulaire qu'on trouvera plus
loin, j'ai naturellement utilisé les travaux antérieurs de Van
der Tuuk, Kern, Brandes, Marre, Brandstetter, Aymonier-
Cabaton, P. W. Schmidt, Blagden, en les complétant par une
importante contribution personnelle. Quoique n'étudiant dans
ce travail que la phonétique comparée du malais et du mal-
gache, il m'a souvent paru utile de faire intervenir des formes
Batak, Dayak, Tagal pour rendre plus intelligible un cas
phonétique déterminé. Par exemple, Malg. lélaka et télatra -f-
ina = lela-f-ina. Le thème infixai / est évidemment étranger
au Malais djilal ; mais le Dayak djelap nous explique l'origine
de l'infixé malgache, anormal d'après les phonèmes malais et
malgache seulement. On trouvera également dans le vocabu-
laire un certain nombre de mots Batak, Tagal, Javanais, etc.,
qui n'ont pas ou n'ont plus de forme correspondante en
malais. Ces additions ne sont pas sans intérêt pour les études
malgaches ; elles pourront être utilisées par les grammairiens
et lexicographes.
Dans sa courte, mais substantielle étude intitulée : Oullitus
ofa grammarof tlx Malagasy langnage, Van der Tuuk a mon-
tré que le Malgache est plus étroitement apparenté au Batak,
particulièrement au dialecte Batak-Toba, qu'à tout autre
langue du groupe malais. Par exemple, le Malgache et le
XXXVI INTRODUCTION
tribus que je n'ai pas visitées me sont connus par des indi-
gènes rencontrés ou qui ont été à mon service.
Au point de vue sémantique, les dialectes malgaches
peuvent se diviser en deux groupes : les dialectes à liquide et
les dialectes à dentale. Les consonnes caractéristiques de ces
deux groupes sont dans un certain nombre de phonèmes
communs, d pour ceux-ci, / pour ceux-là :
— PbotUliqutwutajo-wwtgatbt.
G. FESJUKD.
CHAPITRE II
LAUTVERSCHIEBUNG •
CONSONNES
Fayka,
Feyka,
IFaitra,Felfa,
Tain — Tay, Tey,
Babu — Avay, Avey,
1 Tâuna,
Tawna,
Taona,
Towtta,
ITâona,
Tona,
Pabo — Fe.
Labttb — Lavu,
Lintah — Dinta,
Ptilub — Fultt,
Tanab — Tani.
Gali — Hadi,
Gantun — Hantttnâ,
88 CHAPITRE II
GttlH -— Hudinâ,
Gulun — Hulunâ;
exceptionnellement par g, k, v :
Guntttr — Gudu, .
Guru — Gururuanâ,
Gëmerinêin — Kirhjtsanâ,
— Kekilrà,
Gigit
Gosok — Kasukâ ',
Garbam — Va%anâ.
Pagar—Fabilfâ,
Gagak—Gaga 2,
—
Sugar Hugu,
Mega — Mika,
Tagih— Taki,
Lagtt — Rangtt,
Degil — Rttfigirufigi.
Kulat — Holattâ,
Kulit—Huditrâ,
Kilat — Helalrâ,
Karah — Haranà;
quelquefois par k, g, fig :
Kakak — Ikaki,
Kalafi — Kalanà,
Kambar— Kambanà,
Kudttfi — Gttlunâ,
Kukti — Ngufti;
«--1 as
90 CHAPITRE II
—-las
Kèlantarin—Lumali,
Korok—Ertilrà,
Kupas—Ufi.
Au k médial malais, le malgache répond généralement
par /; :
Aku—AI»,
Kttku—Httbu,
Ta kut — Tahutrà,
Tikar — Tsibi;
quelquefois par k, fig, g, f :
Luka — Luka,
Pukul—Puka,
Kttkttr—Hufigutrâ,
Kttku — Afigufu, Afigugu.
taiigiri =• ta'figiri=tô-ngiri,
tifigal = ti'figat=itl'figal,
pankatan=pa-fiialan=pâ-fikatan,
pafiulu —pa-fiultt —pà-itultt *i
DIALECTESMARITIMES MERINA
ï. â,û=aQ,uv.
LAUTVERSCHIEBUNG 99
Enfin, à TAfinal malais, les dialectes non Merina répondent
aussi par kâ, kl, ki; le Merina par kà seulement :
i* par k :
Afikal — Akalrâ ;
2° parrt-w :
Afikavf — Afiaw, Anaw * ;
3° par n....k:
— Funttkâ * ;
Bafikey
4P par âg :
Befikok — Bifigu * ;
S° par vit;
Bufikuk—Vuukuka *;
6° par h :
Tifikat — Tttbitta'.
NG malgache.
&v-
LAUTVERSCHIEBUKG 103
NK malgache.
**•- Vm,
j Vv2y. Vu,.
Kaya—Hay,Hey,
Papaya — Papay.
Au groupe malais final uyu, le malgache répond parw :
Puyub—Sipiii.
Au groupe malais final ey, le malgache répond par a, i, u :
— Funttkâ,
Bafihey
Ramey—Ma-rama,
Saley—Sali,
Sufiey—Ufii,
— Rudyt.
Rantey
« Les lettres dont les Ombiasses (Ombiaii, sorciers) se
servent, dit Flacourt, sont les mêmes que les Arabesques qui
s'écrivent de la droite à la gauche, desquelles il y en a vingt-
huit. Mais en quelques lettres, il y a différence de prononcia-
tion d'avec la langue arabe, comme la lettre U (s£) se pro-
nonce parmi ceux de Madecase ' comme un Ç, comme quand
on dit %abo, il s'écrit fabo(yabo'û) a. » Cette remarque est
confirmée par tous les textes arabico-malgaches anciens et
modernes. Si nous transcrivons en arabico-malgache les sept
premiers exemples de la page 104, nous aurons les graphies
suivantes :
^ Vatp,
^ï* Thi^unâ,
1£ Hu\unâ,
j. hh
'j Loi"*
c
Cette transcription du i moderne par ^ est extrêmement
intéressante. Elle indique très nettement qu'au début de la
colonisation arabe, le phonème < n'existait pas à Madagascar;
son inscription dans l'alphabet malgache est donc de date rela-
tivement récente. Dans le cas contraire, le j arabe figurerait
dans l'alphabet arabico-malgache et, au lieu des graphies en
usage, nous aurions par exemple :
".* au lieu" de
, Zabo, U
Zanaka, —
OCij* JJZ±
Zava, — 'J
J>
Zaïa, —
y* 'Ji
Aii, -
)}* J
*> -
))* i!
>* Sait, —
^
— Ayia, cù,
^>l Ayya
ARABE: ARABICO-MALC.MALGACHE
MOD.
le *
-jtajlJl Al'lahayânt, Alabiyani v%jj Alabi\ani,
**' *&*?
barbu,
Jy Mawlâ, maître, Mulayi J'y Mulaii,
108 CHAPITREII
DJ
BETSILEO:
Djadi—Zari—fart,
Djabit — Zaitrâ —Jaisoe,
Djuru—Zuru —furu ;
Djmput-
j gjj»
Djahat — ^tt^r,
Djalan — làhnâ,
Djafikrik -— Afigdi>
Djaui-djawi—Avi-avi.
Au rf/ médial malais, le malgache répond par^-/, /•*, fr, r, // :
J Betsileo.
au devenu *
Vorange est, contraire, Loroijà^i < Lorayji;
mais la forme en ai est absolument couecte. Le g doux fran-
çais est devenu d^en malgache sous l'influence de Yn antécé-
cc ;t qui a amené le changement régulier de i en d^.
DZ malgache.
—
^J Maijdiaka, Jrii,
Salttydiufi, —
^L £iL,
'J3> —
Talaijdiu, JJLi,
-
Vuwavdiu, (;:.
^;;
D'autre part, plusieurs formes malgaches en d{ répondent
à une forme malaise en dj :
ARABICO-MALGACHEMALGACHE
ARABE MALGACHEANCIEN* MODERNE
ANGLAIS
Page—Pedii,
—
Collège Kolédii,
Register — Redilsitrâ,
Angel — Audiêli.
Antemuru
Antambahwaka
Betsimisaraka
Ranumena
Tanala
Vurimu
IAntefasi
C et TS
Koéak~
\ KtUfakà,
Kaia — Hat sa,
Piéak—Fi'sakâ — Fisakâ.
(tsiarï), comme aussi foulsi (futsi), d'au très fotttcbi (futii) pour
dire blanc * ». Je n'en connais que le seul exemple suivant
dans les dialectes sud-orientaux modernes : Tiia, hérisson,
que j'ai noté dans un village à l'embouchure de l'Isandfa, chez
les Antesandfavinani (les gens de l'embouchure [de la rivière J
Isandîa). D'autre part, M. E. F. Gautier en signale d'autres
survivances dans le sud-ouest, le nom de la rivière Tiavaii,
par exemple *.
pau- \ £"'"'•
f Fanu,
Aiiir — Mani,
Taîia — Uijtani.
N — Merab — Mena K
Perlifi — Pelakâ,
Tarttb — Tau;
Layar —Ijay.
Niyur — Nitt,
Peler —Faltt,
Tel tir —Alndi,
Tikar — Tsibi.
Pasir—Fasikâ Faiinâ
Fa'sikî Faiini
Fasikè Fa'sin
""
Faïi
Sufikur — Huhitkâ Hubulrâ
Hubukfi Hubulrâ
Htibuki Httbutn
Hubtiki Httlmtn
Httbu Hubu
Laral — Raratrâ,
Lttdah—Rora * ;
4° par /, iNr :
Labit — Tavtt,
( Taijdekê,
Landak— } Ttandfakâ,
( Traijdrakâ;
>° par dr :
Lafiit drafiilfi < lafiitri,
Htiltt— -drulxi <Z tuba '.
A17 malais médial, le malgache répond :
l° par / ; Bilalafi — Valala,
Bulan — Vulanâ,
Lalat — Lalitrâ,
Malafi — Amalunà ;
2° par l-d, suivant les dialectes :
Mal. Bèli Malg. Vili —Vidi,
Gali Hali — Hadi,
Hilir Ilinâ — ïdinâ,
Tali Tali — Tadi ;
3° par d :
Gttlifi — Hudinâ,
Kulilifi — Hudidinâ ;
4° par r:
Bttlat —Bu ri,
Djalifi — Rari,
Djêlifi —Dieri,
Giilufi — Huriinâ ;
5° par n :
— Dianunâ';
Djêlafi
6° par ydr-ijdr :
Kalaw—Aijdraw—Faijdraw :
7° par l'apocope :
Balibis—Vivi.
A 17 final malais, le malgache répond par l'apocope ou par
l'une des séries de finales en trâ, Isa, sa, kâ ou nâ :
Bnntal — VttKittt,
Pukitl —Puka,
Tumpiil—Dumbii,
. Tufigul — Thtfiga.
Kikil—Kikitrâ
Kikilrâ Kikilsâ Kikisâ
KikilH Kikilsl
Kikilft Kikitsê Kikisoe
Kiki
— Sempittrâ
Sampttl
Senipiitrâ Semptilsâ Sepusâ
Sempulrâ Scmpttlsu
Seinpittrt Sempttlsï
Sein put h* Semputsè Septisoe
Sempu
ï. Un médial par assimilation avec la finale nasale.
122 CHAPITRE II
ND — Banlal— Uijdanâ.
D — Gunttir — Kudtikiidukâ.
NDZ — Bantey—Mamaijdii,
Ban tu — Vttndii.
DZ — Ranley — Ritdiu.
Î^Dk-lSîDR — Ganteb — Heijdri—Heijdri.
Tft-TR — Gnntur — Kutrukâ — Kttlrukfitrukâ,
Riinlitb—Rulrakâ.
Au / final malais, le malgache répond dans quelques cas
' :
par l'apocope ou par ts -f- voyelle
Sabut — Akti,
Sangut— Tsttfigu,
Djafxit — Ratsi.
Au / final malais, le malgache répond plus généralement
par les séries de finales Ira, Ira, Ira, tri, tri; Isa, Isa, tsi, tsi; sa,
soe; quelquefois par kâ, ki, kê, apocope, ou par nâ, ni, n, apo-
cope :
Bukil — Vnbilrà
Vnbilrâ Vubilsâ Vnbisâ
Vubilfï Vubitsî
Vuhitrè Vubitsl Vttlnsoe
Takul — Tahttlrâ
Tabttlrâ Tabtitsâ Tabttsâ
Tabntrâ Tabulsâ
Tabulri Tabulsî
Tabtttiï Tabulsê Tabtifoe
Pèéut — Fitstikâ Sttmpit — Sitbikâ
Fitsukï Subiki
ï. II ne s'agit pas dans le cas présent de Tune des finales Isa, tsu, tsi,
tsi interchangeables entre elles et avec les séries ka, na, sa, mais d'une
finale tsi, en l'espèce, invariable et constante dans tous les dialectes.
LAUTVERSCHIEBUNG 12)
Fitsukè Sttbikè
Filsu
Djempul — Tsimpunâ Sakat — Sakanà
Tsimpuni Sakani
Tsimpun Sakan
Tsimptt Saka
Au / final du malais/)////}/ répondent quatre séries de finales
en Ira, Isa, sa et kâ :
Hatsalrà
Fut sa Ira Futsalsâ Fut sa sa F ut saka
Ftttsatri Futsatsi Fulsaki
Ftttsalrê Fttlsalsè Fulsasoe Ftttsakè
D — Daluk—Dadi,
Diyan — Dia,
Dêrtt — Durit.
L — Dalam — Lalinâ,
Diyan — Lia.
R — Dantar — Rami,
Danaw — Ranu,
Dawun — Ravina,
Defiar—Reni.
Tll-TR — Data — Traira — Traira,
Dafiaw — Tfafiu — Tranu,
— Thiifinâ.
Dttyufi
T — Débits— Tepittipu.
Au d médial malais, le malgache répond par d, I, r, tr-tr,
dr-dr, t :
D — Adti — Adi,
Bttdak — Budtt,
Budob — Budti.
L — Adu — Ali,
Lidab—Lela.
R — Hamudi — Hamuri,
Hidttfi — Umnâ,
• LAUTVERSCHIEBUNG
127
Liidab—Rura,
Tidor — Titri.
Tft-TR — Hadap — Atrikâ — Atrikâ,
Suduk — Sutrit — Sut ru.
Dft-DR — Adik— Yavdri—Zaijdri.
T — Adik—Oti.
ND — Landak — Taijdek?,
Landasan — Laudayianâ,
Lindnfi — Lbjdttnâ.
NDll-NDR — Senduk—Hoijdrukâ,
Tanda — TaijdN — Taijdra,
Tanduk— Taudhtkâ — Taijdrukâ,
Tttnduk— Uijdrikâ — Uijdrikâ,
NDZ — Tandak — Tsbjdiaka.
TR-TR malgaches.
t. Loc.cit., p. $7-$o.
2. Vide supra p. 119, 117,126, 122 et 12}.
LAUTVF.RSCHIEBUXG 129
Dada Traira — Traira,
Stiduk Sutrit — Sitlrit,
Ttifigul Trufiga — Trufiga,
Pèti Valra — Valfa,
Gtinlur Kulrukiilrukâ — Kulfukâ.
Le tr des dialectes non-Merina était initialement rendu en
arabico-malgache par J : J Ira ; \ tri, trê ; "% ttti, th.'
Dans les manuscrits modernes, la transcription de ce pho-
nème est aussi variable que possible. On trouve les leçons :
' " '
Z * = ifa, = tU, = thi, th. Elles semblent
)) -J'
n'être limitées que par le nombre de combinaisons possibles
des voyelles, des taiiwîn et du taidyd.
En Betsimisaraka et dans quelques dialectes maritimes
orientaux, ir alterne avec 17; initial : fitia -f- n -f imvana =
fitian-lravanâ. De rares survivances de cette permutation
existent en Merina : *Hilunà, forme redoublée : biltnjlriltmâ
(vide infra pour cette alternance le chapitre du sandbi).
DR-DR malgaches.
Balas—Vali,
Bufikus— Viifigu,
Kipas—Himpa,
Putus — Fila.
A IV final malais, le malgache répond également par l'une
des séries de finales suivantes : Ira, If à, thî, trt, IH; Isa, Isa,
tsi, tsi; sa, soe ; kâ, kl, ki, apocope ; nâ, ni, n, apocope :
Befiis — Vinilrâ
Vifiilfâ Vifiilsa Finisâ
VifiitH Vifiilsi
Vifiilfl Vinilsl Vinisoe
Kuntis—Sumatra
Sumutrà Stimulsâ Suniusâ
132 CHAPITRE II
.Stinitilrâ Suniulstt
SumiilH Sitmutsi
Sunitttrê Sumittsè Sumusoe
Lëmas—Lemakâ Papas— Afakâ
Lemakî . Âfaki
Lemahè Afaki
Lema Afa
Pèlipisan—Fibirifanâ
Fibirifani
Fibirifan
Fibirifa
S malgache.
MERINA
Aia — Asa, travail,
Piitt—Pistt, chat,
Saia — Sasa, lavage,
Stistia—Sitsua, soupe de riz.
« Le i Merina, dit l'abbé Rousselot, se produit à l'insu du
sujet comme variante* de IV dans certains mots où, par suite
de la chute d'une atone, il se trouve en contact» avec une
autre consonne, par exemple : mainoe (masina, saint), 'ainoe
(Ixisina, vertu, p. 30). »
Par une curieuse anomalie, la chuintante des dialectes sud-
orientaux est ordinairement transcrite par ^ s au lieu de
ij> i. Cette orthographe spéciale est usitée même pour les
mots arabes. ^J» iams, soleil, dont le ^> final est devenu
LAUTVERSCHIEBUNG 13 3
chuintant en passant en Antanosi, est généralement écrit
Z malgache.
Antanosi
IAntankara
f Mahafali
TS
^i ftttsi — w*»
ralsi — Ci
0-»j
Isara —
y jS
tsiari —
j~J J~J>
t. Dictionnaire,éd. Ferrand, p. 7.
LAUTVERSCHIEBUNO I35
La phonétique comparée du malais et du malgache nous
fournit, comme pour le ,j? = i et le g- = di, des indications
précises sur les origines du ts malgache. Dans un certain
nombre de mots qui peuvent être rapprochés avec certitude,
le ts malgache répond à un / malais. De plus, si on lit la
colonne arabico-malgache suivante en donnant au <L>sa valeur
phonétique arabe, on retrouve en arabico-malgache la dentale
radicale malaise :
ARABICO-
TRANSCRIPTION
TRASSCRIWCOX
MALAIS MALG. LrrriRALF. PHONËTIQUF.
V malgache.
A , i. D .. ( Malais : Ramedlân,
Arabe ^w.
w J Ramadan ] xt . .
: D
Ramava.
( Malgache
Atap — Tafu,
Kitrap — Kula.
F malgache.
3° par l'apocope :
Hulam — Haru.
VOYELLES
butta vttfii,
. lima d'uni,
adik oli,
••*"•
b«„«,i \( uudana,
rabit ruvilra,
safigut tsttfigit,
sambar sambulrâ,
malafi amaluiia.
. f urtina.
I. VOYELLES
^V^" } =mabâfaka.
irui^i; j
On rencontre quelquefois des graphies du type JJ& K^
où le doublement du faltja par ! coïncide avec la longue
tonique, mais ce sont des concordances purement accidentelles
et qui ne permettent pas de supposer, tant les exemples
contraires sont nombreux, que les scribes indigènes se sont
préoccupés de noter spécialement la tonique longue.
L'affixe an, Merina : ana, est représenté par le tanwîn de
fatha. Suffixe à un radical à i ou // final, an est quelquefois
* :
écrit j, mais plus généralement (J le tanwln est reporté
sur une voyelle de même timbre que la voyelle finale
du thème radical. Cette voyelle ajoutée est seulement en
fonction de porte-fa/ttc/// et n'a, dans ce cas spécial, aucune
valeur phonétique :
té, grand,
tnaijdrt, entendre,
unit, don,
ntampiteû, faire tomber goutte à goutte,
mancû, serre l
nuinejt, forge I
Vë bref atone se rencontre aux trois positions :
ërf, là-bas,
ëriini, là-bas,
pêpitra, recommandation,
lutkiUianâ, petitesse.
Betsileo : lâbé, mâle,
nié, rfiwl, deux.
I64 CHAPITREIII
L'ê sourd ou chuchoté est final, généralement en finale de
proparoxyton où il répond à un à Merina :
Merina : lanitrâ, Antanosi : lafiitsî, ciel,
varulrà, varulsl, commerce,
efatrâ, efatsê, quatre,
sambulrâ, 'sambutsi, prisonniers.
Ve nasal long tonique ne se présente qu'à l'initiale et à
la médiale. Dans la graphie usuelle, il est rendu par en devant
consonne, eut devant b et p ;
idri = éijdri, buse,
itanâ — éijtanâ, ballot,
kêdri—kéijdri, action de viser,
—
manipulrà manëmpulrà, suffoquer,
ebukâ—émbitkâ, encens,
l'figa = éfiga, puisse l
VI nasal bref atone est également initial et médial :
Urësi = etjdrési, bien l
èpèpa = empfmpa, vannage,
lèbaleba = lembalémba, plateau élevé ;
fl-figâna =zfeâgâna,
Merina : feyfigâna, dépêchez-vous 1
baryi, richesses,
fanekyi, contrat.
Dans certains dialectes maritimes, le e final devient en
(e -f- « pur) ; il est développé en ha en Merina avec chute
du yod. Plus exactement, le Merina répond par ina à la finale
diphtonguée yî o>\y%n des autres dialectes :
VOYELLES,DIPHTONGUESET TRIPHTONGUESMALGACHES165
— Imryht — Imrena,
baryé
fanekyê —fanekfen —fatukèna.
La voyelle e est transcrite en arabico-malgache :
x° â la médiale et à la finale par le kasra ou par kasra
télé, goutte ;
^ mena, rouge;
de!:
LIS
]
s f
Laj I -
: > éfa, fini.
l)âsînà, vertu,
marina, vrai,
ambiinl, au-dessus,
anibâni, au-dessous,
làfiilfi, ciel,
rékïtsl, collé.
« Les (finales Merina) atones / et // précédées d'une con-
sonne sonore, dit l'abbé Rousselot, ne sont pas muettes dans
VOYELLES,DIPHTONGUESET TRIPHTONGUESMALGACHES167
les mots de deux syllabes (blbl, dldi, rârl, diédil, vtîviï); mais
elles peuvent le devenir dans les mots de trois syllabes :
mibâbi où IV est sonore deux fois, sourd trois fois ; inidtidu où
l'« est sonore quatre fois, sourd deux fois • LV final atone
Betsileo sonne souvent à mon oreille â peu près comme un ê.
Mais c'est une erreur : il s'agit d'un / —/ ouvert. Le fait est
mis hors de doute par la figure 130 où sont représentés les
liens des deux syllabes de bibi ; U tonique I et M atone IL La
comparaison de I et de II montre ta différence de fermeture
des deux /, qui se distinguent non seulement par l'intensité
et l'acuité pures, mais bien par l'articulation elle-même. Nous
voyons en outre par II, grâce aux pointillés qui limitent l'un
la région de IV, l'autre celle de IV, que nous avons affaire à un f
qui, étant donné l'impression de l'oreille, ne peut être qu'un i
ouvert, plus voisin de IV que noire 1 moyen (celui de « Paris »),
IA différence des deux // dans f&funa, respiration, est de même
mise en évidence (par la différence entre) fil tonique et fft
atone *. » Vide supra, p. 156 : chute des finales en Betsileo.
Vf nasal long tonique (/// devant consonne, //// devant betp
de la graphie usuelle),.est initial et médial :
1. Lee.cit., p. 20.
2. LK. cit., p. 68-69.
168 CHAPITREIII
ôialra, nerf,
fila, crabe,
inaôla, être fou,
ta, vrai,
fi, coeur,
ilô, maintenant,
anakô, cyprès,
kalalô, cancrelat.
ômâli, hier,
léôlrâ, saleté,
lâbà, demande,
àhâ, je.
<*w, écrevisse,
ftka, fou,
Ifka, poisson,
m$ra, bon marché, facile,
moramQra, doucement.
Les autres dialectes y répondent par un o fermé, Je Merina
par o fermé ou// :
#râ, autres dialectes : àrafi, Merina : âranâ,
mfra màra mura,
Uka lôka lôka.
Vo ouvert ou fermé est transcrit en arabico-malgache : à
l'initiale I : j ! oijdevu,
par ^ £> ofir, à la médialeetà la finale
&fj> //î///,dix.
IL DIPHTONGUES
b b' #
yt r- y*
wi wi ««
wi «I —
M U$ —
yu — yn
iw iw âw
âo io âo
iw ôw ôiv
mikyâfu, éplucher,
bingyii, bancal,
klbyii, coude.
La diphtongue graphique ^j ou J-L des textes arabico-
un a été ainsi noté •:
malgaches représente phonème qui
• ! VIL72r.
£jl ziyrt mi-bainh mi-ring uihlning aina,vie,souille
cyfi,
éyua,
âyua
5r.
i VIII, *~J litmay lottmayluinei
loumaye lemay, course Inmêy
lumai,
70v.
VII, )w /////)•(/// maintbi mainlbi meintiti mahiiili mabiti,noir mlyiili
79V.
VII, CJ maylsu maitso mailsou mabilsti maitstt,\cn inéytsu
meylv
I • S
VII,77v. -~» masay masseb massay masai,
petit maté
masëy,
VII,72v. £S nayfa a
naïf nef a,tiéfa
a,cependant
nef
II,14r. v.sJJ
'il)14 layfa,
leyfa lefa lefa lefa fuite
lefa, lefa,
lêfa |
1 -
i •-..' te. . . I
VOYELLES,DIPHTONGUESET TRIPHTOXGUESMALGACHES177
TRANSCRIPTION'
PRONONCIATION'
LITTÉRALE MODERNE
quente Uy tsimêtti.
taga, les habitants, les gens ; d'où : Aijta - iValu, les habitants
de iValu (i, préfixe des noms propres, valu, pierre, du village
de la pierre); Aijta-iFaii, les habitants âlFaii (i -{-faii, le
sable, du pays du sable); Auta-iUfii, les gens de / + Uni,
nom propre, les descendants d'Uni; Anta-iTsinielu, les
gens (appelés)/-f tsi metti, ceux qui ne coupent pas; Atjfa-
iMalMin, les gens (appelés) / -f- malktiu, ceux qui obtiennent,
AutatowtN — Aijta + alowlfi, les
atteignent, saisissent; gens
(venus) de la haute mer. Dans le dernier exemple, l'absence
de préfixe / devant alowlfi donne en composition Aijtalowtfi
au lieu d'une forme * Aijla-i'alowtU parallèle aux noms- tri-
baux précédents '.
La graphie sud-orientale ancienne Aijlayvalit est représen-
tative d'un thème à diphtongue qui est devenu Aijtevatu dans
les dialectes modernes par un phénomène analogue à la mono-
phtongaison de inâ-llsu-iiiâylsit-méylsu en niitsti. Il est aisé
d'en reconstituer les stades intermédiaires : Aijtâivâltt, Aijlâi-
vâtu, Aijlâyvâtu, Aijtiyvâtu, *Aijtévâlu et enfin Aijtevâtn. La
graphie usuelle Atttaivattt, c'est-à-dire Antai pour tous les
noms tribaux de ce genre, indique que les missionnaires euro-
péens ont, en cette circonstance encore, reproduit exactement
l'orthographe arabico-malgache.
A ne considérer que les faits linguistiques attestés et la
tendance vers la monophtongaison que présentent tous les
dialectes, il semblerait donc qu'aux thèmes malais à mono-
phtongue du type gtgil, lèkât, lipâs, le malgache a répondu
initialement par une forme diphtonguée qui, suivant les dia-
lectes, est revenue ou est en train de revenir a la mono-
phtongue malaise originelle :
; I
VII,78v. VL?ataw atdtt tau tau tao,fait |
'
.VII,61r. t^ aiwafi aitungba aovana,intérieur
71r.
| VII, jJ^ls tawlan laolan
taulangb lahlangb, toelang, lafola
tattlang taolana,os
72v.
VII, y± banaw battait km
m bannauw
bannati, aitatt toi
anao,
i
75v.
SVII, ^ja tawn \
| , . ! tau
tau,i, tawon année
tobiui taona,
tabnn,
30v.
j VIII, U» law
l
\ VII,76r. jy awln aulort auhit aoîo,
premier
VII,
76 r. jy» ntawlu \ ancêtre
ntaolo,
j
v.
| II,
2 4
• 'jJ^5 tsini'tlawthi vent
simuhls simmilaoetIsimilotrti tsiinilaolra,
dunord
1
-- = J
VOYELLES,DIPHTOXGUESET TR1PHTONGUESMALGACHESl8l
Mal. g'tgil lèkât lêpâs
Malg. kâykitra râykitra làyfa
keykitra reykitra lêyfa
*kêkilra? *rêkitra? lefa
kêkilra rékitra léfa
Cette conclusion est justifiée, je le répète, par le témoi-
gnage des textes anciens et de la dialectologie malgache;
mais la phonétique comparée des langues du groupe malais
n'a pas été suffisamment étudiée encore pour que des évolu-
tions telles que Malais : è, i > Malg. ay puissent être défi-
nitivement admises. Aussi semble-t-il plus prudent de ne
considérer que comme provisoires les résultats isolés constatés
dans une seule partie du domaine.
La graphie arabico-malgache tj ou CJ_ représente un
phonème qui a été ainsi noté (voir le tableau ci-contre) :
D'après la graphie arabico-malgache et les transcriptions
' '
des lexicographes européens, le groupe au doit se lire
aw. C'est la diphtongue que les missionnaires anglais, à
l'exemple des Malgaches islamisés, ont rendu par ao. Cette
lecture est confirmée par le Catéchisme publié en 1785 par la
Propagande de Rome, dont une partie a été rédigée par « un
François nommé Jean Marie, le plus célèbre interprète des
Traites de Madagascar pour l'Isle de France (p. 3) » :
1. Les modifications
phonétiquesJu langage. Paris, 1891, in-8«, p. 261.
VOYELLES,DIPHTONGUESET TRIPHTOKGUESMALGACHES'185
en harmonie avec la prononciation de la langue du xixe siècle.
D'autre part, le malais mùda a donné en arabico-malgache :
mawla, Flacourt : maula, et en malgache oriental moderne :
mâblâ qui a été morphologiquement décomposé en préfixe ma
-f- thème radical ola. C'est le phénomène inverse de celui qui
fait aboutir ma -f înti à m'inti par les stades intermédiaires
mâyijti et méyijti
Les diphtongues aw, ao, ow se présentent en toute position :
III. TBIPHTOXGUES
tsanganlsangaiia = tsà-figà'tsâ-figa'iia,
andranandrana = J-</m-//â--</ra-///ï,
ambakambaka == à-ba-kà-ba-ka,
ampangampanga = â-pàrfigà-pà-figa,
anlrendri z=zâ-tri-dri,
ampembi = à-pt-bi,
ampinga=à-phfiga,
pindi — pl-di,
bungabunga z=z bCt-figa-bû-figa.
On en a conclu à l'absence d'entrave dans la langue. Cette
conclusion est exacte seulement pour les syllabes Merina en
toute position et pour l'initiale et la médiale des autres dia-
lectes. En ce qui concerne la finale, les dialectes non-Merina
présentent, au contraire, comme les langues du groupe
1. Ces quatre premières formes à entrave finale m nous sont attestées par
les ms?. de la Bibliothèque Nationale et les dictionnaires de Houtman et
Flacourt.
l88 CHAPITREIV
THÈMERADICAL PASSIF PASSIF THÈMERADICALMALAIS
MODERNE ATTENDU ENUSAGE ANCIEN
kikitra 'kikitr-ina kikir-ina *kikir kikîlt
stmpulra *smpulr~ina sempur^ina *s*mpur sampiil,
sambulrâ *samhilr-iia sambur-ina *sambur sjmbar,
alilra *oAr/r-i«j aUr-ina *alir bantar,
sukalra *sukalr^ina sukaf-aHa *tukaf sinkap,
tutulra */u/«/r-j«a tuluf-ana *luluf tulup,
tsiuka *tsiub-ina Isiuf-ina *tsiuf tiyup,
Itlaka 'Mab-ina Ulaf-ina *lelaf Jjelap,
suratra *suralr-ana surJt-aitj *surat surjt,
ruvitra *rïU'i7r-i*a rniit-ina *ruvit rabit,
tarika 'tarib-ina tarit-iua 'tarit labil,
baratra *turatr-anj baras-ana *luras kalis,
lefa *
*Uf-ana le/as-ana le/as tfjus,
ttu ...
'i/u-uiM { ilus-aita *itus\
«lus.
l utus-ana
, . i
•*utus
( )
i. Sriousaviomen&anc^sréquivalentdesteraiesangbbma/dvetMM/ajuN,
j'aurais employé celui-là quand H s'agit des véritables Malais, c'est-à-diredes
Indonésiens parlant la langue malaise, et celui-ci, lorsqu'il s'agit d'Indoné-
siens appartenant au groupe linguistique matais, c'cst-à dire parlant une des
langues de l'Indonésie étroitement apparentées au Malais proprement dit.
Je traduirais ici les Malais par Ibe Matayanptople, dans l'incertitude où
nous sommes encore sur l'identité exacte des Indonésiens de Sumatra
immigrés à Madagascar. Cette réserve ne préjuge pas la solution de la ques-
tion, car ces Indonésiens ont pu être de véritables Malais, et n'atténue en
ÉVOLUTIONDE LA FINALE FERMÉE |8<>
3° PÉRIODE MALAYO-MALGACHE, — Le thème malais com-
mence à se transformer, à se malgachiser, pour ainsi dire,
conformément à la loi de Lautverscbiebung. Les groupes conso-
nantiques, initiaux et médiaux, que n'admet pas le malgache,
sont vocalises à l'intérieur ou réduits a un seul phonème ;
en d'autres termes, les syllabes fermées, initiales et médiates,
sont ouvertes; mais les finales fermées se maintiennent et
cette particularité constitue l'une des caractéristiques de la
période malayo-malgache.
3° PÉRIODE MALGACHEDES THÈMESBIUTTÉRESDISSYLLA-
BIQUESET TRILITTÉRESTRISSYLLABIQUES. — Celui-là CStobtenu
par l'apocope de l'entrave finale du thème trilittère malais,
celui-ci par ouverture de la finale fermée du thème trilittère
malais, en vocalisant l'entrave finale.
PÉRIODE MERIKA. — Formation des finales ka, na, ira *
4°
et changement en n pur de IV) vélaire intervocalique.
La période malayo-malgache pourrait être également appe-
lée période de Lautverscbiebung. A l'exception de la finale
fermée qu'il conserve, le nouveau thème dépouille la forme
malaise initiale et se modifie d'après une phonétique sensi-
blement différente de celle de la langue originelle. Les phé-
nomènes linguistiques à relever sont nombreux :
a) L'alphabet malais passe en entier en malgache. En vertu
de la Lautverscbiebung, certains phonèmes subissent les modi-
fications classiques suivantes : g malais se change en k, k en b,
vurù,
vurûn,
vurun,
itVffff,
vitru ml.
I98 CHAPITRE IV
—
J tri, Isri, ihre, tre, tsi, ts ;
^j-* zzzchi,che.
xrti,
!1xri, Ixrinâ ;
( tira,
Mal. httdjan > Mal. uran > J ttran,
\ uranâ.
CHAPITRE V
I. LA FINALEira.
Ahitra, herbe :
Abitfi, IV S7 v., VI 96 v., VII 63 v., FIII 2 v., Ar
109 v. ;
Ahilsi, V 23 v., VIII 4 r., Ar 102 r.
Akalrâ, ascension :
AkatN, XIII 26, FIII s r. .
Avaralrâ, nord :
Avaratfà, VIII 71 v.;
LES FINALESka, ItO, tra 203
Efatrâ, quatre :
Efatfi, Vlll }6r.;
Efatsà, II 35 v., IV 58 v., VIII 74 r.;
Efalsl, III 48 v., IV 7 v., V 86 r., VI 44 r.,Vni 2 v.,
XIII, 24, Ar 104 r.
Faitrâ, amertume :
Faitft, VI, 125 v., VII 62 v.
Fuitrâ, nombril :
Fnilfi, Vil 72 v., Ar 149 r. ;
Fttilst, II 30 r., V 78 v.
Halatrâ, vol :
Ha la tri, Ar 137 r.;
Halatsl, II42 r., V 24 r., VI46 v., VII77 v., FIII 3 r.
Hitdilrâ, peau :
Huditfi, FIII 4 r., Hulitft, V 77 r., VII 70 r., VIII
69 v. ;
Hulitst, II 3 v., VIII 72 r., Ar 80 r.
204 CHAPITREV
1. Merina : tufigutrS.
2. Ce mot n'a pas de correspondant étymologique en Merina.
3. Manitrâ n'a en Merina moderne que le sens de parfumé. Le nom,
théophore Aydria-tnanilrâ qu'on traduit généralement par .*le prince par-
fumé, odoriférant, signifie»au contraire, te prince, te seigneurbon, par oppo-
sition au génie du mal. Cf. ms. VII, £>78 recto où manitrâ est glosé par
l'arabe tat'tf, bon, bienveillant. Lr/t/est, en arabe, un des quatre-vingt-dix-
neuf noms d'Allah : al-laflf, le bon par excellence.
LES FINALES ko, ttO, trO 20$
Manilfii, III 64 v. ;
Manitsi, VII 78 v., Ar 63 r.
Maralra, blessé, gâté;
Maralfi, V 81 r.f VIII 31 v., FUI $ t.;
Maratsâ, II 3$ v.;
Maralsi, VIII 2 v.
Mttlutrâ, lèvres :
Mttlutfh HII2V.;
Mululrû, V 25 r., VIII 30 r.
O^atrà, nerf :
Ofatfâ, V, 108 r. ;
O&lfi, II4 r., V 77 r., VI 99 r., VII 70, Ar 103 v. ;
Oiatsl IV 48 r., V 77 v., Ar89 v.
Raykitrà, attaché, collé :
Raykytfi, A 58, FI 5 r. ;
Rekitft, V 19 r., VII 63 r., VIII 36 v., H 5 r. ;
RekitsU n 19 r., IV 60 v., VU 80 v., VIII 2 r.
Rikitfâ, proximité :
Rikitfi, VIII 30 r. ;
Rikitsl,VSov.
Sarttlrâ, difficile :
Sarutfi, FIII 2 r. ;
Sarutsl, VI 125 v., VIII 3 r;
Sarulsù, II22 v., IV 44 v., V 23 r., VIII 6 r., Ar 104 r.
Suralrà, écriture :
Suralfà, XIII 30;
Suralft, FI 5 r., XIII 30;
Suratsâ, IV 54 r. ; V 104 r. ; VIII 73 r.;
Suratsi, II 24 r., IV 8 v., V 29 v., VI 47 r., VII 69 v.,
VIII 32 r., Ar 98 r.
206 CHAPITRE V
Tabitfâ, largeur, IV 55 r. ;
Tahitft, IV54V., Vi8v.
Tabtttrâ, peur :
Tabulfi, FI 46 v. ;
Tabttlfù, V 87 r.f VII63 r., Ar 106 r. ;
Tabutsâ, II 22 v. ;
Tabttlsù, VII* 78 V.
Vahalfà, racine :
T<i/w///, FIII 1 r.,
Vahalsà, II 31 v. ;
Kd/Aifcf, IV 57 r., Ar 84 r.
Varalrà, tonnerre :
Varalfi, FI 23 v., FUI 5 r. ;
Varalsà, II 36 r. ;
Varalsl, V 23 v.
Varulrà, commerce :
Vamtsl, VI47 r., VIII 2 r., Ar 101 r. ;
Vartttstt, III 64 v., V 23 v., Ar 105 v.
action d'étendre : "
Velatrà,
Velalfà, V 18 v.;
Velalfi, VII 63 v.
Vhùlrà, en colère :
Viftitfà, A $2 ;
f?Af'f//, II 3 v., V 37 v., VII 73., VIII 29 v. ;
VifiitHt, II 13 r.;
J7/î//*î, II 22v.;
Vinilsl, V 23 r., VII 79 v.
LES FINALES ka, mi, Ira 207
Vuhilrà, montagne :
Vubilfi, IV 69 v., V 811., VII 68 v.;
Vubitsi, V 85 v., VIII 5 r., Ar 121 r.
Vusilrâ, châtré :
Vuiilfi, III 4 v., VII77 r., A 55, FI 40 r. ;
Vitiilsf, II 5 v.
Les quinze mots suivants sont empruntés aux vocabulaires
de Houtman, Fhcourt, Drury, Dalmond et au catéchisme
publié en 178$ par la Propagande (Voir le tableau ci-après).
su,connuFantaets
Fantatrày Fantats FantatseFantatrsb
vol
Halatrây HalaetsHalatsHahitcbs
HalatseHaïatsb
vieux Ankts AntetstAnticbsAntretse
Antitrày Antitsh
fini
Tapitrà, Tapits TapetsLawhtchsl
TapetyLalitsb
éloigné Lavits LavitseLarvitcbs
Lavitrây LavetsLavitsb
peur Tafots TafotseTawboutebs Tatttrsb
Tabutràj
action
Sambutrâ,desaisir,
Sombots mbouts
Sa Sambttcb Santbutrsb
n
s
prisonnier >
Efatrà,
quatre EffortsEffats Effntchs Effats Efatsh
encolère VingitsVignits
Vinitrà, Vinitsb£
Rivutrà,
vent,
tempêteRivoetsRivouts Rivutsb
nerf
Optrà, OejartsOyits 3
Vocats O^atsb
écritureSoeratsSorats
Suratrà, Vuatsi* Soratsh
•
peau Hoedits
Huditrâ, Houlitse
Huletcbs
Touetse*Hnlitsb
VuJritrà,
montagne Wohit VobitsVohiïchs Vubitrsh
lèvre Mochets
Multitrà, dont
Moise Somucbs* Mulutrsh
1.Ces
auteurs
nementionnant
pas
tapitra,
j'ai cempar
otun
remplacé autre
àvocalisme
identique.
—3.Ibid.
2.Ibid. — —
4.Ibid.
s.Ibid.
LES FINALESka, ita, Ira 209
le même passage. L'extrait suivant du ms. V est, à cet égard,
caractéristique :
o Folio 84 recto, 1. 3 et suiv. : Hn finarilfi iiyalfi i^aft
marari avi, bu finaralsi (sic) i&n marari avi, bu finaratsî i$tt
arelin, na bu finaralsi areti (sic) tsara Ixtminarilst, ari Ixiitaur
maminaritsi. Que tous les malades soient en bonne santé, que
tous les malades soient en bonne santé, que cette maladie
soit guérie (litt. : en bonne santé), que cette maladie soit
guérie, on reviendra bien à la santé, et tu reviens bien à la
santé. »
Cette courte citation contient trois leçons différentes du
même mot : finaritfi, finaralsi et finaritsi*. Bien qu'elle se
présente trois fois, la seconde est un barbarisme résultant
d'une erreur de graphie, o^xi pour ojii ; restent donc
finaritfi et finaritsh Ni la morphologie ni la syntaxe ne justi-
fient l'emploi de cette double forme. Il est, d'autre part, inad-
missible que les finales à vibrante et à sifflante aient été simul-
tanément en usage dans le même dialecte; cette anomalie est
donc inexplicable par la linguistique. U faut, je crois, l'attri-
buer à l'inexpérience des scribes arabico-malgaches et considé-
1. = Merina : finxritrà.
G. FERRASD. — Pbonilique
malip-tnalçitcbe. 14
210 CHAPITRE V
Tabu-lrâ If à tfâ tfi tfi Isa Isa tsi tsi sa soe Tabu-r-ana,
Sambtt-trà tfà If à tfi tfi Isa tsû tsi tsi sa soe Sambu-r-ina,
Taka-lrà tfà tfi tfi Isa tsi tsi sa soe Taka-r-ina,
Kiki-trâ tfà tfi tfi tsâ tsi tsi sa soe Kiki-r-ina,
Vini-lrà tfâ tfi tfi tsâ tsi tsi sa soe Vini-r-ino,
Tifi-trâ tfâ tfi tfi tsâ tsi tsi sa soe Tifi-r-ina,
Sura-lrà tfà tfi tfi tsâ tsi tsi sa soe Sura-l-ana,
Vivi-lrâ tfâ tfi tfi tsâ tsi tsi sa soe V'wi-l-ina,
Sttri-lrà tfâ tfi tfi tsâ tsi tsi fà foe Suri-l-ana,
Erit-lrà tfà tftt tfi tfi Isa Isa Isl tsi sa soe Eru-t-ana,
Hara-trà tfà tfi tfi tsâ tsi tsi sa soe Hara-s-ana,
Didi-trà tfà tfi tfi tsâ tsi tsi fâ soe Didi-f-ina,
Sttka-lrà tfâ tfi tfi Isa tsi tsi sa soe Suka-f-ana.
a) Infixe et finale / ;
Passif : sura-t-ana Malais : sura-t,
rafe-t-ana rapa-t,
reke-l-ana lèka-t,
ruvi-t-ana rabi-t,
saru-t-ina sttli-t,
unu-t-ana pitiitt-t,
*tt%a-t-ana ura-l,
lxijdra-1-ina kcdjtt-l,
vuru-l-ina bnrtt-l.
h) Infixe et finale r ;
Passif : sambu-r-ina Malais : samba-r,
ale-r-ina banta-r,
214 CHAPITRE V
ampa-r-ina hampa-r,
fabe-r-ana paga-r,
. * limpu-r-ana dampa-r,
ulm-r-ina uku-r,
suki-r-ina uki-r,
vaba-r-ana aka-r.
c) Infixe/ct finale p :
Passif : suka-f-ana Malais : sifika-p,
taku-f-ana laftka-p,
Iseijlse-f-ina éééa-p,
tutu-f-ana tutu-p,
tsiu-f-ina liytt-p.
d) Infixe r et finale / :
Passif : kiki-r-ina Malais : kiki-l,
sempu-r-ina sampu-l.
2° Infixe passif différent de la finale malaise :
a) Infixe r et finale / :
Passif : tabu-r-ana Malais : takit-l,
'
*fai-r-ana pabi-t,
fufu-r-ina pttpu-t.
fulu-r-ana panla-l,
*lxla-r-ana kila-t,
*elu-r-aita kunln-t,
bifi-r'ina api-t,
lefc-r-ina lipa-t,
lumu-r-ina lumu-t,
budi-r-ana kuli-t,
b) In fixe r et finales p, s, b .*
Passif : taka-r-ina Malais : tanka-p, ,
vini-r-ina bcfii-s,
tape-r-ina babi-s,
tifi-r-ina lemba-b.
r) Infixe / et finales r, s, h :
Passif : vivi-t-ina Malais : bibi-r,
iri-t-ina '
biri-s,
suri-l-ana tuli-s,
eru-t-ana koro-b.
d) Infixe/et finale / ;
registre, redqisilra,
sabre, sabalra,
vinaigre, vineyitgilra,
livre (poids), livalra,
du poivre, dipwavalra,
épingle, piùgilra,
la table, latabatra.
IL LA FINALE ka
i.Malaqmasaka
nefigure
remplace
qui paslecathéchisme.
dans
226 CHAPITRE V
( tari-b-tna;
1 thème à double passif à infixes -//- et -r- :
. tu
trttbakâ Ii trttba-r-anâ,
. .
M .
1 trttba-lt-anâ.
HavdfhhV iSv,
Haijdm, IV 56 r„ V 18 v,
Haninà, nourriture ;
Haniih III 64 v.
//dm, II 23 v.
Halinà, gale :
/H II 8 r.
Halin, II 6 r.
//<i/mf, II s v.
/fa/Af/A, II 11 r.
Havanâ, parent :
Havanà, IV 25 r.
Mmiff, H 21 r„ IV 2$ r.
Mayijti, noir ;
Mayntin IV 23 r.
Mayijtim, III 29 v., VII79 v.
1//WM<Î, quelqu'un :
(//un, Il 2 v., III4 v., IV $3 v., V 18 v.
(//«, III44 V.
Urattà, pluie :
Urait, II 21 r., IV 54 v., V 19 r., VIII 6 r.
Ura, IV 54 v., VIII 6 r.
Uruua, nez :
(/r«>W, IV 54 v., VII 71 r.
L7/WÏ/Î, IV 5 s r.,V78 r.
Uruit, VII70 v.
Velitnâ, vivant :
ft/m/A, II 16 r.
Velun%II u r., III 37 r., V 19 r.
Velu, II 3 v., IV $6 v.
Vttrunâ, oiseau :
F«r«rt, VII 75 r.
Vttrunâ, III 4 v.
LES FINALESka, tia, tra .129
Vuiunâ cou ï
Valait, V 77 v., Vil 71 r.
Valant), IV 60 r.
Vuyiùî, IV 56 r.
nom
Anaranâ, Augure
Angarran Angharan
Lakanà, Lakan Laça LackerLakan
pirogue
Ma chaud
fana, MafanaMafaneMerfanner
Mafana
Mananây
posséder ManangMattanb Mana >
2
os
Tawlanâ, Taulang Towler
Tabdanh labola
feuille
Ravina, Ravin Rave Rawcn Ravin
obscur
May^inâ, Mabid^i
Meysing Mahi$
six
Eninà, Ennin Euem Eanning Hen
Deean
souverainAndienAndrian.
Aydrianâ,
Humana, Houman
Hoentan Orna
Humonner
manger
Ulunâ, Oélun Oulott Hulu Hulu
quelqu'un
oiseau
Vurunà, WorongVottrouVoro Vurun
1 I
LES FINALES&l, Ml, Ira 231
malam aient ulinà alwhauâ,
miiiiim minum iuiinîi inu-m-im),
dalam * lalim lalinâ lali-m-iiiâ,
pindjam iijdram iijdram) iydra-iihaïuï,
Exceptionnellement, aux thèmes malais leitas, lindun, le
malgache répond par : leua, taijdiijduuà et les passifs iMit-anà,
ttlijdiijdu-iil-iut).
3a Aux finales malaises r, /, / : .
Mai. pasir — Malg. fashiâ, faSin, faii,
sa npal sembanâ, sembau, setiiba,
djemput Isimptmâ, tsimpun, tsimpu.
Les radicaux Merina à finale nâ sont au nombre d'environ
500. Au point de vue de la formation du passif à suffixe, ils
se décomposent en :
480 thèmes à passif régulier : afanà > afan-anâ, levanâ >
kvttn-inâ, funganà > fungan-anâ,Jungan-inà ;
15 thèmes à passif avec infixe m du type : velttna > velu-
tihinâ ;
1 thème à passif avec infixe v :anunâ > àminu-v-inâ (sic),
aiianu-v-inâ (sic).
Dans la langue moderne, les finales kâ, nâ, Ira sont inter-
changeables. Le Merina Untikà, submergé, par exemple,
répond aux finales dialectales suivantes :
*
/ Antanosi,
•' «;•* «
I Antefasi,
l Antemuru,
lenlinâ \ Bctsimisaraka,
leijtin ) Maruantsetra,
leijtin ) Mavurungu,
leijli I Ranumena,
I Sainte-Marie,
\ Tanala.
%\Z CHAPITREV
f i'V I Autambahwaka,
fi'kê i Antanosi,
f i' â I ^ls,k°>
y .'. j Betsileo Arindfanu,
f , I Sakalava N«K,
JaSl I Sakalava N-O.
Antankara»
Betsileo d'Ambalavow,
Betsimisaraka,
...r«,.,n, IAntambahwaka,
Be/anuzanu,
IttbaUki Sainte-Marie,
Sihanaka,
Tanala.
t m ^ . . tourbe
, =* \ Betsileo : afukakâ.
fa
J ' tri),
pu { A . .. i . , .
f Antanosi : fumputsi.
. , , 4 .. - I Sainte-Marie : Ixttsakà,
*•"*""'• PJle Sakalava N-O : /.M*.
j
1
Betsileo f mafeykt,
— IAntankara
. Menabe )
...,vv....,
I Antanosi ) e , .
I Sakalava N-O i""^'rf-
LES FINALESh, na, tra 233
dudukâ-duditnâ, pressé ;
kumykâ'kumynà
7 i . . .
t ni * j gémissements, » pleurs;
r »
ktimyueykâ'kumyueyna f
kurudurudu-kurudundrudunâ = rttdii-rudttnâ -f- préfixe ht,
bruit des pas d'une foule ;
truakà, jaillissement de la boue — truatrâ, bond, saut.
Ces exemples qui pourraient être multipliés, semblent
confirmer l'opinion générale d'après laquelle les finales kâ, nâ,
tra sont des thèmes suffixaux arbitrairement ajoutés a un
radical quelconque. M. E.-F. Gautier les considère comme
des « terminaisons euphoniques ' » et constate que les dia-
lectes Sakalava et Merina « dont les racines sont généralement
dissyllabiques, les allongent fréquemment à trois syllabes, au
moins en apparence, par l'adjonction de ce qu'on pourrait appe-
ler un paraplx vocal (kâ, nâ, trâ) qui disparaît d'ailleurs à la
moindre crase, à la moindre nécessité euphonique * ». La der-
nière partie de cette citation fait allusion aux composés du
type : hudi'ka^u = hudilra -f- ba^u, lava-batu = lavaka -f- valu,
ana-mami'= aitaita -f- mami, dont le premier élément est apo-
cope en vertu de la loi de sandhi. Cette constatation n'établit
en aucune façon le caractère indépendant, la valeur de simple
terminaison euphonique de -kâ, -nâ, -trâ : ces finales font, au
contraire, partie intégrante du thème radical. En effet, au Malais
lailit le Merina ne répond pas comme l'indique Gautier, par
lani -f- trâ, mais par lanit -f- vibrante -f- voyelle. Laniirà est
un phonème qui n'a pas de formes dérivées. Si nous prenons
L'ACCENT TONIQUE
1. Be{iebuiigen,p.19.
L ACCENTTONIQUE 337
Les thèmes radicaux disyllabiques sont généralement paro*
xytons, très rarement oxytons :
////, foie, ali, ici,
âri, rate, ari, là-bas,
faut, plein, uiiU, don.
Tous les monossyllabes sont accentués :
gà-ga gà-ga
A 18 9 280 216
B 15 10 300 200
C 33 9 300 200
mâ-mi inà-nti
A 19 12 320 240
B 16 29 280 200
C 46 11 340 210
ây-lsi âij-tsi
A 15 12 300 240
B 17 13 360 214
C 48 15 340 260
titij-dra tt'uj-dra
A 14 8 320 200
B 8 12 330 214
C 38 14 360 220
tsà-nga-na tsâ-itga-na
A 8 6* 10 280 200 200
B 8 7 12 320 280 200
C 19 9 10 320 240 200
maij-dl-lkt maij-dê-ha
Au u 15 240 300 200
B 4 14 14- 280 360 240
C 14 28 14 320 360 240
L ACCENTTONIQUE 243
pa-pâ-iigu pa-pâ-itgu
A 8 18 18 240 320 200
B 7 13 12 280 360 220
C u 24 ? 280 320 o
inpam-piâ-na-lra mpam-piâ-na-tra
A 10 u 77 260 280 220 200
B 10 8 60 200 320 240 o
C 18 15 10 o 280 320 240 6
1. Loe.cit.,p. 21-23.
L ACCENTTONIQUE 245
dl-di vit-vu
0,80 0,20 0,68 0,12
bl-bi ké-ta-ka
1,20 0,20 0,56 0,26 0,12
« 40 Que le rapport de l'amplitude de la vibration avec sa
durée est d'environ :
di-di vit-vu
40 0,74 34 0,36
bl-bi ké-ta-ka
600,60 26,10,740,36
« ce qui peut se ramener à :
di-di vit-vu
'
55 1 94 1
bl-bi ké-ta-ka
100 1 74 2 1
expression approximative de l'intensité relative des toniques
par rapport aux atones. Comme vérification expérimentale,
j'ai fait répéter le mot /'//'/ dans la cour intérieure du
Collège de France, long boyau d'environ 70 mètres de long.
Or, le premier / a été très bien entendu d'un bout à l'autre et
l'aurait été bien plus loin, tandis que le second n'a été net
qu'à une distance de deux mètres. J'ai voulu renouveler la
même expérience pour vt'tvu : le premier A était parfaitement
entendu à 70 mètres ; jusqu'à quelques centimètres, il m'a été
impossible d'entendre autre chose que vuv '. »
t. ÎJOC.cit., p. 79-81.
CHAPITRE VII
I. VERBESTRANSITIFS
***•prisî
M^S !prendre'de
t \
I Malg. Manindfi ) , . , .
presser, de/w/^«, pression;
I Maniijdri |
I Maiiiijd^ara ) détailler, de ts induira, ac-
» Maninduira I tion de détailler.
de tampinâ,
M t h' a S boucher, bouché;
Mindeiîar
) , , . ,. ^ ,
«» . 1 entendre, de deùar, entendre
- ;
Mineitar)
Mêndapat, trouver, de dapal, trouvé;
Malg. Maijdistt, faire des fautes, de distt, faute ;
Mandtitra, brûler, de dtttra, action de
!Mal. brûler.
Mindjadi, devenir, de djadi, devenu ;
Méndjilan, attendre, de djilait, attendu;
Malg. Matjdqtka, donner des étrennes, de dytka,
étrennes ;
Mandat!ttkâ, introduire, de dyilukâ, ac-
iMal. tion de passer par un trou.
FORMATIONSVERBALESET NOMINALES 24$
V. VERBES FRÉQUENTATIFS
I. Be\iebungen,p. 34.
G. Fouuxo. — Phonétique
matajo-matgattie. 17
2jS CHAPITREVU
VIL LE PRÉFIXEVERBALm.
VIII. INFIXES
Les infixes malais il, cr, êm, uni, donnent à la forme infixée
un sens variable ;
GèlcmbuA, enflé, de gembuA, enflé ;
Têluitdjuk, index, delitndjub, indiqué;
Gèrigi, garni de dents, de gigi, dent ;
Ùêraéab, tout marqué de petite vérole, decacab, piqué;
G cmila n, briller, de gilaii, brillant ;
Têmurun, descendre, de turun, descendré ;
Gumetar, trembler, de gelar, tremblant ;
Gumurtih, tonner, de giiruh, bruit sourd.
Le malgache possède deux sortes d'infixés :
1° uni, ra, ar, er, ri, ni, dont les fonctions sont à peu près
identiques au malais um, cr ;
Tnmuelrâ, demeurant, de lueira, état ;
Tu ma ni, pleurant, de lani, larmes ;
D^aradttnâ, position droite, de dytdunâ, position droite;
Karayijkttnâ, contraction, de kayijkttnâ, contraction ;
Sereijtti, soupirant, de seijltt, soupir ;
Biritikâ, très petit, de bilikâ, très petit;
Purilikâ, petit, de ptitikâ, petit morceau ;
Sttlutikà, crasse, de sttlikà, crasse.
FORMATIONSVERBALESBT NOMINALES 261
IX. CONJUGAISON
X. SUBSTANTIFS
)à
IV. Préfixes et suffixes malais ka—an, malgaches lut- [ an
) ana
Mal. Ka-bunuh-an, meurtre, debuntib, tué;
Ka-lilml-an, vue, de lilxtt, vu;
Ka-radja-àn, royaume, de radja, roi ;
Ka-rtisab-an, détérioration, de rusab, détérioré.
Malg. Halaynà \
Halaynan > paresse, de layna, paresseux ;
Halaynanâ )
Halavâ \
Halavan longueur, de lava, long ;
j
Halavanà )
Hamaymbuâ J
Hamaymbuan > puantéW,» de maymbti, puant ;
Hamaymbttanà )
266 CHAPITREVII
Hasabià \
Hasahian ! courage, de sabi, courageux.
Hasabianâ }
FaAitijtaitià \ . . « ...
.. . f interrogation, de maAuijlam, ma*
paAiiiitaniaii > ...
-, , . .1I iiuijtani, interroger.
°
lanuiitaniaiià
VI, Toutes les grammaires malgaches donnent la règle sui-
vante : à l'aide de l'infixé p, infixé après l'initiale des verbes à
préfixe ma, mi, man, etc, on forme, en Merina, des noms
d'agent : ma-hita, trouver, mpa-bita, celui qui trouve; mi-layt,
dire, raconter, mpi-laxa, narrateur; imvj-d^tka, régner, mpatj-
d^aka, roi, etc.
Cette règle est inexacte ainsi que le Montre la morphologie
comparée des dialectes malgaches. Dans ce cas spécial, comme
dans nombre d'autres, l'étude du fait morphologique dans le
seul dialecte Merina, a abouti à des conclusions erronées. Le
phénomène précédent observé dans les dialectes anciens et
modernes se présente ainsi ;
VERBE
DIALECTES DIALECTES IDENTIQUE
ORIENTAUX ORIENTAUX MERINA DANSTOUS
ANCIENS MODERNES LES DIALECTES
XL REDOUBLEMENT
VERBALESET NOMINALES
FORMATIONS 273
En malais comme en malgache, certains mots ne sont usités
que sous la forme redoublée :
Mal. Biri-biri, mouton ;
Labi-labi, tortue ;
Pundi-pttndi, bourse;
Punaii-punaA, espèce de poisson.
Malg. Kudi-kudi, mille-pattes ;
UU-uli, espèce de grive,
Ravi-ravi, état de ce qui pendille;
Sela-scta, fierté.
LE SANDHI '
AUTRES DIALECTES:
Lakana, pirogue,
Lakaku, ma pirogue (lakana -f- ku),
Lakanaw, ta pirogue (lakana-f- //<io>),
Lakani, sa pirogue (lakana -f- ///).
I. PRONOMSPERSONNELSET POSSESSIFS
PRONOMS PERSONNELSSUFFIXES
PRONOMS POSSESSIFS
IL DÉTERMINATIFS
lidabhla, langue;
litjalf-rora, salive, crachat ;
lutut-litra, genou ;
luiiluHnultttra, bouche, lèvres;
pal&fe, cuisse ;
ptnkal-afenan, extrémité, avant-bras;
pëler-falit, pénis, vulve ;
pèlipisan-fibirifaita, les tempes ;
pënaiiakaii-fanaAanaka, utérus, matrice;
piitgaiH'aniâ, les reins ;
pipi-fifi, joue ;
pttsat-finira, nombril; .*
rabu-rabuka, poumon ;
rambuhrambu, cheveux ;
siku-ihu, coude ;
taAait-tanana, main;
lainbuni-lavtini, placenta ;
tèliAa-tadiïti, oreille, trou de l'oreille ;
tulaii-laxulana, os ;
lumil-tumitra, talon ;
tuiidjtik-lundru, index ;
cupiii-sufina, lobe de l'oreille, oreille;
tirat-o^atra, nerf, veine ;
tilab-olcki, cervelle.
MAISON, USTENSILES,ARMES
ainab-laimika,mtte;
anliiianlin-hviluitkanluna, pendants d'oreilles;
araii-ariii, charbon ;
atap-tafu, faîte, toit ;
banlal-uiidana, oreiller;
bêlaita-viloAi, pot, vase ;
— Pbnùlifiu uulayo-uulgiubr.
G. FEKRAND. 19
290 CHAPITREIX
bubii'Vitvtt, nasse ;
bubuit-wvuna, toit ;
bubuitait-vttvuAan, faîte d'un toit, pièce de bois
. qui forme le faîtage ;
danoiv-lranu, maison ;
diiidiihrindrinu, mur, cloison ;
djarin-lsarini, filet pour la chasse ;
garbait-varavaAan, grande porte, entrée ;
genderait-laAgurun, tambour ;
guntiit-ljeii, ciseaux;
kamtidi-lhimuri, gouvernail ;
baron-baron, sac, panier;
kaëa-ljalsa, du verre ;
këbok-kapu'aka, coupe, gobelet ;
kèrabu-kivirti, boucles d'oreilles;
kipas-bimpa, éventail ;
kubiib-takubtika, cruche ;
landasaii'laiiday^an, enclume ;
lapib-lafika, natte ;
layar-lay, voile;
lenibiii-lefitua, sagaie;
lëstiA-leuna, mortier à riz ;
liinas-dima, écuelle;
paitteb-fautsika, clou ;
papan-fa fana, planche;
para-farafara, grenier, plancher ;
pëlitpub-falafa, cloison en bambous ;
titngali-faAgadi, bêche;
pëli-valra, coffre;
piitgan-fiAga, plat, bol ;
pisaw-niestt, couteau ;
praljo-paraljo, barque, pirogue ;
puiidi-kipuudi, bourse, boîte ;
PRONOMS, DÉTERMINATIFSET TERMESCOMMUNS 291
rakit-^ahitra, radeau ;
rantey-rodiu, chaîne ;
rtttvait-riiaA, cale de navire ;
seiidub-lM.idïttka, cuiller ;
sulika-salitbi, sagaie ;
sulin-sttdina, flûte ;
sttmpit-subika, sac ;
tali-tadi, corde ;
lèkaiHchiiia, canne ;
tjkar-tsibi, natte ;
timba-tavi, seau, auge ;
liitkat-tubitra, grenier;
liti(iii-!cte~ana, pont;
tonkaw-tuktt, trépied;
torak-iultttra, navette, dévidoir ;
luwak'tuaka, spiritueux.
i. P. 9.
2. Actes du 6* Omgris international des Orientalistes, sectionpolynésienne,
p. 60.
294 CHAPITRE X
i° Mots usuels :
naire espagnol au sujet des analogies que présentent entre eux le tagalog et
le sanscrit, montre, en les étendant, que les différents dialectes malayo-
polynésiens et, avec eux, l'idiome malgache, dérivent de- b bngue primi-
tive de l'Inde (!). »
1. Pour le passage de l à t, cf. également : Skr. tdilgala, charrue; Mal.
tangâla, Batak : tiùgala.
L ÊLEilENT SANSKRITEN MALGACHEANCIEN'ET MODERNE 297
Skr. simlkt, lion ; Javanais : siiilxt, Mal. stiia, lion; Malg. soit-
ombi, iuA-iimbi; Merina : suiig-iimbi, en graphie Merina : son-
gombi, animal fabuleux à corps de cheval ou de boeuf, au figuré :
homme courageux, fort, litt. : lion-boeuf (le changement de
17, de siiia en // est explicable par le voisinage de la tonique u :
siiia-ûmbi ^siit-iimbi et enfin siui-iiinbf) ;
Skr. sakbi, compagnon, camarade, ami; Mal. sâkey, Malg..
sakêyzçi, sakê^a, ami, amant, maîtresse;
Skr. dàrah, épouse, cf. dàrikâ, fillette ; Mal. dura, Makas-
sar : rara; Malg. râra in iiimundràra (litt. : sein de femme,
qui commence à avoir des seins de femme ')> jeune fille dont
les seins sont formés.
Skr. bâhtt, épaule; Mal. bubtt; Sundanais, Dayak : balxt;
Malg. avêha, avày, avéy, omoplate, épaule;
Skr. vija, graine, semence; Mal. bîdji, Malg. vibi;
Skr. landaka, charlatan * ; Mal. tandak, danseur ; Malg.
Istnd^aka, tiydçtka, danse;
Skr. catttr, quatre ; Atchinais : Halo, espèce de jeu de dames
de forme rectangulaire; Malg. kâlfa, kâtra;
Skr. manda pu, hangar élevé à l'occasion des fêtes, pavillon ;
Mal. mëndâpa, pavillon, bâtiment où l'on reçoit les convives;
Malg. lapa, résidence royale, cour, palais, tribunal, toit qui se
trouve au milieu du village et sous lequel on traite les
affaires ; tandâpa = ta -f- V + lapa, les gens du ou dans le
palais, anciens officiers et employés de la cour en service au
palais royal ;
Skr. kfantavya, à supporter ; Mal. tàbeb, salutation ; Java-
ZANAHARI
^£U Jl ^ M
^SJiïl
N*onb-ils pas jeté les yeux sur le chameau, comme il a été crié?
est traduit par :
akuri tsi lnlai)-dfeu kafiri iqtt aitgamira akuri nambuatfi açi ?
comment les infidèles ne voient-ils pas le chameau, comment
on le nambuatfix "i
Dans un troisième texte bilingue extrait du même manu-
scrit, le verbe tu as créé des deux phrases suivantes : ô Nohr-
1. Ibid., p. 543.
2. Flacourt, Petit calàliisme avec les prières du malin et du soir. Paris,
i6$8, în-8», p. 4«
3. Litt. : on, celui qui ; nambualra, a créé.
4. Catéchismeabrégé en là tanguede Madagascar. Rome, 178$, p. 7, 14
et 18.
304 CHAPITREX
Cam : Yaû-ÎHirëi,
Malais : *
Yait-hâri,
Malgache ancien : Yaiia-lmri,
Malgache moderne : Zaita-ÎJâri,
Merina : Zana-lmri;
sens, justifiée. Mal. Ai/7 < Skr. ftari, recouvre très vraisemblablement une
ancienne forme *îvaH (f = à peu près à.), voisine du Formosan xvagi,
qui a disparu du (ait même de sa propre homophonie avec le phonème
sanskrit. C'est sous cette réserve qu'on, peut admettre l'origine malaise du
hâri moderne,
t. Communication de M. Cabaton.
3IO CHAPITREX
A^AHARI
TAWADEY
RAW
40 Protocole royal :
Bruto — Bttriito, ancien titre royal, vraisemblable métathèse
de *Bulûro. Mal., Batak-toba : Batâra, titre royal et divin, du
Skr. Bbaltâra.
Dria, salut au souverain. Kawi : çriya, bonheur, prospé-
rité, salut, du Skr. çrt.
ROIJO, Roa in Rolhttndrian, Ro-andrian, Sa Majesté, Son
Altesse, Mal. Pâdnka, Sa Majesté, Son Altesse, du Skr.
Pâdttkâ, chaussure. En Javanais, chaussure est employé
comme pronom de la 2e personne du pluriel, d'inférieur à
supérieur. Cf. Favre, Dict. malais-français, sub verbo pâdnka.
Le vocabulaire des Malais hindouisés contient un nombre
considérable de mots d'origine sanskrite ; le malgache, au
contraire, n'en compte que quelques-uns. Ce fait linguistique
ne me semble pas anormal ; il est aisément explicable. Les
mots sanskrits qui sont passés dans les langues du groupe
312 CHAPITRE X
CONCLUSION
ADDITIONSA U BIBLIOGRAPHIE
:
ADDITIONSAU VOCABULAIRE
MAI.AYO-MAL-ÎACHE
CORRECTIONS
Pages.
PRÉFACE vu
Manuscritsmalgachesdu fondsFcrrand vu
BIBLIOGRAPHIE. . xv
Additionsà la bibliographie 327
Phonétique expérimentale xix
INTRODUCTION xxm
L'alphabet Merina usuel ; xxiv
N'est que la transcriptionde l'alphabet arabico-malgache xxv
L'alphabet des autres dialectes xxix
Texte malgacheen 6 dialectes xxxm
Le Malg. et le Batak-tobade Sumatra xxxv
Localisationdes dialectesMalg. étudiés , xxxvu
Divisionde ces dialectes XLII
Les mss du fonds arabico-malgachede la Bibliothèque Nationale
de Paris xtiv
CHAP.I. VOCABULAIRE
COMPARÉ
DUMALAIS
ET DESDIALECTES
MALGACHES 1
Additionsau vocabulairecomparé )28
CHAP.II. LAUTVERSCHIEBUNG
Consonnes malaiseset malg 82
h matais 83
h finalen malg. ancien 85
h malg. intervocalîque 86
Timbres de 17/malg 87
g mal. > malg. h, g, k,v,fig 87
ftg médial mal. > malg. iig,k,n 88
Transcription du g mal. et malg 89
Timbres du k malg 89
k mal. > malg. /;, *, g, ûg, i-s, d{, ts, J, bt kâ, kà, kl, kè 89
<w$ TABLEÏ)ÉS>MATIÈRE^
?
nk médial mal. > malg. k,n-n,n......k, ng, nk, h »...... 96
Transcription du k mal. et malg 91
y malg 91
n vélaire 95
rt mal 96
fi malg., sa transcription 9)
il mal. > malg. û, n,tj,nâ, kâ, ki,kc 97
nk médialmal. > malg. k, n-n, n k, ng, nk, b 99
fig médialmal. > malg. ng, k, n 99
ng malg. 100
nk malg , 103
y mal. > malg.y, 1 104
iy médialmal. > malg. iy i 104
aya finalmal. > malg. ay,ey, a,e 105
uyu final mal. > malg. «i 105
ey finalmal. > malg. a, i,u 105
{ malg. moderne<y 105
dj mal. > malg. \, /', dç, i-s, ts, t, r, I, h .. 108
ndj médial mal. > malg. nd{, udï-ndr 109
/ Betsileo 109
d%malg. moderne < ancien dj. 110
g anglais> malg. d{ 112
i;d{ Merina — ydï, ng d'autres dialectes 113
c mal. > malg. ts, dç, t,i~s, tr-tr 11j
ne médialmal. > malg. nls, ijd[ 115
ti malg 115
« mal. > malg. »/, « 116
r mal. > malg. r, ^-/, /, i-s, n, Ira, Isa, sa, kâ, nâ 117
t mal. > malg. I, d,r, I, tr-lr, dr, n, ndï-ndr, Ira, Isa, sa, kâ, nâ... 119
/ mal. > malg. /, d, I, s-i, ts, n, r, thtr 122
nt médial mal. > malg. nt, t, yd, d, tjdfr d%,ndr-udr, tr-tr 123
/ final mal. > malg. ts -f- voyelle 124
t final mal. > malg. Ira, Isa, sa, kâ, nâ 124
t final arabe > malg. lsa,tsi 12j
d mal. > malg. d, I, r, lr-trf t, dr-dr 126
nâ médialmal. > malg. /, nt, nd, adhndr, nd^ 127
tr-tr malg '. 127
tr-tr malg. < mal. t,r,d,t,nl 128
Transcription du Ir malg -. 129
Alternance malg. de /r et /; 129
TABLEDES MATIERES 343
âr-dy malg... , - ... 129"
ndr-ydï màlg. < mal. d, r, /, nd, ndj 129
s mal. > malg. i-s, d\, $ ts, t, r, h, k, trâ, Isa, sa, kâ, nâ. 130
ïmalg 132
Xmalg. < mal.y,dj,r,s 133
l Merina=/, y, d\, k des autres dialectes 133
ts malg. < ancien / 134
ts malg. < mal. é,s, t,r,s,l, p .- 136
ts Merina = /, î d'autres dialectes 136
n mal. > malg. », ft,n,m,nâ,kâ 136
w mal. > malg. v. 138
(tau médiat mal. > malg. «au, tvd, (ta 138
aw final mal. > malg. u, a, aur, ao, ou?,o 138
w malg 139
b mal. > malg. b, v, m, f, p, b, k, d{, u, 0 140
mbmédial mal. > malg. mb, b, v, m, tnp,f. 141
v malg. < mal. b, mb,p, m,xu,g 142
Transcription du v malg 142
p mal. > malg. p,f, b, v, m, h, k, mb-mp 142
mp médial mal".> malg. mp. mb,p, f,b, m 144
p finalmal. > malg./, Ira, tsâ,sâ, kâ 145
/ malg. < mal. p, b, mb, k 146
f Merina= />,v, k desautres dialectes 146
m mal. > malg. m, v,n 147
mb médial mal. > malg. mb,b, v, m, mp 147
mp médial mal. > malg. mp, mb, p,f, b,m.... 147
m final mal. > malg. m,nâ,n, n, kâ, kt,kî. 147
Voyelles mal. et malg 148
Vocalismeconcordantdans les deux langues 149
a mal. > malg. e, i, o-u i$o
i mal. > malg. a, i, u 151
e mal. > malg. i, a, 0. u 151
i mal. > malg. e, .1, o-u ' 152
0 mal. ^> malg. e, a, u i$2
u mal. > malg. i,a,e,o 152
CHAP.III. VOYELLES,
DIPHTONGUES
ET TRIPHTONGUES
MALGACHES
a long tonique l$3
a bref tonique 153
'
344* TABLE DES MATIERES
a bref atone .' .*.. "i$4~
a sourd ou chuchoté 154
a final atone Merina , 154
a final atone Betsileo 156
a nasal long tonique 157
a nasal bref aton^ 157
a nasal bref tonique 158
a nasal et « nasal Merina 158
a nasal Betsileo 161
Transcription de l'a 162
Transcription des suffixes -an, -ana 162
e long tonique 163
e bref tonique 163
e bref atone 163
«sourd 164
e nasal long tonique 164
/ nasal bref atone 164
e nasal bref tonique 164
Transcription de IV 16$
è ouvert ^ 165
L'anormale pure ce = i 166
1 long tonique, 1 bref tonique 166
i bref atone , 166
1 sourd 166
1 et u en Merina et en Betsileo 166
1 nasal long tonique 167
» nasal bref atone 168
Transcription de 17 168
1 final des préfixes verbaux > y 168
0 fermé long tonique 169
0 bref tonique 169
0 bref atone 169
0 nasal long tonique 169
o nasal bref tonique 169
0 nasal bref atone 170
0 nasal final oriental ; 170
0 ouvert 170
Transcription de Yo 170
n long tonique 171
« bref tonique....... 171
TABLE DES MATIÈRES;
'
u bref atone .' 171
u sourd 17!
u final Betsileo.. 171
u nasal long tonique 171
u nasal bref atone.. 172
u nasal final 172
Transcription de 1'» 172
Diphtongues ; 172
*y 174
y «74
</ 174
y 175
«w ". 175
™ »7S
we ij6
yu 176
Évolution de la diphtongue ay 176
Évolutionde antai->ai}te- 179
Évolution de la diphtongue aw 181
Triphtongues way et iuey 18$
CHAP.IV. ÉVOLUTION
DE LAFINALEFERMÉE
Les finales fermées 186
Différentespériodes de la langue 188
Caractéristiques de la période malayo-malgache 189
Période des thèmes dissyllabiques et trissyllabiques 192
Thèmes du type xy-xtt-xu. 193
Thème mal. xy-xttx > malg. xy-xu-xu 195
Thèmes mal. xy-xax et xy-xix 198
Les finales arabico-malgachcs -xi 198
Comment doit-on les lire 199
Thèmes mal. xy-xi 4-nasale tlxy-xa -{-nasale 201
CHAP.IX. PRONOMS,
DÉTERMINATIFS
ET TERMES
COMMUNS
Pronoms personnels 285
Pronoms personnels suffixes 286
Pronoms possessifs .- 286
Les déterminatifs •. 287
Termes spéciaux communs aux deux langues 287
Noms des parties du corps. 288
Maison,ustensiles, armes 289
Noms composés à formation identique dans les deux langues....t.. 291
CHAP.X. L'ÉLÉMENT
SANSKRIT ANCIENET MODERNE293
EN MALGACHE
Vocabulaire sanskrito-malayo-malgache iqé
Noms de mois sanskrito-malgaches 299
Noms de dieux et géniesd'origine sanskritc 300
ZaiiaMri ....*. 301
Anabâri 310
Tayvadiy,le dieu du mal *. 310
Ratv 310
Protocole royal sanskrito-malayo-malgache '.. 311.
Le malg. a.conservé peu de mots sanskrits 311
CHAP.XI. CONCLUSION
Le*malg. fait partie des langues malaiseshindouisées 31$
Il est étroitement apparenté au Batak de Sumatra 318
Unité parfaite de tous les dialectes malg 318
Emprunts du malg. au Bantou 321
Le peuplement de Madagascar 325
Le malg. est un dialecte mal. évolué. 326
Additionset corrections 327
Vu Vu et admis à soutenance,
et permis d'imprimer. Paris, le 13 octobre 1908.
Le ViceRecteur Le Doyende la FapskttàMtMres
de f Académiede Paris, de f t/«it«^3i'i^fe^Nk
L. LIARD. A./CKOISKT, \*VA
«Uro».MOTAf
Itltttl, IINIKHS.
PREFACE
Manuscrits malgaches du fonds Ferrand
BIBLIOGRAPHIE
Additions à la bibliographie
Phonétique expérimentale
INTRODUCTION
L'alphabet Merina usuel
N'est que la transcription de l'alphabet arabico-malgache
L'alphabet des autres dialectes
Texte malgache en 6 dialectes
Le Malg. et le Batak-toba de Sumatra
Localisation des dialectes Malg. étudiés
Division de ces dialectes
Les mss du fonds arabico-malgache de la Bibliothèque Nationale de Paris
CHAP. I. VOCABULAIRE COMPARE DU MALAIS ET DES DIALECTES MALGACHES
Additions au vocabulaire comparé
CHAP. II. LAUTVERSCHIEBUNG
Consonnes malaises et malg
h malais
h final en malg. ancien
h malg. intervocalique
Timbres de l'h malg
g mal. > malg. h, g, k, v, g
g médial mal. > malg. g, k, n
Transcription du g mal. et malg
Timbres du k malg
k mal. > malg. h, k, g, , , dz, ts, f, b, kâ, kû, kî, kê
k médial mal. > malg. k, , n... k, , nk, h
Transcription du k mal. et malg
malg
vélaire
mal
malg., sa transcription
mal. > malg. , n, v, nd, kâ, ki, ki
k médial mal. > malg. k, -n, n k, g, vk, h
g médial mal. > malg. g, k, n
g malg
nk malg
y mal. > malg. y, z
iy médial mal. > malg. iy i
aya final mal. > malg. ay, ey, a, e
uyu final mal. > malg. wi
ey final mal. > malg. a, i, u
z malg. moderne y
dj mal. > malg. z, j, dz, -s, ts, t, r, l, h
ndj médial mal. > malg. ndz, nd r
j Betsileo
dz malg. moderne dj
g anglais > malg. dz
ndz Merina = nd d'autres dialectes
mal. > malg. ts, dz, t, -s, t -tr
n médial mal. > malg. nts, ndz
t malg
mal. > malg. ,n
r mal. > malg. r, z-j, l, -s, n, tr , tsd, s ,k ,n
l mal. > malg. l, d, r, t, t -tr, d , n, nd -ndr, tr , ts ,s ,k ,n
t mal. > malg. t, d, l, s- , ts, n, r, t -tr
nt médial mal. > malg. nt, t, nd, d, ndz, dz, nd -ndr, t -tr
t final mal. > malg. ts + voyelle
t final mal. > malg. tr , ts , ,n
t final arabe > malg. tsa, tsi
d mal. > malg. d, l, r, t -tr, t, d -dr
nd médial mal. > malg. l, nt, nd, nd -ndr, ndz
tr-t malg
tr-t malg. , r, d, t, nl
Transcription du t malg
Alternance malg. de t et h
dr-d malg
dr- d malg. d, r, l, nd, ndj
s mal. > malg. -s, dz, z, ts, t, r, h, k, tr , ts , d, k ,n
malg
z malg. y, dj, r, s
z Merina = j, y, dz, k des autres dialectes
ts malg. t
ts malg. , s, t, r, s, l, p
ts Merina = t, d'autres dialectes
n mal. > malg. n, , , m, n ,k
w mal. > malg. v
wa médial mal. > malg. wa, wd, a
aw final mal. > malg. u, a, aw, ao, ow, o
w malg
b mal. > malg. b, v, m, f, p, h, k, dz, u, o
mb médial mal. > malg. mb, b, v, m, mp, f
v malg. > mal. b, mb, p, m, w, g
Transcription du v malg
p mal. > malg. p, f, b, v, m, h, k, mb-mp
mp médial mal. > malg. mp. mb, p, f, b, m
p final mal. > malg. f, tr , ts , ,k
f malg. > mal. p, b, mb, k
f Merina = p, v, k des autres dialectes
m mal. > malg. m, v, n
mb médial mal. > malg. mb, b, v, m, mp
mp médial mal. > malg. mp, mb, p, f, b, m
m final mal. > malg. m, n , , n, k ,k ,k ,
Voyelles mal. et malg
Vocalisme concordant dans les deux langues
a mal. > malg. e, i, o-u
mal. > malg. a, i, u
e mal. > malg. i, a, o, u
i mal. > malg. e, a, o-u
o mal. > malg. e, a, u
u mal. > malg. i, a, e, o
CHAP. III. VOYELLES, DIPHTONGUES ET TRIPHTONGUES MALGACHES
a long tonique
a bref tonique
a bref atone
a sourd ou chuchoté
a final atone Merina
a final atone Betsileo
a nasal long tonique
a nasal bref atone
a nasal bref tonique
a nasal et u nasal Merina
a nasal Betsileo
Transcription de l'a
Transcription des suffixes -an, -ana
e long tonique
e bref tonique
e bref atone
e sourd
e nasal long tonique
e nasal bref atone
e nasal bref tonique
Transcription de l'e
è ouvert
L'anormale pure =
i long tonique, i bref tonique
i bref atone
i sourd
i et u en Merina et en Betsileo
i nasal long tonique
i nasal bref atone
Transcription de l'i
i final des préfixes verbaux > y
o fermé long tonique
o bref tonique
o bref atone
o nasal long tonique
o nasal bref tonique
o nasal bref atone
o nasal final oriental
o ouvert
Transcription de l'o
u long tonique
u bref tonique
u bref atone
u sourd
u final Betsileo
u nasal long tonique
u nasal bref atone
u nasal final
Transcription de l'u
Diphtongues
ay
ya
ey
ye
wa
wi
we
yu
Evolution de la diphtongue ay
Evolution de antai->a te
Evolution de la diphtongue aw
Triphtongues way et wey
CHAP. IV. EVOLUTION DE LA FINALE FERMEE
Les finales fermées
Différentes périodes de la langue
Caractéristiques de la période malayo-malgache
Période des thèmes dissyllabiques et trissyllabiques
Thèmes du type xy-xu-xu
Thème mal. xy-xux > malg. xy-xu-xu
Thèmes mal. xy-xax et xy-xix
Les finales arabico-malgaches -xi
Comment doit-on les lire
Thèmes mal. xy-xi + nasale et xy-xa + nasale
CHAP. V. LES FINALES MALG. ka, na, tra
La finale -tra
Ses variantes dialectales
Ses différentes transcriptions par les lexicographes européens
Ses transcriptions en arabico-malgache
Formation du passif à suffixe des thèmes à finale -tra
Les infixes passifs en malg. moderne
Leur origine
La finale -tra n'est pas un élément suffixal
Son origine possible
La finale -ka
La finale -na
Les finales -ka, -na, -tra sont interchangeables
Ce ne sont pas des thèmes suffixaux
CHAP. VI. L'ACCENT TONIQUE
En malais
L'accent tonique des quadrisyllabes malg
L'accent tonique des trissyllabes
L'accent tonique des dissyllabes
L'accent tonique des monosyllabes
Règles d'accentuation en malg
Durée et hauteur musicale des voyelles
Différence de hauteur entre la tonique et la finale
CHAP. VII. FORMATIONS VERBALES ET NOMINALES
Verbes transitifs
Verbes transitifs et intransitifs
Verbes causatifs
Verbes réciproques
Verbes fréquentatifs
Verbes passifs
Le préfixe verbal m-
Les infixes
Conjugaison
Les substantifs
Formation du nom d'agent habituel
Formation des préfixes verbaux transitifs et intransitifs
Substantifs malg. à préfixes k -, ki-, ku-
Le redoublement
CHAP. VIII. LE SANDHI
Le sandhi mal
Le sandhi malg.
CHAP. IX. PRONOMS, DETERMINATIFS ET TERMES COMMUNS
Pronoms personnels
Pronoms personnels suffixes
Pronoms possessifs
Les déterminatifs
Termes spéciaux communs aux deux langues
Noms des parties du corps
Maison, ustensiles, armes
Noms composés à formation identique dans les deux langues
CHAP. X. L'ELEMENT SANSKRIT EN MALGACHE ANCIEN ET MODERNE
Vocabulaire sanskrito-malayo-malgache
Noms de mois sanskrito-malgaches
Noms de dieux et génies d'origine sanskrite
Za ah ri
A ah ri
Tayvadéy, le dieu du mal
Raw
Protocole royal sanskrito-malayo-malgache
Le malg. a conservé peu de mots sanskrits
CHAP. XI. CONCLUSION
Le malg. fait partie des langues malaises hindouisées
Il est étroitement apparenté au Batak de Sumatra
Unité parfaite de tous les dialectes malg.
Emprunts du malg. au Bantou
Le peuplement de Madagascar
Le malg. est un dialecte mal. évolué
Additions et corrections