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-V-

ORDRE DES CHEVALIERS MAÇONS


ÉLUS COHENS
DE L'UNIVERS

Y
_____________________

CÉRÉMONIE
DE LA RÉCEPTION
D'APPRENTI
DE L'ORDRE DES
ÉLUS - COËNS

Tous les Frères qui composent le Tribunal Souverain doivent se


trouver à la Réception d'un Profane, sauf des raisons légitimes. Lorsqu'ils
sont entrés dans le Tribunal d'après les usages ordinaires, le Frère
proposant amène le Candidat au Parvis. L'ayant placé dans l'angle
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septentrional, il vient frapper deux coups détachés à la porte du Porche
que le Frère Garde ouvre sur le champ avec les cérémonies ordinaires.
Le Frère Parrain répond à la question du F. Garde :
- Avertissez le M. Conducteur en chef du Porche
que le Récipiendaire est au Parvis.
Le F. Garde ferme la porte et dit, après s'être incliné :
- Très Vénérable M., je viens d'apprendre que le
Récipiendaire est au Parvis.
Il s'incline et reprend son poste.
Le Vénérable M. ordonne au Frère Vicaire d'envoyer un de ses
Tuileurs préparer le Candidat.
Le Frère Vicaire envoie le premier Tuileur au Parvis, qui fait entrer
le Proposant dans le Porche et conduit le Récipiendaire dans la Chambre
de retraite et à qui il dit :
- Faites de sérieuses réflexions sur les démarches
que vous faites.
Après ces mots, il ferme la porte à clef et y laisse un F. Garde, qui
observe ce que fait le Récipiendaire par un clair voir pratiqué au haut de
la porte.
Le Récipiendaire reste à faire ses réflexions jusqu'à ce que toutes les
cérémonies du Temple soient observées.
Le premier Tuileur rentre dans le Tribunal, laisse la porte du Porche
ouverte et place un Frère Garde à deux pas de distance d'elle dans le
Parvis. Il salue le Vénérable M. et ensuite le Frère Vicaire, à qui il dit :
- Frère M., le Profane est livré à ses réflexions.

- Asseyez-vous, mon Frère.


Réplique le F. Vicaire; lequel salue le Vénérable M. et lui dit que ses
ordres sont exécutés, ensuite il s'assied.

GARNITURE DES
CIRCONFÉRENCES
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Le Tribunal éclairé suivant l'usage, l'ouverture des Travaux faite, on
observe un moment de silence, que le Souv: M. rompt, en faisant lancer
un coup de foudre, après lequel tous les Frères se lèvent debout; c'est-à-
dire seulement depuis le Respectable M. jusqu'au Vénérable M. avec
leurs Colonnes de droite et de gauche.
Le Respectable M. dit :
- Vénérable M., faites garnir les circonférences des
emblèmes mystérieux de l'ordre.
Le Vénérable M. après s'être incliné, ordonne aux Tuileurs de garnir
les circonférences.

FONCTIONS DU 1er TUILEUR


Alors le Premier Tuileur porte devant le Respectable M. une branche
de Palme, ou à son défaut une de Coudrier; et devant le M., une de
Cèdre, ou à son défaut, une de Frêne; devant le Premier Surveillant du
Tribunal, une branche de Saule; et devant le Second, une branche
d'Olivier; et au défaut de celle-ci, une de Houx.

FONCTIONS DU 2e TUILEUR
Le Second Frère Tuileur porte devant le Premier Surveillant du
Porche, une terrine pleine de feu; et devant le Second, une mer
d'airain; c'est-à-dire un vase de terre plein d'eau.

FONCTIONS DU 3e TUILEUR
Le Troisième Tuileur porte devant le Frère Vicaire, un vase de terre
dans lequel il y a de la terre pétrie.
Tout étant prêt, le Respectable M. frappe un coup qui est répété
successivement par tous les Surveillants et par le Vénérable M.; ensuite
celui-ci dit :
- A l'ordre, mes Frères !
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Alors tous les FF. qui sont debout, mettent la main droite à l'ordre, et
restent ainsi jusqu'à ce que les Officiers aient placé les choses, que les
Frères Tuileurs ont apportés devant eux, autour des circonférences en
cette manière :
Le Respectable M. pose sa branche de Palme au bas de la
circonférence extérieure, vers l'Orient.
Le Vénérable M., sa branche de Cèdre de même, vers l'Occident.
Le Premier Surveillant du Tribunal pose sa branche de Saule vers le
Midi.
Le Second Surveillant, sa branche d'Olivier, vers le Septentrion.
Le Premier Surveillant du Porche place le feu élémentaire à un pied
et demi de distance des circonférences, vis-à-vis la branche de Saule.
Le Second Surveillant, l'eau à la même distance, vis-à-vis la branche
d'Olivier.
Enfin, le Frère Vicaire met la terre pétrie vis-à-vis la branche de
Cèdre.
Toutes ces choses doivent être faites promptement et ensemble.
Le Respectable M. frappe un seul coup de marteau; à l'instant tous
les Frères reprennent leurs places; et les Frères Servants donnent à chacun
des deux Surveillants du Porche et au Frère Vicaire une pipe à éclairer,
pour s'en servir pendant la réception.

LE Vénérable M. VA AU PARVIS
Le Souv: M. fait lancer un coup de foudre, après lequel le
Respectable M. frappe un coup de marteau, qui lui est rendu par le
Vénérable M., à qui il ordonne d'aller reconnaître le Profane actuellement
livré à ses réflexions.
Le Vénérable M. se lève, salue l'Orient et va au Parvis, suivi de tous
ses Officiers qui se placent à l'ordinaire; et du Frère qui sert de Parrain. Il
ne reste dans le Porche que les Apprentis, les Compagnons et les Maîtres.

PRÉSENTATION DU CANDIDAT
AU Vénérable M.
Le Vénérable M. fait ouvrir la porte de la Chambre de retraite par le
Frère Garde, à qui il ordonne de faire venir le Profane et le placer devant
lui; ce qui étant exécuté, il lui dit :
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- Avez-vous mûrement réfléchi, à ce que vous vous


proposez de faire, persistez-vous toujours ?
(. . . . . .)

- Connaissez-vous bien celui qui vous a proposé ?


(. . . . . .)

Il s'adresse au F. Proposant :
- Et vous Frère N. :........, êtes-vous bien assuré des
bonne vie et mœurs de cet homme que vous me
présentez ?
(. . . . . .)

- Souvenez-vous que vous devenez, dès ce moment


responsable à l'ordre, de la conduite qu'il tiendra
désormais, s'il est assez heureux pour y être agrégé?
(Au Récipiendaire)
- L'examen que vous avez subi a dû vous convaincre
que l'ordre que vous vous proposez d'embrasser, ne tend
qu'à la vertu; qu'il est l'ennemi des vanités de ce monde
périssable.
- Si vous ne vous sentez pas assez de courage; pour
exécuter fidèlement ce que vous nous avez promis, et
pour devenir tel que l'ordre l'exige, vous pouvez vous
retirer, vous êtes libre; jamais nous ne répéterons ce qui
se passe ici aujourd'hui : voyez, que rien ne vous
retienne. L'engagement que vous serez dans le cas de
contracter avec nous, doit être un acte libre.
Persistez-vous fortement dans vos desseins ?
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(. . . . . . )

- Votre attente sera remplie ?


Au Tuileurs :

- Disposez cet homme à retracer aux yeux des Frères


qui sont dans le Tribunal, ce qui s'est passé au
commencement des temps au Centre de l'Univers.

PRÉPARATION DU CANDIDAT
Les Tuileurs font entrer le Candidat dans la Chambre de Retraite; ils
le dénuent de tous métaux et ils le déshabillent de façon qu'il n'a que sa
chemise et une culotte de laine blanche appartenant au Tribunal. Ensuite
ils le couchent sur les trois tapis noir, rouge et blanc : D'abord, le blanc;
ensuite, le rouge et le noir, le dernier, c'est-à-dire, couvrant le tout;
lorsque le Candidat y sera enveloppé. Ils l'enveloppent donc
soigneusement dans tous ces draps; et ils le portent tout de suite au
Tribunal, où ils le placent au centre des circonférences, sur le dos, ayant
la tête à l'Occident, les pieds à l'Orient, les deux genoux en l'air et les
deux poings sur les yeux. Ils lui donnent une pierre triangulaire pour
soutenir sa tête.
Les Chefs - Colonnes du Porche rentrent dans le Tribunal
immédiatement après le Récipiendaire; ils y reprennent leurs places. Le
Frère Parrain en fait autant, et tout le monde observe le plus profond
silence.
Le Candidat étant dans la position prescrite, on met tout de suite à
côté de sa tête le feu élémentaire; vers la partie du cœur, la Terre pétrie; et
du côté opposé la mer d'airain.
Les Surveillants du Tribunal vont se placer sur la droite des Officiers
qui ont des pipes à éclairs. On s'éloigne le plus qu'il est possible des
circonférences pour qu'elles soient libres.

AVERTISSEMENT AU
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Respectable ET Vénérable M. M.
Lorsque le Candidat est resté un certain espace de temps dans ce
silence, le Souverain M. fait lancer, par intervalles, quatre coups de
foudre; après lesquels les Respectable et Vénérable M. M. vont tous les
deux aux pieds des circonférences. Y étant arrivés, ils s'inclinent
respectivement; et ils commencent le premier tour des six qu'ils doivent
faire autour du Candidat : Le Respectable M. va de l'Orient à l'Occident,
tournant par le Midi; le Vénérable M. va de l'Occident à l'Orient, tournant
par le Septentrion.
Le Vénérable M. arrivé à l'Orient, lève les mains en l'air, formant de
la main droite une équerre qui regarde vers l'Orient; et de la main gauche,
une autre équerre qui regarde vers le Midi; ensuite la main droite descend
en équerre sur le cœur; et la gauche de champ sur la Terre; s'incline
devant le Puissant M. qui le bénit de la bénédiction d'Israël, à voix basse.
S'il n'est pas dans le cas de recevoir cette bénédiction, le Sou: M. tend
seulement ses mains sur lui. Après cette Cérémonie, il continue son tour.
Le Respectable M., revenu à l'Orient, fait la même chose et reçoit la
même bénédiction. Il continue seul les six tours, le Vénérable M. s'étant
retiré à un pas de distance du Candidat. Chaque fois que le Respectable
M. passe devant ceux qui ont les pipes à éclairs, il reçoit un éclat, après
chacun desquels la foudre gronde.

LES SIX TOURS


AVEC LES ATTITUDES
Le Respectable M., en faisant les six tours commence le premier vers
le Midi; le second vers le Septentrion; le troisième vers le Midi; ainsi des
autres. Au premier tour, il tient le bras droit tendu, la main formant une
équerre ouverte sur le Candidat, sur lequel il jette les yeux; la main
gauche prend la position de la droite; et la droite de la gauche : ainsi de
suite en alternant à chaque tour, il prononce X à basse voix.
Avant de commencer les six tours, un Frère Tuileur va prendre
l'encensoir des mains du Réaux X de la droite du Souv: M. qui y a mis les
parfums nécessaires et encense les circonférences à mesure que les tours
se font : pour cet effet, le Respectable M. a soin d'observer une petite
pause après chaque tour. Les six tours finis, les Respectable et Vénérable
M. vont reprendre leurs places, tandis que le Frère Tuileur encense toutes
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les circonférences : ce qui étant fini, le Souv: M. fait lancer deux coups
de foudre précipités et un détaché, tous les trois précédés d'un éclair. Les
Respectable et Vénérable M. approchent immédiatement auprès du
Candidat.

ORDINATION
Le Respectable M. prend une Baguette de bois de Houx avec
laquelle il touche les genoux du Candidat qui allonge ses jambes, en
faisant cette cérémonie le Respectable M. prononce X qui contient la
matière.
Le Vénérable M. prend une Baguette de Frêne avec laquelle il
touche, en prononçant X la partie du Cœur du Candidat et lui fait allonger
le bras gauche. Ensuite il touche de la même Baguette en prononçant XX
le côté droit, et lui fait allonger le bras droit.
Le Respectable M. touche, pour la seconde fois, les genoux du
Candidat que le Vénérable M. découvre tout de suite du Tapis noir; le
Respectable M. en fait autant des deux autres parties, que le Vénérable
M. a touchées de sa Baguette; ainsi le Candidat se trouve découvert de
tout le tapis noir. On observe de lancer des éclairs et un coup de foudre à
chaque partie que l'on découvre.
Le Respectable M. touche, pour la troisième fois de sa Baguette tout
le corps du Candidat, que le Vénérable M. développe alors de tout le
Tapis rouge. Par ce moyen le Candidat se trouve seulement couvert du
Tapis blanc et allongé de tous ses membres. Le Vénérable M. va se placer
aux pieds, et le Respectable M. l'enjambe jusques près la tête. Là, il fait à
haute voix la prière qui suit :

PRIÈRE

- Grand Architecte de l'Univers, tu as bien voulu


faire l'homme à ton image et à ta ressemblance, pour lui
assujettir le grand Monde dont il sera la victime, si tu ne
le combles de tes grâces; ne permets pas que l'ouvrage
de tes mains périsse; fais au contraire que ses ennemis
rougissent de honte des victoires qu'ils remporteront sur
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Lui; rends plutôt leurs efforts inutiles; cependant que ta


Sainte Volonté soit faite !
Le Vénérable M. répond :

- Amen.
Le Respectable M., en faisant cette prière, a la main droite en équerre
en l'air; la gauche aussi en équerre tendue horizontalement contre Terre. Il
dépasse ensuite le Candidat, s'incline devant l'Orient où il faisait face et,
se tournant du côté de l'Occident qu'il salue, il développe le Candidat du
Tapis blanc, à l'instant les éclairs et la foudre vont leur train, et tous les
FF. trépignent des pieds jusqu'à ce que le Respectable M. ait pris sa place
et qu'il ait frappé un coup de marteau, pour faire faire silence. Alors tout
le monde reprend sa place, excepté le Vénérable M. qui reste seul aux
pieds du Candidat pour le relever.
Le Puissant M. fait lancer un coup de foudre, après lequel le
Vénérable M. prend le Candidat par les mains, savoir : de la droite, la
droite; et de la gauche, la gauche, pour former le Réceptacle de la Nature
extérieure; ensuite il appuie ses pieds contre ses pieds, et il le relève
debout. Il le conduit alors au Respectable M. qui appuie sur son front le
pouce, l'index et le doigt majeur de la main droite, ce qui forme un
Triangle, les autres doigts étant repliés sur la main. En appuyant ce
Triangle sur le front du Candidat, le Respectable M. prononce X, à basse
voix. Il porte ensuite le même Triangle sur la partie du cœur, où il
prononce encore X. Il en fait autant sur le côté droit et au-dessus de la
tête, en prononçant de même sur chaque partie X. Tous les mots sont
différents.
La cérémonie d'ordination ainsi faite, le Vénérable M. conduit le
Candidat au centre des circonférences, par le pas d'App.; là il lui donne le
mot X et il lui fait faire les Sept Signes d'Apprenti. Cela fait, il lui montre
les quatre branches mystérieuses, en lui disant :
- Ces quatre branches qui s'offrent à tes yeux, te
seront d'une grande utilité, si tu observes les
commandements de celui qui t'a donné l'être; mais tu
mourras, si tu les transgresses. Tu peux jouir de tout ce
que tu vois; tout t'est soumis et tout doit contribuer à ta
satisfaction; mais garde toi de toucher à ces quatre
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branches (Il lui montre la Branche de Palme, avec sa baguette) voilà


le symbole de la puissance universelle du Dieu
vivifiant; (Il lui montre la Branche de Cèdre); voilà l'emblème de
la puissance universelle du Dieu vivant; (Il lui montre la
Branche d'Olivier); voilà l'emblème de la puissance
universelle du Dieu de vie; (Il lui montre la Branche de Saule);
voilà enfin, le symbole de la Mort éternelle. (Ensuite, il lui
fait jeter les yeux sur la Terre pétrie, sur l'Eau et sur le Feu); vois,
homme, lui dit-il, ce que tu es; je t'ai tiré de là; si tu ne
veux pas rentrer dans les abîmes de la terre d'Egypte,
observe fidèlement les défenses qui t'ont été faites et
n'oublie jamais les engagements que tu contracteras
avec l'ordre.
Le Vénérable M. se retire à son poste, et laisse le Candidat seul au
centre de la circonférence. Tous les Frères observent alors le plus profond
silence. Quelques instants après le Respectable M. députe tel Frère qu'il
juge à propos pour aller tenter le Candidat.
Le Respectable M. frappe un coup de marteau; alors le Frère
Tentateur; qui tient à la main une Baguette de Coudrier ou de Frêne,
s'avance près du Candidat avec un air doux et riant et, après avoir jeté les
yeux à droite et à gauche, il lui dit :
- Homme que fais-tu là ? Tu n'oses pas sortir du sein
de ta circonférence; tu crains de connaître les secrets
que ces branches renferment ? (Il les lui montre avec sa
baguette).
- Si tu connaissais et si tu savais démêler ces
hiéroglyphes que tu vois (Il les lui montre de même), tu serais
bien plus puissant que tu n'es, celui qui t'a défendu de
toucher à l'arbre vivant et à l'arbre vivifiant, à craint
qu'en apprenant la Science du Bien et du Mal qu'ils
renferment, tu ne devinsses plus fort et plus puissant
que lui; suis les conseils que je vais te donner, ta félicité
en dépend absolument; agis donc en ta qualité d'homme,
fais sur cette terre les mêmes caractères que tu vois, tu
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sauras que tout ce qui est dans l'univers t'appartient,


puisqu'il dérive de toi; attache toi surtout à connaître
particulièrement ce que renferme l'Arbre Vivifiant (Il le
lui montre), parce qu'en lui est toute science et puissance,
tu soumettras tout à ton empire et tu commanderas à
tous les animaux tant visibles qu'invisibles; prends cette
baguette et ce crayon, va commencer à tracer devant
l'Olivier.
Le Frère Tentateur présente sa baguette et un crayon noir au
Candidat qui les prend; et il le conduit devant la Branche d'Olivier où il
lui fait tracer la lettre A; ensuite devant la Branche de Cèdre, la lettre E;
devant celle de Palme, la lettre I, et devant le Saule, la lettre O, après
cela, il le mène tracer la lettre H à côté de l'A; la lettre B à côté de l'E;
la lettre V à côté de l'I; et la lettre M à côté de l'O; ensuite il le fait
rentrer dans le centre des circonférences et il va se placer vers la Branche
de Saule; il lui fait cependant tracer au milieu des circonférences les cinq
lettres suivantes qu'il dispose ainsi :
E A
D
C B
Après que tout est fini de tracer, le F. Tentateur engage le Candidat à
toucher de sa baguette les lettres HA, qu'il prononce; il en fait de même
à l'égard des autres lettres et, à chaque fois qu'il les prononce, on lance
des éclairs et on fait gronder le tonnerre. Il prononce alternativement
toutes les lettres pendant trois fois, et on a soin, à la troisième fois,
d'enlever la Branche et d'effacer les lettres qu'il a tracées devant, aussitôt
qu'il les a touchées de sa baguette et prononcées; ce qu'il faut faire
subtilement et sans qu'il s'en aperçoive, lorsqu'il a tourné le dos pour aller
à la branche suivante; de cette manière, on efface tous les caractères,
excepté les cinq qui sont au centre; et on ne laisse exactement que la
Branche de Saule, que l'on renverse par terre, et à côté de laquelle on met
la Terre pétrie, l'Eau et le Feu; ces trois objets sont placés en Triangle.
Alors le Frère Tentateur disparaît et le Candidat reste seul livré à lui-
même. Tous les Frères observent le plus profond silence.
Quelques instants après le Vénérable M. se lève et s'approche à pas
libres du Candidat à qui il dit :
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- Qu'as-tu fait, malheureux ? Tu as oublié les


commandements du M., vois d'où tu es sorti; (Il lui montre
la Terre pétrie, l'Eau et le Feu) tu n'es que poussière et tu
retourneras en poussière.
Le Candidat se prosterne, la face en terre.
Le Vénérable M. le couvre de la Branche de Saule et il continue :
- Tu vas être livré entre les mains de tes ennemis,
qui te feront souffrir les peines de l'âme, du corps et de
l'esprit; sors de ma présence et vas t'en recevoir le prix
de tes forfaits.
A l'instant, les trois Tuileurs saisissent brusquement le Candidat
qu'ils entraînent au Parvis; là, ils le lient avec des cordes et des chaînes, et
ils lui font faire neuf tours chargé d'un fardeau.
Tandis qu'il fait ces neuf tours, on jette sur lui de l'Eau, de la Terre et
des Eclairs, sans cependant le blesser, ni le mouiller beaucoup.
Tandis que le Candidat souffre ces peines dans le Parvis, on change
les décorations dans le Tribunal. On y figure un Escalier à vis, supposé
que le Temple n'en ait pas un en nature, sur lequel on met les nombres 3 -
5 - 7; et on enlève tout ce qui a servi aux premières cérémonies.
Le Candidat ayant fait ses neuf voyages, le Frère premier Tuileur
frappe la Batterie d'Apprenti à la porte du Porche; le F. Garde rend la
Batterie et ouvre la porte, il s'assure du Frère qui a frappé et l'introduit
dans le Tribunal.
Lorsqu'il est entré, il se met à l'ordre, présentant bien la partie gauche
à l'Orient qu'il salue et il s'adresse au Respectable M., en lui disant :
- Je viens implorer grâce et miséricorde pour
l'homme votre créature, qui a eu le malheur de se laisser
séduire et de transgresser vos ordres; pardonnez lui son
crime, il en est repentant; j'ai été témoin de ses
gémissements et de ses remords; vous l'avez été et l'êtes
de même, puisque rien ne vous échappe; daignez lui
faire grâce.
- Allez, répond le Respectable M., que l'homme soit
présenté devant moi ?
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Le Frère premier Tuileur s'incline et retourne au Parvis, suivi du


Maître des Cérémonies, qui prend le Candidat par la main, en disant aux
Tuileurs :
- Laissez cet homme en paix; retirez-vous et que
désormais aucun de vous ne l'environne; le Puissant M.
lui a fait grâce; retirez-vous chacun dans votre région;
obéissez à celui qui vous commande au nom du Maître.
Les Tuileurs lâchent le Candidat, en feignant de la difficulté; l'un
d'eux dit à haute voix :
- Ce n'est pas pour longtemps que tu nous quittes.
Le Maître des Cérémonies répond, d'un ton brusque :
- Paix !
Dès ce moment tous les Frères vont reprendre leurs places dans
le Tribunal, la porte qui communique du Porche au Parvis étant ouverte,
le Maître des Cérémonies et le Frère Vicaire restent seuls au Parvis avec
le Candidat à qui ils tiennent ce langage :
- Il est bien triste pour toi de t'être laissé séduire par
ton plus cruel ennemi, qui t'a perdu en te faisant
transgresser les commandements du Maître ! Réfléchis
sur le danger où tu t'es précipité, afin de ne plus
retomber dans la désobéissance; car, à mon intercession,
le M. vient de te pardonner ta faute; mais tu seras à
l'avenir délaissé; et souviens-toi que tu seras seul à te
tirer des abîmes où tu te plongeras; crains que les forces
te manquent et que ton ennemi, qui ne cesse de roder
autour de toi, ne te présente des dangers et des obstacles
insurmontables; veille donc et ne t'occupes, dans cette
vallée de larmes, qu'a te maintenir au sein de la
circonférence. Amen.
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Ce discours fini, le Maître des Cérémonies et le Frère Vicaire
prennent le Candidat par ses liens, le font entrer dans le Tribunal et le
placent entre les deux Colonnes du Porche.
Le Maître des Cérémonies se met sur sa droite, et le Frère Vicaire sur
sa gauche. Tous les deux sont debout et tous les trois font face à l'Orient.
Lorsque le Respectable M. se lève, le Candidat se met à genoux et
baisse la tête. Le Respectable M. lui dit :
- Te voilà donc rentré dans la terre d'Egypte ?
Comment as-tu pu oublier mes défenses ? Ton crime t'a
rendu esclave de la mort qui exercera son empire sur toi
et sur toute ta postérité, au lieu de jouir éternellement
des délices qui étaient réservés pour toi et qui te sont
maintenant prohibés. Lève-toi, homme, ta faute t'est
remise. C'est à toi maintenant à travailler pour gagner la
vie éternelle. Va-t-en au Vénérable M. d'Occident qui te
fera monter l'Escalier à vis, afin que tu puisses rentrer
dans le sein de ta circonférence.
Le Candidat fait une inclination, de concert avec ses acolytes, qui le
conduisent au Vénérable M., celui-ci lui ôte ses liens; ensuite il le prend
par la main, et il le conduit à la porte de l'Escalier à vis, qu'il lui montre,
en lui disant :
- Voici, homme, le redoutable Escalier qu'il faut que
tu montes; tu ne t'en servira pas aussi facilement que tu
l'aurait fait avant ton crime, ta prévarication l'a rendu,
pour ainsi dire, inaccessible pour toi, puisque pour
parvenir au dernier palier, que tu vois si élevé, tu
courras des dangers que je ne saurais te dépeindre;
arme-toi d'un courage invincible, mets ta confiance en
celui qui t'a donné l'être, présente-toi hardiment à cet
escalier, qui se monte par trois, cinq sept : Ces trois
différents nombres te préviennent des trois peines que tu
souffriras dans la réintégration de ta personne avec son
principe : Ces peines sont celles du corps, de l'âme et de
l'esprit; couvres-toi du bouclier de la foi, celui qui est
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chargé de par l'Eternel de te conduire ne t'abandonnera


pas.
- A l'ordre, mes Frères !
A l'instant, tous les Frères du Porche donnent les Sept Signes
d'Apprenti; ils ont tous les yeux sur le Vénérable M. pour les donner
ensemble. Cela fait, le Maître des Cérémonies prend le Candidat de la
main gauche et lui met un poignard sur la gorge, à l'instant, les trois
Tuileurs lancent tous ensemble un éclair sur le Candidat et vont se placer
chacun sur un des trois nombres qui sont sur l'Escalier à vis. Lorsqu'ils y
sont rendus, le Maître des Cérémonies, sans changer d'attitude, fait
monter l'Escalier au Candidat le dos tourné. Arrivés au palier où est le
nombre Trois, il fait mettre le genou droit en terre au Candidat; le
Premier Tuileur lance sur lui un éclair, après lequel le Maître des
Cérémonies dit au Candidat, lui tenant toujours la pointe du poignard sur
la gorge :
- Répétez avec moi un tiers de votre obligation :

OBLIGATION
1er TIERS

- Je N.:........ promets, sur ma parole d'honneur, de


garder fidèlement toute ma vie les mystères de la
Franche maçonnerie des Elus-Coëns que l'on me
confiera; de ne jamais les écrire, faire écrire, tracer,
faire tracer; peindre, faire peindre; graver, faire graver;
imprimer ou faire imprimer sur quelque matière que ce
soit, ni en quelque lieu que ce puisse être visible à
l'homme, pas même sur les sables mouvants de la mer;
et de ne jamais les lire ou faire lire
- Je promets aussi de ne jamais perdre de vue les
premiers engagements que j'ai pris lors de la préparation
à mon admission.
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Le Maître des Cérémonies dit :


- Amen.
A l'instant le Frère Tuileur lance son éclair vers le Candidat; et il
descend sous l'Escalier à vis, gardant toujours sa pipe à éclairs.
Le Maître des Cérémonies fait lever le Candidat en transposant la
pointe de son poignard vers son cœur et il lui fait monter les deux
marches qui conduisent au nombre Cinq, où la même cérémonie
s'observe qu'au nombre Trois. Le Maître des Cérémonies lui demande
quelle est sa religion et, sa réponse donnée, il lui fait prononcer l'autre
tiers de son Obligation :
OBLIGATION
2e TIERS

- Je N.:........ promets d'être fidèle à ma Sainte


Religion Catholique Apostolique et Romaine, de même
qu'à mon Roi et à ma Patrie, contre lesquels je ne
prendrai jamais les armes.
- Je promets d'être fidèle à mes FF. de les secourir
de mon bas, de ma bourse et de mes conseils, autant
qu'il me sera possible.
- Je m'engage envers eux, comme ils se sont engagés
envers moi.
Le Maître des Cérémonies répond :
- Amen.
A l'instant le Second Tuileur lance son éclair et va joindre le Premier
Tuileur sous l'Escalier.
Ensuite, le Maître des Cérémonies fait lever le Candidat, qu'il prend
par la main droite et vers les entrailles duquel il transporte son poignard.
Dans cette attitude, il lui fait achever de monter l'Escalier à vis, toujours à
reculons.
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Arrivé au dernier palier, où est le nombre Sept, le Troisième Tuileur
lance son éclair sur le Candidat qui se met à genoux pour prononcer le
reste de son obligation :

OBLIGATION
3e TIERS

- Je promets de ne jamais assister, sous tel prétexte


que ce puisse être aux assemblées de ces Sociétés qui
prennent le Type des Maçons sans le connaître, sans en
avoir obtenu l'agrément ou reçu l'ordre du Temple où je
m'engage.
- Si je manque aux promesses que je viens de faire,
je me soumets aux châtiments établis dans l'Ordre, et je
consens que mon corps soit divisé en Cinq parties, pour
être éparses sur la surface de la Terre et des eaux et
servir de monument à la Postérité de mes
prévarications.
Le Maître des Cérémonies répond :
- Amen.
Alors, le Troisième Tuileur lance son éclair et va joindre les deux
autres Tuileurs qui sont sous l'Escalier. Ils se tiennent tous les trois prêts
à lancer leurs éclairs.
Le Maître des Cérémonies fait lever le Candidat, le place au centre
de l'Escalier à vis, sur la Trappe qui y est pratiquée; ensuite il lui tient ce
langage :
- Homme, qu'il te souvienne que le premier né des
Maçons fit les mêmes protestations que toi au Dieu
Vengeur et Rémunérateur; et qu'il ne fut pas longtemps
sans les oublier: Son orgueil le porta bientôt à vouloir
s'élever au-dessus du Maître qui lui avait donné l'être;
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l'Esprit malin s'empara de lui; et dès lors l'Esprit


bienfaisant, chargé de sa conduite s'éloigna de lui et le
livra, seul, à ses opérations, qui attirent sur lui le feu du
ciel, par lequel il fut précipité dans les plus profonds
abîmes de la Terre, pour y être dévoré par les flammes
éternelles. Frémis à cet exemple, et apprends que ce
n'est que par là que tu es susceptible des tristes apprêts
de la mort. Pour en graver le souvenir plus
profondément dans ta mémoire, tu vas passer par la
flamme de la Coupelle.
- A ces mots, le Maître des Cérémonies frappe du pied, la Trappe
s'ouvre, le Candidat disparaît et tombe au bas de l'Escalier dans
l'intérieur, où les Tuileurs, qui s'y sont rendus successivement comme il a
été dit, lancent trois fois des éclairs sur lui, l'un après l'autre, mais sans
intervalle entre chaque éclair; et de manière que la flamme sorte par les
trous de la Trappe, qui sont pratiqués autour en triangle.
Le Maître des Cérémonies pendant ce temps descend l'Escalier et va
joindre le Candidat dans l'intérieur. Les deux Frères Gardes qui ont fait
jouer la Trappe, reprennent leurs places immédiatement après.
Le Maître des Cérémonies, ayant rejoint le Candidat, le fait placer au
centre des trois Frères Tuileurs, qui ont quitté leurs pipes à éclairs et qui
forment un Triangle; chacun armé de son poignard, ainsi que le Maître
des Cérémonies qui se met à leur tête. Tous font face à l'Occident et dans
cet ordre marchent jusqu'à l'autel du Vénérable M. où étant arrivés, le
Maître des Cérémonies s'adresse au Vénérable M. en lui disant :
- Vénérable M., voici un nouveau prosélyte de
l'ordre, qui vient de monter le redoutable Escalier à vis;
j'ai été témoin des trois stations qu'il y a faites, des
peines qu'il a éprouvées et des dangers qu'il a courus. Le
zèle, le courage et la fermeté qu'il a témoignés dans ces
travaux, son désir de parvenir aux connaissances que
l'ordre renferme, m'engagent à vous demander la grâce
de lui accorder vos soins.
Le Vénérable M. répond :
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- Que sa faute lui soit remise, au nom du Puissant


Maître.
Le Maître des Cérémonies dit, à haute voix :
- Frères Tuilleurs, l'Apprenti est libre, allez à vos
places.
Les Frères Tuileurs reprennent leurs places.
Le Vénérable M. frappe un coup, qui est répété par les deux
Surveillants; ensuite tous les FF. du Porche seulement s'élèvent; ceux du
Temple restent assis.
Le Vénérable M. dit à haute voix au Candidat :
- Venez Frère Apprenti recevoir de moi la marque
authentique de mon amitié et de mon estime,
sentiments que je n'accorde qu'à ceux qui, comme
vous, m'ont témoigné leur vertu, leur zèle et leur
persévérance.
Il prend ensuite le Candidat par la main droite, à qui il donne les
Signes, Atouchements et Mots d'Apprenti; et il ordonne au Maître des
Cérémonies de lui enseigner la Marche et de le faire reconnaître du
Premier et du Second Surveillant du Porche et de le proclamer.
La Marche faite, le Maître des Cérémonies conduit le Candidat au
Premier Surveillant du Porche à qui il adresse ces paroles :
- M. Premier Surveillant, je vous présente, de la part
du Vénérable M., ce nouveau Frère, afin que vous ayez
à le vérifier, à le reconnaître et à l'admettre parmi les
ouvriers, aux travaux qui se font sur votre Colonne.
Le Premier Surveillant demande au Candidat, les Attouchements,
Mots, Paroles, Signes et Marche. Le Candidat obéit; tous les Frères du
Porche sont debouts, la main à l'ordre, et le Vénérable M. est assis.
Lorsque le nouveau Frère est aux Signes, le Maître des Cérémonies dit à
haute voix :
- A l'ordre, mes FF.
Alors tous les Frères du Porche répètent les Signes avec le Candidat
et se remettent après à l'ordre.
20
La même cérémonie se répète avec le Second Surveillant du Porche;
ensuite avec le Vénérable M., qui lui passe au col le Sautoir bleu céleste,
en lui disant :
- Je vous décore de la marque authentique qui doit
vous rappeler votre innocence et la première couleur
que vous vites au moment de votre création; que cette
couleur vous retrace sans cesse la chasteté, la
soumission et la paix.
Il lui donne un Baiser sur le front, après quoi le Maître des
Cérémonies le place entre les deux Colonnes du Porche pour le
proclamer.
Pour cet objet, le Maître des Cérémonies, après avoir salué l'Orient et
l'Occident, porte son poignard en avant, la pointe en l'air, la poignée à la
hauteur du menton; la main gauche tendue formant une équerre, qui
frappe la Terre du côté du Midi. Dans cette attitude, il dit à haute voix :

PROCLAMATION

- De la part du Souv: M., Très Haut et Très Puissant


Réaux X. Très Hauts et Très Respectables M. M.
Commandeurs et Chevaliers d'Orient; Très
Respectables M. M. Premiers et Seconds Surveillants
du Temple et du Porche, Très Respectables M. M.
Grands Architectes, Apprentis, Compagnons et Maîtres
Coëns, Très Vénérable M. M. Grands Elus, Très Chers
M. M. Particuliers :
- Vous reconnaîtrez le F. N. :........ pour Apprenti de
l'ordre; et vous, Apprentis, vous l'admettrez dans vos
Travaux, sans aucun doute de sa fermeté et de son
courage; et vous, FF. Servants, vous lui obéirez en tout
ce qu'il vous commandera, pour le bien général de
l'ordre, sous peine de punition.
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Le Respectable M. des Cérémonies donne avec le Vénérable M. et


tous les FF. du Porche seulement les applaudissements par trois fois trois.
Ensuite, il prend le nouveau Frère par la main, pour le présenter au F.
Secrétaire du Porche, qui lui fait signer les Statuts Généraux. Cela fait, il
le conduit à la place qu'il lui assigne, laquelle est celle qu'il doit toujours
occuper, tandis qu'il sera dans le grade qui vient de lui être conféré.
Ensuite, il s'incline devant l'Orient et l'Occident et devant le F. Orateur, à
qui il dit :
- F. Orateur, entretenez quelques moments le Frère
nouvellement initié, des circonstances mystérieuses qui
ont accompagné sa Réception.
Ils s'inclinent respectivement et, tandis que le Maître des Cérémonies
va reprendre sa place, le Frère Orateur vient se placer entre les Frères du
Temple et ceux du Porche qu'il salue. Ensuite, il fait un discours
pathétique sur l'ordre et sur les différents objets de la Réception. Lorsqu'il
a fini, il s'incline devant l'Orient et l'Occident et il reprend sa place.
Le Souv: M. fait faire la Clôture lorsqu'il le juge à propos. Elle se fait
à la manière accoutumée.
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SIGNE - ATTOUCHEMENT ET
MARCHE D'APPRENTI
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SIGNE
Le Signe d'Apprenti se fait en sept temps.
1° - Porter la main droite en avant en équerre, la paume de la main devant
soi, les doigts verticalement en l'air et joints ensemble, l'équerre élevée
environ de demi pied au-dessus de la tête.
Ce Signe désigne, Saturne.

2° - Descendre l'équerre perpendiculairement sur le cœur, les ongles en


bas.
Ce Signe désigne, Vénus.

3° - Relever l'équerre horizontalement, en la faisant tourner sur le bout du


pouce, qui reste seul appuyé sur le cœur.
Ce Signe désigne, Jupiter.

4° - Porter la même équerre, toujours horizontalement à la gorge.


Ce Signe désigne, Mercure.

5° - Faire avec l'équerre le simulacre de se couper le col, après quoi l'on


l'en éloigne un peu pour marquer le Temps.
Ce Signe désigne, Mars.

6° - Présenter l'équerre en l'air, la main renversée, de manière que les


ongles regardent la Terre par derrière
Ce Signe désigne, le Soleil.

7° - Laisser tomber la main sur la cuisse droite de toute son étendue.


Ce Signe désigne, la Lune.

Nota : Ces Signes ne se font que dans le Temple.


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ATTOUCHEMENT
L'Attouchement, qui est une convention établie, pour distinguer les
Classes, se fait en formant un Triangle sur la première phalange de
l'Index, en commençant du côté du Pouce, et en disant NI au premier
angle, 3ηTH au second; et au troisième Leba, en tirant du côté
de l'ongle.

MARCHE
Trois pas d'équerre en avant, partant du pied gauche et étant à l'ordre.
Ces trois pas font allusion à ceux que le premier homme fit au sein des
circonférences, lorsqu'il était dans son état d'innocence. Reculer de même
après le salut.

DESCRIPTION DE LA CHAMBRE
DE RETRAITE
La Chambre de retraite doit être à portée du Parvis, sans aucun jour.
Il y aura une Table, sur laquelle seront une Lampe allumée, une Bible,
une Tête de mort avec deux os en sautoir, une Aiguière pleine d'eau et
une Tasse de terre; sur le sol, il y aura un Tabouret renversé, des Cordes
et des Chaînes ça et là. Il y aura aussi sur la Table : du papier, de l'encre
et une plume.
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NOTE
DE CE QUI EST NÉCESSAIRE
A LA RÉCEPTION D'UN
APPRENTI SYMBOLIQUE
Les FF. Servants auront soin de préparer une Terrine pleine de
charbons allumés.
Une mer d'airain pleine d'eau.
Un vase de terre, dans lequel il y aura de la terre pétrie.
Trois pipes à éclairs.
Trois draps : un rouge, un blanc, un noir.
Un crayon noir.
L'Escalier à vis divisé en trois parties et en dedans duquel est une
trappe; en haut autour de la dite trappe, sont trois trous pratiqués
triangulairement, pour l'usage dont il est mention à la page : vol. V, p. 19
et vol. VI, p. 7. Il y a aussi un nombre sur chaque palier : 3 sur le premier,
5 sur le second et 7 sur le troisième.
Quatre branches arrangées de manière qu'elles puissent se tenir
droites, Savoir :
Le Palmier au défaut, du Coudrier
Le Cèdre idem du Frêne
L'Olivier idem du Houx.
Le Saule.

En outre, une baguette de bois de Houx;


une de Frêne;
une de Coudrier.

Les Parfums nécessaires, suivant le jour.

Trente bougies autour des cercles, placées triangulairement; la


bougie du centre déterminant en tous sens, le premier sommet, et les
bougies des autels à l'ordinaire.

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