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 NUTRITION FONDAMENTALE    :

Mécanismes de prise en charge des nutriments par les organismes

 INTRODUCTION    :

• Nutrition Fondamentale : Prise en charge de molécules exogènes par l’organisme pour réaliser son 
fonctionnement.

A­  Schéma général 

Aliments

Stockage
Assimilation Transport
nutriments Utilisation      Elimination
INGESTION DIGESTION ABSORPTION  cellulaire

INFLUX GESTION DES      EFFLUX


NUTRIMENTS

Organisme

B­  Besoin en nutriments 

• Nutriments : 50 molécules différentes.
• Besoin double : qui teint à la double définition d’un organisme :
 Un organisme est un ensemble moléculaire organisé qui consomme de l’énergie pour maintenir son 
organisation, sa spécificité par rapport au milieu extérieur.
• Il y a donc un besoin en :
- Molécules énergétiques : Chaînes de carbone hydrogénées
 Lipides et glucides.
- Molécules de structure : certaines sont synthétisées directement par l’organisme : exemple de 
l’hemoglobine. D’autres ne sont pas synthétisées dans l’organisme et doivent être trouvées dans 
l’alimentation.
 Macronutriments : besoins > 100mg/jr (ex : calcium)
 Micronutriments : besoins < 100mg/jr (ex : Fer / Vitamines)
• Pourquoi y a t il un besoin de molécules de structures à l’état adulte ?
 Toutes les molécules de l’organisme sont renouvelées (= Biodynamique) et incompressibles.
• Exemple : Vitamine B12 : Molécules qu’on ne sait pas synthétiser
 Flux faibles.
 La vitamine B12 est un coenzyme dans les réaction de transméthylation.
 Elles est donc régénérée après chaque utilisation, on ne devrai donc pas avoir besoin de la 
renouveler. Pourtant, elle ne sert que peut de temps et est ensuite renouvelée.
 L’organisme minimise les chances de dysfonctionnement des protéines avec lesquelles il 
travaille. En effet, toute molécules est soumise au stress oxydant : elle s’oxyde avec le temps.
1.  L’influx des nutriments 

1)  Les aliments et leurs constituants 

• Glucides, protéines et lipides représentent l’écrasante majorité des nutriments.
• Le nutriment va être l’acide aminé dans le cas d’une protéine
• Glucides : dans l’alimentation : polymères
     Le nutriment : monosaccharides
 Digestion : rupture des polymères
• Lipides : Dans l’alimentation : triglycérides (~ trimère d’acides gras)
    Le nutriment : acides gras
 Digestion : hydrolyse.

 Présence d’enzymes :
- glycolytiques
- protéolytiques
- lipolytiques
       Cassent la matrice et permettent l’absorption des nutriments.
 Biodisponibilité : après la digestion.
• Glucides, protéines et lipides ont de scomportement différents en milieu aqueux dans le tube digestif :
- Glucides, protéines : hydrosolubles
- Lipides : hydrophobes
• L’organisme est également aqueux : extra et intra cellulaire.
 Il n’y a que les milieux membranaires qui soient hydrophobes.

2)  Les bases fonctionnelles des processus de digestion et d’absorption. 

a)  Données anatomiques 

• Suite de compartiments : Bouche, œsophage, estomac, intestin, colon, anus.
 Intestin : duodénum, jéjunum, iléon.
 Sécrétion de glandes annexes : salivaires, pancréatiques et biliaires (duodénum)
• Différentes couches du tube digestif :
 Séreuse : couche de soutien des autres
 Musculaire externe : cellules musculaires principalement
 Sous muqueuse :
- Tissus conjonctif
- Vaisseaux
 Muqueuse :
- Epithélium
- Cellules musculaires

b)  Données fonctionnelles 
α ) Fonction mécanique

• Rôle de réservoir  Elargissement du lumen
 Lié à une fonction mécanique
 Relâcher, broyer, brasser (met en contact les substrats alimentaires et les enzymes).
• Muscles de type circulaires et longitudinaux  Brassage et avancée dans le tube digestif.
• Sécrétion de mucus au niveau de la muqueuse  Glycoprotéines.
 Glucides liés à des protéines par des liaisons covalentes.
 = Mucines  Forment une solution visqueuse qui tapisse l’épithélium et le protège des agressions 
mécaniques.

β ) Fonction sécrétoire

• Sécrétion d’enzymes qui ne peuvent agir que dans des conditions physicochimiques précises.
 Contrôle du pH :
- Déversement d’acide chlorhydrique au niveau de l’estomac.
- Rétablissement du pH neutre au niveau du duodénum.
 Déversement de bicarbonate (HCO3­) à partir du pancréas.
• La digestion des lipides pose un problème de mise en contact de molécules hydrophobes avec des enzymes 
hydrophiles.
 Rôle assumé par les acides biliaires.
• Au niveau :
- buccal : action glycolytique
- stomacal : action protéolytique
- intestinal : action glycolytique, protéolytique et lipolytique.

χ ) Fonction d’absorption

 Se passe exclusivement au niveau de l’intestin.
• Capacité d’absorption au niveau de l’épithélium.
• Hypertrophie de l’épithélium  Repliement de l’épithélium et de la membrane plasmique des cellules de 
l’épithélium ( = entéroblastes).
 3 niveaux de repliement :

Valvules conniventes Villosités Microvillosités


 *3 la surface  *10 la surface  *20 la surface

        On multiplie la surface de contacte par 600.
• Schéma d’un entérocyte :

δ ) Fonction de régulation

• Dans la composition des autres couches (que l’épithélium) du tube digestif  Présence de neurones.
 Contrôle nerveux neurovégétatif : systèmes sympathiques et parasympathiques.
• Système sympathique : rôle inhibiteur des fonctions motrices et sécrétoires.
• Système parasympathique : rôle excitateur des fonctions motrices et sécrétoires.
• Les plexus sont des systèmes de neurones reliés au système nerveux central (SNC) par le nerf neurovégétatif.

 Contrôle endocrinien hormonal    :

• Hormone : Molécules (ici protéines) synthétisées par une cellule endocrine et déversée dans le plasma. Cette 
molécule va atteindre une cellule cible. Suite à la reconnaissance de cette hormone, modification de l’activité 
cellulaire.
• Ici, principe général :
- Au niveau du tube digestif, récepteurs locaux qui ressentent la présence de matériel à leur niveau 
du tube digestif.  Mécanorécepteurs.
 Certains récepteurs reconnaissent même la présence de nutriments spécifiques dans le tube  
     digestif.  Chémorécepteurs.
- Il y a alors déversement et synthèse d’hormones dans le plasma qui atteint des cellules cibles au 
niveau du tube digestif.
 Quelques exemples d’hormones intestinales    :

• La gastrine : 
- Peptide qui a plusieurs formes  5 acides aminés carboxyterminaux communs
- Est sécrétée par certaines cellules de la partie basse stomacale là où les aliments s’accumulent.
- La présence de gastrine est stimulée par la présence de protéines.
- La sécrétion est inhibée par une baisse du pH.
- La gastrine trouve des cellules cibles partout au niveau de l’estomac. Elles induit :
 Un déversement d’acide chlorhydrique.
 Un déversement d’enzymes protéolytiques.
 Des contractions gastriques  Brassage puis vidange.

• La CCK – PZ (CholéCytoKinine – PancréatoZymine)
- Polypeptide de 58 à 8 acides aminés qui est sécrétée par certaines cellules du duodénum.
- Sa sécrétion augmente avec la distention du duodénum par le chyme. En particulier avec les lipides.
-  Chyme  : Aliments quittant l’estomac.
- Cellules cibles :
 Cellules musculaires de la vésicule biliaire (qui contient transitoirement de la bile)
 Contraction
 Cellules sécrétrices du pancréas.
 Sécrétion d’enzymes lipolytiques et protéolytiques

• La sécrétine :
- Peptide de 27 acides aminés dont 22 sont indispensables à la reconnaissance par le récepteur.
- Sécrétée par les cellules du duodénum.
- Sécrétion provoquée par une acidification de la lumière. (quand le chyme arrive).
- Cellules cibles :
 Cellules pancréatiques
 Cellules stomacales
 Cellules nerveuses (cerveau)
- Effets :
 Déversement de bicarbonate  Neutralisation du pH.
 Inhibition du brassage et de la sécrétion d’acide chlorhydrique de l’estomac.

• GIP, VIP, …

3)  La digestion 

a)  Aspects chronologiques 

• 3 grands types de nutriments  3 grands types d’actions.
• Action dès la phase buccale  Amylase salivaire (hydrolyse l’amidon)
• Puis au niveau de l’estomac :
 Enzymes protéolytiques :
- pepsine
- chymosine
 Enzymes lipolytiques :
- lipase
• Duodénum : action spectaculaire (sécrétions pancréatiques) :
 Amylase pancréatique
 Enzymes protéolytiques :
- trypsine
- chymotrypsine
 Enzymes lipolytiques :
- lipase pancréatique

b)  Aspects mécaniques 

α ) Mécanismes glycolytiques

• Présence d’amidon en majorité.
• On ne peut pas parler de molécule d’amidon, en fait, il s’agit d’un cocktail de 2 molécules :
- Amylose : polymère de glucose en chaîne.
- Amylopectine : caractère buissonnant

• L’amylase ne coupe que les liaisons 1 – 4.
• L’amylase salivaire (anciennement ptyaline). Elle est active à pH neutre, donc elle n’est presque pas active in 
vivo.
• Amylase pancréatique : elle aussi est efficace à pH neutre.
• Les amylases aboutissent à la production de maltose (dimère de glucose)
• Les liaisons 1 – 6 sont laissées pour compte.
 Donne des isomaltoses coupés par des isomaltases.
• L’amylose est digéré moins facilement car elle est en forme semi cristalline.
 Peu accessible à l’eau.
 Empilements d’amylose.
• Il existe des glucides très riches en amidon qui résistent à la digestion.
 Exemples : fibres alimentaires.
• Quand la digestion classique ne marche pas, il y a fermentation dans le colon.
 Il s’en dégage des acides gras à chaînes courtes.

β ) Mécanismes protéolytiques

• Importance des conditions physico­chimiques.
• Chaîne d’acides aminés, certains sont hydrophobes, d’autres ont des groupements polaires, acides ou encore 
basiques.
• Ici, les acides aminés polaires se regroupent à l’extérieur et les acides aminés hydrophobes se regroupent à 
l’intérieur.
 Problème : Comment atteindre le cœur ?
 Il faut dénaturer les protéines.
• Possibilité de dénaturer par la chaleur toutes les liaisons de faible énergie. On augmente alors la digestibilité de 
la protéine.
• Les acides aminés acides et basiques forment aussi des liaisons de faible énergie que l’on peut dénaturer en 
faisant varier le pH.
 Le déversement d’acide chlorhydrique dans l’estomac a aussi ce rôle.
• Le déversement d’acide chlorhydrique vient des cellules bordantes de l’estomac (épithélium) :
Milieu intérieur       Lumière
     (plasma) Milieu intérieur
     Lumière       (plasma)
Cellule de l’estomac
Cellule du pancréas

   CO2 + H2O

H2CO3    anhydrase
carbonique

            HCl
HCO3               HCO3  
­ ­
H +
H+
K+         K+
Cl                     Cl
­  ­

Cl­

 Ce n’est pas une sécrétion, mais bien un simple réarrangement ionique.
• Dans l’estomac, le mucus sert de protection contre le pH très faible.
 Accumulation de bicarbonate dans le plasma.
• Tout cela est contrecarré au niveau du duodénum par les cellules du pancréas.

 Les actions enzymatiques    :

-  La Pepsine    :

• Pepsine : sécrétée sous forme de pepsinogène inactif. Transformé dans l’estomac en pepsine active.
 Pepsinogène : pepsine + P2 + P1
 Se trouve vite en milieu de lumière stomacale.
 Présence d’aliments  Baisse du pH  Libération de P1.
 Baisse du pH < 5  Libération de P2.
 pH optimum : pH ~ 2
 La pepsine attaque la liaison entre peptide inhibiteur et pepsine
 Digestion auto catalytique.
• La pepsine est une endopeptidase : elle coupe au milieu.
 Caséine, globine, ovalbumine.
 S’attaque aux acides aminés cycliques (aromatiques).
 Coupe la chaîne au niveau des liaisons NH­CO (amines) des acides aminés aromatiques.
• La pepsine fait partie des protéases à aspartate.
 Travaillent en milieu acide.

-  La chymosine ( = présure) 

• Enzyme qui attaque la caséine (principale protéine du lait).
 Attaque la liaison entre une phénylalanine et une méthionine.
 Entraîne la libération d’un gros peptide très hydrophile.
 La paracaséine est très hydrophobe  Coagulation.

 La pepsine aboutit à des polypeptides de masse encore élevée.
 Les peptones.

-  Au niveau duodénal    :

• Sécrétion de trypsine et de chymotrypsine. (enzymes pancréatiques).
 Dégradation de la pepsine ainsi que des enzymes salivaires.
 Les entérocytes vieux sont également digérés.
• 2 enzymes : trypsines et chymotrypsines : endopeptidases qui sont hautement spécifiques :
 Trypsine : niveau carboxyle des acides aminés basiques.
 Chymotrypsine : niveau carboxyle des acides aminés aromatiques.
• Protéases à sérines : protéases du plasma.
 Impliqués dans la coagulation du sang.
• Les exopeptidases coupent en bout de chaîne
• Trypsine et chymotrypsine sont des protéases à sérine  Travaillent en pH neutre ( = 7).
• Trypsinogène et chymotrypsinogène sont déversés dans le duodénum.
 La libération du peptide inhibiteur se fait par une enzyme : l’entéropeptidase qui est située sur la 
     membrane apicale de l’entérocyte.
 Cette entéropeptidase libère le site actif.

• La trypsine coupe la liaison carboxyterminale des acides aminés basiques  Elle peut couper la liaison du 
peptide inhibiteur avec la trypsine.
 Réaction autocatalytique.
• La trypsine peut également activer la chymotrypsine.

χ ) Mécanismes lipolytiques

• Les lipides sont plus hétérogènes que les protéines et les glucides car pas de définition biochimique aux lipides 
car pas de fonction commune.
 Leur seule définition est qu’ils sont peu solubles en milieu aqueux.
• Exemples de lipides :

- Les acides gras :

COOH        Fonction carboxyle
- Les stéroles :

        OH

Fonction alcool

• Dans le matériel alimentaire :
- Essentiellement des triglycérides (~ 80%)

 Structure la plus hydrophobe qui soit.
• Les acides gras sont beaucoup moins hydrophobes car présence de COOH.
 Molécule orientée : COOH attiré par l’eau, mais chaîne hydrophobe.
• Le glycérol est très soluble dans l’eau.
• Le cholestérol est très hydrophobe, mais orienté par sa fonction alcool.
 Structure amphiphile.
• Le cholestérol peut être trouvé estérifié par un acide gras :

       O

 Sous cette forme, il est très hydrophobe.

- Les phospholipides :

• Molécule amphiphile: on appelera ces lipides en fonction de leur groupement phosphate:
- Phosphatidylcholine
- Lecithine
• Problème de solubilité : arrivée des lipides en masse alimentaire.
 Problème de mise en contact du substrat et des enzymes lipolytiques.
• Après le passage dans l’estomac, on arrive à des gouttelettes de lipides.
 On introduit des moléules amphiphiles pour stabiliser l’émulsion: les acides biliaires.
• Ils sont synthétisés à partir du cholestérol.
• Au cours de la digestion, les molécules deviennent plus hydrophiles que leur prédecesseurs.
• Acide biliaire:

       OH

             COOH

      HO          OH

• Exemple d’acide biliaire : l’acide cholique.
• Avantages des acides biliaires : squelette carboné du cholestérol et fonction hydrophiles réparties le long de la 
molécules.
• On les qualifie aussi de sels biliaires.
• Ces acides biliaires sont dits primaires. Ils sont synthétisés par le foie et passent dans la bile. Pour être pris en 
charge par les transporteurs hépatiques, ils doivent être conjugués  Augmente la solubilité.
• Ils se lient à des molécules :
- glycines : acides glycocholiques
- taurines : acides taurocholiques

Gouttelette Acides
Lipidique Biliaires

• Les acides biliaires retournent rapidement au foie par la veine porte.

        Cholestérol

Acides biliaires (600 mg/jr)
INTESTIN              CYCLE
           ENTERO­HEPATIQUE
FOIE
   Veine porte
Acides biliaires
      éliminés
    (600 mg/jr)
       ~ 20%

• Les acides biliaires formés à partir du cholestérol forment une façon d’éliminer le cholestérol.
 Moyens médicamenteux pour piéger les acides biliaires dans le tube digestif et en faire produire plus 
         par le foie.
• Possibilité d’augmenter le piégeage de cholestérol en ingérant des fibres.
• Dans la bile, on trouve des xénobiotiques, de la bilirubine (colorant de la bile), de l’hème, des acides biliaires, 
du cholestérol, des phospholipides, …
• S’il y a un déséquilibre dans les différents constituants de la bile, cela entraîne la formation de lithiases 
(=calculs).

 Action enzymatique    :

• Lipases :
- triglycérides lipase
- phospholipase
- Cholestérol Estérase
• Quand on parle de lipase, on parle de triglycéride lipase.
• Chez l’homme, il y a une lipase gastrique. Elle agit au niveau de l’estomac car son pH optimal est de 4 – 5.
 Action des lipases duodénales beaucoup plus efficaces.
• Lipase gastrique : substrat préférentiel : triglycérides à chaînes moyenne (12 – 14 C)  Peu présents dans la 
nature. Les plus trouvés dans les produits laitiers.
• Lipases pancréatiques : Hydrolysent les acides gras à chaîne longues.
 Acides palmitiques, oléiques, linoléiques, stéariques, …

        OH            OH

           OH

              Acide gras       Acide gras
        Monoglycéride          2 Monoglycéride

• Le 2 Monoglycéride est plus facilement absorbable que les acides gras.
• La lipase est sécrétée par le pancréas sous forme inactive. Pour pouvoir agir sur ces lipides, elle doit pouvoir se 
fixer à la gouttelette de lipide  Elle doit pour cela s’accrocher à une colipase sécrétée par le pancréas sous 
forme inactive : la procolipase.
 Son site actif est masqué par un peptide inhibiteur. Elle est activée par la trypsine.
• La phospholipase va éliminer un acide gras de la molécule de phospholipide
 Lécithine  Lysolécithine.
• La cholestérol estérase hydrolyse la liaison ester qui lie le cholestérol à un acide gras.

4)  L’absorption 

a)  Les mécanismes généraux 

• Passage au travers de la membrane apicale et basolatérale de l’entérocyte.
 entrée dans le milieu intérieur.
• A la suite de la digestion, les molécules sont de petite taille. Les processus sont du même ordre que ceux qui 
permettent l’entrée d’un nutriment de petite taille dans n’importe quelle cellule.
• Différents types de processus :
-  Diffusion passive  : Les molécules traversent passivement la membrane dans le sens du gradient de 
concentration.
 Mouvement non saturable. Pas de dépense d’énergie.
 Aspect limitant : Solubilité de la molécule dans la double couche lipidique.
-  Diffusion facilitée  : Diffusion dans le sens du gradient de concentration, mais le transport va être 
plus rapide  Transporteurs spécifiques du nutriment en nombre limité.
 Mouvement saturable. Pas de dépense d’énergie.
 Il peut s’établir une compétition entre les molécules
-  Transport actif  : peut se faire contre la gradient , mais est coûteux en énergie  Nécessite 
l’intervention d’une ATPase.
-  Transport actif secondaire  : Transport actif qui a lieu quand le transport de ce nutriment est couplé 
au transport actif d’un ion.
 Création d’un gradient de concentration pour l’ion qui aide à l’entrée du nutriment.

b)  Absorption du matériel glucidique 

• Après digestion : beaucoup de molécules de maltose, mais aussi saccharose (dimère glucose – fructose) et 
lactose ( dimère galactose – fructose).
 Ces 3 types de saccharides vont être hydrolysés par des enzymes intestinales synthétisées par les 
     entérocytes et sont exposés à la lumière intestinale (protéine membranaire) :
 On se trouve avec beaucoup de glucose, mais aussi du fructose et du galactose.

            Fru        Glu       Na+
SGLT1

          GLUT­5

Glu              Na+

   K+    Na+

             GLUT­2

  Fru Glu          K+   Na+


c)  Absorption du matériel protéique 
• On a des petits peptides  Ressemble au cas des glucides.
• Libération des acides aminés grâce à des exopeptidases présentes dans la membrane apicale des entérocytes 
(~ 10% du matériel protéique de la membrane apicale).
• Présence de dipeptides en concentration forte devant la membrane.
 diffusion libre jusqu’à 5 acides aminés par peptides.
• Les acides aminés nécessitent plusieurs transporteurs car ils sont 20 différents.
 Les acides aminés neutres ont un système d’absorption.
 Diffusion facilitée au niveau de la membrane basolatérale.
 Diffusion sodium dépendante au niveau de la membrane apicale.
• Basiques : Na dépendants aussi mais les transporteurs sont différents.
• Acides : autres transporteurs partiellement Na dépendants.
• Proline, hydroxyproline et glycine : autres transporteurs indépendants du Na.
• La glycine est aussi transportée par le transporteur acides aminés neutres.
 Pathologie de Hartnup : Trouble de l’absorption des acides aminés neutres : pas d’absorption de 
tryptophane.
 Symptômes : apparente carences en vitamines PP et B3.
 Pseudo pellagres car PP (Préventive anti Pellagre) en manque.
 Le tryptophane est un précurseur de la vitamine PP.
• A côté de l’absorption des acides aminés  Absorption d’oligopeptides sans digestion préalable.
• Mode expérimental : 
- On présente de la glycine marquée 
- On présent des dipeptides de glycine marqués autrement
 On remarque que les dipeptides sont absorbés plus vite que la glycine.
• Il arrive même que l’on assiste à l’absorption de protéines entières.

d)  Absorption du matériel lipidique 

• Après digestion : acides gras libres, monoglycérides, …
• Apparition de produits plus ou moins amphiphiles.
 Création de micelles : arrangement spatial des molécules.
 Globalement hydrosolubles et de petite taille.
• Micelle :

• Au contact de la membrane apicale  Couche aqueuse fine (~1mm) non agitée qui tapisse les entérocytes.
 Elle n’est pas brassée. C’est une zone de diffusion.
 Les micelles y diffusent à proximité des entérocytes.
• A travers une fine couche qui sépare 2 couches lipidiques, les lipides peuvent diffuser : quitter la micelle pour 
aller dans la membrane.
• Il existe un transporteur qui optimise la diffusion des acides gras et des monoglycérides : FATP.
• FABP neutralise les acides gras libres
 Crée un gradient de concentration.
Cholestérol        Acides gras     Cholestérol
            libres

NPC1L1 FATP    ABCG5G8

       FABP

• Dans l’alimentation, il y a des stéroles qui se différencient du cholestérol par des ramifications : les 
phytostéroles.
 Ils se comportent comme le cholestérol.
• C’est un problème car les phytostéroles ne peuvent être utilisés par l’organisme.  Ils sont donc stockés 
 Problèmes vasculaires.
• Plus les phytostérols entrent dans la cellule, ABCG5G8 est exprimé. Comme ABCG5G8 évacue aussi le 
cholestérol, la consommation de phytostérols diminue l’assimilation du cholestérol.
• Acides gras libres, monoglycérides et cholestérols libres sont convertis en matériaux hydrophobes une fois 
dans la cellule.
 On reforme ce qu’on a cassé pendant la digestion. Ce qui permet un transport de masse des lipides.
5)  Assimilation et stockage 

 Prise en charge des nutriments.

a)  Voies anatomiques d’assimilation. 

 Il existe 2 voies différentes d’assimilation    :

• Système porte entéro­hépatique : Relie l’intestin et le foie :

   Artère
     Hépatique

   Veine porte entéro hépatique     FOIE
                 INTESTIN

Artère 
   Intestinale
   Veine 
Hépatique

 Ce système transporte les glucides et le matériel protéique.

• Système lymphatique :

Canal chylifère
    Contient du chyle (aqueux) qui contient des
Epithélium         chylomicrons.
         du tube digestif        Contient le matériel lipidique.
Artère

Veine port E­H.
  Canal lymphatique
 La différence de pression entre les vaines et les artères fournit de l’eau au canal chylifère.
 Ces canaux convergent vers le canal thoracique, puis le chyle est déversé dans la circulation 
     sanguine.
 Les lipides ne passent pas par la veine porte entéro hépatique

b)  Absorption du matériel glucidique 

• Le foie se charge de 2 types de processus :
      1      ­      Transformation du fructose et du galactose en glucose
      2      ­      Stockage du glucose en excès.

•  1 :Se fait par des enzymes et le glucose qui apparaît est alors soit stocké, soit distribué par le plasma pour 
répondre aux besoins cellulaires.
•  2 : Arrivée brutale de glucose au niveau de la veine porte entéro hépatique.  Le foie joue le rôle de filtre et 
retient le glucose en excès.  L’insuline sert de régulateur.
 Ce phénomène se fait par la polymérisation du glucose en glycogène. La capacité de stockage du 
foie est extrêmement limitée. : stocke de 100 à 300 g de glycogène. Cela correspond à peu près aux besoins 
journaliers.  Pas de réserve durable.

• En plus de ces 2 processus, le foie peut transformer le glucose en acide gras. (inverse impossible)
 Ces acides gras ne sont pas stockés dans le foie, ils sont combinés pour former des triglycérides et 
sont envoyés dans le tissus adipeux.
 Stéatose : encombrement du foie par des triglycérides.

c)  Assimilation du matériel protéique 

• Acides aminés :
- Peuvent être amenés à n’importe quelle cellule.
- Désamination et récupération de la chaîne carbonnée.
   O
COOH     
R – CH        R – C – COOH 
NH
 Des problèmes d’assimilation peuvent être dus à des déficiences d’enzymes.
• L’hyperphénylalaninémie est assez fréquente : 1/10000 naissances.
• 
NH2
 CH2       CH
COOH

           Phénylalanine

• Phe  Tyr           Acétoactétate  CH3       C       CH2        COOH
    O

Acétyl coenzyma
 Dans le cas de l’hyper phénylalaninémie, l’enzyme qui transforme la phénylalanine en tyrosine est 
     défaillante.
 La phénylalanine est désaminée et est stockée  Formation de phénylpyruvate.
 Une partie de ce phénylpyruvate est évacuée dans l’urine ­ Phénylcétonnurie.
 Tous les nouveau nés sont testés car le phénylpyruvate est toxique pour le système nerveux  Peut 
     entraîner des retards mentaux.
 On règle ce problème par un régime adapté

d)  Assimilation des lipides 

• Ils sont transportés sous forme hydrophobe : triglycéride et cholestérol estérifié.
• Constitution des chylomicrons qui sont déversés dans les canaux lymphatiques.
 Dans le plasma, les chylomicrons créent une émulsion  Caractère lactescent du plasma.
• Chylomicrons : lipoprotéines plasmatiques ( apolipoprotéines : rôle de détergent) + Lipides (98%)

       Apolipoprotéines

        Triglycérides (bcp)
           Cholestérol estérifié

Phospholipides Apolipoprotéine B48
+ Ch. Libres     ( = apo B48)

            CHYLOMICRON    : C µ
  

• L’apo B48 :
- Elle est très efficace. Elle correspond à 48% de l’abo B100
- Poids moléculaire : 260 000
- Elle s’associe aux triglycérides et au cholestérol estérifié dans l’entérocyte
- Elle est synthétisée dans la réticulum endoplasmique.
• Dans les chylomicrons plasmatiques, on trouve d’autre apolipoprotéines :
- Apolipoprotéine C (apo C) :  Plus petites : PM = 8000
 Mobiles entre les lipoprotéines et Cµ   Rôle fonctionnel  Coenzyme
 Pas présents dans le Cµ  natif.
- Apolipoprotéines E (apo E) : Pm = 30 000  Viennent des HDL qui jouent le rôle de réservoire 
d’apo C et E.  Rôle fonctionnel  Ligand vis­à­vis de récepteurs.

-  Vie du chylomicron    :

• Très tôt, subit l’action de la lipase (lipoprotéine lipas (LPL))
 Cofacteur dans l’action des LPL : apo CII
 Dès le déversement du chylomicron dans le plasma.
• L’enzyme est accrochée aux cellules de la paroi des vaisseaux.

      Ch. estérifié

     Triglycérides

LPL CII
     Adipocytes

AGL

Albumine

• Arrivée massive d’acides gras libres dans les adipocytes  On stock ces acides gras libres en reformant des 
triglycérides dans le tissus adipeux.
• Reste du chylomicron : chylomicron remnant.
 Perte de triglycérides  Plus petit et beaucoup moins riche en lipides
 Densité plus forte.
• Les apo CII s’en vont, l’apo E arrive.
• Les chylomicrons vont alors être captés par des récepteurs à apo E.

Chylomicron remnant

Cellules 
endothéliales

 Espace de Disse

    Hépatocyte
Destruction
           du chylomicron
• Les cholestérol estérifié va être stocké dans l’hépatocyte  Hydrolysé en Cholestérol libre et acide gras libre.
 Rejoint le pool commun du cholestérol de toutes origines. Et une enzyme qui stocke le cholestérol.
 Il est de nouveau estérifié :

AG

CHL CHE
   ACAT

 ACAT : AcylCoA Cholestérol Acyl Transférase.

2.  Gestion des nutriments 

• Amener les nutriments des réserves aux cellules qui en ont besoin.
• Contexte de modulation hormonale.
• Transportés sous forme de monomères libres :
- Glucose
- Acides aminé libres.
• Transport vers des lieux d’utilisation.

1)  Transport plasmatique des nutriments 

a)  Transport des glucides et des acides aminés 

α  ­ Le glucose

• Le lieu de stockage du glucose est le foie qui relarge du glucose à partir du glycogène.
• Le lieu de synthèse du glucose est encore le foie : la néoglucogenèse. A partir de certains acides aminés : 
lactate et glycérol, il crée du glucose.

β  ­ Les acides aminés

• Lieu de stockage : les muscles. Contrairement au glucose, le stockage est extrêmement limité. En effet, il se 
         fait sous forme de protéines qui ont de véritables rôles.
• Déstockage : toutes les protéines ont des fonctions contractiles. Cela pose un véritable problème. En effet, on 
           ne peut pas en prélever un trop grand nombre, sinon,  cela peut devenir très dangereux.
 Ne sont prélevée qu’au bout d’environ 50 jours de jeun  Très tardivement.
• Synthèse : On peut synthétiser un acide aminé à partir d’un acide cétonique (à la base un autre acide aminé 
      modifié) par transamination  On ne peut pas synthétiser un acide aminé de novo. De plus, cela ne 
      marche qu’avec certains acides aminés.
 8 acides aminés sont non synthétisables  Il faut les trouver dans l’alimentation.

TRANSAMINATION

R1       C       COOH    +    R2       CH       COOH                 R1        CH        COOH     +      R2      C      COOH

           O             NH2           NH2    O

Acide cétonique 1       Acide aminé 2 Acide aminé 1         Acide cétonique 2

 Toutes les cellules peuvent synthétiser des acides aminés.
 Très différent du glucose car ici, on a un petit pool plasmatique très sollicité : toutes les cellules 
essayent de capter les acides aminés. Le pool est renouvelé très rapidement.

Expérience : injection de valine radioactive dans le plasma : on observe l’évolution de la radioactivité 
                     dans le plasma :

Radioactivité
100%

50%

 t1/2    Temps

b)  Transport des lipides 

• Lipides :
- Acides gras et triglycérides
- Cholestérol
 Ces 2 composés utilisent des systèmes des transport complètement différents de ceux des acides aminés et des 
lipides.

α  ­ Acides gras et triglycérides
• Lieu de stockage : tissu adipeux
• Lieu de synthèse : Foie ( glucose  acide gras)

β  ­ Cholestérol

• Lieu de stockage : Foie
• Lieu de synthèse : Foie
• Le foie est le premier organe dans le stockage du cholestérol.
• En réalité, toutes les cellules peuvent synthétiser un peu de cholestérol à partir d’acétyl coenzyma.
• Toutes le cellules ont besoin de cholestérol pour les membranes.
 Acides gras libres nécessaires pour des besoins énergétiques.

χ  ­ Le tissus adipeux

• Lipolyse : Triglycérides  Glycéroles + acides gras libres (réaction sous contrôle hormonal)
 Sortie vers le plasma des acides gras libres  Optimisation du mouvement par l’albumine : elle 
     transporte les acides gras libres vers la cellule demandeuse.
 Récepteurs : FABP (Fati Acid Binding Protein)  Capte les acides gras dans la cellule pour  
     maintenir le gradient.

δ  ­ Le foie

• Transport de cholestérol + acides gras.
• Met en jeu des lipoprotéines plasmatiques (VLDL)
 Synthèse par le foie d’apolipoprotéine (exemple apoB100)
 Ces apolipoprotéines constituent un pool qui peut être débordé quand l’arrivée de lipides est trop 
     importante  Stockage dans le foie  Foie gras.
• L’apoB100 est une protéine de structure qui retient bon nombre de lipides hydrophobes. Elle est reconnue par 
un récepteur.
• L’apoB100 est assemblée avec les triglycérides et les lipoprotéines dans les hépatocytes.
 Assemblage indispensable à la sécretion d’apolipoprotéines.
 Formation des VLDL

ε  ­ Devenir de la VLDL: Very Low Density Lipoprotein

• Elle ressemble au chylomicron, mais plus petit : ρ  < 1,006.
• Même devenir que les chylomicrons :
- Apport d’apo CII par HDL  Cofacteur des LPL
 Hydrolysation des triglycérides  Prise en charge par l’albumine.
- ApoB100  Densité plus forte, donc, quand on a éliminé la majeure partie des triglycérides, ce qui 
reste a une densité plus forte qu’avant.
 IDL : Intermediate Density Lipoprotein   ( 1,006 < ρ  < 1,063 )
• L’essentiel des IDL chez le chat, le chien, la souris, … sont captés par le foie.
• Chez l’homme, très faible partie des IDL captées par le foie.
 Le reste continue son chemin et est lipolysé par la lipase hépatique.
 Vide les triglycérides.
• Il reste alors :
ApoB100 + Cholestérol estérifié  LDL Light Density Lipoprotein
 1,020 < ρ  < 1, 063.
• Les LDL sont à l’origine des ¾ du cholestérol plasmatique 
 Dyslipidémie des concentrations de lipides  Pathologies cardiovasculaires :
 Athérosclérose : Dépôt de cholestérol dans la paroi des artères.  Altère la fonction de 
     l’artère en augmentant sa rigidité.
 Artériosclérose : Obstruction de l’artère.
• En connaissant la concentration des LDL en cholestérol, on peut évaluer le risque cardiovasculaire.
• L’apoB100 va être oxydée  Moins bien reconnue par des récepteurs.
 Deviennent un bon substrat pour d’autres types de cellules : les macrophages.
 Les macrophages se gorgent de LDL  Accumulation du cholestérol.
 Changement de structure : deviennent spumeux : moins souples et plus lourds
 Dépôt dans les parois des artères
 Athérome.

2)  Reconnaissance cellulaire et utilisation 

a)  Transporteurs et récepteurs 

• On parle dans le contexte membranaire.
• Passage de nutriments du plasma vers la cellule fait appel à des protéines spécifiques.
 Permet une régulation du flux.

α ­ Le transporteur

• Le nutriment arrive au contact de la membrane sous forme libre.
 Molécule hydrophile.
• Passage difficile de la membrane hydrophobe  Le transporteur permet son passage  Diffusion facilité.
• Dans le cas d’une molécule hydrophobe, elle est transportée par une structure qui la véhicule dans le plasma.

β ­ Le récepteur

• Reconnaît la protéine qui transporte la molécule hydrophobe.
 Internalisation du tout.
• Après internalisation, devenir différent suivant les situations :
- Récepteur recyclé
- Récepteur dégradé
- Nutriment prélevé
• Autre cas de figure : fourniture de fer à des cellules :
- Récepteur et ligand recyclés
- Nutriment prélevé.

b)  Transport de glucose 

• Glucose hydrophiles, libres  Transporteur
• Transporteur : plusieurs formes : ~ 500 acides aminés.
 Localisation et séquences différentes.
 Gènes différents.
 Transporteurs à diffusion facilité.
• Caractéristiques communes :
- 25 segments : 13 hydrophiles, 12 hydrophobes.
 Traversent 12 fois la membrane :

Plasma

          1        2    3        4   5         6   7         8    9       10 11        12          Membrane

NH2    COOH
Cellule

• Les chiffres rouges sont des hélices α .

• Organisation du transporteur :

        Zone hydrophile du transporteur.

• Le glucose empreinte le canal ainsi formé.
• Le glucose est reconnu par le récepteur et entre dans le canal qui se referme derrière lui et s’ouvre devant.
 GLUT1 à GLUT5 : varient en fonction de leur récepteurs :
- GLUT1 : Toutes les cellules
- GLUT2 : Foie, pancréas, entérocytes
- GLUT3 : Neurones
- GLUT4 : Muscles et tissu adipeux
- GLUT5 : entérocytes
• Ici, on va s’intéresser à GLUT4, car il est très régulé, plus que GLUT2 et GLUT3. 
• Quelque soit la situation prandiale, les neurones peuvent prélever du glucose dans le plasma.
• GLUT2 dans les cellules pancréatiques : cellules à l’origine de la sécrétion d’insuline.
 Donne à ces cellules un rôle de capteur.
• GLUT4 doit être régulé  L’insuline multiplie par 20 l’absorption de glucose.
 L’insuline module l’activité de GLUT4.
 Modulation du recrutement : il existe une réserve de transporteurs qui va se déplacer vers la 
     membrane sous l’action de l’insuline.
• Pathologie : Diabète : hyperglycémie mal contrôlée.
- En situation de jeun : tendance à l’hypoglycémie  Pas d’insuline.
 Le glucose ne peut plus entrer dans les cellules. Par contre , le glucose est toujours fourni aux 
     cellules nerveuses.
 Les autres cellules consomment les acides gras.
- Dans le cas d’un diabète: Situation d’acidose et de cétose.
 Consommation excessive d’acides gras libres.

 Glucose Acides gras libres

 Pyruvate (C3) Acétyl coenzyma (C2) Acétoacétate (C4)

              CH3   C    SCoA CH3   C   CH2   COOH 
                        O           O

Acide oxabacétique

     Cycle de
OAA (C4)
       Krebs

       CO2 + ATP

• Si consommation de glucose excessive : saturation du cycle de Krebs
 Formation d’OAA à partir du pyruvate.
• Si arrivée massive d’acétyl CoA produit par des acides gras, saturation du cycle de Krebs.
• Types de diabètes sucrés :
- Insulino­dépendants : problème de sécrétion d’insuline  10% des diabètes
 On amène de l’insuline exogène.
- Non insulino­dépendants : composite, tardif (40 – 50 ans)  Consécutif à des problèmes d’ordre 
nutritionnels  Système résistant à l’insuline.

c)  Transport du cholestérol vers la cellule 

• Le cholestérol est livré par les LDL.
• Le cholestérol entre dans l’organisme par le foie.
• Une cellule quelconque a besoin de cholestérol pour fabriquer des membranes.
 Peut également servir à faire des acides biliaires ou des hormones.
 Les VLDL amènent le précieux cholestérol aux cellules. Met alors en jeu un système de récepteur.

α ­ Récepteur à LDL

• Toute cellule fabrique des membranes.
 Toutes peuvent potentiellement porter des récepteurs à LDL.
 En fait, c’est le foie qui l’exprime le plus.
• Un récepteur reconnaît l’apoB100 : protéine énormément travaillée.
 800 acides aminés : 5 domaines :
- Domaine I : domaine de liaison aux LDL ( 300 acides aminés ).
 Glutamate + aspartate : charge négative (sur le récepteur)
Arginine + Lysine: charge positive (sur l’apoB100).
- Domaine II: 400 acides aminés: homologie de séquence avec un facteur de croissance.
 Rôle de structure, de changement de configuration.
- Domaine III : 60 acides aminés : riches en Serine – Thréonine
 Liaison avec l’eau  Linéaire et rigide.
- Domaine IV : Acides aminés hydrophobes : traversée de membrane
 22 acides aminés.
- Domaine V : Intracellulaire  Change de configuration quand le récepeur lie une LDL.

• Ces récepteurs sont dans des invaginations : les puits recouverts :

 Les clathrines sont en relation avec le domaine V : Ce sont des molécules trimériques :
 Quand le récepteur est lié : les triskelions forment un réseau polyédrique :

• Entrée de protons  Compétition entre les LDL et les protons.
 Les protons vont chasser l’apoB100 du domaine I.
• Libération de la LDL. Enzymes protéolytiques s’en occupent : la pepsine.
• A partir de l’endosome, après dépolarisation de clathrines, se détachent des vésicules qui retournent à la 
surface.
• Système d récepteurs très utilisé pour le Fer : la transferrine.
• Le cholestérol estérifié est hydrolysé en cholestérol libre  et acides gras libres.
 Peut être utilisé pour faire des membranes.
• Certaines cellules vont utiliser le cholestérol libre pour fabriquer des molécules spécifiques.
 Localement, fonction de stockage dans le foie.

 Le cholestérol est arrivé grâce à l’apoB100, le récepteur reconnaît l’apoB100. Le tout est internalisé, 
l’apoB100 est détruite et le récepteur est recyclé.

β ­ Régulation de l’apport de cholestérol à la cellule

• En fonction de la concentration en cholestérol libre capté par des capteurs, alerte de facteurs de transcription 
qui vont aller se lier à des éléments de réponse sur des gènes spécifiques.
 Gènes de l’HMG CoA réductase et de l’ACAT :
 Si peu de cholestérol libre : HMG stimulée et ACAT réfréné.
χ ­ Pathologie : l’hypercholestérolémie

• Familiale ( génétique ) : problèmes de récepteurs.
• Touche le gène du récepteur à l’apoB100.
• Hétérozygotes : 1/500 : un allèle touché  50% des récepteurs actifs.
 Risque cardiovasculaire multiplié par 2.
• Homozygotes : 1 / 1 000 000 : plus de récepteurs à l’apoB100 fonctionnel.
 Décès avant 12 ans en l’absence de traitement.
• Réponse thérapeutique :
- Hétérozygotes : activer l’expression des récepteurs par piégeage d’acides biliaires par des résines 
ou des fibres + inhibition de la synthèse de cholestérol par des statines.
- Homozygotes : en attendant une thérapie génique, aphérèse une à 2 fois par semaine : piégeage des 
LDL du sang par filtration du sang à travers des colonnes et transplantation hépatique.

3.  Efflux après utilisation 

1)  Systèmes d’efflux 

• Elimination des vieilles molécules de l’organisme.
 Molécules de xénobiotiques éliminées également.
• Dans le domaine des glucides et des acides gras : CO2 et H2O éliminés.
 Système rénal et respiratoire.
• S’ajoute un troisième système qui permet d’éliminer les catabolites.
 Système hépato­biliaire  Elimination par la bile.
• On conjugue ces molécules hydrophobes avec de petites molécules très hydrophiles.
• Molécules utilisées : glycine, taurine ( NH2 – CH2 – CH2 – SO3H ).
 On utilise aussi des tripeptides : glutathions.
 Elimination dans la bile.

2)  Exemple du cholestérol    : le transport inverse du cholestérol 

• Ensemble de mécanismes et de déplacements qu’effectue le cholestérol qui va des cellules périphériques vers 
le foie.
• Une cellule quelconque est incapable de dégrader le cholestérol.
 Transformation en acides biliaires dans le foie.
• Met en jeu les HDL : High Density Lipoprotein : 1,063 < ρ  < 1,21.
 Les plus petites et les plus denses.
 HDL2 < 1,1 < HDL3
• Ce sont les HDL3 qui vont aller au contact des cellules : contiennent : apo AI : PM = 28 000.
 Rôle de structure et de fonction : cofacteur dans une réaction enzymatique : le LCAT : Lécithine 
     Cholestérol Acyl Transferase.

• Les HDL ont une structure très proche des micelles : ovoïde :
 Estérification du cholestérol  Formation de cholestérol estérifié au voisinage des cellules 
Chelestérol estérifié passe à l’intérieur de l’HDL3  Transformation en HDL2 :

 Pompage du cholestérol libre des cellules.
• La cellule facilite le pompge par l’expression de transportaurs ABC : ATP Binding Cassette.
 Ici : ABC A1.
• HDL reconnue par des cellules qui ont un excès de cholestérol libre.
• HDL2 a une structure sphérique.

-  Situation idéale    : le chien    :

• Les HDL vont arriver au contact du foie et va rencontrer un récepteur transporteur sélectif qui va internaliser le 
cholestérol estérifié.
 SRBI : S = scavenger (éboueur).
• On trouve SRBI chez tous les mammifères mais plus ou moins exprimé.
 Forte expression chez le chien.
• Captage sélectif du cholestérol estérifié.

 HDL2 privée de cholestérol estérifié devient une HDL3 et repart en circulation.

-  Le cas des rongeurs    :

• Ils ont beaucoup d’apoE. Les HDL2 peuvent fixer de l’apoE.
 Peuvent être captés par les hépatocytes comme les chylomicrons remnants.

-  Le cas de l’Homme. 

• Transporteur plasmatique qui prélève le cholestérol estérifié pour recycler des HDL3 : CETP : Cholesterol 
Ester Transfer Protein.
•Transport des CHE vers les LDL qui vont vers le foie.
 HDL2  HDL3  Reprend le cycle.
• Le cholestérol estérifié ira majoritairement dans le foie.
 Augmentation du risque d’athérosclérose.
• Le Cholestérol estérifié arrive dans le foie  Transformation en acide biliaire.
 Peut être conjugué à la glycine et à la taurine  Prise en charge par un transporteur ABC.

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