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Pachymeriana nova
In: Revue des études byzantines, tome 49, 1991. pp. 171-195.
Résumé
REB 49 1991 France p. 171-195
A. Failler, Pachymeriana nova. — Les questions traitées dans l'article concernent le texte de l'Histoire de Georges Pachymérès.
Voici les quatre points qui y sont examinés successivement : 1 . A propos du second Discours impérial de Théodore Métochitès ;
2. Les ambassadeurs de Ghazan à Constantinople et la mort de l'ilkhan ; 3. L'école Saint- Paul de l'Orphelinat; 4. Georges
Pachymérès et Proklos.
Failler Albert. Pachymeriana nova. In: Revue des études byzantines, tome 49, 1991. pp. 171-195.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rebyz_0766-5598_1991_num_49_1_1839
PACHYMERIANA NOVA
Albert FAILLER
1. Le même procédé a été utilisé dans deux précédents articles, auxquels fait écho le
troisième : Pachymeriana quaedam, HEB 40, 1982, p. 187-199; Pachymeriana altéra,
REB 46, 1988, p. 67-83.
9. Vindobonensis phil. gr. 95, f. 148V : άλλ' δπερ έμοίγε δοκεΐ περί τ\>ΰ παρόντος άρτι
σκοποϋ διαθέσθαι καΐ προσάγειν εις άπαξ έπιστάντι, έγώ δή βούλομαι, των άλλων όμοϋ ξυμπάντων
άφέμενος,
εϊτ' αύθις ώς
ώ θειότατε
έν οΐκείοιςβασιλεϋ,
άποσχόλησιν
περί ταύτης
Ιξω της
άρασυνήθους
της σης εις
ούκτόοϊδ'
πρόχειρον
εϊτ' έκδημίαν
άφορωμένω,
χρή ταύτην
περί ταύτης
καλεϊν,
δΌδν...
10. Vindobonensis phil. gr. 95, f. 151M52 : Εϊχε μεν δήτ' άρ' ώς έφην και πρότερον μόνω
σοι, κράτιστε βασιλεϋ, της αρχής τα προς έω προς τό γιγνόμενον εκάστοτε προδήλως οδτως
ήρμόσθαι... Και άμα ρ"ώμης και γνώμης Ιδειξας ευθύς μόνος ώς ήψω της αρχής των πραγμάτων ·
αύτίκα γαρ έξέρχη ταχύς και δίδως σαυτόν ένταϋθα πρόθυμος, εδ μάλα δραττόμενος ...
11. Vindobonensis phil. gr. 95, f. 152V : Ταχύς διαπλεΤς τον Βόσπορον ευθύς εκ Βυζαντίου
προς Άσίαν, μεσοϋντος αύτοϋ χειμώνος, και μάλιστ' αυτής ημέρας άκμαζούσης περί τήν δύσκολον
ίξιν, ώ πάντα καρτερέ και άνάλωτε ...
12. Vindobonensis phil. gr. 95, f. 153 : Διαδεξάμενος δ" οδν αυτός, ώ κράτιστε βασιλεϋ,
πάντοθεν οδτω προδήλως τα πράγματα ώδίνοντα, τους μέν εφ' έκάστοις λογισμούς ...
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13. Vindobonensis phil. gr. 95, f . 155-156V : Άλλ' άνακτέον τόν λόγον · εΐχεν ή Νικομήδους
τόν βασιλέα, κάντεϋθεν έδόκει πειρασθαι πρόσω, και άμα μέν έπισκέψασθαι τους προς άρκτον
δρους, άμα δέ και τα της νέας δημιουργίας, δπη ποτ' άρ' Ιχοι και εϊ του δέοιτο, παντάπασι
διαθέσθαι ... Κηρύττεις Ιξοδον και ταχύς έπειτα έξέρχη ... Οΰτω τα μέν έστήσω πολίσματα συχνά
και φρούρια και παντοΓ άττα τειχίσματα περί τους αιγιαλούς Σαγγαρίου... Βασιλεύς δέ... Ιπειθ'
ούτω καταπαύει των πόνων της περιόδου και προς Νίκαιαν γίνεται καταλΰσαι τους τών
έφεπομένων καμάτους, έλαφρίζειν προτεθειμένος, εϊ πη παρείκοι, προς εύπόριστον καταγώγιον...
14. Le premier Discours impérial, inédit comme le second, est conservé également
dans le seul Vindobonensis phil. gr. $5, f. 81-96V (f. 87V-88V pour le passage concernant
Tralles) ; voir A. Failler, La restauration et la chute définitive de Tralles au 13e siècle,
REB 42, 1984, p. 256-259.
15. Vindobonensis phil. gr. 95, f. 149V. Malgré l'imprécision de l'inventaire, il est
clair que celui-ci ne peut se confondre avec la liste de provinces qui est présentée dans
la deuxième partie. Il ne faut pas non plus chercher là l'ordre d'un itinéraire de
campagne. Dans les autres textes qui traitent de la campagne d'Andronic II sur le
Méandre en 1280 et, plus spécialement, de la restauration de Tralles, on rencontre des
listes parallèles de villes et de provinces, accompagnées à l'occasion de noms
géographiques (fleuves ou montagnes). On peut en citer trois : Méandre, Carie, Antioche
[du Méandre], Kaystros, Priène, Milet, Magédôn, Tralles, Nymphée (Georges
Pachymérès, VI, 20-21 : nouvelle édition, II, p. 590-599); Asie, Phrygie, Méandre,
Carie, Philadelphie, Mysie, Méonie, Lydie, Ionie, Laodicée, Kaystros, Olympe
(Grégoire de Chypre, Éloge d'Andronic II : PG 142, 400D-401A, 404A-405A); Asie
(Nicéphore Choumnos, Éloge d'Andronic II : J. F. Boissonade, Anecdota graeca, II,
Paris 1830, p. 19-20, 30). Dans les deux derniers textes sont clairement distinguées
deux campagnes d'Andronic II en Asie avant 1282.
16. Toute la première partie du second Discours impérial (f. 1 48V- 1 5 1 v) concerne le
règne de Michel VIII et les événements d'avant 1282. R. Guilland (op. cit., p. 154) a
considéré à tort que Théodore Métochitès décrivait une campagne postérieure à la mort
de Michel VIII ; d'ailleurs, la référence qu'il donne lui-même à un passage de l'Histoire
de Grègoras (V, 5) dans sa note 13 contredit sa propre opinion, puisque le texte auquel
il renvoie se rapporte, sans aucun doute possible, à l'épisode de Tralles (1280 très
probablement), c'est-à-dire au règne de Michel VIII.
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qu'Andronic II se soit trouvé aussi avec son père sur le Sangarios dès
1281, lorsqu'on procéda à la fortification des rives du fleuve.
Ainsi, le second Discours impérial de Théodore Métochitès est
consacré avant tout à la relation de la campagne d'Andronic II sur les
rives du Sangarios, mais la première partie mentionne spécialement
son action en faveur de l'Orient du vivant de son père, et la deuxième
partie l'ensemble des mesures prises, au lendemain de la mort de son
père, en faveur de chacune des provinces de l'Orient. De fait, divers
repères annoncent, à travers l'ensemble du texte, la campagne sur le
Sangarios et en précisent progressivement les conditions : le voyage
est annoncé au début de la première partie, placé ensuite au
lendemain de la mort de Michel VIII, daté de la saison d'hiver, situé
géographiquement (Nicomédie, Sangarios, Nicée) et à nouveau daté à
deux reprises de la saison d'hiver22.
22. Voir, respectivement, Vindobonensis phil. gr. 95, f. 148V (texte de la note 9),
f. 15Γ (texte de la note 10), f. 152V (texte de la note 11), f. 155-156V (texte de la
note 13), f. 155 (Χειμών δ* έπεϊχε σφοδρός καταιγίζων, και πάντες ώκλαζον ...) et f. 155ν (Νικάς
ό πάντα νικών και χειμώνος έπήρειαν καΐ δεσμούς και φύσεως ανάγκην και τας έκ τόπου
δυσκολίας ...).
23. C'est la conclusion à laquelle aboutit I. èEvèENKO (op. cit., p. 139), qui n'émet
pas le moindre doute, lorsqu'il écrit : « II est aisé de rattacher ce Βασιλικός au voyage
impérial d'inspection qui dura de 1290 à 1293.»
24. Il faut rappeler cependant que la rédaction d'un éloge impérial et les exploits
qui y sont glorifiés ne sont pas nécessairement proches sur le plan de la chronologie. Si,
dans le cas présent, il est tentant de déduire, de la date supposée de l'éloge impérial,
celle des événements qui y sont narrés, il faut se souvenir que, dans d'autres cas et en
empruntant la voie inverse, on a cru à tort pouvoir déduire, de la date des événements,
celle de l'éloge impérial : c'est ainsi qu'on avait placé vers 1261 les éloges impériaux de
Manuel Holobôlos, parce que le contenu ne dépassait pas cette date, qui est celle de la
prise de Constantinople par Alexis Stratègopoulos ; mais en réalité, malgré le contenu
des éloges et la date des événements qu'ils rapportent et qui vont de 1258 à 1261, les
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discours ne furent prononcés que quelques années plus tard, probablement en 1265,
1266 et 1267; voir A. Failler, La proclamation impériale de Michel VIII et
d'Andronic II, REB 44, 1986, p. 239-241 et 245.
25. Voir Chronologie, p. 20-24, pour les étapes citées dans les autres sources.
26. Vindobonensis phil. gr. 95, f. 151V : voir le texte cité à la note 10.
27. I. Sevèenko, op. cit., p. 139.
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30. Voir les textes cités dans les notes 10, 11 et 22.
31. Grégoire de Chypre, Lettres : S. Eustratiadès, Alexandrie 1910, lettre 142,
p. 133. Voici les passages importants du texte : έμέ δέ [τέρπει] το μεγάλα σε συμμαχούμενον
άνωθεν κατορθοϋν ..., σφοδρότατα κατορθοϋντός σου τέρπομαι ..., πλην καταφρονώ χειμώνος, βίας
ανέμων άγριωτάτων. Voir Laurent, Regestes, n° 1469 (c. février 1284), qui place en effet
en Bithynie la campagne de l'empereur, tout en signalant que ces «victoires... n'ont
trouvé d'écho chez aucun auteur contemporain» [des faits].
32. Les tractations durèrent en effet pendant tout le carême (Georges Pachymér
ès, VII, 21 : Bonn, II, p. 6023), et l'accord fut enfin signé le samedi saint (8 avril
1284). Le carême commençait le 21 février, et la campagne de l'empereur est donc, de
toute manière, antérieure à cette date. Voir Laurent, Regestes, n° 1470, Chronologie.
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36. αύταρ έείκοσιν εϊτεα γινάμενος κ&τι γε προς (Δοξολογία εις Θεον καί περί των καθ' αυτόν
και της μονής της Χώρας [poème autobiographique cité désormais sous le titre Δοξολογία],
vers 421 : M. Treu, p. 12). Théodore Métochitès mentionne dans deux autres passages
de son œuvre le changement subit qui intervint dans sa vie à la fin de sa vingtième
année et au terme de ses études : καΐ τεταλαιπώρηκα τη παιδεία τε και τω λόγω είκοσι
γενόμενος έτη, καΐ προς τα μέν εκών και ό πόθος ήγεν εύ μάλα, τα δέ και άκων ούκ έχων 6 τι και
χρφμην άλλως καί μοι τφ πόθω γίγνεται... (Υπομνηματισμοί: Κ. Sathas, MB, I, p. λα',
lignes 3-6) ; "Ετος επί τούτοις μοι γίνεται τρίβοντι καθόσον οΐόν τ' ήν εΐκοστόν καί προς, κάπειτα
μετατίθεμαι της σχολής, καί προσίεταί με βασιλεύς... (préface de l'Introduction à
l'astronomie : ibidem, p. V, lignes 27-29).
37. Dans l'ancienne chronologie, on plaçait également sa naissance en 1270 (voir
M. Treu, op. cit., p. i; PLP, n° 17982), sans autre précision. Il n'y a donc pas lieu
de la modifier en substance. On se contentera de signaler l'erreur, due à une pure
distraction, de H. -G. Beck (op. cit., p. 3 : 1260-1261), qui a veilli le personnage de
dix ans. Il a été suivi par H. Hunger (Theodoros Métochitès als Vorläufer des
Humanismus in Byzanz, BZ 45, 1952, p. 4), qui place la naissance de Théodore
Métochitès «um 1260» et considère lui aussi que le père est mort lorsque le fils entre
à la cour; voir aussi, ci-dessous, la note 41.
38. τρί' έτεα γαρ επί δέκα είσίν άκούονθ' ών χρή (Δοξολογία, vers 356 : Μ. Treu, ρ. 10). La
même indication d'âge est donnée dans la préface de l'Introduction à l'astronomie
(K. Sathas, MB, I, p. πς', lignes 4-5 : Καί τοίνυν έτη γεγονώς τρία έπί τοϊς δέκα ...) pour
marquer une nouvelle étape dans les études, mais cette fois les circonstances de ce
changement ne sont pas précisées.
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fut exilé que plus tard. Il semble donc que Théodore Métochitès
considère avoir perdu le soutien de sa famille et de ses parents39 à
partir du jour où son père fut destitué. Le passage a été parfois mal
compris, et certains ont cru que le rhéteur voulait parler de la mort de
son père40. Il est clair, de toute manière, que Théodore Métochitès
place l'intervention de la mauvaise fortune en 1283, au moment de la
disgrâce de son père, qui dut en effet affecter profondément le jeune
garçon et provoquer des changements importants dans le mode de vie
et les ressources de la famille.
C'est sept ou huit ans plus tard, alors que le jeune homme a terminé
ses études supérieures, qu'il rencontre l'empereur à Nicée, où celui-ci
fait une halte sur le chemin de Nymphée, probablement dans la
deuxième moitié de 1290, ou moins vraisemblablement au début de
l'année suivante. Théodore Métochitès, qui avait alors, comme il le
mentionne lui-même, vingt ans passés, composa peut-être, à l'adresse
de l'empereur, le discours où il fait l'éloge de Nicée, qu'il considère,
pour ainsi dire, comme sa seconde patrie41. C'est alors que se produisit
pour le jeune homme la rencontre décisive qui allait amener un
renversement subit de son destin.
Théodore Métochitès fut peut-être chargé de prononcer un discours
de bienvenue devant l'empereur, qui venait de rendre visite aux
unionistes quelque temps plus tôt et qui avait fait rentrer Georges
Métochitès à Constantinople pour cause de maladie, sans doute
l'année précédente. Comme l'empereur cherchait à réconcilier les
39. Δοξολογία, vers 349 (καί μ' ώς άφαρ είλεθ' ό καιρός κείνους) : Μ. Treu, ρ. 10. Une
expression identique revient dans la préface de l'Introduction à l'astronomie : Καί με
τους γεννήτορας άφελομένου τοϋ καιροϋ ... (Κ. Sathas, MB, I, p. πε', ligne 28).
40. H.-G. Beck, op. cit., p. 3 n. 4.
41. Voici le passage : Ού μήν άλλα πατρίς μοι ή καλλίστη πόλις αΰτη το μέρος ... (Éloge de
Nicée : Κ. Sathas, MB, I, p. 14013~w). L'expression finale (τό μέρος), devant laquelle
l'éditeur a indûment inséré une virgule, indique clairement, malgré l'interprétation
différente qu'on en a parfois donnée, que Nicée n'est pas la vraie patrie de l'auteur.
Ajoutons que le jeune rhéteur mentionne expressément la présence de l'empereur dans
son auditoire (réel ou fictif) de Nicée (ibidem, p. 1539). H.-G. Beck (op. cit., p. 3), qui a
mal interprété cette phrase et les passages antérieurs, fait naître le rhéteur dans cette
ville et mourir son père, qui n'est autre que Georges Métochitès, en 1273-1274. En
réalité, le rhéteur affirme qu'à cette date il a perdu l'appui de son père, destitué après la
mort de Michel VIII et mis en prison plus tard. Dans un autre texte (Υπομνηματισμοί :
Κ. Sathas, MB, I, p. κθ', lignes 3-6), Théodore Métochitès parle d'un séjour qu'il fît en
Asie (plus précisément en Ionie, en Lydie, en Éolide, en Phrygie et en Hellespont),
lorsqu'il était jeune. Il s'agit très probablement de cet épisode de sa vie. Dans le second
Discours impérial, Théodore Métochitès rappelle à nouveau le séjour qu'il avait fait
auparavant dans les provinces d'Anatolie (V indobonensis phil. gr. 95, f. 155, cité par
I. Sevcenko, op. cit., p. 140 n. 1). D'après l'analyse qu'on a donnée plus haut de ce
texte, Théodore n'a pas visité ces provinces dans la suite de l'empereur, comme l'a cru
I. èevcenko, mais au moment de son séjour en Asie après 1283.
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46. Pachymérès, IX, 5 : Bonn, II, p2057-8; voir R. Guilland, Les logothètes,
BEB 29, 1971, p. 74.
47. ήν γαρ έγών τότ' ΐττ\ γεγαώς πέντ' άμφ' εϊκοσσι (Δοξολογία, vers 475 : Μ. Treu, ρ. 13).
La préface de l'Introduction à l'astronomie, qui est encore plus cursive, ne permet pas
de recouper cette donnée, car l'auteur se contente de mentionner, pour la période qui
va de 1291 à 1313 environ, «des ambassades nombreuses et importantes» (πρεσβείαις...
ταΐς μεγίσταις και πλείσταις : Κ. Sathas, MB, I, p. V»)', lignes 9-11).
48. La traduction que R.-J. Loenertz (art. cit., p. 185) a donnée de ce vers ne peut
être acceptée : «J'avais alors cinq ans dans la vingtaine», c'est-à-dire vingt-cinq ans
«sonnés», comme il l'écrit lui-même (p. 186), en interprétant l'adverbe άμφί comme une
préposition, qui gouvernerait [εϊκοσιν] ετη et équivaudrait à έν. J. Verpeaux (art. cit.,
p. 195-196) s'est rallié à cette interprétation. Dans ce cas, il faudrait aussi reporter la
naissance de Théodore Métochitès à l'année 1269, si du moins on date l'ambassade de
1294.
49. R.-J. Loenertz, qui suit la chronologie de P. Poussines (voir Chronologie, p. 28-
32), retarde l'ambassade d'une année et la date de 1295 (au lieu de 1294).
50. Δοξολογία, vers 514-521 : M. Treu, p. 14.
51. C'est le titre qu'il porte au moment de l'ambassade en Serbie, dont il est
question plus bas et qui date de 1298; voir R. Guilland, Les logothètes, BEB 29,
1971, p. 110-111.
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57. Les chiffres de Georges Pachymérès sont inexacts : Ghazan régna huit ans et
demi (novembre 1295-mai 1304), et non six ans (Bonn, II, p. 4512) ; il mourut à trente-
deux ans et demi (novembre 1271 -mai 1304), et non à trente-cinq ans (p. 45613).
58. Georges Pachymérès, XII, 1 : Bonn, II, p. 45915"4602.
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60. B. Spuler, Die Mongolen in Iran. Politik, Verwaltung und Kultur der llchanzeil,
1220-1350, Leyde 1985, p. 89.
61. Georges Pachymérès, XI, 16, et XIII, 13 : Bonn, II, p. 40212 et 58813. En se
référant à la date de la mort de l'ilkhan comme terminus ante quem, F. Dölger
(Regesten, n° 2265) a placé avant le 17 mai 1304 l'ambassade envoyée par Andronic II à
Ghazan. Il ignorait que, en réponse, Ghazan avait dépêché à son tour des ambassadeurs
à Constantinople.
62. Georges Pachymérès, XI, 16 : Bonn, II, p. 40519"20.
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78. A. Ph. Segonds, op. cit., p. cxvm n. 1-2; Pachymérès, I, 1 : nouvelle édition,
apparat, p. 25810, avec la note 2 de la page 24.
79. A. Ph. Segonds, op. cit., p. cxvm n. 2.
80. J. F. Boissonade, G. Pachymeris Declamationes XIII..., Paris 1848, p. 1821«17.
81. A. Ph. Segonds, op. cit., p. cxvm n. 3.
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Albert Failler
C.N.R.S. - URA 186
et Institut français d'Études byzantines