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NUMISMATIQUE DE LANCIENNE AFRIQUE. OUVRAGE PREPARE ET COMMENCE pan GT. FALBE er J. CHR. LINDBERG, REPAIT, ACHEVE EY PUBLIE pan L. MULLER. PREMIER VOLUME. LES MONNATES DE LA CYRENAIQUE. COPENHAGUE. PREFACE A LOUVRAGE. En 1843 parut Tannonee d'un ouvrage sur les médailles de Vancienne Afrique par ‘MM. Falbe et Lindberg. Cette annonce portait que le roi de Danemark, alors Christian VII, avait chargé ces deux sayants de préparer et de publier un tel ouvrage; elle contenait un apercu des recherches de M. Lindberg sur les monnaies puniques, et un article comme spécimen; on invitait enfin les conservateurs des collections publiques et les amateurs de médailles & envoyer au cabinet royal de Copenhague des empreintes de toutes les mon- naies appartenant i preintes furent adressées de divers pays au cabinet de Copenhague. Les deux savants ition de Youvrage, se mirent de suite & examiner ces matériaux; M. Falbe range: iaies et en dressait un catalogue; M. Lindberg allait compose Jes commentaires qui devaient Taccompagner. Mais ‘mettre obstacle & 14 continuation de leur travail. Lindberg fut nommé a di ecelisiastiques qui Véloignérent de la capitale et détournérent son attention de Touvrage pendu, —Cependant, en Vancienne Afrique, qui seraient & leur disposition, nnonee produisit Peffet qu'on pouvait souhaiter, et un tres-grand nombre d'em- chargés de la. publi it Tes des circonstances imprévues vinrent s fonctions projeté. Falbe mourut en 1849, et le travail fut entigrement su 1857 Lindberg était sur le point de le reprendre, lorsque Ia mort vint le ravir A la science. Le gouvernement danois n'a pas voulu abando beaucoup de travaux, et auquel on s’était vivement in pourquoi il nous chargea, au mois de mars 1859, dachever et de publier I’ ner un projet qui avai éressé en d'autres pay Wrage sur la numismatique de Vancienne Afrique. Jai trouvé préparé pour cet ouvrage, d'abord, un catalogue complet des monnaies, rédigé en francais par M.Falbe, et dont celui sur la Cyrénaique a été imprimé avant 1849, Vv puis, des commentaires historiques, archéologiques et linguistiques sur par M. Lindberg, Wempreintes de monnaies de cabinets daprés les monnaies. ifférentes parties, dans les années 1842-1846, ensuite, une grande quantité sen danoi ngers, enfin, beaucoup de gravures en bois faites I s'est it de nouvelles dé oulé, depuis que ces travaux ont été exéeutés, un espace de 12 418 ans. couvertes de mon 's de toute espace; beaucoup de monnaies, étaient auparavant regardées comme incerta sont présent justement classées et suffisamn ines ow qui expliquées, nt Gclaircies; sur différents points, dans la numismatique ainsi que dans les autres branches de Tarchéologie d'oit elle tire des Jumiéres, des idées nouvelles et mieux fondées se sont fait valoir; des opinions qui du nt pas bie temps oi mes devaneiers s‘oceupaient de leurs travaux, étaient vagues ou faiblement appuyées, nen plus approfondi, peuvent maintenant étre considérées comme généralement adoptées; des questions qui alors n’é- » sep une discord et qui exigeaient pa conséquent de leur part un e} taient pas encore proposé Encore faut ajouter qu'en divers endroit nee essenticlle existe entre le catalogue de M.Falbe et les commentaires de M. Lindberg, ainsi qu’entre les parties du manuserit de Lindberg qui datent dpoques différentes, surtout concernant Ia cl: On conceyra done facilement que ce qui a A tre publi. J jeation des monnaies puniqu pas propre wiers n’éta ais espéré pouvoir faire usage de parties isolées en les combinant, A Vaide d'additions et de change ments, avec les parties que jallais composer de nouveau; mais apres avoir fait un essai, je me suis bientdt convaineu quil y avait trop & trans former, tant dans Ia matiére que dans la méthode, pour qu'un tel procédé pat étre employs. Fai done été obligé de reprendre A fond le travail, de soumeltre examen tous les mate un nouyi iaux réunis pour Fouvrage, et de faire moi-méme de nouvelles parvenu, ia fala changer la classili- de Falbe, et je n'ai adopté du conten mentaires de Lindberg que ce que jai trouvé & la fois nouveau et bi Winlérét. Mais je reconnais avee une vive satisfuetion que ee qui a savants, mérite bien dtre appréeié et m’a épargné heancoup de travail. —M. Falbe a exéeuté jusqu’a intes recues de recherches. D'apris les résultats auxquels jes s le catalogue cation et Fordre suivis: da des com- fondé ou digne 16 laissé par ees a fin le long travail de ranger le grand nombre dempri Vétranger, den faire une d ‘scription, d'examiner les livres numismatiques pour en tirer ies ou de réduire en grammes francais les nts de divers pays; enfin, en déchiffrant des des citations, de peser une quantité de monn pesées communiquées «apres les poids différ v Iégendes indistinctes, ce numismatiste expérimenté a contribué A une juste classification. Les commentaires de Lindberg contiennent plusieurs nouvelles explications de Iégendes puniques dont on se trouvera sans doute satisfait; il est assez connu que ce savant orien- taliste a déjA précédemment réussi en expliquant des inseriptions phéniciennes. Comme il y avait si long-temps depuis que le cabinet de Copenhague, par st invitation de MM. Falbe et Lindberg, avait reeu des empreintes de létranger, supposer que les cabinets eussent acquis de nouveau des monnaies africaines et quill s’en trouviit aussi dans les collections formées plus tard; j'ai done fait insérer dans plusieurs revues numismatiques ") une annonce par laquelle jengageais les directeurs ou propri de collections 4 envoyer des empreintes de piéces rares ou inédites pour supplé de était a s aux matériaux de l'ouvrage. On m’en a aussi fait parvenir de plusieurs endroits.*) Dans Tintérét de Youvrage, je me suis il sagit, dans le cal outre ji tique alri encore rendu & Paris; j’y ai examiné les monnaies dont et impérial, qui en posséde sans doute le plus grand nomb) inet du due de Luynes de riches ma trouvé dans le ea ix pour Ia mur ie, surtout pour les sé puniques, soit des empreintes de monnaies d int distingué les avait recueillies pour ralité bien connue que lui inspire son interét pour les entreprises scientifiques, il les a toutes mises & ma disposition, tres collections, soit des monnaies originales. Ce. sa ses propres recherches, mais avee cette Voici une liste des musées ou cabinet s appartenant aux états ou souverains, dot on a adressé au cabinet de Copenhague des empreintes pour eet ouvrage. Le cabinet Ja bibliothéque imp musée britannique. En Allemagne: le eabinet imps de Berlin, de Munich et de Dresde, le du roi de Sard dos médailles aies dans fe & Paris. Le eabinet des-mon deV inet ducal de nne, les cabinets royaux tha. En Halie: le eabinet ences & Turin; la col- lection de Facadémie de Milan; les cabinets de Modéne et de Florence; la collection de Vacadémie des se ne et 1a collection (La de Tuniversité de Bologne; le cabinet royal de Naples. Le cabinet royal de Lis~ bonne. Le cabinet de Bruxelles. Le cabinet royal de la Haye. Le cabinet in do St. Pétersbourg. Le de Christiania, inet royal de Stockholm. ‘La collection de 'univ ly a beaucoup de collections particuliéres en différents pays qui ont été examinges pour le profit de cet ouvrage, ou dont les possesseurs ont bien youlu envoyer des em- 0 1) Revue num, frangaise 1859 p'908. Mevue de ta num. et de M Delge 1859 p.406. Num. Chroniele XX (1859) p76. seance de mienvoyer des empeintes; mais elles wont 3) Les consereateurs des cabinets de Berlin, de Dresde ert que yeu de nouveau, eh et M.O, de Vest & Trleste ont eu Foblic vl preintes; aprés celle du due de Luynes que nous venons de nommer, le plus grand nombre dempreintes a été recu des collections de M. Rollin & Paris, de fou M.Welzl de Wellenheim & ‘Trieste. Le cabinet royal danois posside une collection nombreuse de monnaies afticaines, fenne et de feu M, Fontana parmi lesquelles beaucoup de pices rares ou non publiges; aussi le musée Thorvaldsen et le cabinet de M.Thomsen & Copenhague en renferment des suites assez considérables. Copentiague. Juin, 1860. L. Miller, octeur en philosopble, conservteur du eabet royal des rmedalles et du musée Thorvaisen, membre de Tacadémie royale des aciences & Copenbague ete LES MONNAIES DE LA CYRENAIQUE. Préface a ce volume. ‘M.Falbe avait déja fait imprimer son catalogue des monnaies de Ia Cyrénaique, et de la main de M, Lindberg il y avait sur ces monnaies un commentaire complet écrit en danois.*) Il est agja dit que je ‘aucune partie des commentaires de Lindberg*), mais que toutefois j'en ai tiré du profit sous plu- pas trouvé le catalogue imprimé propre & tre publié et que je n'ai pu adopter sieurs rapports. Dans ce volume on trouvera en différents Tieux des explications et des remarques qui sont celles de mes savants devanciers. Je ne me suis pas borné & citer les nouvelles opinions bien fondées quils ont énoncées, et les rectiflations justes qui leur sont dues’); mais de temps en temps dans les notes j'ai aussi indigué tel ou tel point essentiel oit ils ont dilléré de moi, et meme des réflexions et des conjectures auxquelles je ne saurais souscrire.*) I faut ajouter que plus une fois jai douté si je devois communiquer ou supprimer telle ou tell explication ou remarque;s ye datten- un cote je n'ai rien voulu omettre de ce qui pot, sous un rapport queleonque, étre tion; de Tautre c6té jai eraint de publier ce que les auteurs eux-mémes eussent peut-étre aban~ oni si, en connaissant les recherches plus récentes et en profitant des progrés de la science, i oa js notice de MM. Falbe et Lindberg, leurs noms sont eités; tout ce qu'on trouve dailleurs dans cet eussent pu entreprendre une révision de leur travail. i adopté une explication, réexion ou ouvrage de nouveau et de particulier, appartient & moi-méme, et c'est A moi seul quil faut sen ten Dans le catalogue de Falbe 1a description de la monnaie est suivie d'une indication de son poids ainsi que des collections oi: elle se trouve et des livres dans lesquels elle est publige. Apres 4) Parml les matécauy lsisés & Fouveage Jak encore trouvé primé, qu'on w'y trouve pas I sére des plus anelennes celles ‘un -manusert frangals de Falke, en broullon et asser itérent de celal de Lindberg, contenant un abrégé de Tistoie de la Cyréaique, des recherches sur la etro- fe dex monnsies greeques, des remarques sur Ia Ce manuserit be avalt intention achever seul Touvrage, Lindberg ayant entiérement esse dy eoopérer. Gont Iatiele de Falbe inséré dane Namlsm. Chronicle Xi p.24. 4) Fen a indque cl-dessus tes rlsons en général lssticaion, et diverses autres noies, pres 1846, ob date du te aie nie crois pas & propos entre en details cet égard 4e feral seulement remaryuer, quant au easlogue In fruit du slphiom, qui, avant que Je trate de M.Duchslais Ot publié en 1850 dane la Revue numismatigue, wait pas eonnaes ow pas elas sées A la Cyrénaique, et que le catalogue content df= rentes moousies qui daprés len eeherches des derniens temps wappartiennent pas & ee pay 4) On tes trouver cites: page 22 note 4, p. AH n.2, p.69 pina, pons, pen, poms, pasimna, pl naet pions 1 Voyer: page 29 notes, pat pT3ns, ttn, piso Adm, 0th ot, po 4, p52 ma, p85 na, A163, 9.1890, 1, 158 net PIG me. x a que M. Falbe exéeuté avec soin les travaux de ce genre et qu’on peut se fler en général & Vexactitude de ses indications. avoir vériflé une pa des pesées et des citations, je me suis conv Je me si imprimé; toutefois j'ai abrégé les annotations, done servi sous ces rapports du catalogu cet fy ai suppléé en renvoyant aux nouvelles acquisitions faites par les collections, et aux livres publiés dans les derniers temps; indication de la division et du systsme monétaire a également Quant aux gravures en bois, j les monnaies et les empreintes; toute gravure ne reproduisant pas exactement la monnaie, a AE ajoutée par m ‘comparé celles qui étaient déja faites, avec cortigée on mise de cOté, et un nombre de nouvelles tailles en bois ont été exéeutées. ¥) Voici ce qu’on trouve indiqué aprés la description de chaque monnaie. La dimension Gaprés Véchelle de Mionnet, La division et le systéme monétaire pour les monnaies d'argent et or; Dr, Ob., St d + drachme, obole, statére; Je chile qui précéde: te multiple et Ia fraction de ces espices; as., ait. et phén.: les systemes asiatique, attique et phénicien (voy. § 6). ses dont Le poids en grammes francais, Ow le numéro comprend plus de deux ou trois pi le fest connu et différent, le plus haut et le plus bas poids sont seuls notés; Tastérisque renvoie i la table VI a la fin du volume, qui contient les autres poids. Le degré de rareté peut étre déduit de la note doit on apprend combien d'exemplaires de a monnaie décrite sont parvenus a la connaissance des auteurs de cet ouvrage, Dans la note, ot Ja citation dun livre, renfermée en parenthise, est ajoutée A celle dune collection, c'est Fexemplaire de cette collection qui est publié dans le livre. La piéce que présente Ia gravure, est celle qui est citée la pre- mitre dans la note. tes qui dans les deruiers temps ont contribué le plus & explication des ‘monnaies de la Cyrénaique, sont: M.C.Cavedoni par son traité intitulé: Osservazfont sopra le ‘monete antiche della Cirenaica, estratte dal Tomo XVI della continuazione delle Memorie di religione, i morale ¢ di letteratura (Modena 1843), et M.A. Duchalais par plusieurs articles insérés dans Ia it du premier savant se trouve ainsi cité: Cave- Revue numismatique francaise 18501852, 1 doni Ossere. Quant aux animaux qui se trouvent représentés sur les monnaies, MM. I. Stensirup et J.Reinhart, professenrs en zoologie & Yuniversité de Copenhague, ont fourni les renseignements nécessaires, ainsi que M. A. S. Orsted, professeur en botanique & la méme université, a prété son savant secours par rapport & la question du silphium, ets ents 1) Pour ce volume 25 gravures 0 76 nouvelles sont ajoutes, ea3-102 Net5-266, Neas7-a3t, 1Nee332-339, Ne240-248, |. Description des monnsies p. 7-38. Commentaires p. 35-1 xt Table des matiéres, Apergu de Uhistoce de a Cyrénsique p18 + 1 MONNAIES AUTONOMES. A. Monnaies sans nom de ville, 1. De ta épaque Description des monnates p.9-12. La elassfeation p.12-18: les types p.18-20; le systime monctalre 20-212 fe temps p.2t; les Hews démission p. 21-22 2 De ta Mme I épogues Description des monnales p.22-20. La classification p.20-30; observations générales p.81; commentaires ‘aux monnaies argent p-81-82, dor p.88-35, de bronze p. 25-37. 3, De la Il époque avec la Iegende KOINON. B. Monnaies & noms de villes, CYNENE, Deseription des monnaies p.42-59. La vile p. 9-60. Les monnaies. En général p.60-61. Dy Iv époque p. 51-65. De la Hm etilime gpoques: argent, les types et lx date p.63-65, le systime moné- laire p.65-67; dor, les types p.6T-71, Ia date p.T1, le satéme monétaee p.71-72; de bronze, les types et ls date p.72-17, Je syste monétalre p. 17 bance, Deseription des monnsies p.78-82. La vile p.S2-81. Les monnaies. En général p84. De la I époque P.8U-85. De In Umeet lm gpoques, argent p. 85-87, de bronze p. 8-85. EVESPERIS Description des monnaies 88-89. La sille p. 89-00. Les monnsi et Mime époquesp 91-98 le In époque p.9, de ta SOZUSA. BALAGRA. DARNIS. HERACLEE. Description dee monnaies avec commentaires. Sonusa p.9995, Bala p. 95-06, Ualagre et Darale 06-97. éralée p. 97-98 Observations sur les monnales antonomes en général 5 1. Jopiter-Ammon p.99-100. § 2 La tée imberbe aux cornes de baller p.101-108, § 3. Le alle phim p.t01-100. § 4. Les types accessolres p. 100-112. § 5. Les noms de personnes, monogeammes et leltres inten p.112-118, § 6. Le ayethme moncaire p. 116-125. § 7. Monnales autonomes att Dbuges incorrectement ou sans ruin suffannte & In Cyrénaique p. 125-120, xu HHA 358, Nesaso-368, 964-81, eae, Nesasa-de. Noe t22-428, Ne 420-499, e433, Nee 499-456, C. Monnaies des Libyens. Deseripton des monnais p.130-192, Attribution aux Mew et Ampeliote p. 192-134. Les types p. 194 ‘Le temps et le systéme monétaire p.135. Il, MONNAIES ROYALES. Obsersations nérales p. 136-197. PTOLEMRE SOTER Deseripion des monnaies 137-188. Commentaires p. 188-140. LES PTOLEMEES. Description des monnates p.140-142, La elasslMetlon p.(42, Commentaires aux monnales sans nom de roi ai de reine p.143, avee Fe nom de Plokimée roi p.143-145, avee le nom de Rétiuice reine p.145-147 [Le monogeamme dit de Magus p. 147 MAGAS. . Description de Ie monuaie avee commentaire p. 188-149 Systime monétire des monnates ptoléméennes. p. 149-150. ‘Monnaies attribuées sans raison sufinnte aux rois de Ia Gyeénsigue p. 150-131. Ill MONNAIES ROMAINES. A. Monnaies des magistrats romains avant et sous le rigne Auguste. Observations sé Lous. jon des monnaies p.138-157. Commentaires p. 157-161 p.t52153, Dese Porws. Deseription des ales p.161-162. Commentaires p.162-165 searo. Deseripion des monuaies ace commentlres 105-167 PALIGANUS. CAPITO. Deseripion des monnales avee commentalres p.167-169. Systeme monctaive des monnates romalnes p. 169-170, Monnaies rangées incorectement_ ara les monnaies précédentes 170-171 B. Monnaies des empereurs romains aprés Auguste, attribuées & la Cyrénamque. jon des monnales, The, Trojan, Faustine alnge, Mare-Aurée, Sévére-Alesandte, p. (71-172. sur auaies & la Cyrénsique p. 173-174 APERCU DE V'HISTOIRE DE LA CYRENAIQUE. Cyrenatca (Kvenvata, § Kvopraiey) était le nom de la partie de la cote d'Afrique, située entre la Marmarique et la Syrtique, et habitée par tes Grees, aujourdhui Barca. Un apergu succinct de histoire de ce pays servira dintroduction & aa numismatique.*) PREMIERE EPOQUE. La Cyrénaique sous les Battiades. 640-450 av. J. C. Au milieu du septiéme sidcle, un nombre de Gre doriens émigrérent de Tile de Théra, soit & cause d'une longue sécheresse et sur Tordre de Yoracle de Delphes, soit en conséquence de troubles intérieurs, et vinrent s'établir sur la cote de la Libye qui leur était Ia plus proche. Aprés avoir demeuré quelques années dans Tile de Platée et en Azilis sur Ia cote voisine, ils se dirigérent plus & Fouest et fond@rent, dans une contrée fertile et pr’s d'une riche source, la ville de Cyrene’ (en 631), dont plus tard le pays entier tira son nom. Battus, chef des Grecs émigrés, DFIt le titre de roi, et devint 1a souche de la dynastie des Battiades, dont huit rois, portant tour mn 200 ans. & tour les noms de Battus et d'Arcésilas, jgnérent & Cyrene pendant envi La colonie prospéra sous Battus I, dont le régne heureux dura & peu prés jusqu’a an 600. histoire de la Cyrénsique a été trltée dans les ouvrages—-Mareus (1842) Live I. ch, IV-VIL_ Pauly Real-Eney- ants, Ueltey Obsery. sue lstlre et sur les mo- copa der class. Alterthumawissensehaft (1842) 1 p ‘numents de Cyréne dans Mem. de Facadémie des inserip= 1081-1086 Uatus, It p. $25-827 Cyrene. Gottsehiek tions XXXVIH (1774) p. 262 suis. Pacho Voyage dane Geschicté des elle, States in Kyrenaiha (1858). Nous ts Cyrenensiam burharesques upr’s Mannert, avec des addt. par owique (1827), fntrod. p. XEXXXIL Thrige Res renvoyons surtout & fousrage deThrige, quest Ie plus fn 1828). Géographie ane. des tats _profond et le plus comple 2 CYRENATQUE. Sous son petit-fls Battus I (584-360), la colonie fut augmentée par un grand nombre de Grees, tation des Cyt igrérent du Péloponése, de Créte et des ies. I en résulta un agrandissement du également de la tribu dorienne, qui, sur une \éens, appuyée par oracle de Delphes, é territoire de Cyréne, et les Libyens yoisins, dépouillés des terres qu'ils employaient & Fentretien de leurs bestiaus, et hors d'état de se défendre eux-mémes, eurent recours & Apriés, roi «Egypte. Ge prince marcha avee une armée contre les Grecs; mais il essuya un échee considérable (en 570) et fut, pew de temps aprés, tué dans une révolte. Son successeur Amasis ft Ia paix avec les Cyrénéens, et contracta une alliance avec eux. AU départ des Egyptiens, plusieurs des peuplades jendance de Cyréne; mais sous Areésilas Ml (environ 560-544) elles se soulevérent de nouveau, et défirent les Grees dans une grande bataille & libyennes entrérent sous la Leucon, Sous ce méme roi, la ville de Barcé fut fondée par ses frores, qui quiltérent Cyrene mécontents (voyer i-dessous Barcé). Aproés que le roi Arcésilas eut Glé assassiné par son frére Léarque, et que celui-ci, qui s'était emparé de la tutelle de Battus (Ill), Ols mineur @Arcésilas, eut péri également de mort violente, les Cyrénéens, dans le désordre oi ils étaient plongés, allerent consulter Toracle ils recurent, pour rétablir Yordre et ta tranquillité dans Linge, homme sage et trés-considéré de ses conci de Delphes, et sur la réponse de Ia Py Frétat, Démonax de M: yyens. Celui-ei accorda ‘aux ciloyens qui étaient yenus les derniers, toutes les prérogatives dont joui saient les premiers colons, en partageant le peuple en trois tribus avec des privileges éganx, et il ticha de consolider la Hiberté da pe son pouvoir, mi secours, et recouvra ses états & l'aide d'une armée de Samiens et d'autres Grecs. A cette époque, le en restreignant Ie pouvoir royal. Areésilas Il (vers Tan 530) voulut etendre fut dépossédé dans une colle; il senfuit alors & Samos pour y chereher des Cambyse s'étant rendu maitre de 'Egypte, Cyréne et Barcé se soumirent volontairement a la domination des Perses. Arcésilas se fit halr & Cyréne par ses cruautés, et enfin, ne s'y croyant plus en sireté, il chercha un refuge auprés de son beau-pére, Alazir, roi des Barcéens; mais tous les denx furent tués dans une révolte du peuple. Phérétime, mére W'Arcésilas, & qui il avait lisse le gouvernement de Cyrene, se réfugia aupres 'Aryandés, satrape perse en Egypte. Celui-et entra avec une armée nombreuse dans la Cyrénatque (vers 'an 512) et s‘empara, & Vaide de fraude, de le de Bareé, qui fat cruellement traitée; mais peu de temps aprés, il s'en retourna en Eeyple sans avoir réussi & oceuper Cyréue. La fin de Thistoire de la Cyrénaique & la premiére époque est plus obseure, vu que le récit @Mérodote, & qui nous devons surtout Ia connaissance de ce qui préeéde, ne va pas plas youvelle invasion fut Au commencement du régne de Xerxés, les Perses paraissent avoir fait une toi dans la Cyrénaique, et avoir pris la ville de Barcé (voyex ci-dessous Barcé). Le dernier Arcésilas IV, dont Pindare a immortalisé la victoire aux jeux pythiques de Ia 80** olympiade. Ce prince ayant outrepassé les bornes du pouvoir royal, il éclata une révolte qui réprima, et dont il junit sévérement les auteurs; il conduisit une colonie aux Evespérites pour y avoir un refuge HISTOIRE DU PAY (voyer ci-dessous & cette le). Aprés sa mort, une constitution républicaine fut établie & Cyréne (430-440). A Bareé un tel changement semble avoir eu u déja_avant ce temps (voy. Baree) Le pays occupé par les Grecs s'étendait & la fin de cette époque depuis te fleuve Paliuros du cOté du levant jusqu’au promontoire Boreion, oi commencait la grande Syrte. Successivement, plusieurs villes s'élevérent; outre Bareé et Evespéris, dont nous avons dja fait mention, on con nalt Tauchira, Des tribus libyennes nomades, celles qui habitaient le plus prés des villes greeques, furent recues parmi les citoyens et samalgamérent peu & peu avec les Grecs; autres, s'oceupant agriculture, se rassemblérent dans des villes qui furent dépendantes des Grees; mais les tribus plus éloignées semblent avoir conservé leur indépendance encore long-temps aprés la bataille de Leucon. Ge qui prouve combien I'état cyrénéen était déji considérable peu apres Ia seconde immigration sous Batlus I, c'est que ses guerriers défirent Ia grande armée égyptienne en rase campagne, et que, selon Hérodote, 7000 Grecs furent tués dans la bataille contre les peuplades libyennes, La prospérité rapide de V'état était due, en grande partic, a la fertilité du sol et an commerce florissant. Le pays était arrosé par des ph iches sources d'eau fréquentes et par de vive, tandis que des montagnes couvertes darbres Tabritaient contre Tinfuence du désert; i Gait riche en toutes sortes de productions, et tres propre tant au nourrissage des bestiaux qu’ agriculture, érodote raconte que la récolte se faisait pendant huit mois de Tannée, Le com= merce, & cette époque déji, était fort considérable. Par terre il se dirige de Patri traversant Toasis ammonienne jusqu’a 'Egypte supérieure et VEthiopie. Les routes le long de la principalement & travers Augila, comme station de caravane, soit vers Tintérie we, soit vers Fest, en cole furent aussi utilisées pour le commerce, & Fouest avec Carthage & travers Charax, oit se fai Téchange des marchandises, & Test avee VEgyple, Parwtonium servant de station d'entrepot. Le commerce mai ime se faisait sur une grande échelle avec les pays grees depuis Ile de Chypre et Ia cote de Asie Mineure jusqu‘en Sicile. Des produits du pays, etait surtout te silphium qui était un objet exportation; mais on exportait aussi du froment, de Thuile, du safran, des parfums, du miel, de la laine, des peat , des plumes Wantruche, des chevaus, du sel, ainsi que des esclaves et des pierres précieuses de T'intérieur de TAfrique. Les Grees de la Cyrénaique ne continuérent pas a rester rassemblés en un seul corps de nation. La ville de Bareé, q avait 616 fondée par les fréres WArcésilas I, devint indépendante i a de Tau A elle. Il y avait ainsi dans Ia Cyrénaique, aprés le milieu du 6 siécle, deux états séparés, fun était do Cyrene, et les tribus libyennes des environs al Ia ville ois ira se joignirent dans Ia partie orientale, ayant pour ville principale Cyréne, autre, dont la ville principale Bareé, dans la partie occidentale, A la fin de Tépoque, Evespéris était aussi une ville aftonome. Quant a 1a con Sparte, pu de iution politique, il est probable qu'elle fut dabord organisée & Tinstar de celle de que les Grecs qui s'étaient établis les premiers dans le pays, étaient originaires de tile ait dans Vassemblée ' a, qui regardait Sparte comme sa métropole, Le pouvoir supréme rési ‘4 cvréwafgue. Vautorité de celle- a royauté, héréditaire de pére en fils, était regardée comme instituée par Apollon, dont le roi du peuple; ms lait tempérée tant par le sénat-que par le roi. A Cyréne, était en méme temps le principal prétre. Le roi de Perse ne semble pas avoir rien changé & la forme du gouvernement des deux tats; la soumission se bornait probablement la charge de payer tun tribut et de fournir un contingent DEUXIEME EPOQUE. La Cyrénaique formant des républiques. 450-322 ay. J. C. Cyréne stant devenue république, la discorde ne tarda pas a se mettre entre le peuple et les optimates. A ton se placa & la tete de Ia faction populaire, et lemporta sur les optimates, dont un grand nombre fut tué, tandis qi le reste prit la fuite, Les optimates expulsés allidrent avec une armée de 3000 Messéniens, qui, chassés par les Lacédémoni 8, étaient passés en Cyrénarque pour aider les Evespérites contre les Libyens qui ne cessaient de les alarmer. Il se livra, entre eux et Ariston, une grande bataille qui fut suivie d'un arrangement (vers Tan 400); il fut convenu que les optimates et le peuple auraient une part égale au gouvernement, Cette réforme paralt navoir pas eu effet désiré, ear, peu de temps aprés, les Cyrénéens invitérent te philosophe Platon & passer en Afrique pour régler leur constitution politique, witation & laquelle le philosophe répondit par un refus. L’étendue croissante-de leur commerce et I'élargissement de leur domination sur les Libyens nomades du couchant, finirent par amener des collisions entre les Grecs et les Carthaginois. Une guerre gclata, & laquelle tout le pays semble avoir pris part, et qui fut faite avec de grands efforts des deux cdtés; elle se termina par une paix, qui fixa les Ii les des deux peuples au fond de la grande Syrte, & Fendroit nommé plus tard Arw Philenorum, Alexandre le Grand ayant conqui Egypte et se rendant au temple d'Ammon pour consulter oracle, des ambassadeurs lui furent envoyés de la Cyrénatyue avec de précieux présents pour sollicter son amitié. Le conquérant leur fit bon accueil; mais il n'est pas tout-i-fait établi si la Cyrénaique se soumit A Alexandre ou se borna & conclure une alliance avec lui. Aprés la mort Alexandre, de grands troubles intérieurs éclatérent; une faction, chassée de Cyréne et de Barcé, Senfuit en Créte et demanda du secours & Thimbron, un des généraux d'Alexandre, qui commandait tune armée de troupes mercenaires. Celui ci les conduisit en Afrique, battit les citoyens de Cyrene Carthage et les Libyéns prétérent secours a Cyréne, tandis que les cités occidentales, Barcé et Evespéris, se dec dans une rencontre, s‘empara d'Apollonie, leur port fortifé, et porta le siége & la vi ‘ent pour Thimbron. Cependant, & Cyréne, ta discorde entre les factions continuait, et le parti du peuple, ayant pour chef Mnasiclés, chassa les optimates, qui eurent recours & Polémée en Egyple. Celui-ei, & qui cette occasion de st rendre maltre de la Cyrénalque, yenait fort & HisoIRE DU PAYS, propos, envoya une armée et une flotte sous le commandement Ophellas. Alors la faction populaire ce général fut défait dans une bataille, et pew -méme sur le théatre de la guerre, et en 322 S'unit & Thimbron pour résister aux Egypliens; mi de temps aprés mis & mort. Ptolémée se rendit tui toute la Cyrénaiqne fut soumise & sa domination. Les possessions des Grecs sur Ia cole, dans cette époque, s'agrandirent peu & peu consi- dérablement, vers Touest le long de la grande Syrte, vers Fest probablement jusqu’’d Katabathmos ‘megas, non loin de Ia frontiére de Egypte, et plusieurs villes grecques furent fondées. Cyrene, Bareé et Exespéris formaient des républiques indépendantes Tu de Vautre; mais on ignore si les autres villes leur étaient soumises, ou si ines dentre elles ont été autonomes aussi. quelques Les relations avec 1a mére-patrie continuérent; les Grees cyrénéens prenaient constamment part faux grands jeux do la Grice, et y remportaient souvent le prix; Cyréne avait son propre trésor & Olympie. Pendant cette époque de liberté, ta € -énaique alteignit le falte de sa puissance et de son opulence. Ou peut juger des ressources du pays par le fait que le pays fut en état de résister & Carthage pendant une guerre violente et de longue durée. Le commerce allait toujours en augmentant. Les sciences et les arls Glaient aussi dans un élat Morissant. Platon se rendit a Cyréne pour profiter de T'instruction de Théodore, te plus grand géométre de son temps, et le philosophe Aristippe fonda une école qui complait, méme hors du pays, de nombreux disciples. Liart gree, qui dans cette époque était arrivé au comble de son perfectionnement, trouvait toutes sortes dencouragements chez les riches et fastueux habitants de ta Cyrénaique. Mais, d'un antre ot, la fer pas de conduire insensiblement les habitants au luxe et & la déprayation des moeurs, iu pays, Ia chaleur du elimat, et les richesses dues au commerce, ne manquérent ‘TROISIEME EPOQU ise aux Ptolémées et redevenue libre sous les Romains. 922-66 av. J. C. La Cyrénaique sou La Gyrénaique, habituée a la liberlé, se révolla en 313. La sédition fut réprimée; mais Opbellas, général de Plolémée lui-méme, agita le pays de nouvean, se mit & la téte des insurgés et prit Ie titre de roi. Ptolémée, occupé alors des alfuires de MAsieget de la Grice, wentreprit rien contre Ophellas pendant les années suivantes. Mais aprés que ce général eut été tué dans lune expédition qu'il avait entreprise contre Carthage sur invitation d'Agathocle, roi de Syracuse, la Cyrénaique fut ramenée sous Fobéissance de Ptolémée par une armée éeyptienne, commandée par Magas, son beau-fils, lequel, & Ia suite de cette vi (en 308). Aprés Ia mort de Ptokémée Soter, Magas s‘alfranchi fut installé gouverneur du pays de Ia dépendlan prit Te titre HISTOIRE DU PAYS. 7 vement par des émigrations soit dEgypte, soit de la Palestine, doit les chassait surtout In persécution d'Antiochus Epiphanés. lls demeuraient dans toutes les villes de la Cyrénaique, Jouissant des mémes droits que les Grecs; & Cyréne ils formaient Ia quatritme des 4 classes, en lesquelles les citoyens étaient divisés. En effet, le commerce florissait encore; le luxe de la cour des Ptolémées & Alexandrie donnait liew & un considérable débit de maintes marchandises qui, venant de l'Afrique intérieure et de Carthage, y étaient transportées en passant par la Cyrénaique; mais, d'un autre cOté, Ia grande et opulente ville d'Alexandrie ne manqua pas d'enlever aux villes a vivaient ou se maritimes de la Cyrénarque une partie de leur commerce. Les sciences, qui avaient fle Cyrene, furent de méme attirées par Alexandrie; c'est dans cette derniére ville q) formaient Callimaque, Eratosthéne et la plupart des savants, des pottes et des philosophes eyrénéens, que produisit cette époque. Les Romains, étant entrés en possession de la Cyrénaique aprés la mort de Ptolémée Apion, se soient contentés du revenu des domaines et accordérent la liberté au peuple. Ml semble qi du payement d'un tribut, consistant surtout en silphivm; on permettait aux villes de se gouverner lles-mémes d'aprés leurs propres lois et leur ancienne forme républicaine. Mais des divi ions intestines ayant éclaté, Cyréne ne tarda pas A devenir le thédtre de scénes violentes. Nicocrates ‘usurpa la souveraine puissance, et fit mettre & mort une foule de citoyens considérés; il fut assassing par Léandre, son frére, qu Lucullus, ayant abordé & Gyréne pendant ta guerre contre Mithridate, afln d'acquérir des vaisseaux sérigea aussi en tyran, mais périt bientot aprés de la méme manidre. pour une flotte, rétablit Tordre. Cette tranquillité semble cependant n'avoir pas été de longue durée, et en 66, & ce quill paralt, la Cyrénaique devint une province de empire romain. QUATRIEME EPOQUE. La Cyrénaique, province romaine depuis an 66 av. J. C. Lihistoire de ta Cyrénaique pendant cette époque, est peu connue, Privée de son autonomie, elle fut gouvernée, ainsi que les autres provinces, par un propréteur qui avait la direetion supreme de tout ce qui regardait la police, la justice, Varmée et les Onances. Mare-Antoine do 1a la Cyrénaique ainsi que d'autres pays aux enfants qu'il avait de Cléopatre. Lorsque, Van 27 av. J. C., Auguste partagea les provinces de empire entre Ini-méme et le sénat, la Cyrénatque fut du nombre de celles qui échurent au sénat, et on la réu seule province avec Ia Créte. Des lors elle fut gouvernée par un proconsul, assisté d'un légat et d'un questeur, Sous le régne de Trajan, les juifs, qui peu & peu s'étaient tellement multiplies quils formaient une partie considérable de la population du pays, se révolterent et firent périr plus de 200,000 Cyrénéens et Romai His ne furent réduits a Fobeissance qu'aprés une résistance 8 . crmesalgor: opiniatre. Liempereur Adrien, pour porter secours au pays dépeuplé, y conduisit ume colonie et fonda ta ville dHadrianopolis. Néanmoins, 'état du pays empira de plus en plus. Les Libyens barbares faisaient sans esse des incursions dévastatrices sans rencontrer de résistance suffisante, soit parce que la popu- lation avait diminué, soit parce que empereur romain n‘envoyait pas de secours militaires. Les sauterelles, la peste et les tremblements de terre occasionnaient aussi de temps en temps des dégats con: consommée par les Sarrasins. \érables. Enfin, dans le septiéme sidcle, la ruine de la Cyrénarque grecque fut 1 MONNAIES AUTONOMES. A. Monnaies sans nom de ville. 1. PREMIERE EPOQUE. Silphiam ou partic de silphium. I}. Crews, sans type. 1. Deux sommités du silphium, opposées Tune a autre; autour, différentes parties du siiphium (). T. Deux carrés ereux oblongs NA, Distatére altique. 17,4 grammes. *) 2 Un silpiom rudement Aguré; A gauche, le fruit du silphium; & droite, un objet incertain (In M5. ADe. att. 17,25 gr. 4) divisé en deux part AS. ADr. att, 17,280. yy 2) Gab. de Paris ft. 1830 pLXV,3,p.384). 4) Gab. de Pasls (Revue num. 1850 plLXY, 5, p. 386), 3) Cab. deParis (2 exemplalres) et de Bourville; voy. Revue 8) Gab. de Paris (Revue num. 1830 pl. XV. 1, p. 282). 2 10 cvnéwaique. 6. Deux fruits de silphium accolés, posés en sens inverse; ils sont accostés dessus et dessous par une pousse de silphium. Ff. Carré creux oblong, séparé en deux parties par un ASL ADr all, 177 gr.4) Quatre fruits de silphium, deux grands et deux petits, réunis autour d'un globe. IR. Creux isé en quatre parties. (Fig.) A.A, Didrachme att, 8,02 gr. 2) 8. Deux fruits de silphium accolés; au-dessus, une pousse de silphium. ff. Creux informe. 2 Drachme att. 4,98 gr.) 9. Deux fruits de silphium aceolés. FE. Carré creux oblong. -AR.2. Dr. alt, 4,28—4,19 gr. *) 10. Fruit de silphium. BR. Creux informe ou carré. AX Dr. all, 4,90—4,2 gr.) 11, Fruit de silphium, surmonté d'un germe. (Fig.) Ht. Deux carrés creux oblongs. M2 Dre all. Aer er. 9) 12, Fruit de silphium; dessus, une masse de silphium préparé. (Fig.) Carré ereus. ® 8 13, Fruit de silphium. Carré ereux. ALA}, Hémidrachme att, 2,12 gr.*) 1. Fruit de silphium. Tf, Carré creux divisé en quatre parties. AE Ih bole all, 0,90 gr. 15, Trois pousses de silphium, réunies au centre par un globe entouré de globules; au-dessus, un sanglier & g.; autour, trois (ou quatre) globes. Grenetis au pourtour. Jf. Carré creux, AMAL 2Dr. att. ()39) Silphiam ou partic de silphium. Tj. Carré creat, orné. 16. De deux parties; dans Tintérieur, des ornements qui se rallachent & ceux aux n* suivants, AMA. 2Dr. all, 800 gr.) ix fruits et deux pousses de silphium, réunis & un centre, FR. Carré creux, divisé en 6 Mas, bit. (eat deP Koiaht p.96,D, 1, & Cardia, incor der 9) Gab, de Paria Revue num. 1850 pLXV,7,p.388). 1) Gab, de Pais (Ievue num. 1850p. 388 n99, inexact der). 4 Mus, brit: oll de Bourille (Revue tum. 1850 p-388 5) Coll de Bourvile (Revue num. 1850 p. 388 n1), ne) et de Wicardi (Mion. SM p52 ne5, & Cardia; 9) Musée britnalque Revue num. 1850 p. 254 m4) 40) Coll de Lord Stranatord 1) ab. de Pare et coll, de Gourvile (Revue num. 1850 11) Cab. de Florence (ol. def ins. arch. 1844 p. 159, 5 LXV, 6, p. 35 6, et p. 388.0910). Revue munn. 1950 pl. VI, 4, p-252) MONNAIES AUTONOMES. 4. 1 u 17, Quatre pousses de silphium, réunies au centre par un globe entouré de globules; dans les intervalles, un objet indistinct et trois globes. Grenetis au pourtour. ff. Ormement formé une Meur ou d'un astre, dans un carré creux. (Fig.) ABE. 2D. all. 861 get) 18, Silphium; de chaque cOté, un fruit de silphium. Ff. Ornement semblable au précédent, dans tun carré creux. (Fi M2 Dre as.) 3,54 et 3,38 gr.) 19, Trois pousses de silphium, réunies & un cercle qui renferme un globe; au-dessus, la partie antérieure d'un cheval. Grenetis au pourtour. RR. Ornement semblable au précédent, dans tun carré ereux. (Fig.) ARAL YD att. 1,96 gr. 4) @ 20. Fruit de silphium, RR. Ornement formé de quatre rayons (ou pétales) autour d'un globule, dans un earré ereux. ALE FO, att. 0,80 gr. 4) Différents types dans un carré creas. ft. Silphinm partie de silphium, 21, Fruit de silphium, entre deux dauphinis; dans un carré ereux. Re. cot6, un fruit de silphium. ASE ADE, (alt?) 18,10 ¢1 22, ‘Tete d'aigle & dr., tenant un serpent dans te bee; au-dessus a dr., un ornement; le tout Silphium, devant une tte de lion & g.5 dessous, un fruit de silphium. Grenetis au pourtour, (Fig) ASE. 4Dr. atl. 17,28 r.9) ium; de chaque 5 entouré d'un grenetis en earré, dans un earré crew. Ie 23, L'arbre des Hesperides chargé de fruits; a droite, Hercule debout, eouvert de la peau de lion, a main g. appuyée sur la massue; & ga Le tout dans un carré ereux. BR. Silphium; de chaque the, une des nymphes debout, les bras étendus. un fruit de silphiam, (Fig.) ALS}. Ae. (alt.2) 18,35 ¢r.7) 24. Gazelle debout & g., devant le silphium; au-dessus, un fruit de silphium; au-dessous, un objet inv le tout dans un carré ereus, — f. Silphium; A g. (et A dr), un fruit de sil- RAL Dr. atl, 16,80 0.4) 1) Musée britannique 1) ab. de Paris (Monn, n* 50, 1x ple VIL 4) Gab, de Copentague et musée britsnnique, Let VIL p. 78, ty, 1¥, 23, incre. déee.: Bull. def inst 2:4) Masco britannique fareh. 1848 p. 114 ae; Wevue archiol. fe 1848 p. 241 8) Gab. de Pacis (Monn, n* 49, SAX ph VM, 2: Sesing ot 1; Revue num. 1830 ph Vl, 2) Lett ViE p.75, tv. V, 22; Revue num. 1550 pl. VI, 1, Cab de Pars, — Caedont P12 n0t-7 ete ane 251}, coll deMansini (2exemp., voy. Cavedon!Ossere, pte de Ia collection de Manin, portant au doit le sopra fo mon. d Cireaiea p. 12 not. 7) Sphiuun entre deus fruits, au revers deux fits dane 6) Mus brit (Milingen Ane. coins pl V, 13, p.72; Revue un carré creux, mais sans en indiquer le modate mi ‘hum, 1850 pl VM, 3, p. 252: inexaet der.) le poids 12 cyrévalQue. 25. Figure de femme ailée, debout & dr.; entourée d'un grenetis carré, dans un carré creux. (Fig.) Tf. Fruit de silphium. M2 Dr. att. 4,91 gr. 26, Tete barbue, diadémée, & dr; dans un carré crews, (Fig.)" ff. Fruit du silphium, AA. Er alt 1,98 gr.) 26 2 2 22, Tete de Jupiter-Ammon a dr.; dans un carré ereux. ff. Fruit de silphivm AA, Dealt @) 240g. 4) 28, Mémes face ot revers. MAL Deas, 124.4) 29, Méme téte, entourée d'un cercle en grenetis, dans un carré ereux. Be Silphiom, AA. Y Deas. 1,61 gr.9) 30, ‘Trois fruits de silphium réunis & un centre commun, entourés de globules. Grenetis au pour- tour. (Deux fois frappé.)-R. Fruit de silphium; autour, quatre globules. Dans un carré ) AX De all 4,10gr.%) 31. Deux fruits de silphium, opposés Tun & Yautre et réunis par un trait terminant en globules. (Fig) B.Semblable au n° précédent. AQ Dre as. ) 370et 3,30 gr. 32. Fruit de silphium avec un germe. (Fig.) ff. Semblable au n° précédent. = ALA, Dr. ()) o 2.3 oe Cette section comprend les monnaies dépourvues de Iégendes qui, selon le style et ta fabri- que, appartiennent & 1a plus ancienne époque de Tart monétaire. L’absence du nom de la ville dérive de ce quil n’était pas encore d'usage employer de Iécriture sur les monnaies. Pour la plupart de ces monnaies il est impossible de ner si elles sont frappées it Cyrine ow & Bareé. A Ia vérité, il y en a aussi qi avec plus ov moins de probabilité peuvent tre altribuées & Tune ou Yautre de ces villes; mais comme une telle altribution reste toujours 1) Mus. Brit, cab. dePavis (Mono. Ip. 426 98, & Gardin; s) Cabs de Paris; cat. mus, Hunter p. 128 net Revue num. 1850 pl V5, p. 253) © Cab. de Gopeahague. 2) Cab. de Paris (Monn. 1p. 426 n» 7; Revue mum. 1850 7) Mus. brit, coll du Duc de Luynes, de Morel-Fatlo et LHL, 254 ne); eat. de Behe ne 1067 de Bourvile (Revue nom, 1850 pl. VI, 8, p. 256 ueS et 3) Cab, de Paris (Miona. 1 p. 126 n¢6, &Cardia; Revue num. 386 013); Gadalvéne Keeuell pI, 10, p25 (a Card 1890 pl. VIL, p. 253 82), 6) Mus. boi (eat de P. Knight p 97,4, 1, & Garda). 4) Gab. de Paris (Revue num. 1850 p.388 n° 12), MONNAIES AUTONOMES. A. 1. 13 ye sire, nous avons pidied da ne pas len ranger A une coring ve. Lorague cea sonnsles te \onvent toales clatsées ensemble, on se forme une 1dée plas complite de ce qul dal caractérisique an monnayage de 1a Cyeénaique pendant 'époque a plas reculée, et on volt plus elarement comment il s'est succesivement développé. Pour in queslion, quelle vile asiguer dea pldces de tel (pe et de tlle fabrigu, elle sera traliée & ln Qn de Ie ection. Lee monnatea de tte clate s'alachent, comme éian les premiéres frappées, A eeles munies du nom de Ia til, qul sont rangées sous les villes de Cyréne, de Barcé et d'Eveepéris A ln premidre époque, 2a fn de laquelle eles ppartennent. 1) I est de méme trés difficile d'établir dans ces monnaies un ordre chronologique. Elles sont rangées en trois series selon la progre ion successive de Vart monétaire ches les Grees en général, Celles qui ne sont frappées que dun cOté, constituent la premiére série; celles qui offent un omement dans le carré ereux au revers, suivent dans Ia deuxiéme série; ta troisiéme enfin contient les monnaies qui dans le careé ereux portent diférents types au liew de Fornement.%) Mais les monnaies de ces trois séries me se succédent pas exactement dans le temps. I y a sans doute dans Ia premiére série des piéces qui sont contemporaines & d'autres de la deuxiéme et de la troisitme, et quelgues-unes de Ia deusiéme série peuvent étre postéricures a certaines pices de la troisiéme, Mais les plus anciennes sont incontestablement celles en argent qui font le commencement de la premigre série, et les derniéres en date se trouvent parmi celles qui sont Ascrites les demiéres, les n** 27-32, ce qui sera démontré plus bas. Les types les plus anciens des monnaies de la Cyrénaique, comme ceux des monnaies sgreeques en général’), me présentent pas des figures Imumaines, mais des plantes et des animaux, Le type principal et qui se répéte sur toutes les monnaies de cette classe, est celui emprunté sa silphium. Le silphium était, comme on le sait, le plus estimé des produits du sol de la Cyrénaique, & cause de Temploi qu’on en faisait comme assaisonnement et dans la médecine; le suc de Ia plante préparé avee du son fut exporté en grande quantité, et avait une haute valeur. I en était ainst déja & Pépoque reculée & laquelle appartiennent les monnaies dont il s'agit, ce qu’on peut conclure par les passages chez Aristophane, oit il en est fait mention’), Dans le § 3 des observations géné- rales il sera donné un apercn de Uhistoire de cette plante; ici nous nous bornerons & ce qui regarde Fexplication des monnaie: La plante elle-méme se voit sur les n™ plus exactement représente: 3, 18, 21-24 et 29; om Ia trouve cependant les monnaies des temps postérieursS). Le végétal figuré sur les nM 2-3 différe assez de celui des autres monnaies; mais Ia différence doit étre dérivée du travail rude et imparfait de ces deux piéces qui datent de Tépoque la plus reculée; comme les touffes de petits globules & Ia sommité et aux extrémités des deux branches sont analogues & celles qui 1) Les monnales de cette section, pour 1a plupart, nent qu’ ole 1a representation principale, correspondant pas 16 tries pas mes devancers, MM. Fulbe et Lind= A eelles qul di berg, parce quiau temps o@ es parties tuivantes ae trouveot at ‘Soceupatent de ee tra- droit de Ia monnae. eles w'taient pas encore connies ou ne furent 2) Cf, ee remarques du Due de Luynes dans Le nummius pas aiibuses & ta Cyrémaque. de Servius Tullus p. 24. (Revoe num, 1859), 2) Le ebi6 de Ta monnaie contenant Je exrré ereux ext 4) Voy-les texts eités yar Thrge Res Cyr. § 82 not. 18 e35. dane les ne 21-29 considéré comme te droit, parce 8) Gt les remarques fates suos la section suivante, “ ‘YRENATQUE. leurs représentent les feurs du silphiui, il faut supposer qu‘on ait voulu Aigurer la méme plante.*) La pidce dor n* 1 offre Ia sommité de la plante, & ce qu'il semble, deux fois. répétéo, Le fruit de silphium, sur les monnaies de cette époque, est représenté plus souvent que la plante; on le voit soit comme type principal soit comme type accessoire, sur quelques piéces deux, trois ou quatre fois répété ou associé a Ia pousse de a plante. Celle figure a été méconnue par les numismatistes jusqu’aux deniers temps. La oit elle n'est pas accompagnée du silphium, elle a 4 prise pour un coeur, et on aliribuait par cette raison les piéces m9, 11, 25, 27, Bf et 32 Cardia en Thrace, ainsi Pellerin, Eekhel et, apres ce savant, Mionnet et Pautres.*) Quant aux monnaies oft cette figure se trouve ensemble avec un silphium, et dont attribution la Cyrénaique n'était par conséquent sujette aucun doute (n* 21-23), elle fut appelée un symbole en forme de coeur, tin covur, une eur, une Feuille bilobée, un fruit%), on autre chose}. Duchalais le pre- rier en donna a juste explication 5}. Dans es plantes ombelliféres, ausquelles appartient évidem- iment le silphinm, te fruit est composé de deux akénes joints par leur c6té intérieur au moyen du carpophore (le pédoncule allongé et divisé en deux); chaque akene consiste en une graine eachée dans un pericarpium qui s'largit en formant une membrane. Nous donnons ici une représenta- tion, en grandeur naturelle, du fruit d'une ombellifére dont le nom botanique est Ferula vesceritensis. La fig. a montre le cété extérieur du fruit ou de Tun de ses akénes, la fig. 8 1a réunion des deux akines par le cOté intérieur. La figure quon voit sur les monnaies, peut bien représenter un tel fruit. La partie cordiforme au milieu est la graine; la ligne qui Tentoure, montre la membrane du pericarpium; cette partie extérieure est quelquefois assez large (p-e. sur le n*12) ow présente un bord 4, 5, 30 e131), qui répond au bord saillant dont est munie la membrane transparente du pericarpium du fruit figuré sous a et 6." ‘Théophraste et Pline*) nous apprennent, que le silphium avait un fruit large ou plat et semblable & une feville (onéone mhexd xc gedisidec, semen foliaceum); ces expres~ sions peuvent se rapporter a la membrane ilée du fot, et conviennent ainsi & la gure qu'on A la vérité, la geaine offre un certain relief; mais cela peut étre dérivé 6 de la graine (yoy. 4) GE Duchalais dans ta Revue num. 1850 p38. Le propose-tit de donn sur ees deux nt ayant quelque ressem- svat es elasce & Cardi ance aun arbre, on pourrait songer a Tarhre des 4) Sestini pense que cette Auee sur le 4 Cyrine ta pléce ne 25, qu Ossere p. 12-13, not Tet8, peat re espéides; mais It se rapproche plus da silphiaa que dle arbre représenté sur le n# 23, Doctt Hp. $0. Mionnet, ‘voy, les notes aux no el-dessus cites p 10-42 2) Mionnet VE. 60 m8" 49-50; Gavedont Bull. dell in arch. 1843p. 114-115; Ossers. 9-10, M, Cavedon trouvant le plas probable, que celle Bgure ext un coeur, conle 1 Torsque la ville do Cyeine fat fond tun prodige serait arrivé pareil celal qu, selon Ia tradion, #était passé & la fondation de Cardi, ou que ee coeur surat els pla comme symbole de sacrifice pour Indiquer te sacerioee du rol de Cyrene. tu Ale inst, arch. HSUL p. 154; Ossery. p. 4-16. Mais le savant italien ajonte, que ee west quaprés une longue hesitation quill est parvenu a cette explication; avast tun elypeo spartano, 0 una rola, 0 una tacola delle cut forma era Cyrene.” Lett. nom MIL p. 18-79. 9) Voy. Mevue num, 1850p. 2500264, ef p. BSE et 989. 8 Duchalas est Je Tavis, que Je figure sue ley monnates repeésente deux aktnes qui stant scparés en sens i verse olfent Faspeet d'un coeur, et que par eonséquent Takéne du sliphium a pos eu ta forme dun coeur, nals Tun oeut, Gee ge ne peut guére etre ave Sur les monnaies exéeuté non volt que Ie frult nest point composé de deux parties ovales munies ‘eacune dua Lord on dune membeane, mais quit pré= fente une seule fue cordifarme, enterement entouree un méme bor 7) Theophaste Hlst plot. VI, 3. Plinivs (15, GF Dioscordes Mat. med. I, 4 at, XIX, 3 MONNAIES AUTONOMES. A. 1, 15 de ce qu’on a voulu donner a la plante et a ses pa tale. ies isolées une forme plastique et ormemen- Selon les auteurs anciens, tout dans cette plante fut employé et hautement estimé: le suc, la tige, Ia racine, les feuilles et le fruit (6 xagnds}'); il était done tout naturel, que te fruit fut figuré séparément sur les monnaies. Les deux globules, Tun & Ia partie supérieure, Yantre & la Partie inférieure du fruit, peuvent designer les nodosités qui se trouvent, Tune en haut (nommée le stylopode), Fautee en bas du carpophore (voy. a fg. 0); aussi la barre qui est placée entre les deux fruits ou akénes sur les n®16 et 31, peut-elle éire le carpophore placé séparément?); cepen~ dant, comme on trouve plusieurs globules autour du fruit (voy. les n** 30-31) et qu'en général le fruit et la pousse de silphium sont réunis avec de petits traits et des globules pour former une espéce de figure ornementale, il ne faut pas appuyer sur de tels dstails.*) objet qui nM 11 et 82 est placé au-dessus du fruit, do ie représenter le germe au point de s'lever de Ia graine.*) Le type monétaire emprunté au fruit du silphium, est particulier & Pépo~ que la plas ancienne; on ne le trouvera plas dans tes époques suivantes. Ly a encore d'autres parties du silphium, qui st Plante se voit tantot plus les sans t sépardment figurées. La pousse de ta is fois répelée autour d'un centee, voy. les m'*15, 17 et 19, tamtot avec les fruits en une figure, voy. les n6, 8 et 16. Lobjet représenté sur le nt 2 i droite a été pris par Duchalais*) pour une pousse de silphium; i faut plutdt le regarder comme tun morceau de Ia racine. On trait de la racine I liqueur In plus précieuse, nommée rizias (Gittas), qui état plos estimée que celle de Ia tige, dont le nom était caudias (xavitas.6 fre que Fobjet indéeis qu'on wit au-dessous de la gazelle sur le n?24, a la méme signiiation, La few ns auteurs") elle Sappelait pianezov, maspetim, et avait Vaspect de la feuille du eéduvoy on api (du pers ‘ou de Vache}. Aprés le sue, les feuilles étaient Fobjet le plus recherché de la plante*); elles engrais= saient lee (roupeaux et rendaient leur chair délicate®}. Cette feuile, il est vrai, est assex difrente de celle du selinon qui est employée comme type sur les monnaies de Selinus en Sicile, ainsi que de celles qu mais elle a pourtant cela de commun avec la feuille du selinon, qu'elle offre plusieurs lobes. sortant Je sur le n°4 est probablement celle du silphium, Selon plusieurs des an se Yoient & Textrémité des gaines du silphium sur les monnaies des époques suivante: du petiole, et il faut remarquer que tes feuil aéveloppe, ch 5 des ombelliferes, \ mesure que la plante se wgent de forme et deviennent de plus en plus découpées.") Le suc du silphium 41 Thophraste VI, 3. Phavorinas a. ¥. Zidquow. 4) Gest encore Tie de Duchaais (Le. p. 253). que Te spe rmapovte est représenté par ce tell et Ie globule supé- hom magylarie dnt se sert Duchalals po He fruit de signer hum, me merite pas d'etre adopté. Ce ue par Oniase, éerivain postrieur (du temps de Julien}, quion trouve aayédegat employe sins les auteurs sniérieure ee mot a dierses utes Aeations; Théohraste (VI, 3) Aisent, que la tige du silphium ct une espéce sit dans Ia Syrie-farent appelés ainsi, et selon Dio core (l, 84) ee fot Ie nom et de Is reine et d'une ‘explee partcaiéreen Libye. Aust le mot grane, que Duchalas donne av fru, est moias exact; Ix eraine west que In partie intérieure qu avee Le pricarpium constitue te frat 4) Gest cette epréventation quit dans te eat de P. Knight (p. 96, D, 1) est deerte par cor hominis ewm arteis 8 bee po 385, Thcopheaste VI 3: IN, 1. Mine XIX, 3 héophraste VI, 3. Pine XIN, 3 (5, 88, Le mot dereroy est aussi empos€ ps coride et Hesyehias pour designer la tige et Te sue %) Dioscoride IL i> ageetiairerec fan & olin, aie § nevids. Gf Duchalais Le p28, qu fnten par rd pide les fui 9) Théophraste Vie3. Pie XIX, 3 (13. 40) Voyer pe. 8180. On trouve aus cing Tobes au bout es. galnes, pe nur lee nee 316 et 318, quoiguil n'y fen alt génsraement que trois. MONNAIES AUTONOMES. A. 1, 7 sépulerale représentant une scéne de chasse.) Ml y avait en Cyrénatque dans antiquité, que de nos jours, des chevaux en quantité et dune race excellente; le souvent et donnent a la Gyrénaique des épithétes honorables qui y ont rapport’); nous aurons Foceasion plus bas*) de mentionner Ihabileté des Libyens et des Cyrénéens a lever et & dresser les chevaux, L’oisean, dont Ia téte est représentée sur le n* 3, est sans doute I'autruche, habitant du désert contigu & Ia cote; les plumes dautruche étaient tris-estimées chez les Grecs qui les employaient particuliérement comme ornement de casque.*) On voit done que les animaux figurés sur les monnaies les plus anciennes de la Cyrénalque, sont ceux qui, de méme que le silphium, étaient caractéristiques au pays ou utiles par Tusage qu'on en faisait, et e'est sans donte surlout par es motifs quis ont été choisis pout types monétaires. Du reste le lion et le cheval taient aussi mélés aux traditions sacrées.®) Les types suivants ont un sens mythique ou se rap- portent au culte des Les dauphins qu'on voit sur la monnaie n*21, y ont été sans doute figurés par la méme raison et dans le méme sens que les dauphins placés sur les stéles que les Cyrénéens par leurs Uhéores firent ériger sur Ia route du temple Ammon comme offrandes .%)— M.Cavedoni pense que ces dauphins font allusion & Yorigine des Cyrénéens comme descendants des habitants marins de Tile de Théra.*) M. Duchalais est davis quils se rapportent & Apollon delphique, en rappelant que e'était par Tordre de ce dieu que Battus était allé fonder une colonie en Libye, et que deux poissons de la méme espice sont figurés sur les monnaies de Delphes.*) Il est tout naturel de trouver des dauphins sur une monnaie des Cyrénéens, puisque ce peuple était navigateur, et que Neptune fut beaucoup vénéré chez eux®). Toutefois, le dauphin étant aussi un symbole apollonien, il faut sans doute plutot expliquer le type cous ce rapport. Apollon était le diew primi et tutélaire des Cyrénéens"); par le surnom du Delphinien (deigivios) il était désigné comme le dieu qui conduit des colonies au-deli de Ia mer), et c'était probablement comme embleme de ce diew que les dauphins furent dédiés A Ammon par les théores des Cyrénéens "). Ja téte d'aigle ayant un serpent dans son bec (a°22), doit etre expliquée daccord avee les types des monnaies de différents pays grecs qui représentent un aigle combattant ou enlevant un serpent, comme un symbole de bon augure ou de victoire, envoyé par Jupiter.) Sur insi anciens auteurs les vantent ce 4) Paco Voyage pl Ll, 2 vase eyrénéen aw les jambea du trdne da rol Areésila 0 Jambes de guzel ‘Abennos, tanepres, Insorgéyos dior, nélannes. Les vm, f. 1850p. 2 textes anciens ont eités cher Thrige le p34 not as aous les monnales dE vespéss, 21-30, Pour tes chevaux du pays dans Te temps mo= + annotations au ne 5, derne, voyer Pacho Voyage p. 241, Barth Wanderungen 11) Apollon & Oleirys (le fondateur dee eile) dtalt honors In pelotare connue du Kegyraier Sasesy. renvoie au passage de lodare Pythin V, 20, au type des ten dauphios sur une monnale de Thér, Inst 1843 p15. Osserv. p16 Arch die Kastenlander des Mitelmeeres 1(1849)p.476; dans le mole Deiphnion, qui en trait son nom; cf. Thrige Le. p. 314 not 33 habitants de Tile de Théra avaient de meme le 2) Voyer les nee sui, 247 salv, 329 Delphine, —O-Maller Hin. p. 150-152, Geseh ellen, 4) Théophraste Hist. pV, 4. Pline X, 1. GL Thrige Le. Stamme Hl (2 Ausg,) p 332. Thrige le. p. 28 822. La tite doisean a 616 prise par Duchalais Ie. 12) Duchalis ainsl que Welly (yoy, Revue num. 1830 p. 2.385 004 pour celle fun cheval; mais la gravure pl. 265-266) regardent ces dauphins comme des offndes XV, 4, qui eat exacte, montre quelle appartict un 5) Voy: plus bas anx nee 22 et 329 llit consulter le dew det Libyens 4) Strabon 1 p. 49. Cex dauphins portaent Finseription 2) Voy. Duchalais Revue num. 1850 p. 267, 1852 p. 6 suv 2 18 cynéxalQue. le n* 188 devant Jupiter sur le tréne on voit Taigle volant, um serpent entre les serres. *) téte de lion qui se trouve auprés du silphium au revers, MM. Cavedo ition attachée & 1 présumé qu'elle ait égard & la tra ) et Duchalais*) ont On racontait, que ce héros istoire de Battus. avait été bégue, mais que sa langue fut déliée lorsque, rencontrant un lion dans un endroit désert, i tui arriva de pousser un grand cri d'épouvante. 4) Apollon et de Cyrene.) Jecture. Je meme type, et que Ia monnai Le docte nami rendit & Samos et reconguit son royaume & Taide d'une armée de Samiens. Des lions étaient aussi melés a mythe Concernant cette téte de tion M. Cavedoni a émis encore une con- ie pense quielle est empruntée aux monnaies de Samos portant a 646 frappée par Arcésilas IM qui, expulsé par une révolte, se ) En effet, te style de Ia monnaie permet bien de la rapporter & cet évenement qui se passa entro les années 529 et 525.%) Hercule au jardin des Hespérides (n* 23), Battus avec la nymphe Cyréne dans le bosquet sacré d'Apollon. Dans cette représentation Sestini voyait Zoega le premier y reconnut Hercule auprés de arbre des Hespérides), et derniérement MM. Cavedoni ™) et Lenormant ") ont donné la meme explication dont la justesse ne peut etre révoguée en doute. de la aépouille de lion et s‘appuyant sur la massue aprés avoir tu dune des Mespérides, qui lui adresse 1a parole.%) tradition la plus répandue, se trouvait le jardin des Hespérides. des Hespérides, dont les pommes d'or 6 gration des Grecs en Cyréi Le héros, revétu le serpent, se trouve vis-i-vis Cait dans la Cyrénaique que, selon la Ala vérité, Ie mythe de Tarbre ient gardées par un serpent, est plus ancien que Cimmi- que, puisqu’on le rencontre déja chez Uésiode; mi aprés que les Grecs se furent élablis dans ce pays et y eurent donné & une belle contrée Je nom du jardin des Hespérides, Ia scéne du mythe fut généralement transporiée A cette dernitre contrée. ") La fi Ingen qul le premier @ publi cette monnae (Ane vine p73}, suppose, & tort, quelle a té trappéo en quelque endroit dans Je sud-ouest de TAsie Mineure, pareo que ceat IA quelle a ete trouve: aussi en onne-til une gravure peu exacte, en fasant de ta parte du serpent qui se tord dessous le bee de Faigle, ‘un autre serpent, e@ qui a été adopté par MM. Cavedont (Osser. p. 10) et Duchaais (Revue num. 1850p. 252 n#3), Sédat par cette gravure, M. Cavedon! a doané ane ex plication de ce type, qul ne peut étre admise, en disant (Ossery. p23), quil se rapporte sant doute & Tnlmilé qul wezne entee Te tut des oiseaux et les set= Dents, ef Tuli A laquelle servait Taste en deteul- sant ees reptiles, Enfin, Millingen a fait igurer, au Tien de Tornement qui se trouve dant Tangle supérieur, tun ase, qul a été mentionné par Duchalals (ep. 267); sur ee wote ‘9 toll Osser. p. 21-28 2) Revue num, 1850 p. 257 4 Pindare Pyia V, 79, Pausan.X, 15, 4, Cf Thrge be 13, 5) Voyer plus bas au ne 116 1 Ossers. p17 not 20 1 Cette conjecture, comme fa remarquer M. Cavedoal, re de femme ailée, sur le n°25. M. Cayedoni a conjecturé que cette fgure fest corroborée par la découverte de Ia pidce dans te sud-ouest de TAsie-Mineore et par sa ressemblance vee une monnale de Jalysus en Rhodes (voy. p. 120) f Thrige Le. p. 182 et plus bas p. 21 Let. num. VI, av. 1¥, 23, p78 Bassorliest ant Ip. 95. Bull. dell’ Inst. areh. 1848 p. 116: Ossery- p. 18 1a) Revue arehéol. (Vp. 241 note 1 1 Aussi sur autres monuments grees on ne voit pas plus ‘Tune Hespérde, voy. Gerbaed Arehemoros und ie Hex periden dane les Mem. de Tacad. de Berlin 1836 p. 302 ‘en derivant fette monnaie (le), disent que Is nymphe eueille une ‘pomme dor ou In présente A Hercule: mais elle ne fait que lo geste une personne qui remue Tes bras fen parlant, geste qui est bien conn par let ae ques et que fat de méme une des Hes pérldes dans une peinture de vase, qui représente Ia Inéme seéne (voy. Gerhard Auer) grieeh, Vasenbilder Taf. NCI 1 Templacement du jardin des Hespérides, voyer & Ik Fin de cette section et plus bas a la vile dEvespers GC Thsige Rex Cyren. $20, 21 et 78 sur les mythes ATHercule et le eulte de ce heros dans la Cyrénaique. , MONNAIES AUTONOMES. A. 1 19 est celle de Ia nymphe Cyréne.*) M. Duchalais, aprés avoir démontré que cette conjecture ne peut étre admise, préfere opinion déja émise par M, Ch. Lenormant, que la gure représente Hespéris, file d'Hespérus et épouse Atlas, de laquelle Ie pays des Hespérides tira son nom. *) Mais il n'y a rien qui s‘oppose & explication qui se présente comme Ia plus simple, que est la méme déesse ailée qu’on trouve le plus souvent sur les monnaies greeques, la Victoire. Cette Uéesse, selon le témoignage d'un ancien anteur, fut défi figurée avec des alles par un sculpteur qui vivait avant le milieu du sixidme siécle*); on la voit ainsi, sans attributs comme ici, avec le cette méme époque ), et on ta trouve de méme ailée, tenant un bandeau de vietoire & a main, sur des monnaies archaiques de Catane en Sicile, Le n* 22 présente un symbole de victoire, et sur une monnai (o* 236) nous retrouverons ta méme figure, par ses altributs ‘nom ajouté, sur la peinture d'un vase qui peut apparte de Fépoque suivante ractérisée comme la Victoire. La téte barbue diadémée (n° 26). Mest dificile de décider & quel diew ow héros it faut altribuer cette téte. Elle peut représenter Jupiter dont Teflgie se trouve sur beaucoup de mon~ naies de 'époque suivante. Il se peut aussi que ce soit Battus, fondateur de Cyréne, dont cette pice offre la téte. Battus, qui avait été toutes sortes de bienfaits, fut révéré comme héros); sa statue, couronnée par la Libye et posée sur um char conduit par Cyréne, fat envoyée & Delphes en don sacré®); selon plusieurs passages mé par les ciloyens de Cyrene et auguel on attribuait cher les auteurs anciens il a aussi été figuré sur les monnaies*), et son tombeau se trouve sur dee de la deuxiéme époque (n* 284). On pourrait enfin songer a Aristée, fils Apollon et de Cyréne, bienfaiteur des Cyrénéens, qui selon la tradition avait inventé Tart de préparer te silphium. *) La téte de Jupiter-Ammon (n% 27-29). Lorigine et Ie culte de ce dieu libyco-gree seront traités dans le $1 des observations générales. ‘Tandis que plusieurs des types précédents sont particulier Ia gazelle et Hercule au jardin des Hesperides, ou sont au m la Cyrénaique, tels ns, comme In téte de iter Ammon, originaires de ce pays, il y en a aussi qu’on (rouve sur des monnaies Waulres pays a celle méme époque. Ai Milet®), et on en voit un pareil st i Yornement emprunté & une fleur ou & un astre se rencontre sur les monnaies de les monnaies archalques de Coreyre, parmi lesquelles le 1) Onsers. p12 wot tempas Thrge Hep. 105-6, Cavedonl Ossery. 18-19 not 2) eve num. 1830 p. 270-272, halts Revue mum. 1850 p. 395-6 (ef. p 272). 43 Areennos ou Archermos, lon le tchlinate dAristo= le monuale a existé, elle wt sans doute pas Dhane, Olyimp. SOnis. 0, Miller Handbuch (1823) p 460 dale de Tepaque dont i ¥agit. hol 2. Gerhard Fligelgestalten der alten Kunst dans) Sur Avstée et son cult, yoyez: Brindsted Voy en Grice Tes Mem. de facad. de Herlin 1839 p. 198-200. trun 1 p-0 auis.: 0. Maller Gesth hell. Stimme (1844) 1 Gesch. der gricch. Kanatler (1857) 342 ot I p80; Woeekh Expl ad Pidae op. p. 324; Gerhard Flgelgestal Thige Le, p. 59 et 292. Urdndsted suppose Le. p. 48) Cyeen, p. 100 et 104. Cf fave ce heros a elé repeésenté barbu, et qulon voit sa tite sur les monnaies ale Géoa, Du reste on trouve 1) Suivant un’ possoge cher Arstote dans Kepyvaiawy —Aristée confondu avec Battus dustin XII, 8) et de méme olinig, communiqué par le scholasle Aristo énéré comme Olxienys par les Cyrenéens Scho. ad (Plat. ¥. 025), tee Cyrenéens suraient representé sur Pind, Pythin IV, 4. p. 34S): ef. Duchalis Le. tune mennsie atlas reeevant de Cyrene, due 9) Duchalais Weeh. aur Thist. um. de Chide (extrait de Ia royaute,deVautre un silphiom; ef Taetzes dy Vol. XX des Mei. de 1a socté des antiqualees de at 110, Chi VE, bist 48, eLCDiL VI, bist 119, Framee\ p44 ae, pLIN, 3-0; Revue num. 1856 pl, Ces passages ont ete beaucoup a reutés et ont douné —G.-AW Musée Driannique Hy a une snite de pléces lieu A diferentes conjectures; voyer dans les derniers cortespondantes, rangées parm les Incertaines, qui io 20 cvénatgue. didrachme a te carré ereux divisé en deux comme le n° 16.%) Le sanglier est employé comme type sur des monnaies trés-anciennes de Methymne en Lesbos®), de la Lycie*) et d'autres pays 4. Deux dauphins font le type des monnaies, qui appartiennent sans doute aux premiéres frappées en Gréce), et reparaissent sur autres monnaies de cette époque, p. €. de Thasos et de Lycie.%, Les anciennes pitees ior des rois Iydiens ainsi que celles d'argent frappées & une epoque reculée 4 Milet*), @ Lyndus en Rhodes*), & Samos et dans d'autres ville de Asie Mineure, offrent une téte de lion pareille a celle dun’ 22, On trouve enfin sur des monnaies archaiques de Jalysus dans Tile de Rhodes une tte daigle dans un carré ereux qui dans Tangle supérieur présente le meme ornement insolite qui se voit sur le n*22.% Comme ees monnaies sont toutes sorties de peuples qui avaient envoyé des colons en CyFénaique, ou qui étaient sans doute liés avec ce pays par le commerce, il est vraisemblable qu’elles ont contribué au choix des types monétaires cyrénéens, bien que ceur-ci, comme nous venons de le démontrer, se rapportent aussi a la nature ‘du pays, aux traditions ou an culte religieux du peuple Le systéme monétaire. Les monnaies qui font a majorité de cette section offrent les ssroupes suivants de pesées: 17,4-16,8, 8,6-8,0, 4,3-3,95, 2,12-1,98 et 0,80 grammes, Ces pesées se rapportent entre elles comme 4, 2, 1, } et yy; on ne peut donc douter, que ces monnaies ne soient des tétradrachmes, des didrachmes, des drachmes, des hémidrachmes et des hémioboles d'un meme systime, La pide d'or est du méme poids que le tétradrachme et par conséquent un dlistatere. Le systime qui présente de telles pesces, est celui qui est généralement appelé attique; quoique ce systéme ait sans doute été en usage dans la Cyrénaique avant qu’a Athénes, nous avons cru devoir garder ce nom (voyer $6). ly a un petit nombre de pesées qui different des pré- cédentes. Un exemplaire dun? 3 ainsi que les n™ 21 et 23 dépassent de 5 & 11 décigrammes le poids ordinaire des tétradrachmes attiques; il se peut que cette différence provienne de la négligence qui avait liew dans le monnayage; mais il est aussi possible que ces pices soient des tétradrachmes foibles daprés un systeme différent, augue! appartiennent certaines monnaies autres pays de la méme époque™). Un exemplaire du n* 18 pése 3,98 gr., et les n™ 28-29. 1,61- 1,52 gr.; suivant le systéme attique le premier serait un pentobole, les derniers des dioboles; mais, comme les monnaies au nom de Cyréne, de Barcé et d'Evespéris, pesant 3,4-3,1 et 1,7-1,6 grammes et appartenant a la fin de cette méme époque™), sont incontestablement des drachmes et des demi-drachmes d'un autre systéme monétaire qui dans les époques suivantes était le plus dans la Gyrénaique, il faut plutdt supposer qu'il en soit de méme des piéces citées. Suivant exemple de plusieurs archéologues des derniers temps), nous avons donné & ce systéme le nom présentent aw droit une tte de lion sembisble & eelle 8) Num, Chron. IX p. 171 da ne22. 9) Monum. dell inst arch. ME pl. XXXY, 18; Annall XII p, 4) Monam, dell dna, Y Deser, 145. Neve num. ft. 1836 pl Ill 8 Mus. Pyne Knight p.118, 6,2 (incor. Clazoméne), Lornement et ‘meationné ressemble au fruit da silphium sur len 9) Fellow Colns of an. Lycia pl 1X, 4-7; XI, 10; X to) Get autre ayaime a été appelé derniéement por M Xv 2.5. Vasques Queipo (seat ‘ystbmes metr, et moné= ~ 4 Voy. pre. Monnet 8, IN. pl X, 19-20, res des anciena peuples 1 p.417-428) aaayro phdicien 4) Par Pheidon, rot Argos. Brondsted Voy. en Gréee 1 tpl bas § 6. ple XXVI, p.84 et 127. Nom, Cheon, VI p. 42 aul © Mionnet 8. pl YHL,2. Fellow Le. ph. VI, 6-8 19) MM. Pr. Lenormat 7) Vox. Le. p. 19 note 9 $6. Monnet Reel des plaches, pl LY et Vasques Queipo, cont. el-dessous MONNAIES AUTONOMES. A. 1. 2 Wasiatique, parco que c'est surtout dans les monnaies des pays de VAsie qu'on trouve ce syatéme, Deux pidees décrites sous les n° 18 et 31 pésent 3,51 8,7 gr. et excbdent ainsi d'un peu le poids de Ja drachme asiatique; on pourrait les prendre pour des drachimes d'un systéme qu'on trouve dans un certain nombre de didrachmes de Ja 8" époque et qui peut étre appelé phénieien); il nous semble pourtant préférable de regarder ces pidees comme des drachmes asiatiques fortes. La monnaie n* 27 enfin, qui pése 2,4 gr., serait Waprés le systéme asiatique un pentobole, daprés le phénicien un \Wirobole; mais, ces deux divisions tant trés-rares, il faut plutot admettre qu'elle est une demi-drachme appartenant au méme aystime que n° 21 et 28. Vu la fabrique et le style d'art des monnaies, te systéme qui correspond au systime altique est le primitif dans la Gyréoatque, et le systéme qui est appelé asiatique, le postérieur, Je méme qui devint plus tard le aystime général. Les systémes monétaires seront discutés ultérieurement dans le § 6 des observations générales. Le temps. Plusieurs piéces de Ia premitre série offrent tous les critéres de la plus haute antiquité; la forme globuleuse, le ereux ierégulier du revers, le travail rude et imparfait les font rapprocher des ‘monnaies les plus anciennes que nous connaissions. Au nombre de cele ily a des pitces de Vile d'Egine et @Argos qui peuvent remonter au roi Pheidon qui le premier, selon les auteurs anciens, frappa monnaie en Gréce?) et dont on peut fixer le temps au milieu da septiéme sigele*); les monnaies asiatiques qui sont les premiéres en date, appartiennent sans doute aux anciens rois de Lydie*). Ml est done bien possible que les monnaies cyrénéennes les plus anciennes datent du régne des premiers Battiades; au moins on peut admettre qu'on a commencé & battre monnaie & Cyréne quelque temps aprés la seconde immigration en 580. Les derniéres en date, suivant ce que nous venons dexposer sur le systéme monétaire, sont sans doute celles qui offrent un poids relativement inférieur (Casiatigue), les n™ 18, 28-29 et 31; quelques-unes de ces pices portent aussi la téte de Jupiter-Ammon, qui dans le temps suivant était Ie type le plus usité. Les derni¢res monnaies appartiennent sans doute au cinguiéme siécle; mais elles ne peuvent provenir d'une date bien avancée de ce sitcle, puisqu'elles sont antérieures aux mon- 18 marquées du nom de Cyrene et de Barcé (n* 115-118 et 287-290) qui, & en juger Waprés le style dart, sont encore frappées avant le milieu du méme siécle. Les lieux d’émission sont les villes de Cyrene et de Barcé; il est douteux si aucune ‘de ces monnaies ait été frappée & Exespéris, puisque nous wavons pas de renseignement sur existence de cette ville avant Tan 465. Les pices qui, selon Ia fabrique ou te style, sont regardées comme antérieures au milieu du sixiéme siécle, ne peuvent avoir été frappées qu’a Cyrene, cette ville étant Ia seule jusqu'a la fondation de Barcé en 560-580. Loraqu’on considére les types, les deux dauphins du nt 21, la téte de cisdessus (p. 18), et Ia tte barbue du n* 26, supposé qu'elle représente Battus, renvoient & la ville de Cyrene; mals tous les types empruntés au silphium ainsi que la téte de Jupiter-Ammon conviennent tout aussi bien & Barcé. Ce dieu libyeo-gree devait étre adoré par préférence & jon sur le n* 22, si Ton admet la conjecture émise 1 Voy. V. Queipo Le. p. 412-416. Ch plas bas § 6 des anelens éerivains, on avat fat vivre Pheidon au 2) Bocekh Metra. Untersuch. p. 76 suis. Borrell Num. mileu du neuvitme cu du huititme eiéele, ee qu Chron. VE p. 42 suly aussl Yopinion de M. Boeck be 2) Selon les deraieres reeherenes par Weiasenboro, 4 Borrell Num. Cheoniele Ip. 216 sulv. Meinaers Revue Puuly Resl-Eneyel, der class. Altethoms-Wissenschaft beige Ip. 202-3. Fr. Lenormant Revue num. fr. 1855, Vp. 1400, Auparavant, dapets les relations divergentes p98 2 ovnévatque. Bareé, dont la population etait en grande partie libyenne "}, et Ia cote occidentale oi cette ville et mi arbre des Hespérides renvoie a la ville, aux environs de laquelle était située 1a contrée nom le jardin des Hespérides; mais sur Templacement de ce jardin les opinions diferent. La plupart des auteurs de Vantiquté le placent dans te voisinage de In ville d'Exespéris, ce qui a été adopts par un nombre d'écrivains modernes®); M. Ch. Lenormant, suivant cette opinion, altribue la mon~ naie & Evespéris, quoique avee hesitation); mais le style dart de cette piéce nous renvoie & une époque ob cette ville grecque n'état probablement pas encore fondée.%) Selon d'autres éerivains le jardin des Hesperides aurait été un bois qui s'étendait jusqu'aux environs de Barcé*); a M, Cavedoni est porlé & donner cette pice & Barcé.’) Mais par Seylax le jardin des Hespérides eat dépeint comme une yallée fertile entourée de montagnes esearpées, situe non loin du. pro- montoire de Phycus et de la ville de Cyréne, et les voyageurs qui ont les derniers visité le pays, ayant trouvé en quelque distance de Cyrene une vallée i ala aescription de Scylax, supposent que c'est la quill faut chercher le celebre jardin ®); c'est done & située, avait abondance de siiphium®); aussi ces types sont-ils les ordinaires sur les mon- postéricures qui portent le mom des Bareéens. La représentation Hercule auprés de par sa fertilté et ses environs répo Cyréne, si on veut suivre ces données, qu'on doit rapporter la monnaie. 2, MONNAIES DE LA DEUXIEME ET 4 LOISIEME EPOQUES. Monnaies dargent. ‘Tete de Jupiter-Ammon. ft. Silphium. entourée d'un gros grenetis rond. (Voy. n* 297 fg.) Re. Sil- carré, dans un champ crews. AM. De B20 gr.) 33, Tete de Jupiter-Ammon a d phium, encadré par un grenoti 34, Meme tte, encadrée dun grenet m (avec $a carré, dans un champ ereus. o.@ 5 fi silphiom, raeontée par Théopheaste De eausis pl. 1, Ia figure slke pour Wespiri, Revue nom. 1830 p. 272 5 et epetie par Pline HN. XIX, $ (15). © Voy. Mareus Gage. des ats barb. dapres Mannert p. ‘inal par le voyageur anglals Weechey (Proceedings et. om tol. AY, 4 et Edi fap. Ip. 281s, 8 4 rejetee par I inst 1843 p. 116-7. Ossery p. 20. Jes ares. vos ue A cause de la) Pacho Voyage p. 171-174, arth Wanderungen (1819) Herilite que présente de nos jours la plage de Gengazi, $88, p. 484 wot. 25 et p. 488 not. 74 Voy. les auteurs etés plus bas a Eveepéris de Florence Revue areheol fr 1818 p. 241 not. 1. Dans Ie etalogue 10) Cab. de Pats (Monn, 9* St) de Falbe elle eat de méme clasace a Exespéeis, MONNATES AUTONOMES. A. 2. 38 35, Méme (éte, Grenetis an pourtour. TR. Silphium. Le champ ereux. A. De 395-2380 60.9 4) A Dr, 13421269 ge.) e. (Fig) TR Silphium, Ai. $e. 13,20 80.4 38, Meme téte; devant, NIKIOZ (les lettres plus ou moins effacées). HE. Silphium, AT ADr 13,89—1297 gr. 39, Meme téte & dr, ceinte d'un bandeau; devant, IPP...(}. R Silphium. AT. ADE 13,88 gr.%) re, TOMHAEOZ. —.Silphium. (Voy. n* 140 fg.) RT ADE 12,67 8.4) 41. Meme téte, avec un ornement au-dessus du front; derrigre, deux feulles de laurier. FR. Sil- phium avee deux rejetons; autour, AIBYETPATO rétrograde, — R.7. 4 Dr. 13,612.68 gr. 36. Meme tte dg. Silphium. aR Meme tte; derriére, NIKIOZ; devant, un rameau de ti 40, Meme tte ag, ins bandeau; de 42, Méme téte & dr., sans Yormement; devant, KAINIO. Grenetis au pourtour. BR. Silphium. Grenetis au pourtour. AQ Y Dr 145 gr. (usée)") ‘Tete de Jupiter-Ammon. Rh. Tete de déesse, ou triple silphiam, 43. ‘Tete de Jupiter-Ammon a dr., encadrée d'un grenetis earré, dans un champ creux. B. Tete de femme (de Vénus) & dr., entourée d'un grenetis rond. Rl. 10d, O97 gr." 44, Autre, avec Ja téte de Jupiter-Ammon & g. RL POD. 0,78 gF.™) s C im (Skiolebrand exh, de In Grange) cat. p. 70), de Copenhague (eat. de Well ne 7758) et 7) Cab, de feu le comte de Palin (In face fg), de Florence fe M. de Vest. (le eves), de Copenhague (du cub. Revi, eat. 426 4) 12 exomplaies de diérents cabinets et eatslogues tt du Due de Lunes.” Sur exemplaire de Florence Foroe- ) Cab. de Masih, iment de a tate ne paralt pos. 1) 5 exemplaires au cab. de Par (Mionn. n# 58, S.n¢22, 9) Coll. de Fontana (Sestinl Mus. Fontana 1 p. 123 96 t 35, Het 26) tab. 1 28; Lp. 94 ne 1; Monn. 8. nF 96), 5) Cab. de Paris (Mionn. S. ne 88 A Bareé, inoore. déer) 9 Cab, de Florence, Monn, §. ne 39 (Ineort. déer, du 1 Cab de Copenhagoe. Goll, de M. de Vest & Trieste; acquse & Bengaxt x4 crrénaique. 45, Meme téte A g. IR. Trois silphioms réunis & un centre commun. — A.1}. 1f Ob. 0,87 gr.) 46. Meme tate () A dr. R. Méme type quiau revers préeédent. A.A}. 1} Ob. 0,86 gr.) Tete de Bacchus Ubyen. Ff. Silphium, 47. ‘Tete imberbe & cornes de bélier & dr., lémée. IR. Silphium. (Fig.) AA, 2Dr, 5,68—5,50 gr. *) jéme. I. Silphium, Dans le champ &g., un serpent;_i dr., 16%. (Fig.) ALA], 2Dr.phén. 7,92gr.4) 48. Meme téte & g., sans di a 49. Meme téte. BR. Silphium, ALB. Dr. 305.87.) 30, Méme téte adr. BR Silphium, AB. Dre?) 31, Meme téte, —R Silphium, ALA. Ob. O0gr.?) Monnaies d'or. ‘Tete de Jupiter-Ammon, ft. Silphiam. 52, ‘Tete de Jupiter-Ammon a dr.; entourée dun eercle en grenetis. . Siphium. (Fig. W.2. §SL 3ytagr.9) |. Meme téte, entourée du meme cercle. Rt Silphium. NAB ESt. 1,58 gr.*) © @ Tete de Minerve. B. Triple Sllphiam, 54, Tete de Minerve & g. B. Trois silphiums réunis & un centre commun. (Voy. n° 109 fg.) A AY. PSL. atl, 2,20 2,14 gr. Tee de Juplter-Ammon. Ff. Tees de divinités. 55, Tete de Jupiler-Ammon & dr. fk. Téle de Bacchus libyen, vue de face, avec um ornement au-dessus du front, (Fig.) A.3. ESLEPSL) 0.88 gr.) AH Aneore, der) Inco. der) 1) Gab, de Stockholm (Skildebrand eat p 7 de Paris (aonn. 8 4 Gab. de Paris (Revue om. fr. 1850 p. 360 n¢ 14, pl 8) Gab. de Paris (Miono. ne XVI 1). La tie eat peut-tre celle de Bacchus Hibyen. 9) Musée britannique b. de SL. Pelersbours, de Modéne et de Naples Mas. brit, eal de Rollin (ca. Thomas n° 2958), eat 4)Gab. de Uesin (Thes. Polat. p. 283, Thee. trandenb. dnnery p. 60 ne12, 1p.620). Mus. Dri (cat. P. Koleht p. 244, E, 5, tneore. déer) 8) Cab. de Vienne Sestni Deser. yet p-S60 net “Cat, mus, Lavy ne 4627. ® MONNAIES AUTONOMES. A. 2. 25 56. Meme (te, Grenetis au pourtour. ff. ‘Téte de Diane & dr.; derriére, le carquois. (Fig.) Net. §St. O78 gr. 4) ST. Meme téte a g.; derriére, . Grenetis au pourtour. R. Tete d'Apollon a dr., la chevelure en longues méches pendantes. (0,87 0,80 ge. 2) 9 8 ¢€ 58. Mome face. FR. Tete de femme (dle Cyrene! a de., les cheveux retroussés N.Y (086 gr.%) 59, Meme tte, R. Meme téte de femme; P® écrit des deux cotes du cou, 214 fig.) Neh PSL Ost gr. 4 60. Meme tele adr. RL Meme tte de femme; derrivre, E. Nod. YSU. 0,78 gr.) 61, Méme tele. f.Téte de femme (de Vénus) & dr., la chevelure arrangée en quatre partes. Grenetis au pourtour. (Fig.) Nig. ESt 0810.71 ar.* 62. Méme (ete; derridre, APL Grenetis au pourtour. HR. Téte de femme (de Cyré,-nymphe de fontaine) de face, les cheveus Mottant. Grenetis au pourtour. NW. . St. 0.81 € 0,804 63, Meme tte a g.5 derrine, XAL. fh. Méme tele qu’au revers précédent, Grenetis au pourt ig. NB PSL O87 60,94 gr.*) G4. Autre, sans lettres apparentes Neh 3S" a id ‘Tete de Bacchus libyen, It. Tétes de déesses. : 65, ‘Tete de Bae lus libyen & g.T. Tate de femme (de Cyrene) a. g., les cheveux retroussés. ALA. ESL (SL) 0,78 © G76 20.) 66. Meme tte; OEY, écrit des deux edtés, Filet au pourtour. R. Meme téte de femme & dr. Fig.) Noh ESL O81 60.78 gr.) Meme tte; devant, OE. Filet au pourt rR Meme téte de femme. Nit. SL 0,80—-0,80 gr. " 1 Gab. de Paris (Retlesin Rec 44 Gab, de Paris (Monn. Laynes, et ell inconn 2) Mus. brit eat T- Com pILSéa: Mlonn, neo), 3) Gab, de Panis (Mion nett), de Vienne, du due dep. 214, B, 4, de Londres 9) Cat. Hunter p. 122 n020, tab. 25, 15; eat. dEaneryp. p.259 063, Monn. 8. n#8). 60 ne15: eal Newmans’ Hp. 105 tab. I, 13 (Sestint 115), mus, brit (eat P.Kaigt 4 Cab, de Vienne Mos. Heders, Mt dl cout. p.72 13). ') Mus, brit (eat P Knight p.214,B, 1), eat. danery p61, 4%. 1) Gab. de Pari, eat Pembrock I tab. V, (Monn. 8.111). 'S exemplaees de difrentes collections Musée britanaique, eab. de Pars 7] Mus. brit, eab, de Parls (Revue mum, ff, 1850 p. 390 12) Cab. de we 15), ent Emery p60 n# 16 A cont p75. lan, de Copenh 1, Mow le Berlin (Seatint Lett. 26 68. Méme éte a dr.; derridre, KYA. ft au pourtour. RR. Méme téte do femme. Filet au 69, Méme téte & g.; devant, KYA; derriére, astre. Filet au pourtour. (Fig) . Méme téte de @.© 9 ©.@ 70. Méme téte. BR. Méme (te de femme; KYA. ALE BSL) 71, Meme téte; MO rétrograde, des deux cdtés. Filet au pourtour. fy. Méme téte de femme. ‘en quatre parties. Ned. 4St 0,870.82 gr 9) 73. Méme téte; APICETIOZ}, écritdes deux cotés. Filet au pourtour. (Fig.) If. Meme téte de femme & g. Nd 4 St. 0,87 © 084 gr. %) 14, Meme téte & g.; derriére, AA. RR. Meme téte de femme a dr. Ned. St) 75. Meme téte; derritre, IA. -R. Méme téte de femme. Grenetis an pourtour Ned ESL 080g. @,© © 9.0 ‘Tete do Juplter-tmmon. FF. are, 76. ‘Téte de Jupiter-Ammon a dr. R. Foudre; dans le champ, deux étoiles. Fig.) ALE. fog) St. 0,28—10 gr.*®) 77. Semblable au précédent; dans le champ encore 1. NR 4S. O7rgr.™ 78. Méme téte“’ g. . Foudre; dans le champ & dr. un astre, & g. AAR gsi 79, Meme tte & dr. MR. Foudre; dans le champ, un astre et une charrue @.® 8-9 1) 6 exemplaires de diérentes collections. Les n#* 68-69 7) Goll. de Fontana font ater souvent incorrectement décrits, voy. plus bas.) Mus. brit. (eat. P. Knight p- 23, 81) 2) 5 exemplatres de ditérentes.eolections 9) 17 exemplates de dileentes collections. Cat. TEnnery p61 9°19, Miona. S. ne 13. 40) Gab. de Pati (Monn. 098), Sestinl Mus. Medery. I a 1) Gab, de Monel et de Milan, cool, p72 we, 5) 6 exemplaires de diférentes collections. 41) Goll. de Fontana, eat, mas. Lavy p 411 m0 4022, 6 ab. deCopenbagoe (eat. Thomas 0#2954 bls), Mus, brit. 14) Gab, de Berlin et de Pris (Pellerin pl 869; Mion, n°7}. MONNAIES AUTONOMES, A. 7 ‘Type incertain. FE. Siiphiem. 80, Objet indefinissable. fF. Silphium. Mode hy Skelly St) 0,45 gr.) ee Monnaies de bronze. Tetes de diviatés, 1. Silphium. 81, Tete de Jupiter-Ammon & dr. (Fig) Be Silp im. Grenetis au pourtour; champ creux. #B.2. 39-34 gr.4 82, ‘Tete de Bacehus libyen & dr. fF. Silphium. Grenetis au pourtour; champ creux. E665. 154 12g 83. Semblable au précédent, avec des vestiges de lettres derriére Ia tte. (Fig.) 6-5. 613,26. 4 BA, Meme tele. Re. Semblable aux précédents. (Fig.) BBL Aree) ‘Ge @ st 85, Meme téte, Grenetis au pourtour. ff. Silphium. Champ creux. BB. Ager. 86, Tete Apollon (laurée) & dr., la chevelure comme au n*178 (Gg... fF Silphium, Grenetis pourtour; champ creux. B.6. 129 gr. (corr.)?) 87, Meme téte, Grenetis au pourtour. ff. Silphium; & dr., un épi. aby Gazelle. Fj. Silphium. 88. Gazelle debout, a dr. Grenetis au pourtonr. B. Silphium, Grenetis au pourtour; champ cereus. BAY 89. Semblable au précédent, avec une branche devant In gazelle. BA, 666560.) 4) Cab. de Paris (Mionn. n#6, incor. dé.) 6) Cab. de Paris (Monn, n¢91), 2) Gab, de Copenhague, mus. brit (eat. P. Knight p. 245, 7) Cab. de Fontana et de Wels (eat. n¢ 7761, M, 5), eab. de Munich et de Christiania, 5) Gat, mus. Hunter, p. 122 m4, tab 26 3) Cab. de Vienne (2 ex) 9) Cat. mus, Hunter p.124 ne 46 et 47, tab. 24, 3 ions 4 Gab. de Paris (ions, ne90), de Stockholm et de Com n# 126), penhague. 10) Gab. de Copenhague et de St. Puersbourg 4) Gab. de Copentague & 28 90, Gazelle debout, a g.; aux précédents, ‘Tete de Juplter-Ammon, cheval, cavalier. dessus, une légende presque effacée, en deux lignes. cyménalQue. B. Semblable BAL GAge4) Be Row 91, Tele de Jupiter-Ammon a dr. f Rowe a six rayons, vue obliquement. Grenetis au pour- tour; champ crens. (Fig.) B.6}-6. 13,3111 gr.%) 92, Face et revers les memes. Bib-4, 795,00? 93. Semblable aux n* précédents, avec P dans le champ du revers. BS. 9ger.4) 94. Autre semblable, frappée sur une monnaie de Carthage portant la tele de Cérés et le buste de cheval. B55) 95, Cheval courant & dr.; au-dessus, un astre, Filet au pourtour. ff. Une roue comme aux nm précédents; & d., NIKONOZ. Grenetis au pourtour. HE. 5-4, 9,4—6,9 gr. (corr*®) 96. Cavalier, galopant a dr. Grenetis au pourtour. ff. Roue & quatre rayons, entre lesquels le silphium, (Voy. n* 249 fg.) Boi. 8880.7) 97. Autre semblable; au-dessous du cavalier, ZA. 83er.") 98. Cavalier, trottant adr.; au-dessous, AM. IR. Semblable aux préeédents, 2.5. 6,80 gr.(us.)") Gerboise. Th. Crabe, 99. Gerboise, sautant & dr.; au-dessus, EVA. 4) Goll, de Fontana (Sestiot Mus. Fontana Hp. 96 m4, tab. Vil, 18, Ineore; Monn. 8. net). 2) Mos. brit. (eat. P. Knight p.243, M, 7), (Pellerin Ree. pL. 86, 17; Mlonn. 099), eo Sestini Deser, n. vet. p. 361 ne 12 2) 6 exemplaires de ditérentes collections. 4) Mus. but. (eat. Combe p. 239 n# 14, ineompl. der. 8) Sesto Mus. Wedery. IM ai coat. p.74 024 6) Musée Thorvadaen. 10 avtees exemplaires avec Ia 1é- gende imparalte ou flue, de diférentes collections; sb. de Paris de Decker, B. Crabe. (Voy. n° 340 fg.) 2.3. 2ogr.™) LA, tab, VI, féertes par Seatini Deser. B.Vet p. pparuennent peut-iee & ce ne ou (Cab. de Paris (Pellerin Rec. pl. 86, 18; Miona. n® 100), rus. rit. (eat. Combe p. 239 ne (5), Leake Nom, hel, Afr. Gr ps2 9 Goll de Fontana 1%) Gab. de Paris (du cab. Aller, eat. p.122; Mionn. S. nA), 40) Cab. de Paris (Revue num. fr. 1880 p. 391 ne 17) Les deus pidees MONNAIES AUTONOMES. A. 2 29 Tete de Rome. ft. Abello, 100, Tete de femme casquée, & g.; au-dessus, POMI rétrograde, pourtour. Lo gr. 14o¢r.4) 13.26.) 101, Meme tele. Be 102. Meme téte & dr. Semblable au précédent. He Abeille &, Les monnaies qui précédent ont éWé en général class assurément sont frappées & Barcé. Nous allons indiquer les m fait une classe & part. Pour une partie de ees monn: Vatelier de Cyrene ou de celui de Barcé. les n 3 Cyréne.‘) My en a qui par lesquels nous en avons + il est impossible de décider si elles sont sorties de On trouve ainsi des pitces qui non seulement offrent mes types que Bareé avait de commun avee Cyrene, mais qui encore, par le style d'art, les détails du travail, la fabrique, le métal et le poids, ressemblent aux monnaies de Barcé tout autant quia celles de Cyrene, sans qu’elles contiennent un nom de magistrat ni aucune autre marque qui se rapporte spécialement & fune de ces villes; tels sont les n* 3 16,47, 49-51, 96-98. 5) Ilya d'autres pices auxquelles on ne rencontre aucune monnaie correspondante parmi celles signées 52-53, du nom de Ia ville, mais qui conviennent également & Cyréme et a Bareé, p. e. les m 80 et 91-95; on ne sait done non plus & quelle ville altribuer ces pitees. D'autre part, nous tr wwons des monnaies qui par le nom de magistrat, par tes’ traits de la téle ou par des détails caractéristiques se rattachent spécialement aux monnaies de Barcé, ainsi les nm 33, 34, 41, 42, 79 et 87, et enn un assez grand nombre qui portent les mémes noms de magistrats que les monnaies de Cyréne. Ml est certainement trés probable que celles-la sont sue Fane doit avoir été copige sur Fautre. De méme, 1 Ton compare les tradraches de Cyrene no 127-134 4-4) Revue fm. fr. 1851 p. St n# 2U et 22 avee ceux de Hareé 1312-314, ensuite les monnaies 4) De méme dans le eatalogue de M. Falbe et dans es de Cyréue ayant pour types la tite de Bocehos libyen commentaies de M. Lindberg ft fe slphiam (.R., n0" 142 suiv.), avee les monnaies 1) I'y a une ressemblance frappante entre diverses mon- _cortespendantes detareé (ae 25 suv) enfin les bronzes 1) Cab, de Pare (Pelerin Ree. 1 pl AX, 445, Revue num. fe. 1830 pl. XVI, 5; 1851 p83) rales des tos etés prinlpales de la Cyrénaique, Ans lea drachmes ot les demindrachmes archaiques avee 1a tite de Jupiter-Ammon et fe silphium, et Les pltees de bronze avee Ia tete Apollon et le cheval, qul portent les noms de Cyrene, de Bareé et dEvespéris (voyer les 117, 283, 287-290, 322-339 et 339), se ressem- Dent tellement a Tégard de la fabrigue et du traval, Ae Cyréne ner 268-240 portant Je eavaller et Ix rowe avec le n# 329 de Bare, on frowera, que c€ nest que, tar la Iegende quilles peuvent éire distinguées. Par onséquent, de ce que tlle pitee anépgraphe ressemble beaucoup &telle autre piéce au nom de Cyrine, on ne pourra pas encore deduite avee sireté, quelle alt été Dattue a Gyréne 30 CYRENAIQUE. sorties de atelier de Barcé, celles-ci de atelier de Cyrene, et on pourrait done les classer & ces deux Ja question du classement de toutes ces monnaies dépend surtout de I qu'on se forme sur absence du nom ethnique. de Farbitraire ou de Ia négligence des graveurs des coins ou des officiers de atelier monétaire, ‘I faut distribuer les monnaies en trois parties, en donner Tune & Cyrene, Vautre & Bareé, et faire de a troisiéme une classe de piéces incertaines. Mais si on croit que cest par un certain motif et selon ordre du gouvernement que le nom a été omis, ces monnaies doivent tre classées ensemble et séparées des autres. Il y a un autre pays dont les monnaies, appartenant a la méme époque, offrent un analogue, est la Béotie. Un assez grand nombre des monnaies béotiennes sont anépigraphes ou ne portent 1m de magistrat. Ces monnaies ont sans doute été frappées en commun par les villes qui que celles qui offrent le nom du peuple entier, et est A juste raison qu’on les classe avec celles-ci et non pas & Thebes, quoiqu‘elles aient pro- bablement pour la plupart été frappées dans cette ville.*) C'est done d'une maniére négative, es ont 6té dé Si Yon yeut dériver omission du nom de ta ville jent la confédération béotienne par la seule omission du nom de ville, que ces mom gnées comme celles des Milles contédérées On peut considérer de la méme maniére les monuaies dont il est question ici. Ml est assez probable que les villes principales de la Cyrénaique, aprés s'étre conslituges en républiques, se sont alliées entre elles, et qu'une telle alliance a subsisté pendant In plus grande partie de Ia Aeuxiéme Epoque; il faut ainsi supposer que, durant la longue guerre que les Grecs eyrénéens soutenaient contre Ies Carthaginois au commencement du qi jécle, les villes les plus ment réunies. Quoi quill en soit, c'est accord avec ce qui s'est opéré dans beaucoup «autres pays grecs, que les villes eyré au nom de la vile elle-méme par son gouvernement, ont aussi fait battre monnaie en commun. 1 y avait une raison spéeiale pour ne pas marquer ces monnaies du nom ethnique, mais se con- lenter d'y omettre le nom de ville, c'est qu'il n’existit pas de nom commun qu'on eat pu employer. A la verité, le nom Avgqveios se trouve aussi employé pour désigner Ia population greeque de tout le pays; mais il n'indiquait proprement que les citoyens de Cyrene, et dans ce sens il était déji placé sur les monnaies de cette ville. Il est done permis de eroire, que les monnaies de cette” classe sont analogues aux monnaies contemporaines Wautres pays grecs qui portent le peuple entier, ainsi qu’a celles de la troisi¢me époque qui offrent ta Kégende KOINON sans aucun ‘nom propre sjouté. On voit par ces demiéees, que les villes de la Gyrénaique ont en effet frappé monnaie en commun, et que de telles monnaies n'ont pas &lé marquées du nom ethnique, I en résulte, que les monnaies de la 2°" et 3 époques sans nom de ville doivent etre classées séparément, quand méme, par telle ou telle raison, elles pourraient etre assignées & une cer~ taine ville.*) tridme importantes aient été ét \éennes, outre les monnaies frappées m du 4) Mionnet HL p.99-102, 8. IIL p. 509-805, Sestin Classes gensp.43. Crest par ne inconséquence que dans Mion net Supp. Ip. 530-532 lea bronaes sane nom de ville Jes monnales frappées au nom de Gyrine et de car i ait fort naturel, que les mémes mogistrats ‘tsent préposés aux grands ateliers monéaires de ees sont elassés& Thebes et non avec les monnales dargent correspondantes 2) On ne doit pas sétonner de retrourer sur ces m rales Tes mémes noms de mogistrats dont sont signéce 1, éatentaussl chargés de la surveillance de Fetmis- son des monnaies qui farcat fappées aux fais de tout MONNAIES AUTONOMES. A. 2. 31 Par le style d'art et les Iégendes on yoit que les monnaies réunies dans cet frappées aprés que Fart et Mécrit classe, sont re recs eurent subi le changement dont on peut fer époque du cinquiéme siécle, et que par conséquent elles sont postérieures & la dom Battiades. Elles appartiennent pour la plupart, & ce quill paralt, & la dei laquelle les villes étaient libres. Le 8) des jdme époque, pendant phium, toujours Tembleme tional, est fguré_ pl exactement et avec plus de détails que sur les monnaies de In premiére époque. On voit asser clairement que la plante est représentée avant linflorescence ; elle offre des touffes de boutons qui ne sont pas encore développés fen ombelles de fleurs ou de fruits; quelquefois elle a sa racine |p. ¢. sur le n*34)") ow des rejetons & la naissanee de Ia tige (voy. n° 41). Mais le fruit n'est plus employé comme type moné~ ire. Quelques pidces (nt 45, 46 et 54) offrent trois silp Comme les mon naies dont nous nous oceupons ici, ont probablement été frappées en commun par les villes de Ia Cyrénatque, on pourrait eroire qu‘une allia ‘des trois cités principales est indiquée par ce type.") Mais ta méme représentation se trowe souvent sur les monnaies marquées du nom de Cyrene ow de Barcé, et sur celles de la premibre époque les fruits et les pousses de siiphium sont combinés de la méme maniére, deux, trois ou quatre M.Cavedoni a alteibué au triple silphium un sens symboligue et Sappuyant sur le nombre ternaire, il a émis a cet égard différentes. conjec~ tures’); mais, sur les monnaies archaques, comme nous venons de faire observer, on trouve des parties de silphinm aussi deux et quatre fois répétées. On pourrait plutat supposer que cette représcntation se rapporte & la valeur de la monnaie; nM 45 et 46 sont des trihémioboles, n° 54 un triobole dor (} du statére), et les bronzes de Cyréne qui offrent le méme type (nv 228-283), peuvent etre des trilepta et des trichalha.*) Mais sans doute les trois sip {out simplement dans le but de former champ de la monnaie. ms. sont-ils combinés figure qui pat remplir, d'une maniére symmétrique, le Les monnaies d'argent.) er-Ammon et le silphium, qui se répétent sur les monnaies en or et en bronze et se retrouvent de méme sur les monoaies marquées aux noms de 1 La seine de Maree ne 125, 129, 902 et 308 4) Le aiéme type se relrouve sar les nees2t et 328 de 2) M.Lindberg dans som manuserit est de ect avi. Wareé; ne28 eat un teheiobole, et por la teplcation 2) Le savant ilalien propose de rapporter ce typeatheurewx du type neS2t peut étre désigné comme un tridrachme hombre teraire cher les Grees, ou aux trois tribus allique.—- Un tel rapport du type avee In valeur de la Primitives des colons de ‘Théra, ou sux tris classes monale ne manque pos danslogle. Des trioboles de dane lesqueles tee cltoyens de Cyrine forent discs Mantinge portent trois glands, dsposés de la méme par Demonax, ou enfin aux trols récoltes qui, selon manire, tndis que Fobole nen off quan (ef. Leake erodote, ee falealent dans la fertile Cgrénsique. Ossery, Num Hellen, Eur Gr. p. 68:69). Les petites pices en P45 not 38.— Les denominations dont se sont serie argent doTarente, stant your type deus tes de cheval ‘MM. Casedont (Le. p.43 sus.) et Duchalais (Le. p-389- pésent Je double de elles qui sont quune tte. ef 300), alnsl que autres sumsmatistes, en dcrivent ce Fiorll Mon. di ltt gr. p. 7 not 25 sur les monnales {ype trv ailphivma dispoets en trskle on on trigustra, Arp portant 1, 2 et 3 6p ne doivent pas elre adoptécs; cette représentation hs) Lex pes em argent préeédent celles enor comme Aueun rapport avee le symbole religious Warigine aslai-conatitant la monnaie principale et ant les pl que quion oppelle triste, et le mot latin triquetra dé- cients. 32 cvrésatgue. Cyréne, de Bareé et dEvespéris, étaient les types principaux et caractéristiques de Ia Cyrénatque, ‘mentionnés sous ce rapport par les anciens auteurs"), Les detx premiers n™, selon Je style austére de Ia téte, Ie carré creux et le flan épais, appartiennent au commencement de la deusiéme époque; les autres, dont le style est plus libre, suceédent dans le cours de la meme époque; les n'*40 (cf. n° 140 fig.) et 41 appartiennent aux plus belles productions de Kart monétaire de ta Gyrénaique. Les n®37-88 et 40 sont sortis de Tatelier de Cyrene, puisqu’on trouve des tétradrachmes an nom de cette ville qui offrent les mémes noms de magistrats. Les at 33, 34, 41 et 42 doivent au contraire éire attribués & Matelier de Bareé; en voiei les raisons. La drachme n*33, présente la méme (ete de Jupiter, d'une expression sombre et toute particuliére, que Ia drachme de Barcé n* 297 (fi,). Len’ 34, qui offre une téte avec une chevelure singuliére®), est sous tous les rapports, excepté le nom, identique & celui de Bareé n°302. Pour le n° 41, on remarque sur le n* 820 de Bareé le méme ornement singulier au-dessus du front de Jupiter; une autre piece de Barcé, n* 324, porte de méme un type accessoire derriére Ia tele de Jupiter, et au revers un nomi de magistrat fu Hien du nom de la ville, et c'est encore sur une pivce de Barcé, n° 315, qu’on trouve un ne qui offre aucun de ces ei phium avec deux rejetons; il n'y a pas de monnaie de Le n°42 enfin porte un nom de magistrat, KAINIQ*), qui se trouve seul Bareé n° 323. On rencontre parfoi il est possible que de telles pitees Les noms de magistrats seront discutés dans le § 5. Ne43-46, Les deux premiers nt, vu le caractére de la téte de Jupiter-Ammon et nent 1a premidre partie de Ia deuxiéme époque. La téte de femme G1 et 72-75. Pour le triple silphium, son encadrement, apparti est probablement celle de Vénus, conférer tes voyex Ia page précédente. NeAT-51. La te imberbe aux comes de bélier, qu'on peut & juste raison rapporter au Bacchus libyen, fera Pobjet d'un article spécial, voyer $2. Le n°48, & cause des marques: joules au revers, a été frappé & Cyrene, voyex n° 171 Les monnaies Wargent, & en juger par le style dart et les noms de magistrats (voy. $51, ne épassent sans doute pas la deuxiéme et le poids (voy. § 4 et 6), ont probablement te frappés dans T'époque ploléméenne. ces de mo yoque, excepté les ne 47 et 48 qui, selon les marques La premiére série, nm 33-42, comprend, se rapportent comme 4, Let; il sera démontré plus bas (§ 6) qu'elles sont des tétradrachin drachn idrachmes d'un systéme monétaire qu'on peut appeler asiatique. Les n™ 43-46, pesant la moitié de la demi-drachme, sont des trihémioboles du méme systeme *); pour les distinguer plus facilement de Fobole (ef. te n° 125), on a placé au revers des types part De la 3°" série, les n°" 49 et 51 offrent une drachme et une obole; les n 47 et 48, quoique par le poids différant Tun de Tautre et ne répondant pas aux préccidents, ne peuvent etre que des didrach- e au systéme phénicien, voyer Cyrene nt 142 suiv. et $6. lon les pestes, trois espi ss et des hi mes, dont le postérieur appartient sans do 1) Meayehia et Solas. Ravnor Siiquer 2) Gest ce nom qui cté pris pour eelol de I vile de 2) On pourrait erolee, que Jupiter-Ammon par lex méches Ganopois, voyer § 5 et 7 de cheveux, proéminentes en guise de mayons, eut été 4) Gomme les petites pies dor n#55 auiv, da méme représente comme diew du solel cf 194. On cbserve poids, sans doe sont des hes (jd state ou diobo- la méme chevelure sur le e197. les), om pourra les prendre pour des dioboles fables MONNALES AUTONOMES. A. 2. 33 es monnaies d'or. Ne 52-53, La pidee m fest sans doute la premigre m cheveux tombant librement, se rattache aux monnaies partie inférieure du silphium est des feuilles, ou si cet embrouillement dérive d'une surfrappe ou dine Wsion du coin; les lettres: KY, que Mionnet y a lues, ne s'y tronvent pas. N¢54, offrant Ia tete de Minerve, est semblable aux n® 209-212 qui portent les initiates de Cyrene; on pourra done atiribuer a cette ville, 2, comme Ia téte de Jupiter-Am porte Ia chevelure archai e Spoque; le nt 53 dont la téte offre tes mnnaie en or de Ia ds shiv. Au revers: dum argent fase; il a sst pas clait si Ton a voulu indiquer In racine et ‘Toutefois ) inerve partie occidentale de la Cyrénaique, et son symbole se trouve sur les mounaies de Bareé | e324). Sur le culte de cette déesse, voyer Cyrene n* 209 et Bareé n* 321, N% 55-75, La téte de Bacchus libyen, yue de face sur le profil du n® 220, La téte du celle de Diane par le carquois derriére le cout); celle du n* 57, dont Ia chevelure paralt égyp~ tienne, représente sans doute Apollon; voyer les remarques faites aux nt 236 et 238 de Cyres q sans altributs; Taide de Ia chevelure on en peut distinguer trois différentes. La premiere, sur les n* 58-60 et 65-71, a Tes cheveux retroussés tout autour de Ia tte, Cette tele a été prise tantot pour celle de Céres"), tantot pour celle de Diane*); mais on ne remarque pas d'épis dans les cheveux, et la coiffure de Diane est toute différente (yoyex n" 56 et 236); elle représente pro- bablement Cyréne, pare qu'elle est coiffée de In méme maniére que Ia téte du n* 231 qui est alo 1m ajouté. La seconde We, sur les n** 61 et 72-75, semble av arrangés, par un bandeau, en quatre ou cing parties. mn cherche, parmi les déesses véné= rées dans la Cyrénal divinité dont le culte était an 134 porte au-dessus dur front Ie méme ornement que sa téte "56 est désignée comme olfrent les mémes tétes. Les autres tétes qu'on voit sur ces_monna ss, sont de femmes et les cheveus. , une A Inquelle pourrait convenit cette téte, est Vénus qui se présente, en et tres-répa im temple Cyrene deja sous le regne des premiers Battindes, ce qu'on voit par le fait que épouse du rot égyplien Amasis, Laodieé, native de cette ville, y envoya une statue de la déesse, pour remplir un voeu.') Pindare, dans une de ses odes, dit que V ecu Apollon et arrivée en Libye.%) On connalt encore trois temples consacrés a cette déesse dans la Cyrénatg cher les Cyrénéens, Elle av iyréne & leur ms av Fun pris du port de Cyrene), autre dans tile d'Aphrodisias qui en eut son nom*), le troisiéme mms le Tae de Triton pris de la ville d' is"). La troisiéme téte, celle 62-64, vue dle face et ayant les cheveux libres et Mottants, rappelle les nymphes de fon- dans une tle située des 4). Cavedon (Ossers.p. 33) pense que eet Ia tte de 3) Seatint Le. ne suv, Monnet S. m Cyrene représentée comme aymphe de Diane; mais ce 4) Ce temple étit silué a Festremité de ta ville dans un ‘était pas comme nymphe chasseresse, mais comme I bosquet saeré. Méradote Hl, 181. Punare Pythi V, 24, compagne Apollon, fondateor de Cyrene, quelle etait ef Bocekh Expl. p. 283 honoree par les Cgrénéens, et sur les monnses ele ests) Pythin IN, 9 au, fe en qualité de nymnphe locale ow de person ©) Phautas Hadens act, se 4 ro de la vile, & ribut de la ehasse ne 7] Seas. Mol IN, 4 convient pas: voyer les m0 116 e231. Strabo XVII p.836, Sur le cute de Ven 2) Seatind Lett di cont. 1p. 75 ne7. Monnet S. ne 8. Le. p28 CCavedont Ossery. p. Also. eT M ENAIQUE, taines, figures de la méme maniére sur les monn: de Syracuse, et Messcis sur celles de Larisse en Thessalie; elle représente donc probablement Cyré (Kien), uymphe de In riche fontaine & Cyrene, de laquelle Ia ville avait tiré son nom, et dont le nymphéum existe encore). ‘Toutes les initiales de noms, inscrites sur ces monnaies, se fent sur les monnaies en or ou en argent de Cyréne, ou sont abrégées des noms de magi- strats qui y sont placés en entier. —Ainsi M10 répond i OAIANOEYE (n"* 147 et 191-92), OEY et OE a OBYOEIAEYE (nv 176 et 185), KYA A KYAIOZ (n'* 135, 154 et 200-202), AA & AAMONAKTOS (0 194), 1A a IAZONOZ (n° 186 suiv.). XAL indique sans doute le méme magistrat que XAIP et XAIPL (0% 204 e212), Le monogramme E se rei 67 et 207. APIETIOZ se lit de méme sur te n° 132, et API en est ion.) Cos sont gravés en {rés-petits caractéres, ils ont’ assez souvent échappé & attention ou ont été lus autrement; ain on a pris KYA pour KYP ou KYO), ou meme pour KPO‘). Ces monnaies, pour Ia plupart, ont &t frapp observer, et de co que les ttes Apollon, de Diane et de C de cette ville. : Ne76-79, Tete de Jupiter-Ammon. BR. Foudre. Le foudre peut avoir égard au Jupiter grec, qui sous différents surnoms était révér dans la Cynénaique et dont Teffigie se voit sur les monnaies Wor de Cyréne, ou il peut se reférer A la tte du diew au droit, auquel on donnait Jes attributs de Jupiter (et,'n* 194 et $1) Ia signification de Fastre et des deux étoiles, voyer les types accessoires $4. La lettre | du n°779) peut étre linitiale du nom IAZAN (n° 186). Comme tes deux étoiles et le monogramme €% no se trouvent yue sur les monnaies de Cyrene, les n® 76-78 appartiennent sans doute & atelier de cette ville. , Mais pour le n° 79, offrant ccharrue, on est porté & donner Ia préférence & Bares, parce que le n° 324 de cette ville est marqué nt point de symboles de 2 6lé appelé par Mionnet une tete tement, iphium, autres pays, p.e. Aréthuse sur les monnaies contre sur les 1" ‘bro e ces noms abrég te ms de magistrats, comme nous venons de le f me se trouvent sur les monnaies '$ 4 Gyréne; on peut Le conclure des un epi, tandis que Jes monnaies de "80. Lobjet i Moiseau, et par M.Cavedoni une tate daigle*); on voit par Ia gravure, qui le reproduit ex Veil est pas ainsi. On pourrait supposer que ce type représente quelque partie de A divers objets incertains sur les monnaies arehaig Quant Ia question du temps, ces monnaies, ainsi que les préeédentes en argent, appar- tiennent sans doute, pour la plupart, a Ia seconde époque, & en ju le style d'art et tes noms de magistrats (ef. § 5). Elles offrent aussi » beaucoup Wanalogie avee les mon wi dans la partie postérieure de la méme époque étaient frappées dans Minerve resemble a celle des (és ont pour types des tetes des pieces émises par les rois de Chypre dans le quatriéme rene ne prése s sur la face de cette p explication qu'on est porté i don a Végard des. typ ies dor autres pays et avaient cours dans le commerce. — Ainsi la téte staléres d'Alesandre le Grand. Les petites pidees qui sur les di de divinités, se rapprochent s 4) ine grotte avec un fronton, tills dans Je rocker, pT Monnet 8.1K 997-8 Barth Wanderongen p.425. Neumann (Num. vet ned. Bethel, ut atibua une telle pee & Grotoi® | Mp. 105) a pris cele t6te pour elle de Cyrine et acd. tab, M22; Doete. p13, ef Mi apres son opinion, aurait avesi donné te nom Ala met), et Meynaerts (Cat. fontaine (cont Barth Wanderuogen p. 422); mais lemom 5) Siduillears rete let est authen de Ia fontaine état Gyré, ef Thre Ie. p85 dans le cabinet de Pass lle west pas ee 1 Sur tous ees noms, soyer $5 6) Sans doute Ie signe du port de Gyréne, Sozus, v: ne 340 3) Pee Gat dnnery p. G1 ne 19; Sestini Let di cont. 1 7) Minuet ne 6. Cavedont Ossery. p23 MONNAIES AUTONOMES. A. 2 35 jocle), et pour celles avec Le foudre au revers, il y a des monnaies d'or du méme module, frap- pées par Philippe HM de Macédoine et par Alexandre I d'Epire, son contemporain, qui présente Ggalement un foudee. I est cependant vraisemblable qu’on a conti ver les petites pieces (les } de statére) au début de e des types acces- soires et monogrammes (voy. § 4 et) et Systeme des monnaies Wor. L a fal Epoque ploléme 1, puisqu‘on y rencon le Apollon coilfée & Fexyptienne (voy. n° 241). 1°52 correspond en poids aux drachmes précédentes, le ne33. A Ia demi-drachme n*34; il sensuit que ces dews monnaies, ainsi que celles dargent, sont frappées d'aprés le systime asiatique’, et que le premier est le second un quart du statére, le didrachme en oF s'appe! Pollux cite expressément le demi-statére, jjmordengoy, parmi les pivces d'or frappées dans Ia C3 naique*); le } de statére était nommé rerdgry Ls 54 est um {du statére (triobote) attique; considérée sous son rapport au systéme asiatique, elle avait Ia valeur d'un pentobole on de Pour les plus. petites pi fest nssex di systéme ou & quelle elles qui pesent 0,90-0,82 gr., s'approchent Ie plus du trihémiobole attique dont le poids normal était 1,08 gr., ou au diobole asiatique qui était un poids analogue; les piéces dont le poids est de 0,81-0,70; peuvent étre des trihémioboles asi ques, et le poids enfin de 0,72-0,70 Saceorde avec Tobole attique. Cependant, quand on remarque quill y a dans ces séries une ‘shite progressive et non interrompue de pesées, on est amené a admettre . forment une méme division; mais il est difficile de décider si cette division est un diobole (= } du statére) asiatique, ou si elle est u niobole (—~ § du statére) altique ou asiatique. Ce qui nous fait pencher en faveur de la mn, c'est que selon Hésyehius { du statére, dep, eit monnayé en or, tandis qu'une pice de 4 statire n'est mentionnée chez aucun des anciens auteurs, et que les plus petites, divisions ne furent pas frappées.,. A ce quil semble, apres le systime altique (ef. $6). Sans doute ces monnaies furent employées dans tons les deur systémes. Comme les pigces n™ 76-19 ne dépassent pas le poids de 0,78 gr. ct qu'elles se distinguent anssi des autres par le type du revers, il se peut qu’elles wappartiennent pas a la méme fraction; on pourrait donc les prendre pour des § de statére asiatiques. Le n*80 est 4k h bole), si on prend pour des de statére les m5 suis., dont il présente Ia moitié du poids; il est de statére (~ $ Wobole), si Ton regarde ces n% comme des { de state. tatére (ou demi-ehrysus), i, comme om te sait, statére (ow chrysus). de déterminer i quel sion elles appartiem le toutes ces monnaies, on an moins les n¥* 5: ihekté de statére on Les monnaies de bronze.* NeBi-87, Teles de divinités. B. Silphium. Le premier n°, portant la téte de Jupiter-Ammon, peut étre attribué on a Cyréne, ou a Bares, ow A Bvespéris, cette téte étant commune aux monnaies de toutes les trois vlles; les n suivants avec I tete de Bacchus libyen la te cconviennent aux deux premiéres villes dont les monnaies présentent Ia méme tele, ye pl m3, 15 et 1 Tes monnsies dor de I Cyeinsique sont tootesfrappées wes Num. et inser. eypriotes pl V4, 6 et apeés le sgsteme atique, west pas fondee 2) On voit par ces pees que Fopinion énonete par M3) Onom. IN,6,¢2 Bocebh (Metro. Catersueh, p. 87) et par M.Yasques 4) Hesychius sy. “aey ‘ueipe {Syetémes mete. et mone, able L p.42), ques! Lee nev340 ct 343 peuvent uti de classes A cette are MONNAIES AUTONOMES. A. 2 37 Vannée 96, par reconnaissance envers le sénat de Rome qui leur avait accordé ta liberté.*) On S‘ocenpait sans doute d'apiculture dans la Cyrénaique%); Aristée qui, d'aprés la tradition, avait enseigné aux hommes Tart de recuelir le miel, était beaucoup vénéré chez les Cyrénéens qui le faisaient fils «Apollon et de Cyréne); Labeille pourrait done se rapporter au culte de ce dieu. 4) Cependant, en Cyrévatque Finvention de Vay tee, m fils d'Apolion et de Cyréne, Autuchos®), qui, & ce qu'il paralt, avait un sanctuaire non loin de Cyréne %); par conséquent, i faut plutot admetire que Fabeille est le symbole de ce dernier. Quant & 1a date des monnaies en cuivre, il est & supposer que dans la Cyrén Aun autre Mure m'était pas alteibuée a A ique, ain que dans Ia plupart des autres pays grecs, on n’ait pas commencé i frapper monnaie de ce métal avant le quatriéme sigele. Les deux premiéres suites, n 81-90, appartiennent sans doute a Ia seconde époque; on peut le conclure du style d'art, de lépaisseur du flan et du champ ere muni du grenetiss De Ia suite qui porte pour type au revers Ia roue, on peut également attribuer plusieurs pigees & la seconde époque, ainsi quelques-unes sous les n**¥1-92 par rapport au style de la tte, et le 0°95 a cause du nom de hombre des monnaies déerites sous les n**91-99 doit étre attribué A Tépoque ploléméenne; ta pice carthaginoise sur laquelle est frappé le n*94, n'est certainement pas antérieure au troisieme sidele; ZA sur le n° 97 se trouve aussi Pour la question de ta valeu ir la monnaie ploléméenne n° 370. de ces monnaies, et des noms qui divisions, nous renvoyons au § 6. Si Ton veut les determiner & Tégard de leur yaleur, déte nations qui seront toujours peu sires, on est porlé & supposer") que les n™ 82-88, #6, 91 et 100-102 soient des trichalka, les ni 93 et 95-98 des dichatka, les nt 89-90 et 92 des chalkus, et les n* 81, 84-85 et 99 des trikollyba. Ces divisions, comme on le voit, se distinguent Tune de autre par ules (ypes différents, excepté celles des n™ 91 3. MONNAIES DE LA TROISIEME EPOQUE, A LA LEGENDE KONON 103, ‘Tete de Jopiter-ai dans le champ, une corne de gazelle, Grenetis au pourtou Aoife 2Dr. phén. 7,68 mon diadémée & dr. Grenetis au pourtour. R. KOINON 8) Revue num. fr. 1851 p. 85-87; 1852 p. 339.1342 Wh to 18 Rig tigae 2) On sait ar Ssnesins, que le miel eyténéen etait d'une raga veynnde mgstee.-Schol. a Apoll. RU Argon ‘qualité supérieure: aussl au moyen-ige et de nos jours Tl, S00. Justin XI, 7. Gf Brondsed Vayage en Gre le met et la cire ont e€ parm: les objets exportation de ve pays, Voyex Thrige Le, p. 301 not. 2 et 2, 3/0. Maller Geseh ellen. Stimme (1866) 1p. 342 et M D289. Boeck Expl ad Pindrl op. p.824;_ Seb. a V.4) ite “Anrosyon tngdr pba de Cyréne "West assez proable que le dew 04 lequet on n'a pas encore én Pind. Pythia WV, 4, p.343. Thrige 1 p.$0et 202. supposition, est le méme qui par leach 4 Dochalse ie, p. 84-85 voit dane Tabeile& la fole m= pel -Autuchos, par dustin Autocu me aaristée et eeluk de fa Pythie, daprés Tordre de igs dans Te 86. laquelle Hattos passa de Theea en Libse, appelée par (Pellerin Hee. IM pL 86.4; Monn Pindane (Pythia IV, 59-60) idscon iy idos .Kalght p.214,6,1), 38 cevninatQue: 10s 104-5. Méme téte. Grenetis au pourtour. fk KOINON. Silphium. Grenetis au pourtour. (Fig) B64). a6 ,3er* 4) 106-7. Autres semblables, frappées sur des monnaies de Plolémée Soler avec la tle de Bérénice au revers. Bib-4. 96-4, ¢r-*%) 108-10. Méme téte, avee ou sans diadéme, fF KOINON en trois lignes. Silphium. Avec ow sans grenetis au droit ou au revers. (Fig.) E.GhA. 177—626r84) 111-12. Autres semblables, frappées sur des monnaies de Plolémée Soter avec In tte de Rérénice au revers. Ebi. 99 € 680.4 113-14, Semblables aux n® 109-110, avec le monogramme ff ou ff au revers. z. 10,6—6,6 ge-* 4 On voit par les sj mens cilés sous les n* 106-7 et 111-12, que les monnaies de ce genre font été assez souvent frappées sur des pidces ploléméennes. La tte de Jupiter-Ammon ressemble ises par les Plolémées en Egypte. Les bronzes sont pour Ja plupart fabriqués de maniére que la pidce a une face plus large que Tautre en offrant uw tranche oblique, fabri s. La légende KOINON enfin a celle que présentent les monnaies é ion bien connue par les monnaies égypi 1) 82 exemplaires de toutes les collect p88): ea de Bentineh 1 p40, suppl Mt p35 14 Gab. de Pris (Pellerin Rois pl. i, Mionn. ne 5]; cab, de Mus. Hedery. Il di cont p72 ne3;, Monnet ne 6 Copeahague (2 exemplaies, dont un da cab, Aller, 942 exemplaces de toutes les collections. ‘eat de Dumersan p. 122): est. mus. Hunter p 129 u642, 4) Cab. de Modéne et de Milan fab. 23,46 (Revue num. fr. 1850 pl XVI,G, ef, 1851 5) 13 exemplaies de di es collections MONNAIES AUTONOMES. A. 5 39 fait supposer que les monnaies de cette classe n'ont pas été frappées fat soumise au roi dEgypte; c'est ce que mous allons démontrer. Le mot KOINON, comme on le sait, indique un état ou un peuple, soit un nombre de cités ‘ou de communes réunies dans un corps d'état, soit Ia population d'une seule cité; il se trouve vant que Ia Cyrénaique employé sur les monnaies frappées en Asie et en Gréce sous les empereurs romains, et y est tou jours suivi du nom d'un pays, d'une province ou d'une ville, ou de celui de leurs habitants, Le plus souvent c'est le nom d'un pays ou d'un peuple entier qui est ajouté; il se présente done comme Ie plus naturel de songer ici & toute Ia Cyrénaique. La raison par laquelle le nom n'est pas adjoint, est sans doute celle, quill n'y avait, pour indiquer te peuple de tout le pays, aucun autre nom ethnique que Kveyvator, nom qui désignait en méme temps les citoyens de Cyréne, et dont étaient dk scription KOINON in doute, que les monnaies sont feappées par le peuple de la Cyrénaique pour tout le pays.%) Les monn: cette légende, sont toutes frappées sous les empereurs romains; il est daccord avec ce fait de supposer, que les monnaies eyrénéennes qui y correspon- A Tepoque oit elle se trouvait dans le méme rapport aux rois d'Bgypte que celui qui existait plus tard entre les autres pays et les empereurs de Rome. De plus, comme les_mom cités de la Cyrénaique & Mépoque de leur indépendance (voy. p. 30), n’offrent pas inscription KOI- NON, on est porté & chercher un motif positif qui ait falt inserire ainsi les monnaies analogues, Tabriquées sous 1a domination égyptie Ce motif n'a probablement été aucun autre que celui ue done sans ja marquées les monnaies de cette ville.) L! 1s d'autres pays grees qui porte dent vont pas été émises pendant que Ia Cyrenalque était indépendante , m: jes frappées en commun par les dle distinguer ces monnaies davee celles frappées par le gouvernement royal, qui portaient le nom de Ptolémée ou seulement, comme te n*364, inser ayant BAZI écrit de la méme dle cette classe se trouvent oppostes. *) 1 On ira peut-ére, quan aurait pu employer te wom Kegnraia; mals c6 ne fat que plus tard, sous tes pereure romans, quon en vint A Snscrive aur les Imonuaies te nom du pas, a KOINON peut se prendee mouse est 0 tun adjec augue entenda, et indiquer une monnaie Te pays: tals om peut ausst resaeder ne synonsiné de dquss., peuple: sur les Imonnaies asatiques on trouve quelguefols le mot mis au geal, pe. KOLNOY AZL43. KOINOY ‘POINI- KAZ (Eckbel Doctr IV p-128et (30), ot IL-me peut ‘eure expliqué que da peuple (on d'un sénat représen tant fe peuple ofp. suv. note 2),— Ketel (Docte. 1V 430 abi), Ttmann (Griech, Statyvertussungen p. 740 fir.) et dautees savants ont prisumé, que KOLVON naies greeques indique tne éonion ree fleuse, et que les mons portant cette ligende ont G4 eappées & occasion de fetes ou de jeux publics cldbrés en commun, parce que les types ¥ ont souvent apport, Mais on trouve adel {s-rouvent KOLNON associé au (pe ordinaire du pays ow de fa ville, Sons empice romain, le peuple dans les provinces svait une part plus ow moins grande & Tadministation de ses du roi ou royal; c'est notamment & cette pidce, naniére que KOINON, des deux cotés du silphium, que les monnaies Les monnaies qui étaient frappées dans la Macédoine proptes aires, et notamment te doit de batee mi tale (en culvte) tut etalt Te plas souvent accorde 1 plication qui se présente comme a plus sim Alone celle, que KOLNON a et insert sue les frappées par le peuple ed. par Je magiseateomen tal ela par fe peuple, pour let fire distinguer de lex trappees stat rosa Tusage ordinalre da mot, indique une aeeocation non pas relilense, mals yoltique ‘ef Tittmann Ie. p.745 not 82-87)" W-ne faut pas setonner quan trouve souvent aur Jes monnsles ainslinsrites det temples et des representations se rapportant aux jews stents, ear tout c€ qui appartensit aux sanctasires et aux solenni- tes publques formalt sans doule Tecenpaion principale les magistrats da peuple: dailleurs les memes types frequents aussi sur les monnaies imperites sane Ia Keene KOLNON. La du moins oi les types ne se rapportent pas aux tes ow liewx saerés, il ny & faueune faison dentendse par KOLNON une commu imauté religese, ee qui a eté fait, A tort, par Thrige (les p.186) a Tégard des mounaies eyrénée 2) Chet les anciens auteurs on trouve de meéme 15 xosnse ‘mmployé du peuple en opposition au rl, pc. Pausa LS 40 cevrénaQue. sous les derniers rois, présentent deux légendes qui sont opposées en parcil sens, Tune, MAKE- AONON qui correspond & KOINON, Tautre, BA ou BAZI sans le nom du roi ajouté. est possible quil ait existé sous Ia domination éeyptienne une représentation de to le peuple, ou un sénat auquel les différentes communes ou cités, au moins les cing eités princi pales daprés lesquelles le pays eut le nom de Pentapole, aient enyoyé des représentants, et que ce soit par ce sénat qu’aient été frappées les monnaies dont nous nous occupons. Dans les textes anciens 18 xouéy se trouve aussi emplosé dans le sens du sénat du peuple.*) Ainsi dans Tile de rate, sous Vempire romain, les magistats supérieurs des villes formaient, & ee quil paralt, une assemblée représentative ou un conseil général, qui dans les inscriptions lapidaires et sur les mone i par Ie nom KOINON KPHTON.*) Mais il se peut aussi qu'il nen ait pas été ainsi, et que Fémission d'une monnaie qui devait avoir cours dans tout Te pays, ait &é ta seule affaire commune. Dans Ia meme époque Cyréne, et quelgue temps aussi Barcé et Evesp Vil semble, eontinn Les monnaies de cette classe ont pu étre frappces soit & Cyréne soit dans les deux autres villes oit ta stems, peut-etre jusqu'a la fin de Fépoque; est ec qu’on peut conclnre du grand nombre qui nous est parvenu de ces monnaies, ainsi que des différences que présentent te poids'), Texéeution et la fabrique. Veempreinte est tantot dun assez beau travail et dun relief fort, tantét d'un travail médiocre et d'un relief plat; le flan des pices est souvent mince, & tranche arrondie, souvent ena sidme époque, car elles diffrent sous tous les rapports des monnaies de ta quatriéme époque portant les noms de magistrate romains.*) Les piéces frappées sur celles de Plolémée Soter ont pu ere émises par les Cyrénéens révollés sous Soler 313-308 ou plus tard sous le régue de Physcon aprés 162%), ou elles peuvent ' Feépoque oi la liberté leur avait 616 rendue par les Romains, 96-66. Plusieurs nu- In surfrappe de ces monnaies, les ont altsibuées & Ptolémée 106 a été rapportée & ce roi par M. Dumersan daus Ye du cabinet Aller; mais on apercoit facilement fa We de Bérénice avec les méches rég naies est dé is, a ce jent & battre monnaie a te -s propres: noms. L Glablis des ateliers n doute duré | netaires, et leur fabri + tranche oblique.) La fabrication de ces monnaies ne sétend pas aucdela de la tro por Tauteur —s) Les pleces Writes sous les Ae et onvrage) p. 26 not. 82-38, NOW en wwe ligne, sont e 2) KOINON sur les monnaies esrénéennes pourrait done des au bord et dune avoir Is mime signiiation que KOLNOROYAION in- —suiv., axee KOINON ferit sur les monnaies de Tarse et dAnssarbus sous epaisees, & tranche ob Caraealla (yoy-FeAhel Doctt IL 426173). KOLNOY vent néaligé 00 supe sur les monies esp préeed. note? peut 6) M. Cavedonl |Ossers p60 note 50) fit_mention dune entender de Ia mime marine aie de cette clase dane te eabinet de Modéne, qut 3) Geile dénomination se trouve auesh sor des monn it 618 frayée sur une pléce de Polémée roi de dont les (pes went aueun fun fetes ou a0 tale, contemporain de Tire et de Caligula: mais O15, qul port ne partie sont en général Tiana quest s0u- Jeon sneré, et dns des insriptione qui concernent des Je savant Tul-méme & recon plus tard (vey. Bulle Aéerets politiques de toute sorte. Vos. TWtmana Grech. Napol.VI,IS4S,p.77), que ls pier surfrappee ext un Stantaver. 9. 135-736, Pookimée Soler. La monnaie de Plolémais etée ay 4 Le monogramme sur les nt 118-114 doit tee pris pour ume Hew daprés Seatini, rappartient pas & la Gyeé- ‘une marque dateier et » sistrat, parce pees de ces oper § 6. as pour un sigle de ma-—_naique, vex. $7 fonelore. que lee Cl. Gavedon) Osser: p68 iireots, 8 Voy. PAL A a Gn MONNAIES AUTONOMES. A. 3. a lidres de cheveux et Ia corne dabondance devant le cou, et au revers, Ia téte de Soter dont le menton se confond avec la sommité du silphium, La pice argent n° 103 est un didrachme da méme poids que la plopart des didrachmes, qui portent In téte de Bacchus libyen, et peut étre assigné au systime phénicien; voyex Cyrene nt 142 suiv, et $6. Les bronzes, quoique présentant tous les mémes types, ont di contenir plu sicurs divisions, vu quils different beaucoup en poids; on en peut admettre trois ou quatre: tétra- chalkon, trichalkon, dichalkon et chalkus, voyex § 6. Sestini a publié un didrachme qui porte pour types Ia téte de Bacchus libyen et le si phim, et au revers KOIN KYPA au liew de KYPA; Mionnet I'a classé sous In rubrique Qyrenaica in genere.") Si la légende est juste, c'est plulot a la ville de Cyréne qu’a cette classe qu'il faut anger la monnaie; car KYPA indique sur toutes les monnaies de la Cyrénaique, & ce qu'il semble, la ville de Cyrene, et om tr ‘ereeques 1a Kégenile KOINON associée & un nom de ville.*) Mais comme une (elle monnaie ne se retrouve dans aucune collec we parfois sur d'autres monn tion et n'est mentionnée nulle part, il faut la fegarder comme douteuse, et est pourquoi nous avons pas voulu Fadopter.*) 1) Deaer.num. vet. SOL #10 de la cll Aloe; Monnet monogramme pour £¥; comme Seti! dans ta desrip- SIX pst wr tion dea pee (p. SL ne 10) a renvoyé ala planche 4 Bee: ROINON BYEANTION, KBESIRN, T4Pz0F. XI. 10, male que Ie gravure ne sy touve pas, 43) M Lindberg, dans son manuscrt, suppose que Sestint a —-M-Lindberg pense, quavaot qo Touvrage alt ett ache 4g saul por un exempllre mal conserve donate Tauleur Tul-meme a eu quelque doute a Tégard de Ia ‘DeITH, sur Joquel i a pris le serpent pour XO et le monnaie, 42 crrénalQue, B. Monnaies 4 noms de villes. CYRENB. PREMIERE EPOQUE. Tee d’Apollon ou de Cyréne. FR. Silphinm, 115, Tete Apollon & dr. (laurée), les cheveux de derriére retroussés et relenus par un bandeau. La téte est encadrée d'un cercle en grenetis, autour duquel les letires KVPA éerites bustro- phedon; le tout dans un carré ereux. Tk. Silphium RM. De. 7 grt) 116, ‘Téte de femme (Cyrine) & g., les cheveus ceints d'un bandeau et retenus par derridre, avec des pendants dorcilles et un collicr; autour, KVPANAs le tout renfermé dans un cercle de grenetis, dans un champ creux. f. Silphium; dans le champ, un fruit de silphium et des lobules. M2. Dr. 3,290.4) autour duguel KVPA busteo- ‘Tete de Jupiter-Ammon. 1. Silphis cadrée d'un cere 117. Tete de Jupiter-Ammon i dr., © phedon de g. a dr.; le tout dans un earré er Dr. 346-318 ¢02"4) 118, Memes types et Hégende, mais In tele ost Ag. et Frise différemment; aussi les lettres KVP A sont-elles éerites de dr. a g. AB Dr 3hetdzer.4) 11 Musée britannig 3.12 exemplaites de difrentes collections. 2) Gab. de Copeuhague (di cab, Wierai, eat. mus Medery, 4) Gab, de Pais (Mon, n¢ 169 A Uare, incor, er) et ‘Add. 7, tab 3,7 ae Vienne ovrENe, 8 DEUXEME ET TROISIEME EPOQUES. Monnaies d'argent. Tete de Jupiter-Ammon. Fi. Silphium. 119, Tete de Ju Ammon & dr.; devant, KVPA (les lettres tournées vers le bord); le tout entouré d'un cercle. Bf. Silphium. M5}. ADeeatl, 17,37 gr) 120, Meme téte; devant, KVPA (es lettres tournées vers latte); le tout emtouré d'un large cadre circulaire. Champ creux. I. Silphium. (Fig,) ARG}. Dr. alt. 17,347,284. *) 121. Autre semblable; au droit KVPA; au revers en bas (KV. AG]. 4 Dr.alt, 17,00 r.*) 122, Meme face, avec la Kégende KYP. Fig.) RR. Silphium, —ARL24.Dr. 3,95—3,00 gr." 4) 423. Meme face, avec la Iégende KYPA. ff. Silphium. M2 | Dre 1,65 6 1,60 7.5) 124, Méme téte, autour de laquelle KVPA bustrophedon; le tout eneadré par un carré en grene! dans un carré crews, (Fig) BL Silphinm, A.B. Dr. 3,0 18 er) re 120 Meme téte; au dessus, KV. Dans un carré crews. R. Silph im (avee la racine). AL. Ob. O67 gr. Champ ereux, Fe. Site phium; en bas YY. RB. De. 38,00gr.8) 126. Meme téte, dans un cadre carré formé par un filet et un geen 126 127, Méme téte. Mf. Silphium (avec ou sans sa racine); KYPANA en trois lignes. (Fig.) ALT. ADr, 1371240 grt 128. Meme téte. MR. Silphium; KYPANAI en trois lignes, AT. Ar 1347 gr.) 129, Méme téte. TR. Silphium; KYAP (sic) en deux lignes, ALT. A Dr. 1397-1244 gr. ") 1) Cab, de Poe 2) Cab. de Paris, (ionn, ne 67. ©) Cab, de Copenhague, Cine drachme semblable avec mus brit, coll, de Northwich (Cat. de KYPANAION au revers est derite yor ‘Thomas n# 2055), Nedery. MI cont p.72 n*7 (Monn. 8. 4) Cab. de Vienne pice ne se retrouve pas dans les cabinets 1 Gab. de Paris (Monn, n*65), de St. Patersboure, de Partgé clot du Denhague et de Bologne. 9) Gab, de Paris 2 este w yet. S61 4) Cab. de Vienne (Cat. mus. Vind. 1, p. 283 ne3) et re}, de Copenague, da due de Luynes, de lord North Munich (Sestini Deser.n. vt. p. S64 nT) ‘wie et du colonel Leake (Cat. Th 958 2959. 16) ab. de Pais Monn. ne 53, pl. 57,1), de Vienne, du due 10) Gab. dle Paris (Pellerin pl. 86, 60, pL 79.0, de Luynes et di colonel Lenke 119 exempaires de diferentes collection 1 Gab, de Paris (Monn. 52) “ 180. 131, 132, 133. 1h, 133, 136, 137. 138, 139, 140. 2) Goll. de mus. Hunter p. 122 2 crnbxatQue. Mame téte & g. Be Silphium; KYPA rétrograde on deux lignes. A. 7. 4Dr. 13,24 gr.) Meme tte, BR. Silphium avec Ia racine et um rejeton & dr.; méme légende. AT. ADr. 12,92 ¢r.4) Meme tte; derriére, APIZTIO rétrograde. Gren: deux lignes. RG au pourtour. Ft. Silphinm; KYPA en ADr. 12,91 r.8) Meme téte laurée; au dessous APIZT. ff. Silphium; autour, KYPANA rétrograde. ALT. ADE 13,928r.4) Meme tete sans lanrier; autour, APIETOMHAEOZ. ff. Silphium; KYPANA bustrophedon en trois lignes. Fig.) ALT. ADE, 1340 88.5) Meme tte laurée; devant, KYAIOZ. Filet au pourtour, FR. Silphium; (KYIPANA en tro lignes. ALT. ADr. 12,73 er. 9) Meme téte sans laurier; devant, NIKIOZ. f. Silphium; KYPA en deus lignes ALT. ADr, 18,296 12,87 27.) Autre semblable, avec: la légende au revers rétrograde. AT ADE 13,156r.9 \, NKKIOZ. Bf. Silphium; KYPA rétrograde en deux lignes. AT. ADE 13,40—13,90 6r*) Meme tte, eeinte d'un bandean mince, a dr.; devant, NIKIOZ. I.” Silphium; (KY)PANAIOI rétrograde en quatre lignes. ALT. ADr. 13,21 € 13,1 er.) Meme téte sans bandeau a g.; derviére, TOMHAEOZ. f. Silphium; KYPANA en trois Fig.) 4dr. 18,17 gr.1) Meme tte laurée & dr.; dev 12) ab de Copenags de Bolin Sexempl), Cat. mus. Lavy ne 4625, 0 ris (Miona, $2620, pl. 40) Cab de Pais (Mionn, 8. ne 35) et de Herin (Cat de Pinder 5) Coll. du due de Luynes. 436 incompl): Feat attaché & 0 en bas. 8) Cab. de Copentague (Cat. de Thomas ne 2957) 1) Col, de Rollin (Cat. de Thomas n¢ 2956) 17) Cab. de Paris (Moun. S. 3032) et de Florence, CYRENE. 4B 141. Autre semblable avec KYPA rétrograde au revers. ADr. 13,40—12,96 gr. 1) ‘Tete de Bacchus libyen. Silphium, 142, Téte imberbe a cornes de bélier, & g.; devant, MOAIAINOEYZ. —Grene iu pourtour. Re. KYPA Silphium. Grenetis au pourtour. (Fig.) A. 2Dr. atl. 8,52 gr. 4) 143. Meme téte diadémée; derridre, OEY. Grenetis au pourtour. BR. KYPA Silphium. Avec ou sans grenetis. (Fig) RB Dr 8,286 3,26 er.%) 144. Autre semblable avec KYPANA (en trois lignes) et un grenetis au pourtour an revers. AB Dr Saser 4) Grenetis au pourtour, KY Silphium. AB. Dr. 3,80 ¢r.9) us 445. Meme téte sans diadéme; derriére, KYAIOZ. 146. Meme tete, Grenetis au pourtour. ff. KYPA (en deux lignes). Silphivm. RB. Dee 3.28 ¢r.%) 147. Meme tte, KY Silphium. Fig.) AB. Dr. 2,92 (us,) 3,12 9. *) 118. Meme tte dindémée, & dr. RB. KYPA (en denx lignes). Silphium. Fig.) AA, 2Dr.phén, 7,61 er. 149. Meme téte sans diadéme, BR. KYPA (en um Silphium, M54, 2De.phén, 7,656.91 gr." ur de Paris (Mionn. S. ne37 eL38 tncore. der., pls) Cab. de Paro (Mionn, ne ‘II, 3), mus. brit, eab, de Copenhague 6) Cab. de Paris (Mion. 2 Gab, de St. Petersbourg 47) Gab. de Copenhague et de la Haye. 2) Mus brit (Ga. de P. Knight p- 214, 1), eab, de Pari, 6) Mus, brit (Ca. de Combe p. 239 n¢10, tb. 13, Gab. de Pare (ion, 1877, Incompl décr 9) 8 exemplares de diferentes colletion 46 130. Ist. 152, 158, 134, 158. 156. ir. 138. 159, 160. 161. tk dns Te eat. du mus. Hunter p.123-n633, we) 2) 12 exemplaires de Gab, 8 exer cyRENATQUE, Meme téte & g. B. Semblable au revers précédent. ALS. 2Dr. phén, 7,68 er.) Meme téte & dr. RB. KYPA (en deus lignes}. Silphium; dans le champ & dr., une come RAL 2Dr. phen. 7,88—6,98 gr.*% Autre semblable, avec KYPA en bas. (Fig. AA}. 2Dr. phen. 7,707.58 er." Meme tie a g. Re KYPA Silphium; dans le champ, deux étoiles. (Fi AS. 2De. phén. 7,8—T1 ge") Meme We & dr. IR. Semblable au revers précédent. 5. 2Dr. phén. 7,54 gr.) Meme tele, ff. KYPA Silphium; dans le champ & dr., une étoile ASA. 2De.phén, 7,7—7,99 gr."% Meme tle hg. Tk. KYPA Silphium; dans le champ & dr. une étoile, & g. le monogramme zoe AL. 2Dr.phén, 7,7—6,89 er") Autre. semblable. AMAL. 2D. 68 &5,30¢r.*) Autre semblable, avec Tétoile ag. et le monogramme & dr. ALS. 2De.phén. 7.81—7,45 gr-**) Autre semblable avec la tete diadémée, Fig.) RAL. 2Dee 5,608r. Meme tte & dr., sans diadéme. ff. KYPA Silphium; dans le champ & g., im erabe AS. 2Dr.phén, 6,86. Autre semblable; dans le champ & dr. le erabe, & g. le monogramme = ALS. 2De.phéo. 747 er.) Autre semblable avec le erabe et le monogramme M.A}. 2Dr. phén. 7,687.20 . 5) Autre semblable avec le erabe et le Autre semblable avec le erabe et le monogramme wz. AR. 43. 2 Dr. phén. 7,79 et 7,82 ¢r. 9) utre semblable avec le erabe et le monogramme x. R53. 2Dr. phén. 7,73—6,85 gr.* ") tee ag. KYPA nonogramme 3. (Fig) A.3. 2Dr. phen. 7,86 gr.) Mi + dans le champ a dr., un trépied. RAL 2Dn 6 5,47 gr, - Nulre semblable, dans le champ a g. le trépied, & dr. te monogramme E Ask, 2De.phén, 7,76—7,21 gr.* %) Une piéeesemblable aver 9) 9 exemplaires de ditérentes collections legende (KYIPANAT, pestut 868 grammes, est ciée 10) Cab. deCopeahsgue; Agostino Dial de med. VF p83, 1 Cab, de la Maye 19) Cab, de Monte, ext, mas, Hunt 14) Cab, de Gopenbague. es de diferentes collections 45) Gab. de Pars Monn n° 65), mos, bit eat de P. Kat tes collect ie Pars, de Vienne ede C 28 2) Gab. de St. Patersboors p26, ©) 6 exempaives de ditérentes collections 16) 5 exemplaies de difrentes colleeuons 4) 9 exemplars de diérentes collections 1) Gab, de Paris (2 exempl, Monn. 8.1" 43) et de Milan, 5) Coll de Foutana et eab, de Manin 1) 9 exemplanes de dierent collections cvnine. a 168, Autre semblable avec la téte & dr. 169. Meme te a g. gramme RP. 170. Meme tee. n° précédent, 171, Meme tete. ig.) Fig.) 172, Autre semblable, avec le serpent & dr. 173. Meme tte a dr. 174, Meme tte ag. Be KYPA Sil 75, Méme tte, ‘Tete de Bacchus gree, Bi Silph 176. ‘Tete de Bacchus ceinte de lierre & dr.; dertidre, un thyrse; devant, OEYOEIAEYS. Silphium, Grenetis au pourtour. 1) 8 exemplires de ditérents collections 2 Gab, de Pari Mon hague (Cat de Welat 1) Mus. brit. (Cat de Combe p- 299 188) hhgue, eal. de Leake (Nath hella, Afr. Gr.p.2 m5) et Ale Rollin (Cat. Mus. Wedery. ne 7057 lueor. deer), Cat mus. Hunter p. 122 ne 26, cab, de Copen= B. KYPA Silphinm; dans le champ & de. 2 Dr. phén, 1,78~7,06 gr.* 1) 8 18 Je mono- 7,30 gr.*) tun carquois, & g. AS. 2De.phén, 7,67 J. KYPA Silphium; dans le champ & g. FFF ou le méme monogramme qu'an AGAL 2Dr. phén, 7,85—T,40 gr." 4) F. KYPA Silpbium; dans le champ a g. um serpent, & dr. IP. RAL. 2De. phen, 8,00—7,20 ¢r.* le monogramme & g. RAL. 2 Dr. phn, BB. KYPA Silphium; dans le champ a g. un serpent, & dr. BM. Tr gr.) ARAL. De. phén. 7,75 et 7,27 gr. 4 wm; dans te champ & de. Ve. R. KYPA Silphium; dans le champ Ag. [R™, a dr. KE &. 2Dr. phén. 7,807.38 gr.* *) AAL 2De phén, 7,58 ge.) Be KYPA AA, 2Dratt. 8.4287.) 4) 14 cxemplaees de airentes collec 5) Cab, de Pars, ©) ab. de Paris et de Vien 116 exemplaires de diirentes collections 5) Cab, de a Maye, My a au revere 8 dr. wm symbole, Ace quil semble, 9) ab, de Pari Mion 80, ph 79,4 4B ‘CYRENAIQUE. ‘Tete Apollon. Re Silphinm. 177. Tete dApolion laurée & g. KYRA (en deux lignes). Silphiam. AA 2Dr 6,788.4) 178. Meme téte. B. KYPA Silphium; dans le champ en bas, une gerboise et 30. (Fig: ARAL De 665 e0.%) 179, Méme téte & dr. BL KYPA (en une ligne). Silphium; dans le champ a g., un crabe ALS, 2De. phen, 7,42 0.4) ilphium; dans le champ & dr. un erabe, & g. KE. ALS, 2De. phen, 687 er. 4) 180. Meme téte, TR. KYPA . - = &®-& oe & 82 ‘Tete de Plolémée, Tf. Silphium et palmier. 183, Tete de Plolémée, fils de Lagus, & dr.; derriére, une massue, Filet au pourtour. Rt. KYPAN AL5, 2Dr. phén, 7,207) 183 Monnaies dor. Jupiter, Be andrge, 184. Jupiter assis & g., tenant de Ia main dr. un sceplre, le bras g. appuyé sur le dossier du trome; devant, un aigle volant vers le dieu; derriére, OBYOE! rétrograde. Filet au pourtour B. Quadrige, les chevaux galopant & g.; KYPANAION sur une lablette & Texergue. Filet et grenctis an pourtour. (Fig) NA. Stall. 8,61—8,404) 1) Leake Num, Helle, Afe. Ge. p.2 m6, 3) ab. de Pati 42) Cab. de Paris (Monn, 78 ineore. der. Une plbee 6) Cab. de la Haye semblable avec 82 sans Ja gerboise, est déerite par 7) Gab, de Paris (Monn, VI p. 562 n#79 Sestin Mus. Heders, It di cont, p.72 0°13. de aris (2 exempl., Peer MeL I pl1V,9, Monn. 1) Gab. de In Haye 36) ot Mus Pembroek I tab. ¥, 9 (at de vente n# 1377) 4) Mosée britannique crRENE. 49 185. Jupiter trénant, dans la méme pose; derriére, un aigle assis (i g., Ia tée retournée) sur Trenroulement d'un rameau de vigne; devant, OEY@EIAEYZ. Filet et grenetis au_pourtour. B. Quadrige, conduit au trot & dr.; au-dessus, un grand astre et KYPANAION. Filet au pourtour, NAb Stall, 8,55 68,00 gr. 4) 184 185 186. Jupiter tronant avec Taigle comme au nt précédent; Taigle derriére lui est tourné & dr.; devant WAZONOZ. Filet au pourtour. ff. Le méme que le revers préecdent. NAL. Steatt, 8,58 gr.) 187. Semblable aun? précédent; Taigle est tourné comme aun? 185, Mf. a Victoire dans un quadrige, vu de face; au-dessous, KYPANAION. Grenetis au pouttour. AA}. Stall, 8,61 gr.) 188, Jupiter tronant comme aux n* précédents; devant, Taigle volant avec un serpent entre les serres; derriére, IAZONOZ. ft. Semblable aux n™ 185-186. A.A. Stall, 8,58r.*) 189. upiter assis dr., tenant Ie sceptre de la main g., le bras dr. appuyé sur le dossier du ‘rome; devant IAZQN. Filet au pourtour, I. Quadrige semblable celui du m* 184; KYPANAION a Texergue. Filet au pourtour. (Fig.) NA. Stall, 8,61 er.) 190. Jupiter assis & g., tenant Faigle sur la main de., le bras g. appuyé sur le dossier de Ia chaise; devant, un autel A encens (thymiatérion); derriére, un nom illisible. Re. Semblable au n* suivant, NA. Steatl, 8,608.4) 191, Jupiter debout a g., tenant une patére dans Ja main dr., la gauche appuyée sur le sceptre; devant, le thymiatérion; derriére, MOAIANOEYZ. Grenctis au pourtour, R. Quadrige con- uit au trot i dr.; auedessus, Fastre du soleil, vu a moitié, et KYPAINAION. Filet au pourtour. NAL. Statt. 8,682.9) 89 192, Semblable au n* précédent. ff. La Vietoire dans un quadrige, allant au pas a dr. dessus, KYPANAION. Filet au p NAL. Stall, 8,65—8,55 gr.**) 4 Cab. de Gopentigue (Thes. num, Thott p.2 n*16) et KAPENOZ). Gest yeutstre Ia méme monnaie gol Mas. Pembrock 1 tab. ¥, 10 (at de vente ne 1376) fest gravée dams Plein Mee Ml pl 85,6 aver Te mom 4) Gol, du due de Lagne. MOALANORYE. mus. Hunter p. 121 ne mys. Huoter p21 ab. 23,2 (Monn. ne 2, tb. 23,40 (Mion, 2) Cab de Vienne 9) 19 exemplares de direntes collections. Voyes Luynes 8) Musée britannique. CChois de med. ar. plLX, 25 5 Cab, de Paris (Mionn, n# 39, of le nom est & tor 50 cyRENAIQue. 198, Jupiter debout yu de face, regardant & dr.; 1a m (Fig). sur la hanche; Faigle est & ses pieds a g. KYPAN.... dr. est appuyée sur le sceptre, la gauche Quadrige en course & dr.; & Texergue NA, Stall, 8,606 8,48 gr. #) 194. Jupiter-Ammon debout vu de face, la téte radiée, tenant sur la main dr. la Vietoire, au bras g. le sceptre; & son cdté & g, un bélier; & dr., AAMONAKTO3. Grenetis au pourtour. FR. Quadrige conduit au troit & dr.; au-dessus, KYPANAION. Grenetis au pourtour. Cavalier, Tj. Silphiem, 195, Un cavalier, revétu d'un chiton, allant au pas a dr. Silphiom; en bas & dr, une gerboi 196. KYPANAION (en quatre lignes, A etNliés. Méme cavalier. Filet au pourtour. Grenetis au pourtour. lignes). en bas & g., une gerboise. 197. Méme cavalier allant A g., un chapeau pendant derriére Ia nuque. Filet au pourtour. Fig.) 198. KYPAN Meme cavalier, une chlamyde jetée sur les épaules. et filet au pourtour. Gren phium; en bas, OE. 2. M2. WA} Stall. 8,62 g8.%) Filet au pourtonr. ff. KYPA (en deux 4Statt. 4,27 gr.4) B. Silphium; }St att. 4,314,214) B. KYPA Silphium. W.2}. YStatt, 4,906 4,299) Filet au pourtour. Bi. Sil- N.2h. $ Stall. 4,294.06 gr. ®) N24. 199, Meme cavalier, une légende antérieure. Grenetis au pourtour. (Fig) Du méme coin que la face précédente. bas). Fig.) 4) Goll du doe de Luynes et Cat. Mus. Pembeock 1 Tab.Y,7 (at de vente ne 1279), 2) Gab. de Paris (Mi Docte. IV p. 121, 2) Gab, de Stockholm et'du due de Luynes (Cholx de med pLX,2) 40 Cab, de Paris (Monn, n032, neo, déer., Cat. AE nnery 1.60 n610), Mus, bet. (Haym Tes. bit Ip. 124 063; RXoight p. 215, B,2), Mus. Pembrock 1 ta. ¥,7 (ef. 135, S.IX pl. 15 ef. Bekhel ins la chlamyde et le chapeau, allant & dr. Grenetis au pourtour. Au-dessus, KYPA et les restes Bk. KYPANA (en trois lignes). Silphium, N.2}. §Statt, 427 0.7) Silphium; KYAIOE (bustrophedon du haut en N24. EStatt. 4,27—3,95 gr.) Seat Mos, Fontana 1 p. 123 192-3) 4) Cab, de Patis (Monn. ne 38) et de Ta Hage. 6 Cab. de Paris (Mionn, ne34), coll, de Fontana, Mus Pembrock I ib. ¥,5 (Cade vente ne 1381), Mos. Hunter P12 106, tab, 254, ft de Florence (Pellerin Ree. Ip. 86,7; Mionn, #30), Mus. brtann. (Cat. de Combe p. 239 n° 1), Mus. Hunter 122 m8 lincorr déer). cyRENE. at 201, Du méme coin que Ia face des deux a précédents. Ih. Silphium; KYAIOZ (en trois lignes) Grenetis au pourtou. WL 2}. PSL atl 4S gr.) fe P S ¢ re i i” 0 1 202, Méme cavalier; derritre, KYAIOZ. i. KYPA Silphium; en bas & d., une gerboise é Wh. pSt atl) 203. Meme cavalier; derrtre, OAL B Méme que te rovers préoédent, NL2h, pStall. 49er) 204, Meme cavalier, le chapeau derriére Ia nuque, allt & dr; derriére, XAIP. KYPA Sil- pia, NL. pStall. hone.) 205, Meme cavalier allant & g, mn chapeau pendant derrére Ia nuque; audessus, un asire, Be iim; & g- KYPA. NL2 |SLGSLatL) 291-290 r.4) eo —-® 206, Meme face. TR. Siphiom; & dr. KYPA. H.2 PSL Skat) 2e0g0.6 207. Meme face. B Siphium; & de. KYPA, Ag. E82. }SLaqStatty 281-20 gr." 208. Méme face. Filet au pourtour. R Silphium; & g. KYPA; a dr. 3. W.2 YSL(j Salt) 300-259 4.°4 Tite de Miner. Triple Siphon. 200, KYP Tete de Minerve ag. Br Trois tiges de silphium autour dun globe comme centre commun, (Fig) AA}. Stalk, 2316-200 210, Meme tee a dr, Grenetis an ponrtour. . KYP Méme type, Filet an pourtour. (Fig) Wilh, Stal 215—219¢ 211, Meme tee; devant, NOAIAN rétrograde, Grenetis au pourtour. HR. KY Meme ype. Hej. EStatL 256 5) Gab, dears, ams. rt (Pit p21, B17 Cah de Pars (2 empl, Mion. 27, de Ben at fot dhe de Lunes (at de Thmar we 252), Mans” de Per we 4a5r Thee: rane. 1p. 8) et de Pembrchttuh Yate vete no tye 4) Seti Ms dere cont p72 ae (Moan Sn, 9) H exempaes de aiiente collections. Voy: Layaes Icorr. der 2) Gab. de Pais, Seti Bs, Fontana Ip. 123 m6, tb. 18 4 Mus. Hunter p. 122 ne7, tb. 25, (le cavalier est repré= senté an lop; Mionn. 1°31). 5) Cab. de Paris (ionn. 126), de Stockholm et de Fone 4 Fontana. Ghoix de méd. pL X, 26. 9) Gab. de Paris Mionn. ne25) et deta Haye, mus. brit (Cat P. Knit p. 214, Dt) coll du due de Laynes, du comte Palin et de M. Fontana; Sestini Des 561-066, Gab, de Copenbague et de St Puersbours 11] Cab, de Copenhague. 82 212. Tete de Jupiter-Amm 213. au. 215, 216, ann. 218, 219. 220, 1) Gab, de Stockh i anced. p.03 tab. XVI,2, incorr. K an lew de X}; at, p75 Mos. Hunter p.122 n#9 4 10 Gaye aux HeG8-T0, ws 4 Seatini Deser n. vet. p. 60 n° Cab. de Paris Moon. 19 incor. der), mus 3) Cab. de Paris (Mionn. o# : crrénatQue. ‘Meme (ete & g.; au-dessus, XAIPl. Tf. KYP Meme type. NAf PSt atl. 216—2,11 gr. 4) @.8 © 8 9.8 de Bacchus libyen. ff. Ties de déesse. ‘Tete de Jupiter-Ammon; KY. R. Téle de femme’); KY. Net ADSL Meme tete & g.; derriére, KY. Grenetis an pourtour, ff. Tete de femme «ie Cyrene) A dr., les cheveus retroussis; MO derit des deux cétés. (Fig) NE PUY St 0,80—0,84 gr. %) devant, KY, Nod ESL O87 gr.) Tete de Bacchus libyen a g.; des deux cdtés, KY (rétrograde). Rt. Méme téte de femme; des deux cétés, KY (rétrograde). (Fig.) N.4. St. 0,88-0,60 gr. 9) Meme face. ff. Meme téte de femme, sans légende. NA. ESL 0,856.4) Meme tte; derriére, PO. R. Meme téte de femm Meme tele; derriére, KY (rétrograde). TR. Semblable au revers précédent. Q©® 238 9.0 au 26 218 4St 0.84 grt) Meme tee; K., Méme tele de femme; KYA. AL}. ESL Oso 0.87 ae.%) Méme te & de, avee un omement au-dessus du front; derriée, AAM. Grenetis au pourtour. B. Tete de femme (de Diane) & g. les chereux omés de jones); derriére Tepaule, les ex- teémités dun carquois et dun arc; a dr., KY (eétrograde), Grenetis a pourtaue. LB. [SL O67 O84 0.8 8 de diférentes collections ow catalogues Lett. cont. 1 ts (Cat. de Skildebrand p59), de Ps n. #24), de Vienne ot de Florence (Hekhel N. vet 122 ne 14-15 [Seat Monn. S.n¢6}. Cette pkce re ayant ete pl 3), de St, Peleeshourg et deCombe p.239 166, tab XI, 6; Mona. 8. n# 10), Cest mus, brit. (Cat. de Combe p. 239 12, ‘sans doute Ia méme monnale qui est déerite dans Cat, ac 5) Cab. de Paris (iona, #20), de Vienne et de Font de Paris Dlionn. ne 1). Ennery p. 6O-ne 14 ot dase Sestint Let db cont. 1 2.75 168 fel Miona, S. 09), portant 44 ou 44 au Ae Copenhague, rot cvrine, 33 ‘Types d’Alerandre le Grand 221, Tele de Minerve & dr. RR. KYPANAI|ON MTOAEMAIQ La Victoire debout & g., au bras gauche un baton de trophée, dans la main droite étendue une couronne(?); devant en bas, quelques caractéres indistincts, WAL Stat. 855 ¢r-4) Monnaies de bronze. ‘Tétes de divinités. 1. Silphium ou triple sllphium. 222, ‘Tete de Jupiter-Ammon a dr. Rt. KYPANON(?) Silphium. 2220, Meme tte, Te KY im 6 Meme tete, RK. Silphium, B.3. 38¢r4 224, ‘Tete de’ Bacchus libyen A dr. B Silphium; & g. (KIY. Grenetis au pourtour; champ ereux. Bob. ATT E9) 225, Meme Wte; devant, A. RE Silphium; KY (rétrograde). Grenotis au pourtour. 4.5.9) |. Meme (te. Re. Silphinm; a g. KY (rétrograde). Filet au pourtour; champ ereux. Ebr.) 227. Meme tte. IR. Silphinm; KY éerit des deux cOtés. Grenetis au pourtour; champ ereux. BoM. 8540." 228. Meme tte; derridre, --P. Grenetis au pourtour. Tk. KY Trois silphiums réunis autour aun globe comme centre commun. Grenetis au pourtour; champ creux. (Fig.) 3. Ager) fe Pai 706 incor. déer-; Revue num. f. 1841p. 325 (de Ia coll. de Thomas, Cat. de Thomas 4) Cab. de Ch 5) Mus. brits (Ca. P. Raat p. 215.33). 6) Leake Num, ellen Ate. Grp. 2 15. 1 Gab. de Copenhague. 9) Gab. de Milan, 9) Cab. de Paris (Miono, n#92, mP derséee Ia ne suivant porte plutot 7H. 2 Agostino Dialoghl I tab. 5,9 By 229, 230. 21. 282, 233, cvRENAIQUE. Meme face. Rt. KYP Méme type. Filet au pourtour; champ creux. 229 ‘Autres semblables avec des légendes imparfaites B34 a-320r4%) ‘Tete de femme (de Cyrene) & dr.; devant, KYPANA. B. Triple silphium. Grenetis au pourtour; champ ereux. (Fig.) #5, 129-126.) Autre semblable. La téte est ormée de pampre(?); derriére, un objet indécis. La légende re parait pas (feute de fan). #3. Wyre.) me Tete casquée (de Minerve) a g. Grenelis au pourtour. . KYPIA) Silpbium. Grenetis au pourtour; champ ereux. EY. 36 ¢.5) ‘Tete de Jupiter-tmmon, Tj. Tombean de Battus. 234. 285, Tete de Jupiter-Ammon A dr. Ff. Un cone au-dessus duquel paralt une colonne surmontée dun vase; A g. KYIPANIAION; a dr. EYO(PHoZ, Grenetis au pourtour; champ creux, (Frappée a deus reprises.) (Fig.) E. 64.4) Meme téte. R. Méme type et légende(?). 12,26 10,3 us).") (Cab, de Copenhague. 4) Gab, de Mian, Mus, brit (Gs coll, de Welal Knight p.215,M,6), eab. de Munich, 5) Cab, de Copenhague (dela coll. de Wel, et. 7710) et de Fontana 1 Goll du due de Luynes 2) Mus. brit, eab, de Paris (2x, Pellerin Ros pl.22 et Ree. 1) Gab. de Parl (Pellerin Ree. pl. 118,2; Revue num. tr. IL pl.86,12; Mionn. 0993-94, Incore.déer) et cal de 1850 pL_XVI,T & 1851 p82, Incompl) et de Copenhague Fontana, (incomph, Tete de Diane. TR. La Vietoire. 236, Tete de Diane a dr.; derriére le cow, le carquois; devant AAMO KYPANA. Grenetis au pourtour. J. La Victoire volant, a dr.; elle tient une couronne de Ia main g. et de In droite un bandeau Mottant, sur lequel est inscrite une Kégende(?). Grenetis au pourtour; champ creux. Bub, 15,0 4) Gazelle. 1. Sphinn, 257, Gazelle au moment de s'arréter, de.; devant, une gerboise. (Au-dessus, des lettres effacées.) Grenetis au pourtour. KYPA Silphium. Grenetis au pourtour; champ ereus. BA 150g") 231 Tee Wipollon & cherelare bouelée. TE. Silphium, gull 238, Tete Apollon a dr., les cheveux ceints d'un bandeau et tombant en longues méches bou- clées. If KYPA Silphium. Champ ereux. (Fig.) EB}. 49-26 0.4) 239. Meme tte; derviére, K; devant, YP. Bi. KYAP (sic) ou KYP.Silphium. EB. 36-237 6.4 240, Meme t#te; derriére, K (devant, YP2). RR. KY Silphium. B3. 2oer.4) 241, Tete AApolion, Ia chevelure en longues méches régulidres pendant du sommet de la téte, sans bandeau. ff KYPA Silphium, Grenetis au pourtour; champ crews. 3. 3,7 gr.*) ED » 28 a 1) Cab, de univers de Turin, 4) CAL. mas. Hunter p.123 9644, tb.24,2 Qonn, n¥ 86); brit, eab. de Paris, de Vienne, de Munich, de cab. de Man, de Copenhague; Cat. de Well #1759 Milan, de’ Copenhague (de la coll. Wiezal, Sestint Me UUncorr. der), Gat, ris, de. Sehackmann p.74, Bg 1 cont. p.74 ne42 Incore. der, de Font (oionn n#97, incor. déce); Cat mus, Minter m6 3119, leat p.122 Ineo. décr) el Cat. mus, Laxy n¢4632 5) Gab. nhague. neort. dé) 6 Gab. de Paris (Mionn. n¢98)- 2) § exemplaires de difrentes collections et eatalogu 36 CYRENAIQUE. 242, Meme te qu’au n° 258. IR. KY Gazelle debout de; au-dessous, une feuille de lierre(). Champ crews. (Figs) Boe 27 6.4) 243, Mémes face et revers, sans marque. Bod 1090.4) 244, Meme téle qu’au n*241, Grenetis au pourtour. B. KYPA Gazelle debout & de. Champ crews. Elbe 1661084) (Bs N ae 245, Memes types et Iégende; au revers devant la garelle, un chapeau. 246, Autre semblable; au revers devant Ia gazelle, une cour Cavalier, cheral. Ht. Silphium, owe, 247, Cavalier allant au galop & 248, Cavalier allant au galop & dr.; au-dessus, KY. ‘a quatre rayons, entre lesquels a g. le silphiam. 249, Autre semblable; KY est au-dessous du cavalier. ye 120,76. 4 ne. EAlb tg.) B. Silphium; & g. KY; & dr. un erabe, 3. Aogr.%) Grenetis au pourtour. (Surfrappé.) TR. Rove Bo 5. Tyt gr. s)") EAL 85-7980. 250. Cheval marchant a dr. 20 Tete de Jupiter-Ammon, ff. Palmier, 251. Tete de Jupiter-Ammon, dindé + a dr. 1) Cb, de Copentiague (ae Ia coll Wiest dere. IL eont-p.74 63} 2) Cab. de Copenhague et coll. de Rol 4) Cab. de Gopenhague et de Munich: Sestini Deser. vet p.S6L ne 21-22 (incor. deer); Cat. mans, Honter tab. 68,28 (Mion. Mp. 6 der 4) Mus. bit. (GaP. ight 215,418) et cab. de Paris (Mons. 124 fncompl. der 2) Mus. brit (Cat. P- Knight .215,M,19, 6) Cab. de Copenague Seti ier) Be. KYPA Roue & quatre rayons, vue obliquement. B2 23-1,5 0r*%) 1. KYPA Palmier; a dr., un EAS. Fig.) 6038 er.) 2) Musée britannique Gab. de In Maye, de Copenhague (2 exempaires de coll. Wess, Sting Mus. Hedery. I cont. p.74 36 e 8 incort. déer), de Munich et de Rollin (de la col, Wiernt, Seti 1. p.T4 8°37, incor. deer). 9) 8 exemplaires de diferentes collections et catalogues 10) 12 exemplaites de difrentes collections et catalogues La pldce decrte par M.Longpérier danse cat. du cab Magnoncour ne839 avec uae massue an Hew du sil phon, est sans doute Ia méme 252, Autre semblable, avec A au revers baton. 253, Autre, avec B. 62-420.) 254, Autre, avec F. (Fig) 79-2,9 er 255. Autre, avec A. 61 Azer. 256. Autre, avec E 5 6 257. Autre, avee TZ. (Fig) BB. Ager. 258, Autre, avec H. (Fig) B53}. 6-580. 259. Autre, aver ©. (Fig) EAS 6A-4ae0. 260. Autre, avec 1. EB}. 5050. 261. Autre, avec K. . 1-8. 67—Sagr. 262. Autre, avee B34. 620." © - € 9 st 28 263, Autre; au revers dans le champ & dr. encore une come, (Fig) #3. 40-3r 264, Autre; le silphium est & g.; A dr. un pentagone, (Fig.) EAD 49-2980" 265. Autre; Ie silphium ne paralt pass A dr. un serpent. Fig.) B.3}. Ag er(usée) 260. Autre; Ie silphium est & g.5 A dr. un erabe, (Fig) EAS. 66—3.96r"%) 267, Autre; le silphium et le crabe sont & droite. (Fig) BAB 6r—baert) 1 Gab. de Paris, de Vienne (Mus. Thoupollp. 1201 n# 5 1n- compl), de Milan et de Frieiander; Sestini Mus, Heder I cont. p.73 ne 18 (aeompl 2) Mus. brit, eab- de a Haye et de St Pitersbour Mut Heder. IL cont, p.73 n 26 1 Gab. de la Haye, de Pass et de Uellerm eydecken ne 004, Cal. mvs, Hunter p124 um, Helen, Ate Gr 2 4 Cab de Vienne ede St, Puersbours 9) Cab. de Paris (2 exempl, Mion 2 Cat. mus, Hunter p. 124 u954 Cab, de Paris (Mionn, n# 100); Sestink Mus, Hedery, cont. p.18 n° 25; Cat. de Wels ne 7762 (compl. der |; Ackerman eat. de Horta p.16 n¢ 304 (corr deer 4 Cab. de Milan et de Vienne; Hayen Thes bt tab. XVHL,2 16) et de Vienne; 0) » %) ® (Gessner Num, a, ta. 85,28 Goll, de Hecker et ab. de Pars (2exempl ab, de Paris (to 1. Gab. de Pars, de Vienne, de Munich et de Copenhasue (de la coll, Wiasl, Sesiol Mus. Hedery. Il cont p. 73 25) Cab, de Pari (Peer Rec. It pl. 86,48: Mionn. ne 11): ff. Sestak Mus. Heder. I cont. p73 n620, Goll. de Thomsen, de Vienne (Bethel Cat, mus. Vind, 1 1.282 0¢9), de Milan et de Rollin { exemplaires de dérentes eollertons Gab. de Mil 18 exemplaies de direntes collections et atalogues. 25 exemplires de diférentescolletions et catalogues 58 cYRENAIQUE. 268. Autre; le silphium est a dr.; & g., um astre; AA a dr. ow des deux cOtés du palmier. (Fig,) BAB. 6944 er* 9) 269. Autre, sans Tastee; Ie silphium est & dr.; AA est & g., & dr. ou des deux cotés du palmier. BAS. 67-4660.) ‘Tete WApolion, HE. Cithare, cheval, attributs divers, ). Tete d'Apolion laurée a dr. R. KYPA ABB. 56-32 ert 4) Meme tte ag. BL KY Cithare, B34. Seer) 272, Meme tte adr. B. KYPA Cithare; au-dessus, un astre. 34-3. 40-33 gr.*9) 273, Autre semblable; au revers au-dessus, A. (Fig.) B.3. 10-36 60.9) 274, Autre; au revers au-dessus, m. (Fig) EB. 4044.4) 215. Autre, avec EB. 38—34g0.4) 276. Autre, avec n. EB. 3880) 277, Autre, avec Ml. E38.) 278, Autre, avec ter. £3.14) 279. Autre; au-dessus, Tl; andessous, le foudre. Fig.) EB. 46-326.) 280, Meme tele, RR. KY Cithare; ag. un crabe, adr. A. (Fig) 3. 40—3,9r."™) / oo S | ey * na catalogues de Paris (3ex., Mionp. ne 110), de Vienne et de Cheatin 4) 20 exemplaizes de diférentes collections et extalogues 4 Gab. de Paris (Mona, 106, ieore dcr. 1H) Sestint Mus. Hedery. I cont. p.73 ne29 8) 21 exemplaies de direntes collections et catalogues. 42) Mus. brit, ab. de Vienne (2 ex, Eckhel Cat. mus. Vind. 1 Cab de Munich (Seatini Descr.n, vet. p.S6tm#17) et de p.289 ne{1, ineompl), de Munich (2 ex,, Sestinl Descr. rhage, Mus, brit. (Cat, P.Ralghtp. 215,413) fet. p.661 ne1Get 19, incore. deer), de St. Pete 2) Cab de Pars et de Ber de Copenhngue (Cat. de Weld n+7768) et de Fontana, 5) Gab, de Gopenbague (Cat de Welal ne766t) et de or 1) 8 exemplaires de dienes collections et catalogues. Tone ornie. 39 281, Semblable au n* préeédent, frappée sur une pidee de n*267, dont on distingue au droit une partic de la téte de Jupiter-Ammon, au revers le petit silphium et le crabe. EA 8 gr-1) 282. Semblable au n*280, frappée. sur une monnaie de Plolémée, dont on distingue au revers les lettres... .EMAIOY. BA Aree) 283, Meme tele, B. KY Cheval bridé au galop a dr.; au-dessus, un grand astre; au-dessous, un erabe. (Fig) EAB. 543,660.99) 284, Autre semblable; au revers au liew du crabe: tf 3. 46er-4) 283, Meme tete. TR. (KIYPANAZ Arc, carquois, et deux objets indécis. B.4. 4,6 gr isée).®) 286. Tete de femme casquée (Rome), & dr.; derriére, des lettres incertaines. y ae act étaient fertile. q Gtait dune étendue fort considérable et se distinguait par In beauté de ses édifices; y a 3 283 Tete easquée. Abele, Grenetis au pourtour. B. KYPA Abeille. Grenetis an pourtour, (Voy. n*100 6g.) B53. 12 8—12,2 9) LA VILLE DE CYRENE. Dans Tintroduction nous avons déji donné un apercu de histoire de Cyrene; nous allons ajouter quelques remarques & 'égard de la ville.) La ville de Cyrine était situge & 80 stades de Ia mer, sur un plateau élevé et garni de wax collines; forte par sa position naturelle, elle était en outre munie de murailles, et avait une ropole entourée d'eau, Elle possédait un port excellent, & peu de distance, et les environs Le nom lui fut donné a qui avait eausé sa fondation, et lans la langue des indigenes s‘appel Deja sous In domination des Battiades ta ville t ce que 1s la riche fonts Eyre’). Gab, de Munich (Sestini Deser.n.¥, p56 #20, Cab. de In Haye; ef. esti Mus. Meders. I cont 18 exemplaires de diérentes collections et eatlosues num. fe, 1852 p. 34-838, Sar Ia toposraphie et les ines de Gyrine, voyea: Della Cella Viagslo p. 138 suis; Pacho Voyage p. 191 sul Theige Mes. Cyren. p87 sule’; Barth Wanderangen 4) Cab. de Paris 5) Gab, de Parison, 9911) 1 Cab. de Paris (de Ia coll. Wizal, Catoni Mus, Heder tab. XIX,418; Seatioi Supp. p. 168 a5, Incorr. Aéer), Ue Tochon Annecy (Miona, 8. 1¥, p. 389 n0 188 A Cylons, incre déer) et du marquis de Lagey; Revue AIT suiv Le mot radical qui y correspond dane tes langues sé- rmitques, vighife source Il est probable que les Lie byent qui y habilaent, élaent origine sémiique ow Dhéiclenne, Voy. Thrige Le. p.97 nat. 24; Cavedoni Osserv. p.6 not 8 60 cyréxalQue. nous apprennent le récit dHérodote ) et les louanges de Pindare®). lorsqu'elle était & son apogée, elle paralt n’avoir pas eédé beaucoup en grandeur & Athénes, et en Afrique elle était surpassée par Carthage seule. Par les richesses que le commerce faisait aMuer la ville, et par les relations qu'elle entretenait constamment avec les grandes cités grecques des autres pays, Cyréme fut long-temps le siége des sciences et des beaux-arts. Aprés la mort d’Alex- andre le Grand, elle résista & Thimbron qui Tassiégea vainement; mais elle fut contrainte douvrir ses portes & Tarmée de Plolémée Soter. Dans la troisiéme époque, Cyrene saffaiblit peu A peu. Magas démolit les murs de la ville; les Ptolémées cherchaient de reduire son pouvoir en favorisant Apollonie, qui lui servait de port; Alexandrie trait & elle les sciences et les arts. Le peu de temps qu’elle jouissait de Ia liberté sous In domination de Rome, elle était trop absorbée par les iscordes des factions pour pouvoir se relever. Le pays ayant été fuit province romaine, Ia déca~ Dans la seconde époque, dence de la ville continua; les invasions réitérées des peuplades libyennes la faisafent approcher de sa chute; sous les Arabes, il semble qu’elle fat déserte Les ruines trés-considérables, occupant un terrain étendu, sont témoins de la grandeur de Cyréme dans Tantiquité. On voit les restes d'un hippodrome, de plusieurs théatres et de plusieurs temples, W'aqueducs massifs et de citernes spacieuses, de fortes murailles, de longues rues pavées de pierres taillées. Mais ce qui excite surtout admiration, c'est Ia néeropole; d'innombrables tombeaux ereusés dans la montagne, en grande partie omés de colonnes et de facades d'une belle architecture, et offrant encore dans leur intérieur des restes de peintures et de sculptures, s'éten- dent de tout eOté hors de Tenceinte de la ville. Ge vaste champ de ruines s‘appelle aujourd'hui Grennah, dérivé du nom ancien, ou Aires-schchad c,d. d. la source éternelle, Waprés la fontaine qui coule encore prés des debris du temple «Apollon. LES MONNAIES DE CYRENE. Quant & ta classification des monnaies qui portent te nom de Cyréne, nous avons jugé 1 propos de faire une disslon part des moantes gol selon te ayle apperenneat A Vépoque ot Tar gree navalt pas encore atteint aon développement, époque que dans histoire de Tart grec on éoéralement lerminer au milen du clagudme sldcles comme c'éalt au méme temps que Cyne pasta de lx domination des role Battades & Feta répubicln, cee division a dléinitulée la pre= 8 époque (voy. Molroduction p.t-l). Pour loules les autres monnales, ql forment la grande rmajorité ot qui ermbranent les quatres sites suivants, il eat difele détablir un ordre ehrooo- logique ou de tee répartr aux deux époques dans lesquelles nous avons dvisé cette parti do This toire de la Cyrénaique, ordre que nous avons stint dans celle elasre nombreuse, est b pen pees Cordinire; lea tcols métaux formant la classifaton principale, lee monnaes sont rangées abort so ea da teas, nf selon lee divislons monsiates. Les pices en argent devancent celles en or, parce que parmi elles se trouvent lee monnaies les plus anciennes el qui se rallachent immédiatement & le rapport des types, ensuite d'aprés le style et Ia fabrique comme 4) Selon Mérodote 1¥, 156. Cyréne avait le mime circuit 4) Cyrine est appelée que Iile de Plaée (aujourthui Bomba) elliore. Pythia Vy Pindave: tds dyexnuiva 1%, Th. Gf, Pthial¥, 280 eta cvnine. on celles de la premiére époque, et que la monnaie d'argent était, & tout prendre, 1a monnaie principale. *) Le nom de Cyréne se trouve toujours serit dans te la Cyrénaique, KYPANA au liew de Kegyy. Le hhabituelle sur les monnaies greeques, est placé bronze n*234, toujours dans lancienne forme KYPANAION, avec un O, quoique la letire Q se trouve sur les mémes pigees dans le nom du magistrat.®) Sur Je n°139, on lit KYPANAION, les deux dernitres lettres liées ensemble, et peul-ctre aussi sur le n°221. Le nom se trouve abrégé de toutes les maniéres possibles jusqu’a KY.%) La Iégende KYPANA ps nom ethnique; cependant, sur les n'116 et231-232, oi elle est placée devant une tte de femme qui semble étre celle de ta nymphe Cyrene, il faut plutat la prendre pour le nom de celle-ei comme personification de la ville, Une seule fois, sur le n*285, on rencontre KYPANAZ. Les lettres sont disposées des manidres les plus différentes. On trouve assez souvent la légende mise bustro- phedon ou rétrograde, et Ies lettres sont fréquemment tournées de cotés différents ou distribuées arbitrairement dans le champ, méme sur 127 suiv. et les n*¥196 sui. Quelquefois le nom est répété sur les deux cotés de la piéce, ainsi sur les n° 121, 199, 213, 216 et 239-210. ialecte dorien qui était usité dans dos habitants mis au génitit pluriel, légende ir les monnaies d'or n™ 184-194 et 196, et sur le tre une abréviation du monnaies d'un travail beau et soigné, voyez p.e. les PREMIERE EPOQUE, Les plus anciennes monnaies qui ont été frappées par Cyrene pendant cette époque, ne portent pas de légende; elles font la majorité de celles qui se trouvent trailées dans Ia premiére partie p. 9-22, Les n*115-118 appartiennent encore a Ia premiére époque. On le voit par le style des tétes; les traits, Moeil représenté en face et la coilfure renvoient a cette époque reculée. La légende fest écrite bustrophedon, exceplé forme P au lieu de P. Le n*146 porte le fruit de silphium, qui est d'un emploi fréquent sur les ‘monnaies archalques sans écriture, mi suivants. Les nt 115 et 117-118 se ir le n*116; elle offre V au lieu de ¥ et le plus souvent la qui ne se trouve jamais sur les monnaies des temps rent enfin des premiers numéros rangés sous 'époque sul- 4) Dans Je catalogue de ML Falbe les monnaies archaiques me metal, on gagne un aperga plas elar du aystéme ‘he aont pat aéparien des antres, et la elasifiation — monetaie et de aes divisions, aperta quion perd, ai be principale est faite dapris les types, les monnaies des classeatlon daprés les types est prédominant. ‘iférents meétaux lant mélées ensemble. Voll les mo- 4) Dans les catalogues publifs on trouve asses souvent preferé ordre tab KYPANAIBN, pe. Mus. Pembrock Tab,V, Mus. Hunter nt que je sac p-12Cn01 eL3, Monnet ne3eet 40, S Jes monnales se trou- —doute Ia Kgende neat nulle part correctement repro- métaus pour sol; en con- _dulte; Ia terminaison S2N ne se trouve sur aueune des cet ondre jal ru falter Tusaze du cafalozue. __monnales qul ont été examines par les auteurs de eet Un classement aapnés lee types est toujours arbiteare ouvrage. La Igende KYPANON du n¢222, publis et peu satinfaisant par Ia raison qu'un grand nombre dans Te eat da cab, Magnoncour, we semble pis juste de monnales se rattachent par Ie type de la face dune non plus série, par elul du revers une autre. Chaque métal 3) On rencontre KC seul sur les ne" 21964223; mals sur 1 des types particolies & Jul; n'y a que peu de types Ie. premier nv KC west pas alr, voyer pS note 8; ‘qu soient commans & deux ow a tous Tes trois métanx. sur le second n® ¥ a peut-re east Eniin, en elassant ensemble toutes les monnaies un 62 cyréNatgue, vante, par cela que la téte est encadrée dun cercle en grenetis dans un carré ereux, et que les 4 premigres lettres du nom des Cyrénéens sont placées dans les angles du earré en dehors du cercle. Les monnaies de cette classe succédent & celles qui sont décrites p. 9-12, et peuvent étre attribuées au dernier des Dattiades, Arcésilas IV (ct. Evespéris n° 332}, Ne115, La téte de cette pidce est celle d'Apollon. Malgré le style archaique, on apercoit facilement que la physionomie est virile), et ily a des traces d'un laurier an-dessus du front; Apolion se trouve souvent représenté avec Ia méme coiffure sur des monuments dine ancienne Epoque’). Des le commencement Apollon, diew principal de ta tribu dorienne, avait été vénéré par préférence chez les habitants de Cyrene. C'était par ordre de Toracle de Delphes qu’avaient, émigré les ‘Theréens qui fondérent Cyrene’); Apollon était considéré comme condueteur de la colonie (“dexnrérys) et fondateur de la ville (Ohusefs)*), et c'est a lui qu'était consacrée la riche souree qui avait donné lieu & la fondation 9). L’Apollon que les Grecs é eux, était Apollon Carnéins (Kagretos), divivité honorée dans tout le Péloponése et originaire de Thebes.®) Les Egides, famille dont descendaient tes Battiades, avaient transporté le culte de ce dieu de Thebes, leur ville patrie, & Amycles en Lacédémone et de li a Théra lorsque, associés aux Minyens, ils se rendirent a cette tle; de Théra it fut enfin transplanté avec tes colons A Cyrene.) Battus Ini érigea un temple magnifique sur la place publique de ta ville et in en son honneur une féte annuelle appelée Carnéa®); ses successeurs le révéraient comme leur dieu protectenr®) et surveillaient & son culte en qualité de ses prétres principaux ™) N16. Cotte tete qui, selon Ia houele oreille et le collier, est féminine et qui encore par 1a coiffure se distingue de la téte précédente, est sans doute désignée par le nom KYPANA comme celle de la nymphe Cyréne, Gette légende ne doit pas étre considérée comme une abréviation de KYPANAION, puisqu’elle est adjointe a la téte méme en dedans du cadre circulsire, tandis que sur les autres monnaies de cette époque le nom ethnique est exprimé par les 4 premigres totires placées hors du cercle. D'aprés le mythe, Cyréne était Tamante d'Apollon et mére d'Arisiée, diew vénéré chez les Cyrénéens. On racontait qu'elle était fille d'ypseus, roi des Lapithes en Thes. salie, oi elle défendait les troupeaux de son pére contte les betes féroces; Apollon, dans la vallée de Pélion, 1a voyant combattre un lion, fut épris delle et Venleva en Libye, oit il Iui donna la pos- sion du pays, qui fut appelé apres son nom."*) D'autres disalent, que le roi de Libye, Eury- pylus, avait pro ce fut aprés avoir’ fait cet exploit qu‘elle devint dominatrice de ta Cyrénatque. és avaient ports avec is une partie de son royaume & qui aurait tué un tion dévastant le pays, et que Cette tate, a 1) MM Falbeet Lindberg ont pris cette tite pour celle de 1) Calli, hymn, in Apol, ¥.71-76, Cf. Thrige Le § 9-10, Cyrene aims que la suivante et §76 not 46. 4 Sartout sur des monnaes, p.e. de Catane ot de Leon~ 9) Calli. hymn. in Apol. v, 77-80. ‘Thrise Le. p.t0t et tuum en Siete, et sur des vases, voyer pe. Monum. p. 281-283. Barth Wenderungen p. 429 ell oat. age Ht toe. XML et rd Grice, Vasenblder 9 lim. hymn. in Apo. Ie. ¥. 93-96, TL. 10) Thrige Le. p130. 1) Herod. 1V, 150 et autres aateurs, oy. les textes cités 18) Pindare Pythis IX, 5-75. Apoll Rhod. I, 300 sulv., cea Thrige Res Gyren. p43 not 5 Aautees auteurs, voy. Thrige Le. p. 35-56 ‘Sor 4) Pindare ythiaV,60. Callimachus, hymous in Apolinem. Ia sigalcation de ce mythe, voy. O.Miller Geach. ellen. 9) Cette source est appelée sgiry 'Anddlavos dans Hérod. _Stimme (2e Auge) It. 268 et Thrige Le. $16 1,158 et Pind. Pythian TV, 296 49) Callin, hymn. a Apoll.¥. 91-92, Sehol ad Pind. Py lr Gesch. hellen. Stimme (2e Avie) 1 p.827; thin IX, 6 et 92; ef Thrge Le, p.S0-87 not. $4 cevnise. 63 cause du nom ajouté, doit étre en méme temps considérée comme une représentation de la ville personnifiée, correspondant & la téte de la nymphe locale qui se trouve ir ume foule de monnaies grecques. La nymphe gure souvent sur les monnaies de l'époque suivante, voyer les n™ 58, 65, 184, 214 et 231 suis. 117-118. Les rangs de globules au-dessus du front de la téte de Jupiter-Ammon ressemblent quelquefois & une couronne ou A un ornement pareil, ne sont que des boucles de cheveux; il ne faut point les prendre pour des pierreries, i quoi penche M. Cavedoni). On voit par la noblesse des traits et par la frisure moins archarque de la tte, que le n*118 est postérieur au m°117; il se trouve sur Ia limite de la seconde époque. Quant au dieu Jupiter-Ammon, il en sera traité dans tun article spécial, voyex § 1. ‘Toutes ces monnaies sont des drachmes d'aprés le systime asiatique, qui dans 'époque suivante devint habituel pour les monnaies de Cyréne. sur le n*117-de méme que sur les monnaies analogues de Bareé et dEvespéris, q DEUNIEME ET TROISIEME EPOQUES. Les monnaies autonomes au nom de Cyréne, qui selon le style d'art sont post milieu da cinguiéme siécle, sont toutes rangées sous cette classe. Elles ont été frappées, ‘non seulement pendant que Cyréne était république (450-322) et pendant que la ville jouissait dau- tonomie sous la suprématie de Rome (96-66), mais encore dans la longue péri Ia domination des Ptolémées; on ne peut douter que sous ces rois Cyréne nait conseryé Fath nistration de ses aflaires communales*) et son droit monétaire, comme en général les villes greeques qui avaier andre Ie Grand. Mais émission de ces monnaies n'a guére continué aprés que la Cyrénaique fut devenue province romaine; c'est ce qu’ion peut conclure de leur différence totale avec les U6 antrefois autonomes, sous les Seleucides et les autres rois qui suceédirent & Alex- monnaies frappées par les gouverneurs de la province (voy. la partie Ih. Les monnaies Wargent. “119141. Tete de Jupiter-Ammon, . Silphium. Les n* 119-125 sont ar- haisants et appartiennent sans doute a Ja premiére partie de Ia seconde époque c. a. d. au cinquiéme sitcle. La tée est d'un caractére austére, et la frisure est archaique; elle est entourée (excepté sur Fobole n*125) d'un cadre qui est circulaire sur les 5 premiers la Iégende offre V au lieu de Y, et quelquefois P au lieu de P; le flan est plus ou moins épais, et Ie champ de la face est ereux, Ges monnaies different de celles de In premiére époque en ce que les traits de la tte sont plus individuels et plus expressifs, que Toeil est en profil et que te nom de Cyrene est partout écrit prés de la tele et non en dehors du cadre. Le n* 126 fait suivants; Ia tle s'y trouve encore entourée d'un cadre dans un champ ereus, ccarré sur le n* 1245 1) Osserv, p.29 nol. 24, Sur des vases on trouve souvent 2) Cf. el-dessus p. Get 40. Voy. Droxsen Gesch, des Mele celle fraure archaique tré-dstinetement Bgurée, voy. lenismos It p49. ee. Monn, del fst. va. I tay. 52. 64 cevréwaiQue. Imtis Ia chevelare west plus archaique, et fe nom de Cyréne a passé de ta face de la monnaie au revers, ol il reste sur tous les né suivants. Les n™ 127-141 succtdent a Tégard du temps; ile sont sans dote du quaridme sidcle, et A en juger par lo style et par les noms de magistrate crits en enter (cf $3), ils ne dépassent pas Vépoque républicsine. Sur ees derares monnaies In tele de Jupter-Ammon est en général d'un caraotere haut et noble; les cheveux tombentlibre- iment et sont parfois cents d'un laurier ou d'un bandeau, ou montent en guise de rayons*); le siyle est beau et le travail soigné, si Yon excepte les letres du nom de Cyréne (ef. p. 1). Pour Jes noms de magistrat, soyer § Ne 142-173, Tete imberbe & cornes de bélier. ff. Stlphium. Un certain nombre de ces monnaies apparticanent & la seconde époque; les noms aur les n™ 142—145, OAIANOEYE, OEY abrégé de OEYOEIAEYZ, et KYAIOZ, se trouvent sur des monnaies argent et dor qui sont indubtablement frappées dans cette époque’). Mais la plupart des monnales de celte série doivent fire rapportées & ta troisiéme époque, vu les ralsous suvantes. Une pléce analogue, n*364, porte, au liew de KYPA, BAZI, commencement du mot roi, et une tee qui offre les traits de Ploléimée Soler, La corne, Vastre, le crabe et le serpent apparassent comme types accessoires dans deux sities, n° 251 suit, et a°270 suv., qui sins ancin doute appartiennent a In toisiéme époque;. te crabe se relrouve sur plusieurs monnaies ploléméennes, voy. les nt 359-360, 362 et 375. Le mono- gramme da o°173 Fl, sans doute sigle du méme nom de magistat que UF sur lee n*171,172 et 174, ot I insoite, se voient aussi sur tes piéces de Pile- imée Soler nt 362 el 363. Les movogrammes dont soot pourvues beaucoup de ces monzales, ne semblent pas avoir lé employés sur les monuaies eyrénéennes avant la domination des Plolé- miées jc. §5). La fabrique et Te siyle dun nombre des dlrachmes renvofent aux triste et deuxitme siécles, en ce quils sont larges ou dun travail plat, et quils présentent une tee um caractre le. Le systéme monclaire enfin, apres lequel sont frappés ta plupart dee didrachmes, celui qui dans la description est désigné par le nom de piéncien, apparent la trvisiome époque, voyen plus bas p.66 et $6. La grande quantté, Ia variation des noms, des monogrammes et des types accessoires, enfin les diférences considérables wr le n*175, monogramme tout-b-fai ‘ou dune exéeution super dans les poids, font conclure, que les monn période. Tous Jes didrachmes qui ont KYPA écrit en une ligne, semblent appartenir & Ia troisiéme Spoque. Les pices n156-165 qui sont marquées du monogramme -& ou du erabe, sont sans. doute sorties de Tatelier de Sozusa (Apollonie), port de Cyrene, voyex m*340 et $4-5. La téte aux cores de bélier représente probablement le Bacchus libyen, fils de Jupiter-Ammon, et sur cer taines piéces, appartenant a la fin de Ia seconde et & la troisiéme époque, peut-ctre Alexandre le Grand ou quelqu'un des Ptolémées, comme fils Ammon, voyez le § 2. N°176. La téte, d'aprés la couronne de lierre et le thyrse, représente le Bacchus gree comme dieu des vignes*). Bacchus avait un temple dans Ia ville de Cyréne 4) et était aussi objet ies de cette série ont été frappées pendant une longue 4) Pe. sur les nort31 et 137. Par cette chevelure Jupter- 9) Sue Ia caltare de Ia vigne dans In Cyrémsique, voyex Ammon est peut-étre Indiqué comme dieu du soleil, Thrige Le. p.300 not. 1 oyer § 40 Daprés une Inseripton trouvée dans tes ruines de y+ 2) Voyez les 6 135, 176, 184-185, 191-192, 200-203 et rene. Della Cella Viaggio. 145. Corp. Unser. $139 air cvnine, 65 de cute en d'autres endroits du pays.*) Cette monnaie, vu le beau style et le nom de magistrat GEYOEIAEYE (voy. § 5), appartient & la seconde époque.*) Les n* 177-182 portent la téte Apollon Carnéius, fondateur et dieu tutélaire de la ville, qui avait un temple superbe sur le marché public et était honoré par une grande féte annu- elle voy. p.62). Sozusa, port de Cyréne, aussi nommé Apollonie; cest ce qu'on peut déduire des marques qui y soot appliquées: la gerboise, le crabe, A et le monogramme composé des lettres ZOZ, voyer n*340. Les ne 179-182, a cause du erabe et du monogramme (voy. § 4-5), appartiennent probablement Ja troisigme époque; Ia téte «Apollon du n*182 présente aussi la méme chevelure que la téte du dieu sur les bronzes n™ 239-240 qui selon la fabrique sont frappés sous les Ptolémées N*183. La téle de cette pitce unique tant mal conservée, il est difficile de Ia déterminer avee streté ou den donner un dessin exact; il nous semble cependant qu'on n'y peut mécon- nalire 1a physionomie de Ptolémée fil de Lagus.) La mastue, placée derriére la t8to, se voit aussi derritre F'épaule de Plolémée sir une autre monnaie « par ce symbole on a peut-étre voulu le représenter comme Hereule, dp méme qu’Alexandre, son grand prédécesseur, fut figuré avec les altributs dHercule. Le silphium et le palmier peuvent indiquer la réunion de la Cyrénaique et de la Libye sous le sceptre de Ptolémée, voyex la série n*254 suiv. Les citoyens de Cyréne ont done fait frapper ee didrachme, ainsi que le statére 221, pour faire hommage & Plolémée. Comme ta téte n'est pas ceinte du diadéme royal, ta ‘monnaie doit appartenir & Tépoque avant Fan 305 oi Ptolémée se proclama roi (voyer la He" partie). Dans la premiére série, les monnaies qui pésent 13,4—12,4, 3,5—8,0 et 1,6 grammes, sont des. tétradrachmes, des drachmes et des demidrachmes Waprés le systéme que nous avons appelé asiatique. N¢125 est sans doute une obole du méme systeme; il est vrai quil pése un déci- gramme de trop et se rapproche plas d'une obole-attique; mais pour les especes plus petites il ne faut pas trop appuyer sur le poids; dans la Cyrénaique on ne frappait pas, & ce qu'il semble, de Ai petites divisions «aprés le systéme attique (voy. §6)- 19-121, dont le poids est de 17,8-17,0¢r., correspondent aux autres comme des pentadrachmes?); selon Pollux cette espice (neved~ Seeyuor) se teouvait parm Mais on ne posséde pas de tétradrachmes du commencement de la seconde époque, duguel datent ces monnaies®), et il est peu probable quon ait battu des pentadrachmes sans fabriquer en méme temps des tétradrachmes; d'un autee cité, ily a parmi les monnaies Wargent de cette époque des didrachmes 4 Ges monnaies, excepté la premiere, ont sans doute été frappées dans atelier de porte la tte de Bérénice au revers ); Les 0" les monnaies eyrénéennes sont incontes- Seat contenté de dive: te nue ot inderde 4) Parml tes ruines de Tauchiea ons trousé des chap teaux de colonnes qui, A en juger par Tears ernements, font appartenu Aun temple de Bacchus. Della Cella Viaggio p.198-199. Un mouillage sur In edte orientale portal, selon le priple, le nom de Dionyoos. Son eulte avait sans doute ete fntroduit par len premiers colons, e Tile de Théea, voy. Borckh Pladart op. T-Ml, Pll 207 2) On ne peut done admetie In conjecture de M. Cavedoni, ul pease que ce type at te holt pour attr Ie qua- trléme Plolémée surnommé Dionytos. Ossery. p52 not. 43, 3) Mionnet, ‘4 description de extle monnale ( ate te, DMM. Falbe et Lindberg Font prise pour Te portrait de Magas; mals les tits vessemblent plus & Ptlémée qu’a Magas, dont une plerre antique gravée nous a conserné Teta, voyex plus bas la gravare ajotée su commen= faire du n0 382 4 Monnet Suppl. IX p.5.n027. 4) Une monnale de Bareé du méme poids a ee appelée pentadrachnon par M. Pinder Mus. pot e438, 6) Onomast. 1X, 6, 1 Les tétradroches ne 127-144 appartiennent & 1a partie postr pode. 66 cyréalQue, tablement du pied attique; il faut done plutot admettre que ces pices sont des tétradrachmes atti- ques formant une continuation des tétradrachmes de In premiére époque (voy. les n™21-24).") Cest sans doute particulidzement pour le commerce avec I'étranger (ef. $ 6) qu'on A continué & les frapper; pour la circulation dans le pays méme, on pouvait en méme temps se servir de ces ‘monnaies comme des pentadrachmes. Dans les autres séries, contenant les n 142-183, il ya plusieurs piéees qui sont sans idrachmes asiatiques, ainsi celles qui pésent 6,7—6,2¢r., et d'autres qui sont lidrachmes attiques, telles que les n* 142 et 176, dont le poids est de 8,5 et de 84gr.") Mais il y aen outre un grand nombre qui fournissent une pesée moyenne entre ces deux espaces, depuis 8,0 jusqu’d 6,8 gr., et autres qui offtent un poids bien inférieur & celui de 62¢r., jusqu’a 5,3¢r-4) On ne peut admettre que les pidces d'un tel poids aient été destindes & Ja valeur d'une ou de plusieurs oboles a da didrachme d'aprés Tun ou Tautee des deux systtmes; comme elles portent les mémes types et en partie aussi les mémes sigles et symboles accessoires, on n'aurait pu les distinguer des autres. Les piéces dont le poids est de 6,1—5,8 gr., me peuvent etre que des didrachmes faibles du systéme asiatique. C'est dans le courant de I'époque ploléméenne que te poids du didrachme asiatique a été tellement diminué, car les n™ 157, 159, 166 et 182 qui présentent ce poids, appartiennent tous, suivant les critéres juss plus haut (p. 64), & ladite époque. Quant aux autres pidees qui pésent 8,0—6,8 gr. et se trouvent ainsi au milieu des deux systémes, on pourrait supposer analogiquement qu'elles fussent de faibles didrachmes attiques.*} Cependant, quand on prend en considération que ces monnaies ont sans doute été émises pendant la troisitme époque*) et quialors les grandes villes de la Phénicie, Carthage et les Ptolémées frappaient des monnaies d'aprés un systéme dans lequel le tétradrachme, exeédant celui du systéme asiatique, allait jusqu’a 13,2 grammes, on est porté & reconnaltre ict Vinfluence de ce eystéme et & supposer que les didrachmes qui pésent de 6,8 47,6 grammes ont 616 frappés pour étre appliqués A ce méme systéme, auquel peut convenir le nom de phénicien (voyer Ie § 6). lidrachmes dont le poids est de 80—7,7gr., ne peut ron plus étre rapporté au systéme attique. Parmi ces demniers on trouve des pidees marquées du le de magistrat que celles qui pésent 7,6~6,8 gr., ainsi sous les n™ 164, 163, 167-168, 170 et 171-174; mais il ne peut etre admis que sous la méme magistratare on ait frappé des aucun doute des assurément des i-dessus. de In drachme Mais le reste de ces meme ‘monnaies tellement pareilles dans le but de les faire adopter parmi les monnaies de deux systmes différents; comme ces pidces se ressemblaient en tout, excepté par rapport au poids, et que la différence du poids était si petite, il aurait été impossible, sans recourir & la balance, de les distinguer Tune de Yautre. I_n'y a qu'une seule piéce, appartenant au n*171, qui présente le 4) ML Vaagues Quip (Spt monet. 1 ade 9.607 rete de aime les peiadachnes cs pr Plle. La fl quon et sloter Ace mpport de Pola, eat diminnée fe fat quit ce aa tine leu atte uo merqrrn eeqner pari le monnsies Carget frppees dant {yreniqe._ Une pce argent ane tlle render feralnement yas as; est one ereor qa dive rede gail aa den dittves eno 0. it présentaint Ia rleor environ 60 drachmes argent 2) On y peut encore ajouter la pldes du musée Huiter ltée dans ta note au n#150 2} Lee pies der n## 157, 159 e 160 qui présentent le plus ‘bas poids, sont paraitement bien conservées. 4 M-Fe-Lenoemant prend les pldces de 7.27. pour des Aidrachmes attiques. Revue num. ft. 1855 p.192, 9) Gf. les pitees du ne103 a ta légende KOLNON (p.7, etTsgry, le ne 1S (p.Taege) et le ne 364 (p. oer ‘qui sont Indubitablement frappés sous les Ptolémées.

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