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Moyen Âge
Introduction
Limites chronologiques
1453 : chute de Byzance, prise de Constantinople par les Turcs : suite à
cette prise, des intellectuels quittent le monde grec pour venir en
occident mais bien avant il y avait déjà eu des départs vers Rome (de la
Grèce). Constantinople ne représentait plus qu’un symbole. Aspect
culturel.
1492 : Découverte de l’Amérique (Colomb) : « Découverte » : il n’était
pas conscient qu’il avait découvert un nouveau continent. On associe
l’arrivée des métaux précieux à cette découverte. Aspect économique.
1517 : Martin Luther : un moine assez obscur affiche à la porte d’une
chapelle une série de propositions de réformes pour l’Eglise mais
l’événement n’a pas eu immédiatement retentissement mondial MAIS
encore un seul aspect : religieux.
Limites géographiques
Crise de l’empire romain : crise qui était inévitable parce que sous la
république, Rome a étendu son pouvoir à tt le monde méditerranéen et
il est arrivé un moment où la conquête coute plus cher que ce qu’elle
ne rapporte. Il ne suffit pas de conquérir le territoire : il faut le garder
pour transformer l’organisation du pouvoir. Rome a commis des
erreurs : Rome n’a pas voulu s’associer les provinces. Pour résister aux
ennemis de l’extérieur, mais aussi des ennemis de l’intérieur, elle avait
son armée. D’autre part, pour calmer le peuple, Rome a consentit de
largesse. Pouvoir de l’armée comme rempart à des oppositions internes
ou externes. Puissance de l’Italie, des provinces devient dangereuse.
Rome se rend compte qu’il faut élargir le pouvoir aux provinciaux
italiens, leur ouvrir les portes du Sénat, de l’administration, et plus tard,
du pouvoir impérial. 2ème élément : classes inférieures ont été tenues à
l’écart de l’Etat. On leur distribue de l’argent, on crée des thermes, on
organise des jeux et cela coûte et prend bientôt une part importante
des ressources de Rome. La 3ème erreur était que Rome a pillé les
provinces et ne se préoccupe pas de renouveler les richesses drainées
en Italie. Rome vit de ses provinces. L’Italie voit son agriculture se
dégrader, son industrie est sous-développée.
- Des empereurs vont tenter de redresser la situation en enrôlant tous
les citoyens dans une vaste machine bureaucratique mais cela
conduit à paralyser l’état lui-même. D’abord au 3ème s., lutte d’un
empire qui ne veut pas mourir. Les sévères font régner un régime de
terreur. Les classes privilégiées traditionnelles sont écrasées et
l’empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les
hommes de l’empire (édit de 212). On pourrait croire de cela est
généreux mais il faut constater que ce privilège est limité aux
provinciaux vivant des cités organisées et le but est avant tout
politique (accentuer l’unification) et fiscale (impôts). Sous les
Sévères, le caractère militaire du pouvoir se renforce sous ces
empereurs. On recherche un moyen pour que l’armée ne coute pas
trop cher, on instaure un système de soldats paysans, en
contrepartie d’un service militaire héréditaire (ils reçoivent des
terres). Rôle de l’administration étendu notamment dans les
provinces. On essaie d’imposer le même droit, la même religion
(chrétienne). Etat intervient de plus en plus dans la création de
manufactures, etc. mais l’Etat voit accroître ses dépenses.
Les villes ont déjà perdu une part substantielle de leur population dans
les derniers siècles de l’empire romain. Usure qui se manifeste par des
restrictions d’enceintes. ***
B. Le projet Carolingien
- l’ascension
Normands, Hongrois.
Faillite de l’empire
2. La seigneurie
Plus tôt en France, plus tard en Germanie, l’autorité sur les personnes
appartient à des fonctionnaires, des évêques, des abbés de
monastères, autres propriétaires fonciers : ils profitent de la faiblesse
du pouvoir royal pour exercer sur ces hommes VA TROP VIIIITE un
pouvoir qui outrepasse les prérogatives qui sont les leurs. Ils se muent
de propriétaires en maitres des personnes occupant des
zeughqmugbovsouhnjgbr FUCK RALENTIS
Seigneurs offrent à ceux qui résident dans leurs terres (ou à proximité),
soucieux de bénéficier d’une protection viennent se placer sous leur
autorité => protection du château, rendent la justice. Grands
propriétaires perçoivent des taxes (transits, marchandise, payages
terrestres, pluviaux, sur les transactions, le mariage hors de la
seigneurie, les banalités => obligation d’utiliser des infrastructures
construites, entretenues par le seigneur : moulin, four, pressoir)
3. Suzerains et vassaux
Conseil et aide
Conseil : assurer service de cours : participer aux grandes assemblées
organisées par le seigneur ; service de plaid : assister son suzerain en
lui donnant des avis, participer à des assemblées de justice siégées
dans un tribunal ou dans une cour d’arbitrage.
Aide : subvenir aux besoins financiers exceptionnels du suzerain : 4 cas
exceptionnels : suzerain prisonnier (rançon) ; fils ainé du suzerain doit
être reçu à quoiii ???*** adoubé ? (chevalier) ; premier mariage de la
fille ainée ; suzerain part en croisade******************
4. Le fief
5. La féodalité et la royauté
Pour la royauté la féodalité est dangereuse mais aussi utile (le roi a des
vassaux qui ont des vassaux etc., etc.) La vassalité risque de rendre
très lointain le roi. Quelle que soit la puissance des vassaux directs du
roi, un lien se maintient entre le roi et ceux qui sont tout en bas de la
pyramide. L’aide militaire reste acquise au roi. Système peu
opérationnel pour mobiliser des troupes dans le court terme, mais il se
maintient.
2. L’Angleterre
Chapitre II
L’Eglise et la société chrétienne
A. La Christianisation de l’Occident
1. La mise en place de l’Eglise
Changement radical car le christianisme d’opposant devient un
soutien de l’empire. Il va offrir à l’empire un nouvel universalisme
qu’il était phase de perde au cours du 4ème s. L’empereur
Théodose dit que le christianisme devient la seule religion
autorisée, donc les païens encore nombreux sont persécutés.
Les chrétiens qui se voyaient en cachette vont donc être
organisés en une Eglise. Elle calque son organisation sur celle de
l’administration. Liberté de culte et forcément de nouveaux
adeptes : + en + de chrétiens. Problèmes pur désigner
responsables (évêques). Groupe plus important, donc démocratie
directe devient difficile à appliquer. Postes importants, on ne
désigne pas n’importe qui. Compromis va se mettre en place sous
la modalité de désignation des évêques. Compromis variables
selon les régions. Entre le clergé de l’Eglise cathédrale (prêtres,
clergé de la cathédrale) et d’autre part l’aristocratie municipale
se fera un accord.
Au niveau des cités, des villes antiques, le problème est plus
complexe. Le christianisme n’a pas atteint les campagnes, mais
les villes. Le terme paroicha ( ???) (paroisse) désigne l’entièreté
d’un évêché. On érige des églises publiques, clergé désigné par
l’évêque. Individus souhaitent disposer d’oratoires (gros villages)
pour ne pas devoir se déplacer dans une ville relativement
éloignée. Oratoire créés à l’initiative des paysans qui se mettent
ensemble pour couvrir les dépenses. Il faut également un
desservant qui va pouvoir y administrer les sacrements. Le clergé
rural est peu nombreux et souvent médiocre, on confie la charge
à quelqu’un considéré comme un bon chrétien, un « saint
homme ».
Cénobitisme ***
1. Le renouveau clunisien
Réforme de Cluny : les moines de Cluny passent l’entièreté de
leur temps à la prière, à la louange de Dieu. Il doit se nourrir, dès
lors d’autres travaillent pour lui. L’abbaye Cluny possède de
grands domaines pour permettre aux moines de vivre.
L’abbaye appartient à la papauté. Ici, on souhaite que l’abbaye
dépende directement du pape, qu’elle échappe à toute
intervention laïque des seigneurs locaux. Connaît un certain
rayonnement (abbayes filles, assurer réforme d’abbayes
préexistantes, …) c’est le premier ordre religieux au monde
(avant, monastères = individualités sans relation d’indépendance
entre les maisons).
Réforme adoptée par des maisons de France, Italie, Allemagne,
Angleterre, …
1450 établissements obéissant aux coutumes de Cluny.
E. La réforme grégorienne
1. les objectifs
??
déjà vu
3. vers la théocratie
F. Les croisades
1. L’idée de croisade
3. Heurs et Malheurs
1. la civilisation ottonienne
1. La prépondérance de l’agriculture
2. L’efflorescence urbaine
3. Le grand commerce
- Italie : ***
1. Un malaise multiforme
2. Les fléaux
Chiffres :
4. Les désertions
5. Quelques réactions
• Nouvelles modalités de mise en valeur des campagnes :
beaucoup de tenures, de petites exploitations sont
vacantes. Les grands propriétaires essaient d’attirer de
nouveaux exploitants en rendant les exploitations
attirantes. Ils vont en profiter pour dresses un relevé de
leurs droits (docs comptables, statistiques inspirés par
un souci réel de gestion). Epoque de dépeuplement, dès
lors si les tenures sont abandonnées, les corvées ne sont
plus prestées. On pourrait y palier en recourant à une
main d’œuvre salariée, mais puisqu’elle est rare, les
salaires sont élevés. Nouvelles modalités de mise en
valeur : on va recourir soit au fermage (on met des
terres à la disposition de ceux qui veulent les louer, il y a
un loyer fixé, le locataire, le fermier doit acquitter le
payement), soit au métayage (partage des risques entre
le propriétaire et celui qui exploite le petit domaine : s’il
y a des gros profits, on partage, si la récolte est
mauvaise, le métayer ne doit rien au propriétaire). On
voit apparaître des moyennes paysanneries : ils ont
davantage d’aisance, ils savent louer des terres
supplémentaires, ils savent s’équiper. Certains éléments
agricoles prennent plus d’amplitude, on se spécialise
dans certaines cultures industrielles (laine, houblon…),
essor des économies pastorales en liaison avec une
augmentation de la demande en alimentation carnée,
d’autre part des matières premières pour l’artisanat de
la laine ou du cuir.
• Evolution du secteur artisanal : artisanat est
excessivement important en ville. En moyenne, il occupe
environ la moitié de la population mais il y a quelque
chose qu’on a tendance a oublier : il n’y a pas qu’un
artisanat urbain, il y a également un artisanat rural qui
satisfait les besoins locaux, qui exporte une partie de sa
production. Ce sont essentiellement des petits ateliers,
et dans cette remise en ordre + ou – précoce (seconde
moitié du 15ème s.), le secteur artisanal dans les villes
complète, développe sa structure dans des corporations.
Le phénomène n’apparaît pas alors, mais il s’amplifie.
Ces règlements corporatifs protègent les artisans contre
la concurrence, veillent à maintenir la qualité des
produits. On détermine strictement le règles de
fabrication pour éviter que des étrangers
commercialisent sous l’appellation du produit un produit
de moindre qualité, des imitations. On veut éviter que
des étrangers s’installent dans la ville pour exercer un
métier d’artisan. On rend plus difficile l’accès à la
profession. Les corporations qui vont se maintenir
jusqu’à la révolution française garantissent la qualité des
produits, assurent l’approvisionnement réparti MAIS les
modes évoluent : les hommes et les femmes de l’époque
ne s’habillent plus comme leurs parents ou grands-
parents : on préfère des étoffes légères qu’on ne peut
pas fabriquer dans les villes. On les achète donc à
l’extérieur, dans les campagnes. En conclusion, s’il y a
des aspects de certaine justice sociale dans les
corporations, il y a aussi des freins à l’innovation. Il y a
aussi des éléments moins égalitaristes : on favorise le
fils de maître par rapport à quelqu’un d’autre dans la
ville. Il y a souvent dans les villes une économie
souterraine, un travail en noir où l’on ne respecte pas les
dispositions corporatives (interdiction de travailler le
dimanche, les jours de fête, après une certaine heure).
A. L’empire byzantin
***
1. Heurs et malheurs de la politique
3. L’éclat de la civilisation
B. Le monde islamique
3. L’expansion arabe
4. L’essor économique
5. Rayonnement culturel