Fomann de tonena ellan tities oe LA tp TER Arran (F382 tA AA Pp lees. + etree molis ramet LenYu dans la perspective du bien, propriété transcendentale de 1'8tre, notre univere.entier.n'ést autre ehose qu'un immense désir. bet) choce ‘créée n'est ca fin, Cependant elle est’ essenticlement orientée vers une fin. Son désir’ n'est autre chose que cette ordination essentielle vere ea fin, Cette ordination est ‘vraiment déeir. Si elle n'était pas déeiz, elle serait indifférence. Or aucune chose ne peut Stre indifférente devant se Pint elle ne peut @tre indifférente A sa raison d'@trer - si elle n'avait awoune raison a’ étre-elle serait contradictoire: c'est Attire qu'elle n'éxisterait . pas. ' Le désir n'est done pas une’ propriété exclusive dee vivants ou des connaissents, Il y a du désir dane les pierres et i1 y en a dans les astres. , We par 1'analogie, les philoeophes de itantiquité Gisaient que le monde est régi par la haine et.1*amour. Ctr Birnetsp. 243,244: fr. 17 et 20. | La physique moderne @ remplacé ces deux forces par des propriétés apparemment plus prosaiques: elles st appellent “répuleion cosmigie" et "gravitation". ‘ | La gravitation tend A unir les corps, 1a répulsion : tend A les éloigner les uns des autres. Si ‘nous sonmee dans un univers en expansion, c'est que 1a répulsion cosmique 1'a emporté sur la gravitation, Mais i1 est évident qu'on ne peut appeler la gravitation "désir" que par métaphore, Le physicien se cantonne dane le domaine métrique, il n'atteint que l'aspect |2 nétrique de notre univers: et les nombres sont assez indifférents & la haine ou l'amour, . Loreque nous: parlone du désir des choses ineninées en philogophie, nous entendons le terme déeir au sens ctrict. Mais nous distinguons aussi plusieures espdces de aésir: il y a'd'abord le désir naturel que l'on retrouve en toute chose, et qui n'est que la nature de cette chose orientée vers-une fin, Ainsi la matitre ct premiare n'est autre chose qu'un. désir de la formet \ et absolument parlant, elle.est désir de 1'ame aneine Mais 11 y a aussi le désir qui est caractéristique deo xkxxmkx conneissents: le désir élicites le connaiceant | poursuit un bien.connu: ignoti nulla cupidos on ne aéeir pas ce qu'on ne connaft pas, . | Dane les @tres créés, le aésir elicite proctde d'une faculté distincte de le nature: mais cette faculté jconeidérée comme une nature est elle-méme uh désir + naturel: et clest cela méme qui nous permet de dire | que toute chose est désir. . | aa Jteppelerai “désir cosmique" l'ensemble des atree constituent notr'univers en tant que cheminant vers une fin dont il se rapproche de plus en plus | |, Bit dene le tomps, : | Or 41 y a dans le monde une véritable évolution | du désir coemique qui s'intensifie, et qui devient de plus en plue explicite, A mecure qu'on monte © | . dans 1'échelle des espaces naturelles. Au commencement, alors qu'il n'y avait dens | l'univere eucun @tre vivanta, le désir trés certain |