Covre om Carre
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Phil, des Se.
Mexis Carrel, ltauteur de l'ouvrage "Lthonme cet inconm”", est né
en 1873 & Ste-Foy-les-Lyons, France. Diplomé de l'Université de lyons en
1890, il y regoit son doctorat en médecine en 1900, et pendant deux ans 42
occupe la fonction de prosecteur A la factlté de médecine de 1a méne univer-
sité, Clest 14 qu'il a conmencé a faire des recherches expérimentales qu'il
a continuées 4 1"Iniversité de Chicago on 1905. En 1906 il fait partie du
corts des médecins du Rockefeller Institute for Medical Research 4 New York,
pour devenir menbre de cet Institut en 1912, Ctest 1A qu'il a dévekpppé
une nouvelle méthode pour la suture des vaisseaux sanguins, qui a permis de
faire des transfusions de sangs sans danger, et de transplanter des artéres,
des veines et des organes. Tl a étudié aussi la préservation des tissus hors
du corps et son application en chirurgie, Ces travaux lvi ont permis, en
1911, dtétudier 1tétat des tissus lorsqu'ils vivent en dehors de 1'organisme.
En 1912 il recut le prix Nobel pour ses. contributions & la chirurgie des
vaisseaux sanguins. Das le début de 1a Grande Guerre il retourna en France
of 41 enventa une nouvelle méthode pour le traitement des blessures qui a
permis de sauver un grand nombre de vie et dtéviter des amputations. Le
traitement est appelé le traitement Carrel-Dakin, Avec le Dr. du Notiy et
dlautres collaborateurs 11 a étudié les lois de 1a cicatrisation des plates.
En 1919 41 reprend ses travaux 4 l'Institut Rockefeller of il développe
de nouvelles techniques pour 1a culture de tismis in vitro.
Bn 1935 11 publie son ouvrage intitulé "Lthomne cet Inconm", et qui
pardt en méne tenps en Anglais sous le titre "Nan the Unknown", deverm co
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qu'on appelle "a best-seller" - ce qui, A mon avis, n'a pas dimimé sa
valeur,
Wous allons étudier dans cette série de cours les passages qui sont(. 3)
dtun trés grand intérét au point de vue philosophie des sciences. Et je
voudrais conmenter aujourd'mi un seul paragraphe de la préface qui met on
relief le titre de cet ouvrage. P, VI “Avant de conmencer ce travail.
Parmi les savants qui s'aventurent dans le domaine de 1a philosophic,
ce sont encore les médecins qui sont les plus intéressants. L'étude et la
pratique de la médecine quia comme sujet 1thonne = ne 1foublions pas
senblent. préter 4 1a réflexion philosophique; Les premiers médecins étaient
dtailleurs des philosophes. npédocle était médecin; Aristote descendait
dtune famille de célébres médecins, et toute sa vie il a conservé le goiit
de la médecine. Ctest son gofit de ltexpérimental qui le distingue si profon-
dément de son maftre Platon auquel il reprochait d'étre trop dialecticien.
Leur attitude A 1'égard de 1'honme était profondément différente. Pour Pla+
ton, le corps est une prison pour Ltane, Il explique 1'union de 1' ame ot
dv corps par 1a déchéance de 1'fne, Ltétat naturel de celle-ci clest 1'état
de séparation, Ctest pourquoi il ntexiste pour lui qu'une union purement ace
cidentelle entre 1'fme et le corps, Ltunion du corps est un obstacle 4 la
connaissance, Pour Aristote a contraire, 1'dme est naturellement unie au
ils constitue
corps: ensemble une unité substantielle. Ctest 1'état de séparation qui est
préternaturel, L'dne a besoin du corps parce que sans lui elle ne peut na-
turellement connaftre: elle ne peut penser sans images, 11 ne peut y avoir
d'images sans sensation externe, La connaissance ntest pas une réminiscence
mais une véritable naissance, Ltexpérience est l'origine non seulement de
notre connaissanes sensible, mais aussi de toute connaissance du réel, du
physique aussi bien du métaphysique. Platon délaissera aussitét 1'expérien=
ce pour se retirer dans le monde des idées; Aristote au contraire stapplique
& scruter ces choses sensibles parce qu'il sait que pour nous le monde des