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Nate.NOT SUR LE "NOUS" D!ANAXAcoRD
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Za doctrine a'Anaxagore sur les vremlers vrincines est varticuliare-
Bent importante. "Positis diversie ovinionitus naturalium hilosonhorum de
Zrinciviis, hic wrosequttur (Philosovhus) unam earum, scilicet oninionen
Anaxagoras, cule haec ovinto videbatur agsimare causan communen oealon ¢
Sierun notus." (T Phys., lect.9, nel
Dans son commentaire, saint Thomas mentre le ravnort entre la doctrine
des honcoonéries et le Nous. Anaxagore semble avoir été obligs de voses de
Yous vour avoir mal résolu le vrobline des principes, Mais aans lee "cte-ner-
Slaves Aristote Loue Anaxagore: Aussi, quand un homme vint aire qui? y
ayait dans la nature, comme chez les animaux, une Intelligence, cause as
Liorare et de larrangenent universel, i1 annarft comme seul en ton cene en
face des divagations de ser nrédécesseurs." (1 Metavh.,c.3, 984015) Si, vlus
doin, aristote le critique, ce n'est nae vour avoir nosé ilintelligence,
nais varce gu'dnaxagore en use mal. MAnaxagore se cert de 1'Intelligence comne
glum deus_ex machina nour la génération de gon univere: quand il ost onbammesé
de désigner Ta cause de quelque nhénomine nécessaire, i] tire cur ia eotne
1! Intelligence, mais, @ans les autres cas, clest a de tous autres mrincinés
Diutdt ould Ltintelligence qu!il attribue ie sroduction au devenir." (ibid,
c.4, 985015)
Yous auren remarqué que dans le oremier texte cité Aristote donne la
yéritable raison our laquelle Anaxagore a sos$ 1! Intelligence, A savole
iordre et ltarrangonent universel. Or, dans les Physiques, saint Mhonae
pontre aussi quidnazagore e1 appells A I! Intellizence nour onérer la aietine=
fon des choses ot Lour ordre. Anaxecore avait narfaitoment raison ao so.
gourir A LiTatalligonce nour exnliquer ont orére, mmis-tl avait tort ae soser
jo nrobline a2 Liorére & nropos du wroblane zéaéral éu dovinir. Pour Anon.
gore Ne yroblina do Mordre ost aSeessatronant connoxo ma srodiane au covonir,
pares quiil a asl résolu co deraier. $1 1! no dtatingns vas amtro laste
ot 1a puissance, tout ce qui dovicnt doit aréaxtster on acto. (Tous dirions
gue le devoair atost alors qu'une apparonco), Anaxagore tonte ao concilion
1a préoxistencs en rcto aves In dovonir nar la wréoxintonce confuse, st
celle-éi avoc llactualité sar 1'ingiatnont notit. (“ragm.1,3,!' ot 6) Cotte
Solution ao marmet aucuaonont @c contowmer la distinction do ltacte ot do
le mutesanes, vuisquo le toujours mlus oatit “ar la division (tram 3) in,
piiquo votontialité; alo @éplaco cowlonant lo nrobline et, oul nlus ost,
Porgy me contradiction: "cuod infinita sunt in infinitis infinities™. (lact.9,
asl) Son aonerenta solution ?u nrnb\19 aa dovonir nose le vrobldme do
Moréro 1A of 41 no dovrait nas se voser. Anaxagoro on annolle ict au "ous
coune @ un dous ox machina nour dissiner une confusion dont A1axagoro vst
lui-néno Llautour.Ir
On vourrait croire quo le philosophe do 1a naturo n'a vas A s'occuper
de pareille Intelligence et que celle-ci ost ontidremont réscrvée A la méta~
physique. Go corait uno erreur. Uno intolligonce formatrico des natures
apparait ‘constanmont dans los trattés naturels plus avancés dans l'ordre de
a concrétion, sous lo nom.de Phusis. Cette Nature est nottoment distincto
des natures du deuxidme livre des-Physiques. Ces derniares aussi sont des
logoi, mais de rationos d'une toute autre nature.
Les natures du douxime livre des:Physiques ne sont pas vroprement
intelligence, elles cont des substitute atintolligonce, dés rationes inditac
rebus ab aliqua arto ut vossint agere vronter finem, Elles sont détormindos
admin. Wles agissent confornément & l'intclligonce, ellos font oouvre
@intolligence, mais non vas en vertu dluno intolligonce uropre. Cotte nature
est 1160, olle est vassive A 1'égard de 1'intelligonce nrovrement ite.
Aristote fait bion ressortir ce caractdre des natures dans sos considérations
sur le main, lorgane des organes. Voir de Partibus animalium, livre IV,0.10.
Voici un texte de saint Thomas sur lo néme eujot
+++ Digferenter ost aliquid provisum homini et ceteris aninalibus,
tam secundum corpus, quam secundum animam. Aliis onim animalibus
socundun cornus nrovisa sunt svocialia togumenta, sicut coriun
durum, et vlumae, et aliqua hujusmodi snecialia mmnimenta, sicut
cornua, ungues, et hvjusmodi; ot hoc quia habent vaucas vias ope-
randi, ad quas vossunt determinate instrumenta ordinari. Sed
honini ista vrovisa sunt in gonerali, in quantun sunt ei datac
manus a natura, quibus siti valeat varia ct tequmenta et munimonta
praevarare; ot hoc ideo quia ratio hominis est ita multiplex et at
@ivorsa se extendeng, quo¢ non vossent determinata instrumenta ef
sufficientia vraeparari. Similiter est cx varte avprehensions, cuod
aliis onimalibus sunt inéitas sccunéum aaturalen aestimationem ounce
dan sudstantiales concontiones ofs nocessariae; sicut ovi, quod
luous sit ef inimicus, et alia hujusmodi; sod-loco horum homini sunt
indita universalia srincivia naturaliter intollecta, per quac in
omnia quae-sunt of necessaria, vrocedere votest." de Ver.22, 7, c
Or 1a Phusig dont varle Aristote surtout dans le de Partibus et lo
de Generationo aninalium a trds vrécisémont les caract8res a'me intelliceace
‘yrovrement dite. 11 s'agit, dans la vlunart des textes cue nous allons citer,
d'une Mature atérioure aux natures quant A leur nature méme, d'une nature
qui forme tel animal @e telle ou de telle fagon, non vas warce quiElle a été
aéterminge A le feire ainsi, mais bicn vlutdt Ala maniaro d'un artisan.
Voici qualques textes que je cite en anglais n'ayant vas de traduction fran
Qaise sous la main, (Loeb Classical Library)
me elephant's nose is unious owing to its enormous size and
its extraordinary character, Fy moans of his nose, as if it were
a hand, the olowhant conveys his food, both solid and fluid, to
his mouth; vy moans of it he toars.un treos, by winding it round
thom. In fact, ho uses it for ell wurvoses as if it woro a hand.
“his is because the clovhaut has a double charectort ho is a land~
animal, but ho also lives in evamps. Yo has to got his food fron
the water; yot he has to broathe, bocauso ho ir a land-onimal and
has blood; owing to his onormous size, however, ho connot transfor
himself quickly from the vater on to the land, as do quite a nunvor
of Vlooded vivinsrous animals that breathe; honce ho has to bo
cqually at home on land and in the wator, Sono @ivore, vhen thoy