de 2é Lejuge, quil’aentent ¢ pare Wenceslas L itesisscce iatrfoge ler et dant pr de heres par tejured struction Ae te Bonninau plas dejar tiede Privat (Ardtche) bila ce detere apres trois Joos de detention preventive Meno dans Peeetescons par deux lice le prere rwan- Asis misen examen ven droll poet epdnocie comple degenocde tornire, mauve trate: men facts inunains (rdegradanis» aéien- tend pour la premise foaue ood dco AAuterme de intrrogs toe le pere Wenceslas Manyeshyaka aqui ier vers 19 heures ecabinet, {ge Bonnin, menoses ft polgnets pour ina cond urs Prvas Répstant les. guments Eres pe le ps Wen ean Monyeshyak lors avec l'aide de ’épiscopat, Jes deux avocatsparisiens dduprélat ont dénoncé face au magistrat instructeur le ‘ccomplot politique» mené par le Front patriotique ‘wandais (FPR) au pouvoir aaKigali contre leur client Selon le prétre ewandais, tous les témoignages re~ ‘cis pales associations de défense des droits de homme et certaines des panies plaignantes ne sont ‘quele fruitd’une machina tion destinée&terir'ima- ge de l'église rwandaise {qui n’aurait, tout comme Tui, contribué en fait qu’a sauver de nombreuses vies hhumaines. Le plaidayer du prélat n'a visiblement pas regu T'effet escompté puisque lajugea refuse sa mise enlberté sous contd le judiciaire. Elle aestimé {ques fais qui lui sontre prochés étaient rop graves, et les possibiliés de Fite trop grandes pourlelisser dans lanature Le procureur Dominique ‘Tourette, sans vouloir pé- Jjuger de labonne fo des té- Tmoignages figurant dans le 1 | t MERCREDI 2 AOUT FRANC Le pére rwandais accusé génocide reste en prison | (lu hier, a refusé de le libérer. Le pire Wenceslas Munyeshyaka son arrivé hier au palais de justice de Privas. dossier, a poursa part esti ‘mé que leur qualité juri- dique état pour le moins contestable et en tout cas insufisante pour maintenir tun prévenu en détention. Il avait requis la mise en li- Ma également demandé ‘que soit Ianeée une com Rwanda afin’ recuellir dns les formes les témoi- ‘gnages accusateurs, Les seize témoignages de survivants du génocide ont tous 6érecueillis au Rwanda et rassemblés dans une assignation adressée le 12 juillet au procureur de Paris par Pavocat parisien William Bourdon, au nom de cing plaignants qui se sont Constitués hier soir partie civile. ls mettent nommé ment en cause Te pére Wenceslas poursa cola: ‘oration dans 'extermina- tion de dizaines de Tutsi réfugiés dans sa paroisse de la Sainte-Famille a Ki gali au printemps 1994 (Libération du 20 juin 1995), Les témoins cités accusent notamment le prétre avoir livré des di- zaines de leurs compa- ‘gnons 'infortune aux ma chettes des extrémistes Hutu en leur fournissant la liste de tous les réfugiés ‘Tutsi qui avaient manifes- \é aupres du prétre inten tion de gagner la zone ‘contrOlée par le FPR dans le cadre des opérations de transfert de prisoners or- ganisés par la Mission des Nations Unies pour 'as- sistance au Rwanda (Mi- nuar). D’autres rescapés rwandais des massacres de la Sainte-Famille aceu- sent homme d'église avoir eoffert la Kigali etréussi, grice aux paras belges, & regagner Europe, ont port plainte ‘aunom du cousin d'Y von- ne, Christophe Sasari, 25 ans, réfugé ala Sainte Famille et mor, selon eux, d'avoir eu son nom couché surune liste éabli et remi- se par le pére Wenceslas aux miliciens Hutu. Le troisiéme, Jean-Louis Nyilinkwaya, qui le pre~ rier a révélé la présence du prétre Wenceslas dans la paroisse de vie sauve» ides Rose Rwenga Bourg Saint-An- jeunes files Tutsi agamele” deol" (Ardéche), en échange de pretretaro' poursuivait des Teursfaveurs. Ro- MESAMe.. études en France se RwangaI'a tmachettes aur moment du gé- Gest davowr fmmeen | mcde Sonpees eae oe eed ocean a Cine agce de? Stele ens dela garde fans, aux ma: Sime? preidentle dans cheites Hutu «en arguant, dt-elle, du fait qu'elle avait refusé ses vances». La jeune fillea &té exécutée sous les yeux ide sa mere, De Montpellier, trois autres constitutions de pati civi- le déposées par 'associa tion Juristes sans Froiéres sont venues hier s’ajouter au dossier du pere Wences- las, Les deux premiers, Yvonne Galinier, une Rwandaise, et son mati frangais, Pierre, qui ont échappé aux massacres de Tamaison familiale alors que sa mére et sa Seeur ont trouvé «refuges & Ja Sainte-Famille. Elles sont aujourd'hui parmi les rescapées en mesure de dé. crite 'enfer qu’ était deve- nce lieu saintet de témoi- gner de la complicité présumée avee les extré- rmistes -hutus de T'abbé Wenceslas, ce curieux prétre qui, selon elles, para daitdans/'église armé d'un pistoletetrevetud'un gilet pare-balles © 13895