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    The American Letters
    The American Letters
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    Ebook119 pages1 hour

    The American Letters

    By Dennis Adams

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    About this ebook

    The American Letters is a first-hand account of travels to a French village for an international convention of towns with the name “Beaufort.” Fresh lessons about customs and attitudes from hosts who know the true meaning of “hospitalité.” Completely bilingual text in English and French. Great resource for learners of either language.

    LanguageFrançais
    PublisherMilSpeak Books
    Release dateMar 29, 2010
    ISBN9781452418872
    The American Letters
    Author

    Dennis Adams

    Dennis Adams was born into a two-veteran military family and now works amid the Parris Island, Marine Corps Air Station, Naval Hospital and National Cemetery at the Beaufort County, SC, County Library. He has written weekly columns for the local newspapers and now contributes a bilingual article (in English and Spanish) to the monthly La Isla magazine. Dennis has recently completed his first novel, Graywake, a surrealistic impression of the Appalachian side of his family.The American Letters are the first-hand account of a not-so-innocent abroad, who travels to a French village for an international convention of towns who share the name, “Beaufort.” He quickly learns lessons never taught in the textbooks about customs and attitudes, from hosts who know the true meaning of “hospitalité.” A journey to Paris caps the narrative, with quite different surprises in store. The completely bilingual text in English and French is a useful resource for learners of either language.Dennis Adams est né dans une famille militaire de deux veterans et travaille à la Bibliothèque de Comté de Beaufort, Caroline du Sud -- au beau milieu de Parris Island, la Station Aérienne du Corps des Marines, l’Hôpital Naval et le Cimitière National. Il a écrit des rubriques hebdomadaires pour les journals du coin et contribue un article bilingue (en anglais et espagnol) à la revue mensuelle La Isla. Dennis vient d’écrire son premier roman, Graywake, une impression surréaliste du côté appalachien de sa famille.Les letters américaines donnent une première approche aux aventures d’un pas-aussi-innocent à l’étranger, qui voyage à un village français pour assistir à un rassemblement international de villes qui partagent le nom “Beaufort.” Il apprend vite des leçons de culture et d’attitude que n’offrent jamais les manuels, que lui enseignent des hôtes qui savent bien ce qui veut dire “l’hospitalité.” Un voyage à Paris couronne le vouyage, avec d’autres surprises. Le texte, complètement bilingue, sert de ressource utile pour ceux qui apprennent l’anglais ou le français.Pictured: Dennis (with MilSpeak Books editor Sally Drumm) just after signing with MilSpeak Books.

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      The American Letters - Dennis Adams

      FOREWORD

      François-Auguste-René de Chateaubriand (1768-1848), said the Dictionary of Literary Biography, was the outstanding French literary figure of the early nineteenth century.

      According to the Encyclopedia of World Biography, he visited America in 1791, in search of true liberty, of simplicity, and of the wilderness, where he expected to find American Indians living pure and simple lives. He dressed like a trapper and explored the Great Lakes and the regions around the Ohio and Mississippi rivers. The exotic color of his later works derives from diaries he kept at this time. Several American epics were the fruit of this journey.

      Some critics have questioned the authenticity of Chateaubriand's exotic local color. But Richard Switzer (in Twayne's World Authors Series Online) explained that the America which Chateaubriand describes is a conglomerate, a mixture, perhaps a distillate of all he had seen, all he had heard, and that he had read about America. It seems logical to assume that this synthesis of a new and personal America began at the very moment he set foot on the soil of the New World.

      Most certainly, my own trip to France in May 2008 had nothing of the epic sweep of Chateaubriand's trek. My mission, though much smaller, was nonetheless a worthy one. I went to the town of Beaufort Isere, northwest of Grenoble, to represent my own city and county of Beaufort, South Carolina, at the 14th Reunion of the International Association of Beauforts.

      If these 22 American Letters seem strange to my French readers or excentric to Americans, it is because my reminiscences are really a conglomerate, a mixture, perhaps a distillate of all I saw, all I heard, and that I have read about France. As I say myself in my Third Letter:

      And so I went forth to France, a stranger among strangers. Because mere knowledge of the French language does not a Frenchman make, my own ‘American Letters’ will be brimming with an entertaining naivety. Or so I hope.

      Finally, and above all, I ask my French readers to forgive the errors I committed in translating my letters (Note 1) from English. It was as an adult that I learned your language, without the richness of the childhood years.

      I am also a poor proofreader, be it in English or French.

      Dennis Adams

      Beaufort, South Carolina

      September 2008

      Note 1: First appearing as weekly columns in the Beaufort Gazette and (Hilton Head) Island Packet newspapers, starting on June 1st, 2008.

      AVIS AU LECTEUR

      François-Auguste-René de Chateaubriand (1768-1848), remarqua le Dictionary of Literary Biography, fut « l’auteur français remarquable du début du XIXe siècle.»

      D’après l’Encyclopedia of World Biography, il visita l’Amérique en 1791. « à la recherche de la vraie liberté, là où il s’attendait à trouver des Indiens américains en train de vivre leurs vies pures et simples. Vêtu comme un trappeur, ilexplora les Grands Lacs et les régions autour des fleuves Ohio et Mississippi. La couleur locale exotique de ses oeuvres postérieurs provient des journaux intimes qu’il temait à cette époque. Plusieurs épopées seraient le fruit de ce voyage. »

      Quelques critiques ont mis en doute l’authenticité de la « coleur locale exotique » de Chateaubriand. Mais Richard Switzer (en Twayne's World Authors Series Online) expliqua que « l’Amérique que décrit Chateaubriand est un conglomérat, un mélange, peut-être un distillat de tout ce qu’il avait vu, de tout ce qu’il avait entendu, et de tout ce qu’il avait lu au sujet de l’Amérique. Il paraît logique de supposer que cette synthèse d’une Amérique nouvelle et personnelle commença au moment où il mit les pieds sur la terre du Nouveau Monde. »

      Certes, mon propre voyage en France en mai 2008 n’eut rien de l’étendue épique de celui de Chateaubriand. Ma mission valut néanmoins la peine. J’allai à la ville de Beaufort Isère, au nord-ouest de Grenoble, pour représenter ma propre ville et comté de Beaufort, Caroline du Sud, au XIVe Rassemblement de l’Association Internationale des Beaufort.

      Si ces 22 «Letttes Américaines» paraissent bizarre à mes lecteurs français ou excentriques aux Américains, c’est parce que mes réminiscences sont à vrai dire un « un conglomérat, un mélange, peut-être un distillat de tout ce que j’avais vu, de tout ce que j’avais entendu, et de tout ce que j’avais lu au sujet de France. » Comme je le dis moi-même dans ma « Troisième Lettre »:

      « Ainsi j'avançai en France, un étranger parmi les étrangers. Puisque la connaissance seule de la langue française ne fait guère un Français, mes propres « Lettres américaines» seront remplies à ras bord d’une naïveté amusante. Du moins l'espéré-je. »

      Finalement et surtout, je prie à mes lecteurs français de pardonner les erreurs que je commis en traduisant mes lettres (Note 1) de l’anglais. J’apprenais votre langue en tant qu’adulte, sans la richesse des années de l’enfance. Je suis d’ailleurs un mauvais correcteur, soit en anglais ou en français.

      Dennis Adams

      Beaufort, Caroline du Sud

      septembre 2008

      Note 1: C’étaient au départ des rubriques hebdomadaires que publièrent les journaux le Beaufort Gazette et le Island Packet (de Hilton Head, Comté de Beaufort) à partir du 1er juin 2008.

      *****

      "I understand and know full well

      That all will die, both clerk and lay,

      And very brief will be their fame

      As soon as they have passed away,

      Unless a clerk sets it all down

      In books so it may live and last."

      «Bien entends et connais et sais

      Que tous mourront, et clerc et lai,

      E moult aura leur renommée

      Après leur mort courte durée,

      Si par clerc non est mise en livre,

      Ne peut par el durer ni vivre. »

      -- Robert Wace (1000? – 1174?)

      FIRST LETTER: FROM NEW FRANCE TO OLD

      No fayrer or fitter place – Jean Ribaut (1520-1565)

      On May 17, 2008, I presented a framed photo of the Charlesfort monument as a gift from the City of Beaufort and people of Beaufort County to the town of Beaufort Isere, France. I'll tell much more about my trip to the 14th annual gathering of the International Association of Beauforts in the coming letters. For now, here's the story of the two stages of Huguenot settlement in the South Carolina Lowcountry:

      The first stage was an utter failure. From the second stage, however, came families with the names of Bonneau, Bordes, De Saussure, Devaux, Dubose, Fort, Gaillard, Bendron, Guerard, Harry, Hugor, Laurens, Legare, Manigault, Marion, Peyre, Porcher, Prioleau, Ravenel, Simons and Timothy.

      In May 1562, a group of 150 Frenchmen established a settlement at what is now Parris Island. Their leader, Jean Ribaut, named the settlement Charlesfort, in honor of King Charles IX of France, and called the region around his fort Carolus. The surrounding waters Ribaut named Port Royal.

      The colonists at Charlesfort were Huguenots. French Protestants, they founded a colony for their Catholic ruler.

      Charlesfort was doomed from the start; one might even say accursed. When supply ships failed to arrive and settlers began to run out of food, the Indians gave them a small amount of food. But later, they refused to share their own supplies with the Frenchmen. Although things looked brighter when a Huguenot foraging party brought back beans and corn from Indian villages along the Combahee River, all their food perished after the Charlesfort blockhouse burned down.

      Jean Ribaut and most of his men eventually sailed back to France for supplies and reinforcements. What they had not foreseen was the outbreak of the fierce religious civil war between Protestants and Catholics in France. There now were new priorities to address.

      Twenty-eight men had remained at the fort to await Ribaut's return. But their captain would never come back to Charlesfort.

      The colonists murdered their abusive commander and, in so doing, became a band of mutineers. Building a boat to return to France, they made it watertight with pine resin and Spanish moss. Walter Edgar, in South Carolina: A History, wrote that the return journey was a hell of starvation, cannibalism, and madness. Near Europe, an English vessel rescued those who were left, then put some ashore in France and took others to England.

      Only one man, 18-year-old Guillaume Ruffin, chose to stay behind. In time, he married an Indian princess.

      Jean Ribaut's commander was the Huguenot admiral and statesman Gaspard de Coligny (pronounced koh-leen-YEE), for whom Hilton Head Island's Coligny Circle and Plaza were named (though pronounced kuh-LIGG-nee). When, on the night of August 24, 1572, Charles IX feared false reports of a Protestant plot against him, Coligny was murdered in his bed and "thus became the first of countless victims of the St. Bartholomew's Night massacre, said the Encyclopedia of World Biography.

      Let's go a little more than a century forward. In 1685, King Louis XIV revoked the Edict of Nantes, which had protected the Huguenots' right to freedom of worship. Thousands of French Protestants fled persecution and went to Switzerland, the Netherlands, England and America. Fifteen hundred came to Charleston in South Carolina.

      Some remained in Charleston, but most went out along the Santee and Cooper Rivers to become wealthy rice planters. These Carolinian Huguenots continued to speak French until around 1720, but eventually married their English

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