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Beauté entremêlée
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Beauté entremêlée
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Beauté entremêlée

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About this ebook

Description de l’ouvrage

Sinclair Jeffries pensait savoir dans quoi elle s’engageait quand son copain déjanté et gay Jesse Eddington la convainquit de jouer le rôle de sa petite amie le temps d’un weekend pour aller à l’anniversaire de mariage de ses parents à Huntington Beach. Enfin, jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre de Reed, le frère ainé ultra sexy de Jesse, et qu’elle n’en obtienne plus qu’elle n’en demandait.

Reed Eddington pensait que son avenir était tout tracé jusqu’à ce qu’il rencontre Sinclair, la soi-disant « copine » de son frère, mais la forte tension sexuelle entre eux est difficile à ignorer. En observant leur farce de loin, il se rend compte qu’il désire découvrir bien plus que leur amusant petit jeu.

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateMar 23, 2018
ISBN9781633393042
Beauté entremêlée
Author

K.L. Middleton

New York Times and USA Today bestselling author, K.L. Middleton (Kristen Middleton) lives in the Midwest with her husband and daughters. She has written over thirty-nine books, including The Biker series, under pen name of Cassie Alexandra. She writes horror, romance, fantasy, and suspense. Visit her website at www.kristenmiddleton.com to learn more about her books.

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    Book preview

    Beauté entremêlée - K.L. Middleton

    Sommaire

    Prologue

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Chapitre 23

    Chapitre 24

    Chapitre 25

    Chapitre 27

    Chapitre 28

    Chapitre 29

    Chapitre 30

    Chapitre 31

    Commentaires de l’auteur

    Prologue

    Michael

    ––––––––

    Elle baisse son regard sur moi et je me perds dans ses magnifiques yeux émeraude. Ils me gardent en captivité, un prisonnier consentant de cette belle créature qui me brûle le cœur à chaque fois que je suis en sa présence. Le désir de goûter ces lèvres douces, de m’enfouir profondément dans sa chaleur...

    Tout cela met mon âme au supplice.

    J’ai du mal à me contrôler quand ses mains glissent dans mes cheveux, toujours aussi tendrement. Son doigté, doux au départ, devient plus affirmé tandis qu’elle continue son œuvre merveilleuse.

    En dedans, je gémis de désir en imaginant ces mains capables enlaçant d’autres endroits de mon corps, suivies par ses succulentes, pleines lèvres...

    C’en est presque trop.

    Je ferme les yeux et agrippe le bord de la chaise pendant que ces pensées taquines me consument, bénissant le tablier en plastique qui recouvre le bas de mon corps. J’essaie de penser à des choses moins désirables, mais mon corps refuse de coopérer, et je suis presque sur le point de perdre contrôle. Juste au moment où je pense ne plus pouvoir me contenir, le robinet est fermé et elle prononce mon nom...

    Michael.

    Il sort de sa bouche tel la caresse d’un amant, si douce et sexy.

    J’ouvre les yeux et souris à cette ravissante enchanteresse, je voudrais pouvoir contempler sa beauté pour toujours.

    Elle me sourit en retour et m’incite à la suivre.

    J’obéis sans hésiter car je suis très épris de cet ange sublime. À vrai dire, je la suivrais jusqu’au fin fond de l’enfer si elle me le demandait. Je n’hésiterais pas une seconde.

    Je m’assois à son poste, défroissant le tablier de plastique sur mes cuisses pendant que nos yeux se rencontrent dans le reflet du miroir. Elle ouvre sa jolie bouche et me demande ce que je voudrais.

    Je fais une pause.

    Mon pouls s’emballe et je déborde de désir. Je ne voudrais rien d’autre que de pouvoir la prendre, là et tout de suite. L’avoir pour moi et pour moi seul. Détruire quiconque pourrait perturber ou barrer le chemin de notre destinée.

    Mais en attendant ...

    Je pense que je vais me satisfaire d’une petite coupe.

    I

    Sinclair

    ––––––––

    - Tu connais déjà la nouvelle ?  demanda Tiffany.

    Nous étions à l’arrière du salon, à mélanger des colorations.

    - Quelle nouvelle ?  demandai-je, en essayant d’enlever une mèche de cheveux de mes yeux sans les asperger de poudre.

    - Judy a vendu le salon. 

    Je levai la tête et la regardai avec horreur. - Quoi ? Quand ça ? 

    - Je crois que l’affaire a été conclue hier soir. Elle a vendu à un type de Los Angeles. 

    - Alors, on va nous faire fermer ? 

    - Non. Il n’y a que la direction qui change. Elle l’a vendu au fils d’une de ses amies pour pouvoir prendre sa retraite. 

    Je poussai un soupir de soulagement. - Bon sang, tu m’as fait une peur bleue. Je ne sais pas ce que je ferais si Entremêlé était fermé. 

    - Moi non plus. En tout cas, j’ai vraiment hâte de rencontrer le nouveau propriétaire, en rajouta la jolie jeune femme de dix-neuf ans. - Judy dit qu’il est vachement beau et que nous allons toutes l’adorer. Il sera là lundi. 

    - Ha,  dis-je, en mélangeant la couleur. Ce serait sympa d’avoir un autre mec au salon. Je me demandais s’il connaissait quoi que ce soit à la coiffure ou s’il était gay. Assez souvent, ça allait de pair.

    - C’est ça la couleur que veut ta cliente ? me demanda-t-elle, indiquant l’échantillon que j’étais en train d’examiner. - Ça va être un sacré changement pour elle. 

    J’observai la mèche rousse brillante et hochai la tête. - J’ai essayé de la dissuader, mais elle continue d’insister. 

    Tiffany ramassa son bol de couleur et se retourna pour s’en aller. - Et bien bonne chance. 

    Je marmonnai. - Il va me falloir plus que de la chance. 

    Ma cliente, Mme Lancaster était une dame robuste d’une cinquantaine d’années à la mâchoire épaisse: une femme qui était normalement très traditionnelle. Aujourd’hui, elle avait apporté la photo d’une célébrité âgée d’une vingtaine d’années aux longs cheveux roux éclatants, et elle voulait exactement cette couleur.

    Malheureusement, sur madame Lancaster, ça allait ressembler à une scène de crime.

    - OK,  dis-je, après être retournée à mon poste. - Vous êtes sûre que c’est bien la couleur que vous voulez ?  lui demandai-je, en brandissant les mèches de couleur vive.

    - Oui ma chère, répondit-elle en touchant tendrement les échantillons entre ses doigts. - Je veux exactement cette couleur. Je sais que ça sera tout simplement ravissant. 

    Je forçai un sourire. - Ok, très bien. Allons-y. 

    - Oh non... oh non, vous ne venez pas de faire ça !  cria Félicia dans tout le salon.

    Je me retournai et dévisageai le petit homme âgé assis sur la chaise  de Félicia, qui renvoyait un sacré grand sourire.

    - Oh mon dieu,  s’excusa une femme chic plus âgée assise sur la chaise à côté d’eux. - Je suis vraiment désolée. Henri ! Tu dois bien te tenir ! 

    - Non je suis désolée,  répondit Félicia, en posant ses ciseaux. - Je refuse de couper les cheveux de ce vieil homme si c’est pour sentir sa bouche sur moi. Pas question. 

    C’est là que je remarquai quelque chose sur l’avant du tee-shirt rose vif de Félicia. Il y avait une tache humide sur son sein droit.

    - Tu as entendu ça Henri ? Tu dois bien te tenir ! le gronda la dame. Elle se tourna vers Félicia. - Je suis vraiment désolée. Mon frère souffre d’Alzheimer et il ne se rend pas toujours compte de ce qu’il fait. 

    Je vis le ravissement dans les yeux bleus humides du vieil homme et il ne fît aucun doute dans mon esprit qu’il savait exactement ce qu’il avait fait. Félicia était une femme au corsage bien développé et parfois sa poitrine pouvait gêner. Elle avait d’ailleurs coupé mes cheveux une fois et j’avais eu de la chance de ne pas repartir avec deux yeux au beurre noir.

    Félicia ramassa ses ciseaux. - Ok, mais s’il me touche encore une fois,  dit-elle en plissant des yeux. - Je vais lui couper bien plus que les cheveux. 

    - Oh mon dieu,  murmura mon client. - C’est encore mieux qu’à la télé. 

    Je souris. - Ça vous pouvez le dire. 

    Pour moi, c’était juste un jour comme un autre chez Entremêlé. J’avais tout vu, tout entendu, et c’était ça qui me faisait revenir tous les matins à mon travail. J’adorais mon métier, j’adorais mes collègues de travail, et je n’en changerais pour rien au monde.

    Heureusement, pendant que je finissais la coloration et la coupe de Mme Lancaster, Henri garda ses mains et sa bouche pour lui jusqu’à la fin de son rendez-vous avec Félicia. Une fois terminé, je la retournai face au miroir et retins ma respiration pendant que nous contemplions le résultat.

    - Qu’en pensez-vous ? demandai-je.

    - Oh mon dieu... C’est fabuleux ! dit-elle avec un large sourire.

    Je poussai un soupir de soulagement. C’était toujours terriblement vif pour moi, mais si ça lui plaisait, c’était le plus important.

    - Ça vous change complètement,  dis-je, en vaporisant ses cheveux avec de la laque.

    Elle tapota ses cheveux sur le côté avec plaisir.

    - C’est une idée de Mr Lancaster, en fait. Il a toujours adoré les rousses. 

    J’observai mes cheveux bruns dans le reflet du miroir et me demandai s’il avait voulu dire par là quelque chose de plus subtile que la couleur « Ronald McDonald » qu’elle avait choisi.

    Elle attrapa ma main et me tira près d’elle. - Dites-moi, murmura-t-elle. - Vous faites les poils du pubis aussi ? 

    - Ah non,  lui murmurai-je en retour. - C’est votre problème là-dessous. 

    Elle se mordit la lèvre. - Ah zut. Peut-être que je vais simplement tout raser. 

    J’ouvris la bouche pour répondre, puis je changeai d’avis. Je n’avais vraiment aucune envie de continuer cette conversation singulière.

    Après qu’elle m’eut payé et fut partie, je me dépêchai d’aller nettoyer mon poste. Je ne travaillais pas ce weekend et j’allais le passer sur Huntington Beach. J’avais toujours à préparer mes bagages avant le voyage et j’avais hâte de m’y mettre. C’était la première fois depuis des mois que j’avais tout un weekend de libre.

    -  Au moins ce vieux bonhomme m’a donné un bon pourboire, déclara Félicia en tenant une petite liasse de billets.

    - Je n’arrive pas à croire qu’il ait fait ça,  gloussa Tiphany. - Quel vieux chnoque ! 

    Elle hocha la tête and fourra l’argent dans son soutien-gorge. - Le pire c’est que je n’ai pas eu droit à beaucoup d’action depuis au moins deux mois. Et puis quoi, je me fais sucer le téton par un vieil homme blanc édenté ?  Elle battit des mains et rit à pleine gorge. - Mon dieu, ayez pitié ! 

    - Deux mois ? m’étranglai-je de rire - C’est rien. Ça fait plus d’un an pour moi. 

    Ses yeux s’agrandirent. - Un an ? Ma fille, la prochaine fois qu’Henri prend rendez-vous, il est pour toi. 

    ***

    - Ça ne va jamais marcher, dis-je à mon ami, Jesse, en me glissant dans sa jaguar deux heures plus tard. - Crois-moi, on ne va jamais tromper personne. 

    Il tendit le bras et me tapota le genou. - Mon cœur, ça va marcher. Il faut que ça marche.

    Je tirai mes cheveux derrière mes oreilles.

    - Alors tu ferais mieux d’arrêter de m’appeler « mon cœur » et cesse de te pomponner toutes les cinq minutes. Tu ne tromperas jamais tes parents si tu continues à agir comme une princesse. 

    Jesse rejeta son visage parfaitement sculpté en arrière et éclata de rire. Puis il s’arrêta brusquement et me lança un regard noir faussement venimeux.

    Je souris. - Eh, je dis juste que... 

    - Mon dieu, t’es vraiment qu’une petite sale petite morveuse. 

    Je secouai la tête. - Non, ce titre t’appartient, mon chou, et je n’essaierais certainement pas de te le voler. 

    En jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, il fit glisser ses doigts en haut de ses courtes mèches blondes, celles que je lui avais faites la veille. - C’est pour ça que tu es ma meilleure amie Sinclair. Tu sais exactement comment me cajoler. 

    Je ris. - Sérieusement maintenant. Ou avais-tu la tête en m’invitant ? 

    - Eh bien, comme c’est leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, ils attendent de moi que j’amène quelqu’un à l’aspect féminin. Je ne peux certainement pas amener Alex, Sin. Mes parents sont de vrais cons. Tous les deux. Ils n’accepteraient jamais le fait que je suis homo et ils gèleraient très certainement mon fonds en fiducie s’ils découvraient la vérité.  Il se rogna un ongle. - Et je sais que ça parait superficiel, mais je ne peux pas vivre sans cet argent. 

    Je mis ma ceinture. - Alors tu vas juste continuer à leur mentir ? Tu penses faire ça combien de temps ? 

    Il démarra la voiture et le moteur se mit à ronronner, comme un minou de quatre-vingt mille dollars. - Le temps qu’il faudra, Sin, tout le temps qu’il faudra. 

    Quarante minutes plus tard, après l’avoir écouté déblatérer sur ses amis, sa carrière, et ses amours, nous arrivâmes enfin à la maison de vacances de ses parents sur Huntington Beach, une propriété luxueuse face à la mer qui me coupa le souffle.

    - Ouah ! soufflai-je, ne quittant pas des yeux l’énorme construction blanche qui clamait « richesse », « pouvoir », et « dans vos rêves, bande de nuls ! »

    - Je sais, ricana Jesse. - Ils sont ignoblement riches, heureusement pour moi. Mais il s’agit aussi d’une ancienne fortune, avec des idéaux encore plus anciens. Pas de chance pour moi. 

    Ça faisait seulement huit mois que je connaissais Jessie, depuis le jour où il était entré chez Entremêlé. On s’était bien entendu dès qu’il avait affalé son derrière tout d’Armani vêtu sur ma chaise, j’étais devenue sa styliste privée et lui, un de mes meilleurs amis.

    - Alors, qu’est-ce que tu leur as raconté sur moi exactement ? demandai-je, me sentant nerveuse maintenant que nous allions mettre notre plan à exécution.

    La  ruse avait semblé amusante sur le moment, un weekend de fête, rempli de célébrités, et une chance pour moi d’échapper à ma petite vie monotone. Ça faisait presque un an que j’avais surpris mon fiancé au lit avec une autre femme et j’avais globalement pris des habitudes d’hermite peu de temps après. Ma vie consistait désormais à travailler, m’occuper de mon chat noir tatillon, Félix, et lire des romans à l’eau de rose. C’était ennuyeux et je me sentais parfois seule, mais en sécurité, et j’avais besoin de ça après avoir eu le cœur brisé par Shawn.

    Jesse ouvrit un chewing-gum et le glissa dans sa bouche. - Ok, ça fait six mois qu’on sort plus ou moins ensemble. Rien de sérieux pour l’instant. 

    J’haussai les sourcils - Pour l’instant ? 

    - Eh ben, je veux dire on a baisé et tout, dit-il, en faisant claquer son chewing-gum un petit peu trop odieusement pour un jeune homme de vingt-quatre ans.

    Je fis semblant d’avoir un regard choqué. - On l’a fait ? C’était bien ? 

    Il bomba le torse. - Et comment. C’est pour ça que tu ne peux pas me laisser tranquille, espèce de chienne folle excitée. 

    Je ris et secouai la tête. - Ah je rêve, ce que tu peux être arrogant. 

    Il blêmit. - Arrogant ? Bon dieu... Je déteste ce mot. 

    Je le dévisageai et me demandai comment ses parents pouvaient penser qu’il ne soit pas homo.

    - Bon, tu devrais peut-être essayer d’être « arrogant ». C’est un trait de caractère que tu trouverais chez beaucoup d’hommes virils, dis-je d’une voix grave.

    - Sin, je n’ai jamais été un homme viril, et mes parents me connaissent depuis toujours. Ils pensent juste que je suis un gars très créatif et extraverti.

    Je comprenais bien ça car Jesse était vraiment très créatif.

    C’était aussi un graphiste plein de talent ce qui,

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