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Retour à la maison: Basé sur une histoire vraie
Retour à la maison: Basé sur une histoire vraie
Retour à la maison: Basé sur une histoire vraie
Ebook51 pages44 minutes

Retour à la maison: Basé sur une histoire vraie

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About this ebook

Cette histoire est la preuve que même les enfants sont capables de réaliser de grandes choses grâce à leur compassion. Cette histoire vraie relate une rencontre avec un mendiant auquel Saeed offrit un peu de pain. Une amitié qui restera inoubliable naît entre le petit garçon et le mendiant. Ce dernier lui raconte les circonstances malheureuses de sa vie.

Cette histoire est illustrée par de jolis dessins.
LanguageDeutsch
PublisherXinXii
Release dateSep 17, 2014
ISBN9783958304208
Retour à la maison: Basé sur une histoire vraie

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    Retour à la maison - Saeed Habibzadeh

    Saeed Habibzadeh

    RETOUR À LA MAISON

    Basé sur une histoire vraie

    Retour à la maison

    La reproduction, même partielle, des textes et des images contenus dans le présent ouvrage est interdite sauf autorisation expresse de l'auteur. Cela s'applique également aux utilisations par voie électronique quelles qu'elles soient.

    Auteur : Saeed Habibzadeh

    Illustration de couverture : Saeed Habibzadeh

    Illustrations, composition et mise en page : Samuel Schwarzkopf

    Traduction en français : Sandra Delorme-Avcilar

    Copyright : 2014 Saeed Habibzadeh, www.saeed.eu

    Contact: saeed@saeed.eu

    ISBN: 978-3-95830-420-8

    Verlag GD Publishing Ltd. & Co KG, Berlin

    E-Book Distribution: XinXii

    www.xinxii.com

    logo_xinxii

    Retour à la maison

    Ma mère avait rarement l’occasion de se reposer. Elle avait toujours quelque chose à faire. Du matin au soir, on la voyait faire le ménage, la lessive, les courses, la cuisine, la vaisselle et de la couture. Mes deux sœurs l’aidaient là où elles pouvaient. J’étais le seul parmi ses cinq fils à participer aux tâches ménagères de mon plein gré. Et je le faisais de bon cœur afin de la soulager.

    Elle se levait toujours très tôt le matin, quittait la maison pour aller chercher des herbes aromatiques, des fruits et des légumes frais. Il fallait faire ces courses très tôt car, dès 8 heures, tout était déjà vendu. A l’époque, on ne trouvait pas de plats préparés ni d’herbes aromatiques ou de légumes surgelés. Si on arrivait après 7 heures, on se retrouvait au bout de la file d’attente et on ne récupérait généralement que ce dont les autres n’avaient pas voulu, parfois même, il ne restait plus rien. C’est pourquoi il lui fallait toujours se lever très tôt pour y être avant le petit-déjeuner. J’aimais ma mère plus que tout au monde et je lui offrais tout mon attention sans qu’elle ait à la réclamer. J’observais attentivement la façon dont elle s’y prenait pour effectuer toutes ses tâches. Je pouvais alors de l’aider dans sa lessive, son ménage, sa cuisine et sa vaisselle, dans la mesure où mon petit corps me le permettait. Ce qui était le cas, par exemple, lorsqu’il s’agissait d’aller chercher du pain.

    En été, il faisait toujours très chaud, en particulier dans les moments de midi, et personne n’avait envie de sortir de la maison pour aller faire des achats. Et encore moins quand il s’agissait d’aller chercher du pain frais et encore très chaud. Je ne voulais pas que ma mère soit la seule à effectuer ce genre de tâche et décidai ainsi de m’en charger. Pour moi, laisser ma mère ou mes sœurs sortir seules de la maison pour faire de tels achats n’avait rien d’honorable, au contraire. Surtout quand il y avait cinq garçons dans la famille. Pourtant, mes frères ne ressentaient pas les choses de cette manière. C’est pourquoi, alors que les autres se défilaient, je proposais mon aide de mon plein gré. La boulangerie ne se trouvait pas forcément au coin de la rue. Du moins, pour le petit garçon de 6 ans que j’étais à l’époque, aller chercher du pain représentait parfois un véritable défi.

    En fonction de ce notre mère avait cuisiné, il fallait que je ramène un pain différent. Le chemin était parfois long. Si la file d’attente devant la boulangerie était trop grande, je me rendais dans une autre boulangerie qui vendait également cette sorte de pain. Cela était parfois nécessaire, car les boulangeries ne préparaient qu’une certaine quantité de pâte par jour afin d’éviter une surproduction. En effet, les gens n’achetaient que du pain frais. Le reste restait simplement invendu. Dans ces cas-là, les employés du boulanger le mangeaient eux-mêmes ou le donnaient à des mendiants ou des personnes dans le besoin. Je savais, car j’en avais déjà fait l’expérience,

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