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EDITO DU 5 OCTOBRE 2012

Pas de panique !
De jour en jour, nous voyons les conomies du monde entier, pricliter, sappauvrir, et sapprocher dangereusement de la banqueroute. Globalement, tout le monde est touch par cette rcession qui nous menace, mme si certains plus aiss que dautres tireront leur pingle du jeu. A certains moments de dprime passagre, il est bon de ctoyer les anciens, qui ont beaucoup nous apprendre sur notre mode de vie. Nous avons voulu consommer toujours plus, donc produire toujours plus, et jeter de plus en plus. Maintenant que la crise sest installe de faon durable dans nos foyers, il est temps de perdre nos vieilles habitudes, qui taient peut-tre bonnes en leur temps, mais plus maintenant. La France est un pays qui peut nous permettre de vivre en autosuffisance, le temps que lavenir sannonce meilleur. Nous produisons ou nous pouvons produire tous les produits de premire ncessit, notamment les produits alimentaires, sans tre oblig dacheter les tomates dEspagne ou les poulets de Hongrie. Si notre conomie retrouvait sa simplicit du temps des 30 glorieuses? Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous pouvons produire chez nous ? En priode faste, pourquoi pas ! Mais en priode difficile, il faut retrouver les valeurs qui ont fait notre force. Quand les villes taient moins peuples, la vie tait meilleure aussi bien en ville qu la campagne. Dans certains dpartements de France, une maison de 100 m se vend de 50000 70000 et ne trouve pas acqureur, parce que la ville garde toujours son pouvoir dattraction, malgr sa circulation difficile, son inscurit, ses coles surcharges, sa pollution, son bruit Au temps des auto-entrepreneurs, de laide la personne et du tltravail, il devient plus facile de sinstaller la campagne, proximit dune ville, et de retrouver une certaine srnit de vie. Se rapprocher des terroirs de France peut tre une solution une sortie de crise. Vivre la campagne ne signifie pas forcment devenir agriculteur. Benoit ESCOFFIER

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