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D'Electronique
Numérique
Par A. Oumnad
Electronique numérique par A. Oumnad 2
SOMMAIRE
Les circuits intégrés Numériques (logiques) sont classés suivant leur technologie de fabrication. Les
familles logiques principales sont :
• Les familles bipolaires : Elles sont fabriquées à base de transistors bipolaires. La plus répandues
d'entre elles est la famille TTL (Transistor Transistor Logic) qui possède de nombreuses
variantes.
• Les familles CMOS : Elles sont fabriquées à base de transistor CMOS.
• Les familles BiCMOS : Ces familles combinent les avantages des technologies Bipolaires et CMOS.
• Les familles Low Voltage : Ce sont des familles CMOS ou BiCMOS fonctionnant avec une faible
tension d'alimentation.
La raison de l'existence d'un nombre important de familles logiques, est qu'il est difficile de
concevoir une porte logique qui a, à la fois, de très bonnes performances en consommation, vitesse,
driving capability et d'immunité au bruit.
Tensions :
VCC : tension nominale d’alimentation,
VIH : tension d’entrée au niveau logique haut (Input High),
VIL : tension d’entrée au niveau logique bas (Input Low),
VOH : tension de sorti e au niveau logique haut (Output High),
VOL : tension de sortie au niveau logique bas (Output Low).
Courants : (par convention, les courant entrant sont comptés positifs, et les sortant négatifs)
ICC : courant d’alimentation (suivant les conditions d’utilisation de la porte),
IIH : courant d’entrée au niveau logique haut,
IIL : courant d’entrée au niveau logique bas,
IOH : courant de sortie au niveau logique haut,
IOL : courant de sortie au niveau logique bas.
Electronique numérique par A. Oumnad 6
I IL
I IH
Vcc Vcc
I IL
ICC VIH
I OL I IL I OH
VOL VOH
VIL
I IH
I IL
Quelque soit sa famille logique, une porte logique peut être représentée par le model suivant :
Vcc
Vi1
Vi2 H
Logique Vo
Vin L
Selon la fonction logique réalisée par la porte et la configuration des entrées, le bloc logique détermine
la commande des deux commutateurs H et L, 3 configurations sont possibles :
• L fermé, H ouvert, La sortie est au niveau bas ≡ Vo = VOL ≡ niveau logique "0"
• L ouvert, H fermé, La sortie est au niveau haut ≡ Vo = VOH ≡ niveau logique "1"
• L ouvert, H ouvert, La sortie est isolée ≡ Vo = VOZ ≡ niveau logique "Z" = haute impédance
• L fermé, H fermé, Cet état est interdit car il correspond à un court-circuit entre Vcc et la
masse
Malheureusement, il n'y a pas de nomenclature standard adoptée par tous les constructeurs. La
nomenclature suivante est actuellement la plus utilisée, elle comporte 10 champs, mais le plus souvent
on n'utilise que 3 ou 4 champs :
Exemple :
1 2 3 4 5 6 7 8 9
SN 74 LVC H 16 2 244 A DGG
1. Standard Prefix
Electronique numérique par A. Oumnad 7
2. Plage de température
o 54 – Série militaire
o 74 – Série Commerciale
3. Famille
o ABT - Advanced BiCMOS Technology
o ABTE - Advanced BiCMOS Technology/Enhanced Transceiver Logic
o AC/ACT - Advanced CMOS Logic
o AHC/AHCT - Advanced High-Speed CMOS Logic
o ALB - Advanced Low-Voltage BiCMOS
o ALS - Advanced Low-Power Schottky Logic
o ALVC - Advanced Low-Voltage CMOS Technology
o AS - Advanced Schottky Logic
o AVC - Advanced Very-low-voltage CMOS
o BCT - BiCMOS Bus-Interface Technology
o CBT - Crossbar Technology
o CBTLV - Low-Voltage Crossbar Technology
o F - F Logic
o FB - Backplane Transceiver Logic/Futurebus+
o FIFO - First-In First-Out Memories
o GTL - Gunning Transceiver Logic
o GTLP - Gunning Transceiver Logic Plus
o HC/HCT - High-Speed CMOS Logic
o HSTL - High-Speed Transceiver Logic
o LS - Low-Power Schottky Logic
o LV - Low-Voltage CMOS Technology
o LVC - Low-Voltage CMOS Technology
o LVT - Low-Voltage BiCMOS Technology
o S - Schottky Logic
o SSTL - Stub Series-Terminated Logic
4. Special Features
o Blank = No Special Features
o D - Level-Shifting Diode (CBTD)
o H - Bus Hold (ALVCH)
o R - Damping Resistor on Inputs/Outputs (LVCR)
o S - Schottky Clamping Diode (CBTS)
5. Bit Width
o Blank = Gates, MSI, and Octals
o 1G - Single Gate
o 8 - Octal IEEE 1149.1 (JTAG)
o 16 - Widebus™(16, 18, and 20 bit)
o 18 - Widebus IEEE 1149.1 (JTAG)
o 32 - Widebus+™(32 and 36 bit)
6. Options
o Blank = No Options
o 2 - Series-Damping Resistor on Outputs
Electronique numérique par A. Oumnad 8
o 4 - Level Shifter
o 25 - 25-Ω Line Driver
8. Device Revision
o Blank = No Revision
o Letter Designator A-Z
9. Packages
o D, DW - Small-Outline Integrated Circuit (SOIC)
o DB, DL - Shrink Small-Outline Package (SSOP)
o DBB, DGV - Thin Very Small-Outline Package (TVSOP)
o DBQ - Quarter-Size Outline Package (QSOP)
o DBV, DCK - Small-Outline Transistor Package (SOT)
o DGG, PW - Thin Shrink Small-Outline Package (TSSOP)
o FK - Leadless Ceramic Chip Carrier (LCCC)
o FN - Plastic Leaded Chip Carrier (PLCC)
o GB - Ceramic Pin Grid Array (CPGA)
o GKE, GKF - MicroStar BGA™ Low-Profile Fine-Pitch Ball Grid Array (LFBGA)
o HFP, HS, HT, HV - Ceramic Quad Flat Package (CQFP)
o J, JT - Ceramic Dual-In-Line Package (CDIP)
o N, NP, NT - Plastic Dual-In-Line Package (PDIP)
o PAG, PAH, PCA, PCB, PM, PN, PZ - Thin Quad Flat Package (TQFP)
o PH, PQ, RC - Quad Flat Package (QFP)
o W, WA, WD - Ceramic Flat Package (CFP)
Normalement, un designer de systèmes logique n'a nul besoin de connaître de la manière approfondie
la structure interne d’un composant pour pouvoir le mettre en oeuvre de façon efficace, les notices
techniques délivrent toutes les informations nécessaires à la meilleure mise en oeuvre. Mais si on
désire appréhender le comportement exact d’une porte logique, les paramètres externes fournis par le
constructeur ne suffisent plus, il faut entrer au cœur de la structure pour comprendre le
fonctionnement exact. Dans ce paragraphe, nous allons étudier en détail le circuit de base de la famille
TTL standard, Nous ne pouvons malheureusement pas le faire pour touts les familles logiques.
• Blanc : TTL Standard, c'est la première série, n'est pratiquement plus utilisée. Consomme 10 mW
pour un délai de 10 ns
• H : TTL série High speed : plus rapide mais consomme plus. N'est plus utilisée de nos jours. (22
mW pour 6 ns)
Electronique numérique par A. Oumnad 9
• L : TTL série Low power : Consomme peu mais très lente. Sa structure est identique à celle de la
série standard, amis elle fait appel à des valeurs de résistances plus élevées. N'est plus utilisée de
nos jours. (1 mW pour 33 ns)
• S : TTL série (Schottky) : Améliore les performances par l'utilisation de diodes et de transistors
Schottky. En voie de remplacement par la série AS et la série F. (19 mW pour 3 ns).
• LS : TTL série (Low power Schottky) : C'est une variante peu gourmande de la série S. C'est une
variante fortement utilisée. En cours de remplacement par la série ALS. (2mW pour 10 ns)
• ALS : TTL série (advanced Low power Schottky) : C'est une version améliorée de la série LS. C'est
probablement la série des prochaines décennies. Elle améliore dans un rapport de 2 les
performances de la série LS (1mW pour 4 ns).
• AS : TTL série (Advanced Schottky) : C'est la série la plus rapide de la famille TTL. Son utilisation
demande beaucoup de précaution. (8.5 mW pour 1.5 ns).
• F : TTL série (Fast) : Plus rapide que la série LS et consomme moins que la série S. A les mêmes
règles d'utilisation que la série S.
Alimentation Température
Famille civile : 74 5V±5% [ 0°C - 70°C ]
[ 4.75 - 5.25 ]
Famille militaire : 54 5 V ± 10 % [ -55°C - 125°C ]
[ 4.5 - 5.5 ]
En logique TTL la tension d'alimentation doit être bien stabilisée, elle doit pouvoir accepter les
appels brusques de courant. Les pointes de courant se produisent quand plusieurs circuits changent
d'état en même temps. Pour aider l'alimentation à suivre les variations instantanées de courant, des
condensateurs jouant le rôle de réservoirs donc de filtres sont placés le plus près possible des circuits
afin de fournir les courants instantanés éliminant ainsi les pointes de tension. Des condensateurs au
tantale sont fabriqués spécialement pour cet effet.
R2
R1 R4
1.6K
4K 130Ω
B3 Q3
B1 Vcc
14 13 12 11 10 9 8
Vi1 B2 D3
Q1 Q2
Vi2 C1 Vo
B4 Q4
D1 D2 R3
1K 1 2 3 4 5 6 7
GND
(a) (b)
Le schéma électrique de la porte élémentaire de cette série est illustré sur (Fig. 1.3a). Notons que
le boîtier SN7400 comporte 3 portes Nand à deux entrées. Cette porte possède une sortie qui a une
structure dite totem-pole formée de R4, Q3, D3, et Q4, on verra par la suite que d'autre structure
de sortie existent.
B1
Le transistor Q1 ne fonctionne pas en transistor car les deux jonctions de
l'émetteur et du collecteur vont fonctionner en directe. Il est équivalent à des diodes
dont on a relié les anodes.
Fonctionnement de la porte :
Si une ou 2 entrée à l'état bas = 0.2V, ⇒ VB1 = 0.2+0.6=0.8V, Q2 ne peut conduire car il faudrait que
VB1 soit de l'ordre de 2x0.6V pour faire conduire les deux jonctions VBC1 et VBE2 , Q2 bloqué ⇒ VB4 = 0
donc Q4 bloqué.
Q3 voit le circuit de la figure (Fig. 1.4a), donc il conduit, la valeur de la tension de sortie ne peut
être déterminée avec précision car on ne connaît pas le gain β du transistor Q3. On peut tout de même
en donner une valeur approchée sachant que le courant de sortie est faible, le courant IB3 peut être
négligé, le seuil des jonctions (peu conductrices) est entre 0.5V et 0.6V :
Si les tensions d'entrées Vi augmentent jusqu'à 0.6V, ⇒ VB1 = 1.2V, Q2 commence à conduire, Q4
ne peut conduire car VB4 ≈ 0V , Q2 fonctionne en amplificateur de gain R2/R3=1.6 et Q3 en émetteur
suiveur, la sortie suit VC2 à deux seuils de jonction près (Fig. 1.4b). Q2 voit la valeur de la tension
d'entrée Vi à son entrée car : VB2 = VB1 - 0.6 = Vi + 0.6 -0.6 = Vi. Si Vi continue de monter, Vo va
diminuer 1.6 fois plus vite, quand Vi atteint 1.2V, (Vo est de l'ordre de 2.8V) Q4 commence à conduire
mais il n'est pas encore saturé, la jonction BE4 shunte la résistance R3, le gain de l'ampli augmente et
devient de l'ordre de 50. Si Vi continue d'augmenter, Vo va diminuer 50 fois plus vite, quand elle
atteint 0.2V, Q4 se sature et Vo ne diminue plus, en ce moment on a VC2=0.2+2x0.6=1.4V, si Vi continue
à augmenter, VC2 continue à diminuer et Q3 se bloque et dès que VC2 est de l'ordre de 0.7+0.2=0.9, Q2
se sature. La chute de la tension Vo de 2.8V à 0.2 V est quasiment verticale, de ce fait quand elle est
de l'ordre de 0.2V Vi est à peine légèrement supérieure à 1.2V et VB1 est de l'ordre de 1.8V, si Vi
continue à augmenter, VB1 ne peut continuer à augmenter car elle voie les trois jonction BC1, BE2 et BE4
donc la jonction BE1 se bloque et le courant d'entrée qui était sortant devient entrant (très faible). La
courbe de la figure (Fig. 1.4c) illustre le fonctionnement détaillé ci-dessus.
Rôle de la diode D3 :
Le rôle de la diode D3 est d'assurer que le transistor Q3 soit bloqué quand le transistor Q4 est
saturé. En l'absence de cette diode, quand Q2 et Q4 sont saturés, on a VC2 = VBE4 = 0.7+0.2 = 0.9V,
cette tension est largement suffisante pour faire conduire Q3 car on aura VBE3 = 0.9-0.2 = 0.7V, ill en
résultera un courant statique permanent traversant Q3 et Q4. Ce courant augmente inutilement la
consommation de la porte sans en améliorer les performances.
Electronique numérique par A. Oumnad 11
Vo
Vcc=5V Vcc=5V 4
3.8 pente -1.6
R2
R2 1.6K 3
R4
1.6K
130Ω
Q3
2.4
Vi pente -50
Q3 D3 2
Q2
Vo
D3
Voh R3 1
1K
0.4
Vi
0.8 1 2 3 4
Entrée Sortie
VILmax = 1.2V VOHmin = 2.8V
VIHmin = 1.3V VOLmax = 0.2V
Les constructeurs nous disent que pour s'assurer d'un bon fonctionnement même dans les conditions
les plus défavorables (Température, alimentation, charge), avec une petite marge de sécurité, il faut
adopter les limites suivantes
Entrée Sortie
VILmax = 0.8V VOHmin = 2.4V
VIHmin = 2.0V VOLmax = 0.4V
Garanties par
A respecter
le constructeur
1 2
3 Niveau haut d'une porte n'est rien d'autre que
la tension de sortie de la porte qui Vo1 Vi2
2
la précède, on va définir la marge
de bruit qui peut subsister sur la tension VOL sans que cela
n'altère le fonctionnement normal.
1 Niveau bas
Etat bas : Dans le plus mauvais cas Vo1 est de 0.4 V, on
sait que la porte 2 considère Vi2=Vo1 comme un niveau bas
t tant qu'elle inférieure à 0.8V, donc un signal parasite de 0.4
V qui viendrait s'ajouter à Vo1 n'altérerait pas le
Fig. 1.5 : marge de bruit d'un signal TTL fonctionnement normal, ceci est la marge de bruit au niveau
bas
Electronique numérique par A. Oumnad 12
Etat haut : Au pire des cas Vo1 = 2.4V, la porte 2 considère Vi2=Vo1 comme un niveau haut tant qu'il
est supérieur à 2V, donc là aussi on peut tolérer un parasite de 0.4V sur Vo1 sans altérer le
fonctionnement normal.
IILmax = 1.6 mA
IIHmax = 40 µA
IIL
1.5.7 Courant de sortie Io de la porte standard
IIL
1.5.7.1 Courant de sortie à l'état bas IOL
Le courant de sortie IOL est injecté dans la porte par les autres IOL IIL
P=1mA+3mA×5V =10mW
2
Il faut remarquer que le courant consommé présente des pics pendant les transitions de la sortie,
ceci est dû au fait que les transistors Q3 et Q4 vont conduire tous les deux pendant un très court
instant, il en résulte une circulation de courant dans le totem-pole, elle est heureusement limitée par la
Electronique numérique par A. Oumnad 14
résistance R4. La conséquence de ces pics de courant est une légère augmentation de la consommation
avec l'augmentation de la fréquence des transitions. Ce phénomène est comme on va le voir beaucoup
plus marqué chez la famille CMOS.
Vcc=5V
La figure Fig. 1.10 montre une porte à sortie collecteur
ouvert, l'étage de sortie se réduit au transistor Q4, la partie
supérieure du totem-pole a été supprimée. R1 R2
Pour assurer un niveau logique 1 en sortie, il faut compléter 4K 1.6K
R2
• Si Vc = "L", Q5 bloqué, la porte fonctionne en R1
4K
1.6K
R4
130Ω
porte NAND classique.
• Si Vc = "H", Q5 saturé, VC2 = 0.2V, La jonction Q3
base collecteur de Q2 conduit, VB2=0.7+0.2=0.9, la
jonction base émetteur conduit aussi, Q2 ne Vi1 Q1 Q2 Q5 D3
Vi2 Vo
fonctionne pas en transistor, les deux jonctions
Vc Q4
conduisent dans le sens direct, il en résulte :
- VB3 = 0.2 V Î Q3 bloqués, D1 D2 R3
Vo
Ces portes présentent deux seuils de basculement
4
comme le montre Fig. Fig. 1.15. Grâce à une structure de
contre réaction positive les basculements sont quasiment 3
instantanés. Les portes trigger de Schmitt trouvent de
nombreuses applications comme la mise en forme des 2
signaux, retardateur d'impulsions, élargisseur
d'impulsions, oscillateurs... 1
Vi
0.4 0.8 1.2 1.6 2
Fig. 1.15 : courbe de transfert d'un trigger de schmitt
TTL
R=100k
Ve Vs
C=100n
θ
1.6
Calculer la durée θ introduite par le retardateur
0.8
Remarque : IOHmax n'est en général pas précisé, d'après la courbe D5 du constructeur, On peut adopter
une valeur de 25 mA pour IOHmax
VOH(V)
2
S AS
STD
1 LS
ALS
IOH(mA)
0 5 10 15
VOL(V)
STD
4
ALS
3
LS
S
2
1 AS
IOL(mA)
0 50 100 150
La figure Fig. 1.21 rappelle les conditions de conduction et de blocage des MOS-FET à
enrichissement utilisés.
Canal n Canal p
I D ID
D D
G B G B
V GB
S
V GB S
VTH =1V VTH = -1V
1.6.1.1 Alimentation
Les circuits de la famille CMOS ne sont pas forcément alimentés entre une tension positive fixe et
la masse comme c'est le cas de la famille TTL, ils peuvent être alimentés entre une tension VDD et VSS
quelconques en respectant les limites suivantes 3V < VDD-VSS < 18V. Les niveaux logiques haut et bas
seront définis ultérieurement avec plus de précision mais on peut déjà dire que VOH ≈ VDD et VOL ≈ VSS.
VDD VDD
Q1
Vi1
Vi1 Q1 Q2
Vo Q2
Vi2
Vi2
Q3 Vo
Q3 Q4
Q4
VSS VSS
Fig. 1.24 : Porte NAND CMOS Fig. 1.25 : Porte NOR CMOS
Q2
VDD Vdd
Vea
VSS 14 13 12 11 10 9 8
Vsa
VDD
Q1
1 2 3 4 5 6 7
VSS Vss
Fig. 1.26 : Porte analogique Fig. 1.27 : Boîtier 4016
Cet interrupteur analogique commandé par un signal logique n'est pas réellement un circuit logique,
Je l'ai quand même cité dans ce chapitre car je n'aurai pas l'occasion de le faire dans un autre cours.
Les plages constituant le niveau bas et le niveau haut sont données par :
exercice : On dispose d'une porte bufferisée alimentée entre VDD=+10V et VSS=–5V, donner les valeur
de VT , VILmax et VIHmin . Même chose pour VDD=+7V et VSS=–7V
Dans le cas où ¦Io¦ est inférieur à 1µA (fonction normal), on a ∀ les conditions :
VOLmax = VSS + 0.05V VOHmin = VDD-0.05V
Pour une valeur de ¦Io¦ allant jusqu'à 0.5 mA, Le constructeur garantit que la DEVIATION DE
SORTIE reste inférieure à 10%US.
ΔVO = VDD - VOH = VOL – VSS < 10%Us .
Dans le cas de charges donnant lieu à des courants supérieurs à 0.5 mA, il faut se référer aux
courbes de sorties (Fig. 1.29). Remarquons que la caractéristique de sortie d'une porte CMOS n'est
rien d'autre que la caractéristique ID = f(VDS) d'un transistor MOS, à la petite différence près qu'on a
VOH = VDD-VDS.
Vdd=5v Vss=masse
VOH VOL
5 5 125° 25° -55°
4 4
-55°
3 3
2 125° 25° 2
1 1
IOH IOL
mA mA
1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5
Fig. 1.29 : Caractéristique de sortie d'une porte CMOS
Electronique numérique par A. Oumnad 23
1.6.2.5 Consommation
La puissance statique P(mw)
consommée est quasiment
Vo 1.5
nulle, car, que la porte soit à
l'état haut ou à l'état bas, un
1
des deux transistors
constituant un étage est
bloqué, il n'y a donc pas de Idd
0.5
courant absorbé par la porte.
Vi
(IDD < 4µA). f(Hz)
1.6.2.6 Sortance
Si des sorties CMOS sont connectées à des entrées CMOS, il n'y a alors pratiquement aucune
charge de sortie en courant continue, la sortance n'est donc pas limitée par cet aspect mais surtout
par la capacité de charge qui ne doit pas dépasser 1 nF. Puisque chaque entrée a une capacité max. de
7.5 pF, on obtient une sortance de 133. Mais sachant que la capacité de charge agit fortement sur le
temps de propagation et sur la consommation dynamique, il est conseillé de ne pas dépasser une
sortance de 50.
Electronique numérique par A. Oumnad 24
de la figure Fig. 1.33, on Fig. 1.33 : Tension de sortie en fonction de la charge d'une porte HCMOS
remarque qu'on peut même
piloter jusqu'à 10 entrées TTL standard ou 20 entrés TTL-LS.
La famille CMOS rapide est constituée de la série HC dont l'alimentation peut aller de 2V à 6V et la
série HCT qui est compatible TTL. Les série avancées AHC et AHCT ont des performances accrues.
La référence commerciale des circuits HCMOS est similaire à celle de la famille TTL avec laquelle
les circuits sont interchangeables pin par pin. Le circuit 74HC00 ainsi que le circuit 74HCT00 ont
exactement le même brochage que le circuit 74LS00.
Vcc Vcc
D1 D1
chute de
tension R1
R2
Q1
Q2
p Q3
Vi M1
Vo
n contre
inverseur
d'entrée réaction
Fig. 1.34 : étage d'entrée BiCMOS simplifié Fig. 1.35 : étage de sortie BiCMOS simplifié
La diode D1 évite le retour du courant vers Vcc dans le cas d'applications avec mise hors tension
partielle de sous-ensemble de circuits.
Les valeurs typiques de IOL est de 64 mA et celle IOH est de 32 mA. Cependant d'après les courbes
de la figure Fig. 1.37, on voit que la technologie ABT peut fournir jusqu'à 80 mA pour les deux
courants.
Electronique numérique par A. Oumnad 27
La tension de 5 V a longtemps été adoptée comme standard d'alimentation des circuits logiques.
Ceci a été dicté par le fait que les transistors multiémetteurs utilisés sur les familles bipolaires
avaient une tension d'avalanche de 5.5 V. Depuis, plusieurs raisons font que la demande pour une
alimentation plus faible ne cesse d'augmenter :
• Pour diminuer les temps de propagation internes des circuits, les dimensions des transistors on été
très fortement réduite grâce aux nouvelles techniques de fabrication des circuits intégrés. La
tension d'alimentation de 5V produit des champs assez forts, qui à la longue, fatigue les composants
et augmente le risque de claquage des oxydes dans les transistor MOS.
• L'utilisation des CI dans la fabrication d'équipements portables alimentés sur pile nécessite
l'utilisation de circuits à faible consommation, celle ci peut être réduite en diminuant la valeur de la
tension d'alimentation. La consommation en puissance dépend linéairement de la fréquence et de la
capacité de charge, et varie comme le carré de la tension d'alimentation (Wdyn ≈ CL Vcc2 f).
• Une faible tension d'alimentation diminue la chaleur dissipée par le circuits ce qui facilite la
conception de circuits et de systèmes à forte densité de composants tout en améliorant leur
sécurité et leur durée de vie.
Les familles HC, AHC, et AC permettaient déjà l'utilisation d'une tension d'alimentation inférieure
à 5V (jusqu'à 2V pour HC et AHC et 3 V pour AC). Mais la diminution de Vcc diminue la vitesse de ces
circuit et leur driving capability . Le tableau ci-dessous illustre cette constatation.
Pour plus d'information voir : "Design Considerations for logic products SDYAE01" de Texas.
64 5V
ALVT LVT BCT
ABT 3.3V
74F
56
48
40
32
16
AC
8 AHC LV HC/HCT
AHCT AHC
CBT
5 10 15 20 25 ns
Electronique numérique par A. Oumnad 29
Pour réaliser des multiplexeurs qui ont un grand nombre d'entrées, on peut utiliser de "petits"
multiplexeurs montés en pyramide. (Fig. 2.2b)
E0
E1 1/4
E 0 E2
E3
E 1 E4
E5 1/4
E6
E7
E S
2 1/4
E8 S
E9 1/4
E 3 E 10
E 11
E 12
E 13 1/4
E 14
E 15
A 1 A
0 A0 A1 A2 A3
figure Fig. 2.4 montre un sélecteur qui permet de choisir un mot parmi 8 mots de 4 bits.
D'une manière générale, pour choisir un mot de M bits parmi N mots, il faut M multiplexeurs
permettant de choisir une entrée parmi N. Chaque multiplexeur a n bits d'adresse tels que 2n ≥ N.
S7
S6
S5
S4
7
S3
6 S2
5 S1
4
S0
3
A7 2
A6 1
A5 0
B7 A4
B6 A3
B5 A2
C7 B4 A1
C6 B3 A0
C5
MXR 1/4
B2
D7 C4 B1
D6 C3 B0
D5 C2
D
A 43 C1
D3 C0
D2
D1
D
A 03
A0
A1
S3
S2
S1
S0
3
2
1
0
A3
A2
A1
B3 A0
B2
B1
C3 B0
C2
C1
D3 C0
D2
D1
MXR 1/8
E3 D
A 03
E2
E1
F3 E0
F2
F1
G3 F0
G2
G1
H3 G0
H2
H1
H
A 03
A0
A1
A2
E0
E1 S
Le 74 LS 151 est un multiplexeur E
E
14
13
E6 E
normale plus une sortie inversée. E
8
E7
S
Il dispose aussi d'une entrée de
E A2 A1 A0 Validation E, E="0" ⇒
E
multiplexeur normal, E="1" ⇒
7
et des adresses
4
E 3
S
E 2
E 1
E 0 E
A1 A0 S3 S2 S1 S0 S0 = EA 1 A 0
0 0 0 0 0 E S1 = EA 1A 0
0 1 0 0 E 0
S2 = EA 1 A 0
1 0 0 E 0 0 S3 = EA 1A 0
1 1 E 0 0 0
E E E
S0 S0 S0
S1 S1 S1
S2 S2 S2
S3 S3 S3
A1 A0 A1 A0 G A1 A0
(a) : démultiplexeur 1/4 (b) : démultiplexeur 1/ 4 avec entrée de (c) : démultiplexeur 1/4 avec entrées
validation G non sélectionnées = "H"
Le schéma de Fig. 2.8b montre un démultiplexeur avec entrée de validation, G=0 ⇒ toutes les sortie
sont "L' ∀ l'état de E et des adresses. G=1 ⇒ Le circuit fonctionne en démultiplexeur normal.
Etudions maintenant un DMXR 1/4 dont les sorties non sélectionnées sont à l'état haut. Si on rajoute
des inverseurs à la sortie du DMXR de Fig. 2.8a (ce qui revient à remplacer les AND par des NAND),
les sorties sont sélectionnées sont "H" mais la sortie sélectionnée est égale au complément de E, il faut
donc inverser l'entrée aussi. On obtient le DMXR de la figure Fig. 2.8c
S0 S0
S1 S1
S2 S2
S3 S 3
A1 A0 A1 A0
(a) (b)
Le 74LS139 est un décodeur démultiplexeur 1 parmi 4. Son schéma est le même que celui de Fig.
2.8c. Il peut être utilisé en décodeur ou en démultiplexeur. En décodeur l'entrée E est considérée
comme une entrée de validation, E=0 ⇒ fonctionnement en décodeur. E = 1 ⇒ circuit inhibé, toutes les
sorties sont "H".
S0
S1
S2
Le 74154 est décodeur / démultiplexeur 1/16 avec 4 bits
G0 S3 d'adresse et deux entrées qui servent de validation ou d'entrée
S4
G1
S5 logique dans le cas d'utilisation en démultiplexeur.
S6
74154 S7 Le fonctionne en décodeur est obtenu pour G0=G1= "L".
S8
S9 Le fonctionnement en démultiplexeur est obtenu en prenant une
S 10
S 11 des deux entrées G comme entrée logique, l'autre entrée étant à
S 12
S 13 la masse.
S 14
S 15 Dans le cas G0 = G1 = "H", toutes les sorties sont "H".
A3 A0 A2 A 1
ai
ai bi 0 1 Si = ai bi + ai bi
Si
0 1 0 = ai + bi bi
1 0 1
S = a 0 ⊕ b 0 . a1 ⊕ b1 ... a n ⊕ b n a1 S1
b1
Son schéma est représenté sur Fig. 2.13 S
A0
A1
A2
A3 74LS85
B0
B1
B2
B3
A<B A<B
A=B A=B
A>B A>B
Les E/S de cascadage permettent de réaliser des comparateurs de mots de longueur quelconques
sans l'utilisation de circuits supplémentaires (Fig. 2.15).
Le comparateur de poids faible doit avoir IA=B=1, IA>B=0, IA<B=0, Pour les autres, les entrées de
cascadage sont reliées au sorties du comparateur précèdent
A0 A4 An-4
A1 A5 An-3
A2 A6 An-2
A3 A7 An-1
74LS85 74LS85 74LS85
B0 B4 Bn-4
B1 B5 Bn-3
B2 B6 Bn-2
B3 B7 Bn-1
1
IA=B OA=B IA=B OA=B IA=B OA=B
IA>B OA>B IA>B OA>B IA>B OA>B
IA<B OA<B IA<B OA<B IA<B OA<B
0
Fig. 2.15 : Comparaison de deux mots de plus de 4 bits chacun
Le schéma ci-dessous illustre la technique de cascadage parallèle qui permet de réduire le temps de
comparaison. L’exemple montre la comparaison de 2 mots de 24 bits. Le cascadage classique aurait
produit un temps de comparaison de 6 fois le délai d’un comparateur, avec la méthode parallèle on
réduit ce temps à seulement 2 délais.
b i a i r i-1 si ri
biai biai
ri-1 00 01 11 10 ri-1 00 01 11 10
0 0 1 0 1 0 0 0 1 0
1 1 0 1 0 1 0 1 1 1
ri si
Fig. 2.17 : Additionneur élémentaire
( )
si = ri −1 ai bi + ai bi + ri −1 ai bi + ai bi ( )
ri = ai bi + ai bi ri −1 + ai bi ri −1
si = ri −1 ai ⊕ bi + ri −1 ai ⊕ bi
ri = ai bi + ri −1 (ai ⊕ bi )
si = ai ⊕ bi ⊕ ri −1
b 3 a 3 b 2 a 2 b 1 a 1 b 0 a 0 re
Σ Σ Σ Σ
r2 r1 r0
r3 s 3 s 2 s 1 s 0
(retenue entrante) injectée dans l'additionneur par un autre Fig. 2.21 : structure du calcul de retenue
additionneur éventuel est notée re.
ro = Go + Po re
r1 = G1 + P1 ro = G1 + P1G0 + P1P0 re
r2 = G2 + P2 r1 = G2 + P2G1 + P2P1G0 + P2P1P0 re
r3 = G3 + P3 r1 = G3 + P3G2 + P3P2G1 + P3P2P1G0 + P3P2P1P0 re
Le calcul d'une retenue ri quel que soit son rang nécessite toujours trois étages logiques
S
Fig. 2.23 : Unité arithmétique et logique
C2 C1 C0 Opération réalisée
0 0 0 S = 0000
0 0 1 S = B moins A Opérations
0 1 0 S = A moins B
0 1 1 S = A plus B Arithmétiques
1 0 0 S=A+B Opérations
1 0 1 S=A⊕B
1 1 0 S=A.B Logiques
1 1 1 S = 1111
a AC
a b c d e f g
f b
g
e c
a b c d e f g
d CC
(a) (b) (c)
(a) : Dispositions des LEDs, (b) : cathode commune, (c) : anode commune
Les afficheurs cathode commune se commandent par niveau haut et ceux à anode commune se
commandent par niveau bas.
Les nombres à afficher sont codés en BCD, chaque digit est codé en binaire sur 4 bits. Le rôle du
décodeur BCD-7segment et de générer à partir du code binaire DCBA d'un chiffre, la configuration
adéquate des entrée a, b, c, d, e, f et g de l'afficheur afin d'allumer les LEDs qui forment le chiffre
considéré.
Faisons l'étude d'un décodeur pour afficheurs cathode commune
Electronique numérique par A. Oumnad 38
D C B A Dec a b c d e f g
0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0
0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0
0 0 1 0 2 1 1 0 1 1 0 1
0 0 1 1 3 1 1 1 1 0 0 1
0 1 0 0 4 0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 1 5 1 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 6 1 0 1 1 1 1 1
0 1 1 1 7 1 1 1 0 0 0 0
1 0 0 0 8 1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 1 9 1 1 1 1 0 1 1
1 0 1 0 10 x x x x x x x
1 0 1 1 11 x x x x x x x
1 1 0 0 12 x x x x x x x
1 1 0 1 13 x x x x x x x
1 1 1 0 14 x x x x x x x
1 1 1 1 15 x x x x x x x
f = D + C A + AB + C B c
g = AB + BC + B C + D
Le tableau ci-dessous fournit l'état des segments d'un afficheur AA pour les différentes combinaisons
d'entrée.
D C D A Dec a b c d e f g
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1
0 0 1 0 2 0 0 1 0 0 1 0
0 0 1 1 3 0 0 0 0 1 1 0
0 1 0 0 4 1 0 0 1 1 0 0
0 1 0 1 5 0 1 0 0 1 0 0
0 1 1 0 6 0 1 0 0 0 0 0
0 1 1 1 7 0 0 0 1 1 1 1
1 0 0 0 8 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 1 9 0 0 0 0 1 0 0
1 0 1 0 A 0 0 0 1 0 0 0
1 0 1 1 B 1 1 0 0 0 0 0
1 1 0 0 C 0 1 1 0 0 0 1
1 1 0 1 D 1 0 0 0 0 1 0
1 1 1 0 E 0 1 1 0 0 0 0
1 1 1 1 F 0 1 1 1 0 0 0
a
Décodeur
R R R
b
Décodeur a
b
g
R R R
g
g b a g b a
Fig. 2.27 : Pilotage d'un afficheur CC Fig. 2.28 : Pilotage d'un afficheur CC avec décodeur à sortie OC
• La broche BI/RBO peut fonctionner soit en entrée BI (Blanking input) soit en sortie RBO
Le schéma de la figure Fig. 2.31 montre comment connecter les décodeurs pour que les zéros de
gauche ne soient pas affichés.
LT D C B A LT D C B A LT D C B A LT D C B A
g f e d c b a g f e d c b a g f e d c b a g f e d c b a
Fig. 2.31 : Configuration permettant d'effacer les zéros de gauche avec les décodeur 7446/47/48
• 7449
A a C'est un décodeur (14 broches) sortie collecteur ouvert à commande par
N B b niveau haut. L'alimentation Vcd des lampes doit être égale à l'alimentation Vcc
C
D
c du décodeur. L'entrée BI permet quand elle est "L" d'éteindre l'afficheur ∀
d
e l'état des entrées.
BI f IOLmax = 8 mA (trop faible)
g
S R Q
0 0 Sans intérêt
0 1 0
1 0 1
1 1 mémoire
• H = 1, Bascule fonctionne normalement, les sorties suivent les entrées (selon la table de vérité).
Nous dirons que la bascule est transparente ou qu’elle a les yeux ouverts
• H = 0, la bascule passe en état mémoire. Les sorties restent bloquées dans le même état et ne
suivent pas les entrées, on dit qu’elles sont latchés. Nous dirons aussi que la bascule est opaque ou
qu’elle a les yeux fermés
J K Q
0 0 mémoire
0 1 0
1 0 1
1 1 basculement
J Q
H Détecteur
De front
H’
K /Q
H’
H J K Q Observation
J Q
0 0 Qp Mémoire
Clk 0 1 0 Sortie
1 0 1 suit J
K Q
1 1 Qp Alternance
J Q J Q J Q J Q
H H H
K Q K Q K Q K Q
Bascule réagissant sur Bascule réagissant sur Bascule réagissant sur Bascule réagissant sur
niveau haut de H (latch) niveau bas de H (latch) front montant de H front descendant de H
Electronique numérique par A. Oumnad 44
On exploite le
retard élémentaire
des portes logiques
En analysant cette structure, on constate que les entrées ne sont répercutées sur les sorties que
pendant le front descendant de l’horloge
Electronique numérique par A. Oumnad 45
3.1.9 Bascule D
D Q D J/S Q
H D Q Observation
Clk 0 0 Clk
Sortie
Q 1 1 suit D
K/R Q
Pr
J Q
K Q
On remarquera que cet exemple correspond à des entrées de forçage actifs au niveau bas :
Pr C Q
0 0 Interdit Forçage simultané à 0 et à 1
O 1 1 Sortie forcée à 1
1 0 0 Sortie forcée à 0
1 1 libre Bascule fonctionne normalement
Electronique numérique par A. Oumnad 46
Exemple du commerce :
Electronique numérique par A. Oumnad 47
Q3 Q2 Q1 Q0
Fig. 3.2 : registre Latche à 4 bits
ES J/ J/
Q Q J/ Q J/ Q
Clk
Fig. 3.3 : Registre à décalage à bascules JK ou RS, 4 bits entrée série sortie parallèle / série
A B C D
ES D Q D Q D Q D Q
Un registre à décalage est obtenu comme le montre la figure Fig. 3.3 par la connexion de plusieurs
bascules J-K ou R-S, ou comme le montre la figure Fig. 3.4 par l'association de plusieurs bascule D.
A chaque coup d'horloge (en général front montant), la sortie de chaque bascule prend la valeur de la
sortie de la bascule qui la précède. ES est l'entrée série. Le mot ABCD constitue la sortie parallèle et
SS est la sortie série.
Différents genres de registres à décalage existe :
• Décalage à droite
• Décalage à gauche
• Décalage à droite / gauche
• Entrée série sortie série
• Entrée série sortie parallèle / série
• Entrée parallèle sortie série
• entrée parallèle sortie parallèle ...
Electronique numérique par A. Oumnad 48
QA QB QC QD
S/L
ES Q Q Q Q
D D D D
H H H H
A B C D
Fig. 3.5 : Registre à décalage 4 bits entrée parallèle sortie parallèle
L'entrée D de chaque bascule est précédée d'un multiplexeur 1 parmi 2. Si l'entrée S/L (Shift /
Load) est "H", on Di = Qi-1, au coup d'horloge, il y a décalage à droite. Si S/L est "L", Di = bit de poids i
du nombre d'entrée ABCD, au coup d'horloge, Le nombre ABCD est chargé dans QAQBQCQD.
Parmi les application de ce genre de registre on trouve la conversion série-parallèle ou parallèle
série. Dans le premier cas, le registre est placé en mode décalage (S/L=1), on charger le registre en
série (4 coups d'horloge sont nécessaires), et on vient lire le nombre de sortie QAQBQCQD. Dans le
deuxième cas, on commence par charger le nombre d'entré ABCD dans le registre (S/L=0 suivi d'un
coup d'horloge), puis on repasse en mode décalage (S/L=1) et on envoie une suite
Chargement
de 4 coups d'horloges, à chaque coup d'horloge, un bit est disponible sur la sortie Synchrone
série = QD.
Le mode de chargement parallèle décrit ci-dessus est dit chargement synchrone, Clk
car le chargement se fait au front d'horloge qui suit le passage de S/L à "L". Le
chargement est synchrone avec l'horloge. Il arrive que certaines applications
S/L
nécessitent que le chargement parallèle se fait au moment ou S/L passe à "L" Chargement
sans attendre le front d'horloge, on parle alors d'un chargement asynchrone. Asynchrone
QA QB QC QD
ES D
P
Q D
P
Q D
P
Q D
P
Q
H H H H
c c c c
H
S/L
A B C D
Fig. 3.6 : Registre à décalage à chargement // asynchrone
Electronique numérique par A. Oumnad 49
1 J Q 1 J Q 1 J Q 1 J Q
H H H H H
1 K Q 1 K Q 1 K Q 1 K Q
Les compteurs asynchrones son obtenu par association de bascule J-K comme le montre la figure
Fig. 3.7 Toutes les bascules ont leurs entrées J et K forcées à 1, il en résulte qu'à chaque coup
d'horloge, leurs sortie changent d'état. Pour ce qui concerne l'horloge, la "première" bascule, celle
dont la sortie constitue le LSB, reçoit l'horloge externe. Les autres bascules, reçoivent chacune sur
son entrée horloge, la sortie de la bascule (précédente) de poids juste inférieur.
Le chronogramme de la figure Fig. 3.8 montre l'évolution du compteur en fonction du temps (de
l'horloge).
A 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
B 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0
C 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0
D 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0
Décima0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0 1
séquence suivante : 7 → 6 → 4 → 0 → 8 .
En général, ceci n'est pas très gênant car les états transitoires durent très peut de temps. Mais
dans certains cas, on est obligé d'utiliser d'autres compteurs qui ne présentent pas cet inconvénient.
A B C D
1 J Q 1 J Q 1 J Q 1 J Q
H H H H H
1 K Q 1 K Q 1 K Q 1 K Q
A 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0
B 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0
C 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0
D 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0
Décimal 0 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
Une deuxième méthode consiste à prendre les sorties du compteur sur les sorties inversées des
bascules (Fig. 3.12 et Fig. 3.13)
1 J Q 1 J Q 1 J Q 1 J Q
H H H H H
1 K Q 1 K Q 1 K Q 1 K Q
A B C D
Fig. 3.12 : Décompteur asynchrone 4 bits
Electronique numérique par A. Oumnad 51
D C B A D C B A
0 0 0 0 0 1 1 1 1 15
1 0 0 0 1 1 1 1 0 14
2 0 0 1 0 1 1 0 1 13
3 0 0 1 1 1 1 0 0 12
4 0 1 0 0 1 0 1 1 11
5 0 1 0 1 1 0 1 0 10
6 0 1 1 0 1 0 0 1 9
7 0 1 1 1 1 0 0 0 8
8 1 0 0 0 0 1 1 1 7
9 1 0 0 1 0 1 1 0 6
10 1 0 1 0 0 1 0 1 5
11 1 0 1 1 0 1 0 0 4
12 1 1 0 0 0 0 1 1 3
13 1 1 0 1 0 0 1 0 2
14 1 1 1 0 0 0 0 1 1
15 1 1 1 1 0 0 0 0 0
Fig. 3.13 : Séquence de comptage et de décomptage.
A B C D
1 j Q 1 j Q 1 j Q 1 j Q
H
1 k Q 1 k Q 1 k Q 1 k Q
U/D
A B C D A B C D
H Compteur H Compteur
[5] [6]
C C
Pour ce qui concerne les compteurs synchrones, le problème ne se pose pas, car la séquence de
comptage est prise en considération lors de la synthèse des compteurs.
A B C D A B C D A B C D A B C D
A B C D A B C D A B C D A B C D
H C om p t e u r C om p t e u r H C om p t e u r C om p t e u r
[10 ] [6 ] [10 ] [6 ]
H H
c om p t e u r BCD c om p t e u r BCD
Fig. 3.17 : Compteur des secondes (à gauche) suivi du compteur des minutes
Les compteurs synchrones sont aussi réalisés à l'aide de bascule J-K. Mais à la différence des
compteurs asynchrones, ici toutes les bascules reçoivent la même horloge. Il en résulte qu'a chaque
coup d'horloge toutes les sorties changent en même temps, il n y a donc pas d'états transitoires.
D C B A JA KA JB KB JC KC JD KD
0 0 0 0 0 1 x 0 x 0 x 0 x
1 0 0 0 1 x 1 1 x 0 x 0 x
2 0 0 1 0 1 x x 0 0 x 0 x
3 0 0 1 1 x 1 x 1 1 x 0 x
4 0 1 0 0 1 x 0 x x 0 0 x
5 0 1 0 1 x 1 1 x x 0 0 x
6 0 1 1 0 1 x x 0 x 0 0 x
7 0 1 1 1 x 1 x 1 x 1 1 x
8 1 0 0 0 1 x 0 x 0 x x 0
9 1 0 0 1 x 1 1 x 0 x x 0
10 1 0 1 0 1 x x 0 0 x x 0
11 1 0 1 1 x 1 x 1 1 x x 0
12 1 1 0 0 1 x 0 x x 0 x 0
13 1 1 0 1 x 1 1 x x 0 x 0
14 1 1 1 0 1 x x 0 x 0 x 0
15 1 1 1 1 x 1 x 1 x 1 x 1
JA JB JC JD
BA BA BA BA
DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10
00 1 x x 1 00 0 1 x x 00 0 0 1 0 00 0 0 0 0
01 1 x x 1 01 0 1 x x 01 x x x x 01 0 0 1 0
11 1 x x 1 11 0 1 x x 11 x x x x 11 x x x x
10 1 x x 1 10 0 1 x x 10 0 0 1 0 10 x x x x
JA = 1 JB = A JC = AB JD = ABC
Electronique numérique par A. Oumnad 54
KA KB KC KD
BA BA BA BA
DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10
00 x 1 1 x 00 x x 1 0 00 x x x x 00 x x x x
01 x 1 1 x 01 x x 1 0 01 0 0 1 0 01 x x x x
11 x 1 1 x 11 x x 1 0 11 x x x x 11 0 0 1 0
10 x 1 1 x 10 x x 1 0 10 0 0 1 0 10 0 0 0 0
KA = 1 KB = A KC = AB KD = ABC
A B C B
1 J Q J Q J Q J Q
H H H H
1 K Q K Q K Q K Q
3.4.6.2 Généralisation
Compteur synchrone : Ja = Ka = 1
Jb = Kb = A
Jc = Kc = AB
Jd = Kd = ABC
Jn = Kn = Q0Q1Q2 …Qn-1
Décompteur synchrone : ja = ka = 1
jb = kb = A
jc = kc = A B
jd = kd = A B C
jn = kn = Q0Q1Q2 …Qn-1
A B C D
1 J Q J Q J Q J Q
H H H H
1 K Q K Q K Q K Q
H
Figure 3.1 : Décompteur Synchrone 4 bits
Electronique numérique par A. Oumnad 55
A B C D
DIR
J Q J Q J Q J Q
M M M
1 H H H H
K Q K Q K Q K Q
CLR
Figure 3.2 : Compteur Décompteur Synchrone
QA QB QC QD
DIR
J Q J Q J Q J Q
1 H M H M H M H
K Q K Q K Q K Q
C P C P C P C P
H
CLR
A B C D
Figure 3.3 : Comteur Décompteur Synchrone avec chargement parallèle et RAZ
D C B A JA KA JB KB JC KC JD KD
0 0 0 0 0 1 x 0 x 0 x 0 x
1 0 0 0 1 x 1 1 x 0 x 0 x
2 0 0 1 0 1 x x 0 0 x 0 x
3 0 0 1 1 x 1 x 1 1 x 0 x
4 0 1 0 0 1 x 0 x x 0 0 x
5 0 1 0 1 x 1 1 x x 0 0 x
6 0 1 1 0 1 x x 0 x 0 0 x
7 0 1 1 1 x 1 x 1 x 1 1 x
8 1 0 0 0 1 x 0 x 0 x x 0
9 1 0 0 1 x 1 0 x 0 x x 1
Electronique numérique par A. Oumnad 56
JA JB JC JD
BA BA BA BA
DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10
00 1 x x 1 00 0 1 x x 00 0 0 1 0 00 0 0 0 0
01 1 x x 1 01 0 1 x x 01 x x x x 01 0 0 1 0
11 x x x x 11 x x x x 11 x x x x 11 x x x x
10 1 x x x 10 0 0 x x 10 0 0 x x 10 x x x x
JA = 1 JB = AD JC = AB JD = ABC
KA KB KC KD
BA BA BA BA
DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10
00 x 1 1 x 00 x x 1 0 00 x x x x 00 x x x x
01 x 1 1 x 01 x x 1 0 01 0 0 1 0 01 x x x x
11 x x x x 11 x x x x 11 x x x x 11 x x x x
10 x 1 x x 10 x x x x 10 0 x x x 10 0 1 x x
KA = 1 KB = A K C = AB KD = A
A B C D
1 J Q J Q J Q J Q
H H H H
1 K Q K Q K Q K Q
H
La mise en cascade doit être SYNCHRONES, tous les compteurs doivent recevoir la même horloge.
Le problème est que de cette façon ils vont compter en parallèle et on aura pas le comptage désiré.
A B C D A B C D A B C D A B C D
La sortie de retenue R passe à 1 pour indiquer que le compteur est arrivé en fin de cycle.
Compteur 4 bits, N=15 Æ R=1, N≠15 Æ R=0
Compteur par 10, N=9 Æ R=1, N≠9 Æ R=0
A B C D
R
V
J Q J Q J Q J Q
H H H H
K Q K Q K Q K Q
H
A B C D A B C D A B C D A B C D
V R V R V R V
CTR0 CTR1 CTR2 CTR3
H H H H
H
Figure 3.5 : Cascadage de compteurs syncrones
Electronique numérique par A. Oumnad 58
4 LES MEMOIRES
Une mémoire est un dispositif capable d'enregistrer, de conserver et de restituer des informations
codées en binaire dans un ordinateur.
Le contenu d'une mémoire vive s'efface quand la tension d'alimentation disparaît, d'où la
qualification de mémoire volatile.
On distingue les RAMs statiques et les RAMs dynamiques :
- Le taux d'intégration des RAM statique est assez faible et leur prix de revient (au Mbits) reste
relativement élevé, par contre, leur temps d'accès est faible. Elles sont utilisées dans les
mémoires caches (interne et externe)
- Le taux d'intégration des RAM dynamique est élevé et leur prix de revient (au Mbits) est plus
faible mais leur temps d'accès est assez élevé. Elles sont utilisées dans la mémoire centrale.
parallèle et d'autres à accès série. Sur les ordinateurs, elles sont utilisées surtout pour le stockage du
bios. Ailleurs, ces mémoires sont utilisées dans beaucoup d'applications et sont promues à un avenir
très prometteur. Les cartes à puces en sont fournies et elles remplacent déjà les Disques durs sur
certains ordinateurs portables.
Vcc Vcc
T3 T4
T1 T2
ligne de sélection
ligne de sélection
Vcc
T3 T4
T1 T2
ligne de sélection
D D
Le schéma de Fig. 4.7 illustre l'exemple d'une RAM Fig. 4.5 : convention de dessin pour décodeur
D0 D0 D1 D1 D2 D2 D3 D3
Vcc
1 2 3
4 5 6 7
décodeur
ligne 8 9 10 11
12 13 14 15
3
T7 T8
D
D
0 1 2 3
Décodeur de colonnes
A3 A2 A1 A0
On retrouve donc en sortie l'information d'entrée Fig. 4.8 : principe d'une cellule DRAM
complémentée.
Electronique numérique par A. Oumnad 63
lignes de sélection
W
R
sélection ligne
T1 T3
C T2
C
lecture
ecriture
rafraichissement
Din Dout
1
décodeur
lignes
2
3
R
K1 K2 K3 K4
D
0 1 2 3
décodeur
colonnes
W
A3 A2 A1 A0
Fig. 4.10 : RAM Dynamique organisée en matrice 4 x 4 avec son circuit de lecture écriture
so rtie
D
y3 y2 y1 Do D1
Fig. 4.11 : Cellule d'une mémoire ROM
Electronique numérique par A. Oumnad 64
En technologie MOS, le point de connexion est un transistor MOS avec ou sans grille selon si on
désire mémoriser un 0 ou un 1. Pour lire le contenu cellule (i,j), on met la ligne i à 1 et on lit la sortie D
sur la colonne j.
- Si MOS avec grille, il conduit ⇒ Dj = 0
- Si MOS sans grille, il ne conduit pas ⇒ D = 1
Vcc
0 0
1 1
décodeur décodeur
ligne ligne
2 2
3 3
K1 K2 K3 K4 K1 K2 K3 K4
D D
0 1 2 3 0 1 2 3
décodeur décodeur
colonnes colonnes
A3 A2 A1 A0 A3 A2 A1 A0
Fig. 4.12 : ROM 16 bits (décodeur ligne actif : (a) niveau haut, (b) niveau bas)
Vcc Vcc
sélection
D
sélection D
Fig. 4.13 : Cellule d'une PROM
Electronique numérique par A. Oumnad 65
A3
décodeur
lignes
A2
A1
décodeur
colonnes
A0
D3 D2 D1 D0
Fig. 4.15 : mémoire de 16 demi-octets
Electronique numérique par A. Oumnad 66
D7
D6
D5
D4
D3
D2
D1
D0
A0
A1
A2
A3
A4
A5
A6
A7
W
R
D0
cap acité D1
R = B u s d e d o nnées
D2
2 n m o ts d e k bits
W
Dk
An
... A2 A1 Ao
B u s d 'ad resse
Fig. 4.17 : présentation externe d'une mémoire
D0
D7
20 20 20 20 A0
A19
3 2 1 0 A20
A21
Décodeur (1/4)
Nb bits Capacité
adresse
10 1024 1 ko
11 2048 2 ko
12 4096 4 ko
13 8192 8 ko
14 16384 16 ko
15 32768 32 ko
16 65536 64 ko
17 131072 128 ko
18 262144 256 ko
19 524288 512 ko
20 1048576 1 Mo
21 2097152 2 Mo
22 4194304 4 Mo
23 8388608 8 Mo
24 16777216 16 Mo
25 33554432 32 Mo
26 67108864 64 Mo
tab. 4-3 : capacité en fonction du nombre de bits d'adresse
Electronique numérique par A. Oumnad 68
Remarque :
Le positionnement de l'adresse revient à positionner plusieurs bits d'adresse. Pour ne pas alourdir le
dessin, on a coutume de représenter deux signaux complémentaires avec un point d'intersection qui
matérialise l'instant de changement des signaux. La zone hachurée précise que la valeur de l'adresse
n'a aucune importance.
1) Envoie l'adresse
CS
2) Envoie CS
3) Place la donnée sur le bus de données
4) Envoie WE WE
5) Ramène WE à sa position de repos après une
temporisation qui dépend du type de Données Données
mémoire.
6) Désélectionne le boîtier en ramenant CS à Fig. 4.20 : Cycle d'écriture
sa position de repos.
Bobine de lecture
i
Entrefer
entrefer
lignes de
1 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0
champ
Pour magnétiser les cellules, on utilise une tête de lecture écriture constituée par l'entrefer d'un
aimant sur lequel est enroulée une bobine électrique.
Ecriture : On fait passer un courant dans la bobine ce qui a pour effet de créer un champ magnétique
au voisinage de l'entrefer, les lignes de champ traversent la couche magnétique transformant la cellule
en dessous de l'entrefer en petit aimant qui subsistera même après suppression du courant de la
bobine et ceci grâce à la rémanence de l'oxyde de fer. Le sens du courant dans la bobine définit le sens
d'orientation du champ dans l'entrefer et donc l'orientation de l'aimantation de la cellule et donc la
valeur 0 ou 1 du bit enregistré.
Lecture : Chaque cellule aimantée dans un sens ou dans l'autre est un petit aimant. Quand elle défile
sous la tête de lecture, elle induit un courant électrique dans la bobine. Suivant le sens du courant
induit, on détermine la valeur 0 ou 1 du bit lu.
Les têtes de lectures sont posées sur la surface de la disquette. Elle peuvent effectuer un
déplacement radial et atteindre ainsi toutes les pistes de la disquettes.
Dimension (pouces) 5¼ 5¼ 3½ 3½
Capacité (octets) 360 k 1.2 M 720 k 1.44 M
Nombre de pistes 40 80 80 80
Secteurs/piste 9 15 9 18
Nombre de têtes 2 2 2 2
Vitesse de rotation 300 360 300 300
Débit (kbits/s) 250 500 250 500
En général on enregistre 512 Octets par secteur, la capacité d'une disquette est donc :
Capacité = NP x NS x CS x NT
NP : Nombre de piste
NS : Nombre de secteur par piste
CS : Capacité d'un secteur
NT : Nombre de tête
rotation
Fig. 4.23 : Disque dur à 4 plateaux
Electronique numérique par A. Oumnad 71
Capacité = NC x NS x CS x NT
Un disque qui a 10 plateaux (20 surfaces = 20 têtes) subdivisés en 2000 cylindres de 100 secteurs
(de 512 octets) chacun a une capacité de 2000 x 100 x 0.5k x 20 = 2 Go.
L'interface de gestion du disque dur permet au processeur d'échanger des données avec le disque
sans se préoccuper de la façon don les données sont enregistrées sur celui-ci.
Avec les nouvelle variantes du standard SCSI, on peut atteindre des taux de transfert de 80 Mb/s,
à condition toutefois d'utiliser des disques capables de pratiquer ces débits (problème mécanique de
balayage des pistes). Il est difficile de mesurer les performances de ce standard, on peut toutefois
constater que sur les machines PC, on réalise un gain de performance de l'ordre de 2.5 quand on passe
du Standard IDE au standard SCSI. Pour les caractéristiques techniques, les chiffres varient d'une
source à l'autre. Le tableau suivant peut être utilisé à titre indicatif,
Il s'agit de disques qu'on peut lire et écrire à l'aide d'un rayon laser.
4.7.1 Nomenclature
Le CD-ROM
Le CD-ROM ( Compact Disk Read Only Memory) est un disque optique à lecture seule. Les
données y sont inscrites par moulage lors de sa fabrication.
Le CD-R
Le CD-R (Compact Disk Recordable) est un disque de type WORM (Write Once Read many).
Le CD vierge est enregistré (une fois) par l'utilisateur à l'aide d'un graveur et peut ensuite
être lu sur un lecteur de CD-ROM classique.
Le CD-RW
Le CD-RW (Compact Disk ReWritable) est un CD réinscriptible que l'on peut utiliser un peu
comme une disquette.
4.7.2 Le CD-ROM
Les CD se présentent sous la forme d'un disque de 12 cm et de 1,2 mm d'épaisseur percé d'un trou
de 15 mm de diamètre. Le disque est réalisé dans une matière plastique transparente (polycarbonate)
sur laquelle les données sont inscrites par moulage lors de la fabrication.
L'élaboration d'un CD-ROM commence par l'élaboration d'un disque "mère" qui est percé de
minuscules trous de l'ordre du micron provoqué par échauffement local à l'aide d'un laser à haute
énergie. A partir de ce disque mère, on réalise une matrice dite père stamper (moule) qui sert à la
fabrication par pressage de très nombreux disques.
Après le moulage, La face gravée et recouverte d'une très fine couche réfléchissante en aluminium
puis d'une couche un peu plus épaisse d'un vernis protecteur sur lequel on imprime l'étiquette du CD.
Electronique numérique par A. Oumnad 73
couche protectrice
moule
inscription par sérigraphie
couche réfléchissante en aluminium
face de lecture
land pit
0.4µ
0.83µ 1.6µ
X Lors de la lecture d'un land, la lumière émise par le laser est réfléchie en
totalité, elle est captée par un photo-détecteur qui délivre un signal
électrique important.
X Lors de la lecture d'un pit, on peut noter sur Fig. 4.29 que le rayon laser
est réfléchi en partie par la surface du disque et en partie par le fond du Fig. 4.27 : piste en spirale
d'un CD
pit. En fait, la moitié de l'énergie lumineuse est réfléchie par la surface
du disque. La lumière réfléchie par le fond du pit parcourt une distance
supérieure à la distance parcourue par la lumière réfléchie par la surface.
disque
L'écart entre les deux trajets correspond exactement à la moitié de la
longueur d'onde du rayon Laser utilisé. Dans ces conditions, un phénomène focalisation
physique appelé interférence destructive se produit. Les deux rayons
lumineux s'annulent car ils sont en opposition de phase. Aucune lumière
collimateur
zone propre
zone sale
disque 2
disque 1 t
0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 0 1
4.7.6 Le CD-R
Un CD-R est constitué de 3 couches :
une couche de plastique transparent constituant la face avant du disque
une couche constituée d'un colorant organique sensible à la lumière (cyanine ou phtalocyanine)
Une fine couche métallisée très réfléchissante en or ou en argent
une couche protectrice constituant la face arrière du disque
Pendant la phase de gravage, le faisceau laser est focalisé sur la couche organique, sa puissance est
ajustée à une valeur importante, la température de l'ordre de 250 °C provoque des réactions
chimiques dans le colorant, qui devient opaque. les zones ainsi "brulées" vont jouer le rôle des pits d'un
CD-ROM et les zones non "brulées" sont les équivalents des lands.
Les zones opaques empêchent la lumière d'arriver sur la couche réfléchissante, aucune lumière n'est
réfléchit. Le photodétecteur ne délivre aucun signal électrique
Les zones transparentes, laisse passer la lumière qui se réfléchit sur la couche métallique et revient
vers le photo-détecteur qui délivre un signal électrique important.
Le CD-R est compatible avec le CD-ROM, il peut être lu sur un lecteur de CD-ROM normal
4.7.7 Le CD-RW
La technologie de CD-RW est quasiment la même que celle du CD-R. Le colorant organique est
remplacé par un matériau qui est constitué d'un mélange de métaux (argent indium, tellure, antimoine).
Lors de la phase de réécriture ou d'effacement, la puissance du laser est ajustée à une valeur plus
faible, l'alliage est chauffé un peu au delà de 200°C, La matière subit un " revenu ", qui homogénéise la
disposition des cristaux et les oriente uniformément et les ramène à une structure cristalline
transparente.
4.7.8 Le DVD
Lorsque le CD-ROM est apparu, sa capacité de stockage paraissait très largement suffisante pour
les besoins de l'époque. Or le développement du multimédia a conduit les fabricants à développer un
support plus performant. Ainsi, en septembre 1995, plusieurs compagnies se sont regroupées pour
proposer le standard DVD (Digital Video Disc ou Digital Versatile Disc) .
Le DVD utilise la même
technologie que le CD-ROM. Les DVD-ROM CD-ROM
améliorations hardware et Diamètre 12cm (et 8 cm) 12 cm
software permettent de stocker Epaisseur 2 x 0.6 mm 1.2 mm
plus de données, de les lire plus Capacité 4.7 à 17 Go 650 Mo
rapidement tout en étant Espace interpiste 0.74 µ 1.6 µ
compatible avec le standard CD- longueur cellule 0.4µ 0.83 µ
ROM : un lecteur DVD peut lire vitesse linéaire 4 m/s 1.2 m/s
tous les formats de CD-ROMs. longueur d'onde 650 et 635 nm 780 nm
Quatre variantes son disponible : Modulation EFM plus 8 à 16 EFM 8 à 14
Simple face simple couche compression vidéo MPEG-2 MPEG-1
simple face double couches compression audio Dolby AC-3 5.1 canaux MPEG-1 à 2 canaux
double face simple couche
tab. 4-4 : comparaison CD-ROM et DVD
double faces double couches
Simple face simple couche : 4.7 Go double face simple couche : 9.4 Go
0.6 mm
0.6 mm
0.6 mm
0.6 mm
laser
laser
Sur les versions double couches, la première couche est semi-transparente et le rayon laser focalise
soit sur la première soit sur la deuxième.
La compression MPEG-2 permet de stocker plus de 2h de vidéo (133 mn) sur un DVD simple face
simple couche ce qui est suffisant pour la plupart des films du marché. Plusieurs pistes audio sont
disponibles ce qui permet par exemple de proposer des films avec plusieurs langues.