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Dernière édition : le 04/07/2010

Frédéric Mariez
mariez.frederic@gmail.com
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LA FAMILLE TOTEMIQUE
ou
LE CONFEDERALISME CLANIQUE UNIVERSEL

Inspiré par la Gayanashagowa,


« grande loi qui lie » ou « grande loi de l'Unité » ou « grande loi de paix »,
Constitution de la confédération des 6 nations Iroquoises,
Édictée au XIIe siècle par le prophète Deganawida (le Grand Pacificateur),
et son disciple Hiawatha, qui prêchaient la Grande Paix,
Inspiration des Pères Fondateurs des USA (déclaration d'indépendance et constitution),
Et des fondateurs de l'ONU,
La Confédération Iroquoise fut l'entité politique la plus puissante en Amérique du Nord,
pendant deux siècles avant Christophe Colomb, et pendant les deux siècles après.
Ses membres se nommaient Haudenosaunee, le « peuple qui bâtit les maisons longues ».
Aujourd'hui encore, la Confédération Haudenosaunee se considère comme une nation souveraine,
sur son territoire de Grand River, en Ontario, au Canada.
Depuis 1977, ils disposent de leur propre passeport, reconnu internationalement à l'ONU.
La structure sociale iroquoise est comparable à celles des peuples de l'Europe archaïque :
celtes, germains, proto-romains et proto-grecs…
Ainsi que les antiques berbères-kabyles-touaregs-mauritaniens d'Afrique du nord,
Et toutes les confédérations tribales à travers le monde.

CONCEPT CENTRAL
Abolir le droit du sang.
Famille = association.
La famille doit être reconnue par l'état comme une communauté choisie, une association libre,
avec un président, un trésorier, un secrétaire, et des statuts;
une capacité juridique, une propriété collective et un compte bancaire collectif.

Introduction
• Objectifs
• Enjeux
• Rappels sociologiques et ethnologiques
◦ Le totem
◦ Droit du sang
◦ Matriarcat (droit du sang maternel)
◦ Patriarcat (droit du sang paternel)
◦ Transition et mutilations sexuelles
• Ce qui déstabilise le droit du sang paternel
◦ Liberté sexuelle
◦ Liberté des femmes
◦ Développement des moyens de communication
• Ce qui déstabilise tout droit du sang, paternel & maternel
◦ Nomadisme
• L'atomisation de la société
• Redéfinir les solidarités familiales.
• Conservatisme VS progressisme
• Concept résumé
• Application immédiate : l'association familiale
• TOTEM

Objectifs : résoudre tous les problèmes sociaux par des solutions simples et efficaces.
• Réconcilier tout le monde sur les grandes polémiques sociétales :
◦ mariage/divorce, patrimoine familial/héritage, pension alimentaire/garde partagée,
familles recomposées/droit des beaux-parents,
◦ immigration : droit du sang/droit du sol/regroupement familial (qu'est-ce que la
famille?),
◦ PACS/mariage homosexuel/homo-parentalité,
◦ adoption/avortement/bio-éthique/mère porteuse (quelle différence avec le mariage?)
• Simplification révolutionnaire du droit familial, de succession, et du code de la
nationalité.
◦ Donner une définition juridique et exacte de la famille, compatible avec toutes les
structures familiales.
◦ Définir la famille en tant qu'organisation communautaire exacte, et non comme un
réseau flou et informe.
◦ Créer des familles choisies.
• Restaurer le collectivisme familial naturel ou communisme primitif.
◦ La communauté de biens est le ciment matériel de toutes communautés.
◦ La propriété collective doit être indissociable de la définition de la famille.
◦ Détruit avec acharnement pendant la révolution française de 1789, le communisme
primitif existait encore sous l'Ancien Régime, sous la forme des communautés
villageoises. Celles-ci fonctionnent toujours dans certaines ethnies africaines ainsi
qu'en Polynésie et en Amérique du sud (territoires tribaux), mais que le modèle agricole
capitaliste voudrait démolir. Voir les travaux de R. Lebeau et JP Diry, géographes
ruralistes, sur cette question.
• Créer de nouveaux réseaux de solidarité familiale : économique, politique et culturel.
◦ Retrouver la définition originelle de la nation. Monter des confédérations familiales qui
relient l'individu au global, le citoyen à la nation. Organiser un pouvoir familial
confédéraliste :
▪ ascendant et légitime,
▪ à la fois démocratique et élitiste,
▪ indépendantiste et globaliste (subsidiarité).
▪ → Comparer avec la confédération Suisse. La France pourrait elle aussi être une
confédération de provinces, et l'Union Européenne, une confédération de nations.

Enjeux :
La structure de la famille détermine la structure de la société,
et les rapports entre hommes et femmes.
La communauté familiale est l'unité de base fondamentale de la société.
Changer la famille, c'est changer toute la société.
La famille est donc le pilier et le point faible d'un peuple.
Il est le premier des soucis de chacun.
Les problèmes familiaux accaparent l'énergie et l'attention des individus,
qui ainsi ne peuvent se consacrer à des causes plus grandes.
La re-production est la première production.

Rappels sociologiques et ethnologiques :

Le totem :

Chez les peuples animistes, le totem est la représentation sculptée ou peinte d'un être cosmique
(souvent animal, parfois végétal, et rarement un objet), considéré comme l'ancêtre primordial
éponyme d'un clan, et auquel on rend un culte. Le totem est donc le symbole d'appartenance au
clan. Il servait aussi aux pratiques magiques, pour faire tomber la pluie par exemple.
Ainsi en allait-il de même dans l'Europe du néolithique. Le culte totémique s'est transformé en
Europe en culture héraldique : armoiries familiales, blasons médiévaux...
Droit du sang :
Dogme qui prétend que les liens génétiques sont légitimes pour imposer des droits et des devoirs
familiaux. Le droit du sang est l'amalgame entre les liens du sang et les liens sociaux (lien du sang =
lien social).

Le matriarcat (droit du sang maternel) :


Ne pas confondre avec la gynarchie vulvocrate pseudo-féministe.
Au sens ethnologique, lire "Étude sur les origines de la famille" de Paul Lafargue.
• matrilinéarité : toute transmission se fait par le sang maternel.
• matrilocalité : la vie sociale s'organise autour de la mère.
• avonculat : la paternité sociale (éducation) de l'enfant est assurée par l'oncle maternel.
Les sociétés dites matriarcales se structurent en clans (familles élargies) collectivistes
matrilinéaires, sans mariage, ni paternité génétique reconnue légalement.
L'enfant appartient au clan de sa mère dont est exclu le géniteur.
Les enfants sont élevés par les hommes de leur clan (oncles maternels) et non pas par leur géniteur.
Il n'y a pas de couple, ni de fidélité, ni de jalousie, ni de possessivité, ni de violence sexuelle, ni de
prostitution, ni aucune marchandisation du sexe. Les affaires intra-familiales sont plutôt gérées par
les femmes, tandis que les affaires extra-familiales sont plutôt gérées par les hommes.
La répartition du travail se fait au mérite. On parlera plutôt de système matricentré ou
matristique, car la mère n'est pas au-dessus mais au centre de la société. C'est le premier
système familial qu'a connu l'humanité. Son origine fut l'ignorance du lien entre la sexualité et la
reproduction, donnant à la femme le statut sacré de seule procréatrice. Ce système s'est maintenu
bien longtemps après la découverte de la paternité.

Les premières divinités furent des femmes, les déesses-


mères de l'amour et de la fécondité.
Exemple : la Vénus de Willendorf (23 000 av-JC.).
Exemples de peuples plus ou moins matriarcaux :
les Moso du Sichuan (sud de la Chine), les Minangkabau
d'Indonésie (8 millions d'habitants), Kerala (sud de l'Inde), Khasi
et Janatia de l'état autonome du Meghalaya (nord-est de l'Inde), les
Trobriandais de Papouasie, les Berbères-Kabyles-Touaregs-
Mauritaniens anté-islamiques, toute l'Eurasie archaïque (proto-
celtes, proto-germains-scandinaves, proto-grecs, pictes, scots,
basques, étrusques, crétois...), les civilisation de l'Indus (Ve
millénaire av-JC), le royaume Naïr de Malabar (Inde, XVIe s.), de
nombreuses peuplades amérindiennes (iroquois, apaches, hopis,
navajo...), polynésiennes (maoris et kanaks), africaines (himba,
ashanti...)...

Le patriarcat (droit du sang paternel) :


Ne pas confondre avec la phallocratie machiste.

Appelé aussi « droit du sperme », car dans le processus de la reproduction,


le géniteur ne fait qu'apporter la moitié de son patrimoine génétique,
contrairement à la génitrice, qui non seulement apporte la moitié de son patrimoine génétique,
mais aussi toutes les matières premières nécessaires à la construction du nouvel être.

La filiation paternelle suppose la reconnaissance du géniteur.


Or seule la filiation maternelle est vérifiable à l'œil nu, seule la mère est fiable.
Cette reconnaissance de paternité suppose donc un contrat de fidélité sexuelle (le mariage),
afin de garantir à l'époux une descendance par sa semence, et à l'enfant un père.
La fidélité est respectée grâce à la surveillance d'une police des mœurs (ex: charia islamique),
Ainsi qu'un service de répression sexuelle (lapidation, fouet, décapitation...),
pour punir toute sexualité hors mariage, et d'en interdire toute incitation:
impudicité, liberté de communication et de rencontre, droit des femmes...

La vie conjugale impliquant des considérations matérielles, les unions se font entre familles de
même rang social, avec mariages arrangés ou forcés, et amenant à une marchandisation lucrative
des femmes, le marché de la dot : or, argent, bétail, terres, alliances politiques...

La patrilinéarité étant fondamentalement conflictuelle, les guerres intra-familiales engendrent une


société névrosée et psychotique. La sexualité étant d'accès difficile (contrainte de paternité,
mariage, dot, niveau social...), un marché du sexe se développe, ainsi que toutes ses déviances :
prostitution, pédophilie, homosexualité de substitution... Par le dédommagement financier d'un
éventuel enfant illégitime, la prostitution permet de canaliser l'adultère, et ainsi de sauver
l'institution du mariage, et donc la patrilinéarité. C'est pour cela que Solon, législateur d'Athènes
(VIIe s. av-JC) créa des bordels d'état à prix modéré. La frustration sexuelle des masses populaires
est le terreau du fanatisme mystique et belliqueux, ainsi que des pulsions de consommation.

Le droit du sang paternel donne donc naissance à l'esclavage des femmes, la répression
sexuelle, le marché du sexe, la frustration et le fanatisme, et l'exploitation financière des
hommes.
Le supplice des adultères, de Jules-Arsène Garnier.

Transition et mutilations sexuelles :


La raison pour laquelle l'humanité est passée du matriarcat au patriarcat reste encore un mystère.
La théorie marxiste d'une adaptation du modèle familial à l'évolution des moyens de production ne
tient pas. Aucune corrélation n'a été démontrée entre le mode de filiation et le niveau de
technologique. Exemple : les Massaïs de Tanzanie bien que primitifs sont pourtant ultra-
patriarcaux (excision, circoncision...).
La seule chose que nous savons, c'est que cette transition a été violente, au cours de guerres de
conquêtes (invasions indo-aryennes, V-IIIe millénaire av-JC.). La patriarcalisation des sociétés a
commencé par les élites, et, faute de registres d'état civil, s'est donc maintenu plus longtemps dans
les campagnes, comme en témoigne les vestiges de cultes de déesses-mères (vierge Marie, Hamsa,
la main de « Fatima-Myriam »...).
Ce bouleversement de société transparaît dans les anciens mythes et légendes du monde entier :
légendes celtiques (cycles Arthuriens, Tristan & Iseult, la reine d'Ys, la fée Mélusine...), l'Epopée de
Guilgamesh (Sumer, IIIe millénaire av-JC.), Jason & Médée, l'Illiade et l'Odysée d'Ulysse, les
Amazones (Grèce, IIIe millénaire av-JC.)...
Cette transition est aussi marquée par la pratique de mutilations sexuelles rituelles sous divers
prétextes religieux (marquage de la chair pour une prétendue alliance divine).
L'excision du clitoris permet de supprimer le plaisir sexuel féminin, afin de prévenir l'adultère.
Le sang féminin (menstrues), symbole de la matrilinéarité (d'où l'association fréquente des déesses-
mères avec les cycles lunaires) est décrété impur et diabolisé, tandis que le sang masculin, symbole
de la patrilinéarité, est sacralisé à travers la circoncision du prépuce.

Chez les juifs, lors de la Metzitzah, le rabbin suce le pénis ensanglanté du nourrisson de huit jours.

Ce qui déstabilise le droit du sang paternel :


• Liberté sexuelle (surtout à partir de Mai 1968) :
◦ disparition de la valeur juridique de la virginité.
◦ légalisation du sexe hors mariage.
◦ dépénalisation de l'adultère.
◦ égalité entre les enfants légitimes et et les enfants adultérins.
• Liberté des femmes :
◦ accès à l'éducation, au travail et au vote.
◦ indépendance financière
◦ facilitation du divorce
◦ grossesse choisie : contraception, avortement...
• Développement des moyens de communication :
◦ Médias : banalisation du sexe, pornographie, marketing sexuel...
◦ Téléphonie mobile.
◦ Internet : réseaux sociaux, sites de rencontre...
◦ Moyens de transports.
◦ Lieux de rencontre : bars, discothèques, boîtes échangistes...

Ce qui déstabilise tout droit du sang, paternel & maternel :


• Nomadisme :
◦ Mondialisation : migrations professionnelles.
◦ La rigidité du droit du sang n'est viable que dans une société ultra sédentaire.
◦ Les migrations, et donc les distances, fragilisent ou disloquent les solidarités familiales.

L'atomisation de la société :
Elle est provoquée entre autres par la coexistence de 2 droits contradictoires :
Le droit du sang paternel est incompatible avec le droit à la sexualité hors mariage.
Ils engendrent conjointement zizanies et conflits entre les sexes.
Notre société connaît de graves problèmes familiaux :
disparition des solidarités familiales, solitude, anciens abandonnés, mères seules, avortements,
violences sexuelles et conjugales, divorces, familles recomposées, guerres d'héritage...
Ainsi que de nombreux problèmes connexes :
misère sexuelle et affective, chute de la natalité, prostitution, marchandisation du sexe, frustrations,
névroses, fanatisme...
Tous ces problèmes résultent de la cohabitation conflictuelle et contradictoire du sexe hors
mariage, de la liberté des femmes et du nomadisme d'une part, avec le droit du sang d'autre
part. Dès lors que le sexe hors mariage est légal, et que la femme est financièrement indépendante,
alors le droit du sang paternel est remis en cause, le patriarcat est déstabilisé, et le matriarcat revient
tout naturellement. Le droit du sang paternel, et plus largement, le droit du sang, est donc le dernier
rempart face à un retour naturel et automatique vers une société matriarcale. Comment remplacer le
droit du sang par un droit plus simple, plus naturel, et plus efficace ?

Le droit familial doit évoluer.


Le besoin de définir de nouvelles solidarités familiales est le centre des grands débats actuels.
Pour tenter de résoudre ces problèmes, 2 visions de la famille s'affrontent :
• Les « conservateurs », qui prônent un retour à un modèle familial dit « naturel » et
« traditionnel », malgré les entraves à la liberté individuelle que cela entraîne.
◦ Le droit du sang ne se choisit pas : on ne choisit pas sa famille.
• Les « progressistes », qui prônent la libéralisation du droit familial, malgré les
dysfonctionnements que cela entraîne.
◦ Libéralisme sans contre-parties (devoirs), disparition des responsabilités,
individualisme : la famille devient un produit de consommation.
Ces 2 visions de la famille sont compatibles en une seule, qui dépasse et intègre les opposés.

Concept résumé :

La famille est une communauté, une association libre, volontaire et choisie d'individus,
réunis pour un projet de vie collective, autour d'une communauté de biens dont ils ne sont
qu'usufruitiers, et dont seule est propriétaire l'entité collective de l'association familiale.
La définition de la famille doit être indissociable de la propriété collective.

Abolition du droit du sang, et du droit du sol, pour le remplacer par le droit totémique.
On distingue la parenté génétique (les liens du sang), de la parenté sociale (les liens du cœur).
Le totem est le titre familial (nom / numéro de famille) qui lui seul définit la parenté sociale.
La famille est un groupement exact d'individus portant le même totem,
Sans aucune considérations de sang, de sentiments ou de sexualité;
qui relèvent tous du domaine privé, et sont donc non légiférables.

Le totem se transmet par procédure d'adoption.


On peut changer de famille à volonté par simple changement de totem (adoption).
Biologie oblige, le totem se transmet par défaut par la mère (matrilinéaire).
La famille est matriarcale par défaut.

Les membres d'un même totem sont liés par des droits, devoirs et interdits.
Un clan est donc une famille associative, un contrat social.
Chaque famille est administrée et représentée par un système démocratique de chefferie.
Jusqu'en 1970, le droit français définissait et reconnaissait la fonction de « chef de famille ».
Les communautés familiales sont liées entre elles par un système confédéral démocratique.
Jusqu'à la révolution française de 1789, les scrutins se faisaient par « feu », c'est-à-dire que seul le
chef de famille avait le droit de voter.
Les propriétés sont confédérées en propriétés collectives supérieures.
La confédération des familles est administrée et représentée,
par un système confédéral et démocratique de chefferie.
Les familles (et leur confédérations) sont modulables à volonté par procédures d'adoption, fusion,
scission, mitose...
Les familles (et leurs confédérations) sont chacune une entité juridique, politique, financière,
propriétaire...

Application immédiate : l'association familiale


Une association possède exactement les caractéristiques que devrait avoir une famille :
• Un groupe exact d'individus librement associés : les adhérents.
• Une capacité juridique : l'association peut mener des actions en justice via son représentant.
• Une association peut être propriétaire : foncier, immobilier...
• Une association peut ouvrir un compte en banque, posséder cartes bancaires et chéquiers.
• Une association est gérée par un système de chefferie : trésorier, président, secrétaire.
Il est possible de restaurer un système clanique, sous forme d'associations familiales, et de
confédérations d'associations familiales, avec statut, règlement et charte propres au système
clanique. Ces associations peuvent partiellement remplacer le mariage et le PACS.
→ Voir les statuts type d'association clanique en fin d'ouvrage.

TOTEM

Le totem (titre familial / nom / numéro de famille) est :


• Le déterminant :
◦ de la parenté sociale,
◦ de la nationalité,
◦ de l'identité,
◦ des responsabilités : droits, devoirs & interdits.
• L'arbre social = le clan
◦ L' ensemble exact de tous les membres portant le même totem:
▪ Passés (ancêtres), présents (vivants) et futurs (à naître).
▪ Sans considérations de sang, de sentiments, ou de sexualité.
• Une entité immortelle :
◦ juridique,
◦ politique,
◦ financière,
◦ propriétaire...

PLAN

1. Lacunes juridiques
1. Qu'est-ce que la famille?
1. La famille se définit-elle par les liens du sang ?
2. La famille se limite-t-elle à la famille nucléaire (père + mère + enfants) ?
3. La famille peut-elle se définir par un cercle de proximité (degré de parenté) relatif à
l'individu considéré?
4. La famille se définit-elle par les liens du mariage?
5. La famille se définit-elle par les sentiments ?
6. La famille se définit-elle par la sexualité ?
7. Ce qui ne définit pas la famille.
8. La famille se définit-elle par les relations sociales ?
9. Le titre familial : la filiation par le nom
• Nom = parenté sociale
2. Unicité du nom de famille : immatriculation familiale
3. Arbre génétique (l'humanité) & arbre social (clan).
2. Totem/nom = parenté sociale = droits + devoirs + interdits
1. Le droit : jouissance de la propriété collective indivisible familiale, ou, le
communisme primitif.
1. Usufruit de la communauté de biens
2. Partage de la copropriété
3. Dissolution du nom et de la copropriété
4. Propriété individuelle et héritage
5. Avantages sociaux
2. Le devoir : entraide et protection des membres de même nom.
1. Redéfinition juridique des termes
1. Destitution
2. Famille
3. Prise en charge
1. La génération des enfants
2. La génération des actifs
3. La génération des anciens
4. Fratrie
5. Père = géniteur + tuteur
6. Mère = génitrice + tutrice
7. Couple = tuteur + tutrice
8. La transmission du titre (filiation)
9. Adoption
1. Adoption d'un mineur
2. Adoption d'un majeur
10. Mariage = adoption + couple.
◦ Le mariage social
▪ patrilocal
▪ matrilocal
11. Divorce = adoption + découplage
◦ Garde partagée & pension alimentaire
12. Parenté = adoption
1. Maternité sociale = adoption
1. Reconnaissance de maternité
2. La mère, maîtresse de la lignée.
2. Paternité sociale = adoption
1. Reconnaissance de paternité
2. Avunculat
3. Le sens du mariage
1. Mariage patrilocal
1. Mariage traditionnel
2. Mariage = droit du sang paternel
2. Mariage matrilocal
3. Polygamie sociale
1. Polygynie sociale
2. Polyandrie sociale
2. Modularité
1. Départ familial
2. Scission familiale
3. Créer une famille
4. La famille choisie
5. Compatibilité technologique
3. Interdit : l'inceste
1. L'inceste avant l'invention du mariage et de la vie conjugale.
2. L'inceste après l'invention du mariage et de la vie conjugale.
3. L'inceste génétique.
4. L'inceste social.
5. MISE EN GARDE
3. Confédérations familiales : la société cellulaire
1. Cellule familiale = clan
2. Mitose familiale
3. Déclarations administratives
4. Les chefs de famille
5. Au sein de toute cellule
6. Au sein de toute cellule mère
7. Développement cellulaire familial
8. Numérotation familiale
4. Propriétés collectives confédérées, ou, le communisme cellulaire multi-échelles.
1. Usufruit multi-échelles
2. Ascension de la propriété : la nationalisation.
3. Descente de la propriété : la privatisation
4. Héritage cellulaire
5. Adoption cellulaire
6. Le chef-lieu
7. Répartition géographique
8. Enracinement géographique
9. Nation = hyper-cellule familiale
10. Services publics = communauté de biens nationale
11. Patrie = communauté de terres nationale
12. Découpage territorial et circonscriptions : les patries charnelles
13. Aménagement de l'espace & structure sociale
14. Économie, culture et confédérations familiales
15. Immigration = adoption
▪ Code de la nationalité
1. Double nationalité
2. Famille et double nationalité
3. Regroupement familial
4. Expulsion
5. SYSTEME DE DECISION
1. Principes :
1. LIBERTE
1. Confédéralisme
1. Subsidiarité
2. Suppléance
3. Unité
2. EGALITE politique
• 1 cellule = 1 voix
3. FRATERNITE économique
4. Consensus
5. Séparation et équilibre des pouvoirs
6. Anarchie
7. Loi martiale
2. Répartition sexuelle des fonctions
▪ Statuts sexuels
3. Rôles des chefs
1. La trésorière : une femme
2. Le président : un homme
3. Le secrétaire : un homme
4. Taille minimale d'une cellule : 3 adultes
5. Conseil familial = conseil des femmes + conseil des hommes
1. DROIT DE VETO
2. Élection, révocation & succession des chefs
3. 2e validation en cas de confédération
6. Administration confédérale
1. Représentation
2. Conseil cellulaire = conseil des matriarches + conseil des sachems + conseil des
gardes
3. Spécificité du garde
4. Élection / révocation confédérale
7. Fonctions d'un conseil
1. Décider
2. Révoquer/expulser
3. Élire / valider
8. Fonctionnement d'un conseil
1. Participants
2. Les 3 niveaux d'urgence : paix, crise, conflit.
3. Confédéralisme
1. Subsidiarité
2. Suppléance
9. Conseil = décideurs + valideurs
1. Consultation
2. Décideurs
3. Valideurs
4. Conseiller
10. Appareil administratif
11. Justice communautaire
12. Statuts type d'association clanique
13. Revendications sociétales
1. Détaxe des associations
2. Salaire maternel
3. Simplification maximale du divorce
4. Égalité des droits entre mariés et célibataires
• Égalité juridique entre les liens du sang, et les liens du mariage
5. Poly-PACS social
6. Abolition du droit du sang / instauration du droit totémique
7. Lutte contre la prostitution
8. Création du label « porno éthique »
9. Garantie du droit des femmes
10. Garantir la liberté sexuelle
11. Libération du don de sperme
12. Lutte contre les mutilations sexuelles
1. Excision
2. Circoncision
13. Alternative à la peine de mort : la mise hors-la-loi
14. Assimilation
15. Interdiction de la double nationalité, et de toute nationalité multiple.
14. Références littéraires

Lacunes juridiques
Qu'est-ce que la famille?
La famille n'a pas de définition juridique dans le code civil.
La famille serait un réseau flou d'individus liés par le sang et/ou le mariage,
et liés par des droits et des devoirs mutuels.
Le droit familial actuel est très lourd, ambiguë et conflictuel.
La famille n'a aucune représentativité juridique et politique.

La famille se définit-elle par les liens du sang ?


Non, car il faudrait pour cela mener des tests génétiques de parenté systématiques à chaque
naissance, or, cela est très rarement pratiqué.

Il n'y a aucune preuve que le père social est bien le père génétique :
l'homme reconnaît l'enfant sans en fournir la preuve,
et rien ne prouve que la génitrice a été fidèle à son conjoint.

Il n'y a aucune preuve que la mère sociale est bien la mère génétique:
les échanges de bébé arrivent souvent.
De plus, nous sommes tous « descendants d'Adam et Ève » ou de Lucie.
Les liens du sang sont infinis :
leurs ramifications sont exponentielles vers les ascendants et les descendants.
Nous sommes donc tous cousins.
Comment donc définir les limites du cercle familial?

On ne peut définir la communauté familiale par les liens du sang.


Il faut abolir :
• le droit du sang : la valeur juridique des liens génétiques
• la filiation génétique.

La famille se limite-t-elle à la famille nucléaire (père + mère + enfants) ?


Non, car ce modèle exclue les grands-parents, les oncles et tantes, et les cousins.
On ne peut réduire la communauté familiale à la famille nucléaire.

La famille peut-elle se définir par un cercle de proximité (degré de parenté) relatif à l'individu
considéré?
Non, car la famille ne serait pas une entité absolue :
• Ma demi-sœur est de ma famille, mais la famille de ma demi-sœur n'est pas la même que la
mienne.
• Ma demi-sœur par mon père est de ma famille, ma mère est de ma famille, et sa mère est de
sa famille. Ma mère et sa mère sont-elles de la même famille?

La famille se définit-elle par les liens du mariage?


Le mariage relève du lien social, et non des liens du sang.
L'épouse fait-elle partie de sa famille maritale, ou de sa famille parentale?
Si l'épouse fait partie de 2 communautés familiales en même temps,
Si on considère que ces 2 communautés ne font qu'une,
Ma belle famille est-elle de ma famille?
Si oui, la belle famille de ma belle famille est-elle de ma famille?
Où s'arrête alors ma famille?
Si l'on considère que l'on peut appartenir à 2 communautés familiales distinctes en même temps,
A quelle famille doit-on être loyal ?
Auprès de quelle famille a-t-on des droits et des devoirs?
Sur quelle famille prime mon devoir familial?
L'appartenance familiale multiple est sources de conflits innombrables et insolubles.

On ne peut avoir qu'une seule fidélité.


On ne peut appartenir qu'à une seule famille.

La famille se définit-elle par les sentiments ?


L'amour est inquantifiable et invérifiable par la justice.
Les sentiments relèvent du domaine privé.
On ne peut définir de statut juridique sur les sentiments éprouvés.

La famille se définit-elle par la sexualité ?


La justice ne peut vérifier les pratiques sexuelles.
La sexualité relève du domaine privé.
On ne peut définir de statut juridique sur la sexualité pratiquée.

Ce qui ne définit pas la famille :


La famille ne se définit juridiquement :
• ni par la famille nucléaire,
• ni par le sang,
• ni par les sentiments,
• ni par la sexualité.

La famille se définit-elle par les relations sociales ?


La parenté sociale doit-elle être forcément la parenté génétique?
Le cas de l'adoption relève de la parenté sociale.
La famille est une communauté d'individus liés par des droits et des devoirs mutuels,
Sans considérations de sang, de sentiments, et de sexualité.

Seule la parenté sociale compte.


La vraie parenté est celle du cœur, non du sang.
Les enfants sont la continuité spirituelle des parents dans le temps.

Le titre familial : la filiation par le nom


Quel outil juridique peut permettre de déterminer la parenté sociale ?
La famille est une communauté.
Pour délimiter la famille, il faut définir exactement qui est et qui n'est pas de la famille.
Il faut créer un titre juridique qui définit la parenté sociale.
L'appartenance à la famille est définie par le port de ce titre.
Ce titre, à l'origine, est le nom-de-famille.
Seul le nom-de-famille permet de définir les liens familiaux :
• Nom = parenté
◦ Qui porte le nom-de-famille fait partie de la famille.
◦ Qui ne porte pas le nom-de-famille ne fait pas partie de la famille.

Unicité du nom de famille : l'immatriculation familiale


Pour définir les limites de la famille, chaque nom-de-famille doit être unique à chaque famille.
Or la plupart des noms-de-famille sont très répandus à travers le monde.
Pour surmonter ce problème technique,
il faut instaurer un surnom-de-famille, unique à chaque famille.
Par commodité, ce surnom-de-famille pourra être une immatriculation, de chiffres et/ou de lettres.

Ainsi, tout comme il y a un numéro de carte d'identité, ou un numéro de sécurité sociale,


il y aura aussi un numéro de famille.
Le port du numéro de famille indique l'appartenance d'une personne à un unique cercle familial.
Cette immatriculation détermine la parenté sociale, et donc les droits et les devoirs familiaux.

Par commodité,
On appellera le nom de famille, « patronyme »;
Et l'immatriculation familiale, le « nom ».

L'immatriculation familiale sert donc de réel nom-de-famille.


L'immatriculation familiale a valeur juridique.
Le patronyme n'a plus aucune valeur juridique (ce qui est déjà le cas depuis longtemps).
Le patronyme n'a qu'une valeur culturelle décorative.
Il est alors possible de totalement dérèglementer les lois régissant la transmission du patronyme.
Le patronyme peut être changeable à volonté, sans aucune conséquences juridiques.

Arbre génétique & arbre social :


Les conflits familiaux découlent de la confusion entre les liens génétiques et les liens sociaux.
C'est ce qu'on appelle le droit du sang (liens du sang = liens sociaux).
Il faut dissocier arbre génétique et arbre social.
L'arbre généalogique est l'amalgame entre les deux.

L'arbre génétique = l'humanité entière


Il indique uniquement les liens génétiques.
Les liens du sang sont infinis : leurs ramifications sont exponentielles vers les ascendants et les
descendants. Nous sommes donc tous cousins. Cet arbre ne forme pas une entité distincte. Il n'est
qu'une zone partielle, non délimitée, des liens génétiques de toute l'humanité. C'est pourquoi la
communauté familiale ne peut se fonder sur le sang.

L'arbre génétique doit obligatoirement être déterminé par des tests génétiques,
Mais n'ouvre aucuns droits ni devoirs. Il permet juste de légiférer sur l'inceste.

L'arbre social = le clan


Il indique uniquement les liens sociaux :
Il indique uniquement la transmission du nom de famille.
Il représente donc la communauté familiale.
Son réseau est exactement délimité dans l'espace.
Cet arbre est une entité distincte, clairement définie.

L'arbre social est déterminé par le port du totem.


Il détermine les droits et les devoirs.

Totem/nom = parenté sociale = droits + devoirs + interdits


Le nom définit les droits, devoirs et interdits familiaux :
• le droit : jouissance de la propriété collective indivisible familiale.
• le devoir : entraide et protection entre tous les membres de même nom.
• l'interdit : inceste

Le droit : jouissance de la propriété collective indivisible familiale


ou
le communisme primitif

Usufruit de la communauté de biens


La famille est une communauté.
Le cercle familial étant exactement délimité, en plus de la propriété individuelle,
il est possible de déclarer une propriété collective aux membres de la famille.
C'est le communisme familial.
L'entité propriétaire est donc le nom-de-famille, et non pas un individu, ou un groupe d'individus.
Le nom est propriétaire.
Bien évidement, la propriété individuelle existe aussi et toujours.
Toute personne qui porte le nom jouit de la propriété familiale.
Tout membre de la famille est usufruitier de la communauté de biens de la famille.

Toute personne quittant la famille (par changement de nom) n'en est plus usufruitier.
Il ne peut pas réclamer la possession d'une part de cette propriété collective.
Exemples : le mariage et le divorce.

La propriété familiale est donc indivisible. Il n'y a pas d'héritage.


De par son nom, un enfant naît déjà usufruitier de la propriété collective familiale.
Par contribution de chaque membre, il y a accumulation de biens collectifs au sein de la famille au
fil des générations.

Partage de la copropriété :
Tout ou partie des biens collectifs d'une famille, ne peut-être cédée à l'un de ses membres,
que s'il y a partage égalitaire entre tous les membres, et sur décision du conseil familial (voir
« système de décision »).

Dissolution du nom et de la copropriété :


Si la famille est dissoute, pas dissolution de son nom,
la propriété collective familiale est partagée égalitairement entre tous ses membres.
Chacun de ses membres doit intégrer une nouvelle famille d'accueil.

Propriété individuelle et héritage :


La propriété individuelle existe aussi et toujours.
L'héritage ne peut se faire qu'au sein de la famille.
L'héritage doit suivre le nom, et non pas le sang.
La propriété du défunt est versé à la propriété collective de sa famille.
Il ne peut y avoir de capitalisation/dilapidation d'héritages.
Tout don entre individus doit se faire de leur vivant.
Il n'y a donc pas d'héritage.

Avantages sociaux :
Plus la cellule familiale est grande, et plus celle-ci bénéficie d'avantages financiers et en nature :
propriété collective, économie de groupe, impôts, sécurité sociale, mutuelle, assurances,
retraites, crédits, prestations sociales, comités d'entreprises...

Le devoir : entraide et protection des membres de même nom.

Redéfinition juridique des termes :


• Destitution : tout titre est révocable et transmissible.
• Famille : ensemble de personnes de même nom, quels que soient les liens du sang.
• Prise en charge ;
Une famille se structure en 3 générations :
◦ La génération des enfants :
▪ Ils sont tous considérés comme frères et sœurs.
▪ Ils sont inactifs, et pris en charge par les actifs de la famille.
◦ La génération des actifs :
▪ Ils sont tous considérés comme frères et sœurs.
▪ Ils sont actifs, et prennent en charge toute la famille.
◦ La génération des anciens :
▪ Ils sont tous considérés comme frères et sœurs.
▪ Ils sont inactifs, et pris en charge par les actifs de la famille.
• Fratrie : sont considérés comme frères et sœurs tous membres d'une même génération,
d'une même famille.
• Tutelle :
◦ Contrat établi entre un adulte et un enfant de même nom.
◦ Ce titre est révocable et transmissible.
• Père = géniteur + tuteur
◦ Géniteur : aucune parenté biologique n'ouvre de droits & devoirs.
◦ Tuteur = celui qui a priorité dans la famille pour élever l'enfant.
▪ Il doit partager le même nom que l'enfant.
• Mère = génitrice + tutrice
◦ Génitrice : aucune parenté biologique n'ouvre de droits & devoirs.
◦ Tutrice = celle qui a priorité dans la famille pour élever l'enfant.
▪ Elle doit partager le même nom que l'enfant.
• L'enfant appartient exclusivement à la famille dont il porte le nom.
• Couple = tuteur + tutrice
◦ Contrat établi entre 2 adultes de sexes différents, et de même nom.
◦ Ce titre est révocable et transmissible.
◦ Ils sont engagés à élever un enfant ensemble.
▪ Sans considérations génétique, sentimentale, ou de sexualité.
◦ Un couple peut être n'importe quel duo homme + femme :
▪ amants, frère & sœur, cousins, amis...
▪ Seul le port du nom compte :
• Enfant, tuteur et tutrice doivent tous les 3 porter le même nom.
• La transmission du titre (filiation) :
◦ La filiation se fait par adoption.
◦ La parenté est une adoption.
• Adoption :
◦ Transfert juridique d'une personne d'une famille à une autre, sans limite d'âge, par
simple changement de nom.
◦ Son changement de nom implique un changement de parenté sociale, et donc un
changement de droits et devoirs familiaux.
▪ Elle renonce à ses droits et devoirs dans sa famille d'origine.
▪ Elle devient parente de sa famille d'adoption, et y acquiert ses droits et ses devoirs
familiaux.
◦ Le candidat à l'adoption doit être admis par le conseil familial (voir « système de
décision »).
◦ Notons que l'adoption est une mesure efficace de prévention de l'avortement.
• Adoption d'un mineur :
◦ L'enfant a besoin d'un « père », et d'une « mère », quels que soient les liens génétiques,
affectifs, ou sexuels qui unissent ses « parents ».
◦ Un enfant a obligatoirement besoin d'un tuteur et d'une tutrice.
◦ Un enfant ne peut être adopté que par une famille comportant un tuteur et une tutrice.
• Mariage = adoption + couple.
◦ Le mariage social :
▪ Le mariage juridique est purement social.
▪ Il n'implique aucune considérations de sexualité, de sentiments, ou de génétique.
▪ N'importe quel duo homme + femme peut se « marier » :
• Amants, frère & sœur, cousins, amis...
◦ Adoption :
▪ Mariage patrilocal
• L'épouse quitte sa famille parentale pour intégrer sa famille maritale :
• Son changement de nom implique un changement de parenté sociale, et donc un
changement de droits et devoirs familiaux.
◦ Elle doit être admise par le conseil familial (voir « système de décision »).
◦ Elle renonce à ses droits et devoirs dans sa famille parentale.
◦ Elle devient parente de sa famille maritale, et y acquiert ses droits et ses
devoirs familiaux.
◦ On ne peut appartenir à 2 communautés familiales en même temps.
▪ Mariage matrilocal
• Ou vice versa si c'est l'époux qui intègre la famille de son épouse.
◦ Couple :
▪ L'épouse et l'époux se déclarent responsables d'un futur enfant (conçu ou adopté).
▪ Tous 3 possèdent donc le même nom.
• Divorce = adoption + découplage
◦ Adoption : l'un des 2 époux quitte la famille en changeant de nom.
◦ Découplage : celui qui quitte la famille perd son statut de tuteur.
◦ Garde partagée & pension alimentaire : l'ex-tuteur peut obtenir un droit de visite
moyennant le versement d'une pension alimentaire.
◦ La tutrice a priorité pour garder l'enfant.
▪ Le conseil familial tranchera (voir « système de décision »).

• Parenté = adoption :
◦ Maternité sociale = adoption
▪ Reconnaissance de maternité :
• Adoption de l'enfant dans la famille de la tutrice.
• L'enfant appartient exclusivement à la communauté de la tutrice.
▪ La mère, maîtresse de la lignée :
• Par défaut, biologie oblige, la génitrice a priorité pour déclarer l'enfant à son
nom, et s'en déclarer tutrice.
• La famille est matrilinéaire par défaut.
• Toute autre filiation n'est qu'une option parmi d'autres.
◦ Paternité sociale = adoption
▪ Reconnaissance de paternité :
• Adoption de l'enfant dans la famille du tuteur.
• L'enfant appartient exclusivement à la communauté du tuteur.
▪ Tout homme n'est responsable que des enfants qui portent son nom, quels que
soient les liens génétiques.
▪ Avunculat :
• Par défaut, une mère, ses enfants et son frère génétiques, portent le même nom.
• Par défaut, c'est donc le frère de la mère (l'oncle maternel), qui élève les enfants
de sa sœur (neveux maternel).
• La famille est avunculaire par défaut.
▪ Un géniteur ne peut élever sa progéniture que s'il porte leur nom.
▪ Géniteur et progéniture doivent donc appartenir à la même communauté familiale.
▪ Pour cela, le mariage est donc nécessaire.
◦ Le sens du mariage :
▪ Mariage patrilocal :
• La génitrice et ses enfants doivent intégrer la famille du géniteur.
◦ La famille peut être patrilinéaire par le mariage patrilocal.
• Le mariage traditionnel est un contrat de fidélité sexuelle, qui sert uniquement à :
◦ réserver au mari une mère-porteuse (génitrice/reproductrice) : l'épouse.
▪ Pour donner à l'homme une descendance par sa semence.
▪ Pour garantir au mari la paternité biologique de l'enfant,
▪ Pour garantir la filiation par le géniteur.
▪ Pour garantir un père à l'enfant.
• Mariage = droit du sang paternel
◦ Dans notre système actuel, le droit du sang paternel est quasi équivalent au
mariage sur le plan de la filiation.
▪ A l'origine, le mariage sert à donner à l'homme une descendance par sa
semence.
▪ Aujourd'hui, la reconnaissance de paternité, vérifiée ou non par tests
génétiques, suffit pour garantir à l'homme une descendance par sa
semence.
▪ De faite, quand un homme a une descendance reconnue avec plusieurs
mères, cela revient à de la polygamie.
▪ Mariage matrilocal :
• Le géniteur doit intégrer la famille de la génitrice et de ses enfants.
◦ Exemple : les amérindiens Iroquois.
▪ Polygamie sociale : sans considérations de sexualité, de sentiments ou de sang.
• Polygynie sociale : l'homme peut épouser un nombre infini de femmes.
◦ Auprès de chaque femme, il établit un contrat de couple différent.
• Polyandrie sociale : la femme peut épouser un nombre infini d'hommes.
◦ Auprès de chaque homme, elle établit un contrat de couple différent.

Modularité :

• Départ familial : pour changer de famille, il suffit de changer de nom. C'est une adoption.
• Scission familiale :
◦ Créer une nouvelle famille, et l'intégrer.
• Mitose familiale :
◦ Diviser une cellule mère en deux cellules filles, liées par des droits et devoirs.
▪ Voir « confédération familiale ».
• Créer une famille :
◦ Il suffit de créer un nouveau totem.
• La famille choisie :
◦ On peut composer sa famille à volonté, par procédure d'adoption, avec toutes personnes
choisies, consentantes, et admises par le conseil familial (voir « système de décision »).

Compatibilité technologique :
Cette modularité permet à la famille totémique d'être compatible avec une civilisation
urbaine, technologique et nomade.

Interdit : l'inceste

L'origine de l'interdit de l'inceste est purement sociale, et non eugénique ou sanitaire.


L'inceste avant l'invention du mariage et de la vie conjugale :
• Toutes relations sexuelles entre membres d'un même foyer sont strictement interdites.
◦ Tous membres de même nom sont considérés comme consanguins (frères et sœurs),
quels que soient les liens de sang réels.
• Toute sexualité extra-familiale est permise à l'intérieur du foyer :
◦ Sous le toit parental, toute sexualité est permise avec un étranger à la famille.

L'inceste après l'invention du mariage et de la vie conjugale :


Avec l'institution traditionnelle du mariage, les principes sont inversés.
• Seul le mariage autorise la sexualité :
◦ Une sexualité intra-familiale :
▪ Les époux, donc de même nom, appartiennent désormais à la même famille.
▪ Le mariage introduit l'inceste social au sein de la communauté familiale.
• Toute sexualité extra-conjugale est interdite :
◦ Donc toute sexualité extra-familiale est interdite dans le foyer.
◦ Les enfants des époux doivent pratiquer leur sexualité hors du toit parental.

Il faut donc faire la différence entre :


• L'inceste génétique :
◦ Entre individus génétiquement proches.
◦ Déterminé par l'arbre génétique.
▪ Il faut définir à partir de quel éloignement de parenté génétique la sexualité est
autorisée.
• L'inceste social :
◦ Entre individus de même cellule familiale.
◦ Déterminé par l'arbre social.

MISE EN GARDE

Il est fortement recommandé aux amants de ne pas vivre ensemble dans la même famille.
Fonder un foyer sur les sentiments instables de la passion amoureuse est dangereux.
La vie conjugale est fondamentalement source de conflits et de déchirements familiaux.
L'absence de sexualité entre membres d'un même foyer est la condition pour la paix et la
longévité de toute communauté.
Exemples : les clans Moso (matriarcaux du Sichuan – Chine), ou les communautés monastiques.

Confédérations familiales : la société cellulaire

Cellule familiale = clan


Entité familiale, qui peut englober des entités familiales inférieures,
ou être englobée par une entité familiale supérieure.

Tout ce qui est valable pour l'individu est valable pour une cellule.
L'individu est une cellule au sein de sa famille.
L'individu est à sa famille, ce qu'une cellule fille est à sa cellule mère.
Toute cellule mère est une association libre et consentante de cellules filles.

Mitose familiale :
Quand une cellule familiale est jugée trop grande, elle peut être divisée.
Les cellules issues de la division de la cellule mère sont appelées cellules filles.
Les cellules filles se fédèrent en cette cellule mère, et sont donc cellules sœurs.
Exemples :
• plusieurs foyers forment une famille.
• plusieurs familles forment un clan.
• plusieurs clans forment une phratrie.
• plusieurs phratries forment une tribu.
• plusieurs tribus forment une nation.
• plusieurs nations forment une confédération.

Chaque cellule fille est désignée par un numéro de famille différent,


complémentaire au numéro de famille de leur cellule mère.

Déclarations administratives : avantages sociaux et financiers (retraites, impôts...)


Elles peuvent se faire à chaque niveau cellulaire de collectivité.
Exemple : cotisation d'une caisse de retraite au niveau individuel, du foyer, de la famille, du clan,
de la tribu, de la nation, de la confédération...

Les chefs de famille :


La famille étant exactement délimitée,
Elle peut désormais avoir une représentativité juridique et politique à travers ses délégués.
Voir « système de décision ».

Au sein de toute cellule :


• Ses membres ont le droit à la jouissance de la copropriété de la cellule.
• Ses membres se doivent entraide et protection,
• Ses membres choisissent et révoquent ses chefs de cellule.

En appliquant le même principe à toutes les échelles,

Au sein de toute cellule mère :


• Les cellules sœurs ont le droit à la jouissance de la copropriété de la cellule mère.
• Les cellules sœurs se doivent entraide et protection,
• Les chefs des cellules sœurs choisissent et révoquent les chefs de la cellule mère.

Développement cellulaire familiale :


Quand une cellule fille devient elle-même trop grande,
Elle peut elle-même se divisér en cellules filles.
La cellule fille initiale devient alors une cellule mère.

Le processus peut être répété à l'infini. Ce qui est valable pour le microscopique, est aussi valable
pour le macroscopique. Une confédération familiale est donc structurée par emboîtement pyramidal,
de cellules familiales de plus en plus grandes.

Numérotation familiale :
Chaque cellule d'une confédération familiale est désignée par une série de numéros de famille,
qui indique sa position exacte au sein de la confédération jusqu'à son sommet.
Chaque confédération possède donc son propre numéro de famille.

Grâce à une base de données de la confédération, le numéro d'une cellule suffit pour indiquer sa
filiation ascendante au sein de la confédération (ramifications centripètes), mais ne peut indiquer sa
filiation descendante au sein de la confédération (ramifications centrifuges).
Propriétés collectives fédérées
ou
le communisme cellulaire multi-échelles.

Usufruit multi-échelles
Toute cellule fille jouit de la communauté de biens de sa cellule mère.
Tout individu appartient à une hiérarchie de cellules de taille croissante, emboîtées les unes dans les
autres. Tout individu est donc usufruitier d'une hiérarchie de propriétés collectives croissantes,
emboîtées les unes dans les autres.
Exemple : la propriété privée et la propriété publique.

Ascension de la propriété : la nationalisation.


Une cellule fille peut faire don d'une propriété à sa cellule mère.
Cette propriété est désormais intégrée à la communauté de biens de la cellule mère.
Cette propriété ne peut redescendre de niveau, sans être partagée égalitairement entre toutes les
cellules sœurs.

Descente de la propriété : la privatisation


Une propriété d'une cellule mère, ne peut descendre de niveau,
que si elle est partagée égalitairement entre toutes ses cellules filles.
Une cellule mère peut seulement diviser à parts égales une propriété entre ses cellules filles.

Une confédération familiale constitue donc un communisme cellulaire multi-échelles.


C'est une hiérarchie de propriétés collectives croissantes et fédérées,
de la propriété individuelle (privée), à la propriété nationale (publique),
en passant par tous les échelons des propriétés collectives.
Exemples :
• la propriété individuelle,
• la propriété collective de la cellule fille,
• la propriété collective de la cellule mère … et ainsi de suite.
• la propriété collective de la famille, du clan, de la tribu, puis de la nation...

Héritage cellulaire :
Tout héritage ne peut se faire qu'entre cellules sœurs, donc au sein d'une cellule mère.
La propriété d'une cellule fille est versée à la propriété collective de la cellule mère.
Il ne peut y avoir de capitalisation/dilapidation d'héritages.
Tout don entre cellule doit se faire de leur vivant.
Il n'y a donc pas d'héritage.

Adoption cellulaire :
Toute cellule fille, peut être adoptée par n'importe quelle cellule mère, de n'importe quelle
confédération.

Le chef-lieu :
Chaque famille doit se choisir un siège, le lieu géographique où doivent résider ses chefs.
L'aire d'influence de la famille rayonne à partir de ce centre.

Répartition géographique :
Toute cellule doit se choisir un chef-lieu, dans lequel doivent résider ses chefs.
Chaque cellule possède donc une aire géographique d'influence, centrée sur son chef-lieu.
Plus le niveau confédéral de la cellule est élevé, et plus son aire géographique d'influence est
grande.
Enracinement géographique :
La cellule mère a son chef-lieu.
Ses cellules filles ont chacune leur chef-lieu.
Toutes les cellules parentes d'une confédération auront donc tendance à concentrer leurs chef-lieux
vers un même endroit : leur capitale.
La confédération familiale favorise l'enracinement géographique.

Nation = hyper-cellule familiale


Du latin « natio » : la portée des petits d'une femelle, donc une fratrie matrilinéaire.
La nation est une association libre et consentante de citoyens, réunis pour un projet d'avenir
commun, autour de la propriété collective publique.
Une nation est une confédération de confédérations familiales.
Chaque nation possède donc son propre numéro de famille. La nationalité est un totem.
La nation est une confédération familiale, donc une hyper-cellule familiale.
La confédération familiale relie le citoyen à la nation.
Dans le système actuel, les individus sont isolés face à l'état, au sein de l'hyper-cellule nationale.

Services publics = communauté de biens nationale


Tout citoyen d'une nation est usufruitier de la communauté de biens nationale.

Patrie = communauté de terres nationale


Une patrie est la confédération des territoires d'une nation.
La patrie est la communauté de terres de la nation.
« A celui qui n’a plus rien, la Patrie est son seul bien ! » - Jaurès

Découpage territorial et circonscriptions : les patries charnelles


La communauté familiale est l'unité de base de la société.
Autrefois, la confédération des cellules familiales déterminait le découpage territorial :
lieux-dits, villages, bourgs, communes, arrondissements, villes, cantons, agglomérations,
départements, régions, pays...
Les circonscriptions correspondaient aux aires géographiques d'influence (territoires familiaux) des
cellules, à chaque niveau de la confédération.
C'est ce qu'on appelle les patries charnelles.

Par ce Confédéralisme familial, il est possible de restaurer et de restructurer les solidarités entre les
circonscriptions. En considérant chaque circonscription comme une cellule fédérante, en chacune
d'elle, il est possible d'organiser des conseils fédéraux de cellules familiales (voir « systèmes de
décision »).

Aménagement de l'espace & structure sociale :


L'aménagement du territoire, le plan d'urbanisme, et l'architecture... l'aménagement de l'espace en
général, sont le reflet de la structure sociale.
Exemple : l'architecture Moso (clans matriarcaux du Sichuan/Chine).
Les clans Moso bâtissent de vastes maisons familiales, qui abritent plusieurs générations vivant
ensemble (il n'y a donc pas de maisons de retraite). Chaque chambre d'adulte dispose d'une entrée
de service pour accueillir les amants en toute discrétion. Cette architecture est donc adaptée à la
vie communautaire, et à la liberté sexuelle.

Économie, culture et confédérations familiales :


Outre les avantages de la vie communautaire,
La confédération familiale constitue en elle-même un réseau privilégié d'échanges :
• Économiques : de communautés collectivistes en communautés collectivistes, la nécessité
de l'argent est diminuée.
• Culturels :
◦ La famille (et la confédération) est un vecteur efficace de transmission de la culture.

Les familles et leur confédération sont les vecteurs naturels de l'identité.

Immigration = adoption
Le candidat à l'immigration doit être adopté au sein de la communauté nationale.
L'immigré doit être adopté par n'importe quelle cellule familiale de la nation.
Il peut être directement adopté par l'hyper-cellule nationale.
L'immigration par adoption favorise le phénomène d'assimilation, nécessaire à la cohésion d'un
peuple.

Code de la nationalité :
Grâce à une base de données confédérale, le numéro d'une cellule indique toute sa filiation
ascendante, et donc aussi sa nationalité.

Droit du sang : la nationalité se transmet par la famille.


Mais qu'est ce que la famille? Le sang, qui est infini?
La famille, c'est le totem, le nom. La nationalité ne se transmet ni par le sol, ni par le sang, mais par
adoption, par le lien social familial, par le nom-de-famille, donc par le numéro de famille.
Totem = nationalité.
La nationalité, ça s'hérite ou ça se mérite.

Double nationalité :
La nation est une confédération de cellules familiales.
Chaque individu ne peut appartenir qu'à une seule famille.
Un individu ne peut donc avoir qu'une seule nationalité.

Famille et double nationalité :


La nation est une confédération de cellules familiales.
Une cellule familiale ne peut avoir qu'une seule nationalité.
Elle ne peut appartenir qu'à une seule nation.
Tous ses membres sont donc de même même nationalité.
Nationalité et famille ne font qu'un.
Qui change de nationalité change de famille.

Quitter sa nationalité = quitter sa famille.


Adopter une nationalité = adopter une famille.

Regroupement familial :
Il ne peut donc y avoir d'immigration par regroupement familial.
Mais il peut y avoir immigration par familles entières.
La famille, ce n'est pas le sang (infini) mais le totem.

Une cellule familiale étrangère peut être adoptée par n'importe quelle cellule de la nation d'accueil.
Elle peut être directement adoptée au niveau de l'hyper-cellule nationale.

Exemple : chez les Iroquois, une cellule (famille, clan, tribu, nation) pouvait adopter un individu
seul, ou une famille entière, ou un clan entier, ou une tribu entière, ou une nation entière.
Expulsion :
De même, il est possible d'expulser n'importe quelle cellule fille de n'importe quelle cellule mère :
individu, famille, clan, tribu, nation...

SYSTEME DE DECISION

Inspiré du modèle Iroquois qui a prouvé son efficacité,


voici un exemple de système d'administration communautaire.

Principes :
• LIBERTE :
◦ Les cellules filles peuvent changer de cellule mère à volonté.
◦ Confédéralisme : le pouvoir est ascendant, légitime, à la fois démocratique et élitiste,
indépendantiste et globaliste.
▪ Subsidiarité :
• Chaque décision est prise au niveau confédéral le plus bas possible.
▪ Suppléance :
• Seul le plus bas niveau peut décider de remettre sa compétence à un niveau
supérieur.
• Il peut reprendre sa compétence à tout moment (= sécession).
▪ L’unité d’un peuple est avant tout culturelle et spirituelle.
• EGALITE politique,
◦ des cellules sœurs, au sein de la cellule mère :
▪ 1 cellule = 1 voix
▪ Au sein du conseil confédéral, chaque cellule pèse autant qu’une autre, quelque soit
son nombre de membres et sa richesse.
• FRATERNITE économique :
◦ La famille est l’unité de base de l’organisation sociale.
◦ En famille, la fraternité économique est naturelle.
◦ Les cellules sœurs se doivent entraide et protection.

• Consensus : assurer la cohésion et l'unité en permanence.


• Séparation et équilibre des pouvoirs :
◦ Le pouvoir politique (masculin) est subordonné au pouvoir familial (féminin).
▪ La femme détient le pouvoir, mais ne l'exerce pas.
▪ L'homme exerce le pouvoir, mais ne le détient pas.
• Anarchie :
◦ Ce n'est pas un système hiérarchisé car les chefs n'ont pas de pouvoir à exercer.
◦ Ils sont seulement les porte-paroles des décisions populaires.
◦ Les chefs servent à représenter leur cellule au conseil confédéral supérieur.
▪ Le sommet de la confédération est donc un conseil sans chef suprême, acéphale.
• Exemple : les Massaïs de Tanzanie (pourtant patriarcaux).
▪ En temps de paix, les chefs n'imposent pas leur volonté. Les décisions sont
collégiales. Ils arbitrent et tranchent les questions (consensus ou vote).
◦ Les chefs ordonnent seulement en cas d'urgence.
• Loi martiale :
◦ En temps de conflits, les pleins pouvoirs sont votés, et confiés temporairement au chef
de guerre*.

Répartition sexuelle des fonctions :


• Sexes :
◦ Mâle : individu potentiellement apte à donner sa semence.
◦ Femelle : individu potentiellement apte à porter un enfant.
• Statuts sexuels :
◦ Homme : statut social, avec ses fonctions spécifiques.
▪ Un homme est généralement un mâle.
▪ Une femelle peut acquérir le statut social d'homme.
◦ Femme : statut social, avec ses fonctions spécifiques.
▪ Une femme est généralement une femelle.
▪ Un mâle peut acquérir le statut social de femme.

Le vrai féminisme n'est pas la stricte égalité entre hommes et femmes, car ils ne sont pas
interchangeables. Leur physiologies et psychologies respectives impliquent des responsabilités
différentes. La véritable libération des femmes passe par une organisation harmonieuse et
intelligente des relations entre les sexes.

Rôle des chefs :


Les fonctions administratives fondamentales d'une association se retrouvent presque identiques
dans les organisations claniques. En tant qu'association, chaque cellule est administrée par 3 chefs :
• La trésorière : une femme

◦ cheffe domestique, matriarche, dabou, ou mère supérieure...


◦ Elle préside le conseil des femmes.
◦ Responsable des affaires intérieures : économie domestique, biens collectifs, foncier,
immobilier...
◦ La matriarche est la responsable légale des biens collectifs.
• Le président : un homme
◦ chef de paix, chef civil, sachem, royaneh, ou parrain.
◦ Il préside le conseil des hommes,
◦ Responsable des affaires extérieures : représentation juridique, commerce extérieur...
◦ Le sachem n'a pas de pouvoir, il n'ordonne pas, il propose et il est écouté parce que l'on
estime et respecte sa sagesse.
• Le secrétaire : un homme

◦ chef de guerre, chef militaire, garde, ou brenn.


▪ Au niveau le plus bas (la famille), il n'y a qu'un seul garde.
▪ Aux niveaux supérieurs, il préside le conseil inférieur des gardes.
◦ Il révoque/expulse tout membre sur ordre du conseil des femmes.
◦ Responsable des communications entre sa cellule et le conseil des cellules.
▪ Il transmet les questions des membres de sa famille devant le conseil des familles.
▪ Il transmet les réponses du conseil des familles auprès de sa famille.
◦ Il ne fait pas partie du conseil des hommes : il ne participe pas à ses décisions.
◦ Responsable de la sécurité de la cellule.
▪ En temps de conflit, les pleins pouvoirs sont votés et confiés temporairement au
secrétaire.
Taille minimale d'une cellule : 3 adultes
Une cellule n'est reconnue que si elle comporte au moins 3 adultes : cheffe, chef, et garde.
Si ce n'est pas le cas, ses membres sont adoptés en tant qu'individus à part entière dans la cellule
supérieure.

Au niveau le plus bas de la confédération (la famille), il n'y a que 2 conseils, celui des hommes, et
celui des femmes. Puis, à tous les niveaux supérieurs de la confédération (clans, tribus, nations...), il
y a dans chaque cellule 3 conseils : le conseil des sachem, le conseil des matriarches, et le conseil
des chefs de guerre.

Conseil familial = conseil des femmes + conseil des hommes


Le conseil des femmes est responsable de toute les activités intra-familiales :
• économie domestique, communauté de biens de la famille...
• foncier, immobilier, caisse commune...
Le conseil des femmes est présidé par la matriarche :
• elle arbitre les débats et tranche les questions.

Le conseil des hommes est responsable de toutes les activités extra-familiales :


• représentation juridique, politique, économique dans la vie publique, commerce extérieur...
Le conseil des hommes est présidé par le sachem :
• Il arbitre les débats et tranche les questions.

DROIT DE VETO :
La matriarche a un droit de véto sur toutes les questions, de tous les conseils de sa cellule.

Élection, révocation & succession des chefs :


• Le conseil des hommes élit la matriarche.
• La matriarche peut-être révoquée à tout moment par n'importe quel conseil.
Autrement dit :
• Le conseil des hommes propose une candidate matriarche.
• Le conseil des femmes valide la candidature.

• Le conseil des femmes désigne le sachem et le garde.


• Le sachem et le garde peuvent-être révoqués à tout moment par n'importe quel conseil.
Autrement dit :
• Le conseil des femmes propose les candidats sachem et garde.
• Le conseil des hommes valide les candidatures.

2e validation en cas de confédération


Toute élection doit être validée par le conseil supérieur concerné :
• La matriarche élue doit être validée par le conseil des matriarches.
• Le sachem élu doit être validé par le conseil des sachems.
• Le garde élu doit être validé par le conseil des gardes.

Les fonctions sont :


• à vie (sauf si révocation),
• héréditaires : chaque chef désigne librement son successeur (sauf si révocation).

Administration confédérale :

Représentation :
Les chefs représentent leur cellule au conseil des cellules.
Le conseil de la cellule mère est composé des délégués (chefs, cheffes et gardes) des cellules filles.
L'administration d'une cellule (décision, révocation, et élection) est identique à tous les niveaux de
la confédération, de la cellule familiale de base jusqu'au sommet.

Conseil cellulaire = conseil des matriarches + conseil des sachems + conseil des gardes
• La matriarche représente le conseil des femmes de sa cellule au conseil des matriarches.
◦ conseil des matriarches = conseil supérieur des femmes, présidé par une matriarche
supérieure.
▪ Responsable des affaires intérieures de la cellule supérieure.
• Le sachem représente le conseil des hommes de sa cellule au conseil des sachems.
◦ conseil des sachems = conseil supérieur des hommes, présidé par un sachem supérieur.
▪ Responsable des affaires extérieures de la cellule supérieure.
• Le garde supérieur représente le conseil des gardes de sa cellule au conseil des gardes
supérieurs.
◦ Le conseil des gardes supérieurs est présidé par un garde encore supérieur.
▪ Responsable de la communication et de la sécurité de la cellule supérieure.

Spécificité du garde :
Au niveau le plus bas (la famille), il n'y a pas de conseil des gardes, car il n'y en a qu'un seul.
Aux niveaux supérieurs de la confédération, chaque garde est responsable des transmissions entre sa
cellule confédérée, et sa cellule confédérale :
• Il transmet les questions des membres de sa cellule devant le conseil des cellules.
• Il transmet les réponses du conseil des cellules auprès des membres de sa cellule.
Le conseil des gardes est présidé par le garde supérieur.
Celui-ci arbitre les débats et tranche les questions de son conseil.
Le conseil des gardes n'ont aucun pouvoir de révocation.
Le conseil des gardes est aux ordre du conseil des matriarches et de sa présidente.

Élection / révocation confédérale :


La confédération est elle-même une association, donc elle aussi administrée par 3 chefs.
Les élections & révocations sont identiques dans toutes les cellules, à tous les niveaux de la
confédération.
• Proposition de candidature : le conseil des sachems élit la matriarche supérieure parmi le
conseil des matriarches.
◦ Validation : celle-ci est révocable à tout moment par n'importe quel conseil.
• Proposition de candidature : le conseil des matriarches élit
◦ le sachem supérieur parmi le conseil des sachem,
▪ Validation : celui-ci est révocable à tout moment par n'importe quel conseil.
◦ le garde supérieur parmi le conseil des gardes,
▪ Validation : celui-ci est révocable à tout moment par n'importe quel conseil.

Fonctions d'un conseil :


• Décider
◦ Le conseil des femmes : affaires intra-cellulaires.
◦ Le conseil des hommes : affaires extra-cellulaires.
◦ Le conseil des gardes : les communications et la sécurité de la cellule.
• Révoquer/expulser
◦ Tout membre/chef(fe) d'une cellule est révocable/expulsable par le conseil des hommes
ou des femmes.
▪ Le conseil des gardes n'a aucun pouvoir de révocation.
▪ Pour la destitution, le conseil des femmes fait appel au garde.
▪ Pour la destitution du garde lui-même, le conseil des femmes peut faire appel au
conseil supérieur des gardes.
◦ Tout conseil de chefs (matriarches & sachems) peut révoquer/expulser l'un de ses
membres.
▪ Pour la destitution, le conseil des cheffes fait appel au garde supérieur ou au
conseil des gardes.
◦ Tout individu expulsé est adopté par la cellule supérieure.
▪ Plus il est expulsé, et plus il est adopté au niveau supérieur de la confédération.
• Élire = valider un candidat
◦ Le conseil supérieur doit valider les candidatures des cellules inférieures :
▪ Le conseil des matriarches doit valider la candidate matriarche.
▪ Le conseil des sachems doit valider le candidat sachem.
▪ Le conseil des gardes doit valider le candidat garde.

Fonctionnement d'un conseil :


• Participants :
◦ Tout membre d'une cellule peut participer et émettre son avis à n'importe quel conseil de
sa cellule.
◦ Tout membre d'une cellule fille peut participer aux débats du conseil de sa cellule mère,
à travers ses délégués (chefs), et par l'intermédiaire de son garde.
▪ Débat du conseil des matriarches :
• Ses questions et avis sont transmis à sa matriarche, via son garde.
▪ Débat du conseil des sachems :
• Ses questions et avis sont transmis à son sachem, via son garde.
▪ Débat du conseil des gardes :
• Ses questions et avis sont transmis directement à son garde.
• Les 3 niveaux d'urgence :
◦ Voté par le conseil, le niveau d'urgence définit la modalité de décision :
▪ Paix : par consensus (construire un accord unanime).
▪ Crise : par le vote majoritaire.
▪ Conflit : les pleins pouvoirs sont confiés temporairement au garde.
• Confédéralisme
◦ Subsidiarité :
▪ Chaque décision est prise au niveau confédéral le plus bas possible.
◦ Suppléance :
▪ Seul le plus bas niveau peut décider de remettre sa compétence à un niveau
supérieur.
▪ Il peut reprendre sa compétence à tout moment (= sécession).

Conseil = décideurs + valideurs.


• Consultation : chaque chef consulte l'avis des membres de sa cellule.
Dans tout conseil, les membres se répartissent en décideurs et en valideurs :
• Décideurs :
◦ Par consensus ou vote.
◦ Le chef du conseil tranche les questions.
◦ La matriarche peut opposer son droit de véto sur toutes les décisions de tous les
conseils de sa cellule.
◦ Toute décision est transmise aux conseils inférieurs par les gardes, et au conseil
supérieur par le chef-garde.
• Valideurs = le conseil constitutionnel.
◦ Ne votent pas les décisions, mais peuvent émettre leur avis.
◦ Ils décident (consensus ou vote) si la décision est en accord avec les règles et principes.
◦ Composé de volontaires, membres du conseil.
• Conseiller :
◦ Tout membre de la confédération peut être choisi pour siéger à un conseil.
◦ Sa fonction est révocable, et n'est pas héréditaire.

Appareil administratif :
Au sein de chaque cellule, chaque chefferie peut-être aidée par un appareil administratif (adjoints,
ministères...).

Justice communautaire :
Ce paragraphe n'est qu'une piste de réflexion sur les alternatives à la justice d'état.
Exemple : le Wergeld chez les anciens peuples germaniques, ou l'Ericfine chez les Celtes.
Quand un tort a été commis par un membre d'une cellule A envers un membre d'une cellule B,
Le secrétaire de la cellule B doit aller porter plainte devant le conseil de la cellule C qui fédère les
cellules A et B.
Le secrétaire de la cellule B doit demander réparation auprès de l'autorité de la cellule A.
Les chefs des cellules A et B confrontent la victime et l'accusé, et débattent des dédommagements.
Les autorités de la cellule C, un conseil des « anciens » par exemple, arbitrent le débat.
Elles jugent de la responsabilité individuelle de l'accusé, ou de la responsabilité collective de la
cellule A, et peuvent exiger de l'un ou de l'autre des dédommagements ou l'expulsion hors de la
cellule C. Toutes les décisions dans chaque cellule sont prises collégialement selon les
procédures habituelles.

Aujourd'hui encore, cette justice tribale est tolérée par la justice étatique du Canada au sein des
réserves amérindiennes pour les cas de délits mineurs.
Lire : « Les cercles de guérison et les cercles de sentence autochtones au Canada » de Mylène
Jaccoud.

Exemple de statuts type d'association clanique :

ASSOCIATION FAMILIALE CLANIQUE

Statuts, règlement intérieur & charte.

Les soussignés … (noms, prénoms, lieux et dates de naissance, nationalité et adresses des membres
fondateurs) désirant créer une association ont établi les statuts suivants :

• ARTICLE 1 : DENOMINATION SOCIALE


◦ La dénomination sociale de l'association est… (exemple : le Clan du Loup).
• ARTICLE 2 : FORME
◦ Il est créé sous la forme d'une association, régie par les principes généraux du droit
applicable aux contrats et obligations, par (au choix) :
▪ la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901,
▪ la loi de 1908 en Alsace-Moselle,
▪ la loi locale associative où siège l'association...
◦ ainsi que par les présents statuts.
• ARTICLE 3 : OBJET- REALISATION DE L'OBJET
◦ Objet :
▪ vie et entraide communautaire, à caractère familial.
▪ collectivisation de propriétés et des moyens de subsistance.
◦ Moyens :
▪ Cotisation mensuelle (fixée dans le règlement intérieur) des membres au compte
collectif de l'association.
▪ Enrichissement d'un patrimoine collectif, d'une communauté de biens au nom
propriétaire de l'association : biens immobiliers, fonciers, matériel utile à la vie en
collectivité...
• ARTICLE 4 : DUREE
◦ L'association est créée pour une durée illimitée.
• ARTICLE 5 : LE SIEGE SOCIAL
◦ Le siège de l'association est fixée à… (adresse complète).
◦ Il pourra être transféré sur décision de l'assemblée générale (voir modalités plus bas).
• ARTICLE 6 : LES RESSOURCES
◦ Les ressources dont bénéficie l'association sont les suivantes :
▪ Des cotisation mensuelles acquittées par les membres de l'association (fixé par le
règlement intérieur. Exemple : 30% des ressources).
▪ Des dons manuels.
▪ Legs.
• ARTICLE 7 : COMPOSITIONS
◦ Les membres de l'association
▪ L'association est composé des membres suivants :
• Initialement, les membres fondateurs.
• Les membres adhérents :
◦ adoptés à la majorité par l'assemblée générale,
◦ qui se sont engagés à verser chaque mois la somme de… (Exemple : 30% des
ressources).
◦ Modification de la composition
▪ Les membres de l'association peuvent perdre leur qualité de membres, sur décision
de l'assemblée générale, sans aucun motif, ou pour cause de :
• défaut de paiement de la cotisation mensuelle
• non respect des statuts/règlement/charte
• démission ou décès
▪ Engagement
• le membre expulsé ne pourra rien récupérer de sa contribution au patrimoine
collectif de l'association : cotisations, biens immobiliers, fonciers, dons
manuels...
• ARTICLE 8 : FONCTIONNEMENT
◦ Les 3 niveaux d'urgence
▪ Voté par l'assemblée générale, le niveau d'urgence définit la modalité de décision :
• Paix : par consensus (construire un accord unanime).
• Crise : par le vote majoritaire.
◦ Tout vote se fait à main levé, et à la majorité.
• Conflit : les pleins pouvoirs sont confiés temporairement au secrétaire*.
◦ Au niveau le plus bas de la confédération, l'assemblée générale ne comporte que 2
conseils (car il n'y a qu'un seul secrétaire) :
▪ le conseil des hommes :
• ensemble des adhérent(e)s qui se déclarent hommes.
▪ le conseil des femmes :
• ensemble des adhérent(e)s qui se déclarent femmes.
◦ Le bureau : il est composé de 3 chefs
▪ la trésorière :
• Elle arbitre le conseil des femmes.
• Elle est la responsable légale des biens collectifs.
◦ En cas de dissolution de l'association, si les biens collectifs ne peuvent être
partagés, alors elle en devient propriétaire.
• Elle s'engage à siéger au conseil des femmes de l'association des associations
confédérées, si confédération il y a.
▪ le président :
• Il arbitre le conseil des hommes.
• Il est le représentant légal de l'association.
• Il s'engage à siéger au conseil des hommes de l'association des associations
confédérées, si confédération il y a.
▪ le secrétaire :
• Il ne prend pas de décisions à l'assemblée générale.
• Il est le responsable des communications.
• Il est responsable de la sécurité physique de l'association.
• En situation de conflit, voté par l'assemblée générale, il détient temporairement
les pleins pouvoirs dans l'association.
• Il s'engage à siéger au conseil des secrétaires de l'association des associations
confédérées, si confédération il y a.
▪ Ces 3 fonctions sont héréditaires, sauf en cas de révocation :
• Chaque chef choisit librement son successeur parmi les adhérents.
• En cas de révocation, des élections sont organisées (voir plus bas).
◦ Confédération
▪ La confédération doit être une association d'associations identiques :
• les statuts, règlement et charte sont identiques.
▪ Au niveaux confédéraux, l'assemblée générale comporte 3 conseils :
• le conseil des présidents :
◦ ensemble des présidents de chaque association confédérée.
◦ Ce conseil a la même fonction que celui des hommes.
• le conseil des trésorières :
◦ ensemble des trésorières de chaque association confédérée.
◦ Ce conseil a la même fonction que celui des femmes.
• le conseil des secrétaires :
◦ ensemble des secrétaires de chaque association confédérée.
▪ Pour chaque association confédérée, leurs 3 chefs s'engagent à siéger ensemble à
l'assemblée générale de l'association confédérale.
• Les 3 chefs ne peuvent quitter qu'ensemble la confédération.
▪ Les chefs siégeant à l'assemblée générale confédérale paient leur cotisation sur le
compte commun de leur association confédérée.
▪ Subsidiarité :
• Chaque décision est prise par l'assemblée générale de plus bas niveau confédéral
possible.
▪ Suppléance :
• L'assemblée générale décide ou non de porter une question à l'assemblée
générale confédérale.
• L'assemblée générale peut reprendre sa compétence à tout moment (sécession).
◦ ELECTIONS : en cas de révocation, les chefs sont élus et rééligibles pour une durée
indéterminée, par l'assemblée générale, selon les modalités suivantes :
▪ Le conseil des femmes choisit le président et le secrétaire parmi les membres du
conseil des hommes. Le conseil des hommes valide le choix.
▪ Le conseil des hommes choisit la trésorière parmi les membres du conseil des
femmes. Le conseil des femmes valide le choix.
▪ 2e validation, en cas de confédération : s'il s'agit d'une association confédérée, les
élus doivent être validés par les conseils confédéraux respectifs.
• La trésorière doit être validée par le conseil confédéral des trésorières.
• Le président doit être validé par le conseil confédéral des présidents.
• Le secrétaire doit être validé par le conseil confédéral des secrétaires.
◦ ELECTIONS CONFEDERALES : en cas de révocation, les chefs sont élus et
rééligibles pour une durée indéterminée, par l'assemblée générale, selon les modalités
suivantes :
▪ Le conseil des trésorières choisit le président confédéral et le secrétaire confédéral
respectivement parmi les membres du conseil des présidents et du conseil des
secrétaires. Ces derniers valident le choix.
▪ Le conseil des présidents choisit la trésorière confédérale parmi les membres du
conseil des trésorières. Le conseil des trésorières valide le choix.
▪ 2e validation, en cas de confédération au niveau supérieur :
• La trésorière confédérale doit être validée par le conseil des trésorières
confédérales.
• Le président confédéral doit être validé par le conseil des présidents confédéraux.
• Le secrétaire confédéral doit être validé par le conseil des secrétaires
confédéraux.
◦ Les chefs membres fondateurs sont :
▪ Mme …, né à …, le …, demeurant à …, exerçant la profession de …, en qualité de
trésorière.
▪ Mr …, né à …, le …, demeurant à …, exerçant la profession de …, en qualité de
président.
▪ Mr …, né à …, le …, demeurant à …, exerçant la profession de …, en qualité de
secrétaire.
◦ REVOCATION / EXPULSION :
▪ Tout élu/membre peut être révocable/expulsable sans motif, à tout moment sur vote
majoritaire de n'importe quel conseil (sauf le conseil des secrétaires, qui n'a aucun
pouvoir de révocation).
◦ Réunion de l'assemblée générale
▪ Tout adhérent peut inscrire une question à l'ordre du jour.
▪ Chaque assemblée générale est l'occasion d'exposer le bilan comptable.
▪ Réunion du conseil des hommes
• Au moins 1 fois par mois (choisir une date).
• Aussi souvent que désiré, sur demande majoritaire de n'importe quel conseil.
• Sur convocation du président.
▪ Réunion du conseil des femmes
• Au moins 1 fois par mois (choisir une date).
• Aussi souvent que désiré, sur demande majoritaire de n'importe quel conseil.
• Sur convocation de la trésorière.
▪ Réunion du conseil des secrétaires (aux niveaux supérieurs de la confédération)
• Au moins 1 fois par mois (choisir une date).
• Aussi souvent que désiré, sur demande majoritaire de n'importe quel conseil.
• Sur convocation du secrétaire confédéral.
▪ Participants
• Tout adhérent peut assister au conseil des femmes/trésorières, des
hommes/présidents, ou des secrétaires (aux niveaux supérieurs de la
confédération), et émettre son avis.
▪ Prise de décision (hors élection et révocation)
• Les membres de chaque conseil se répartissent en décideurs et en valideurs :
◦ Les décideurs élaborent les décisions (par consensus ou vote).
◦ Les valideurs vérifient (par consensus ou vote) la conformité de la décision
aux statuts/règlement/charte.
• En cas de partage,
◦ la voix du président est prépondérante sur le conseil des hommes.
◦ la voix de la trésorière est prépondérante sur le conseil des femmes.
◦ la voix du secrétaire confédéral est prépondérante sur le conseil des
secrétaires.
• DROIT DE VETO
◦ La trésorière a droit de véto sur toutes les décisions.
• CHAPITRE 9 : CHARTE
◦ La charte exprime les principes et valeurs que les adhérents doivent respecter.
◦ Son non respect peut entraîner leur expulsion par l'assemblée générale.
◦ Responsabilités des conseils :
▪ Le conseil des hommes :
• responsable des affaires extérieures à l'association :
◦ représentation juridique, politique, économique, dans la vie publique,
économie extérieure...
▪ Le conseil des femmes :
• responsable des affaires intérieures à l'association :
◦ économie domestique, compte commun, communauté de biens de la famille,
foncier, immobilier...
▪ Le conseil des secrétaires (aux niveaux supérieurs de la confédération) :
• responsable des communications et de la sécurité physique de la confédération.
◦ DEVOIR de solidarité : les membres de l'association se doivent entraide et protection
mutuels, comme entre frères et sœur, comme entre parents et enfants. L'association est
une famille de cœur.
◦ DROIT d'usufruit :
▪ Au sein de l'association : les adhérents ont le droit de jouir des biens collectifs, sous
l'autorité de la trésorière et du conseil des femmes.
▪ Au sein de l'association des associations confédérées : les adhérents de
l'association, ainsi que ceux des associations confédérées, ont le droit de jouir des
biens collectifs, sous l'autorité de la trésorière et du conseil des femmes.
◦ Liberté sexuelle
▪ En conformité avec la législation française, sont interdits aux adhérents :
• toute surveillance de la sexualité d'autrui
• toute obligation d'ordre sexuel :
◦ devoir conjugal
◦ devoir de fidélité
◦ Pudeur : toutes relations amoureuses/sexuelles des adhérents doivent rester les plus
discrètes possible.
• CHAPITRE 10 : REGLEMENT INTERIEUR
◦ Il pourra être établi un règlement intérieur établi par le bureau, et validé par l'assemblée
générale. Ce règlement applicable à l'association complètera les présents statuts.
• CHAPITRE 11 : DISSOLUTION DE L'ASSOCIATION
◦ La dissolution de l'association peut être décidée par vote à la majorité de l'assemblée
générale.
◦ En cas de dissolution de l'association, si les biens collectifs ne peuvent être partagés,
alors la trésorière en devient la propriétaire.
◦ Au cours de la même assemblée, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés, lesquels
disposent de pouvoirs plus étendus.
• CHAPITRE 12 : MODIFICATION DES STATUTS, REGLEMENT ET CHARTE
◦ Toute modification peut être proposée par n'importe quel adhérent, et inscrite à l'ordre du
jour de l'assemblée générale. Elle doit être validée par l'assemblée générale par
consensus ou par le vote.
◦ Dans le cadre d'une confédération, la modification doit être validée par l'assemblée
générale confédérale suprême.
• CHAPITRE 13 : FORMALITES CONSTITUTIVES
◦ Tous pouvoirs sont donnés à M... aux fins de remplir les formalités de déclaration et de
publicité requise par la législation en vigueur.

Signatures des membres du bureau :


REVENDICATIONS SOCIETALES

• Détaxe des associations :


◦ Détaxer les versements, dons et legs à la communauté de biens des associations.
• Salaire maternel :
◦ Montant financier versé par l'état, aux mères au foyer, de nationalité locale, pour la prise
en charge des 2 premiers enfants, jusqu'à la fin de l'école primaire.
• Simplification maximale du divorce :
◦ Une simple signature chez le notaire.
• Égalité des droits entre mariés et célibataires :
◦ Égalité juridique entre les liens du sang, et les liens du mariage :
▪ parents et enfants peuvent profiter à vie des avantages sociaux de la cellule
parentale : impôts, sécurité sociale, mutuelle, comité d'entreprise...
▪ les célibataires peuvent faire profiter de leurs avantages sociaux à tous les membres
de leur famille. Exemple : un oncle peut faire profiter à ses neveux.
• Poly-PACS social :
◦ Pacte Civil de Solidarité multi-partenaires :
▪ Sans limite du nombre de ses membres.
▪ Sans aucune considération de sexualité, de sentiments, ou de liens génétiques :
• Le poly-PACS est uniquement un contrat de solidarité.
• Abolition du droit du sang / instauration du droit totémique :
◦ Le cercle familial n'est plus défini par le sang, mais par le port d'un titre (totem),
transmissible, et interchangeable.
◦ Simplification des procédures d'adoption.
◦ Égalité juridique entre l'adoption, la reconnaissance de parenté (paternité), le mariage, le
PACS, et l'acquisition de la nationalité...
• Lutte contre la prostitution :
◦ Dépénaliser les clients.
◦ Condamner les prestataires du sexe tarifé.
• Création du label « porno éthique » :
◦ Détaxe de la pornographie éthique.
• Garantir aux femmes :
◦ Le droit de vote
◦ Le droit et le pouvoir de travailler
◦ Le droit et le pouvoir d'être femme au foyer
• Garantir la liberté sexuelle :
◦ Garantir la légalité de la fornication :
▪ Garantir la non-valeur juridique de la virginité.
▪ Dépénalisation de sexualité hors mariage.
◦ Garantir la légalité de l'adultère :
▪ Dépénalisation de sexualité hors mariage.
◦ Garantir la liberté de rencontre entre hommes et femmes :
▪ Légalité des lieux de rencontre physiques et virtuels.
◦ Garantir le droit à la contraception et à l'avortement
• Libération du don de sperme :
◦ Légalisation du don de sperme privé (hors structures médicales),
▪ Sans aucune poursuites judiciaires :
• Selon le droit français actuel : « Une peine de deux ans d'emprisonnement et de
30 500 euros d'amende est prévue si un prélèvement est effectué en dehors des
CECOS (Centre d'Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme humains) ou
si les règles d'hygiène et de sécurité ne sont pas respectées lors d'un don ».
▪ Sans poursuite en paternité possible
• abolir l'imposition de tests génétiques de parenté.
◦ Autorisation du don de sperme, sans paternité pré-requise du donneur :
▪ Selon le droit français actuel, le donneur de sperme doit déjà avoir été père.
• Lutte contre les mutilations sexuelles :
◦ Excision :
▪ Garantir l'illégalité de l'excision.
◦ Circoncision :
▪ Interdiction de la circoncision avant la majorité sexuelle de l'enfant.
• Consentement libre et obligatoire de l'enfant.
▪ Dans un établissement médical public.
• Non remboursé par l'état.
▪ Sauf si impératif médical prouvé par un médecin légiste,
• après avoir évalué toutes les solutions alternatives.
▪ Interdiction de la circoncision intégrale (ablation des 2 membranes).
• Seule la circoncision partielle est autorisée (ablation d'1 seule membrane).
◦ Alourdir les peines contre les mutilations sexuelles illégales :
▪ Peine de mort pour les exciseurs/circonciseurs clandestins.
• Alternative à la peine de mort : la mise hors-la-loi
◦ Supprimer tous les droits du condamné :
▪ Le condamné perd sa nationalité.
▪ La justice et l'état ne peuvent plus le défendre (vol, agression, meurtre, viol...).
• Assimilation :
◦ Uniforme à l'école publique :
▪ Pour briser le communautarisme social-ethno-religieux au sein de l'école.
◦ Francisation : imposer aux nouveaux français issus de l'immigration
▪ Un prénom français en plus de leur prénom étranger.
▪ Un nom de famille français ou francisé (traduit) en plus de leur nom étranger.
• Nom et prénom français figureront en 1ère place devant les nom et prénom
étrangers.
◦ Restaurer le service militaire obligatoire, pour filles et garçons.
• Interdiction de la double nationalité.
• Restaurer la préférence nationale
◦ Dans le cadre d'une société clanique, instaurer la préférence locale :
▪ priorité de la cellule la plus locale.

Références littéraires :
• Paul Lafargue
◦ Étude sur les origines de la famille.
• Friedrich Engels
◦ L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'État.
• Alexandre Grauer
◦ L'art d'enseignement des Indiens Iroquois, aux sources de la première Constitution
• Lewis Henry Morgan
◦ League of the Ho-dé-no-sau-nee or Iroquois.
◦ Systems of Consanguinity and Affinity of the Human Family.
◦ Ancient Society, or Researches in the Line of Human Progress from Savagery, through
Barbarism to Civilization.
• Yang Erche Namu et Christine Mathieu
◦ Adieu au lac mère
• Bronisław Malinowski
◦ La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives
◦ Mœurs et coutumes des Mélanésiens
◦ La Vie sexuelle des sauvages du nord-ouest de la Mélanésie
◦ La paternité dans la psychologie primitive
• Johann Jakob Bachofen
◦ Le Droit Maternel, recherche sur la gynécocratie de l'Antiquité dans sa nature religieuse
et juridique.

• Marija Gimbutas
◦ Le langage de la déesse
◦ La civilisation de la déesse
◦ Déesses et dieux de la vieille Europe
• Françoise Gange
◦ Jésus et les femmes
◦ Les dieux menteurs
◦ Avant les Dieux, la Mère universelle
• Agnès Echène
◦ Médée ou le remaniement du droit
◦ Tristan & Iseult ou l'invention du couple moderne
◦ Barbe-Bleue ou la violence du couple
• Wilhelm Reich
◦ L'irruption de la morale sexuelle
◦ La psychologie de masse du fascisme
◦ La révolution sexuelle

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