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Le marché
1.1 Construire un modèle
i) Le principe d'optimisation : parmi les choix possibles, les agents essaient d'adopter
les meilleurs (ceux qu'ils prèfèrent).
ii) Le principe d'équlibre : le prix de marché se modifie jusqu'à ce que les décisions
des agents soient compatibles entre elles .
prix d'équlibre
1
1.3 La courbe de demande
2
Marché concurrentiel : un grand nombre de propriétaires indépendants essaient de
louer leur appartement au prix le plus élevé possible (le principe d'optimisation).
prix d'équilibre :
3
- Equilibre concurrentiel : le cercle intérieur est occupé par des étudiants dont le prix
de réserve
4
c) Imposition d'une taxe annuelle de 500Frs pour chaque appartement possédé.
Donc le loyer d'équilibre reste le même et toute la charge de la taxe pèse sur les
propriétaires.
a) le monopole discriminant
- mise aux enchères de chaque appartement : chaque appartement est loué au plus
offrant.
- chaque locataire sera donc amené à payer son prix de réservation (le monopole
discrimine entre les consommateur selon leur prix de réservation)
5
- le propriétaire obtient donc pour le premier appartement, pour le
second , pour le troisième...
b) Monopole ordinaire
- Toujours un seul vendeur mais cette fois-ci il ne peut disciminer entre les étudiants :
il applique donc le même loyer à tout le monde.
6
s'il loue au prix
- S'il n'y a pas de coût de location, le monopole va essayer d'obtenir les revenus les
plus élevés possibles (principe d'optimisation) : il va choisir le prix qui maximise cette
surface, par exemple
--------
------
7
- Si
On ne peut déterminer alors les étudiants qui vont occuper ces appartements.
- le marché concurrentiel,
- le monopole discriminant,
- le monopole ordinaire,
Définition : une affectation des appartements aux locataires est efficace au sens de
Pareto s'il n'existe aucune autre affectation qui donne à chaque individu une
satisfaction au moins aussi grande et une plus grande satisfaction à au moins un
individu.
8
Est-ce efficace au sens de Pareto?
Dans notre exemple, toute allocation Pareto efficace doit donner les appartements du
cercle intérieur aux étudiants qui ont les prix de réserve les plus élevés.
a) Le marché concurrentiel
Uniquement les étudiants qui ont un prix de réserve supérieur à occupent le cercle
intérieur : Pareto optimal!
b) Le monopole discriminant
c) Le monopole ordinaire
Ceux qui sont loués sont bien loués aux étudiants qui ont un prix de réserve supérieur
à . Pour ceux-ci on ne peut faire mieux sans toucher aux gains du monopole.
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d) Le contrôle des loyers
Comme l'affectation est arbitraire, on peut avoir des individus qui ont un prix de
réserve élevé et qui n'obtiennent pas d'appartement et d'autres qui ont un prix de
réserve faible et qui l'obtiennent. Donc les échanges volontaires peuvent améliorer le
bien-être :
Remarques :
A long terme, l'offre d'appartements va se modifier. On aura alors une courbe d'offre
qui nous donnera le nombre d'appartements proposés en location pour les différents
loyers possibles.
Nous allons étudier dans les chapitres suivants ces déterminants de l'offre dans un
cadre très général
I. Décisions de Production
2. La technologie
Comportements des firmes sur les marchés
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Décisions sous contraintes:
- demande;
- concurrents;
- ``Nature'' : la technologie.
- le travail ,
- la terre,
11
permet de produire .
Mais la production maximale qu'on peut obtenir de est en fait : c'est sur la
frontière de l'ensemble de production.
12
Cet ensemble donne alors l'isoquante correspondant à (C'est une courbe de niveau
de la fonction de production)
Inversement :
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ou plus généralement :
b) Substituts parfaits
Ex. Pour produire du blé sur un champs, on combine des engrais et la main
d'oeuvre .
Ces deux types de facteurs sont substituables de manière parfaite (dans une certaine
mesure uniquement en réalité).
Si l'on utilise plus d'engrais, on peut atteindre le même niveau de production avec
moins de travail.
14
Les isoquantes sont alors données par
Si
Si
c) La fonction de Cobb-Douglass
Remarque :
Isoquante :
15
Isoquantes de type hyperbolique.
a) La monotonicité
b) Convexité
avec
Ex.
16
Si les isoquantes sont convexes, cette nouvelle technique doit permettre de produire
au moins autant qu'avec les deux techniques initiales.
telle que
Si on garde et on modifie de
Le produit marginal de l'input est alors la variation de l'output par unité de variation
de l'input :
17
Si l'on considère des très petites variation d'un input alors on obtient la productivité
marginale :
Exemples:
18
2.7 Le taux de substitution technique (TST) et le taux marginal de substitution
technique (TMST)
Si l'on passe d'une première technique qui permet de produire à une autre qui a
la même propriété, on doit substituer un input à l'autre : utiliser plus d'un input pour
compenser une quantité moindre de l'autre.
19
Le Taux de Substitution Technique nous donne la quantité d'input qui est nécessaire
pour compenser la perte chaque unité d'input
substitution de à
2.8 La décroissance du TMST
20
A court terme , l'entreprise ne pourra pas modifier les niveaux utilisés de certains
inputs.
Exemple
On augmente la quantité de tous les inputs dans les mêmes proportions (on augmente
l'échelle de production).
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On a alors des rendements d'échelle croissants.
Organisation de la production:
3. Maximisation du profit
La firme est sur des marchés concurrentiels : elle va prendre les prix des inputs et de
l'output comme des données (elle est preneuse de prix).
3.1 Le profit
22
3.2 Objectif et Organisation de l'entreprise (à faire)
• Propriété individuelle;
• Partenariat;
• Société.
Milton Friedman
Le profit de la firme :
De manière générale, pour tout niveau de profit nous pouvons calculer l'équation
de la droite d'isoprofit :
Sa pente est :
23
Son ordonnée à l'origine :
Ex:
Si
La firme cherche donc à se placer sur la droite d'isoprofit la plus élevée possible.
Mais les niveaux d'output qu'elle peut obtenir à partir de tout niveau de sont
déterminés par sa technologie et donc par sa fonction de production
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La firme cherche donc à se placer sur la droite d'isoprofit la plus élevée possible qui a
au moins un point de contact avec cette courbe (la fonction de production).
La droite d'isoprofit qui correspond au profit maximal doit donc juste être tangente à
cette fonction de production.
Car sinon :
si
si
Ex.
25
La solution est :
========================
b) Si diminue diminue
d) Si diminue l'inverse
26
f) Si augmente (l'ordonnée à l'origine de l'isoprofit) augmente et la
production augmente (fonction de production de court terme plus élevée).
(a) : passage
(b) : passage
facteurs.
27
3.7 Maximisation de profit et rendements d'échelle
Ce résultat est loin d'être absurde. En fait regardons ce qui pourrait se passer si la
firme augmentait de manière continue ses quantités pour maximiser son profit:
28
4. Minimisation des coûts
4.1 Minimisation des coûts
tel que :
ordonnée
Exemple :
Iso-coût :
29
Graphique :
On cherche donc à se placer sur la droite d'iso-coût la plus basse possible étant donnée
l'isoquante correspondant à :
------------------------------------------
1)
2) permet de produire :
---------------------------------------------
2 équations-2 inconnus :
30
Ce sont les demandes conditionnelles d'inputs.
=============================================
Exemples :
a) Facteurs complémentaires :
i)
demandes conditionnelles
(Combinaisons efficaces)
demandes conditionnelles
b) Substituts parfaits :
31
ii) Si il faut aussi tenir compte de la contribution de chaque facteur à la
production:
Soit
32
Si la firme désire produire , avec les rendements d'échelle constants, nous
devons avoir :
Par exemple il suffira de multiplier l'échelle de production ainsi que les coûts par 75
pour multiplier l'output par 100.
33
c) rendements d'échelle décroissants
Ex. Pour multiplier l'output par , il faut multiplier les inputs (donc les coûts) par
.
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A CT (Court Terme) la firme ne pourra ajuster que les facteurs variables quand elle
cherche à minimiser ses coûts.
et
Relation CT-LT.
Disposant exactement ce qu'il faut de facteur 2 pour minimiser ses coûts, la firme peut
atteindre le minimum de long terme en ajustant seulement le facteur 1 :
35
si le problème de long terme a une solution unique.
Les coûts correspondant aux facteurs dont la consommation par la firme ne dépend
pas du niveau de la production correspondent naturellement aux coûts fixes.
Les coûts qui ne dépendent pas du niveau de production mais qui peuvent être évités
en arrêtant totalement la production sont des coûts quasi-fixes (ou coûts fixes
récupérables).
5. Fonctions de coûts
Nous allons maintenant introduire des outils supplémentaires pour caractériser les
coûts de l'entreprise.
Ces outils nous serons d'autant plus utils que la suite de notre analyse sera
exclusivement menée en termes de coûts.
Ex. Si
D'autre part nous savons qu'à court terme la production se réalise à partir des facteurs
variables et des facteurs fixes.
36
Nous pouvons alors décomposer les coûts totaux de l'entreprise:
Nous pouvons tenir compte de cette distinction dans les coûts unitaires :
Ex :
La forme de la courbe est un peu plus difficile à établir car elle dépendra de
la croissance des coûts avec le niveau de production.
37
Mais cette décroissance sera en général suivie d'abord par une constance et ensuite par
une zone de croissance. On obtient alors une courbe en U.
Ex.
38
5.2 Les coûts marginaux
Naturellement:
(VARIAN)
ou
------------------------------------------
39
Relation Coût moyen - coût marginal :
CM croissant
CM constant
CM décroissant
=============================================
Ex.
40
En combinant ces deux graphiques:
: point d'inflexion en A
: minimum du
: minimum du
------------------------------------------
41
Le coût marginal mesure approximativement le coût de chaque unité supplémentaire.
Par conséquent:
Exemple :
42
La surface sous la courbe de jusqu'à nous donne le coût variable total
correspondant au niveau
A long terme tous les facteurs deviennent variables: il n'existe plus de coûts fixes. Par
conséquent :
S'il existe des facteurs quasi-fixes alors la courbe de coût moyen aura toujours une
forme en du fait de la décroissance des coûts quasi-fixes moyens.
Pour un niveau donné de il existe une taille optimale de l'entreprise qui permet de
produire avec les coûts les plus faibles possibles, et donc, avec juste ce qu'il faut de
facteurs fixes. Soit
: la taille optimale
Cette fonction tient donc compte de l'ajustement optimal du niveau des facteurs fixes.
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Nous avons donc :
pour
pour
• car pour tous ces niveaux de production, permet de faire au moins aussi
bien que qui n'est optimale que pour
pour et
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qui sont les solutions du problème suivant:
La courbe de coût moyen de long terme est donnée par la courbe enveloppe.
45
Si l'on peut ajuster continuement la taille optimale :
Le coût moyen donne l'évolution des coûts unitaires quand on modifie le niveau de
production. Il est calculé comme étant le coût total par unité de produit :
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avec les rendements d'échelle croissants, nous savons que les coûts augmentent
moins que proportionnellement à l'augmentation de l'output. Par conséquent dans
le numérateur augmente moins vite que le dénominateur et donc le coût moyen est
décroissant :
avec les rendements d'échelle décroissants, nous savons que les coûts augmentent
plus que proportionnellement à l'augmentation de l'output. Par conséquent le coût
moyen est croissant :
d'abord les rendements sont croissants, ils deviennent ensuite constants et décroissants
finalement:
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6. Offre de la firme concurrentielle
Nous allons enfin pouvoir construire la courbe d'offre de la firme.
Cette offre sera donnée par la maximisation du profit sous la contrainte technologique
et donc en utilisant la fonction de coût.
En cherchant à maximiser son profit, la firme chercherait donc à fixer des niveaux
élevés pour ces variables de manière à maximiser les recettes.
-si elle est seule sur le marché, c'est la fonction de demande de marché;
Marché concurrentiel La firme considère que sa production n'a pas d'impact sur le
prix de marché.
Dans ce cas elle prend le prix de marché comme une donnée et elle maximise son
profit en jouant uniquement sur ses quantités.
Chaque firme vend la quantité qui maximise son profit au prix de marché.
48
6.3 Décision d'offre de la firme concurrentielle
Le programme de la firme :
Note
49
Maximum de profit annulation de la dérivée première car sinon :
si
Si
si
Si
Croissance de l'offre:
50
6.5 Une seconde restriction
51
si
sinon.
Si
si
sinon.
=============================================
Soit
tel que
52
Le profit de la firme :
53
Trois représentations du Surplus du producteur
b) avec le
54
c) avec une combinaison de CVM et de Cm
On utilise jusqu'à
et entre le point et
Si
Si
55
De plus:
Cette courbe nous donne la production optimale quand la firme peut ajuster tous les
facteurs de production:
avec :
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A court terme, pour une taille donnée, nous avons:
Conséquence : à long terme, un meilleur ajustement de l'offre aux variations des prix,
donc une offre plus sensible aux variations de prix :
Dans ce cas l'ajustement de l'offre sera plus fort si la firme peut ajuster tous les
facteurs de production - si la firme est à long terme :
A long terme, la pente de l'offre est plus forte par rapport au prix et plus faible par
rapport à la quantité:
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De plus, à long terme, la firme a la possibilité de quitter le marché sans avoir à
payer les coûts fixes irrécupérables. Elle cessera donc de produire si :
Si nous avons des rendements d'échelle constants à long terme alors nous devons
avoir:
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II. Comportement De Consommation:
Construction de la fonction de demande
7. La contrainte de budget
Parmi l'ensemble des paniers de consommations qu'il peut acquérir, le consommateur
va choisir celui qu'il considère comme étant le meilleur pour lui (principe
d'optimisation).
Dans ce chapitre nous allons caractériser les paniers qu'il peut acquérir.
Deux prix : et
Le revenu :
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Les dépenses du consommateur s'il décide d'acheter le panier :
dépenses en bien 1
dépenses en bien 2
: contrainte budgétaire
Exemple :
contrainte de budget :
(* Graphique)
60
: tout le revenu consacré à 2
La pente :
S'il économise une unité de 1, il économise une somme S'il consacre cette somme
à l'achat de bien 2
tel que
C'est donc la valeur (relative) d'une unité de bien 1 en termes d'unités de bien 2.
C'est donc la valeur relative du bien 1 par rapport au bien 2, mais du point de vue du
marché (c'est un prix relatif).
Si le consommateur veut consommer une unité de bien 1 en plus sans dépenser plus, il
doit diminuer sa consommation du bien 2 de unités.
61
Exemple (suite): pour une unité de 1 en plus, le consommateur doit consommer 5
unités de 2 en moins.
et augmentons la consommation de 1 de
C'est la quantité de bien 2 qu'on doit consommer en moins pour garder le même
niveau de dépense avec une unité de bien 1 supplémentaire.
a) augmentation de revenu :
la pente n'a donc pas été modifiée. Les ordonnées à l'origine augmentent :
62
b)augmentation du prix du bien 1 :
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(absence d'illusion monétaire.)
7.4 Le numéraire
On appelle alors cette variable le numéraire. Le bien dont le prix est utilisé comme
numéraire est le bien numéraire :
8. Les préférences
On va maintenant étudier le critère selon lequel le meilleur panier de consommation
sera caractérisé.
Deux biens seront considérés comme étant distincts dès qu'ils diffèrent du point de
vue
- des circonstances sous lesquels ils sont disponibles : du pétrole disponible en temps
de paix est bien différent du pétrole disponible en temps de guerre.
A ces différents biens le consommateur va donc accorder une valeur plus ou moins
importante.
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Nous allons de nouveau nous limiter à deux biens. Un panier de consommation est
donné par un point de l'orthant positif :
: il est indifférent entre les deux paniers. Les deux paniers sont équivalents
pour lui.
: il préfère faiblement à
Si et :
Si mais non :
S'il dit préférer faiblement à mais il est sûr de ne pas être indifférent entre les
deux paniers alors il préfère en fait strictement à .
===========================================
65
car
et
===========================================
Ces trois axiomes limitent notre analyse à celle des comportements avec au moins un
minimum de rationalité.
C'est seulement dans ce cas que nous pouvons avoir une représentation analytique des
choix des agents.
Ces axiomes sont justifiées pour des comportements purement é conomiques (où un
comportement calculateur est aisé à observer) mais elles ne sont naturellement pas
adaptées pour des choix affectant d'autres sphères de la vie d'un individu, d'autres
sphères où le comportement est plus souvent guidé par des passions par exemple.
Soit un panier Considérons tous les paniers qui sont équivalents au panier pour
le consommateur :
et
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Propriété : Les courbes d'indifférence correspondant à des niveaux différents de
satisfaction ne peuvent se couper.
a) substituts parfaits
Ce qui compte pour lui est donc la quantité totale contenue dans le panier:
Si et
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b) Un bien ``indésirable''
Exemple : la pollution (bien 2) qu'on doit consommer si l'on veut consommer un bien
industriel (bien 1).
c) Un bien ``neutre''
68
L'important pour le consommateur est la quantité de bien contenu dans chaque
panier :
Si
d) La saturation
C'est la distance par rapport à qui permet de comparer les différents paniers.
69
8.5 Les préférences ``normales''
Tous les biens sont désirables et aucun point de saturation ne peut apparaître :
Donc, si
si et
70
Graphiquement : l'ensemble des paniers faiblement préférés est convexe:
et
9. L'utilité
La relation de préférence donne le classements, par l'individu, des différents paniers,
du point de vue de la satisfaction qu'ils lui procurent.
Une manière commode de représenter ces préférences sera donnée par : la fonction
d'utilité.
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Cette fonction attribue une valeur à chaque panier de biens de manière à refléter
l'ordre - le classement - qu'établit le consommateur entre ces paniers.
Cette fonction doit donc attribuer une valeur plus élevée à un panier qui est plus
désirable qu'un autre :
Dans cette approche ce qui compte c'est la valeur relative d'un panier par rapport à
un autre et non la valeur absolue de chaque panier
3 -1
2 -2
1 -3
Si est une fonction qui représente les préférences d'un individu, toute
transformation monotone croissante de représentera toute aussi bien ces
préférences :
72
alors le consommateur aime deux fois plus que
Tandis qu'avec une utilité ordinale tout ce que cela implique est :
De plus cela n'est pas nécessaire pour étudier les choix des consommateurs.
et non
On peut lui associer une fonction d'utilité qui associe des valeurs plus élevées à des
courbes plus éloignées de l'origine; qui associe par exemple à chaque panier la
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distance de sa courbe d'indifférence par rapport à l'origine, mesurée sur la première
bissectrice:
ou
avec
Donc les courbes d'indifférences sont les courbes de niveau de la fonction d'utilité.
a) Substituts parfaits
Dans ce cas les deux biens ont la même valeur pour le consommateur.
Ce qui compte pour lui, c'est la quantité totale de bien contenu dans chaque panier.
Par conséquent la fonction d'utilité
74
elle a une valeur constante le long des courbes d'indiffé rence (formée des paniers
qui contiennent la même quantité totale de biens);
elle donne une valeur plus élevée quand la quantité totale augmente (et donc quand
la satisfaction de l'individu augmente).
Naturellement les fonctions suivantes représentent tout aussi bien ces préférences :
du point de vue de leur contribution a sa satisfaction, ses pré férences peuvent être
représentées par la fonction d'utilité suivante :
75
b) Compléments parfaits
Le consommateur doit combiner deux biens dans des proportions fixes pour pouvoir
en tirer une satisfaction.
De manière générale, si les deux biens doivent être combiné dans des proportions
fixes
76
Similaire à la productivité marginale, l'utilité marginale mesure la variation de l'utilité
suite à une modification infinitésimale de la quantité consommée d'un bien :
Exemple : Si
Avec
Donc on ne peut utiliser l'utilité marginale en tant que telle pour représenter les
comportements de consommation.
On pourra néanmoins utiliser une autre grandeur qu'on construit en utilisant les
utilités marginales.
77
car il s'agit d'une substitution. Nous avons alors :
On substitue à
nbs d'unités de bien 2 en plus pour compenser une unité de bien 1 en moins.
C'est donc la valeur relative du bien 1 par rapport au bien 2 du point de vue des goûts
du consommateur.
78
8.7 Variation du TMS
79
mais
Pour les préférences normales ces deux conditions sont suffisantes pour déterminer
l'optimum du consommateur.
Par exemple si la convexité n'est pas vérifiée alors ces deux règles peuvent ne pas
suffire:
La pente de la droite de budget doit alors être égale, en valeur absolue, à la pente de la
tangente à la courbe d'indifférence :
80
Ce système de deux équations à deux inconnues nous donne le panier optimal, étant
donnés le vecteur de prix et le revenu du consommateur :
10.2 Exemples
a) Substituts parfaits
81
Le TMS es constant car le consommateur peut toujours substituer un bien à l'autre
dans les mêmes proportions.
82
: les deux biens ont la même valeur relative pour le consommateur et le
consommateur est indifférent entre tous les paniers qui sont sur sa droite de budget
(qui se confond avec la courbe d'indifférence).
83
La demande de bien 2 est tout à fait symétrique.
Soit
L'optimum du consommateur :
Point de tangence :
Contrainte de budget :
84
85