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LA COORDINATION
DE L’AIDE EXTERIEURE A MADAGASCAR
ETUDE DIAGNOSTIQUE ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1
CONTEXTE, OBJECTIFS ET
METHODOLOGIE DE LA MISSION 10
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
MECANISMES DE COORDINATION
DES AIDES EXTERIEURES 60
ANNEXES
TERMES DE REFERENCE
PROGRAMMES DE TRAVAIL
ET DE RENCONTRES
3
RESUME EXECUTIF
1. La fragmentation
Une contrainte identifiée par les services de gestion de l’aide est celle de
l’éparpillement des données au niveau de plusieurs directions au sein du MEFB et
aussi au sein de plusieurs autres départements ministériels.
Il n’est pas toujours aisé, du point de vue notamment des bailleurs de fonds, de
savoir à qui s’adresser au sein de l’administration, en raison de la multiplication des
interlocuteurs.
Qui est le « desk officer » pour tel ou tel bailleur de fonds et où se situe la mémoire la
plus complète de l’histoire de la coopération avec tel ou tel pays ou institution ?
- Besoin de réalignement des capacités par rapport aux exigences d’analyse des
données et de cohérence des programmes et des indicateurs,
5
Les besoins prioritaires des secteurs ministériels dans le renforcement des capacités
des agents et des institutions par rapport à des thématiques spécifiques sont les
suivants :
Ce besoin est d’autant plus grand que de nombreux agents dans les ministères
sociaux viennent d’horizons non économiques, tels les docteurs en médecine et des
enseignants de matières éloignées de la gestion.
projets, en mettant en évidence les avancées et les retards ainsi que les besoins
d’ajustement programmatique.
Il est fait constat que, dans la plupart des groupes de coordination thématiques, il est
fait usage de supports simples et des canevas établis sur une base consensuelle
pour récapituler les apports des différents acteurs et pour permettre une lecture des
cohérences par rapport aux programmes et dans le temps.
L’utilisation des canevas contribue à rendre plus opérationnelles et plus utiles les
réunions et leurs suivis dans l’action.
L’énoncé de ces principes vise à guider les ajustements et les réformes des
structures ainsi que les modalités de coordination de l’aide extérieure à Madagascar.
8. Les groupes de coordination thématique de l’aide qui marchent bien sont ceux
qui opèrent de manière plutôt informelle avec des outils de support [canevas et
matrices d’intervention] et dont les thèmes sont techniques, sans avoir
constamment besoin dans leur fonctionnement d’instructions et d’orientations de
nature politique. Leur performance serait cependant améliorée si les conditions
suivantes étaient remplies :
- participation du gouvernement,
- existence d’orientations « politiques » claires pour éviter les tâtonnements,
- harmonisation progressive des procédures des bailleurs de fonds.
9. La production des données fiables sur l’aide [et si possible en temps réel] est
essentielle pour crédibiliser la gouvernance économique de Madagascar ; la mise
en place d’un système « Intranet Institutionnel » devient indispensable.
11. L’implication des acteurs de la société civile est devenue nécessaire pour
garantir une gouvernance transparente de l’aide au développement ; l’implication
de ses représentants dans certains des groupes de coordination thématique est
déjà une réalité.
Primature : Vice
Premier Ministre
SNAD : Secrétariat
National d'Autopromotion
et de Développement
Ministère des Affaires
Etrangères
Directions Coopération : -
multilatérale - bilatérale -
régionale –
Ministère de
l’Economie, Finances et
Budget
STA : Secrétariat
Technique Ajustement
DCAE : Direction de la
Coordination des Aides
Extérieures
DCI : Service coordination
financière de la coopération
décentralisée
DCE : Direction de la
coopération extérieure
DCSEP : Direction
coordination du suivi et des
évaluations programmes
CASAE : Cellule d’appui
et suivi de l’aide extérieure
DDP : Direction de la Dette
Publique
Ministères sectoriels
SR : Services relais
Bases géographiques
SA : Structures d’accueil
Banque Centrale
SE : Service Etranger
Partenaires [sources de
financement]
Rôle et concours
10
Chapitre 1
Contexte, Objectifs et Méthodologie de la Mission
I. Présentation de Madagascar 11
1. Géographie
2. Population
3. Performances économiques
1. Objectifs
2. Résultats attendus
3. Tâches et attributions
4. Domaines d’investigations
5. Niveaux des diagnostics
6. Démarche de la mission
11
CHAPITRE 1
Contexte, Objectifs et
Méthodologie de la Mission
I. PRESENTATION DE MADAGASCAR
1. Géographie
Madagascar, la grande île, est situé dans l’Océan Indien. Il est la quatrième île du monde de
par ses dimensions, vaste de 587.000 kilomètres carrés1, longue de 1.580 kilomètres du
Nord au Sud et large de 580 kilomètres de l’Est à l’Ouest. Elle est située à 400 km de la côte
australe de l'Afrique et est séparée du continent par le Canal de Mozambique.
Par sa position géographique, l'île est une véritable plaque tournante pour le transport
maritime et aérien entre l'Afrique Australe et l'Asie du Sud Est.
Toutefois, son éloignement géographique par rapport aux principaux marchés européens,
asiatiques et américains et son caractère insulaire constituent des handicaps pour une
concurrence sur les marchés mondiaux et ce malgré les potentialités que présente le pays.
2. Population
L’effectif de la population malgache était estimé à 15 600 000 individus en 2001 selon les
résultats de l’Enquête Prioritaire auprès des Ménages. Comparés aux chiffres de 1999 on
enregistre un taux d’accroissement annuel moyen de 2,8% de la population au cours de la
période 1999-2001. La population est composée de 50,7% de femmes et de 49,3%
d’hommes.
Plus de 78,1% des malgaches habitent en milieu rural, près de 5,1% dans la capitale, et
16,9% dans les autres milieux urbains.
La population malgache est relativement jeune avec un âge moyen de 21,1 ans. Plus de
45% de la population ont moins de 15 ans et plus de 56% moins de 20 ans. Les personnes
âgées (plus de 65 ans) sont minoritaires car elles ne représentent que 2,3% de l’ensemble
de la population.
Le ratio de dépendance économique, c’est à dire le rapport des inactifs (individu de moins de
15 ans ou de 65 ans et plus) et des personnes d’âge actif ( individus de 15 à 64 ans), est de
88,8%, soit 89 dépendants sur 100 actifs
Plus de 76% des ménages vivent en milieu rural et 6% dans la capitale. En 2001, sur
l’ensemble du pays, plus de 19% des ménages étaient dirigés par des femmes. Cette
proportion est pratiquement stable au cours de la période 1999 à 2001 ; ce phénomène est
relativement moins fréquent en milieu rural et dans la capitale, tandis que dans les autres
grands centres urbains et les centres urbains secondaires, les femmes sont à la tête du
ménage dans plus d’un cas sur quatre.
L’âge moyen des chefs de ménage est de 42 ans. Généralement les femmes chefs de
ménage sont plus âgées que les hommes [45,3 ans contre 41,8].
1
L’île de Madagascar a une superficie de près de 2,5 fois celle de la Grande Bretagne et est plus grande que la France
d’environ 44.000 km2.
12
3. Performances économiques
Le Gouvernement malgache a mis en œuvre depuis le début des années 1980 un
programme de réformes macroéconomiques et structurelles visant à rétablir la viabilité
interne et externe, à renforcer la croissance, et à faire reculer la pauvreté.
Avant les années 80, l'économie malgache a connu une croissance économique trop
modeste par rapport à la croissance démographique pour permettre une réelle amélioration
des conditions de vie des populations.
C’est à partir du constat de cette situation que le Gouvernement malgache a mis en œuvre
un programme de réformes macroéconomiques et structurelles visant à rétablir la viabilité
interne et externe, à renforcer la croissance, et à faire reculer la pauvreté.
Cette engagement a permis d’atteindre une croissance économique positive en termes réels
à la fin des années 80, même si l’inflation est restée à un taux moyen de 16% par an. Ce
programme a été appuyé les partenaires et comprenait la libéralisation du taux de change et
du commerce intérieur et des importations, la déréglementation des prix, le désengagement
de l’Etat des activités de production et de commerce …
L'amélioration de la situation économique a été perturbée par les événements de 1991. Les
bouleversements qui s'en sont suivis, se sont entre autres soldés par la suspension des
accords économiques internationaux. Le taux de croissance moyen par habitant est tombé à
–2,7% entre 1991 et 1996. Le PIB par habitant avait atteint son plus bas niveau en 1996
[198 dollars constants de 1987], soit 60% de son niveau de 1971 [338 dollars constants de
1987]. L’inflation avait atteint plus de 50%.
La période 1997-2001 a été marquée par une certaine stabilité et les prémisses d’un
décollage économique avec des retombées sociales faibles. Les mesures prises
comprenaient : l’abaissement des barrières douanières, la suppression des exonérations
fiscales, la mise en place de restrictions et de contrôle des dépenses budgétaires, la
privatisation, l’élimination des activités quasi budgétaires de la Banque Centrale, etc.
Ces mesures ont permis de rétablir les grands équilibres économiques, tant au niveau des
finances publiques qu’au niveau des échanges extérieurs et de la monnaie. Le taux
d’inflation est passé de 14% en 1999 à 8% en 2001, le taux d’intérêt de 17% à 12%, les taux
de change se sont stabilisés. L’investissement direct étranger est passé de 10 millions de
dollars US en 1996 à 120 millions en 2001. Le taux d’investissement privé est passé à 7%
du PIB en 2001 contre 4% en 1997. Le taux de croissance moyen de l’économie fut de 4,5%.
Tableau des performances économiques de Madagascar
1998 1999 2000 2001
PIB au prix constant de 1984 (milliards de FMG) 2 126,1 2 225,1 2 332,3 2 470
1. Profil de la pauvreté
Le Gouvernement de Madagascar, aux fins de fonder la croissance sur l’équité et réduire la
pauvreté de masse, s’est engagé dans la stratégie d’un développement rapide et durable,
avec pour objectif prioritaire l’éradication de la pauvreté de masse.
Malgré des résultats économiques encourageants intervenus ces dernières années, il reste
une large frange de la population qui ne profite pas de fruits de la croissance.
Le seuil de pauvreté monétaire a été évalué à approximativement 988 600 FMG par an par
individu en 2001 [équivalent à 0,42 USD par jour] pour entretenir une vie normale et active;
l’EPM 2001 donne une proportion de 69,6% de malgaches pauvres [proportion de la
population dont le revenu moyen est inférieur au seuil de pauvreté] dont 71% dans le milieu
rural contre 44,1% pour le milieu urbain.
Le taux d’incidence de la pauvreté qui a été de 71,3% en 1999 au niveau national, a ainsi
diminué de 2,4% en 2001, se traduisant par une amélioration de la condition de vie de la
population. Toutefois cette baisse est inférieure à la croissance démographique. Ainsi, c’est
la proportion des pauvres qui a diminué mais non le nombre de pauvres [EPM 2001].
Il faudrait noter toutefois que ce taux de pauvreté est l’un des plus forts taux dans le monde
car 2 personnes sur 3 sont encore pauvres à Madagascar. Par ailleurs, la pauvreté reste
remarquablement un phénomène rural avec plus de 85% des pauvres qui résident à la
campagne.
Selon l’EPM 2001, les plus pauvres sont ceux qui n’ont pas reçu d’éducation [85%], ceux qui
n’ont reçu que de l’éducation primaire [71,3%], et selon le groupe socio-économique, les
exploitants agricoles [86,1%], les éleveurs pêcheurs [79,5%] et les travailleurs ruraux non
qualifiés [74,7%].
Catégorie 1960 1980 1993 1999 2001
- Incidence de la pauvreté - - 70% 71% 69%
- Ecart de la pauvreté 43% 47% 32% 33% 34%
société civile, d'assurer l’intermédiaire entre les citoyens et l’Etat, d'expliquer, sensibiliser la population
sur leurs droits et responsabilités. »
3. Cadre institutionnel
Le DSRP a été approuvé par les Conseils d'Administration de la Banque Mondiale et du FMI
en décembre 2003. Lors des réunions du Groupe des amis de Madagascar tenues à Paris
en 2002 et 2003, les partenaires au développement se sont engagés à appuyer les efforts du
gouvernement en apportant une assistance financière substantielle.
Les mêmes partenaires ont insisté sur une meilleure coordination de l’aide extérieure et la
mise en place d’un mécanisme efficace en la matière afin d’assurer un meilleur impact des
interventions.
Taux (%)
120
100
80
60
40
20
0 Année
1998 1999 2000 2001
En 2002, au cours de la réunion du Groupe des Amis de Madagascar, 2,3 milliards US$ ont
été promis pour une période de quatre [04] ans dont 1,9 milliards engagés et 674 millions
décaissés à la date de la réunion du même Groupe en octobre 2003
De 1998 à 2000, globalement la principale source de financement pour tous les types
d’assistance est constituée de dons.
Pour l’année 2001, notamment pour les projets d’investissement et l’aide programme/budget
ou appui à la balance de paiements, les prêts ont contribué respectivement à concurrence
de 75% et 71%. Ce sont les deux types d’assistance pour lesquels la part des prêts sont
relativement élevés.
Les prêts pour l’aide programme ou appui à la balance des paiements ont été offerts en
2001 par la Banque Mondiale et le FMI.
De 1998 à 2001, plus de 92% des prêts ont été attribués aux projets d’investissement et à la
balance des paiements ou appui à la balance des paiements (92% en 1998 et 1999 ; 94,8%
en 2000 et 97,5% en 2001).
La coopération technique occupe la troisième place dans les déboursements à titre de prêts
avec une part relativement décroissante de 6,5% en 1998, 7% en 1999, 4,6% en 2000 et
2,2% en 2001.
En %
1998 1999 2000 2001
Type d’assistance Don Prêt Don Prêt Don Prêt Don Prêt
Projets d'investissement 55,1 44,8 53,7 46,3 52,0 48,0 24,5 75,5
Aide programme /budget. ou appui a la balance des 100,0 0,0 79,1 20,9 43,5 56,5 28,7 71,3
paiements
Coopération technique
* coopération technique autonome 89,0 11,0 85,9 14,9 85,2 14,8 85,2 13,8
* coopération technique liée à des projets d'investissement 63,8 36,1 44,1 55,9 86,8 13,2 86,8 13,2
Par ailleurs, les interlocuteurs des différents bailleurs ne sont pas toujours les mêmes du
côté des autorités. La relative mobilité des cadres ne facilite ni continuité ni consolidation
d’expériences.
17
Avec les accroissements escomptés des flux d’aide extérieure en appui aux efforts du
Gouvernement pour réduire la pauvreté, il y a risque que s’amplifient les contraintes liées
aux déficits d’harmonisation et coordination et que s’érodent les capacités du pays déjà
insuffisantes.
Les progrès attendus sur le terrain grâce à une exécution performante des programmes et
projets constitueraient une mesure objective du succès des efforts du gouvernement dans la
mise en œuvre du DSRP. De tels progrès seraient facilités
- d’une part, par les efforts d’harmonisation des politiques, procédures et pratiques
opérationnelles de ses partenaires de développement de manière à permettre à l’Etat
d’utiliser avec plus d’efficacité ses faibles capacités, et
- d’autre part, par une meilleure coordination des assistances extérieures et des
programmes y relatifs.
Entre les partenaires il existe déjà des mécanismes informels d’échanges d’informations et
des interactions avec le gouvernement dont il faudra documenter les modes effectifs de
fonctionnement et apprécier l’efficacité.
Quant au Gouvernement, il s’agira d’évaluer son engagement par rapport aux exigences de
la coordination, la pertinence de son dispositif institutionnel dans la gestion de l’aide,
d’apprécier ses performances et de mesurer ses besoins de renforcement des capacités.
1. Objectifs
2. Résultats attendus
4. Domaines d’investigations
Dans le cadre de l’étude descriptive de l’état des lieux sur la coordination de l’aide, les
domaines suivants qui sont autant de composants de la coordination de l’aide font l’objet
d’investigations spécifiques :
Coté demande :
Coté offre
- Etat de la coordination entre les agences du système des Nations Unies : Madagascar,
pays pilote
- Niveaux ou degré de décentralisation locale par bailleur et flexibilité pour harmoniser les
procédures respectives [rigidité des procédures centrales]
- La diversité des partenaires malgaches en fonction des bailleurs [pour la signature des
conventions et le suivi]
C’est le niveau géographique, celui du terrain [niveau local, régional ou provincial], où les
services déconcentrés, les structures décentralisées et les organisations non
gouvernementales offrent des instances d’arbitrage et de prioritisation à la base et
s’attachent à assurer, dans la proximité des bénéficiaires, la coordination des opérations en
privilégiant des processus de participation et d’appropriation pour promouvoir l’auto-prise en
charge locale.
Ces niveaux horizontaux [en étage] ne sont pas, dans la réalité, cloisonnés. Ils ne doivent
pas, au demeurant, l’être.
Des dynamiques verticales doivent assurer, par des méthodes participatives, que
l’amélioration en continu des résultats et des impacts de l’aide extérieure sur les populations
bénéficiaires et les modes d’organisation, due à de bonnes coordinations, agit, en retour,
pour améliorer les stratégies et, d’une manière générale, enrichir l’ingénierie des projets et
des programmes.
Il y a lieu, ainsi, de privilégier des interactions entre les niveaux de coordination pour assurer
des appuis et réaliser des enrichissements mutuels.
6. Démarche de la mission
Des ateliers et séminaires pourront être organisés, en tant que de besoin, pour la restitution
des constats, des analyses et des recommandations de la mission, en vue d’assurer une
meilleure appropriation des recommandations par les acteurs et toutes les parties
intéressées.
21
Chapitre 2
Coordination de l’Aide au Niveau des Instances de
Pilotage Politique et de Gouvernance Stratégique
A. AU NIVEAU DE LA PRESIDENCE
B. AU NIVEAU DE LA PRIMATURE
B. L’ORGANISATION DU SPA/GSRP
1. Direction
2. Conseil de direction
3. Groupes informels de travail
4. Sessions de dialogue stratégique
5. Equipe technique
6. Budget
C. POSITIONNEMENT DU SPA/GSRP
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CHAPITRE 2
Coordination de l’Aide
au Niveau des Instances Supérieures
de Pilotage Politique et de Gouvernance Stratégique
PRESIDENCE
Secrétariat à la Planification
Direction Economique et chargée des
Bailleurs de fonds
PRIMATURE
VICE PREMIER MINISTRE
Secrétariat National Direction
d'Autopromotion et de chargée des programmes
Développement [SNAD] économiques
NIVEAU 1
Ressources des structures impliquées dans l’administration des aides extérieures
A. AU NIVEAU DE LA PRESIDENCE
Ce qui est recherché dans le cadre de ce Secrétariat, c’est avant tout un travail de cabinet,
directement au service du Président, sans se substituer au gouvernement et aux services
opérationnels dans le domaine économique, les rapports avec les bailleurs de fonds, la
bonne gouvernance, le secteur social [éducation, santé, Sida] et la société civile. Une équipe
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B. AU NIVEAU DE LA PRIMATURE
Au niveau de la Primature, le Vice Premier Ministre a été délégué pour être chargé de la
coordination et du suivi de tous les programmes économiques du gouvernement. Il est en
même temps Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Aménagement du Territoire.
Deux services sont plus particulièrement impliqués dans le processus de la coopération et
de la coordination des aides :
Une Direction chargée des Programmes Economiques a été mise en place dans les services
du Vice Premier Ministre avec pour mission principale de servir d’outil technique pour la
coordination des ministères de développement, notamment, donner l’impulsion aux
administrations économiques et lancer une dynamique de coordination interne des plans de
travail des secteurs ministériels orientée sur des résultats.
Plusieurs réunions de coordination ont déjà eu lieu depuis janvier 2004. Elles sont, pour le
moment, pragmatiques et informelles.
Les objectifs visés et les résultats escomptés par ces réunions de concertation et de
coordination des plans de travail des administrations de développement sont les suivants :
- éviter les redondances entre les ministères,
- rechercher ensemble une synergie des efforts dans le temps et surtout une synergie des
moyens professionnels, techniques et financiers,
- chercher à assurer la cohérence par rapport aux stratégies prioritaires du gouvernement
- vérifier que les résultats recherchés par les actions conjointes ont été atteints ainsi que
leur impact sur les bénéficiaires finaux.
Ces réunions inter services sont thématiques ; elles utilisent des outils et des méthodes qui
ont déjà fait leur preuve, tels ceux des cadres logiques.
Ce faisant, elles aboutissent à des documents qui élucident le programme de travail du
Gouvernement, avec les objectifs et les résultats à atteindre, sur des thèmes déterminés et
la distribution des responsabilités entre les différents services.
Chemin faisant, il est prévu que les résultats de ces réunions de coordination interne initiées
par le Vice Premier Ministre facilitent les dialogues de coordination avec les bailleurs de
fonds.
Ces réunions pourront, à l’avenir, accueillir des partenaires en fonction de leur participation
ou intérêt dans les programmes de travail ou les thèmes à l’ordre du jour.
Sessions de coordination interne des plans de travail de l’administration publique
[janvier- mars 2004]
Exemples de cadres logiques réalisés pour le programme de travail du gouvernement en 2004
Appui au développement du secteur privé Guide sur la politique et la stratégie d’appui au niveau local
et des PME au niveau des communes [DGSP/DPE]
Dissémination des bonnes pratiques [DGSP/DPE/ Décentralisation] :
- Appui à l’organisation et à la structuration des filières
dans l’encadrement et l’appui technique aux PME/PMI
- Appui à la constitution et à la gestion des réserves foncières
communales
Création des organismes oeuvrant ?
Développement Instruments de gestion du développement Système d’information régional
régional 2004 communal Instrument de gouvernance régionale
[départements - guide sur la gestion du développement régional et provincial
transversaux] [échange d’expérience au niveau provincial] [DPE/VPM]
- Mise en cohérence du programme régional de développement
[PRD] avec le DSRP [DPE/VPM et DGP/MEFB]
- Cadre juridique du développement régional [Décentralisation/
SEDDRC]
- Instrument de gestion spatiale [DAT/VPM]
- Elaboration des guides sectoriels et régionaux par les
investisseurs (opportunités, mesures incitatives [DGSP/
MICDSP]
- Capitalisation et extension des outils de développement
communal et régional [PDR, Financement décentralisé]
- Promotion des coopérations inter – collectivités et des
coopérations décentralisées [Décentralisation]
- Identification des zones d’investissement [DGSP/MICDSP,
Direction des Domaines/MAEP]
Mise en cohérence des programmes de Cohérence et synergie des programmes régionaux [dans 2 régions
développement au niveau régional pilotes [DPE/VPM] - mise en cohérence des textes relatifs aux CTD
[Décentralisation / SEDDRC]
Mise en cohérence des différents programmes avec le PNT
[DPE/VPM]
Régionalisation du PIP [DGP/MEFB]
Appui aux pôles de développement Les 3 pôles de croissance : Identification et appui des mesures pour
multiplier les effets d’entraînement [DPE/VPM]
Mise en cohérence des autres approches de pôle de développement
[agriculture, …. ][DPE/VPM]
Appui aux Amélioration du climat d’investissements Mise en place d’outils de promotion :
investissements - Mise en place d’un support : - élaboration et de diffusion
privés [MICADSP], - orientation et appui [Présidence, Primature,
[départements V/PM]
transversaux] - Validation d’une stratégie de promotion des IDE [DGASP/
DCPE]
- Guide sur les responsabilités d’accueil, d’organisation et de
suivi des missions d’opérateurs étrangers [DCPE/DGASP]
Mise en place d’outils de suivi [DGE, DGASP, DCPE/CREAM]
Amélioration des régimes Zones franches : études et actions d’appui à l’aménagement des
d’investissements zones [DGASP] : identification, études et promotion de sites ;
Réformes d’amélioration du régime actuel : bilan et perspectives,
coordination des politiques de réformes
DPE /VPM : Direction chargée des Programmes Economiques, Vice Primature - DGP/MEFB : Direction Générale de la Planification , Ministère
de l’Economie des Finances et du Budget - DAT/VPM : Direction de l’Aménagement du Territoire - DGSP/ MICDSP : Direction Générale d’Appui
au Secteur Privé - Décentralisation /SEDDRC : Secrétariat d’Etat pour la Décentralisation et le Développement des Régions et des Communes
Le DSRP est un cadre de référence opérationnel pour la prioritisation des actions, leur mise
en cohérence et la coordination des moyens de mise en œuvre, en particulier, les aides
extérieures.
Mais le DSRP et ses stratégies de réduction de la pauvreté n’offrent pas de vision. Lutter
contre la pauvreté est un objectif, « une ardente obligation » [de Gaulle], mais ce n’est pas
une vision.
Une vision doit être claire, simple et précise ; elle doit être partagée. Définir et partager une vision commune
suppose des réponses aux questions suivantes :
- Où voulons-nous aller ?
- Quelle image et quelles valeurs voulons-nous véhiculer ?
- Comment nous identifions-nous : foi et confiance comme une nation forte, unie ayant un sens commun de
sa destinée ?
- Quel message pour la communauté internationale et pour les investisseurs internationaux ?
Les travaux antérieurs conduits à Madagascar en 1995 [« Quel Madagascar en l’an 2030],
avec les concours du PNUD et de « Futures Africains » peuvent toujours apporter une
méthodologie de réflexion et offrir des intrants pour contribuer à renouveler la vision.
27
Le fait que le SNAD, dans la pratique, ne joue pas son rôle réglementaire et ne réalise pas la
panoplie des tâches qui lui sont assignées, en dépit de leur pertinence, crée un « vide » et
un manque institutionnels. Le besoin d’appui stratégique permanent à ce niveau de pilotage
politique demeure, de ce fait, insuffisamment couvert.
En effet, dans cette sphère de gouvernance stratégique et de pilotage politique, il est besoin
d’instance de dialogue stratégique qui s’appuie sur une vision claire de ce que les
Malgaches veulent faire de Madagascar.
Il ressort ainsi le besoin de disposer d’une capacité technique d’appui pour produire, par
exemple, régulièrement un tableau de bord simple et bien renseigné avec des données
fiables qui informent sur les résultats du DSRP.
A ce niveau, il est besoin d’un espace de recul pour explorer les futurs possibles et faire des
choix en conséquences qui dicteront les actions immédiates et quotidiennes.
En effet, comme le disait un grand stratège, « la stratégie, c’est avant tout l’action »
[Napoléon].
Il est proposé que les missions du SNAD soient reversées dans la proposition d’un
Secrétariat Permanent d’Appui à la Gouvernance Stratégique pour la Réduction de la
Pauvreté [SPA/GSRP].
28
Les missions du STA sont en train d’évoluer dans le contexte du DSRP devenu un cadre de
référence pour l’action gouvernementale et celle des partenaires de Madagascar.
Dans ce cadre, le STA assure la coordination des matrices de réformes économiques au titre
du crédit d’appui à la réduction de la pauvreté mis à la disposition du pays [aide budgétaire]
par l’Association Internationale de Développement [AID/Banque Mondiale].
Dans le cadre du DSRP, le STA coordonne techniquement et de facto les activités du suivi /évaluation de la pauvreté et assure :
- La vérification de la pertinence et de la cohérence des objectifs,
- La mesure de l’efficacité des programmes et des activités par rapport aux résultats
- Les recommandations sur les orientations stratégiques et les affectations budgétaires
- L’organisation et l’animation des groupes consultatifs thématiques et des ateliers participatifs [DSRP p. 129]
Le maintien du STA dans sa position présente, avec un nom qui se réfère toujours à
l’ajustement et avec des missions opérationnelles, sommes toutes, concurrentes avec celles
des ministères sectoriels, pourrait relever d’un « anachronisme » institutionnel.
Il est ainsi proposé que le STA sorte des sphères de l’ajustement pour le cadre du DSRP, où
il évolue déjà, se voit attribué des missions plus stratégiques et soit placé désormais au
niveau de la Primature où doivent se mener les dialogues stratégiques et les suivi
coordonnés du DSRP.
Elles devront, cependant, s’efforcer d’éviter de vouloir se substituer aux sectoriels et aux
opérationnels, de ne pas céder à la tentation de faire usage des processus « top down » ou
de s’enfermer dans le nombrilisme administratif où les priorités et les satisfactions pourraient
se porter sur les méthodes de coordination où l’accent serait progressivement mis sur les
seules interactions verbales ou la seule qualité des procès verbaux, perçus comme résultats.
En réponse aux appuis qui manquent, en amont, dans la sphère du pilotage politique et de la
gouvernance stratégique, il est proposé la mise en place, au niveau de la Primature, d’un
Secrétariat Permanent d’Appui à la Gouvernance Stratégique pour la Réduction de la
Pauvreté [SPA/GSRP].
Il ne s’agit pas d’une création nouvelle mais d’une réorientation sensible des missions et d’un
repositionnement administratif de l’actuel Secrétariat Technique à l’Ajustement [STA] en
synergie avec le SNAD. Il interviendrait une mise en commun des moyens professionnels,
logistiques et financiers.
Les principales missions du SPA/GSRP qui sont développées ci-dessous se situent toutes
dans le cadre du cycle du DSRP [conception, élaboration, mise en œuvre, régionalisation,
suivi et évaluation] :
- Appuyer un processus d’élaboration d’une vision sur Madagascar qui aille au-delà de la
lutte contre la pauvreté,
- Contribuer par des apports techniques à l’exploration du champ des futurs possibles par
l’analyse structurelle, dessiner des scénarios thématiques et globaux et conduire un
diagnostic stratégique.
- Appuyer les réunions de coordination interne des activités des ministères sectorielles sur
des bases thématiques,
- Appuyer les processus de revue régulière, au moins deux fois par an, des performances
du DSRP selon les axes stratégiques,
- Préparer des rapports exécutifs de suivi évaluation du DSRP pour le gouvernement, les
partenaires et l’opinion publique,
- Veiller au développement et au renforcement de la culture et des pratiques de
l’administration publique orientées vers des résultats [« result oriented management »]
- Contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale de renforcement des capacités
professionnelles et institutionnelles
30
B. L’ORGANISATION DU SPA/GSRP
1. Conseil général
Le Secrétariat travaille sous les directives d’un Conseil général de haut niveau dont la
composition est fixée par le Président de la République sur proposition du Premier Ministre.
2. Direction
La direction du SPA/GSRP est assurée par un Secrétaire Permanent nommé par le Conseil
des Ministres sur proposition du Premier Ministre.
Le profil de la personne devra être celui d’un homme ou d’une femme ayant une solide
expérience de la gestion publique ou privée, au plan national, régional ou international. Elle
devra avoir un tempérament pro actif et de facilitateur
3. Conseil de direction
Un Conseil de direction regroupera un petit nombre de personnes, pas plus de sept [07]
ayant un niveau élevé de professionnalisme, d’expérience et de savoir faire en matière de
gestion stratégique.
L’animation de tels groupes informels est basée sur la culture des résultats et non sur des
méthodes bureaucratiques où s’enlisent parfois et disparaissent les meilleures initiatives de
bonne gouvernance.
Des groupes plus formels déjà existants, tels ceux qui fonctionnent sur des thèmes sectoriels
[environnement, développement rural, etc.], pourront être utilisés pour instruire ou faire
avancer l’examen de sujet étudié par le Secrétariat.
5. Equipe technique
L’équipe technique du Secrétariat est composée des équipes actuelles du STA et du SNAD
remises à niveau par rapport aux responsabilités nouvelles et complétées en tant que de
besoin.
Des besoins d’appui technique à court terme, notamment sur des thèmes méthodologiques,
seront identifiés et leur financement négocié avec des partenaires, par exemple : - le cadre
intégré de développement, - le suivi évaluation, - la programmation des investissements
publics, - les tableaux de bord stratégiques, - « result oriented management and reporting ».
6. Budget
Les modes de financement actuel du STA et du SNAD seront reconduits, sous réserve de
renégociations et de reconfirmation avec les partenaires déjà impliqués dans ces structures
à coté du Gouvernement, à savoir, la Banque Mondiale et le PNUD. D’autres partenaires
pourront être sollicités, par la suite, pour apporter des contributions techniques ou
financières sur la base du programme de travail et des performances du Secrétariat.
C. POSITIONNEMENT DU SPA/GSRP
D S R P
Présidence
Partenaires
Premier Ministre
Société civile
Vice Premier Ministre SPA/GSRP
Gouvernement
Secteur privé
32
Pour ce faire, il met l’accent sur la production de données clé ou l’accès aux informations
critiques qu’il rend disponibles à temps pour toutes les parties intéressées.
Il est l’interface entre le gouvernement et les partenaires, les entreprises privées et acteurs
on gouvernementaux.
Chapitre 3
Coordination de l’Aide
au Niveau de la Gestion des Flux Financiers
1. Fractionnement institutionnel
2. Eparpillement des données
3. Multiplication des interlocuteurs
4. Potentiel humain et déficit de capacité
A. LES MISSIONS
1. Missions générales
2. Attributions spécifiques
B. L’ORGANISATION
CHAPITRE 3
Coordination de l’Aide
au Niveau de la Gestion des Flux Financiers
DCAE : DCI :
Direction de la Direction de la
Coordination des Coordination Interne
Aides Extérieures
DG DG DG DG Dépenses DG DG Organismes
Economie Planification Trésor publiques Douanes Impôts sous tutelle
et rattachés
NIVEAU 2 : Ressources des structures impliquées dans l’administration des aides extérieures
1. Fractionnement institutionnel
En outre, on note que le mot « coordination » revient régulièrement dans les missions et les
attributions réglementaires des services en rapport avec l’aide et les relations avec les
partenaires.
L’administration traduit ainsi une préoccupation majeure et légitime qui est celle d’assurer
une bonne coordination des aides extérieures.
Cependant en confiant cette mission, à répétition dans les textes créant plusieurs services,
on arrive à un point aujourd’hui où on pourrait penser qu’il est besoin d’une instance pour
coordonner tous ceux qui coordonnent !
Une contrainte identifiée par les services de gestion de l’aide, eux-mêmes, au cours de la
présente mission, est l’éparpillement des données au niveau de plusieurs directions au sein
du MEFB et, aussi, au sein de plusieurs autres départements ministériels.
Du point de vue des bailleurs de fonds, il n’est pas toujours aisé de savoir à qui s’adresser.
Qui est le « desk officer » pour tel ou tel bailleur de fonds. Où se situe la mémoire la plus
complète de l’histoire de la coopération avec tel ou tel autre pays ?
Le regroupement prochain des trois services qui coordonnent les ressources d’aide du FED
en appui à l’ordonnateur national va améliorer l’efficacité du système en créant des
synergies.
Environ 135 agents, cadres supérieurs et moyens, sont à l’œuvre dans les divers services
impliqués, au moins en partie, dans les processus ou les étapes de la coordination de l’aide.
C’est un important potentiel humain dont les capacités pourraient faire l’objet d’une
évaluation par rapport aux tâches de coordination ; des réallocations plus optimales
pourraient intervenir par la suite.
Les constats et les besoins prioritaires dans ce domaine sont identifiés par certains des
services comme suit :
- Besoin de réalignement des capacités par rapport aux exigences d’analyse des données
et de cohérence des programmes et des indicateurs,
- Insuffisance des moyens et des équipements techniques, informatiques et bureautiques,
- Difficultés logistiques dans la collecte des données,
- Faiblesse des compétences en suivi évaluation
- Faiblesse des capacités conceptuelles
- Insuffisante clarification des dispositifs institutionnels et organisationnels, etc.
C’est compte tenu de ces constats et de cette analyse, qu’il est proposé le regroupement de
l’administration des aides publiques au développement de Madagascar, au sein du MEFB,
dans une même et nouvelle direction générale, la Direction Générale de la Coopération au
Développement [DGCD].
Le regroupement des services d’appui à l’Ordonnateur national, en cours, est une réponse
partielle à la fragmentation institutionnelle constatée.
1. Missions générales
2. Attributions spécifiques
- le suivi, en relation avec les autres services concernés de l’Etat, de la mise en place du
budget des contreparties nationales aux projets/programmes ;
41
- l’appui-conseil aux projets/programmes sur les procédures des bailleurs de fonds et sur
la programmation des activités des projets;
- la mise en place et la gestion d’une base de données sur les aides publiques au
développement,
- l’établissement de rapports de situation périodique sur la coopération extérieure et la
préparation d’un Rapport Annuel sur la Coopération au Développement.
C. L’ORGANISATION
- de l’exploration en relation avec les services concernés du Ministère chargé des Affaires
Etrangères, des possibilités d’élargissement et d’intensification de la coopération entre
Madagascar et les partenaires extérieurs bilatéraux
- du suivi, en relation avec les autres services concernés de l’Etat, de l’application des
procédures nationales et de celles des partenaires bilatéraux en matière de marchés publics;
- du suivi, en relation avec les autres services concernés de l’Etat, de la mise en place du
budget des contreparties nationales des projets financés sur fonds extérieurs bilatéraux
- de l’exploration en relation avec les services concernés du Ministère chargé des Affaires
Etrangères des possibilités d’élargissement et d’intensification de la coopération entre
Madagascar et les partenaires extérieurs multilatéraux;
- du suivi, en relation avec les autres services concernés de l’Etat, de l’application des
procédures nationales et de celles des partenaires multilatéraux en matière de marchés
publics;
- de la participation aux réunions des commissions d’attribution de marchés publics
financés sur ressources extérieures multilatérales;
- du suivi, en relation avec les autres services concernés de l’Etat, de la mise en place du
budget des contreparties nationales des projets financés sur fonds extérieurs multilatéraux
- de la participation, en relation avec les partenaires multilatéraux au développement et les
autres services concernés de l’Etat, aux évaluations de projets et programmes multilatéraux.
- introduire dans le circuit de la dépense publique, dès l’arrivée, tout avis de règlement des
partenaires au développement;
MINISTERE DE
L’ECONOMIE,
DES FINANCES
ET DU BUDGET
Direction
Générale de la
Coopération au
DIRECTION Développement
DE LA DIRECTION DE
[DGCD] L’INFORMATION ET
COOPERATION
BILATERALE DES STATISTIQUES
DE L’AIDE
DIRECTION
DE LA DIRECTION DE LA
COOPERATION COOPERATION
MULTILATERALE TECHNIQUE ET DES
CONSULTATIONS
MULTIPARTENAIRES
La DGCD est projetée au Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, pour jouer le
rôle d’organe administratif de coordination et de gestion des données relatives aux flux
financiers générés par l’aide publique au développement et, à terme, celui de « guichet
unique » pour la coopération au développement à Madagascar.
Les besoins d’appui technique et financier pour le démarrage de la DGCD feront l’objet d’une
évaluation spécifique qui seront portés dans une requête soumise à des partenaires.
45
Chapitre 4
Coordination de l’Aide
au Niveau des Ministères Sectoriels
Table des matières
1. Le ministère de l’éducation
- Démembrements et remembrements
- Coordination et suivi évaluation
2. Le ministère de la santé
- Les structures permanentes
- Les structures ad hoc
- Modes d’intervention
3. Le ministère de l’agriculture
- Les structures permanentes
- Les structures ad hoc
- Modes d’intervention
C. COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS
- Objectifs
- Organisation du programme
C. COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 4
Coordination de l’Aide au Niveau
des Ministères Sectoriels et des Régions
A ce stade, les deux niveaux sont mutuellement dépendants. A ces niveaux, la coordination
porte moins sur des stratégies ou des flux que sur des programmes et des projets mis en
œuvre sur financement extérieur avec des préoccupations de résultats et d’impact.
1. LE MINISTERE DE L’EDUCATION
a) Démembrements et remembrements
Les procédures d’inscription et de suivi des projets inscrits dans le PIP suivent des règles
établies et bien définies par la DIP et la DCSEP du MEFB.
Seuls les projets hors PIP enfreignent à ces règles. En effet, certains financements directs
[subvention ou dons] obtenus par les établissements d’enseignements publics [Ecoles
Primaires Publics, CEG, Lycées] ne passent pas par les départements centraux du
Ministère. De ce fait, la DGPSE ne connaît pas l’existence de certaines aides octroyées par
des ONG internationales, des associations étrangères, etc.
Dans les règles établies par le MINESEB, chaque gestionnaire de projet doit informer
périodiquement le Secrétaire Général du MINESEB sur leurs activités, notamment sur le
suivi physique et financier.
C’est la Direction Générale de la Planification, du Suivi et de l’Evaluation [DGPSE] qui
coordonne les projets et programmes financés sur des fonds d’aide extérieure.
Par rapport au système d’information, la Direction s’appuie sur les ZAP à travers les CISCO
pour collecter les informations ainsi que directement auprès des projets. Chaque projet a des
antennes au niveau décentralisé. Toutes les saisies sont effectuées au niveau du DEFST.
Quatre types de questionnaires sont utilisés pour les collectes des informations auprès des
écoles :
Pour le FER et FFA le circuit de collecte des données est : DEFST Ö CISCO Ö ZAP Ö
Ecole.
48
Si les trois enquêtes FPE, FER et FFA servent surtout au suivi et évaluation des
programmes et des politiques du Ministère, le FEC constitue plutôt un outil de micro - macro
planification.
Le service dispose aussi d’autre sources d’informations : l’INSTAT pour les données
démographiques, le MEFB pour les données économiques et le DAF pour les données
financières.
Pour ce qui concerne le suivi proprement dit, dans la nouveau organigramme du ministère,
les personnels mettent en avant les problèmes de vision entre les techniques et le
management en matière de suivi car le management inclut dans les tâches de suivi de la
Direction les tâches mécaniques de suivi administratifs comme les courriers ce qui peut
surcharger les activités de la Direction qui pourrait masquer les activités de suivi
stratégiques.
D’autre part, la l’organisation actuelle du Ministère peut handicaper le DEFST car elle ne
dispose pas d’une position stratégiques permettant de mener à bien les tâches de suivi et
d’évaluation. En effet, elle est en même position avec les autres directions avec lesquelles
elle est supposée avoir accès aux informations. Tel est l’exemple qui cité la difficulté d’avoir
accès aux informations financière ou le prolongement du circuit donc de délais pour
l’obtention d’information car il faut toujours remonter la demande au niveau de la Direction
générale ou au niveau du Secrétariat Général avant d’arriver dans d’autres Direction. Il en
est de même pour les demandes d’informations qui lui sont adressées : avec le circuit,
parfois les demandes mettent 1 mois pour arriver au service de programmation.
2. LE MINISTERE DE LA SANTE
Dans l’ancien organigramme du ministère de la santé, le point focal pour le suivi des
programmes était la Direction des Etudes et de la Planification qui était structurée autour de
deux services :
On peut ainsi distinguer deux types de structures impliquées dans la coordination des aides
extérieures au ministère de la santé, à savoir :
- des structures permanentes, et
- des structures ad hoc.
b) Suivi - Evaluation
Chaque Direction dispose d’un responsable de suivi-évaluation qui est en relation avec le
SSE. Le « système de routine » a été réactivité depuis 1998. Il est alimenté par le système
de reportage en vigueur auprès de l’ensemble des formations sanitaires et donne lieu à la
publication de l’annuaire statistique de la santé.
Les données statistiques sont sous la responsabilité du DEP. Le système de gestion des
ressources (humaines, logistiques, financières,…) relève de la DAAF. Une base de données
a également été constituée à la DAAF pour gérer l’ensemble des données budgétaires.
Parmi les principaux intervenants dans le secteur de la santé figurent : la Banque Africaine
de Développement [BAD], l’Organisation Mondiale de la Santé [OMS], l’Union Européenne,
la France, UNICEF, US/AID, le Fonds des Nations Unies pour la Population [FNUAP], le
Fonds de la Commission de l’Océan Indien, CRESSAN, IPPTE.
Des exemples de programmes de santé et de leur mode de gestion sont repris dans le
tableau ci-dessous :
3. MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Les deux directions engagées dans les activités de planification – programmation – suivi -
évaluation qui sont la Direction du développement du Partenariat et la Direction des
Statistiques et de Suivi - Evaluation (DSSE) relèvent directement du Cabinet du Ministre.
La DSSE dispose de deux services : le services des statistiques et le service des suivi –
évaluation.
Le DSSE soulève aussi les difficultés en raison des duplications des rapports demandés par
les différents responsables. En effet, la DSSE devrait faire régulièrement 4 rapports de suivi
à la demande der la Présidence, la Primature, le Ministère de l’Economie, des Finances et
du Budget et pour le STA. Chaque entité a son canevas alors que les informations
demandées sont souvent similaires. Il convient de coordonner ces activités.
Le dispositif actuel en matière de suivi au niveau du MEFB ne répond pas vraiment aux
attentes du DSSE qui se sent seulement comme « fournisseurs d’informations » car compte
tenu de surcharge de travail et du format trop volumineux du rapport de suivi du MEFB, le
rapport est difficile à lire. Il y aussi donc une amélioration du système de reporting pour le
rendre plus léger, accessible et plus pragmatique.
L’insuffisance des moyens humains qualifiés est une contrainte importante qui pénalise
surtout les Directions Régionales. Le DSSE est actuellement en cours de préparation du
recensement Agricole qui devrait démarrer cette année
La pratique montre, et cela est inévitable, que l’identification d’un projet, tout en relevant des
autorités malgaches qui le valident officiellement, devra s’inscrire dans le champ des
préférences de structures acceptées ou des priorités reconnues par les parties.
Cet agrément entre les parties se situera désormais dans le cadre du DSRP et
contractualisé dans des instruments spécifiques aux traditions des pays ou des institutions
tels que des :
- Programmes Indicatifs de Coopération,
- Programmes -pays
- Stratégies -pays
- Accords de portefeuille,
- Programmes sectoriels,
- Programmes pluriannuels, etc.
Modalités d’identification de projets
Modalité 1
Le projet est identifié, élaboré par le bailleur de fonds, ensuite il fait l’objet d’une négociation avec
l’emprunteur, enfin il est géré et exécuté par une agence autonome rattaché à un ministère.
Modalité 2
L’Etat élabore un projet qu’il présente au bailleur de fonds. Instruction du projet et proposition de
financement conjointement par le ministère et le représentant local du bailleur. La décision de
financement est prise par le bailleur.
Modalité 3
Programmes et projets sont indépendants et initiés par des acteurs de la société civile et des
organisations non gouvernementales.
MAEP
Primature VPM MEFB MINESEB MINSAN MEEF MEM
10
Les synergies ne sont donc pas évidentes entre les différents projets, la complémentarité
des bailleurs n’est pas non plus assurée : le PSDR (projet IDA) est un programme national,
alors que le programme ACORDS du FED est concentré dans les régions du Sud .
Une meilleure concertation entre bailleurs aurait amélioré la cohésion dans les actions des
bailleurs [existence de projets similaires financés par des bailleurs différents UE, AFD].
AGRICULTURE et ELEVAGE
AFD(11p)
OPEP (1p) 20,8 M$
IDA(1p) UE (34p)
8 M$ 3,7 M$
89 M $ 60,8 M$
0
11.4 M$ 39 M$
FIDA(3p) BAD(4 p) KFW(3p)
11 M$ 38,6 M$ 7,9 M$
6,8 M$ 13,5 M$ 4,3 M$
Le même document considérant un programme « secteur privé » note que le montant total
alloué est de 23,8 Millions de USD et que 4 ministères sont impliqués. Le taux de
décaissement est de 6% pour une période écoulée de 40%.
Erreur ! PDSP II
L’expérience des Coordonnateurs Généraux de Projets [CGP] est reprise et analysée ici en
raison du lien avec et de la spécialisation dans la coordination de l’aide et du suivi au niveau
des secteurs ministériels.
En effet, à ces niveaux l’expérience des Coordonnateurs Généraux de Projets [CGP] visait à
apporter un plus dans la coordination des projets ; son échec induit des leçons qu’il faut tirer
pour mieux définir, à nouveau, les relais ministériels qui seraient impliqués, tout à la fois,
dans la mise en œuvre du DSRP et dans la coordination sectorielle des aides extérieures et
joueraient, ce faisant, le rôle d’interface avec les structures centrales de l’administration et
les partenaires.
Historique
Problèmes
Le premier gros problème auquel les CGP ont fait face était l’inexistence d’une définition
claire de leurs tâches et responsabilités. La décision a été prise en conseil des ministres
pour leur mise en place mais personne n’avait été chargé d’élaborer leurs termes de
référence [TdR] exacts. Cette lacune aboutit à une diversité de TdR selon le bon vouloir soit
du ministre soit du CGP lui-même qui se définissait ses propres TdR selon sa
compréhension de ses tâches et de ses rôles.
Il y eut donc presque autant de TdR que de CGP. Là où le problème résidait était que cette
fonction n’était pas en harmonie avec les organigrammes classiques des ministères si bien
que le CGP avait plutôt tendance à « emprunter » les tâches d’un service puis d’une
direction qui existait déjà auparavant, donc à « piétiner » sur les plates bandes de quelqu’un.
55
Certains CGP ont toutefois pu travailler et remplir des tâches qui effectivement n’étaient pas
assumées ailleurs. Tel était le cas du CGP du Ministère de la Justice qui était vraiment la
personne contact des bailleurs de fonds et qui essayait de coordonner au plus haut niveau
les contributions et les appuis de tous les bailleurs. La personne était reconnue efficace et
compétente par presque tous les partenaires et elle avait la capacité de bien véhiculer les
desiderata du ministère devant les partenaires.
Un autre grand problème fut la personnalité même du CGP qui avait été placé à un rang de
Directeur Général dans un ministère avec théoriquement des liens directs avec la
Présidence.
Toutefois, les avis étaient très partagés entre les ministères et entre les agents des
ministères eux-mêmes quant à l’utilité et à l’efficacité des CGP. Les principaux avis et
réactions se résumaient comme suit :
- comme le CGP a été ressenti comme un cordon direct avec le Ministre en personne et
avec la Présidence, il était plutôt vu comme un inspecteur ou un contrôleur d’en haut lieu
placé là pour scruter et pour rapporter ;
- le CGP touche et gêne certains intérêts pré-établis depuis longtemps dans certains
services et départements ;
- le CGP « se permet » un peu trop de demander des comptes à de hauts responsables
qui n’étaient pas habitués à rendre compte ;
- le CGP perturbe quand il emmène de nouvelles idées sur la programmation et la gestion
des activités du ministère car il remet en cause des traditions établies ;
- le CGP a paru encore comme un maillon de plus qui alourdissait le système de suivi-
évaluation au lieu de la faciliter ;
- certains cadres et services boycottaient exprès toutes les initiatives du CGP, car il
arrivait que le CGP ne fut tout simplement pas compétent pour ce qui lui était demandé
de faire.
Rares étaient donc les ministères où les CGP étaient vraiment perçus d’une manière
positive. Ceci accéléra la chute et la suppression même du poste et de la fonction d’autant
plus que l’environnement ne les avait pas assez reconnus comme de vrais partenaires relais
pour les informations de suivi-évaluation des activités du gouvernement.
Sur le terrain, les coordinations sont assurées ou pourraient l’être de plusieurs manières :
- à l’intérieur des systèmes de gestion des projets mis en place à l’initiative des ministères
sectoriels, en bonne intelligence avec les bailleurs de fonds
- dans le cadre [encore limité] des Comités Régionaux de Développement,
- dans le cadre des systèmes d’intercommunalité, ou
- à l’initiative d’organisations non gouvernementales qui établissent avec les populations
des modes de gestion participatives.
La coordination du CRD Menabe ne porte pas sur le côté financier des différents projets
mais sur les cohérences entre différentes activités pour éviter des doubles emplois ou des
projets hors priorités.
- faciliter les relations de partenariat entre les différents acteurs dans la région : - projets
de développement, - collectivités locales, - services techniques déconcentrés, -
groupements associatifs, etc.
Structure et fonctionnement
Le caractère informel qui domine la gestion lui accorde une grande souplesse dans sa
manière d’opérer.
Il a une structure de gestion souple et simple. Il a un bureau permanent avec un nombre très
réduit de personnel. Les membres du CRD se réunissent en assemblée générale une fois
par an. Les différentes commissions spéciales se réunissent en fonction des besoins dont
les plus dynamiques sont :
- Commission Développement Rural,
- Commission Environnement, Foresterie et Biodiversité.
DSRP et qui font l’objet d’accord entre toutes les parties concernées : gouvernement et
bailleurs de fonds mais aussi, et de plus en plus, la société civile.
Les besoins prioritaires des secteurs ministériels résident dans le renforcement continu des
capacités des agents et des institutions par rapport à des thématiques telles que :
Ce besoin est d’autant plus grand que de nombreux agents dans les ministères sociaux
viennent d’horizons non économiques, tels les docteurs en médecine et des enseignants de
matières éloignées de la gestion.
Dans cette perspective, il serait utile de poursuivre et de renforcer les diagnostics des
besoins de renforcement des capacités des secteurs ministériels prioritaires :
La fonction des CGP en est une qui pourrait être très utile si elle avait plutôt comme mission
celle de « chargée des relations avec les bailleurs de fonds et interface sectorielle pour le
suivi évaluation du DSRP» en contact direct avec le Ministre concerné et les Directions qui
sont impliquées. La personne [ou le service] deviendrait ainsi un point de passage obligatoire
pour le souci de coordination et de fluidité des informations et des négociations avec les
bailleurs.
L’essentiel serait de mieux définir et délimiter les termes de référence, le cahier des charges,
de la fonction en même temps que le profil-type de la personne qui devrait occuper le poste.
Ce faisant, l’expérience des CGP pourra constituer une source de leçons apprises pour des
reprises avec les ajustements nécessaires.
Le projet SAHA décline des fonctions et des rôles qui peuvent être des modèles utilisables
ailleurs.
Au niveau de la base, ce sont les dynamiques sociales qui, dans la variété de leur
« vitesse d’apprentissage », induiront les types d’organisation les plus appropriées pour
identifier les priorités, formuler les requêtes, négocier en partenariat les ressources,
exécuter les projets et assurer les suivi évaluation, et servir comme instance d’arbitrage
où « gare de triage » des priorités et des choix quant aux préférences de structure.
Il y aurait lieu de conduire des études spécialisées sur l’organisation locale de la gestion
du développement et la coordination locale au plan institutionnel et dans le cadre de la
décentralisation ; l’étude ferait, selon des approches participatives, le bilan des
performances de l’existant et proposerait des formes d’organisation à la base, en tenant
compte des préférences de structures exprimées par les populations.
60
Chapitre 5
Mécanismes de coordination des Aides extérieures
CHAPITRE 5
Mécanismes de Coordination des Aides Extérieures
Il ressort des entretiens réalisés au cours de la mission que l’expérience des pratiques de
coordination entre les bailleurs de fonds marchent bien ; c’est souple et efficace et pas trop
contraignant du point de vue du temps à y consacrer, d’autant plus que ça se passe au plan
technique et que les bailleurs représentés localement ne sont pas très nombreux.
Trois objectifs principaux sont poursuivis entre bailleurs pour guider la poursuite et le
renforcement d’une coordination performante entre eux :
Le principe de créer un canevas a déjà été retenu dans le sous groupe de travail santé.
Chaque partenaire remplit le formulaire et le maintient à jour ; il y synthétise les activités
de son agence, qu’elles soient directes ou via un ou des opérateurs [ONG ou autres
acteurs], ainsi que les ressources humaines dont cette agence dispose sur place.
La complémentarité des actions est déjà à l’œuvre par l’entremise des groupes
thématiques. Afin de resserrer les liens existants entre la réunion des partenaires et les
groupes thématiques, il est suggéré l’élaboration de brefs comptes rendus des points
importants évoqués au cours des réunions de ces groupes thématiques par les
partenaires membres.
Constituer une force de proposition et d’appui aux ministères concernés en charge des
secteurs à financer :
La mise en œuvre d’un tel objectif varie en fonction du secteur concerné. Dans le cas de
la santé, et à titre d’exemple, plusieurs suggestions sont faites :
Trois bailleurs sont plus particulièrement concernés par l’aide budgétaire à Madagascar :
l’Union Européenne, la Banque Mondiale et la France.
L’efficacité de cette coordination se mesure par les communalités des cadres de référence :
Les partenaires ont initié d’abord informellement puis formellement des mécanismes de
coordination au niveau sectoriel sous forme de Groupes thématiques dont les performances
sont inégales ; certains groupes fonctionnent, d’autres sont dormants ; certains groupes
créent, en tant que de besoin des sous-groupes.
Le tableau suivant les recense sans être exhaustif du fait de la difficulté de retrouver trace
d’information sur des groupes thématiques inactifs depuis longtemps.
sur une démarche visant à assurer une meilleure complémentarité de l'aide apportée par les
bailleurs de fonds.
La préparation du PIP est initiée avec l'organisation de réunions par bailleur et dont l'objet
est d'analyser les projets respectifs. Des réunions sectorielles auxquelles participent les
départements techniques et les bailleurs de fonds sont par la suite réalisées afin d'assurer la
convergence des actions autour des objectifs des différents ministères sectoriels.
Au niveau des partenaires internationaux, des groupes thématiques multi-bailleurs ont été
constitués dans quelques secteurs et/ou thèmes. L'objectif de ces groupes est de pouvoir
harmoniser les interventions des différents bailleurs et d'échanger les points de vue pour une
meilleure efficience et la réalisation des objectifs sectoriels, selon leur politique respective.
Le groupe a apporté son soutien au démarrage des activités pour doter le pays d'un outil
informatisé d'information et cartographie sur l'insécurité et la vulnérabilité alimentaire
[Système SICIAV].
4. L’Environnement
Le Groupe des Bailleurs de Fonds [GBF] a été créé en 1997 pour appuyer les actions
environnementales, plus particulièrement la réalisation du Programme Environnemental 2.
En Octobre 2000, le mandat du GBF a été élargi aux domaines du développement rural et
de la sécurité alimentaire, essentiellement pour appuyer la mise en œuvre du Plan d'Actions
pour le Développement Rural [PADR].
Le Secrétariat Multi-Bailleurs (SMB) est le bras opérationnel du GBF. C'est une structure
légère dont l'administration a été confiée à la Banque Mondiale.
Le GBF a comme objectifs principaux : le maintien d'une cohérence générale dans le secteur
rural et l'environnement, la recherche de synergies opérationnelles en faveur de l'orientation
des actions vers la population cible en milieu rural avec des programmes de proximité, la
65
mise en place d'une coordination efficace avec le Gouvernement aux niveaux tant national
que régionaux.
Les sous groupes thématiques prioritaires ont porté sur treize thèmes, classés selon trois
niveaux de priorité :
- Les thèmes nécessitant une concertation approfondie entre les bailleurs et devant
déboucher sur un consensus en matière de modes opératoires : Pistes rurales ;
Désenclavement / Structuration du monde rural, Irrigation /Bassins versants ; Eau
potable;
5. Le VIH/SIDA
6. Le Genre
- Le groupe thématique, composé des représentants des agences des Nations Unies,
sous la conduite du Coordonnateur Résident. Il a pour fonction d'orienter les actions en
faveur de la promotion du genre. Il approuve les actions du Comité technique en
approuvant son plan de travail.
- Le comité technique, présidé par le FNUAP, regroupe (i) les points focaux des agences
du Système des Nations Unies, (ii) des représentants d'organismes bilatéraux tels que
l'USAID, la Coopération Française, la Coopération Suisse, ainsi que (iii) des personnes
ressources issues des ONGs œuvrant dans le domaine de l'avancement de la femme :
CAFED, DRV.
66
7. La Microfinance
Le groupe des bailleurs
Origine.
Suite au constat d’un manque de coordination des activités de microfinance et à un
diagnostic effectué par le PNUD/FENU, le gouvernement a décidé de créer au sein du MEFB
une Cellule de Coordination des activités du secteur de la microfinance, mise en place et
opérationnelle depuis janvier 2004.
Mandat.
Conduire l’élaboration de la stratégie nationale de la microfinance et sa mise en œuvre,
Orienter et coordonner les interventions des différents bailleurs de fonds et investisseurs,
Assurer le suivi des activités et des opérations de tous les intervenants,
Evaluer les performances des programmes et projets de microfinance
Gérer une base de données relative à l’ensemble du secteur.
Groupe de travail.
Pour appuyer la Cellule de coordination il est composé de représentants du MEFB, du
Ministère de l’Agriculture, des Associations professionnelles, des bailleurs de fonds [UE, BM,
AFD, USAID, PNUD/FENU, BIT, Coopération suisse] et d’ONG nationales, de programmes
ou projets œuvrant dans le secteur
Présidé par le PAM, le groupe est composé par les agences onusiennes dont l'UNICEF, le
PNUD, la FAO, le FNUAP et l'OMS. Il est élargi aux partenaires bilatéraux et multilatéraux
intervenant dans le domaine tels que l'USAID, la Coopération Française, l’Union Européenne
ainsi qu'aux ONG nationales et internationales : CARE, ADRA, CARITAS, MSF, MDM, GTZ
et le CNS.
Historique
A l’issue de la crise de 2002, il s’était avéré que certains secteurs nécessitaient une
coordination plus accrue et intensive que d’autres devant le constat de stagnation ou de non
action.
Un domaine qui avait été fortement utilisé et exploité à fond par le régime précédent était la
décentralisation. Plusieurs bailleurs de fond s’en étaient rendu compte et voulaient aider le
pays à avancer dans son processus de décentralisation pour éviter de revenir en arrière. ou
d’exploiter le processus pour bloquer le développement du pays.
Objectifs
Fonctionnement
Le Groupe est surtout constitué de techniciens de chaque organisme mais il invite de temps
à autres les chefs de mission pour partager des points de vue sur des problématiques
stratégiques. C’est ainsi que le groupe a pu bénéficier pour certaines réunions de la
présence du Directeur des opérations de la Banque mondiale, de l’Ambassadeur de l’UE, de
l’Economiste principal du PNUD, du Chargé d’Affaires Suisse.
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Le Groupe ne se fixe pas des réunions périodiques d’avance mais se convoque rapidement
quand le besoin se fait sentir. Certaines rencontres se décident cependant bien à l’avance
quand des produits ou des objectifs précis ont été identifiés.
Toutes les parties prenantes se relaient pour accueillir les réunions dont les ordres du jours
sont définis à l’avance sur proposition d’un membre ou d’un organisme selon les priorités. Un
membre ou un organisme peut par exemple soulever une question sur un sujet précis et
lancer la question par E-mail à tout le monde. Selon les réactions de chacun, le groupe
décide de se rencontrer ou non.
Les avantages
Le plus gros avantage est d’abord la disponibilité de tout le monde à échanger des
informations et les facilités de communication et de partage que ce contact avait créées.
Ensuite, il y a la souplesse de l’informalité qui est toutefois « très formelle » car chaque
membre apporte bien la position officielle de son organisme. Ceci permet de faire baisser
toutes les barrières de procédure des relations plus « diplomatiques » et les échanges sont
plus fluides en raison de la primauté donnée aux aspects techniques.
Dans les mécanismes de coordination des aides extérieures, il est fait note de l’absence ou
de la faiblesse du gouvernement ; ce qui est fortement ressenti par les partenaires dans les
groupes thématiques. Le gouvernement devra s’attacher à jouer un « lead role » dans les
mécanismes de coordination de l’aide
Les deux premières sphères s’avisent d’organiser des rencontres d’intersection pour des
coordinations thématiques ou portant sur des programmes voire des projets multi-bailleurs.
En effet, le réalisme impose de tenir compte aussi de la capacité [disponibilité] des agents en
nombre limité chez les Partenaires basés à Madagascar afin de ne pas multiplier inutilement
les convocations pour des coordinations qui s’avèreront être purement formelles.
Les coordinations sont rendues plus opérationnelles et utiles pour l’action quand elles ont
des supports simples et des canevas établis sur une base consensuelle par les membres
des groupes pour récapituler les apports des différents acteurs et pour permettre une lecture
des cohérences dans le temps et par rapport aux programmes. Les canevas suivants sont
donnés à titre d’exemples :
Canevas – Synthèse des appuis des bailleurs de fonds en matière de gestion des finances publiques
Partenaire Type d’appui et Objectifs Lien avec le Appui en cours / Cible : actions Budget- Condi
modalité DSRP envisagé concrètes tionnalités
FMI
BMondiale..e
tc.
Canevas – Synthèse des appuis des bailleurs de fonds en matière de gouvernance
Partenaire Type d’appui et Objectifs Lien avec le Appui en cours / Cible : actions Budget- Condi
modalité DSRP envisagé concrètes tionnalités
PNUD
Allemagne,
etc.
Canevas – Coordination entre services du gouvernement - Synthèse des discussions
Thème Programme de Avancement Objet de la Chef Participant Observatio
travail discussion de file n
L’utilisation des cadres logiques des projets ou des programmes offre une structure de
référence qui permet à chaque partenaire de décliner ses domaines spécifiques
d’intervention et ses parts contributives et d’en suivre l’avancement.
DSRP
Groupe de Groupe de
coordination coordination
thématique intra- thématique intra-
Bailleurs de fonds Gouvernement
Groupe de coordination
thématique mixte :
Gouvernement et Partenaires
Il pourra être créé, en tant que de besoin, des « Task Force » pour relancer des
coordinations dans des secteurs où l’on perçoit des besoins urgents, tel le secteur privé
En prenant les trois axes stratégiques du DSRP comme cadre de référence, et pour assurer
un nouveau départ avec l’implication du gouvernement dans les groupes de coordination
thématique et sectorielle, sur initiative du Vice Premier Ministre, le gouvernement serait avisé
d’organiser une réunion avec les bailleurs pour une revue/ évaluation du fonctionnement des
groupes thématiques et sectoriels existant pour consolidation, relance et création, en tant
que de besoin, de nouveaux groupes.
Composition : Missions :
Gouvernement : - Planification : objectifs, actions
MAEP [leader], VPM, MEM, prioritaires, chronogramme
MEEF, MEFB, MINSAN, - Indicateurs de performance
- Coordination et suivi :
MINSEB ;
réalisation, problèmes,
Donateurs : solutions, financement
BM, UE, AFD, USAID, KFW, Outils : cadres logiques et canevas
Projets en exécution et
moyens de financement :
FID, CRESED, PSDR, etc.
ANNEXE 1
Règles et bonnes pratiques proposées ou utilisées
pour la coordination de l’aide publique au développement
2
1. Constats
- L’évidence croissante que les exigences et les procédures des donateurs dans la
préparation, la mise en œuvre et le suivi de l’aide généraient des coûts de transaction
improductifs pour les pays bénéficiaires et réduisaient leurs capacités limitées ;
- Les pays bénéficiaires sont préoccupés par le fait que les pratiques des donateurs ne
s’accommodent pas toujours bien avec leurs priorités de développement et leurs systèmes tels
que le budget, les cycles de planification et de dépenses publiques, les systèmes de gestion
financière.
2. Principes directeurs
- L’aide devra être spécifique et adaptée aux singularités de chaque pays bénéficiaire qui
devra assumer des responsabilités de premier plan dans la coordination de cette aide,
- Le respect des priorités des pays bénéficiaires de l’aide, en particulier, en référence aux
stratégies de lutte contre la pauvreté,
- Revue et identification des voies et moyens pour amender les politiques, les procédures et
les pratiques des institutions des donateurs afin de faciliter l’harmonisation,
- Initier localement des formes de délégation de coopération au niveau local pour accroître la
flexibilité des équipes de représentants des donateurs dans les pays,
- Appuyer et renforcer les capacités des pays bénéficiaires par rapport aux diagnostics -pays
et fournir sur la base de leurs demandes l’assistance technique requise,
- Apporter l’aide budgétaire en fonction des mandats et s’ajuster aux cycles budgétaires des
pays et aux priorités des programmes de réduction de la pauvreté,
DIALOGUE DE
HAUT NIVEAU
COORDINATION
CENTRALE
REFORME ET
GOUVERNANCE
COORDINATION SECTORIELLE ET
THEMATIQUE
L’esprit de la déclaration de Rome peut se résumer dans les cinq points suivants :
- Promouvoir l’appropriation, la pérennité des capacités locales et l’impact de l’aide en
renforçant les systèmes nationaux,
- Reconnaître le leadership du pays bénéficiaire et la priorité de renforcer les capacités
nationales pour gérer et coordonner l’aide au développement,
- Réduire les coûts de transaction en harmonisant, en simplifiant et en adaptant les modalités
de gestion et de coordination internes,
- Promouvoir des systèmes de programmation et de compte rendus conjoints avec les
donateurs,
- Tenir compte des dispositions prévues dans les Objectifs de Développement du Millénaire
pour évaluer les performances des donateurs et du partenariat,
Madagascar a été choisi comme pays pilote pour la formulation des Bilan Commun de Pays
[CCA] et Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement [UNDAF] de
deuxième génération.
L’excellence, les performances et les résultats atteints par la coordination inter agences à
Madagascar autorisent de tirer des leçons et des principes d’actions susceptibles d’inspirer les
mécanismes de coordination de l’aide publique au développement à Madagascar.
- Comite de pilotage : il est coprésidé par le gouvernement et le Système des Nations Unies
[inclut société civile et secteur privé],
- Groupe de lecteurs
Modèle de canevas : Tableau des résultats concernant le Système des nations unies
Objectifs de Résultats Résultats Mécanismes Etat des dépenses en US Dollars
coordination attendus effectifs de Appui au Coordonnateur résident et Autres
coordination fonds pour la coordination des activités
et modalités des NU, niveau national
du Allocation Dépenses Engagements Institutions GVT Donateurs
programme de fonds non décaissés UN
Objectif de coordination 1 : ……
Objectif de coordination 2 : ……
5
B. Dispositif Institutionnel
Les autorités maliennes et leurs partenaires se sont accordés sur la mise sur pied d’un dispositif
global qui prévoit de travailler à trois niveaux :
1. La Commission Mixte Mali - Partenaires : une instance de décision
2. Comité Technique Mali – Partenaires : chargé de préparer et d’exécuter les décisions de la
Commission mixte, présidé par le représentant du Ministre des finances,
3. un Secrétariat conjoint qui assure la facilitation permanente du processus
En outre sont établis deux groupes de travail consultatifs :
- Le groupe des Ministres maliens, membres de la Commission mixte
- Le groupe des partenaires
Le dispositif institutionnel n’a pas marché en raison de son caractère trop bureaucratique et
finalement trop lourd ; son manque de flexibilité et sa hiérarchisation en ont limité la
fonctionnalité.
C. Etudes d’approfondissement
Des études d’approfondissement furent commissionnées pour accompagner la réforme de la
gestion et de la coordination de l’aide et qui furent les suivantes :
- Propositions d’un système opérationnel de coopération entre les collectivités territoriales et
les partenaires,
- Rôle des ONG et des Communes dans les processus de l’aide.
6
ANNEXE 2
TERMES DE REFERENCE
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Durée : 4 semaines
Contexte et justification
Madagascar, pays où 2/3 de la population vit en dessous de seuil de la pauvreté, met en œuvre
depuis une année un vaste programme de développement centré sur la réduction de la
pauvreté. Un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) a été formulé et sert de
cadre de référence aux actions de développement.
La version complète de ce DSRP a été finalisée en juillet 2003 et approuvée par les conseils
d'administration de la Banque Mondiale et du FMI en décembre 2003. Lors des réunions des
amis de Madagascar tenues à Paris en 2002 et 2003, les partenaires au développement se sont
engagés à appuyer les efforts du gouvernement en apportant une assistance financière
substantielle. Les mêmes partenaires ont insisté sur une meilleure coordination de l’aide
extérieure et la mise en place d’un mécanisme efficace en la matière afin d’assurer un meilleur
impact des interventions.
Le cadre institutionnel de mise en œuvre de la SRP est esquissé dans le document stratégique
lui-même. La coordination des actions de réduction de la pauvreté est la responsabilité du
gouvernement. La charge de la coordination technique des programmes de réduction de la
pauvreté est en principe confiée au Secrétariat National d'Autopromotion et de Développement
(SNAD) qui est sous la tutelle de la Primature. La Vice-primature, qui est entre autres en
charge des programmes économiques a supervisée l'élaboration du DSRP.
Par ailleurs, le Ministère de l'Economie, des Finances et du Budget (MEFB), assure à travers la
DGP, la planification et la gestion des dossiers de coopération extérieure. Le Secrétariat
Technique de l'Ajustement (STA) qui est officiellement l'organe chargé de la coordination du
suivi et évaluation de la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté, est rattaché
au MEFB. En outre, la responsabilité technique du suivi-évaluation de la mise en œuvre de la
SRP a été confiée à l'INSTAT, lequel est également rattaché au MEFB.
Dans le contexte de relance durable de l’économie que le gouvernement s’est fixé, et compte
tenu des engagements maintes fois réaffirmés par les bailleurs de fonds d’appuyer les efforts du
gouvernement, l’aide extérieures prendrait plus d’importance. Cela amplifierait les contraintes
décrites plus haut et les capacités du pays déjà insuffisantes risqueraient d’être submergées.
Les progrès obtenus sur le terrain à travers l’exécution des programmes et projets constitueront
une mesure concrète et non négligeable du succès des efforts du gouvernement dans la mise
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en œuvre du DSRP. De tels progrès peuvent être facilités d’une part, par des efforts
d’harmonisation des politiques, procédures et pratiques opérationnelles de ses partenaires de
développement de manière à permettre à l’Etat d’utiliser avec plus d’efficacité ses faibles
capacités, et d’autre part, par une meilleure coordination des assistances extérieures et des
programmes y relatifs. Au niveau des partenaires il existe de mécanismes informels d’échanges
d’informations et des interactions avec le gouvernement. Il s’agira pour ce dernier de définir son
mécanisme de coordination.
Eu égard à ce qui précède et pour concrétiser la volonté exprimée par les plus hautes autorités
du pays d’assurer une meilleure coordination des interventions des partenaires au
développement du pays, le gouvernement de Madagascar requiert l’appui du PNUD pour la
réalisation d’une étude sur la définition d’un mécanisme de coordination l’aide extérieure.
Objectif
Résultats attendus
Ce qui est attendu de la part de l'Expert est qu'il fournisse des conseils et supports susceptibles
d'aider le gouvernement à :
Tâches et attributions
L'expert devra :
Démarche
L 'expert procédera à la collecte des informations nécessaires à son analyse à travers des
entretiens avec les hauts responsables de l'administration, des organismes internationaux et
autres partenaires au développement, appuyés par une revue documentaire. Il se basera aussi
sur des expériences réussies ailleurs. Il pourrait être amené à organiser des ateliers et
séminaires en vue d’une meilleure appropriation du mécanisme.
Qualifications
ANNEXE 3