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Le musée d’Orsay

Le musée d’Orsay est un musée national situé à Paris, sur la rive gauche
de la Seine, dans le VIIe arrondissement, aménagé dans l’ancienne gare d'Orsay
(1898). Les collections du musée présentent la peinture et la sculpture
occidentale de 1848 à 1914, ainsi que les arts décoratifs, la photographie et
l’architecture.
On peut y voir des chefs-d’œuvre comme l’Olympia de Manet, la
Danseuse âgée de quatorze ans de Degas, L'Origine du monde, Un enterrement
à Ornans, L'Atelier du peintre de Courbet.
Des expositions temporaires éclairent périodiquement l’œuvre d’un artiste,
ou bien mettent en valeur un courant, un marchand, une question d’histoire de
l’art. Un auditorium accueille des manifestations diversifiées, concerts, cinéma,
théâtre d’ombres, conférences et colloques et des spectacles spécifiquement
destinés à un jeune public.
Exposées sur trois niveaux, toutes les formes d'art (peinture, sculpture,
architecture, objets d'art, mobilier, cinéma, photographie, musique, décor
d'opéra), sont présentées dans l'ordre chronologique sur la période allant de 1848
à 1914. Le musée d'Orsay comble ainsi l'espace de temps entre les collections du
musée du Louvre et celles du musée d'Art Moderne du Centre Georges
Pompidou.
Le musée d'Orsay est également un lieu de spectacle, de réflexion et de
formation. Il propose un programme de concerts consacré au répertoire de la
période 1848-1914 dans l'auditorium et le restaurant. L'auditorium accueille
également des projections de films, en particulier un festival annuel consacré au
cinéma des origines. Les adhérents peuvent régulièrement assister à des
conférences et débats, notamment autour de thèmes liés aux expositions
temporaires.
Le musée d'Orsay conserve et expose la plus grande collection de
peintures impressionnistes et post-impressionnistes au monde ainsi que de
remarquables ensembles de peintures symbolistes, réalistes et académiques. Plus
de 5000 peintures composent la collection. Cette liste non-exhaustive répertorie
les principaux peintres représentés au musée d'Orsay avec le nombre de leurs
œuvres peintes dans les collections ainsi que le titre de leurs principales
réalisations. Cette liste mentionne également, pour les artistes concernés, les
pastels présents dans la collection : en effet, bien que n'appartenant pas au
département des peintures, un certain nombre de pastels sont exposés dans les
collections permanentes de peintures du musée.
Seurat - Le Cirque

Édouard Manet - Le Déjeuner sur l'herbe

Rodin,
Saint Jean
Baptiste

Eugène Guillaume, Anacréon


Le café Procope

Le café Procope est un célèbre, et l’un des plus anciens, cafés-restaurants


de Paris. Il se situe au 13, rue de l'Ancienne-Comédie, dans le 6e arrondissement.
Il est également accessible par le passage de la Cour du Commerce-Saint-André.
Café d’artistes et d’intellectuels, il était fréquenté au XVIIIe siècle par
Voltaire, Diderot et d’Alembert. Centre actif durant la Révolution française, il
reste longtemps un lieu de rencontre d’écrivains et d’intellectuels (Musset,
Verlaine, Anatole France), d’hommes politiques (Gambetta) et le Tout-Paris.
Vingt ans après l’introduction d’une boisson tonique du nom de « café » à
la cour de France, un Arménien du nom de Grégoire, originaire d’Ispahan, ouvre
un café rue Mazarine (près la rue Guénégaud et à côté du théâtre de la Comédie-
Française). Lorsque le théâtre quitte cet emplacement pour aller rue des Fossés
Saint-Germain (qui devient par la suite rue de la Comédie, puis de l’Ancienne-
Comédie), en 1680, Grégoire déménage son café. Il vient alors s’installer en face
et fait prospérer ses affaires en attirant la nombreuse clientèle du monde du
spectacle.
En 1670, arrive en France un Sicilien de Palerme, Francesco Procopio dei
Coltelli (qui francisera son nom en François Procope-Couteaux). Il travaille
comme garçon chez un cafetier arménien du nom de Pascal qui possédait un café
rue de Tournon, à la foire Saint-Germain, Il se met à son compte deux ans plus
tard et, en 1686, il rachète à Grégoire son établissement, qu’il fait luxueusement
décorer.
L’établissement, qui porte désormais le nom de « Le Procope », devient
rapidement l’un des cafés littéraires les plus courus. Il concurrence même le café
de la Place du Palais-Royal, fondé cinq ans plus tôt (et qui deviendra le café de
la Régence). Après la mort de François Procope en 1716, son fils lui succède.
Le café attire des auteurs comme Voltaire ou Rousseau, qui y ont leurs
habitudes. La « légende » du café dit que Diderot y écrivit des articles de
l’Encyclopédie, que Benjamin Franklin y prépara « le projet d’alliance de Louis
XVI avec la nouvelle République » selon une plaque commémorative, et qu’il y
aurait conçu des éléments de la future Constitution des États-Unis.
Le club des Cordeliers se réunit au café Procope, avec Danton et Marat
comme figures principales. Il en fait alors rapidement un foyer révolutionnaire.
Robespierre, dont un portrait figure en vitrine, et les Jacobins y ont également
leurs habitudes.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 est reproduite
sur les murs de l’une de salles. Les portes des toilettes comportent les indications
« Citoyens » et « Citoyennes », respectivement pour les hommes et les femmes,
et de nombreux documents évoquant la Révolution sont présents aux murs. Un
chapeau de Napoléon se trouve notamment présenté dans l’entrée.
 La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de
Vinci, réalisé entre 1503 et 1506 qui représente un buste, probablement
celui de la florentine Mona Lisa del Giocondo. Cette peinture à l'huile sur
panneau de bois de peuplier de 77 x 53 cm est exposée au musée du
Louvre à Paris. La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon
certaine à Léonard de Vinci. La Joconde est devenue un tableau
éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise
comme référence. Elle constitue en effet l'aboutissement des recherches du
XVe siècle sur la représentation du portrait. À l'époque romantique, les
artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à
développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des
œuvres d'art les plus célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre. Au
XXIe siècle, elle est devenue l'objet d'art le plus visité au monde, juste
devant le diamant Hope .
La Blouse roumaine - Peinture d'Henri Matisse (1940). Huile sur toile, 92 x
73 cm. MNAM, Paris.Ce tableau, que l'artiste offrit au Musée national d'Art
moderne de Paris en 1949, a été réalisé au cours de la triste année 1940 et il
témoigne de la volonté d'Henri Matisse de continuer à peindre, malgré la
guerre, malgré l'exode (il quitte Paris pour Nice)… En effet, comme s'il
faisait fi de la morosité et de l'angoisse inhérentes à l'époque, il brosse ici un
portrait coloré, plein de vitalité et de gaieté, où le visage stylisé de la jeune
femme surgit d'une blouse blanche décorée de motifs floraux à même la
toile : la blancheur du vêtement n'est autre que celle du support et elle
confère à l'ensemble un caractère volontairement inachevé.
 Le Penseur est l'une des plus célèbres sculptures en bronze d'Auguste
Rodin (Musée Rodin, Paris, France). Elle représente un homme en train de
méditer, semblant devoir faire face à un profond dilemme. Tout d'abord
appelée Le Poète, cette pièce fait partie d'une commande du Musée des
Arts décoratifs de Paris qui voulait créer un portail monumental basé sur
La Divine Comédie de Dante. Chacune des statues de cette pièce
représentait l'un des personnages principaux du poème épique. Le Penseur
devait au départ représenter Dante devant les portes de l'Enfer, méditant
sur son poème. L'homme sculpté est nu car Rodin voulait que sa figure
héroïque à la Michel-Ange représente aussi bien la réflexion que la poésie.
 L'Oiseau est une œuvre de l'artiste français Vincent Barré. Elle représente
un oiseau stylisé, très fin et long. L'œuvre est placée dans le jardin des
plantes, près de l'entrée par la rue Geoffroy-Saint-Hilaire,

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