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JESA, une Joint-Venture Maroco-Américaine voit le jour pour


dynamiser le développement d’OCP

[Casablanca, le 16 mars 2010] – OCP S.A (OCP) et Jacobs Engineering Group Inc. (Jacobs),
annoncent avoir conclu un accord de partenariat en ingénierie industrielle qui liera les deux
Groupes sous forme de joint-venture.

Baptisée Jacobs Engineering  SA (JESA), la nouvelle joint venture permettra de doter l’OCP d’outils
de pointe pour mener à bien sa stratégie industrielle. JESA présente une puissante combinaison de
ressources d’ingénierie, de gestion de projets et de gestion de la construction afin d’accompagner
l’OCP dans la mise en œuvre de ses plans de développement stratégique. Parallèlement, JESA
fournira ses services à d’autres projets industriels aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, ce qui
permettra à Jacobs de promouvoir ses plans de développement dans l’industrie des engrais et
dans la région.

Détenue à part égales entre OCP S.A et Jacobs Engineering Group Inc., JESA contribuera, entre
autres, à l’accompagnement de la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de
la plate-forme chimique Jorf Phosphate Hub (JPH) à Jorf Lasfar. La joint-venture bénéficiera de la
panoplie d’outils et systèmes d’ingénierie de Jacobs et emploiera du personnel venant de l’OCP et
de Jacobs, ainsi que du personnel recruté localement. Elle fournira des prestations de gestion de
projets, de gestion de la construction et d’ingénierie pour le programme d’investissement de l’OCP
de 5 milliards de dollars au Maroc.

A l’annonce de cet accord, le PDG de l’OCP, M. Mostafa TERRAB, a déclaré lors de l’allocution
d’ouverture de la cérémonie de signature  « Ce partenariat entre deux entreprises leader dans
leurs domaines respectifs est une opportunité de parfaite synergie pour le développement des
activités d’ingénierie et d’infrastructure dans l’industrie du phosphate».

« Cette joint-venture constitue un jalon important dans la réalisation des objectifs


d’investissement de l’OCP à court et à moyen terme, en lui fournissant des prestations d’ingénierie
et de services dans le cadre de l’ensemble de ses projets aussi bien au Maroc qu’à l’étranger  » a
ajouté M. TERRAB en présentant ses félicitations aux équipes ayant participé à l’élaboration de ce
partenariat.

Le Président de Jacobs, M. Noel Watson, a déclaré « Jacobs consolide ses relations historiques
avec l’OCP à travers cette joint venture.  En s’associant avec le leader de l’industrie des
phosphates et en combinant nos énergies et nos compétences conjointes, nous renforçons notre
partenariat pour nous développer mutuellement dans un secteur prometteur ».

L’OCP est leader mondial sur le marché des phosphates et des produits dérivés et est basé à
Casablanca, Maroc.

Jacobs est l’un des plus grands et plus diversifiés fournisseurs au monde de services techniques,
professionnels et de construction.

Quelques dates clés

Le développement du Groupe OCP a été marqué par quelques grandes dates. Sur le plan
géologique, on distingue quatre étapes :

1905–1921 : Période des pionniers.


1921–1951 : Période des études fondamentales, stratigraphiques et paléontologiques
(reconnaissance et mise en exploitation des gisements).
1951–1960 : Période des études fondamentales, stratigraphiques et paléontologiques.
1960–1986 : Période d’intensification des études sédimentologiques et géochimiques, ainsi que de
l’étude des gisements du Sahara marocain du crétacé.

D’un point de vue chronologique:

1920 : Création, le 7 août, de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).

1921 : Début de l'exploitation en souterrain sur le gisement des Oulad Abdoun, le 1er mars. «
Descente » du premier train de Khouribga vers le port de Casablanca, le 30 juin. Premier départ des
phosphates du Maroc le 23 juillet.

1931 : Début de l’extraction en souterrain à Youssoufia (ex-Louis Gentil).

1932 : Premières expéditions du phosphate de Youssoufia vers le port de Casablanca.

1936 : Premier train de phosphate de Youssoufia vers le port de Safi.

1942 : Création d'une unité de calcination à Youssoufia.

1951 : Démarrage de l'extraction en « découverte » à Sidi-Daoui (Khouribga). Début du


développement des installations de séchage et de calcination à Khouribga.

1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.

1959 : Création de la Société Marocaine d'Etudes Spécialisées et Industrielles (Smesi).

1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.

1962 : Introduction de la mécanisation de souterrain à Youssoufia, en septembre.

1965 : Création de la société Maroc Chimie. Début de la valorisation avec le démarrage des
installations de l'usine de Maroc Chimie, à Safi. Extension de l'extraction à ciel ouvert à la mine de
Merah El Aharch (Khouribga).

1967 : Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga.

1969 : Entrée en exploitation de la première Recette de phosphate noir à Youssoufia.

1973 : Création de la Société de Transports Régionaux en juillet, de Maroc Phosphore en août et de


Marphocéan en octobre.

1974 : Lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de Benguérir, en mai. L'OCP prend
le contrôle de la Société Marocaine des Fertilisants (Fertima), créée en 1972. Naissance de l'Institut de
Promotion Socio-Éducative (IPSE), en août.

1975 : Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise en place en janvier 1975).
Intégration des industries chimiques aux structures internes de l'OCP, en janvier. Création du Centre
d'Études et de Recherches des Phosphates Minéraux (Cerphos), en octobre.

1976 : En mai, transfert au Maroc du siège de Phousboucraâ (65% OCP). Démarrage de Maroc
Phosphore I et Maroc Chimie II, en novembre.

1978 : Création de l'Union Industrielle de Montage (UIM), en janvier. Démarrage de la première unité
de calcination à Youssoufia.

1979 : Transfert des bureaux de la Direction Générale au nouveau siège à Casablanca.

1981 : Démarrage de MP II. L'OCP entre dans le capital de Prayon (Belgique).

1982 : Début des travaux de construction du complexe chimique MP III-IV à Jorf Lasfar.

1986 : Démarrage des différentes lignes d'acide sulfurique et d'acide phosphorique de Maroc
Phosphore III-IV.
1987 : Démarrage des lignes d'engrais de Maroc Phosphore III-IV (octobre-décembre).

1988 : Chargement du premier navire de DAP de Jorf Lasfar (janvier).

1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.

1996 : Création de la société Euro-Maroc Phosphore (Emaphos). Lancement des travaux de


construction de l'usine d'acide phosphorique purifié de Emaphos, à Jorf Lasfar (janvier-février).
Regroupement des activités des deux sociétés Maroc Chimie et Maroc Phosphore au sein de Maroc
Phosphore (janvier). Introduction de Fertima à la Bourse des valeurs de Casablanca (30% du capital)
dans le cadre du projet de privatisation de la société (octobre). Signature de la convention en matière
d’environnement avec le département ministériel chargé de l’Environnement. Création de l’Institut OCP
en décembre.

1997 : Accord d'association entre le Groupe OCP et le Groupe indien Birla pour la réalisation, en joint
venture, d'une unité de production d'acide phosphorique à Jorf Lasfar de 330.000 tonnes de P2O5 par
an, en mars. Aux termes de cet accord, la société Indo-Maroc Phosphore (Imacid) est créée par l'OCP
et la société Chambal Fertilizers and Chemicals Ltd du Groupe Birla (novembre). Accord de coopération
«OCP-Grande Paroisse» pour l’utilisation de l’usine de Rouen (travaux à façon). Adhésion au protocole
Responsible Care.

1998 : Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (Emaphos, Jorf Lasfar), le 31 janvier.
Le Groupe OCP obtient le Prix national de la Qualité.

1999 : Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine d’Imacid à Jorf Lasfar, le 1er
novembre.

2002 : Prise de participation dans la société indienne PPL en jv avec le Groupe Birla.

2003 : L’OCP est devenu le seul actionnaire de Phosboucraâ.

2004 : Création de la Société "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture entre l’OCP et Fauji
Fertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan).

2005: Démarrage de l'usine de Lavage/Flottation à Youssoufia

2006: Projet nouvelle DAP à Jorf Lasfar 850 000 t/an.

2008: La société anonyme OCP SA est née le 22 janvier - Démarrage de Pakistan Maroc Phosphore à
Jorf Lasfar (PMP)

2009: Démarrage de Bunge Maroc Phosphore à Jorf Lasfar (BMP)

2010: Création de JESA, joint venture sous forme de partenariat en ingénierie industrielle entre OCP SA
et Jacobs Engineering Inc

OCP: Une joint-venture avec l’américain Jacobs

. Sa mission, gérer les investissements. Les marchés de l’Afrique de l’Ouest visésSÉPARER


l’exploitation du développement des investissements. Pour l’OCP, c’est une condition sine qua non
pour la professionnalisation de la gestion des nouveaux projets industriels du groupe. C’est d’ailleurs
la raison pour laquelle il compte développer un partenariat stratégique sous forme de joint-venture
avec l’entreprise américaine Jacobs et qui aura pour dénomination: Jacobs Engineering. La signature,
prévue l’année dernière, s’effectuera d’ici la fin de la semaine. L’américain Jacobs figure parmi les
leaders mondiaux en ingénierie industrielle. Il compte 7.000 collaborateurs de par le monde et un
chiffre d’affaires qui dépasse les 10 milliards de dollars en ingénierie. La joint-venture, qui sera
détenue à part égale par les deux parties, a pour objectif la prise en charge des projets de l’OCP, soit
près de 5 milliards de dollars. Selon nos informations, le groupe américain s’est également engagé à
transférer par la suite toute son activité liée au phosphate au Maroc. Cette joint-venture
représentera une puissante combinaison de ressources d’ingénierie et de gestion de programmes et
permettra d’accompagner l’OCP dans la mise en œuvre de ses plans de développement stratégiques.
C’est le cas en particulier pour les infrastructures nécessaires au développement de Jorf Phosphate
Hub. Elle permettra aussi à Jacobs d’avancer dans ses plans de développement dans l’industrie des
engrais et dans la région. La joint-venture appuiera l’OCP ainsi que d’autres entreprises dans leurs
activités d’ingénierie liées au phosphate partout dans le monde. Elle ambitionne aussi d’offrir des
prestations d’ingénierie en infrastructures industrielles pour les marchés des pays d’Afrique de
l’Ouest. Cette nouvelle entité bénéficiera des compétences des collaborateurs de Jacobs et de l’OCP.
D’ailleurs, l’Office a injecté ses plus hauts potentiels dans cette joint-venture. Une démarche qui
permettra au groupe de développer son savoir-faire en matière de gestion de projets en interne. Un
programme de recrutement de jeunes ingénieurs est également prévu.

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De la maintenance curative à la préventive

L’OCP qui s’est engagé dans une augmentation de ses capacités tout en misant sur la réduction des
coûts a lancé un programme de transformation opérationnelle. Objectif, revoir le processus de
production et de maintenance afin de le mettre aux standards internationaux. Ce programme
entamé en avril 2009 et qui se poursuivra durant 2010 commence à donner des résultats en termes
de gains de coûts de production. Aujourd’hui, le gain estimé au niveau de la mine est de plus de 27%
de production en termes de tonnages. Un niveau, jugé important. L’OCP qui était auparavant dans
une logique de maintenance curative passe avec les nouveaux process en cours de développement à
de la maintenance préventive.K. M.

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Casablanca, L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) et le groupe américain "Jacobs Engineering Inc"
ont créé récemment une joint-Venture pour renforcer leur partenariat en ingénierie industrielle,
indique mardi un communiqué de l'OCP.

Baptisée Jacobs Engineering SA (JESA), la nouvelle joint-venture permettra de doter l'OCP d'outils de
pointe pour mener à bien sa stratégie industrielle et fournira ses services à d'autres projets
industriels aussi bien au Maroc qu'à l'étranger, précise l'Office.

Détenue à part égale entre les deux parties signataires, la nouvelle joint-venture contribuera, entre
autres, à l'accompagnement de la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de la
plate-forme chimique Jorf Phospahte Hub (JPH) et au développement des activités d'ingénierie et
d'infrastructure dans l'industrie du phosphate en général , a expliqué M. Mostafa Terrab, PDG de
l'OCP, cité par le communiqué.

''Cette joint-venture constitue un jalon important dans la réalisation des objectifs d'investissement de
l'OCP à court et à moyen terme, en lui fournissant des prestations d'ingénierie et de services dans le
cadre de l'ensemble de ses projets aussi bien au Maroc qu'à l'étranger'', a-t-il souligné.

Le président de Jacobs , M. Noel Watson a, pour sa part, affirmé que cette jointe venture ''consolide
les relations historiques entre les deux groupes, ajoutant qu'en s'associant avec le leader de
l'industrie des phosphates et en combinant nos énergies et nos compétences, nous renforçons notre
partenariat pour nous développer mutuellement dans un secteur prometteur''.

Le groupe américain Jacobs est l'un des plus grands fournisseurs au monde de services techniques,
professionnels et de construction en matière d'ingénierie industrielle. L'OCP est leader mondial sur le
marché des phosphates et des produits dérivés.

Source : MAP

La fibre verte du Maroc se concrétise et se confirme de plus en plus sous forme de


projets ambitieux et d’initiatives avant-gardistes faisant de l’environnement une
priorité stratégique pour le pays. Le projet de «La Ville Verte Mohammed VI » en est
un exemple éloquent.
En effet, le Maroc vient de lancer un nouveau projet urbanistique à Benguerir baptisé
« Ville Verte Mohammed VI ». D’une conception totalement orientée vers le
développement durable, cette nouvelle ville écologique mise sur l’obtention de la plus
prestigieuse certification internationale en matière d’environnement (LEED ND).
La fibre verte du Maroc se concrétise et se confirme de plus en plus sous forme de
projets ambitieux et d’initiatives avant-gardistes faisant de l’environnement une
priorité stratégique pour le pays. Le projet de «La Ville Verte Mohammed VI » en est
un exemple éloquent.
En effet, le Maroc vient de lancer un nouveau projet urbanistique à Benguerir baptisé
« Ville Verte Mohammed VI ». D’une conception totalement orientée vers le
développement durable, cette nouvelle ville écologique mise sur l’obtention de la plus
prestigieuse certification internationale en matière d’environnement (LEED ND).
Ce futur pôle urbain, le premier du genre sur le continent africain, est lancé par
l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), un fleuron de l’économie nationale, qui est
l’investisseur principal dans ce projet de développement durable.
Il s’agit d’un grand chantier qui sera réalisé en trois phases sur une période d’une
dizaine d’années. Il nécessitera un investissement d’environ 176 millions d’euros.
Privilégiant l’environnement, il sera à l’avant-garde en matière environnementale
dans la maîtrise des émissions de CO2 pour les transports (pistes cyclables, bus
électriques...).
La « Ville verte Mohammed VI » abritera plusieurs activités novatrices et créatrices
d'emplois de nature à impulser une nouvelle dynamique socio-économique dans la
région en lui donnant une vocation dans les métiers de services et de logistique.
Elle comportera un complexe administratif, des ensembles résidentiels, une plate-
forme médicale et hospitalière, un terrain de sport et une école d’athlétisme, un
centre commercial et des équipements publics. Elle comportera également un centre
universitaire, un technopôle  et un resort golfique, etc.
C’est un projet totalement orienté vers le développement durable visant à faire des
économies d’eau et d’énergie, à respecter l’environnement, en s’inscrivant
intégralement dans la mouvance écologique et l’esprit du développement durable.
Ainsi, en matière d’économie d’eau, les concepteurs du projet ont prévu une station
d’épuration et réutilisation des eaux usées pour l’irrigation, un système d’irrigation
optimisé (goutte-à-goutte) et un golf semi-aride.
A cet effet, la ville verte intégrera les normes d’une gestion responsable de l’eau,
stockage des eaux de pluie, recyclage des eaux usées et double circuit : eau
potable-eau grises, etc.
Pour ce qui est d’économie d’énergie, cette nouvelle ville utilisera l’énergie solaire,
l’isolation optimisée des bâtiments pour  diminuer la climatisation et le chauffage
ainsi que l’éclairage avec lampes à basse consommation.
Par ailleurs, le volet recherche et développement n’est pas en reste puisqu’il sera
confié à l’université Mohammed VI polytechnique qui œuvrera de concert avec
d’autres centres de recherche et universités nationales et internationales autour de
pôles d'excellence favorisant le développement de la recherche et de la créativité.
Pour garantir la pérennité de ce projet, une approche partenariale a été privilégiée
engageant le secteur public et privé. C’est un projet qui sera certainement vital et
bénéfique pour la région de Rhamna, viable et pérenne puisqu’il implique les
collectivités locales, la Fondation Rhamna pour le développement durable, l'OCP et
d’autres investisseurs publics et privés.
Il faut dire que ce projet d’envergure s’inscrit dans le cadre d’une stratégie
environnementale globale et bien intégrée initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed
VI visant à mettre le Royaume sur les bons rails du développement durable,
harmonieux, responsable et respectueux de l’environnement.

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