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Je tiens ici à remercier tout ceux qui ont collaboré à la réalisation du document et en
particulier les personnes qui ne sont pas issues du monde médical et pour qui beaucoup
de termes semblaient provenir d'une langue étrangère...
– due à une irritation de la gorge et des bronches (irritation des récepteurs du larynx, du
pharynx et des bronches -> Rapidly Adapting Reception ET CFR – récepteurs sensitifs
disposés le long du larynx).
=> Peut être douloureuse et épuisante.
Toux grasse :
– sert à éliminer les sécrétions qui encombrent les bronches et ramène des expectorations
(crachats).
– la rhinorrée postérieure qui accompagne les rhinites peut induire la toux et être associée
à un reniflement et à un blocage nasal.
Notes complémentaires.
Les crachats dus à une irritation chronique sont habituellement blancs gris, particulièrement
chez les fumeurs.
Les crachats deviennent jaunes en rapport avec la présence de leucocytes et peuvent devenir
verts par l’action de l’enzyme verdo-peroxydase.
Les crachats jaunes ou verts de l’asthme peuvent être dus à la présence d’éosinophiles et pas
forcément à une infection.
Si les expectorations contiennent du sang, elles prennent une teinte rouge inf. à rouge foncé,
selon le type d’hémorragie
Voix enrouée :
Dysphonie:
Remarque : Si paralysie bilatérale des cordes vocales -> Aphonie et éventuellement, gêne
respiratoire avec stridor inspiratoire si la paralysie est en adduction.
Voix nasonnée :
– Paralysie bulbaire qui combine un déficit moteur des lèvres, de la langue et du palais mou.
L’atteinte du palais explique la voix nasonnée. La myasthénie (épuisement des m.
volontaires) en est une cause.
– On perçoit, à l’oreille, une fuite d’ air à travers une glotte incomplètement fermée lors de
la phonation.
Voix rauque :
– Plus grave que ce que l’on attend pour l’âge et le sexe de la personne.
– Signe fourni pour l’auscultation -> forte résonnance de la voix dans la poitrine.
Voix eunochoïde :
– Grande hauteur mais faible intensité conservant, chez l’homme adulte, son caractère
infantile -> arrêt du développement du larynx
-> troubles de coordination des m. vocaux
Voix ligneuse :
Faciès adénoïdien : Faciès observé chez les enfants porteurs de végétations adénoïdes (=
amygdale pharyngée de Luschka hypertrophiée) qui, en gènant la respiration nasale par
obstruction du cavum(déficit ventilatoire rhinopharyngé), les obligent à conserver en
permanence la bouche ouverte.
Caractéristiques :
– Visage étroit, allongé
– Bouche ouverte
DYSPHAGIE :
-> principal symptôme des maladies asophagiennes. Le plus souvent, le patient peut indiquer le
niveau de l’obstruction, qui ne correspond pas toujours au niveau réel.
Déterminez si la dysphagie est survenue brutalement ou progressivement sur plusieurs
semaines ou mois.
Demandez si le symptôme est constant ou intermittent et si la dysphagie existe pour les
solides et liquides.
La présence d’autres symptômes associés (perte de poids, douleurs, toux lors de la
déglutition) peut aider pour le diagnostic différentiel.
Les causes les plus fréquentes -> cancer de l’œsophage, sténose bénigne liée au reflux acide
prolongé, tonus excessif du sphincter inférieur de l’œsophage.
ODYNOPHAGIE :
– douleur à la déglutition
-> douleur thoracique liée à la déglutition avec un caractère différent du Pyrosis (brûlure
épigastrique remontant le long de l’œsophage, suivie de régurgitation acide).
-> Inflammation de l’hypopharynx ou de l’œsophage
-> Spasme important de l’œsophage, peut être provoqué par une obstruction ou par une
anomalie motrice intrinsèque entraînant une contraction anormale , intense et non coordonnée.
POLYPNEE :
TACHYPNEE :
BRADYPNEE :
La cause est une pathologie pulmonaire (mucovisidose par exemple) qui induit une modification
de la morphologie du thorax : l'expiration est plus difficile et gonfle anormalement les
alvéoles (emphysème centrolobulaire) ce qui entraine une diminution de la force de rétraction
du poumon (la compliance augmente) et il y a un déplacement de la position d'équilibre en
direction de l'inspiration => thorax en tonneau avec CRF augmentée.
La cause est une anomalie de la morphologie du thorax (cyphoscoliose par exemple) et elle
induit des modifications de la fonction pulmonaire : elle modifie le diamètre antéro-postérieur
de la cage thoracique et réduit gravement les possibilités d'expension du thorax et des
poumons.
1 Source : Anatomie Médicale (Moore) page 435, Physiopathologie (Lang) page 76.
Hippocratisme digital
= hypertrophie des tissus moux du lit de l’ongle et du bout des doigts => doigts en baguettes
de tambour et ongles en verre de montre.
– carcinome bronchique
– emphysème, abscès pulmonaire, bronchectasie
– alvéolite fibrosante
– endocardite bactérienne
– cardiopathie congénitale cyanosante
– Cirrhose
– Maladie de Chrone
1er stade = assouplissement du lit de l’ongle qui peut être détecté par la palpation (peut
exister chez le sujet normale mais plus marqué dans les premiers stades de l’hippocratisme
digital).
Par la suite, le tissu moux du lit de l’ongle remplit l’angle aigu normal entre l’ongle et le lit de
l’ongle.
Normalement de 160° mais la XXX devient plate puis convexe dans l’hippocratisme digital.
Quand les ongles normaux sont placés dos à dos, ils dessinent une zone trapézoïdale entre
eux. Celui-ci est oblitéré précocement dans l’hippocratisme digital.
Au dernier stade, la totalité du bout du doigt devient ronde => doigts en baguettes de
tambour
-> atteint plus rarement les orteils.
Toutes les étiologies peuvent aussi être responsable d'une osteo-arthropathie mais la cause
la plus fréquente est le carcinome épidermoïde bronchique.
Syndrome de Claude Bernard Horner : syndrome lié à une atteinte paralytique du système
nerveux sympathique à destination oculaire par interruption d'un tronc sympathique cervical.
Signes :
Eventuellement :
•énophtalmie: globe enfoncé dans l'orbite; sugérée par l'apparence de l'oeil mais pas
confirmée par les mesures
l'asymétrie pupillaire est souvent discrète mais peut être accentuée par l'obscurité.
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Tout ces symptomes sont en rapport avec une atteinte de la chaîne sympathique de la
partie postérieure du thorax, consécutive à un carcinome bronchique (inhibition du
sympathique par atteinte du ganglion stellaire => ganglion cervical inférieur fusionné avec
ganglion thoracique)
Tympanisme excessif :
– hyperinflation emphysèmateuse
– pneumothorax
– maigreur
Matité :
– collapsus
– Condensation
– fibrose
– Obésité
Murmure vésiculaire : correspond aux mouvements des parois alvéolaires lors de leur
insufflation et exsufflation.
=> son entendu au travers de poumons normaux à l'auscultation.
=> tonalité du bruissement
=> s'entend en inspiration et au début de l'expiration
2. Le thorax silencieux est un signe d'asthme sévère, une si faible quantité d'air pénétrant
dans les voies aériennes qu'aucun bruit n'est produit.
3. Les sons respiratoires peuvent être baissés de manière importante dans l'emphysème,
surtout si il existe une bulle.
4. Une baisse globale des bruits respiratoires peut se retrouver en cas de paroi thoracique
épaisse ou d'obésité.
Sibilant
Crépitant
Ce sont des sons de haute tonalité, survenant en inspiration. Le mécanisme de leur production
semble être celui-ci : beaucoup de conditions concourent à la fermeture des petites voies
aériennes à la fin de l'expiration.
Pendant l'inspiration suivante, ces unités peuvent être réouvertes seulement en dépassant la
tension de surface qui les maintient fermées. Cette ouverture est à l'origine des
crépitants.Durant l'inspiration, les grosses bronches s'ouvrent avant les petites donc les
crépitants de bronchites et de bronchectasies surviennent plus précocement. Les situations
où les alvéoles sont plus largement impliquées comme dans l'insuffisance ventriculaire gauche,
la fibrose et les pneumopathies ont tendance à produire des crépitants plus tard au cours de
l'inspiration (distinction cliniquement significative)
Il faut noter le caractère éventuellement localisé des crépitants. C'est ce à quoi on s'attend
en cas de pneumopathie ou bronchectasies modérées. L'oedème pulmonaire et la fibrose
pulmonaire affectent typiquement les parties postéro-basales des poumons.
Rhinorrhée
Ecoulement par les narines ou par les choanes vers le pharynx d’un liquide séreux, muqueux ou
purulent d’origine nasale.
Rhinorrhée bilatérale
= vasoconstrictrice
= saisonnière et allergique
= accompagnée par d’autres manifestations atypiques
Rhinorrhée fétide
évocatrice du corps étranger intra nasal chez l’enfant.
Rhinorrhée unilatérale
=> sanguinolente peut révéler une tumeur (cancer de l’ethmoïde)
=> claire : si ne se manifeste que quand le sujet se penche en avant, il faut penser à une fuite
de liquide céphalo-rachidien, secondaire à un traumatisme de la base du crâne => Rhinorrhée
cérébrospinale. L’écoulement dû à la brèche de la lame criblée de l’ethmoïde, écoulement de
LCR.
Otalgie
= douleur de l’oreille
Soit douleur originaire de l'oreille (ortite externe ou moyenne) soit douleur projetée d’autres
sites anatomiques car l’innervation sensitive de l’oreille est multiple.
Une pathologie sinusienne (infectieuse ou inflammatoire), parotidienne, oropharyngée
pharyngolaryngée, de la base de la langue, vertèbres cervicales ou de l’articulation temporo
mandibulaire est à rechercher systématiquement si l’examen otoscopique est normal.
Acouphène
= sensation auditive anormale correspondant souvent à une lésion anatomique identifiable.
=> Bourdonnement
- Acouphène subjectif
Uniquement ressenti par le patient
-Acouphène objectif
Pouvant être perçu par autrui (le médecin peut aussi l’entendre)
Si acouphène objectif, les causes les plus vraisemblables sont les malformations vasculaires
ou des muscles de l’oreille ou du palais.
La majorité des acouphènes sont décrits par les patients comme des sifflements, des
bourdonnements, des sonneries, ou des pulsations.
Il est important de vérifier que le patient ne souffre pas d’intoxication à l’aspirine puisque
c’est une des rares causes d’acouphènes réversibles.
Hypoacousie
= trouble de l’audition caractérisé par une diminution plus ou moins importante de l’acuité
auditive par rapport à la normale.
Il est plus juste d’utiliser le terme hypoacousie que surdité qui laisse penser à une surdité
totale.
Chez l’enfant, l’otite séro muqueuse entraîne une baisse d’audition qui se manifeste par un
retard dans l’acquisition.
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Hypertrophiées
Rouges et gonflées, inflammation
Avec exsudat
Conséquence de l’inflammation
Cryptiques
Creusées de petits trous, pièges à nourriture et à bactéries ;
Formation de caséum
Exemple : en avion
– monte => P atm diminue => tympan bombant
– descend => P atm augment => tympan rétracté.
Tympan rétracté,
Concave vers moi qui regarde de l’extérieur
P air est supérieure à P OM,
Cause chute de P OM
Conséquence hypoacousie.
Exemple : Infection bénine -> congestion -> obstruction de la trompe d'Eustache -> résorption
de l'air résiduel dans la caise du tympan par le réseau vasculaire de la muqueuse => réduction
de P OM => retraction du tympan.
Tympan bombant
Convexe vers moi qui regarde de l’extérieur
P air inférieure à P OM
Cause augmentation de P OM
Ex : si on se bouche le nez, P cavité buccale augmente et se transmet à OM par la trompe
auditive.