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L'hydrogène carburant du futur

introduction
Le dihydrogène (H2) est un gaz composé de 2 atomes d'hydrogène. Communément appellé
Hydrogène, il se trouve dans l'atmosphère à l'état de traces (0.5 ppm). C'est un gaz incolore et
inodore aux conditions normales de pression et de température (P=1 bar ; T=298.15 K).
, extrèmement inflammable, très leger. Il réagit très facilement en présence d'autres substances
chimiques

Histoire
Le premier scientifique connu à avoir décrit la production de
dihydrogène est le suisse Paracelse (1493-1541). Il fait cette
découverte en versant du vitriol sur de la poudre de fer, mais ne
comprend pas la nature exacte du gaz dégagé au cours de
l'expérience.

Le chimiste anglais Henry Cavendish (1731-1810),


recommençant les expériences de Paracelse avec plusieurs
métaux différents, découvre que le gaz ainsi produit est différent
de l'air, est inflammable et à une faible densité. Il appelle ce gaz «
air inflammable » et s'aperçoit que sa combustion produit de
l'eau. Le dioxygène étant lui nommé « air vital ».
Paracelse

Le chimiste français Antoine Lavoisier ayant confirmé les expériences de Cavendish, propose le
mot « hydrogène » pour remplacer l'expression « air inflammable ». Ce mot est formé avec le
préfixe hydro (du grec ὕδωρ (hudôr), « eau ») et du suffixe gène (du grec γεννᾰν (gennen), «
engendrer »).

Par la suite, dans le domaine scientifique, le mot « hydrogène » sera utilisé pour nommer l'élément
chimique et le mot « dihydrogène » sera utilisé pour la molécule.

Applications industrielles :
- Agroalimentaire : Production d'huile alimentaire.

- Verrerie : Polissage.

- Laboratoire : Utilisé pur ou en mélange pour les analyse et la maîtrise de la qualité en milieu
industriel et hospitalier.

- Construction mécanique / métallique : Traitement thermique de divers métaux.


- Raffinage : Désulfurisation du fioul et de l'essence.

- Semi-conducteurs : Utilisé ultra pur pour la protection contre les impuretés.

- Espace : Combustible cryogénique pour moteur de fusée.

- Sidérurgie : Atmosphère de traitement thermique.

L'hydrogène un remède pour notre planète


malade
Le monde actuel est plongé dans « l’ère
industrielle » assortie de la « civilisation de
l’automobile ».
Pour alimenter ce formidable développement, il a
fallu - et il faut encore - de l’énergie, beaucoup

d’énergie, c’est pourquoi les ressources de notre


planète ont été exploitées sans limite : houille,
pétrole, gaz naturel (combustibles fossiles),
hydraulique et même l’énergie provenant de la
fission de combustibles nucléaires
Aujourd’hui nous en mesurons les conséquences,
elles sont à la hauteur de cette démesure : risque
d’épuisement des ressources fossiles, accumulation de déchets nucléaires, pollution atmosphérique
menaçant la santé publique et effet de serre additionnel qui réchaufferait la planète.
Cette évolution du monde occidental dévoreuse d’énergie est continue et nourrit une croissance
permanente elle-même d’autant plus sollicitée qu’il est légitime que ses bienfaits s’étendent à
l’ensemble de la planète dont une grande partie bénéficie peu, voire ne bénéficie pas du tout.
Doit aussi être prise en compte l’augmentation de la population mondiale, qui va de pair avec les
besoins en énergie.
Comment résoudre le problème de l’épuisement des carburants fossiles, combattre
l’effet de
serre et diminuer la pollution ?
- faire appel à des énergies dites renouvelables : éolienne, photovoltaïque, biomasse ; mais aussi,
dans l’ensemble de ce contexte, utiliser un nouveau vecteur énergétique : l’hydrogène.
L’hydrogène est en effet un gaz non toxique et très énergétique qui n’existe pas à l’état libre dans
la nature mais seulement à l’état combiné (surtout dans l’eau et les hydrocarbures). Il est capable
de produire de la chaleur par combustion directe avec comme résidu, de l’eau et de l’oxyde d’azote,
ou encore de produire de l’électricité dans les piles à combustible avec comme seul résidu, de l’eau.
Cette dernière propriété est particulièrement intéressante et prometteuse car associée à
l’électrolyse (fabrication d’hydrogène à partir d’eau et d’électricité), elle permettrait sans polluer,
à la fois de stocker, de transporter et de réutiliser toutes les énergies et en particulier, les
énergies renouvelables

; On pourrait alors remplacer les carburants fossiles par un autre plus propre qui aidera a diminuer la
pollution provoquait par l'émission du CO2.

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