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Invitation à la Coexistence

Episode : 18

Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux ; louanges à Allah, Seigneur de l’Univers, et
que la bénédiction d’Allah soit accordée à notre maître, le Messager d’Allah.

Toujours dans le domaine de la coexistence, qui vise à mettre au point la notion de l'entente, de l'entraide, de
l'estime et du respect mutuels; en ayant comme point de départ la consolidation des relations entre les conjoints; entre
les parents et les enfants; entre l'employeur et l'employé; bref entre les Musulmans, à tous les niveaux, que ce soit au
foyer, au sein de l'entreprise ou à l'intérieur de la mosquée.

La coexistence à son origine, suppose l'existence de deux parties indépendantes ; il ne s'agit donc point de
renoncer à sa personnalité, d'abandonner ses principes ou ses croyances en faveur d'autrui. Il ne s'agit pas non plus de
dissoudre les différends qui opposent les gens les uns aux autres, dans l'objectif de la fusion d'une des parties dans
l'autre.

La coexistence à travers la personne de l'Imam Ahmad ibn Hanbal :

L'Imam Ahmad ibn Hanbal semble, au premier abord, avoir une attitude assez hostile vis-à-vis de la
coexistence, du fait de sa fermeté et de son inflexibilité. Certains même ont poussé loin leurs accusations contre cet
Imam en dénonçant son train de vie et son école de jurisprudence (Madhhab). Mais en abordant la biographie du
quatrième des grands Imams, nous découvrons que sa personnalité est des plus flexibles et sa jurisprudence des plus
tolérantes. D'ailleurs, un des grands Ulémas saoudiens, professeur à l'université de l'Imam ibn Saoud nous le prouvera
clairement dans les épisodes à venir.

A l'instar de l’Imam Ach-Chafi'î, l'Imam Ahmad ibn Hanbal s'est acharné sa vie durant, à trouver un espace
commun avec autrui, mais à sa manière. C'est une personnalité éminente, exceptionnelle qui s'est adonnée à la
réalisation de deux oeuvres de valeur primordiale qui ont profité aux Musulmans de son temps et continuent à le faire
jusqu'à nos jours : le rassemblement des hadiths du Prophète (Bénédiction et Paix sur lui) et la constance
énergique devant l'épreuve qui mettait la doctrine de l'Islam en péril, bien que le prix en fût cher. Au fond, ce
qu'il a réalisé tout seul et en un laps de temps assez court, nécessite de véritables hommes et des centaines d'années.

D'autre part, la coexistence s'incarne dans la personne de l'Imam Ahmad ibn Hanbal; en effet, il ne lui est
jamais arrivé de blâmer ou de nuire par les paroles à ses prédécesseurs, bien que son école de jurisprudence soit
différente des leurs, bien plus, il a manifesté sa gratitude envers eux :

* A propos de l'Imam Abou Hanifah, il raconte avoir acquis sa science par l'intermédiaire de son disciple,
Abou Youssef, et avoir adopté un bon nombre de solutions à certains problèmes délicats. C'est bien là, l'art de la
communication, qui vise à élargir le domaine de l'espace commun avec autrui.

* D'un autre côté, il exprime son regret de ne pas avoir vécu à l'époque de l'Imam Malîk, mais se console
qu'Allah l'ait comblé par la personne de l'Imam Soufian ibn Ouyayna qui lui a transmis sa science; car il considère
l'Imam Malîk comme un jurisconsulte influent.

* En même temps, il recommande aux gens de recourir au fiqh de l'Imam Ach-Chafi'î, pour les questions
auxquelles il n'aura pas trouvé de réponses, en reconnaissant qu'il approuve l'opinion de ce dernier.

Personnalité remarquable et brillante, qui n'a pas son pareil !!

Ahmad ibn Hanbal, l'Imam de la Sunna :

A force d'y réfléchir, l'Imam Ahmad ibn Hanbal a trouvé que l'objet de litige existant entre l'école de l'Iraq et
celle du Hidjaz ne pouvait être éliminé par le seul fondement des principes du Fiqh que l'Imam Ach-Chafi'î avait établis
auparavant. Le problème était beaucoup plus profond : la science du Hadith traînait encore à ses débuts, les Ulémas de
l'Iraq ne disposaient pas de tous les Hadiths, ce qui explique leur recours à la fatwa.
Obsédé par le seul désir de réduire le différend entre les Musulmans, il avait décidé de vouer sa vie à
rassembler les hadiths dans un livre qui d'ailleurs existe jusqu'à nos jours, et qu'il avait intitulé "Mousnad de l'Imam
Ahmad". A rappeler à ce niveau, que le second Calife, 'Omar ibnul Al-Khattab était soucieux de voir les compagnons
du Prophète (BP sl) se répartir dans les quatre coins du monde, car chacun d'eux détenait un certain nombre des Hadiths
du Prophète (Bénédiction et Paix sur lui).

A cet effet, l'Imam Ahmad ibn Hanbal s'était promis de s'appliquer dans son labeur et d'être minutieux dans le
choix des hadiths authentiques en vue de permettre à la Oumma de se retrouver là où elle pourrait tomber en désaccord,
et en insinuant aux jurisconsultes de se référer désormais, aux hadiths dans leur fatwa.

Telle était son intention. Il allait ainsi frayer le chemin à l'Imam Al-Boukhâri dans sa noble tâche plus tard. A
ne pas omettre que l'Imam Abou Hanifah dans son livre "Al-Mouatta' " avait eu lui aussi, sa contribution dans cette
noble mission. C'est une chaîne bien nouée qui vise la communication entre les Ulémas à travers les générations; le
successeur, loin de révoquer le travail de son prédécesseur, tire avantage de son labeur. L'Imam Ahmad ibn Hanbal est
le disciple de l'Imam Ach-Chafi'î qui, à son tour, est le disciple de l'Imam Malik; ce dernier lisait les livres de l'Imam
Abou Hanifah. Malheureusement, ceci n'est pas notre cas aujourd'hui, en ce sens qu'on assiste à une hostilité destructive
et à une rivalité malhonnête entre les différentes générations.

Sa naissance et sa première jeunesse :

Il a vécu entre l'an 164 et 241 de l'hégire, il est mort à 77 ans, le même âge que l'Imam Abou Hanifah. Il est le
dernier des quatre grands Imams qui ont introduit la rénovation à la jurisprudence islamique.

Il descend de Bani Chaïban, une tribu arabe noble, invincible qui avait une très bonne réputation parmi les
autres tribus arabes. Il est né et a vécu à Baghdad. Il vivait dans la pénurie mais refusait tout support financier d'autrui;
il était très ferme à ce sujet, et extrêmement pieux. A trois reprises, l'occasion s'était présentée à lui pour améliorer sa
condition de vie, mais il avait bel et bien refusé.

Il raconte avoir perdu son père et son grand-père à l'âge de 3 ans ; sa mère, jeune veuve d'environ 25 ans,
douée d'un esprit vif, s'était chargée de son éducation, de sa piété, de sa foi ainsi que de sa religion. C'est pourquoi, à
l'âge de 6 ans, il avait déjà appris le Noble Coran, savait lire et écrire et en plus possédait le don d'une belle écriture qui
lui serait profitable dans l'avenir, tout cela grâce à sa mère.

D'autre part, sa mère manifestait beaucoup de tendresse à son égard, et il était parvenu avec habileté et
intelligence à coexister avec elle sans heurter ses sentiments. On raconte qu'un jour, un jurisconsulte avait fait une brève
visite à Baghdad pour y donner des leçons de Fiqh; mais il était descendu de l'autre côté de la rive du Tigre; et comme
le niveau de l'eau s'était élevé dans le fleuve, le Wali (gouverneur) de la ville avait interdit aux gens de passer de l'autre
côté du fleuve. Mais vu l'importance de l'objectif, les gens avaient pris leur courage à deux mains et avaient traversé la
rive. Un ami de l'Imam Ahmad lui avait demandé de les accompagner, mais Ahmad, qui n'avait alors que 17 ans, avait
décliné son invitation pour ne pas contrarier sa mère. La tendresse profonde de la mère se voit payée par la docilité
respectueuse du fils. Alors que les jeunes de nos jours n'hésitent pas à blesser leurs mères pour un témoignage
d'affection quelque peu poussé.

Cependant, l'Imam Ahmad avait pensé que l'excès d'affection que sa mère lui témoignait, pouvait le priver
d'acquérir la science à laquelle il aspirait, ce qui l'a poussé une certaine fois, à se rendre à Koufa (ville en Iraq) pour
assister à des leçons qui se donnaient. Sur le chemin, il fut atteint d'une forte fièvre; il était donc retourné chez sa mère
en demandant pardon à son Créateur. Il n'avait que 16 ans !!! Cet incident a marqué la mère intelligente qui avait décidé
de laisser la bride à son fils. Mère et fils avaient fait preuve de concession pour pouvoir coexister en paix.

Entre 13 et 14 ans, sa mère avait pris en charge de le former au niveau de l'adoration; un des grands Ulémas,
Ibrahim ibn Chammas avait fait remarquer : « Je jure par Allah que je voyais Ahmad ibn Hanbal, qui n'était qu'un
adolescent, passer toute la nuit jusqu'à l'aube, à faire la Salât. C'est bien là l'oeuvre de sa mère. Si cet enfant doit vivre, il
deviendra l'érudit de son époque.» Nous autres aujourd'hui, lorsqu'une jeune personne passe la nuit à faire la Salât, nous
formons un jugement prématuré qu'elle va gâcher sa vie; alors que pour eux, ce geste constituait un critère de réussite,
conformément aux versets 6 et 7 de Sourate Al- Mouzzammil (L'Enveloppé)

6.  La prière pendant la nuit est plus efficace et plus propice pour la récitation.

7. Tu as, dans la journée, à vaquer à de longues occupations. 


Son oncle paternel, qui s'occupait de préparer la correspondance au registre (diwan) du calife lui avait fourni le
poste de copiste. Là aussi, les signes de piété étaient présents chez cet adolescent de 14 ans; il sélectionnait les lettres
qu'il devait copier en refusant celles qui lui paraissaient immorales ou illicites. Le destin avait favorablement intercédé
en sa faveur, puisqu'il allait devenir plus tard jurisconsulte, il lui fallait coexister au sein de la société pour découvrir le
cours des évènements. En effet, la coexistence donne naissance à de véritables hommes.

L'itinéraire de l'Imam Ahmad dans le rassemblement des Hadiths du Prophète (BP sl), entre 16 et 35
ans :

1- En Iraq :

Cet itinéraire avait commencé à l'âge de 16 ans, en assimilant la science de l'Imam Abou Hanifah par
l'intermédiaire de son disciple, l'Imam Abou Youssef, il avait passé quelques temps avec lui, puis l'avait quitté car les
idées de cette école allaient à l'encontre de son raisonnement. Bien qu'Abou Youssef soit le grand juge de l'Etat
Islamique, l'Imam Ahmad avait fait preuve de respect et de coexistence avec lui, mais non de fusion.

Ce n'est qu'à ce moment que l'idée de mettre en vigueur la tradition du Prophète (BP sl) avait brillé dans son
esprit, et ce, en rassemblant tous les hadiths dans un livre qui pourrait servir à la Oumma dans le dessein de l'unir au cas
où elle tomberait en désaccord sur une question de jurisprudence.

Après l'Imam Abou Youssef, l'Imam Ahmad avait fait le tour de l'Iraq en commençant par Baghdad, chez
l'Imam Hachim ibn Hicham, le plus célèbre des Ulémas au niveau de la ville. Il avait appris de lui 3 000 hadiths.

Il était ensuite passé à Koufa, chez l'Imam Waki', l'ami de l'Imam Ach-Châfi'î. Ce n'est qu'à ce moment qu'il
avait entendu parler de l'Imam Ach-Châfi'î, qui avait à cette époque 30 ans. L'Imam Ach-Châfi'î n'était pas encore arrivé
en Iraq parce qu'il était à la Mecque.

De Koufa, l'Imam Ahmad avait fait le trajet jusqu'à la ville de Basra, qu'il avait visitée à cinq reprises; là, il
avait appris des hadiths de l'Imam Abdul Rahman ibn Al-Mahdi. C'est d'ailleurs ce dernier qui avait auparavant
demandé à l'Imam Ach-Châfi'î de rédiger son livre intitulé "le Message" qui traite des principes du Fiqh.

En dépit de son intransigeance, l'Imam Ahmad était trop fin et délicat; il lui arrivait à Basra de se retirer dans
une mosquée et d'y passer des heures en méditation; justifiant son acte par les liens de parenté qu'il tenait à maintenir
avec ses ancêtres de Bani Chaïban qui avaient jadis édifié cette mosquée.

Comment faisait-il le trajet entre les différentes villes et sites? A pied. Il ne pouvait se payer le luxe de s'acheter
une monture. Il parcourait des centaines de kilomètres à pied jusqu'à ce que ses pieds se fussent fendus. Tout cela pour
réaliser l’objectif qu'il s'était fixé : réduire le différend et rassembler la Oumma.

Nous sentons-nous capables de lutter comme lui, pour un objectif quelconque ? Sommes-nous à la hauteur
d'exécuter une mission aussi noble au niveau de la Oumma, quel qu'en soit le prix ? Pouvons-nous assumer la
responsabilité de rassembler, ne serait-ce que les membres de la famille ou les voisins de l'immeuble ? Eprouvons-nous
la possibilité de partir à zéro et de réussir brillamment notre vie ?

Ayant assimilé toute la science auprès des Ulémas de Basra et de Koufa, il s'était rendu, toujours à pied, à
Wasset, pour rencontrer l'Imam Yazid ibn Haroun. A vrai dire, l'Imam Ahmad choisissait les Ulémas et ne comptait
jamais sur le hasard quand il s'agissait d'assimiler la science. L'Imam Yazid ibn Haroun était donc, un érudit reconnu
pour son profond savoir, au point que le calife en personne, redoutait ses réactions et n'avait décidé d'annoncer la
question de la "création du Coran" qu'après sa mort. Cette question risquait de semer la discorde à tout jamais entre
les Musulmans et la sédition, si l'Imam Ahmad, seul, ne s'y s'était fermement opposé et n'y avait résisté au prix de la
prison, des fouets, des chaînes et du sang.

Au fond, la vie de l'Imam Ahmad a des traits en commun avec celle de l'Imam Ach-Châfi'î : tous deux s'étaient
trouvés orphelins à l'âge de 3 ans; tous deux avaient vécu dans la pénurie ; tous deux avaient le privilège d'avoir une
mère perspicace ; tous deux étaient partis de rien, et avaient contribué à rassembler la Oumma, chacun à sa manière.

2- A la Mecque :
Ayant obtenu l'approbation de sa mère, l'Imam Ahmad, âgé alors de 23 ans, s'était rendu à la Mecque une
première fois, pour effectuer les rites du pèlerinage et les quatre autres fois pour rassembler les hadiths. Il avait
fréquenté le cercle de jurisprudence de l'Imam du Hadith, Soufian ibn Ouyayna, qui se tenait aux abords de la Ka'ba.
L'Imam Ach-Châfi'î donnait à l'époque lui aussi des leçons près de la Ka'ba, mais le nombre des assistants étaient
moindre. Toutefois, cela n'avait pas découragé l'Imam Ahmad qui avait convaincu son ami, l'Imam Ishaaq ibn
Rahaweh, de se joindre à ce cercle, en lui disant : « Ô Ishaaq, si tu ne prends pas connaissance de la science de l'Imam
ibn Ouyayna, à la Mecque, tu la trouveras dans une autre ville; par contre, si tu rates les cours de ce jeune homme, tu ne
réussiras jamais à en profiter. »

L'Imam Ahmad n'a raconté cet évènement qu'une fois devenu célèbre et qu'après avoir fondé sa propre école de
jurisprudence (Maddhab). Une relation de profonde amitié et d'affection a lié les deux grands Imams, en dépit de l'écart
de leurs opinions concernant la jurisprudence.

3- Au Yémen et en Syrie :

De ses déplacements entre l'Iraq et la Mecque, l'Imam Ahmad avait récupéré environ 60 000 hadiths, mais il ne
se limitait pas à cela, il était persuadé de la nécessité de se rendre au Yémen, le pays de la civilisation, même si le trajet
allait lui coûter un mois de marche à pied, chez l'Imam Abdul Razzaq ibn Hammam, surnommé Abou Bakr
Assan'ani.

Pendant la circumambulation, ils croisèrent, son ami Yahia ibn Ma'in et lui, cet Imam en personne. Malgré
cela, l'Imam Ahmad avait insisté pour se rendre au Yémen, en expliquant « qu'il ne voulait pas changer son intention et
d'un autre côté, la science ne pouvait s'acquérir de cette façon, il fallait fournir des efforts pour l'obtenir. En plus, cet
homme est venu en pèlerin, par conséquent il ne leur donnerait qu'une partie de sa science.» En route, ils avaient perdu
leur chemin et l'Imam Ahmad avait dû travailler comme porteur pour sa subsistance. Il est resté un an en compagnie de
cet imam. Sur le chemin du retour, il avait escaladé une montagne escarpée à la recherche d'un autre savant qui
détenait deux hadiths ; il était resté deux jours au seuil de ce savant, mais il était finalement satisfait.

Ensuite il s'était rendu à Damas puis à Tartous pour compléter les hadiths et était revenu en Iraq à l'âge de 35
ans.

On lui avait dit : « Ne vas-tu pas cesser tes déplacements de Koufa, à Basra, à Wasset, à la Mecque, à San'aa, à
Damas, à Tartous? N'en as-tu pas assez avec 30 000 hadiths ? Il avait répondu : non. N'en as-tu pas assez avec 60 000
hadiths ? Il avait dit : non. 100 000 hadiths alors ? Ce ne sera que le début, avait-il répliqué. Jusqu'à quand mèneras-tu
cette vie de vagabond ? Il avait alors énoncé sa fameuse réponse : de l'encrier à la sépulture; jusqu'à ce que j'aurais
terminé de rassembler les hadiths pour aider les jurisconsultes. »

Entre 35 et 40 ans, il s'était installé dans sa ville natale pour composer son livre "Mousnad de l'Imam
Ahmad" qui allait servir de référence aux Ulémas du Hadith de la Oumma et qui allait servir d'un point de repère à
l'Imam Al-Boukhâri ultérieurement. Il avait divisé son livre en chapitres suivant les 4 grands califes : Abou Bakr, 'Omar,
'Othman et Ali, en plus de hadiths qu'il avait rapportés de 800 compagnons, 100 femmes et 700 hommes.

5 000 disciples tenant l'encrier d'une main et la plume de l'autre, assistaient à ses cours qu'il donnait à la
mosquée de Baghdad.

A l’âge de 40 ans, il s'était marié et avait dû faire face à la plus dure des épreuves dont il fut victime et qui
allait lui ravir des années de sa vie lorsqu’il s’opposa seul à la question de " la Création du Coran”.

Conclusion :

Tel était le premier épisode de l'Imam Ahmad; pauvreté, longs trajets à pieds, efforts fournis ; mais c'était un
homme grand et ferme sur ses étriers. Tous ces sacrifices, dans quel but ? Le rassemblement de la Oumma.

Ô vous les Musulmans en Iraq, l'Imam Ahmad ibn Hanbal, l'iraquien aurait fait tous ces sacrifices pour que
vous vous entretuiez !!!

Ô vous les Musulmans à Darfour, secouez-vous et recouvrez vos esprits !!!


Ô vous les femmes, Ô vous les hommes qui n'arrivez pas à vous entendre !!!

Il est grand temps de voir une nouvelle génération qui appelle au rassemblement de la Oumma !

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