- LE THAUMATROPE (1827) :
Basé sur le principe de persistance rétinienne
Thaumatrope
LE ZOOTROPE (1834) :
Egalement basé sur le principe de persistance rétinienne
Zootrope
De 1896 à 1914, MÉLIÈS réalisera environ 600 films, des courts métrages
qu’il projetait durant les foires et fêtes foraines.
MÉLIÈS finit sa vie au château D'ORLY – maison de retraite de la Mutuelle du Cinéma – en compagnie
de Jeanne D’ALCY – une ancienne comédienne qu’il avait
avait retrouvée & épousée dans les années 20.
20
MÉLIÈS multipliait les rôles sur ses films : producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste
ou encore acteur.
A. LE CINÉMA MUET
Affiche publicitaire
de son. Pourtant, l’idée avait déjà
parcouru la tête de plus d’un. Parmi
ceux
ceux-ci, Thomas EDISON avait déjà pensé,
fin du XIXe s., à produire le KINÉTOPHONE
qui unissait le système de projection
d’alors à un phonographe (ancêtre du
Affiche publicitaire
tourne
tourne-disque).
Plusieurs recherches eurent également
lieu en Europe, mais ne purent rarement
aboutir, faute de moyens financiers.
Les frères LUMIÈRE sont également obligés de passer à la vitesse supérieure. Ils envoient
des opérateurs dans le monde entier dans le but de filmer des scènes dans les
différentes grandes villes du Globe et de les projeter sur place. L’invention des deux
Frères fait ainsi le tour du monde.
Lors d’un tournage à Venise, un opérateur des frères LUMIÈRE, PROMIO, laisse la caméra sur une
gondole en mouvement. Le premier plan mobile, en l’occurrence un travelling, est créé par accident
durant le printemps 1896.
B. LE SON À L’ÉCRAN
Nosferatu
qui peuvent sortir
en Russie ne sont
Le Cuirassé Potemkine
250 enfants
Total : plus de 35.000, la plupart chômeurs
Même si la première projection publique d’un film parlant à lieu en 1900 – à Paris – Il faut
attendre les années 20 pour que la synchronisation devienne satisfaisante. Le 6 octobre
1927 sort Le Chanteur de Jazz (The Jazz Singer) qui sera considéré comme le premier film
parlant – ainsi que la 1e comédie musicale.
Le Chanteur de Jazz
Le chanteur de Jazz – les talkies
Les Américains seront les premiers à accepter le cinéma parlant. Le cinéma hollywoodien
prendra alors la place de leadership du cinéma qu’il occupe depuis – véritable envol de la WARNER
ou de PARAMOUNT. En Europe, le monde du cinéma craignait que les dialogues l’emportent sur
l’esthétique du film & il faudra attendre plus de temps pour entendre des répliques au
cinéma.
4. La Couleur à l’écran
Affiche de Pi
Des NB esthétiques…
Pat Nixon (1912-1993), qui interpréta le rôle d’une danseuse dans Becky Sharp (1935)
1935), fut l’épouse de
Richard NIXON (37e président américain) et fut ainsi la Première Dame des USA de 1969 à 1974.
5. Des premiers effets spéciaux au cinéma en 3D
Les effets tels que nous les connaissons aujourd’hui tirent leurs origines aux premiers temps
du cinéma. Comme nous l’avons déjà vu, MÉLIÈS utilisa un certain nombre de techniques qui
évoluèrent pour devenir les effets spéciaux de notre époque.
En 1915 fut inventé le ROTOSCOPE qui permettait, après la prise de vue, de dessiner sur la
pellicule en accentuant, par exemple, les contours. A l’heure actuelle, le même principe est
toujours utilisé, que ce soit pour donner un côté esthétique (comme dans A scanner darkly, R.
LINKLATER, 2006) ou pour supprimer/ajouter des éléments (acteurs, décors, …).
King Kong
évoluèrent. En 1933, sortirent King-Kong
(COOPER) et L’homme invisible (WHALE) qui
révolutionnèrent le monde par des
techniques innovantes : le premier par
l’utilisation de marionnettes de singes
(ancêtre de l’animatronique, que l’on retrouve dans
certaines scènes de Jurrasic Park) ; le second par
l’utilisation d’un système d’incrustation qui
permettait que l’acteur aient les parties
souhaitées invisibles. D’autres effets
spéciaux virent aussi leur naissance durant la même décennie (ex. : l’utilisation de fils « invisibles »
permettant de faire voler un acteur).
Un autre type d’effets spéciaux qui a fait ses preuves est l’UTILISATION DE MAQUETTES. Celles-ci
devaient remplacer certains éléments (comme, par exemple, la Maison Blanche qui explose dans
Independance Day) ou figurer certains éléments n’existant pas. Dans les années 70, 2001,
l’Odyssée de l’Espace (KUBRICK) et Star Wars : A new hope (LUCAS) marquèrent leur époque (et les
effets spéciaux ultérieurs) par l’utilisation combinée de maquette et d’une caméra montée sur
une espèce de grue, le Dykstraflex. La caméra pouvait se mouvoir autour des maquettes,
immobiles, donnant ainsi l’impression que celles-ci étaient en mouvement. Ce procédé
permet à la société ILM (Industry Light & Magic) de se développer & de prendre ses lettres
de noblesse.
Bien que les techniques aient évolué, le recours à la marionnette se fait toujours au cinéma. Aux USA,
Jim HENSON & Frank OZ en firent leur marque de fabrique par la création de personnages mythiques
comme ceux du Muppet Show, de YODA dans la Guerre des Etoiles, …
B. LES EFFETS SPÉCIAUX NUMÉRIQUES
NUMÉRIQUES
- le morphing,
- l’animation 3D,
- l’effet bullet time,
- …
Tron
Vidocq
Le recours au numérique s’est multiplié durant les
deux dernières décennies et il est quasi impossible,
aujourd’hui, de voir un film sans un seul effet. Le
numérique a permis également de réaliser des films
aux scènes impossibles (ou très coûteuses) auparavant :
les scènes de combat dans la trilogie du Seigneur des
Anneaux (JACKSON) ou encore les scènes
impressionnantes de la trilogie Matrix (WACHOWSKI).
Avatar
La dernière grande révolution que vient de connaître le
cinéma est la 3D. Bien que l’utilisation de la 3D se fasse
depuis les années ’90 dans certaines rares salles équipées
(Imax, parcs d’attraction, …), il faut attendre presque 20
ans pour que les films « grand public » optent pour cette
nouvelle technique (Avatar, Toy Story 3, …).