gratuit

n° 57 • Mars 2010

La renaissance
de “Stendhal”
 ÉDITO VIE LOCALE

Développement durable, livres, voyages,

SOMMAIRE
Vie locale
p'tits bonheurs, géologie, maquereaux..., Deux professionnelles
ont quitté notre quartier...
je m'arrête là, ce serait dommage de vous rédiger
Considération pour les sacs jaunes
un édito en forme de sommaire ; mais quelle qui emportent nos déchets recyclables
vers une nouvelle vie
diversité à nouveau !
Alors comment réduire nos déchets ?
Point d’accès au Droit Gratuit pour tous
Rédactrices, rédacteurs, vous nous étonnez
La Folle Journée, encore un grand moment !
encore par votre production, bien à l'image Que deviennent nos anciens habitants
des Bruyères ?
de notre quartier Nantes Nord, éclectique
Les livres s’invitent dans les halls
et en permanente effusion d'initiatives.
Dossier
Ce Mosaïque se fait “jeune” avec sa nouvelle La renaissance de « Stendhal »
Nouveau collège,
rubrique (p20-21) mais
volonté de nouvelle perception !
aussi avec un dossier Mes années Stendhal
relatif à Stendhal, le
Avatar
collège de notre quartier.
Jeunes
Laurence Esnault L’identité en question :
de Nantes à Jacksonville
Vie associative
Bientôt « The King of Pop »
La chanson des p’tits bonheurs
gratuit
Deux professionnelles
ont quitté notre quartier...
3
4-5
Mosaïque a souhaité dire
4-5
6-7 un « Au Revoir » amical à
8-9 Nicole Vautrin (BIEF) et
Laurence Boussange
10 (Equipe de Quartier), elles
11
partent pour de nouveaux
horizons.
12-13
Nicole Vautrin était formatrice
14-15 depuis 20 ans au CEFRES et coordon-
18-19 natrice du BIEF sur notre quartier. Elle a
accompagné un grand nombre d’habi-
tants dans les divers ateliers.
16-17
Tu étais « les oreilles » pour les écouter,
« le regard » pour mieux les entendre. Et notre quartier pour un projet commun. de conscience, ton arrivée pour coor-
quand ton œil gauche faisait un clin Après tout, faire ensemble, c’est peut- donner l’équipe de Mosaïque, permit
d’œil, une fossette apparaissait sur ta être cela ... créer le lien social !!! Pour tout de stabiliser le contenu puis l’image de
20-21 joue, alors nous nous sentions compris, cela, merci à toi et bonne route.... qualité du journal des habitants, pour
mieux, encouragés dans nos initiatives. ainsi cristalliser les talents : poètes, pi-
Tes projets étaient dynamisants pour le Laurence Boussange, après gistes occasionnels, illustrateurs, photo-
22 groupe. La complicité opérait et l’origi- presque 5 ans en tant que coordonna- graphes.
23 nalité des réalisations ne pouvait qu’in- trice de Mosaïque (15 numéros réalisés), Tous flambaient d’enthousiasme pour

duire fierté et respect. tu devins Agent de Développement en raconter leur quartier et même aborder
Comité de rédaction : Véronique A, Mary A, 40 ans d’engagement et de militantisme
Lucien B, Helena B, Jean-Louis B, Claude B, Tu nous as emmenés au musée des Juin 2004. S’il y avait une image à retenir, d’autres sujets. Et puis, devenue spécia-
n° 57 • Mars 2010

Serge D, Janine C, Daniel C, Marie D, Nelly D,

des habitants !!! 24
Beaux Arts, à la FNAC, à la place du nous dirions que nous avons côtoyé liste de l’accompagnement de projet,
Denis F, Madeleine G, Jean-Claude E, Jacques La femme dans (presque) tous ses états Commerce, au Pôle Emploi, mais aussi « un feu follet en manteau rouge et sac tu appréciais toujours les échanges
G, Daniel J, Corinne L, Nicole L, Raoul L,
Philippe L, Marie-Claude L, Michel C, Cyrille M,
sur le chemin de sa précieuse vie 25 dans des maisons de retraite... pour des en bandoulière » qui sillonnait nos spontanés avec les habitants d’où émer-
Francis M, Georges N, Myriam P, Thierry P, lectures. quartiers : de la Jonelière au Bout geaient de multiples initiatives. Nous
Claudine RL, Michelle SM, Danièle S, GérardV Les recettes d’Emma Avec tes publics, tu as parcouru les des Landes, du Pont évoquerons, en exemple,
Remerciements à toutes les associations,
professionnels et habitants qui nous ont
Rillettes de maquereaux 26 sillons d’un CD, aligné les rimes ou dé- du Cens à l’Angle cet échange dans le tram-
reçus et communiqué les informations veloppé la prose dans des recueils de Chailloux. Et lors de way avec l’un d’eux et l’ani-
nécessaire à la réalisation de ce journal, ... Histoire de quartier contes ou de coups de z’humeurs, nos échanges, il y avait mation Belem à la média-
bref, merci à tous ! plongé les auditeurs dans des am- toujours un « super » thèque Luce Courville qui
La renaissance Directrice de Publication : Laurence Esnault, Sous le bitume, les roches 27
de “Stendhal” chargée de quartier biances à suspens. Les détenus ont eu qui jaillissait, ponctué en découla...
Coordinateur : François Leclerc Passion des espaces de liberté, le temps de créer d’un hochement de Ensemble, nous aurons
un agenda, enfin, la Folle Journée aura tête comme pour ap- bien agité nos quartiers en
Document photo : Arnaud Théval (p16-17), Projet invisible(s) Nos voisins sont des artistes 28
Mise en page : Le Square Deshoulières été prétexte à jouer les reporters mais puyer les arguments, musique et même fait notre
Impression : Aramis Les échos de la médiathèque aussi les co-scénaristes de Bandes Des- d’abord des articles de cinéma collectivement...et
Ce numéro est tiré à 5500 exemplaires imprimé sur sinées. Mosaïque, puis dans en plein air au Petit Port...
papier PEFC Sélection “2009 en musique” 29 l’élaboration des pro- Puisses-tu en trouver un
Pour avoir été un peu « touche à tout »,
en réalisant des supports différents, jets collectifs du quar- au Sud de Nantes pour em-
Agenda 30-31
tier. Souvent, il y avait barquer vers de nouveaux
nous avons repris confiance. Tes quali-
tés de « passeuse de savoirs » ont permis des éclats de rire qui projets !!! ●
à certains d’écrire dans « Mosaïque » et fusaient. Le comité de rédaction
39, route de la Chapelle-sur-Erdre 44300 NANTES •
de partager leur enthousiasme avec Après les passages suc-
Contact : François 02 51 77 60 35 • mosaique@mairie-nantes.fr
d’autres rédacteurs, sortant même de cessifs des objecteurs

2 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 3


VIE LOCALE
Considération pour les sacs jaunes qui emportent
nos déchets recyclables vers une nouvelle vie
« Non, Marie! Les pots de yaourt, même vides et propres,
ne vont pas dans les sacs jaunes! » me dit l’autre jour ma
voisine en me regardant répartir consciencieusement les
déchets du repas dans les différents sacs...
Q
uoi ???!!! Alors là, moi qui pensais
trier selon les règles du Tri’sac..., per-
plexe et choquée, j’ai décidé de me
renseigner sur la question et de partager
mes découvertes et mes réflexions avec
vous, chers lecteurs de Mosaïque, en sou-
cieux consommateurs que nous sommes !
La question est pertinente, importante car
elle se rapporte à une finalité écologique
essentielle.
Les ressources de notre petite planète sont
en train de fondre comme neige au so-
leil...L’air, l’eau et la terre s’intoxiquent de
nos détritus, et nous avec eux.
Pour limiter le massacre, nous attendons
d’abord des politiques globales, publiques
comme privées, qu’elles développent au
Alors comment réduire nos déchets ?
Lorsque Marie-Claude lors du dernier comité
de rédaction de Mosaïque nous a présenté son désir
d’évoquer le parcours de nos sac jaunes
(voir ci-dessus) l’idée a été émise de compléter ce
sujet par un questionnement autour de la production
de déchets.
C
urieuse, je décidai de m’y atteler bien
que je ne maîtrisais absolument pas
le sujet. Il me fallut donc m’armer de
patience et de méthode pour rechercher
de la documentation et me forger une
opinion plus précise sur les principes et
enjeux relatifs à la production de déchets.
Ce qui suit provient donc principalement
de recherches internet, - notamment
www.consoglobe.
360 kg par an et par habitant : c’est le poids
des déchets ménagers que nous jetons
4 Mosaïque n°57 | Mars 2010
chaque année, un poids qui a doublé en
20 ans, du fait de l’évolution de nos modes
de vie. Ainsi, la réduction des quantités
de déchets ménagers, c’est aujourd’hui l’af-
faire de tous et de chacun : industriels, dis-
tributeurs mais aussi consommateurs.
Alors, individuellement, que pouvons-
nous donc faire ? Avant même de trier nos
déchets, trions dans nos habitudes.
Dès le caddie du supermarché, il est pos-
sible de réduire notre quantité de déchets.
mieux et au plus vite des filières de produc-
tion agricoles, industrielles, commerciales,
des services de transport, d’éducation et de
recherche... cohérentes, dans le respect des
ressources, renouvelables ou non, pour
garantir la qualité de la Vie, de nos vies!
1. Privilégier le bon conditionnement
et les produits avec moins d’embal-
lage :
• Privilégier les grands conditionnements
pour les produits non périssables (sa-
vons, lessive, papeterie...) ainsi que pour
les denrées alimentaires qui ont des
dates de péremption très éloignées (sel,
sucre, café, céréales, riz, épices, thé...),
• Privilégier les fruits et légumes en vrac,
et préférer les produits concentrés et
les écorecharges pour tout ce qui est
produit d’entretien et d’hygiène.
• Penser également aux produits avec em-
ballages consignés proposés par des
producteurs locaux de jus de pommes
ou de lait.
2. Utiliser des sacs réutilisables pour
faire les courses (cabas, panier, cha-
riot...) au lieu des sacs en plastique distri-
bués en caisse.
3. Mettre un autocollant Stop Pub (à
imprimer sur le site du Ministère de l’éco-
Ce préalable indispensable étant posé, les
consommateurs de base que nous
sommes, acceptons d’améliorer nos com-
portements individuels...en considérant par
exemple avec une bienveillante attention
les sacs jaunes mis à notre disposition pour
le recyclage de certains de nos déchets.
Depuis 2006, notre quartier, ainsi que
d’autres quartiers de la communauté
urbaine, utilise le dispositif nommé
« Tri’sac » pour tenter d’assurer une
nouvelle vie à tous nos déchets. Grâce à
une importante campagne de sensibilisa-
tion par des ambassadeurs du tri, à des cour-
riers et des consignes illustrées adressés à
chaque foyer, nous étions 4 000 usagers
concernés au départ, nous sommes plus de
125 000 en ce début 2010. Notons bien que
les sacs jaunes ne doivent contenir que
les déchets indiqués annoncés comme
recyclables, le reste des ordures ménagères
allant dans le sac bleu. (Voir schéma ! 1)
Le verre a sa filière via des containers spé-
logie ou à
confectionner
sa propre éti-
quette) sur sa
boîte aux lettres pour ne plus recevoir
d’imprimés publicitaires et de journaux
gratuits et faire réduire les 35 kg de publi-
cités reçus par foyer par an !
4. Utiliser les produits jetables uni-
quement à bon escient : éviter la vais-
selle jetable non recyclable, les lingettes
nettoyantes, sacs plastiques, rasoirs jeta-
bles, etc. et préférer les produits réutilisa-
bles : vaisselle lavable (verre, porcelaine...),
éponges, cabas, rasoirs à dynamo...
5. Limiter les impressions papier :
n’imprimer que si nécessaire et recto
verso, préférer les cahiers composés de
papiers de faibles grammages et/ou éco-la-
bellisés (NF environnement, FSC...), pri-
vilégier la diffusion de documents par
voie électronique (courriels...)
6. Boire de l’eau du robinet : beaucoup
Pour tous, les objectifs
doivent être :
1/ diminuer la quantité des déchets à la source. (voir ci-dessous)
2/ augmenter la part des déchets recyclés, pour cela, chaque usager
doit bien lire et respecter les consignes de tri sur les sacs et les divers
documents qui nous sont adressés par Nantes Métropole... bien fermer
tous les sacs avec un double noeud...et en cas de doute à propos de cer-
tains déchets, ne pas hésiter à les mettre dans un sac bleu !
3/ utiliser des produits consommant moins d’énergies non renou-
velables telles que pétrole, gaz, charbon...ou à risque -nucléaire...- en
leur préférant les énergies renouvelables que constituent le soleil, le vent,
l’eau, la terre...
Nous avons là un beau programme d’efforts collectifs et individuels. Merci
pour nous, terriens!
cifiques et ne doit jamais être présent dans remplis sont dirigés vers la fosse d’incinéra-
les sacs jaunes ni dans les sacs bleus. tion ... avec les sacs bleus ! Certes, les deux
34000 T de déchets sont ainsi traitées fours attenant à cette fosse produisent assez
chaque année, mais seulement 12% – de chaleur pour chauffer l’équivalent de
soit 4000 T– sont effectivement recy- 16000 logements, mais cette valorisation de
clées. Pourquoi une telle perte ? nos déchets ménagers ne résout pas le pro-
Les experts nous expliquent: blème de fond: le cap visé est bien de ra-
1/ La présence dans les sacs jaunes de lentir au maximum l’épuisement des
matières et matériaux non autorisés ressources naturelles de la planète, du
tels que: sopalin, barquettes en plastique à nos consommations excessives. (choi-
ou en cellulose, pots de yaourt, couches- sir une consommation durable!) ●
culottes, verres, épluchures et autres Marie Claude Lucas
matières organiques... fait que tout le reste Merci à Mr ROUSSEL de Nantes Métropole, à
du sac jaune ne peut plus aller au recyclage. Mme LEONARD de Valorena, pour leur accueil
et leurs informations. Ils vous invitent au 415,
2/ Des sacs mal fermés polluent la
chemin de l’Etier, au centre de tri à Couéron,
chaîne de tri en se répandant...
ainsi que sur les sites www.nantesmetropole.fr,
Ces deux raisons font que les sacs jaunes mal www.valorena.fr, www.veolia-proprete.fr
“
Les ressources de notre petite planète
sont en train de fondre comme neige
”
au soleil... L’air, l’eau et la terre s’intoxi-
quent de nos détritus, et nous avec eux.
moins chère, elle permet de diminuer la 9. Choisir des produits avec des la-
quantité de déchets de bouteilles en plas- bels environnement
tique. Alors, pour terminer, je dirais que si nous
7. Économiser les piles : privilégier les sommes prêts à faire des efforts, à l’heure
piles alcalines ou, mieux encore, les piles des Sommets mondiaux pour le dévelop-
rechargeables. Déposer les piles et accu- pement durable, les comportements des
mulateurs usagés dans les conteneurs spé- acteurs économiques privés, des Etats, les
cifiques disposés chez les commerçants. modes de croissance, les techniques de
8. Réutiliser ce qui peut l’être : transport ou de production d’énergie,
• Réutiliser les emballages durables (ex. bref, les attitudes face aux ressources
boîte à chaussure), vêtements usagés naturelles de nos responsables politiques,
(comme chiffons), impressions ratées plutôt que de nous culpabiliser sur nos
(comme brouillon). comportements, se doivent de lutter
• Réparer ou faire réparer ses appareils contre la domination des enjeux écono-
en panne, chaussures, vélo... miques et géostratégiques où la primauté
• Penser à donner ou à revendre un objet de l’Etat-nation comme représentant des
ou un appareil avant de s’en débarrasser. intérêts locaux est absolue.
• Louer ou emprunter le matériel qui est L’aggravation de la pollution, l’amenuise-
utilisé occasionnellement, comme par ment des ressources, l’augmentation des
exemple certains équipements de bri- émissions de gaz à effet de serre qui
colage (décolleuse, nettoyeur haute contribuent au changement climatique,...
pression, shampouineuse à moquette…), ce n’est pas que nous ! ●
ou les DVD Nicole léger
Mosaïque n°57 | Mars 2010 5
 VIE LOCALE
Permanences
spécialisées
Conseil et soutien aux parents :
• Pour régler toutes difficultés avec les enfants :
école buissonnière, problèmes relationnels,
non acceptation de règles communes dans
la famille...,
Vous serez reçu par des éducateurs de
L’Association d’Action Educative.
Permanences 1 fois/mois
PAD
Point d’accès au Droit
Aide aux victimes d’infractions :
• Vous avez été blessé dans un accident
de la circulation,
• Violences conjugales,
• Viols, incestes, agressions sexuelles, ...,
• Coups et blessures,
• Vols,
• Témoin d’un crime ou d’un délit.
Vous serez reçu par un ou une juriste
de l’ADAVI 44* ; Permanence 2 fois/mois
Conciliation :
• Litiges avec un opérateur téléphonique,
• Problème avec une commande sur catalogue, au
téléachat...,
• Pour récupérer la caution de votre appartement,
• Problèmes de voisinage.
Permanence 2 fois/mois
Notaires :
• Vous êtes marié sous le régime de séparation de
biens et vous voulez, en cas de décès, protéger
votre conjoint,
• Vous désirez faire une donation de votre vivant,
• Pour les problèmes de succession,
• Pour vendre ou acheter un bien immobilier
Permanence 1 fois/trimestre
6 Mosaïque n°57 | Mars 2010
Gratuit pour tous
Nous avons reçu, François le coordinateur
de Mosaïque et moi, Radhia Essassi,
coordinatrice du Conseil Départemental
de l’Accès au droit (CDAD) qui a créé les
Points d’Accès au Droit, les PAD. Celui de
Nantes Nord se trouve à la Mano, près de
la Médiathèque Luce Courville au Chêne
des Anglais.
F
acile d’accès, ce service ouvert à tous, a pour but de
donner des renseignements d’ordre juridique. Les ren-
dez-vous se prennent à l’accueil auprès de Véronique
Baudouin, qui selon la nature de votre problème, vous fixera
rendez-vous pour l’une des permanences du PAD. Toutes les
personnes qui vous recevront sont tenues au secret profes-
sionnel et vous pourrez leur parler sans crainte. Ce sont
Permanences juridiques générales
des professionnelles du droit, des juristes, des travailleurs
sociaux spécialisés. Avocats et juristes du CIDFF (Centre d’Information sur le Droit des Femmes
Ce service est gratuit, sans condition de ressources, et et des Familles) :
s’adresse à toute la population de Nantes Nord. • Vous désirez vous pacser ou rompre votre pacs,
• Vous voulez des renseignements sur le versement d’une pension alimentaire, sur le droit de visite,
• Votre enfant a eu un accident chez l’assistante maternelle,
Point d’Accès au Droit Nantes Nord • Vous êtes victime d’un accident médical ou d’une infection nosocomiale,
La Mano - 3 rue Eugène Thomas 44 300 NANTES • Pour les problèmes entre employeur et employés (droit du travail, droit de la fonction publique),
Tél. : 02 40 59 46 86 • Vous êtes mis en cause dans un accident de la circulation, vous avez été condamné à verser
Ouverture: du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h des dommages et intérêts à une victime.
Transports: tram ligne 2, arrêt Chêne des Anglais Permanence 2 fois/mois : avocats
Permanence 2 fois/mois : CIDFF
Nous tenons à remercier Radhia Essassi pour la compétence, la gentil-
lesse et la patience dont elle a fait preuve à notre égard.
Madeleine Gaultier
* L’ADAVI 44 (Aide aux Victimes d’Infractions) ne reçoit que les victimes.
Mosaïque n°57 | Mars 2010 7
 VIE LOCALE
Souvenez-vous en 2009, j’étais
à la Folle Journée consacrée
à Jean Sébastien Bach avec
un groupe d’habitants de
Nantes Nord comme reporters
(Cf. Mosaïque 56). Nos divers
témoignages et impressions
ont donné lieu à la réalisation
d’un recueil mais surtout à une
rencontre avec 3 dessinateurs
professionnels nantais :
l’idée était de parler de la Folle
Journée autrement, de vous
dire que la Folle Journée était
faite pour nous tous, jeunes
et moins jeunes, habitués
et non initiés.
S
ept de notre groupe d’habitants de
Nantes Nord ont donc travaillé avec
Brüno, Cécily et Olivier Texier
pour créer sept planches de bandes
dessinées, avec ce message d’ouverture
à tous, de façon « humoristique ».
Elles étaient exposées et commentées
à la Médiathèque Luce Courville du
15 décembre au 15 février dernier. Vos
journaux de quartier, Zest, L’Ecrit de
Bellevue, Malakocktail, Couleur Locale et
naturellement Mosaïque, en ont fait
échos en publiant certaines d’entre elles.
Enthousiasmés par l’expérience passée
de reporters, en 2010 nous l’avons pro-
posée à l’ensemble des rédacteurs des
journaux de quartiers de Nantes. Une
nouvelle équipe de 15 personnes s’est
constituée.
Cette année, nous nous sommes lancé
un défi : concevoir deux numéros d’un
«petit journal » appelé « Koncerto », dans
des conditions quasi professionnelles
(salle de rédaction, articles, relecture,
photos, et surtout timming à respecter).
« Les Koncertistes » - comme nous nous
sommes surnommé - ont découvert
les lieux, la musique, les artistes, les
spectateurs et les personnes travaillant
en coulisses et faisant un travail de
fourmi, capital pour la Folle Journée.
Ce fut encore un grand moment, Cho-
pin captivant son public à travers trios
8 Mosaïque n°57 | Mars 2010
La Folle Journée,
encore un grand
moment !
d’accordéons, quatuor d’harmonicas,
clarinettistes, flûtistes, solos de piano,
orchestres philarmoniques ou d’har-
monies, groupe polonais de musique
traditionnelle..., bref tout l’éventail des
adaptations possibles de l’univers de
Chopin.
Une telle richesse m’empêche de pou-
voir vous parler de toutes nos rencontres,
je vais donc évoquer tout particulière-
ment Raphaël Sévère, jeune clarinettiste
de quinze ans, habitant Vertou, nominé
aux Victoires de la Musique Classique
reux ! Ils ont d’autres choses formidables.
dans la catégorie « Révélation soliste ins-
Ensemble on joue aux jeux vidéo, on fait
trumental ». Passionné de musique de-
des conneries... »
puis le ventre de sa mère, Raphaël croyait
Raphaël Sévère est un musicien mais
naïvement, tout petit, que tout le monde
aussi un adolescent comme tout le
était musicien.
monde.
Extrait de « Koncerto » : Les deux premiers numéros de « Kon-
Les jeunes et la musique classique, certo » ont été très bien accueillis par le
ce n’est pourtant pas évident... public qui les ont jugés très agréables,
« Ils écoutent de la musique pour se dé- attrayants, avec des rubriques variées.
fouler et pensent que nous, musiciens Vous pourrez les voir à la Médiathèque
classique on s’ennuie...mais pas du tout, Luce Courville et à l’équipe de quartier
on s’éclate ! J’aimerais leur faire écouter de Nantes Nord.
des morceaux plus abordables, comme
l’ouverture de Guillaume Tell de Rossini J’espère vous avoir donné envie de dé-
ou encore les concertos de Tchaïkovski couvrir la Folle Journée. Quant à nous,
pour piano et violon. » nous sommes ravis de cette expérience,
Quelle image vous renvoient-ils ? et nous souhaitons renouveler l’aven-
« Ils s’en moquent. J’ai des amis qui ne ture en 2011... ●
sont pas du tout musiciens, encore heu- Danièle Sollier
Mosaïque n°57 | Mars 2010 9
 VIE LOCALE

Que deviennent nos anciens Les livres s’invitent

habitants des Bruyères ?
Pendant un an, vous vous en souvenez peut-être, nous d’escaliers ne sont pas encore posées, il
y a des problèmes d’infiltration d’eau,
avons accueilli et rencontré les habitants des Bruyères par les terrasses dans la salle à manger.
pour recueillir leur sentiment au moment où leur quartier Cela va se réaliser, mais il faut être pa-
tiente.
subissait de grandes modifications, les obligeant à quitter Malgré tout, j’ai une maison plus agréa-
leur logement. ble, plus saine, un meilleur chauffage.
Maintenant, je me sens mieux, je suis
contente d’avoir déménagé, mais j’au-
rais espéré un endroit plus vivant. Avant
je connaissais tout le monde.
Pour l’instant, je suis encore perdue, en-
tourée de bâtiments cubiques, aux murs
gris, couvert d’un treillis métallique. Cela
fait triste ». Soupirs !...
« Au départ, je me disais que j’allais être
tranquille. Mais maintenant c’est peut-
dans les halls
Comment faire découvrir la
lecture et ses plaisirs à ceux
qui ne lisent pas ou ne lisent
plus ? Comment donner le
goût de ce subtil effort qui
est de porter ou de se laisser
porter par les mots d’autrui,
l’autre, le lecteur ou le
diseur ? Comment créer la
rencontre sincère et directe,
pleine de surprises et
d’engouement ?

L
être trop calme. J’avais mes habitudes, je
« ’amour c’est la joie qui est à l’ori-
participais à la vie du centre sociocul-
gine de toute création » Tagore, animatrices de la médiathèque me fait
turel et c’est ce qui me manque le plus.
penseur indien. découvrir un très bel ouvrage* pour en-
Cela me fait donc drôle d’être là !
Voilà une citation parmi d’autres (« Ai- fant, parmi d’autres ; je m’en saisis, je
Pour ne pas être isolée, j’ai ainsi pris
mer c’est se surpasser » Oscar Wilde) qui m’assois, je le dévore, que dis-je, je le
contact avec la maison de quartier de la
s’expose ce vendredi après midi, 15 jan- déguste !
Bottière pour connaître leurs activités.
vier, dans une des trois tours Québec du Tout ici ne voudrait parler que d’amour.
Les lundis et mercredis je vais à l’Asso-

M
osaïque a recherché d’anciens
habitants de ce quartier qui,
avec du recul, ont bien voulu
nous dire comment ils vivent dans leur
nouvelle maison. Madame Tual a bien
voulu nous rencontrer.
Deux aspects se dessinent : la joie
d’avoir un plus beau logement et la tris-
tesse de la séparation d’avec les anciens
voisins. Tout est à recommencer.
La première à nous recevoir avec
gentillesse et le sourire est Mme Tual
bre. J’ai d’ailleurs tout de suite dit oui à la
proposition sur plan que l’on m’a faite.
Cela m’a même fait rêver. Mais entre les
images et la réalité, cela fait deux.
Je suis dans un quartier neuf, en train
de se réaliser, donc en pleins travaux. Je
pense d’ailleurs qu’ils se sont précipités
pour me faire emménager, car la mai-
son n’était pas terminée ; il a fallu at-
tendre un mois avant d’avoir le chauf-
fage et le téléphone, les rampes
ciation « Rencontre et Amitié Nantes-
Est » où je rencontre des personnes pour
échanger, jouer aux jeux de société ». ●
Daniel Jamonneau
quartier du Bout des Pavés.
La compagnie Paq’La Lune avec le cen-
tre socioculturel Bout des Pavés/Chêne
des Anglais, la médiathèque Luce Cour-
ville et l’Equipe de quartier Nantes Nord
voulait « faire bouger les choses ». Cette
compagnie théâtrale œuvre très régu-
lièrement dans notre quartier. En no-
vembre 2008, durant cinq jours consé-
cutifs, elle avait posté ses « Brigades de
lecture » dans les tours Québec. Expé-
rience chaleureuse, expérience réussie !
Mais chacun arrive avec ce qu’il a en
tête : un jeune garçon de 10/12 ans a par
exemple très envie de débattre autour
d’une question religieuse. Youn, anima-
teur de la médiathèque Luce Courville,
écoute, questionne et tente de faire ré-
fléchir le jeune homme. Moi, je m’ar- seront de retour dans notre quartier en
rête sur une citation du philosophe mars, avril et mai prochain.
Alain « Aimer c’est trouver sa richesse Un après-midi par mois les interve-
hors de soi »... nantes Séverine et Coralie renouvelle-
Il est 15h30, je m’apprête à m’éclipser, ront cette opération, elles investiront un
quand Séverine et Coralie, remercient autre lieu, un autre hall d’immeuble. ●

“
Jacqueline, relogée à proxi-
mité de la nouvelle média-
thèque Floresca-Guépin sur le
quartier Doulon/Bottière :
(voir Mosaïque 56).
Etonnement : entre portes d’entrées et
Deux aspects se portes d’ascenseur, le tapis rouge est
dessinent : la joie déployé, réellement ; un coin lecture
avec coussins et lumières tamisées se
le nouveau représentant de votre tri- Denis Fau
mestriel favori. « Mais je reviens à 17h00
avec mon petit garçon »...
* Cyrano, raconté par Taï-Marc Le Thanh et
illustré par Rébecca Dautremer, éditions
Il est 17h30, retour avec Noé. Logique-
ment, ce devrait être le coup de feu !
Gautier-Languereau

« Arrivée en 1973, j’ai vécu 36

ans aux Bruyères. Cela n’a
donc pas été facile de changer
d’avoir un plus trouve proche des boîtes à lettres ; des Des habitants passent, regardent, mais
beau logement et mots d’amour sont accrochés à des
ballons multicolores qui vont se ficher
ne stationnent pas toujours...Ne pas se
décourager, attendre...
la tristesse de la

”
au plafond, sous les yeux d’enfants Du coup, nous sommes les hôtes privi-
de quartier bien que je
ébahis. Enfin, une collation est propo- légiés de cette fin d’après midi ; comme
Détours de lectures
comprenais tout à fait que
nous devions quitter cette mai-
séparation d’avec sée aux curieux. Cyrano, j’ai eu du nez, mon petit bout
16 avril, 16h-19h Tour Champlain n°2
28 mai, 16h-19h Tour Champlain n°6

son qui était devenue insalu-
les anciens voisins. Aujourd’hui la Saint Valentin approche.
Le thème choisi est l’amour. Une des
dévore livre sur livre.
Soyez attentifs les « Brigades de lecture »
02 51 77 60 30

10 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 11

 DOSSIER
La renaissance de « Stendhal »
Ca continue de bouger à Nantes Nord. L’urbanisme voit
s’organiser le long du tramway un véritable boulevard
urbain, au bord duquel, après cinq ans d’études et de
travaux, le Collège Stendhal renaît.
L
es Services de l’Urbanisme de la
Ville de Nantes développent un
vaste projet urbain qui, pour ne
pas être spectaculaire, vise tout de
même à un remodelage de la cité en
évitant l’anarchie constructive sans les
contraintes de création de Z.A.C ( Zone
d’Aménagement Concerté).
Autour de la voie du tramway et du Bou-
levard Einstein s’organise un véritable
boulevard urbain, qui au fil des années
modifie et métamorphosera à terme ce
qui fut, avant le bouclage du périphé-
rique, la voie de transit entre Bretagne et
Val de Loire et la voie d’accès aux quar-
tiers Nord et Est.
A côté des implantations d’activités ter-
tiaires (bureaux administratifs et privés)
centres de recherches, le long du Bou-
levard Einstein, les dernières années du
XXe siècle et la première décennie du
XXIe qui s’achève ont vu se développer
ou éclore un ensemble important
d’équipements : Théâtre Universitaire,
Maison de l’Emploi, La Mano (Maison
des Associations), la Médiathèque, la
Mosquée, la Salle Festive, la Crèche As-
sociative.
12 Mosaïque n°57 | Mars 2010
Collège Stendhal
88 rue des Renards
44300 Nantes
02 51 83 71 00
Le Collège Stendhal, implanté en 1969,
qui faisait partie des Collèges d’Ensei-
gnement Secondaire dits « Pailleron »,
du nom de leur promoteur, avait mal
vieilli et offrait dans cet ensemble une
image assez fortement dégradée. Sa
conception était, comme l’on dit,
obsolète. Elle ne répondait plus aux
impératifs pédagogiques actuels.
• Il était surdimensionné, conçu au
départ pour 1080 élèves.
• Sa construction était trop légère, mal
isolée.
• Il tournait le dos au quartier.
GENÈSE DU PROJET
Il fallait donc, dans le schéma urbanis-
tique, que le Collège devienne un élé-
ment majeur dans l’aménagement du
quartier, qu’il prenne sa vraie place.
C’est ainsi que le projet mis au point en
2005 par le Conseil Général s’est concré-
tisé au fil des réflexions. A l’idée de ré-
aménagement des installations
existantes s’est substituée la déci-
sion de reconstruction totale à côté
de celles-ci.
La baisse du nombre de collégiens a
permis de les loger dans une partie seu-
lement des locaux, à l’abri des boule-
versements causés par les travaux. L’em-
prise foncière dégagée par la
démolition de trois des bâtiments exis-
tants en vue de la nouvelle construction
est de un hectare, alors que l’établisse-
ment occupait initialement 2,20 hec-
tares. Les terrains libérés après démoli-
tion de l’actuel collège serviront à
l’édification de logements de fonction,
et à l’extension du plateau sportif en
fonction des besoins. Une parcelle sera
réservée aussi, en vue d’une éventuelle
réouverture d’une SEGPA (Section
d’Enseignement Général Professionnel
Adapté).
APPROCHE URBANISTIQUE
Elle a inspiré les choix urbanistiques,
architecturaux et environnementaux.
1/ Affirmer la présence du Collège
dans son quartier par la création d’un
grand parvis, espace majeur de rencon-
tre avec les habitants dans un site sécu-
risé de circulation piétonne sans croi-
sement avec les véhicules, tout en créant
des continuités de circulation avec le
quartier.
2/ L’Architecture
Le parvis extérieur se prolonge naturel-
lement à l’intérieur du hall
L’ensemble des activités gravite autour
d’un « cœur » constitué par le hall, le
préau et la cour de récréation.
Des cheminements intérieurs, rues très
aérées, escaliers rectilignes, distribuent
les différents locaux.
Le béton brut des murs est adouci par
des structures en lattes de bois, des
plages murales aux couleurs vives, des
éclairages muraux de diverses couleurs.
3/ Le développement durable
La prise en compte des normes envi-
ronnementales du développement du-
rable sera sensible aux utilisateurs. Ce
qui en fera un outil pédagogique. Les
élèves verront la conception du bâti-
ment avec ses toits en pente, ses cellules
photo-voltaïques sur la toiture du res-
taurant, visibles depuis les salles de phy-
sique, les toitures « végétalisées ».
Enfin, la construction a utilisé des ma-
tériaux naturels et pérennes aux normes
actuelles HQE (Haute Qualité Environ-
nementale).
Pour le Conseil Général, le coût de
cette réalisation est de 12,5 millions
d’euros.
QUE SERA LE NOUVEAU Enfin, un self-service ultra moderne
COLLÈGE ? autorisera une restauration rapide de
Monsieur Edmond Pelé, Principal, et 35 qualité grâce aux cuisines installées bien
Professeurs auront à leur disposition entendu, aux normes actuelles d’hy-
des locaux modernes et spacieux dotés giène. Les nourritures intellectuelles y
d’équipements entièrement neufs, trouveront un complément essentiel.
permettant d’accueillir 400 élèves, avec Car chacun sait que « ventre affamé n’a
une possibilité d’extension à 500. pas d’oreilles ». Les collégiens, adoles-
La fonctionnalité des locaux entraînera cents en croissance, ne pourront que
une augmentation des performances s’en mieux porter. ●
éducatives par le bien-être qu’elle ap- Georges Négrel
portera à tous, élèves et maîtres.
Les projets actuels de l’équipe ensei-
gnante, notamment dans le domaine
des langues
• Création d’une classe européenne, où
certains cours seront, tout ou partie,
directement dispensés en anglais
• Développement des classes bilangues,
anglais-allemand en 6e et 5e, espagnol-
latin en 4e et 3e
• Projet de voyages en Europe, appor-
teront aux élèves une ouverture
sur le Monde.
Peut-être un jour, en référence au grand
littérateur qui a donné son nom à l’éta-
blissement, verrons-nous l’équipe en-
seignante promouvoir la culture ita-
lienne que Stendhal a tant aimée, lui
donner la place qu’elle mérite.
Mosaïque n°57 | Mars 2010 13

DOSSIER
Nouveau collège, volonté de nouvelle perception !
Dans la double page précédente, Georges vous a présenté le nouveau visage du collège
de notre quartier. La nouvelle apparence de « Stendhal » contribuera, nous l’espérons à
modifier l’image de celui-ci car force est de constater qu’une grande proportion d’élèves
de CM2 ne se dirigent pas naturellement vers lui. Notre rencontre avec l’Association
Indépendante de Parents d’Elèves de Stendhal n’a fait que confirmer ce constat.
O
« n ne parle pas assez positive-
ment du collège », nous disent
tout de suite quatre membres de
l’association de parents d’élèves, Mes-
dames Rouxel, Sinquin, et messieurs Vo-
vard et Kheddache.
« Stendhal, c’est le collège de notre
quartier, nous y sommes attachés.
C’est pourquoi nous souhaitons sensibi-
liser sur la baisse des effectifs constatée
depuis quelques années. Le nouveau
collège est prévu pour 400 places. Or on
ne compte actuellement que 268 élèves.
Lors des rencontres avec les parents
d’élèves de primaire, les questions tour-
nent toujours autour des mêmes
14 Mosaïque n°57 | Mars 2010
L a r e n a i s s a n c e d e
thèmes : la discipline, les bagarres, le l’élève est bien accompagné, il n’y a au-
niveau scolaire insuffisant, etc... La cune raison d’échec. Nous avons testé
Rumeur, ancrée dans l’esprit des gens pour nos ainés et nous récidivons
a la peau dure et les parents préfèrent pour nos plus jeunes ! »
souvent diriger leurs enfants vers des Le collège Stendhal est classé «Ambition
établissements considérés comme plus réussite ». Mais qu’est-ce que cela veut
calmes et plus élitistes. » dire ?
Comment faire alors, pour lutter contre « Plus de moyens, un taux d’encadre-
ces convictions qu’il faut sortir ses en- ment supérieur à la moyenne, des
fants du quartier pour augmenter leur effectifs par classe plus faibles (18 à
chance de réussite et que l’enseigne- 25 élèves) ; en langue, par exemple, ils
ment est meilleur ailleurs ? sont entre 12 et 14. Il y a une aide aux
« Nous nous sommes naturellement devoirs faite par les enseignants propo-
posés ces questions. La crainte d’un sée aux élèves en difficulté ; mais aussi
déclassement social si nos enfants sont un accompagnement personnalisé, via
scolarisés à Stendhal est infondée. Si l’association ARS (Aide à la réussite sco-
S t e n d h a l
laire) où des étudiants interviennent
dans les familles si besoin. Sans oublier
ce qui fait une des spécificités du col-
lège, la classe bi-langue Anglais/Alle-
mand, dès la 6e. Et à la prochaine ren-
trée une classe européenne anglais. Cela
peut paraître surprenant mais il y a
même aujourd’hui des dérogations pour
venir à Stendhal ! »
Autre spécificité : la 3e ACLE, composée
de 9 à 10 élèves avec une option décou-
verte des métiers professionnels en alter-
nance, collège-entreprise. Cette 3e valide
un brevet option technologie. Ensuite,
même si le plus important est l’accès au
savoir et à l’enseignement, nous devons
ajouter que l’offre d’activités culturelles et
sportives est, elle aussi, plus importante
qu’ailleurs (Sorties/voyages).
« Alors, quand on dit à nos enfants,
après le collège si vous avez des difficul-
tés c’est normal, vous venez de Stendhal,
c’est un scandale ! Quel manque de
respect ! » nous signifie monsieur
Kheddache. Et il ajoute :
« Il y a aussi des élèves de Stendhal qui
trustent les premières places au lycée.
Quant aux idées reçues liées aux ques-
tions taboues telles que le racket ou la
drogue, je peux vous dire que cela fait
6 ans que je suis dans le collège et
participe aux conseils de discipline et
jamais je n’ai connu une affaire de
racket ! Pour les questions de drogue, il
y a toujours un adulte à l’entrée et la sor-
tie du collège : que ce soit le principal,
un professeur ou un surveillant.
Au contraire, la discipline est stricte à
Stendhal. S’ il y a plus de conseils de dis-
cipline, c’est par choix pédagogique plus
rigoureux... Pour l’équipe enseignante,
ce n’est d’ailleurs pas une punition d’être
AIPES
as
3 rue Eugène Thom
44300 Nantes
r
pnfrouxel@orange.f
à Stendhal, c’est même souvent un choix.
Lors de mon 1er conseil de classe, j’ai été
« bluffé » par le corps enseignant très ac-
cessible et disponible. Chaque professeur
a sa place et est très investi. ; la voix du
professeur de sport ayant autant de
poids que celle du professeur de mathé-
matiques. Chacun s’attache plus parti-
culièrement aux qualités des élèves, plu-
tôt qu’à leurs défauts. »
De façon très pragmatique, les résultats
du taux de réussite au Brevet des col-
lèges de Stendhal sont dans la moyenne
nationale :
2009 : série générale 71 %, série tech-
nologique 80 %
2008 : 85 % et 77 %
2007 : 85 % et 90 %
« Enfin, nous souhaiterions profiter de
cette rencontre pour inviter des parents
à nous rejoindre. Nous ne sommes pas
affiliés à une fédération officielle, par
choix. Nous n’avons donc aucune orien-
tation politique. L’adhésion est gratuite (deux parents par classe), en étant mem-
et ouverte à tous. bre titulaire ou suppléant du conseil
Etre membre de l’Association Indépen- d’administration, en étant membre du
dante de Parents d’Eléves de Stendhal conseil de discipline : chacun fait ce qu’il
(AIPES) permet de participer à la vie peut en fonction de sa disponibilité.
du collège : chacun peut y trouver sa Venez nous rejoindre ! » ●
place, en assistant aux conseils de classe Véronique Alloan
Page suivante : œuvre d’ Arnaud Théval, Invisible(s)- 2009
Mosaïque n°57 | Mars 2010 15

DOSSIER
Mes années Stendhal
“J’ai aujourd’hui 29 ans. Le passage de
l’école primaire au collège s’est effectué
en douceur géographiquement car pas-
ser du Baut à Stendhal est moins boule-
versant que de s’installer à Hong Kong
où je me trouve aujourd’hui.
La seule appréhension résidait dans le
changement d’environnement, d’ensei-
gnants, mais également, dans l’organi-
sation et la structure des cours. Au bout
du compte, rien de bien nouveau. J’ai re-
trouvé beaucoup d’amis du primaire
dans mes différentes classes au collège,
ce qui m’a aidé à m’adapter encore plus
rapidement à ce nouveau train de vie. Je
me souviens du premier appel “d’affec-
tation des classes” lorsque tous les nou-
veaux arrivants s’attroupent devant ce
petit escalier pendant que le Principal
égrène un par un chaque nom devant
toute l’assemblée. Cela reste quelque peu
déroutant lorsque l’on ressent une cer-
taine timidité à être mis en lumière
parmi autant d’inconnus.
Ces 4 années se sont déroulées sans en-
combre. Si le collège Stendhal rassemble
plusieurs quartiers de Nantes Nord, ce
qui entrainait une certaine rivalité, cela
était débattu sur un terrain de sport (le
football à l’époque) où tout excès était
canalisé et refusé. Sportif, je ne fume
« Je m’appelle Pauline, j’ai maintenant
15 ans, et j’ai passé mes années collège
à Stendhal. J’y suis restée 4 ans de la
6e à la 3e.
Au début, comme tous ceux qui rentrent
en sixième, je me sentais un peu perdue
face à tous ces bâtiments, tous ces pro-
fesseurs et toutes ces classes. Mais très
vite je me suis très bien intégrée avec
18 Mosaïque n°57 | Mars 2010
L a r e n a i s s a n c e
Yoni
donc pas et ne bois pas et n’a donc
jamais été tenté par une quelconque
dérive. Même si cela n’a pas toujours
été facile pour moi, lorsque mes amis es-
sayaient leur première cigarette, ils ont
tous respecté mon choix.
Alors, si après Stendhal mon parcours
fut quelque peu tortueux, deux fils
conducteurs m’ont toujours guidé, le
sport et ma passion pour la Chine. Je
suis aujourd’hui directeur (en tant que
fondateur) d’une société d’export de
Pauline
mes amis. Étant restée dans le même
quartier qu’en primaire, j’ai pu me re-
trouver avec certains de mes camarades
des années précédentes. Scolairement,
je me débrouillais. Les trois années qui
suivirent, j’ai pu remarquer que les
notes montaient ou descendaient sou-
vent en fonction de nos fréquentations.
J’ai tout de suite adoré mes emplois du
temps, qui étaient variés et pas trop durs.
La musique, le sport et l’art plastique
étaient différents des autres matières.
Celles-ci étaient, pour moi, plus faciles et
plus intéressantes.
d e
marchandises de sport et de services type
tourisme sportif à Hong-Kong. Pour
l’anecdote, j’ai retrouvé, après 15 ans,
l’un de mes amis d’enfance avec qui
j’avais partagé la même classe en pri-
maire ainsi qu’au collège, à Hong-Kong.
Lui aussi a suivi ses études à Stendhal
et est devenu aujourd’hui pilote d’avion
pour la Cathay Pacific, l’une des
2 plus grosses compagnies aériennes
(avec la Singapore Airlines) de la zone
pacifique.”
En entrant au collège, on se sent déjà un
peu plus grand et responsable. Mes
amies et moi trouvions l’ambiance gé-
niale, agréable et presque familiale.
Peut-être est-ce dû au nombre qui est
peu important. Nous savions très bien
qu’il n’y avait aucune drogue, au cours
de cette période. Par rapport à certains
autres collèges, à la sortie, personne ne
fumait, ce que nous apprécions. Il y
avait un peu de violence, cela dépen-
dait des années, et elles n’étaient jamais
graves. Et la plupart du temps, cela se fai-
sait après les cours, sur le quartier. Je
S t e n d h a l
« Si mes calculs sont bons (et c’est un lit-
téraire que vous faites calculer...) j’étais
à Stendhal de 1993 à 1997. La transition
entre le primaire et le collège est énorme
je pense. L’école primaire, ce n’est que
bonheur, maternage et insouciance. Le
collège, j’en garde bien sûr beaucoup de
bons souvenirs, mais c’est intrinsèque-
ment un monde plus dur : chose nou-
velle, il faut travailler pour s’en sortir ;
l’environnement scolaire change du tout
au tout (multiplicité des enseignants et
des salles de cours) ; sans oublier de
mentionner les rapports parfois explosifs
Jérémy
m’y suis fait de très bons amis, avec qui
j’ai toujours gardé le contact en général.
Certains sont dans le même lycée que
moi, d’autres non, mais nous nous
voyons toujours.
En bref, j’ai une image très positive de
mon ancien collège. En groupe, souvent,
nous en reparlons, et le regrettons
presque. Nous allons voir les professeurs
et les surveillants de temps en temps,
pour savoir comment ils vont. Au-
jourd’hui, je suis en seconde au Lycée
Monge, et comme tous ceux de ma
classe, même pour les élèves de la Cha-
entre jeunes issus pour beaucoup des
classes ouvrières et/ou de l’immigration.
Ajoutez à cela l’adolescence, qui, avec
tout ce qu’elle comporte comme difficul-
tés et débordements émotionnels, n’aide
pas à aborder toutes ces nouveautés
avec calme et sérénité.
Le choix de ce collège s’est fait naturel-
lement. Ma mère y a étudié, j’y retrou-
vais les mêmes personnes avec qui je vi-
vais au quotidien et Stendhal avait
également l’avantage de ne pas se situer
trop loin de là où j’habitais. Fils d’ou-
vrier né en quartier HLM et je suis fier et
pelle sur Erdre ou d’ailleurs, j’ai eu des
difficultés au premier trimestre. Mais
avec l’aide et le soutien de mes profes-
seurs et de mes sœurs, j’ai de meilleures
notes ce trimestre, malgré la forte baisse
par rapport à l’année dernière. J’ai eu
une mention assez bien au brevet des
collèges, comme certains de mes amis.
Peu d’entre nous n’ont pas eu le brevet.
Je ne regrette absolument pas ma
scolarité au collège Stendhal, bien au
contraire. »
heureux de mes origines. J’y ai gagné
beaucoup de choses qui me facilitent
grandement la vie dans mon travail
(créer des ponts interculturels), la pre-
mière étant le goût du mélange. En effet
pendant les 21 premières années de ma
vie, mon environnement était naturel-
lement composé de personnes de tous
horizons, des personnes avec qui j’ai
grandi, suis allé à l’école, fait du sport,
etc. Ces relations ont fait que pour moi
la diversité est à la fois une norme et une
source d’enrichissement, chose que pas
mal de personnes en France devraient
m’envier... La seconde, je la résumerais
en un substantif : créativité. Les quar-
tiers bouillonnent d’énergie et de nou-
velles idées, c’est peut-être et avant tout
chez eux que de vrais changements peu-
vent se produire. Dans ce genre d’envi-
ronnement à fortes potentialités, cha-
cun est une sorte de page blanche qui ne
demande qu’à être remplie, moi par
exemple j’ai décidé d’y inscrire du... Ja-
pon, puisque je suis depuis 2007 coor-
dinateur en relations internationales à
Kôbe !
A ce sujet, j’administre un petit forum de
discussion, Nantes-Japon, sur lequel je
serais heureux de retrouver les per-
sonnes qui souhaitent éventuellement
prolonger cet article ou parler du Japon
à Nantes. »
Pourquoi avoir
choisi ce collège ?
C’est le collège du quartier, proche du domicile
donc, il reflétait bien la représentation de la po-
pulation du quartier, cette mixité sociale a été
vécue comme une richesse.
Quand mes enfants y étaient, il y avait plus
d’enfants de la Jonelière, il est vrai que la
population a changé, plus d’enfants des cités,
plus d’enfants en difficultés et donc moins
de mixité sociale. Mais il restera toujours un
collège à taille humaine, où les enfants se
connaissent, où les profs sont à l’écoute, et
où les équipes éducative et administrative
sont présentes et disponibles pour dialoguer.
Comme dans tout établissement il y a des
difficultés mais elles ne sont pas pires, elles sont
gérées activement.
Parent d’élèves dont les enfants ont étudié à
Stendhal.
Mosaïque n°57 | Mars 2010 19
 JEUNES Jeunes, faites comme Alexis et parlez-nous de vos passions, centres d’intérêts
et autres expériences personnelles ; les pages de Mosaïque vous sont ouvertes !

✪ ✪
✪ le long voyage de neuf jeunes nantais ✪
✪ ✪
✪
✪
L’identité en question : de Nantes à Jacksonville ✪
✪
✪ Au commencement, l’idée était de créer un espace d’échange autour de l’identité avec suivre l’aventure pour rendre compte
du périple en image et des réflexions
Si il n’est pas toujours question de
l’identité dans les discussions et
✪
✪ comme support des textes de rap. Cela nous a emmenés jusqu’à Jacksonville ! sur l’héritage identitaire et musical. dans nos esprits, le simple fait ✪

N
Départ le vendredi 12 février à 6 heures, d’être un collectif aux États Unis
✪ ous, chanteurs de RCN, avons été
conviés à animer une soirée
de « l’identité ». Sur chaque table (des
tables de dix) étaient répartis des mots
réaliser une chanson (voire plusieurs)
mêlant rap et jazz2. Il s’est donc formé
Nantes, Paris, Atlanta, et enfin l’arrivée,
le samedi 13 à Jacksonville. Les grosses
nous a amenés à penser ce mot,
cette idée, de façon plus au moins
✪
✪ dans le cadre du Conseil Nantais
de la Jeunesse1 le jeudi soir au lieu
clés tirés de textes de rap (comme
par exemple : bronzé, métier, intégrer,
un collectif composé de huit jeunes
ayant participé à la soirée du 10 décem-
voitures, les routes bordées de res- consciente. ✪
tos et d’entreprises de tous genres,
✪ Unique. Nous avons invité plusieurs rap-
peurs de Nantes Nord afin d’échanger
culture). L’idée était que chaque
tablée débatte sur l’identité en s’ap-
bre, quatre jazzmens, trois rappeurs de
Nantes Nord et une slameuse. Cette dy-
ça y est, nous y sommes. Le pro- Cette expérience américaine est diffici- ✪
gramme de la semaine (réalisé par lement explicable en quelques mots.
✪ avec les jeunes du CNJ sur les textes de
rap des uns et des autres ! C’est ainsi
puyant sur ces mots clés, puis qu’elle namique créative a été lancée rapide- Mathilde Belna, qui était ambassadrice C’est pourquoi, le comité de pilotage et ✪
rédige à la fin du repas un texte ou ment car l’opportunité s’est présentée de Nantes à Jacksonville jusqu’à la fin le collectif jazz Rap, souhaitent conduire
✪ que s’est décidée la mise en place d’un quelques phrases contenant les idées en comité de pilotage d’envoyer une février) est riche et chargé. Nous avons une seconde rencontre dans l’esprit du ✪
« Forum Quartier » sur Nantes Nord fortes de ses échanges. Un volontaire délégation de jeunes à Jacksonville. participés à un « workshop », c’est à un 10 décembre, composer de nouvelles
La soirée du 10 décembre sur l’iden-
✪ (sorte de CNJ décentralisé) avec la par- de chaque table est venu déclamer à tité trouvait donc une résonance dire un temps de travail, avec une artiste chansons pour « partager » notre se- ✪
ticipation de l’association 2h2o et diffé- toute l’assemblée les proses composées. Pour situer le contexte : 2010 est l’année américaine qui a monté une comédie maine américaine, et dans la mesure du
✪ rents acteurs du territoire : ElectiC, TU, La soirée s’est close par un « bœuf » avec du 25e anniversaire du jumelage entre
dans cette manifestation.
La perspective d’un départ pour le col- musicale sur le sort d’une esclave. Dans le possible, voir se produire le collectif sur ✪
Dipp, l’AFEV et puis le conservatoire. les rappeurs et les élèves du conserva- Nantes et Jacksonville. Les deux raisons même esprit de commémoration nous scène lors des Rendez-Vous de l’Erdre.
✪ Un défi se présentait à nous, s’éloi- toire présents, un mélange Jazz HipHop pour lesquelles ce périple a été imaginé
lectif devient très vite une réalité. Son
contrat était, avant le départ, de créer avons visité la Kingsley Plantation où ré- Prochain forum quartier nantes ✪
gner du format classique de débat. résumant bien l’esprit de la soirée. et rendu possible sont les suivantes. Une
✪ Tous les partenaires ont souhaité, lors délégation de jeunes devait partir à Jack-
deux chansons. C’est ainsi que les textes
obtenus lors du « Forum Quartier » ont
sidait la famille Kingsley qui exploitait
les esclaves. Nous voguons de rencontre
nord 17 juin 2010 ●
Alexis Furet
✪
Ainsi le 10 décembre à la salle festive de l’élaboration de ce projet, que celui- sonville pour représenter Nantes mais
✪ de Nantes Nord, une soixantaine de per- ci ne s’arrête pas au 10 décembre. Le cela ne s’est pas fait. Seconde raison, en
été utilisés dans une des chansons. Il
est à noter que le collectif s’agrandit à
en rencontre partageant des journées ou
simplement une chanson, avec des Jazz-
(Membre de l’association 2h2o,
ainsi que du groupe de rap RCN)
✪
sonnes, des « jeunes » et membres des bon fonctionnement de la soirée et la février se déroule le Black History
✪ structures organisatrices, se sont re- qualité des textes créés nous ont per- Month pendant lequel ont lieu des
neuf membres car rejoint par un béné-
vole de l’association étudiante DIPP
men et des rappeurs de Jacksonville.
Nous échangeons aussi avec des étu-
Un remerciement à tous les partenaires et
accompagnateurs qui nous ont permis
✪
trouvés autour d’un repas afin de parler
✪ mis de passer de l’éventualité à l’ob-
jectif : avec ces textes le but serait de
manifestations autour du lourd passé
esclavagiste de cette ville, Jacksonville
(Des Idées Plein la Prod), association
qui a filmé la soirée du 10 décembre. Ce-
diants de l’université de Floride où nous
résidons, enjambant avec plus ou moins
d’élaborer et vivre cette aventure. ✪
1 CNJ : espace de dialogue citoyen destiné aux
✪ se situe au sud-est des Etats Unis. lui-ci fut investi de la mission suivante : de réussite la barrière du langage. jeunes nantais ✪
2 Texte “Regarde ma tête” composé à partir du
✪ travail d’une table le 10 décembre 2009 : ✪
On me dit, moi le « bronzé », de m'intégrer
✪ Difficile d'être maçon, de bâtir son identité ✪
Quand les autres démolissent et donnent des coups
✪ Je suis ici chez moi et ma culture est partout ✪
Regarde ma tête : ni français, ni blanc, ni noir
✪ Ni d'un pays, ni cas social regarde moi ✪
Je change d'origine chaque jour je suis, je ris
✪ Je rêve, je pleure, je regarde et puis j'écris ✪
✪ ✪
✪ ✪
✪ ✪
20 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 21
 VIE
ASSOCIATIVE Compagnie
des Troubadours
13 30
Michelle 02 40 40
ciedtroubadours@
wanadoo.fr

La chanson
Attention annonce :
des p’tits bonheurs
Bientôt « The King of Pop » Les p’tits bonheurs, c’est un atelier de création qui permet aux résidents (tes) du foyer
du Bout des Landes de rompre la solitude, de se retrouver ensemble
le jeudi après midi de
15 à 18 heures et de
Le vendredi 25 juin prochain, vous avez rendez- vous avec le frisson « Thriller » à la salle
se consacrer à des de table
festive de Nantes Nord. En effet Michelle Sarna et sa Compagnie des troubadours nous , gu irla nd es et décorations
travaux manuels. Cadres ph otos est valable
po ur le group’ tout
prépare un hommage à Michael Jackson. te a de s id ées,
Antoinet s bijoux
broches ou petit
etterie : colliers ent des prix doux
Flattant la coqu s étiquettes donn

U
pr és ento ir s, de
n matin de février, il fait très Gene Kelly, etc..., ce fut comme une évi- Je sais déjà que nos amis artisans du li- Garnissent les
froid, j’ai rendez-vous avec Mi- dence, il devint son idole. vre, ont surchauffé leurs ordinateurs
de fêtes
chelle que je découvre devant Elle a naturellement été très touchée par pour nous offrir pendant ces trois jours, Carte de vœux,
versaires
un café brûlant. la mort de ce « génie » : “ C’était un le meilleur d’eux-mêmes. Ou bien d’anni
les restent
Cheveux blonds comme une fée, chaus- homme merveilleux, chanteur, danseur- Le spectacle, sur fond de modern jazz, Sous vos yeux el
st pas cher
settes roses, joli rire qui pétille, elle m’en- chorégraphe, auteur-compositeur- be-bop, claquettes, rock ‘n’roll, disco et Un courrier, c’e
é que n courriel
sorcelle instantanément. Ses yeux pleins interprète, un talent hors du commun. autre dérivés retracera donc le parcours Nous avons pens Plus vivant qu’u
cette cé lèbre ofonde
de malice s’animent dès qu’elle Un être plein de rêves, délicat, mais avec de Michaël depuis les Jackson Five, fredo nn er
lix Le clerc L’émotion est pr
musique de Fé s nouvelles
m’évoque son projet de spectacle en une incroyable force en lui. Un génie, jusqu’à « This is it ». Toutes ces in- u te xte vous Découvrant le de
avec un no uvea
c’q ue fait Raymon
hommage à Mickael Jackson, le 25 juin dans toute l’acception du terme. J’ai eu fluences seront présentes. fera lecteurs nous
pa rdonner C’est chouette
n. mosaïstes
ance ont eu des
prochain, première date anniversaire de re faço
l’occasion de l’applaudir lors de sa tour- de cette cont ou la Re na iss
La Grèce antique tes
sa mort. née “Thriller” en 1984. J’en ai gardé un Look MICHAEL JACKSON apprécié t de grands artis
r leur s fres qu es colorées étaien ec pa tie nce
J’écoute Michelle parler en quelques souvenir inoubliable”. pour tous ceux qui en ont envie, Qui pa eaux av
Ce sont des petit
s bonheurs
Au gu sta fa br iquent leurs tabl fa ïe nc e
phrases modestes de son passé parisien Plus Michelle me parle de son projet, et (tous âges). Les enfants peuvent tionnons Bernard, rreaux de
Que nous confec form es et co ul eurs de leurs ca
pendant lequel elle a côtoyé Michel Del- plus je vois la rampe des projecteurs s’il- être costumés également en MJ ou des heures Mariant
pech, Johnny Hallyday, Françoise Hardy, luminer, les danseurs s’échauffer, le personnages de Walt Disney pour Nous y passons
ion
Dalida, Eric Charden etc... Elle arrive à Moonwalk s’exécuter, de jolis gants recréer l’univers de Michael. Voilà notre pass Gisèle est habille
use
lent
Nantes un peu plus tard, et chante au Ba- s’agiter, les costumes pailletés s’essayer Chacun a du ta De poupées m an nequins
ruban
Carton, papier, s doigts Elégantes, malic
ie uses
teau Lavoir, lieu de prédilection de Tri sur des corps passionnés, entraînés. Nous remercions à l’avance, les associa-
, fa ïenc e ou bois agiles sont no ain
Tissus tr
Yann, Gilles Servat. Pas mal le CV !! Attention visuel : hop ! Clap photo tions déjà inscrites dans le projet : Mi- Défilant de bon
e de notre foyer des aiguilles
Elle me confie, que toute petite, ses pa- Une exposition Michaël Jackson aura chaël Jackson Nantes Association, z y vo ir, poussez la port Dans l’cliqu’ tis
Lecteurs , vene est notre foyer Anastasie tricot
e,
rents l’emmenaient voir des films de lieu les 23/24/25 juin à la Médiathèque Dance’ N’ Co, Marumba, Via preciosa, nd re au Bout des Landes
Pour vous y re ire apportent pé tillent
comédies musicales américaines. Ainsi, de Nantes Nord. Ainsi qu’une table les Tapageurs, Rock Nantes Roll, ente s, leurs envies de fa Et si les yeux
Résidents et ré sid le réconfortent pa potent
lorsqu’elle « rencontra » Mickael Jack- ronde autour des métiers de la danse A vos partitions ! Passionnés de mu- à un co up de lune, les autres Ensemble tous
son, artiste très influencé par des « gé- Si l’un d’eux
avec des projections et des démonstra- sique, de Mickaël Jackson, de comédie sonnette
bout de la chan ge d’espérance
nies » de la danse tel que Fred Astaire ou tions. musicale, rendez vous à partir du 23 humeur Voilà, on est au ci en s, c’est un messa
Avec sa bonne Pour un reflet de vi e d’an rte
juin. le groupe d’une porte ouve
APPEL À CANDIDATS Avant de nous quitter, Michelle me fait
Martine anime
sser l’heure N’h ésitez pa s à les rencontrer lors
d’N oë l ou d’autr es ci rc onstances
On n’ voit pas pa Sur le quartier
ou m ar ch é
circonstances...
La Compagnie des Troubadours et le centre socioculturel de la Petite Sensive un clin d’œil et dans ma tête résonnent lle, on coupe ch é d’ N oël ou d’autres
On peint, on co ....Sur le quartie
r, au m ar
recherchent Pour la comédie musicale “DORIAN PRINCE DES ETOILES » en alors les accords harmonieux de « We nt forme
Les sujets prenne de Gérard
préparation (qui sera jouée en 2011) des couturières pour la confection des costumes, are the world ». ● ie l’aide précieuse
Avec goût, minut J. GUERIN avec
des bénévoles pour la figuration, des bénévoles pour diverses fonctions. Réunion Corinne Leconte it fem me ou homme
d’information et de recrutement prévue en avril. Que l’on so
t précis
Chacun crée, es

22 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 23

 VIE
ASSOCIATIVE Comité d’Action de
la Petite Censive
nt
11 rue Santos Dumo
40 Ans du Quartier de la Petite Sensive, 44300 Nantes
02 40 59 63 21

40 Ans du Comité d’Action de la Petite Sensive,

40 ans d’engagement et de
militantisme des habitants !!! Via Preciosa
viapreciosa@hotm
ail.com

La femme dans 02 40 40 65 26

E
n 1967 et 1968, de nombreux soin de créer un restaurant social pour Donc proposer de fêter ces évène-
personnes âgées ou seules ayant de fai-

(presque) tous ses états

échanges ont lieu entre les pou-
voirs publics et la Confédération
Générale du Logement en concertation
avec les assistantes sociales, les éduca-
teurs du Comité d’Action Educative* et
les habitants de la Cité du Chêne des
Anglais pour envisager le relogement
de ces derniers qui étaient installés dans
les baraquements. L’emménagement
s’est fait en deux étapes. La première
en février 1970, dans les deux premiers
« hameaux sociaux », la seconde, en oc-
tobre 1970, où les derniers habitants fu-
rent relogés dans 285 logements collec-
tifs et un 3e hameau. Ainsi naquit le
quartier de la Petite Sensive, sur d’an-
ciennes terres agricoles.
Portés par cette dynamique d’échange
guidé par monsieur Poudat (CGL), les
habitants ne se sont pas simplement
bles ressources. C’est donc dans les « m2
sociaux » des immeubles qu’il fut créé.
Puis une autre idée germa…proposer
aux enfants des loisirs, en les occupant
par des sorties de plein air encadrées
par des parents. La fièvre militante ne
s’arrêta pas là, puisque courses cyclistes,
défilés de majorettes, fêtes diverses et
originales émaillèrent le quotidien des
uns et des autres … et ce bien avant que
cela soit institutionnalisé par la politique
de la ville et que délégation soit donnée
à l’ACCOORD pour la gestion des cen-
tres de loisirs.
C’est en 1994 que la salle Santos Du-
mont fut inaugurée pour accueillir les
usagers du restaurant social, mais aussi
les familles et autres associations.
Jusqu’à la construction de la Mano, rue
ments, en y associant partenaires asso-
ciatifs et institutionnels, semble oppor-
tun : c’est d’une part, retrouver les
valeurs qui ont motivé l’engagement des
uns et des autres au fil des années et
d’autre part, tendre la main aux nou- sur le chemin de sa précieuse vie
veaux arrivants sur le quartier, au regard
des constructions nouvelles.
Un collectif de partenaires auquel les “Elles partirent à 6, au tout début mais par un prompt Les intervenantes présentent leur ate-
lier et l’expo : Agnès, Anne, Marlène et
habitants peuvent se joindre se réunit renfort ...arrivèrent à 8 jusqu’à l’expo” où l’on évoque Guirec Monnier le photographe.
tous les mois. L’ambition est de propo-
ser une trame où selon les propositions l’atelier d’écriture : des mots... en prose, en vers... qui On s’asseoit, on écoute le résultat de
l’atelier d’écriture : les textes qu’elles ont
de chacun, plusieurs temps forts émail- mènent à la danse, au mouvement du corps, qui mènent écrit et qu’elles disent, hésitantes et
leront cette période festive : Ainsi, pour
l’heure, cocktail musical, bal populaire,
aux mots... un photographe a fixé ces sensations à tout timides au début, mais ensuite pleines
d’assurance et d’émotion : que de sub-
repas festif, rallye-histoire du quartier moment, entre autres celui de leurs réflexions et de leur tilités, de poésie, d’humour, d’intelli-
avec expositions et animations théâtra-
lisées, sont quelques unes des idées qui
expression physique. (Voir Mosaïque 56 p 7). gence!
Elles disent leur texte tout simplement et
ont été émises. Le collectif fait appel à
je suis impressionnée par tant de talent.

appropriés leur logement mais ont, tout
de suite, œuvré à donner vie à leur quar-
tier et à l’animer. C’est ainsi, de fait, que
naquit le Comité d’Action de la Petite
Sensive. Le 4 février 1972 sont déposés
les statuts de l’association qui actent
leur enthousiasme.
Dans les années qui suivirent, mettant
en commun leurs savoir-faire les habi-
tants répondirent à un constat : le be-
toutes les bonnes volontés du quartier,
Eugène Thomas, nombre de réunions
la réussite du challenge sera le reflet de
s’y déroulèrent…
ce que chacun souhaitera y apporter.
Aujourd’hui cette salle a besoin d’être
Rendez-vous donc en septembre
« relookée », aussi le CAPS a sollicité la
(programme à paraître dans le
Ville et ses élus : des travaux y seront
Mosaïque d’été).
donc réalisés lui redonnant un « coup de
Pour terminer, cette évocation illustre, à
jeunesse ». Bien sûr, le symbole qu’elle
mon sens, ce qu’est l’âme de Nantes
représente pour chaque personne qui
Nord, cette volonté des habitants, mili-
en a franchi le seuil mérite qu’un temps
tants, épaulés par des professionnels,
festif honore le toilettage futur !!!
de faire ce qu’il est, quitte à être « agité »,
un lieu « novateur » souvent ouvert sur
les autres quartiers. ●
Gérard Vinet
Toutes les références historiques de cet article
sont issues du Tome 4 , Histoire des quartiers
Nord de Nantes – entre Cens et Erdre, un quar-
tier « mosaïque », des années 50 à aujourd’hui,
édité en 2007 par l’AASCEB
* Comité d’Action Educative : Association des
éducateurs de prévention ayant œuvré sur le
quartier, qui a précédé l’Association de Pré-
vention Spécialisée Fernand Deligny
Mr POUDAT : Militant de la Confédération
Générale du Logement, Membre du Conseil
d’Administration du CCAS ( Décédé en 2009)
E
lles ont travaillé sur leur portrait
avec le photographe, elles se sont
mis en scène en choisissant la te-
nue, le lieu, l’attitude et puis sélectionné
avec le photographe les clichés à pré-
senter à l’expo. A la grande surprise du
photographe, elles ont choisi elles-
même des images où elles n’étaient pas
forcément à leur avantage.
Cette expo est la leur, ces femmes et
ados de Nantes Nord, certaines mères et
filles ensemble ont travaillé sur “leur
propre image”... Quelle découverte de
soi, de l’autre, quelques belles suprises !
Sur 200 clichés, 29 sont exposés.
J’entre à la MANO, il est 19h pile le
5 février 2010 ! Un jeune non loin de la
porte me demande si je vais à l’expo ?
Etonnée je lui réponds “oui” joyeuse-
ment.
Atmosphère sympa et souriante, c’est
l’ouverture et on s’affaire encore.
Je salue Marlène et Agnès, j’aperçois Vé-
ronique, on parle un peu de l’atelier,
c’est le moment d’aller contempler le
fruit de leur travail : des photographies
de ces femmes telles qu’elles ne s’ima-
ginaient peut-être pas. Ce qu’elles sont
belles !
L’expo photos, puis les diapos qui défi-
lent sur l’ordi grâce à une simple mani-
pulation. Sur ces images, on retrouve
des femmes pensives, mélancoliques,
en réflexion, ou en éclat de rire, en
danse, on devine des moments graves et
joyeux, ces personnes sont toutes ma-
gnifiques et épanouies, participantes et
intervenantes.
Une expo-photos très intéressante, le
photographe est un artiste : Guirec Mon-
nier ! et on réalise ainsi l’importance de
cet atelier pour l’épanouissement et la
valorisation de chacune.
Ce soir là, à cette expo nous sommes
plus d’une cinquantaine de personnes.
“Attention Mesdames et Messieurs le
spectacle va commencer”!
La prestation de Marlène, intervenante-
danse, va clôturer l’expo.
Elle évolue en mouvements harmo-
nieux à la recherche de la perfection,
tout son corps va exprimer les émotions
de sa vie, la tristesse, la douleur, l’en-
thousiasme qui la caractérise. Elle évo-
lue sur des musiques très diverses et des
textes écrits et enregistrés par elles.
C’est un moment magique où l’on va se
sentir en émoi et où on a terriblement
envie de la rejoindre pour s’exprimer
avec elle en dansant. Elle a réussi à nous
communiquer ce qu’elle ressent et qui
va chercher en nous des émotions très
fortes.
Merci et un grand bravo aux responsa-
bles intervenantes, Agnès, Marlène,
Anne, au photographe Guirec Monnier,
à ces femmes actives de l’atelier qui ne
seront plus tout à fait les mêmes après
ce stage. ●
Michelle Sarna-Mallet

24 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 25

 LES RECETTES
HISTOIRE
D’EMMA DE QUARTIER

Rillettes de Sous le bitume, les roches

brève géologie du quartier
maquereaux Emma
EmmaEmma

Le macadam et l’urbanisation nous cachent en grande

partie le sol sur lequel notre quartier est bâti et les roches
dise :
qui conditionnent le relief et les paysages1.
ance et la modestie de sa gourman
Vous vous en doutez, devant son élég vous mes amis quelques millions
empressée de réaliser pour
eh oui seulement 3 D au kilo! je me suis ectionner en 6 temps, et qui
facile à conf d’années; enfin au
lecteurs, une recette de rillettes très En voilà un bel animal,
nécessite de simples ingrédients : cours des périodes
tout droit venu de la Turballe. glaciaires qui ont
précédé notre
Pour 6 personnes : Au marché je l’ai rencontré, époque, un limon
• 1,5kg de filets de maquereaux
et en ces termes langoureux jaunâtre, soulevé
• 1 oignon
il m’a parlé : par les vents, s’est
• 1carotte déposé sur le tout. quelques millimètres à un centimètre
• 1 bouquet de persil plat “Emma, Emma, Ces couches ont (photo 2) : c’est de la tourmaline qui en
• du laurier, du thym
re me voilà dans ton panier formé un mélange gros cristaux est utilisée en bijouterie.
• 1 cuillerée à café de grains de coriand jaunâtre très « col- Les roches s’usent, se cassent, sont rou-
• 75 cl de vin blanc sec emporte-moi, lant », conservé lées, se réduisent et donnent du sable;
• 4 cuillerées à soupe de moutarde je t’offrirai, dans les zones après un tri on peut mettre en évidence
• 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive basses, autour de entre autre des grains de quartz, du mica

L
• 2 cuillerées à soupe de vinaigre
santé vitamine D et autres e point haut (40 m) de Launay-Vio- l’église St Dominique par exemple. Les (brillant au soleil) des grenats (rouges)
• du gros sel, du poivre trésors de bienfait. lette est par exemple édifié sur une jardiniers y rencontrent quelques pro- et de la tourmaline (photo 3). Ces sa-
à
à l’ouvrage, de glisser dans votre boîte Tu sais, je suis un hôte adaptable crête rocheuse autrefois exploitée blèmes...; on le voit aussi sur plusieurs bles drainés dans le cours du Cens, ser-
N’oubliez pas avant de vous mettre
en carrière (voir la dénivellation du ter- mètres d’épaisseur dans les cavités des vent à de petits animaux aquatiques, des
musique, un bon CD.
poissons” de Boby Lapointe, soit un cont
em- et regarde-moi, mon costume rain de sport par rapport à la rue du fondations. larves d’insectes, les phryganes. Pour se
Soit un incontournable : “ la maman des du pois son” de Thom as Fers en.
e “le jour
porain sorti de son aquarium fantaisist amo ur et satiné gris bleuté est du plus Fresche Blanc); à côté, sur le cadastre Le « fond rocheux » est constitué par des protéger des poissons, elles construi-
é : “action court-bo uillo n méri te de 1834 un secteur porte le nom de : « le micaschistes, roches satinées friables,
Pour commencer, comme disait Mém sent des habitats, des fourreaux de 1 à 2
concentration”.
bel effet.”* Chaillot », terme de la même origine que évoluant par endroit en gneiss, roches cm, faits de grains de sable agglomérés
,
mélangé oignon, carotte découpée, thym
Un jacuzzi organisé dans lequel on aura t rapp orté s.
« chaillou » qui a donné le mot caillou2 ; plus dures. Ils sont de plus traversés par (photo 4).
hé, gent imen
laurier, coriandre, sel et poivre du marc dans ce voisinage, le Tertre - terme ré- des filons de granit à gros cristaux, les
Après les premiers boui llonn eme nts, on réduira le feu, afin d’y plonger
nos Ayez confiance, cette recette, pandu dans le nord de la France - dé- pegmatites, visibles sous les mousses
sauront trou ver, zen, repo s et détente!
filets, qui, dans cette piscine odorante chers amis a déjà un goût de signe une hauteur rocheuse3. Le Cens et en bancs puissants le long du Cens. Les
, dure ra 10 minu tes, pas 9, pas 11, non. 10.
Ce bain de jouvence l’Erdre en creusant leurs vallées ont mis vieux murs nous montrent ces roches,
ces qui réclament patience, attention, “revenez-y”.
L’amour et la cuisine sont des scien en évidence les roches et des carrières car autrefois on construisait avec les
douceur, rigueur. Emma B les ont aussi exploitées sur la rive pierres du lieu.
du désir.
Une pause, on laisse refroidir l’objet . gauche du Cens, face aux Collines du Au bord du Cens, les micaschistes des
s vous ôtez, et la chair vous effilochez
Opération “mise en beauté” : les arête ché
Cens (photo 1). chemins sont souvent truffés de petites
joli costume sur mesure, que j’ai déni
Notre poisson ainsi préparé, mérite un mou tarde forte, Ces roches redressées datent de plu- baguettes noires brillantes, à reflets

“
épic erie fine qui lui offre , une
pour lui, chez un tailleur réputé : une ueux, sieurs centaines de millions d’années. orangés selon la lumière, longues de Ainsi va la nature depuis la montagne
ve raffinée afin qu’il soit délicieux, onct
un vinaigre de cidre et une huile d’oli
savoureux. re
Si vous n’êtes Elles témoignent de l’exis-
tence à l’origine d’une ré-
jusqu’au sable, du minéral à l’animal,
«rien ne se perd, rien ne se crée, tout se
la moutarde et le vinaigre, puis j’incorpo
Dans un bol je délaye frénétiquement
l’huile progressivement, doucement.
pas capable d’un gion montagneuse à l’em- transforme ».
placement du quartier.
Soyons vigilant, le final reste le plus
important !!
tendresse et modération notre sauce et
no- peu de sorcellerie, Les montagnes ont été
Florent Vieau
On mélange gentiment, toujours avec
ce n’est pas la peine complètement « rabotées »

”
1 Voir l’excellent livre de géologie expliquée
tre poisson.
une terrine,cette préparation sera par- par l’érosion, et le secteur (simple, bien illustré...) « Roches et paysages »
Laver le persil, l’ajouter aux rillettes. Dans de vous mêler transformé en plateau (255 p.), 2005, de F.Michel, ed. du BRGM Belin.
faite. e no- Pour la Science.
un petit rosé, un muscat sec ou mêm
Vous saurez trouver dans votre cave
s’il vous plaît.
de la cuisine pierreux et argileux. Au-
dessus sont venus des sa-
2 Dictionnaire étymologique de la langue fran-
tre muscadet consommé avec réserve çaise (680 p.),1991, de Bloch et W. Von Wartburg,
Colette bles caillouteux apportés ed PUF, p. 99.
par une mer qui a recou- 3 L’origine des noms de lieux en France (319 p.),
2003, de S.Gendron, ed. Errance, p. 204.
vert nos terres, il y a

26 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 27

 PASSION
Nos voisins sont des artistes
Après les frimas d’un hiver tumultueux, les toiles de Claude nous font rêver à l’été avec
ses ballades le long des côtes bretonnes. Vous avez pu les découvrir dans l’espace
d’exposition permanent de notre association Art et C, à la boulangerie des Renards.
Le dessin,
sa première passion
Au cours de son enfance à Rennes,
Claude aimait déjà dessiner puis suivit
des cours avec son professeur le jeudi
matin, jour de congé à l’époque. Il réa-
lise ainsi de nombreuses gouaches et sa
1ère huile à 12 ans !
Après des études de droit, sa vie pro-
fessionnelle le conduit d’abord vers l’en-
seignement supérieur à Dijon, Nancy
puis à Nantes où il ouvre la Faculté de
droit puis il occupe des postes de haut
fonctionnaire au ministère de l’éduca-
tion nationale. Alors la peinture c’est
pendant les vacances scolaires !
Une retraite active
Depuis 17 ans, Claude partage son
temps entre peinture et cours de droit.
Aux ateliers de la Gobinière, il suit des
cours et en assure 3 ans de présidence.
A l’université permanente, il étudie By-
zance et son art de la mosaïque, l’his-
toire de la Bretagne contemporaine, et
donne des cours autour de l’aspect ju-
ridique de la laïcité.
Claude a besoin d’une activité intellec-
tuelle pour s’adonner ensuite plus se-
reinement à sa passion de peintre.Il
voyage aussi, ramenant de superbes car-
nets qu’il expose parfois.
28 Mosaïque n°57 | Mars 2010
Les bords de mer,
un sujet de prédilection
Les couleurs et l’atmosphère de la Bre-
tagne avec ses grandes plages, ses ro-
chers et ses maisons bretonnes sont des
sources intarissables de motifs dans ses
oeuvres : La Turbale à marée basse, le
Golfe du Morbihan, Piriac, Les Etiers,
les Salicorne....
Il aime se promener, prendre des pho-
tos pour garder un lien privilégié avec la
nature et renouveler son inspiration,
observer pour percevoir une foule de
nuances et les traduire sur place en cro-
quis minutieux, guides aide-mémoire
pour peindre ensuite à l’atelier.
Un style précis
et soigneux
Ses toiles reflètent son amour des pay-
sages marins aux formes simplifiées pri-
vilégiant la couleur comme dans la Loire
en camaïeu de bleus vers Cordemais ou
le flamboyant Coucher de soleil à Oues-
sant. Il travaille aussi des images frag-
mentées en aplats savamment orches-
trés dans une explosion de couleurs :
Immeubles au Cambodge et Port de
pêche.
Les toiles de facture figurative souli-
gnent son attachement au dessin par
une composition équilibrée et harmo-
ECHOS
Sélection “2009 en musique”
Pour revenir sur l’année musicale 2009, l’équipe du secteur musique de la Médiathèque
Luce Courville vous propose un choix de CD et DVD musicaux qu’elle a particulièrement
apprécié. Venez les emprunter ou les réserver !
(Une sélection plus étoffée est disponible à la médiathèque).
The XX
« XX » - (2009)
Acclamé par les médias, plébiscité par le public, le jeune quatuor londonien est peut-
être à plusieurs égards le phénomène de l’année. Lors d’interviews, le groupe se
réclame autant du R’n’B d’Aaliyah que du rock indépendant des Pixies. Mais les XX,
c’est autre chose, c’est puissant, c’est nouveau. Quelle sophistication dans ces so-
norités indescriptibles, à la pureté presque marine, au dépouillement touchant par-
fois au zen, à la nudité des émotions. Peu d’effets, pas de bavardage, pourtant ils
touchent à une forme d’essentiel. Même après de (très) nombreuses écoutes, le mys-
tère et le charme restent entiers. Fascinant ! ●
nieuse au moyen de lignes majeures
constitutives.
Il aime utiliser de la toile à voile fripée
qui rend la surface plus vivante: les cou-
Ballaké Sissoko /
leurs se concentrent sur les crêtes ou
bien diffusent dans les creux comme
Vincent Segal
de l’aquarelle. « Chamber Music » - (2009)
Il y a de ces rencontres que l’on dit magiques : deux maîtres de mu-
sique, l’un est malien et joue de la kora, l’autre est un violoncelliste
Coloriste avant tout français. Ils viennent de deux continents différents et ont en commun
Claude sait retranscrire l’atmosphère de la même envie d’échanger, de partager : ces deux là se connaissent et
la nature avec une palette riche liée aux se comprennent. Et ce qui aurait pu n’être qu’une brève rencontre pla-
couleurs locales, suggérant les domi- cée sous le signe du métissage des cultures est un véritable duo par-
nantes et les reliant les unes aux autres fait où chacun joue tout en restant à l’écoute de l’autre. Les arpèges
du violoncelle mêlés aux sons cristallins de la kora offrent un pur bon-
au moyen de multiples tons nuancés
heur d’écoute. ●
soigneusement préparés.
Les bleus combinés du ciel et de l’eau
s’entremêlent en de subtils camaïeux
privilégiant la lumière. Ces verts et bleus,
le blanc et noir des maisons bretonnes
sont réchauffés par des sables, orangés
et cramoisis. Bozilo
Claude expose et peint pour 4 raisons « Live » -(2009)
essentielles : l’émotion ressentie devant Ce trio (Bojan Z au piano, Karim Ziad à la batterie
le paysage, le plaisir de dessiner, la sa- et Julien Lourau au saxophone) se produit sur scène
tisfaction de sa réussite alliée à celle de depuis dix ans. « Live », enregistré en public, res-
faire découvrir la peinture en éveillant titue l’énergie créatrice de ces concerts. Bozilo pro-
l’émotion. longe le jazz savamment déconstruit de la scène
française des années 80-90 (Portal, Sclavis, Texier)
Alors bonne inspiration Claude, et et lui donne la puissance d’un concert rock. ●
continuez encore pour notre plus grand
plaisir ! ●
Myriam Pascal
Mosaïque n°57 | Mars 2010 29
 AGENDA
> 29 avril > 3 mai > Du 15 au 23 juin
Du 13 au 17 avril Permanences infos
vacances
Rencontre/débat avec le
comité contre l’esclavage
11 mai : Exposition « La Musique
du Corps »
Voisins,
« Passion d’avril » 14h à 17h30, conseils, idées et sou- moderne Le CUB 10 ans déjà ! Conception et photographies, Thierry Voisines
La Boissière s’anime sur le tien par le CSC Bout des Métisse à Nantes propose : projec- 12h30, le Centre Unique de Bricolage L’Olonnois ; Production : Via Pre- Mai, c’est aussi le mois du
thème des années 50, venez Pavés/Chêne des Anglais, au centre tion, échanges, buffet ... A la Mano fête ses 10 ans et vous invitent ciosa. Rencontre avec le photo- Printemps des voisins. De
apprécier les expositions, médicosocial du Chêne des Anglais, 3 rue Eugène Thomas a une journée festive d’échanges : ex- graphe le 15 juin à 18h30. Média- nombreux rendez-vous au-
projections cinés, soirées 7 rue Jacques Cartier 02 40 94 58 39 position de photos, objets et projection thèque Luce Courville, 1 rue Eugène ront lieu sur le quartier, n’hé-
musicales et bien d’au- 02 40 40 19 16 d’un court-métrage réalise avec les Thomas sitez pas à vous joindre à
tres temps festifs qui vous > 6 mai adhérents ! 02 40 16 05 50
> 29 avril vos voisins le temps d’un re-
« passionnerons » ! Permanences infos A la Mano, 3 rue Eugène Thomas. pas ou d’un goûter.
CSC Boissière, 9 bis rue Choix des sorties d’été vacances 02 40 40 19 16 > 17 juin
Soyez attentifs !
Jean de la Bruyères 14h, élaboration et programmation 9h à 12h, conseils, idées et soutien « La parlotte des mamans »
02 40 76 08 85 collective, par le CSC Bout des par le CSC Bout des Pavés/Chêne des 14h30 à 16h30, accueil convivial
Pavés/Chêne des Anglais, à la Anglais, au centre médico-social San- > 20 mai > 1er juin pour papoter entre mamans au CSC
Mano,3 rue Eugène Thomas tos Dumont, 7 rue Santos Dumont Bout des Landes/Bruyères, 12 rue de
02 40 40 19 16
« Repas des voisins » Permanences infos Concarneau.
02 40 40 19 16 vacances
18h30, organisé par l’Escale Bois- 02 40 76 15 52
> 30 avril > 12 mai sière à l’Escale, 12 rue paul Claudel 16h à 19h, conseils, idées et soutien
> Du 7 au 20 avril > 16 avril Les loupiots et leurs Sortie culturelle 02 40 76 08 85 par le CSC Bout des Pavés/Chêne > 18 juin
Exposition « Découvrir Soirée « plats farcis » mamans des Anglais, à Adoma,28 av. José Sur un air, au p’tit bois
avec l’Escale et le CSC de la Boissière Maria de Hérédia
les Comores » 19h00, soirée 10h à 11h, découvrent des histoires 02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 des bruyères
02 40 40 19 16
Par le CSC Bout des pavés/Chêne animée par et des livres avec le CSC Bout des 18 h 30 à 22 h, animations en plein
des Anglais, à la Mano, 3 rue Eugène Métisse à Landes/Bruyères, à la Médiathèque > 18 mai > 3 juin air, concert de musique brésilienne,
Thomas. Nantes, Salle Luce Courville, 1 rue Eugène Thomas Balade à la Roseraie « La parlotte des mamans » grillades... au CSC Bout des
02 40 40 19 16 Santos Du- 02 40 76 15 52 avec l’Escale et l’ORPAN Landes/Bruyères, 12 rue de Concar-
mont, 11 rue Santos Dumont. 5 D 14h30 à 16h30, accueil convivial neau.
02 40 94 10 65/02.40.99.28.51
> 8 Avril l’entrée, 3 D adhérents 2 D enfants > 1er mai pour papoter entre mamans au CSC 02 40 76 15 52
Petit Déjeuner : poules 02 40 94 58 39 Tournoi de foot débutant > 20 mai Bout des Landes/Bruyères, 12 rue de
Concarneau.
et œufs de Pâques De 9h30 à 18h, au Stade de « petit-dèj » infos, > 20 mai
> 17 Avril l’Amande, route de la Chapelle.
02 40 76 15 52 17h Voix libre - A voix haute, scène
8h30 à 11h30, avec L’Escale-Boissière C’est le printemps ! Le petit bois des Bruyères
à l’Escale, 12 rue paul claudel. 1D Repas de Pâques Matches entre jeunes joueurs de 7 et A la Mano 3 rue Eugène Thomas. De 10h30 à 16 h, accueil de la mini > 11 juin
ouverte : slam / poésie
12h, avec l’Escale-Boissière à l’Es- 8 ans. Organisé par l’Étoile du Cens. 19h Projection « Michael Jackson’s
02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 Participation de 1 D ferme de la Rangeonnière au CSC 12es Rencontres Chorales
cale, 12 rue paul claudel. 12 D 02 40 40 95 09 This is it »
02 40 40 19 16 Bout des Landes/Bruyères, 12 rue de 20h30, salle festive Nantes Nord, En partenariat avec la Cie des Trou-
> 9 Avril 02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 Concarneau.Amenezvotrepique-nique. avenue du Bout-des-Landes. En- badours, l’MJNA, d’encre et de lu-
Sortie Cinéma 02 40 76 15 52
13h à 16h, avec l’Escale et le CSC
> 18 Avril trée libre, participation volontaire mière. Médiathèque Luce Courville
Un après-midi chantant “au chapeau”. Organisé par les Voix > 19 Juin 1 rue Eugène Thomas
Boissière. 3D > 27 mai
15h30 à 17h30, avec François à l’Es-
du Nord. 7e édition “FA SOL NORD” 02 40 16 05 50
02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 Permanences infos 02 40 63 33 65
cale, 12 rue paul claudel 14h à 20h, danse, musique du Monde > 25 juin
> 10 avril vacances pour la fête de la Musique, par Ma-
02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 > 13 juin
14h à 18h, conseils, idées et soutien rumba. Aire de jeux du Bout des Pavés. Jour « J » Jackson
Vide-grenier par le CSC Bout des Pavés/Chêne Vide-grenier de l’Étoile
Petite Sensive > 21 avril 02 40 40 97 80
7e édition “Carnaval des Anglais, au centre médicosocial du Cens
Organisé par le CSC Petite Sensive. du Bout des Landes, 33 bd Einstein De 9h30 à 18h, au stade de l’Étoile
02 40 40 69 63 Original des Enfants 02 40 40 19 16 du Cens, 24 route de la Chapelle.
de Nantes Nord” 10 D l’emplacement de 3 x 5 m.
> 11 avril 11h, le village des enfants. 15h, dé- > 28 mai : 02 40 40 95 09
Vide grenier de la Boissière filé “Jeux et des jouets”. En centre Détours de
ville de Nantes avec Marumba et le lectures > 15 juin
comité des Fêtes de Nantes 16h à 19h, Tour Y’a des mots, Y’a débat 19h30, à travers un spectacle de
02 40 40 97 80 danse et de musique les artistes re-
Champlain n°6 « Corps et identité »
02 51 77 60 30 traceront la vie et la carrière de Mi-
> 24 Avril 20h, Quelle est la place du corps
dans notre société. Réflexions sur le chael Jackson. Production et réali-
Concours de Belote > 23 juin sation : Cie des troubadours avec la
devenir du corps avec David Lebre-
14h, avec l’Escale-Boissière à l’Es- Hommage à collaboration de MJNA
ton auteur du livre « Anthropologie
cale, 12 rue paul claudel. 5 D
02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 Forum Santé > 28 mai du corps et modernité ». Collabo-
ration CNJ. Médiathèque Luce Cour-
Michael Jackson Artistes : les Tapageurs, Dance N Co,
Marumba, Rock Nantes Roll, Via
9h à 18h, au centre commercial de la Ouvert à tous, à la Mano 3 rue Eugène Thomas 16h30, inauguration, présentation du
> 26 Avril Immeubles en Fête ville 1 rue Eugène Thomas projet et des spectacles en pré-
Preciosa. Salle festive Nantes nord
Boissière, rue Paul Claudel, organisé Organisé par Nantes Habitat
4 Mai, 14h00 02 40 16 05 50 sence des artistes > 26 juin
par l’AASCEB et le CSC Boissière. Visite du village 02 51 77 11 77
Emplacement 2,5 x 2 m, 8D ; Prêt de l’Angle Chaillou « La souffrance psychique, parlons-en ! » Sortie à la fraiseraie
d’une table, 2D 14h00 à 16h00, avec l’Escale et Espace-rencontre avec l’Unafam, Inter-Faces, Le Pas, L’Anjeu... > 29 mai avec l’Escale et le CSC de la Boissière
O2 40 76 96 85 l’ORPAN « Vos droits, votre santé, votre bien-être »
“Sawa-Sawa” 12e édition Du 28 mai au 6 juin 02 40 94 10 65/02.40.99.28.51
Echange et informations liées à l’accès aux droits et aux soins, avec la
> 12 Avril 02 40 94 10 65/02.40.99.28.51
participation d’Isabelle Gragnic, animatrice de prévention santé et la “Racines Oubliées”
20h30, ateliers Marumba/C ie
8e édition de “La > 29 juin
Table d’Hôte > 29 avril CPAM44
9h00 à 15h00, à l’Escale, 12 rue « Petit-dèj » infos,
Marumba & Djimbo, Salle Paul Fort Fête du Sourire” Animation musicale
9h45 à 10h45, pour les loupiots du
paul claudel. 3D Découverte des Comores 5 Mai, de 9h30 à 17h00 9 rue Basse Porte (Talensac). 10D/5D
Un moment festif et solidaire pour faire évoluer le regard sur le han- multi accueil.
Balades dégustatives, Parcours santé, Théâtre avec la Cie PaQ’la Lune 02 40 40 97 80
02 40 94 10 65/02.40.99.28.51 A la Mano 3 rue Eugène Thomas. dicap et collecter des fonds : animations, rencontres, village asso- 11h à midi pour les loupiots avec
(enfants 7à 11 ans) ciatif, concerts randonnée pédestre, démonstrations, déjeuner
Participation de 1 D leurs mamans, avec Catherine, de
> 16 avril Les relations garçons filles à l’adolescence : animations et projection turc,... ouvert à tous ! Place du Commerce, Talensac, Machines de l’île,
02 40 40 19 16 de courts-métrages / rencontre avec Léo Lagrange, l’Ecole des Parents, Saveurs musicales.
Détours de lectures l’APF investit Nantes et le département. Au CSC Bout des Landes/Bruyères,
16h à 19h, Tour Champlain n°2 la Maison des Adolescents,... 02 51 80 68 00
02 40 41 96 33 12 rue de Concarneau.
02 51 77 60 30 02 40 76 15 52

30 Mosaïque n°57 | Mars 2010 Mosaïque n°57 | Mars 2010 31

 Ne ratez pas

Partager un savoir faire le plus grand défilé

Pour une issue spectaculaire. de mode des petites coutures
Anne Une création pour tous et sur mesure !

Le mardi 8 juin
à la Salle Festive de Nantes Nord
Avenue du Bout des Landes
Le mardi 29 juin
sous Les Nefs de Nantes
Bd Léon Bureau- Ile de Nantes
Travailler sur ces costumes
Ça m’apporte du « bien vivre »
Jacky
Rencontrer un nouveau public
En lui apportant un sujet pittoresque
Le plaisir de renouer avec Jocelyn
Un projet artistique en commun
Yvonne
C’est une activité sortant de l’ordinaire
Et cela suscite des rencontres.
Aurélie

Merci à tous et toutes qui se

sont prêtés à cet interview
Jacques

Un défilé d’idées venant du quartier,

D’agréables moments partagés,
Et une panoplie de vêtements surprenants
Simon

Créer des costumes, en groupe et

Surtout à base de « Recup »
Sylvie

Pour moi, c’est un

espace détente.
Patricia