Travaux Dirigés GM-3-CDIM

3GM – 2016-2017

TD 3-4 : Fatigue
Arbre de transmission

Figure 1 : Arbre de transmission, dimensions en mm, forces en N

On considère l’arbre de transmission schématisé sur la figure 1. On souhaite utiliser un acier tel que σE=700 MPa,
σr=800 MPa. On cherche à dimensionner le diamètre d de cet axe.

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a. Calculer,les réactions aux points A

,
On calcule les torseurs équivalents des actions de la courroie en D et C :
= = −400 = = 400
= = −8000 = 0 et = =0 =0
=0 =0 = 4000 =0
On écrit ensuite l’équilibre statique de l’arbre en A , en supposant une rotule en A et une linéaire annulaire
en B :
=0
+ − 8000 = 0
+ + 4000 = 0

- 4444444444444444
./0 (2) = 0 =
4 444444 + 44444
52 ∧ 4444 + 44444 44444 ∧ 4444
72 ∧ 4444 + 44444 + 82

−400 0,16 0 −0,32 0 400 −0,38 0

= $ 0 + $ 0 ∧ $−8000 + $ 0 ∧ $ + $ 0 + $ 0 ∧ $ 0 = 40
, 0 , 0 , 0 , 0 , , 0 , 0 , 4000

On en déduite YB et ZB :
=− et =− , et ainsi ! = "# et ! =

b. Tracer les diagrammes du torseur des efforts de cohésion, en déduire la section dangereuse, vérifier que
dans cette section le torseur de cohésion s’exprime par FD/G={0, 8000, 0} N et MD/G (A) ={400, 0,1280}
N.m.
On calcule les composantes du torseur de cohésion en faisant l’équilibre de la partie gauche de l’arbre en G
centre de la section de coupe:
Tronçon DA- :

+ %=0 % =0
- 44444444444 4
./0/= = 0 = $ + >& = 0 ?@AB $>& = 8000
,
+ >' = 0 >' = 0

−400 0,16 0 %
- 44444444444444444444
./0/= (2) = 4
0 = 444444 + 44444
52 ∧ 4444 + 44444444444444444
(2) = $ 0 + $ 0 ∧ $−8000 + $ &
C=
, 0 , 0 ,
0 , '

%= 400
$ & =0
, ' = 1280 . +

c. Résistance statique, dans cette section,

i. Exprimer en fonction du diamètre d de l’arbre et de π, les contraintes maximales de flexion, torsion,
cisaillement en 1 point de la périphérie de l’arbre,

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−1280 ∗ 64 ?
D%% = + G' − G& =
& '
E F&& F'' I? J 2
>& 8000 ∗ 4
D%& = − G =
%
E F%% ' I? &
>' 400 ∗ 32 ?
D%' = + G& =
%
E F%% I? J 2
ii. En négligeant les contraintes de cisaillement dues aux efforts
tranchants déterminer le diamètre d’arbre minimum garantissant
un coefficient de sécurité en statique de 2, vérifier la validité de
l’hypothèse faite pour les contraintes négligées.
1280 ∗ 32 & 400 ∗ 16 & DQ
DKL M
= N O + 3(N O ) P
I? ' I? ' R

%
'
# 1280 ∗ 32 & 400 ∗ 16 &
?ST MWN O + 3N O XY = 0,034+
700. 10V I I

d. Résistance en fatigue, dans cette section, pour un point M de la périphérie de l’arbre,

L’arbre étant en rotation, du point de vue du repère lié à l’arbre, le moment de flexion varie
périodiquement (projection sur le repère (A, l1,l2,l3)) idem pour l’effort tranchant. Le moment de torsion
reste constant car l1=x0. On regarde alors la variation des contraintes au point A1 (0,16 ; d/2, 0)

i. Déterminer les contraintes alternées et moyennes σa, σm, τa, τm ainsi que σa_equi, σm_equi

−1280. cos(]^) ?
D%% =
I? J ⁄64 2 1280 ∗ 32
8000. cos(]^) Db =
D%& = I? '
I? & ⁄4 Dc = 0
−8000. sin(]^) 400 ? 8000 400
D%' = + J db = ; dc =
I? ⁄4
& I? ⁄32 2 I? ⁄4
& I? ' ⁄16

L’état de contrainte est multiaxial, il faut calculer des contraintes équivalentes au sens de Von
Mises

Dc_.ghi = jDc
& + 3d & = √3. d
et Db_.ghi = jDb + 3db
c & &
c

ii. En négligeant les contraintes de cisaillement dues aux efforts tranchant déterminer le diamètre
d’arbre minimum garantissant une durée de vie infinie avec un coefficient de sécurité en fatigue de

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2, (on utilisera la droite de Goodman et on estimera la limite d’endurance à partir de la limite à la
rupture),

2 √3. 16.400 32.1280

?=M (
m
+ ) = 0,042+
I 800. 10V 0,5.800. 10V
σ m _ equi σ a _ equi 1
+ =
σr σD α sec u