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BENSAADALAH AHMADE
JUIN 2017
L’ENERGIE THERMIQUE
(Centrales thermiques à flamme)
Sous la direction de Pr : BOUHARKAT (Université Mustafa Ben Boulaid, Batna)
1
Remerciement
2
Sommaire
1.1.11 Le rendement………………………………………………………………………13
2.1 Définition……………………………………………………………………………………….15
2.2 Fonctionnement…………………………………………………………………………….17
3
2.3 Enjeux par rapport à l’énergie……………………………………………………….19
2.8 Futur……………………………………………………………………………………………...21
3.1.3.1 Avantages……………………………………………………………………..24
3.4 La cogénération…………………………………………………………………………….28
3.6 Conclusion…………………………………………………………………………………….31
4
CHAPITRE4 : Les centrales à fioul ………………………………………………………..33
4.1 Introduction…………………………………………………………………………….34
4.1.1 Fioul……………………………………………………………………………….34
4.1.5 Divers…………………………………………………………………………….36
4.3 Futur……………………………………………………………………………………….38
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………..41
5
CHAPITRE 1
Les centrales thermiques à flamme
6
1.1 Introduction générale :
Les centrales thermiques de production d’électricité se classent
en trois groupes principaux : à flamme, nucléaire, utilisant les
énergies renouvelables.
1.1.2 Historique :
7
1.1.4 RÊVE D’EDISON :
1.1.5 Fonctionnement :
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échange de sa chaleur avec l'eau du circuit de refroidissement et
redevient liquide tandis que l'eau du circuit de refroidissement
passe dans la tour de refroidissement où elle est refroidie par des
courants d'air ascendant puis repart vers le condenseur. On peut
aussi utiliser ce circuit de refroidissement pour faire de
la cogénération.
Il y a donc deux circuits fermés : le circuit de refroidissement et le
circuit de circulation qui actionne les turbines.
Fig2
9
1.1.6 Les combustibles :
10
1.1.8 Les gaz émis :
11
1.1.9 Réduction des émissions de dioxyde de soufre :
12
1.1.11 Le rendement :
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CHAPITRE 2
Les centrales thermiques au charbon
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2. Centrale à charbon :
2.1 Définition :
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Au cours de plusieurs millions d'années, l'accumulation et
la sédimentation de débris végétaux dans un environnement de
type tourbière provoque une modification graduelle des conditions
de température, de pression et d'oxydo-réduction dans la couche
de charbon qui conduit, par carbonisation, à la formation de
composés de plus en plus riches en carbone : la tourbe (moins de
50 %), le lignite (50 à 60 %), la houille (60 à 90 %) et l'anthracite (93 à
97 %).
La formation des plus importants gisements de charbon commença
au Carbonifère, environ de -360 à -295 Ma.
Dans son appellation courante, le terme désigne généralement
la houille. Autrefois, il était appelé charbon de terre en opposition
au charbon de bois.
Fig3
16
Les centrales à charbon utilisent cette source d’énergie pour
produire de l’électricité. Après avoir été trié et lavé, le charbon est
brûlé dans une chaudière. La chaleur générée par cette combustion
chauffe l’eau jusqu’à ce qu’elle se transforme en vapeur. Cette
vapeur entraîne une turbine qui, associée à un alternateur, génère
de l’électricité.
2.2 Fonctionnement :
Après avoir été extrait, le charbon peut-être transformé en
combustible pour alimenter une centrale thermique. Deux
techniques peuvent alors être employées.
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2.2.2 Technique n°2 : le « lit fluidisé »
Fig4
18
2.3 Enjeux par rapport à l'énergie :
Les besoins en électricité ainsi que les préoccupations
géopolitiques et environnementales replacent au centre du débat
les centrales à charbon.
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2.5 Unités de mesure et chiffres clés
Fig 5
21
2.8 Futur
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CHAPITRE 3
Les centrales thermiques à gaz
23
3.1 Introduction générale :
Dans certains pays producteurs de gaz naturel, on trouve encore
d'anciennes centrales semblables aux centrales au fioul, mais
utilisant comme combustible du gaz au lieu du fioul. Leur
fonctionnement est identique, mais la chaudière est spécifiquement
dimensionnée pour ce combustible gazeux.
Depuis les années 1990 et l'essor des turbines à gaz (en cycle
simple ou en cycle combiné), ce genre de centrales se raréfie au
profit des centrales avec turbines à combustion.
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permettent un forage plus profond.
Inconvénients :
- le méthane, composant majeur du gaz naturel, est l’un des
principaux gaz à effet de serre.
- l’approvisionnement en gaz naturel est soumis aux aléas de la
situation politique des régions productrices (le Moyen-Orient) et
peut être un moyen de pression sur le plan géopolitique
(dépendance de l’Europe envers la Russie).
3.1.4 Le gaz naturel en un chiffre
20 % : part du gaz naturel dans la consommation énergétique
mondiale (contre 40 % pour le pétrole).
3.1.5 Le gaz naturel dans l’actualité
La demande mondiale en gaz naturel a augmenté en moyenne de
2,5% depuis 10 ans. L’Agence Internationale de l’Energie (AIE)
prévoit un doublement de la consommation de gaz d’ici 2030, dû
notamment au développement de l’utilisation du gaz naturel dans le
secteur électrique. La hausse de la demande devrait concerner en
particulier les pays hors OCDE du Moyen-Orient et d’Asie,
notamment la Chine et l’Inde. Toutefois, ces prévisions sont revues
à la baisse en raison de l’augmentation récente du prix du gaz sur
les marchés.
Fig 6
25
3.2 Une centrale à gaz classique (CGT) :
Fig 7
26
3.3 Une centrale à gaz à cycle combiné (CCGT) :
Fig8
27
L’intérêt de ces centrales, dites CCGT, est ainsi double :
le rendement est fortement amélioré (jusqu’à 70% contre 35% pour
une turbine à gaz seule) et les émissions polluantes s’en trouvent
fortement réduites (jusqu’à 50% d’émissions polluantes en moins
pour la même quantité d’électricité fournie). La part de ce moyen de
production dans le mix énergétique français est encore limitée,
mais en forte croissance, à l’image des nombreux projets
actuellement en développement sur le territoire (sites de Bayet en
Auvergne avec ALPIQ, de Saint-Avold en Moselle avec E.ON, de
GDF Suez en Loire-Atlantique, etc.).
3.4 La cogénération :
La cogénération consiste à produire et à utiliser simultanément de
l’électricité et de la chaleur à partir d’une même énergie primaire et
au sein de la même installation. Elle se base sur le fait que la
production d’électricité (à partir d’un moteur thermique ou d’une
turbine) dégage une grande quantité de chaleur habituellement
inutilisée. La cogénération valorise cette chaleur afin d’atteindre un
rendement énergétique global pouvant atteindre 85%.
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Échelle : dans le résidentiel, la micro-cogénération peut produire
une base de chaleur et d’électricité.
Fig9
3.5 Futur :
Une centrale à gaz à cycle combiné allie les principes d’une
centrale thermique à turbine à gaz et ceux d’une centrale thermique
à vapeur.
Une turbine à gaz sert de source calorifique à la chaudière de
récupération située en aval agissant elle comme un générateur de
vapeur pour la turbine à vapeur, ce qui permet d’améliorer le
rendement dans le cycle thermodynamique par rapport aux turbines
à gaz en circuit ouvert ou aux centrales thermiques à vapeur
conventionnelles. Les valeurs de rendement atteignent alors plus
de 60%. Jusque dans les années 1970, l’électricité provenant du gaz
naturel était produite exclusivement par des turbines à gaz, avec un
rendement de moins de 30%. Seule l’utilisation des rejets de
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chaleur au moyen d’une turbine à vapeur située en aval permet
d’atteindre les 60%. Les CCC, qui combinent les deux techniques et
exploitent les rejets de chaleur internes au processus issu de la
turbine à vapeur, optimisent la production d’électricité. Aucune
autre amélioration notable n’est toutefois attendue car le rendement
est limité par les lois de la physique (teneur en énergie du
combustible) et par la charge des matériaux de la turbine à gaz. En
mai 2011, une installation de Siemens à Ingolstadt a battu le record
mondial en matière de rendement avec une valeur de 60,75 %
30
3.6 Conclusion :
3.6.1Puissance produite :
31
récupérée pour produire de la vapeur alimentant une turbine à
vapeur. La puissance installée des centrales les plus récentes se
situe entre 400 et 800 MW. Les centrales à turbine à gaz permettent
de faire de la cogénération, ce qui augmente encore plus
significativement leur rendement (80 à 90%).
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CHAPITRE 4
Les centrales thermiques à fioul
33
4.1 Introduction générale :
Si les chaudières fuel à condensation permettent de réduire de 30 %
les émissions de CO², en revanche, produire de l’électricité avec le
fioul est sans doute le moyen le plus polluant.
4.1.1 Fioul :
4.1.3 Appellations :
Le fioul domestique (ou FOD (pour " Fuel Oïl Domestique "),
ou mazout), le fuel vendu pour les usages domestiques (chauffage)
ou divers engins.
Il existe aussi le fioul lourd FL, qui est un produit différent, qui peut
être plus ou moins dé soufré.
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4.1.4 Caractéristique :
Le fioul est issu du raffinage du pétrole et ses caractéristiques sont
proches de celles du gazole. Il est issu des coupes (ou fractions)
moyennes de pétrole d'où sont extraits notamment le kérosène,
le gazole mais aussi le fioul domestique qui servira in fine à
chauffer les habitations.
La composition moléculaire du fioul est très variée et dépend de
l'origine du pétrole dont il est issu. Toutefois, la composition
Élémentaire varie peu.
Fraction massique %
Carbone 86,5
Hydrogène 13,3
Oxygène traces
4.1.5 Divers :
Le fioul est une huile ; il en a ses qualités apolaire, formant un film
à la surface de l'eau et à y rester en surface, et non à s'y mélanger,
celle-ci étant polaire.
Fig 10
36
4.2 Fonctionnement des centrales au fioul :
Fig 11
37
4.3 Futur :
Fig 12
38
4.4 Puissance produite :
Ce type de centrale utilise le fioul comme combustible dans une
chaudière produisant de la vapeur, afin de faire tourner une turbine
couplée à un alternateur. La puissance installée des centrales
thermiques au fioul se situe généralement entre 250 à 750 MW par
unité de production.
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CONCLUSION
GENERALE
40
Les avantages et Les inconvénient d’une centrale thermique :
Forte émission de CO
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Tableau des figures :
Fig3 Charbon
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Fig8 Schéma de fonctionnement
d’une centrale CCGT
Fig10 Fioul
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