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De la Comptabilité et de la Fiscalité
Revue numérique professionnelle diffusée par abonnement
Nº 78
Février 2018
FISCALITE:
DECLARATION ANNUELLE DES SALAIRES :
LES REGLES DES INDEMNITES EXONEREES (page 2)
COMPTABILITE:
CHANGE:
FLEXIBILSATION DU DIRHAM :
LES OPERATIONS DE COUVERTURES AUTORISEES (page 11)
GESTION:
LE CALCUL DE LA MARGE BRUTE (page 14)
AGENDA FISCAL:
LES ECHEANCES DE FEVRIER 2018 (page 16)
La déclaration annuelle des salaires (dite déclaration 9421) de cette année, à déposer en
février, comporte des changements importants comme l’indication du salaire de base annuel
par salarié et surtout le détail, dans une annexe, des éléments exonérés un par un.
L’administration fiscale avait clarifié dans une note de service du 13 2017 les dispositions de
l’article 57-1 du code général des impôts sur le traitement des indemnités salariales.
Cette note fixe notamment les plafonds des indemnités admises en exonération et précise
aussi les conditions à remplir pour en bénéficier. Les seuils d’exonération de certaines primes
ont été actualisés, d’autres sont indexés au taux d’augmentation du SMIG.
■ Indemnité du transport vers le lieu de travail
Accordée en raison de l’éloignement du lieu de travail, elle est fixée à 500 dirhams par mois
dans le périmètre urbain et 750 dirhams par mois quand le lieu de travail est situé à l’extérieur
de la ville. L’exonération de cette indemnité ne s’applique pas aux primes accordées aux
salariés dont les déplacements sont assurés par l’employeur, ceux dont la résidence habituelle
est située au même endroit que le lieu de travail ainsi que ceux qui disposent d’une voiture de
fonction.
■ Indemnité de déplacement
L’indemnité de frais de déplacement est accordée aux salariés dont les conditions de travail
nécessitent des déplacements de leur domicile vers un lieu de travail, autre que le lieu
habituel, situé en dehors du périmètre urbain. Cette indemnité rembourse les frais de
nourriture, de logement et de transport qu’ils supportent.
Trois cas sont prévus:
- L’exonération est accordée sur la base des pièces justificatives : Le montant total des frais
est admis intégralement (billet de transport, note de frais de restaurant et d’hôtel, etc.) à
condition de présenter un état justificatif des frais accompagnés de documents.
- Les frais et indemnité octroyés sur une base forfaitaire pour les déplacements professionnels
réguliers : Ils sont exonérés à hauteur du salaire de base sans dépasser un plafond de 5.000
DH par mois. Ce plafond englobe les frais d’hébergement, de nourriture et de transport.
L’entreprise doit justifier de la régularité de l’octroi de cette indemnité. Il faut aussi que la
fonction ou l’activité nécessite des déplacements de manière continue et régulière comme
c’est le cas pour les agents ou représentants commerciaux, les voyageurs représentants
placiers, les agents itinérants, etc.
- L’exonération accordée sur une base forfaitaire pour les déplacements professionnels
ponctuels : Dans ce cas, le mode d’évaluation des frais de transport, nourriture et
hébergement est fixé comme suit :
* Les frais de transport sont calculés sur la base du barème de l’indemnité kilométrique
lorsque le salarié utilise son propre moyen de transport et au tarif du transport public dans le
cas contraire.
FISCALITE 3
* Les frais de nourriture sont fixés à 10 fois le salaire horaire minimum garanti par jour alors
que l’hébergement est calculé sur la base de 30 fois le salaire horaire minimum garanti par
jour.
Pour bénéficier de cette exonération forfaitaire pour les déplacements professionnels
ponctuels, certaines conditions doivent être remplies :
*Le déplacement doit être justifié par un ordre écrit délivré à l’intéressé et par objet de
déplacement: visite d’un client, d’un fournisseur, chantier, foires, prospection d’un marché...
* Les frais d’hébergement ne sont pas pris en considération lorsque le salarié se trouve à une
distance lui permettant de regagner son lieu de résidence habituel, soit à moins de 50 km du
lieu de sa mission.
* La distance parcourue est estimée par rapport aux lieux qui ont fait l’objet d’une visite
dûment justifiée par l’ordre écrit délivré à l’intéressé et par l’objet du déplacement.
Si le salarié utilise une voiture de service, le remboursement des frais de transport n’est pas
admis.
■ Indemnité kilométrique
L’indemnité kilométrique versée au salarié qui utilise son véhicule personnel pour l’exercice de
ses fonctions est fixée à 3 dirhams par kilomètre et ce, quelle que soit la puissance fiscale du
véhicule. Cette indemnité couvre les frais de carburant, l’entretien du véhicule, sa dépréciation
ainsi que l’assurance et les taxes. Pour bénéficier de l’exonération, les déplacements doivent
être effectués dans le cadre professionnel et au départ de l’adresse de l’entreprise. Des
justificatifs sont également requis: date, lieu, trajet, nombre de kilomètres et objet du
déplacement.
■ Voiture de fonction ou de service
La voiture de fonction est mise à la disposition des cadres dirigeants pour tous leurs
déplacements alors que le véhicule de service est accessible au salarié uniquement pour ses
déplacements professionnels. Elle doit être en principe rapportée à la fin de la journée de
travail.
Les frais supportés par l’employeur au titre des voitures de fonction ou de service ne
constituent pas un avantage imposable entre les mains de l’employé. Reste que cette
exonération dépend de la qualification et du statut professionnel des bénéficiaires: les cadres
dirigeants, notamment le PDG, le directeur général, le directeur d’un département, les agents
commerciaux, les agents itinérants et les voyageurs représentants placiers.
■ Indemnité de représentation
L’exonération de l’indemnité de représentation est plafonnée à 10% du salaire de base. Cet
avantage est réservé au PDG, directeur général et directeur d’un département.
■ Prime de panier
Le plafond d’exonération est fixé à deux fois le smig horaire Elle n’est pas cumulable avec les
bons représentatifs des frais de nourriture ou d’alimentation.
FISCALITE 4
■ Bons représentatifs des frais de nourriture
L’exonération des bons représentatifs des frais de nourriture ou d’alimentation est limitée à 20
dirhams par salarié et par jour de travail. Ce montant ne peut être supérieur à 20% du salaire
brut imposable. De même, l’exonération n’est pas cumulable avec les indemnités alimentaires
accordées aux salariés travaillant dans les chantiers éloignés de leur lieu de résidence.
■ Indemnité de caisse
Accordée aux salariés qui manipulent des fonds, le montant de l’indemnité admis en
exonération ne doit pas dépasser 190 dirhams par mois contre 150 dirhams actuellement.
Cette indemnité sera réajustée sur la base du taux d’augmentation éventuelle du SMIG.
■ Prime d’outillage
L’exonération de la prime d’outillage est fixée à 100 dirhams par mois. Là aussi, le plafond
d’exonération est indexé au taux d’augmentation du smig. Cette prime est versée aux ouvriers
propriétaires de leurs outils.
■ Prime de salissure
Allouée à des ouvriers qui assurent des travaux particulièrement salissants, l’exonération de la
prime de salissure de bleus ou d’usure de vêtements est plafonnée à 210 dirhams par mois.
Ce seuil sera réajusté en fonction du taux de hausse éventuelle du smig.
■ Prime de tournée
L’exonération de cette indemnité est plafonnée à 1.500 dirhams par mois. Les bénéficiaires
doivent avoir la qualité d’agents commerciaux ou itinérants appelés à se déplacer au cours de
la journée chez les clients et fournisseurs.
■ Indemnité de lait
L’indemnité de lait est plafonnée à 150 dirhams par mois sauf pour les personnes manipulant
des produits toxiques pour lesquels aucun seuil n’est fixé. Cette prime est également indexée
sur le taux de hausse du smig.
■ Nourriture accordée aux officiers marins
Cette indemnité vise les officiers et marins inscrits au rôle d’équipage et qui ne peuvent être
nourris à bord du navire. Elle est exonérée dans la limite de 60% de son montant.
■ Indemnité de déménagement
En cas de mutation au Maroc, l’indemnité de déménagement est exonérée à hauteur d’un
plafond fixé à 10 DH par kilomètre séparant le lieu d’habitation initial du salarié du lieu de son
réaffectation. S’il est muté à l’étranger, les justificatifs des frais déboursés doivent être
présentés. L’exonération est accordée uniquement si la mutation est décidée à l’initiative de
l’employeur.
■ Indemnité de licenciement
Cette indemnité est exonérée dans les limites fixées par le code général des impôts. Pour
l’indemnité de licenciement et l’indemnité de départ volontaire, l’exonération est basée sur le
barème prévu par les dispositions de l’article 53 du code du travail.
FISCALITE 5
Lors de l’arrêté des comptes un certain nombre de vérifications doivent être effectués afin de
s’assurer que la comptabilité reflète l’image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
des résultats de l’entreprise.
1) Le bilan
Dans les autres cas, on vérifie l’enregistrement, dans les comptes de capitaux propres, des
opérations les concernant, conformément aux décisions des organes sociaux.
- Les immobilisations
On tient ou fait tenir des documents permettant de suivre en détail les opérations afférentes à
toutes les immobilisations et à leurs amortissements.
La prescription relative aux pièces justificatives court à partir de la date de sortie de l’actif des
immobilisations.
On établit un état détaillé et chiffré des stocks et en-cours, ainsi que des provisions pour
dépréciation y afférentes, dressé à la date de clôture de l’exercice ou à défaut à une date
aussi proche que possible.
On choisit les méthodes utilisées pour la valorisation des stocks et des en-cours, et on
s’assure de la conformité de ces méthodes avec les règles en vigueur.
*Des balances de comptes individuels et on s’assure de leur concordance avec les comptes
généraux,
*Des listes nominatives, établies à partir des seuls documents comptables justifiant les soldes
des comptes collectifs,
COMPTABILITE 7
*Un inventaire des créances et dettes existant à la fin de l’exercice.
On analyse, éventuellement par épreuves, les soldes des comptes de tiers à partir des
documents et informations comptables à notre disposition.
On procède aux redressements et ajustements nécessaires.
On enregistre les provisions à partir des informations comptables et des documents transmis
par l’entreprise et on les traduit dans les comptes ou l’ETIC.
On s’assure qu’il a bien été tenu compte des risques et des pertes intervenus entre la date de
clôture et la date de l’établissement des comptes au cours de l’exercice ou antérieurement,
même s’ils sont connus entre la date de clôture et la date d’établissement des comptes.
2) Le compte de résultat
* Dresse un tableau comparatif des divers comptes de charges et de produits faisant ressortir
l’évolution de la marge commerciale et éventuellement d’autres soldes intermédiaires de
gestion.◄
DROIT DES AFFAIRES 8
Une assemblée générale doit chaque année se réunir dans les 6 mois de la clôture de
l’exercice, pour se prononcer sur les comptes de l’exercice précédent.
Les associés doivent être convoqués par lettre recommandée.
La convocation doit être envoyée au moins 15 jours avant la date prévue pour l’assemblée.
Une convocation orale est admise si tous les associés sont présents ou représentés lors de
l’assemblée.
L’approbation des comptes annuels se fait toujours sous forme d’assemblée générale, à
l’exclusion d’une autre forme de décision.
Option : Il n’est survenu aucun évènement notable depuis la clôture du dernier exercice.
DIVIDENDES VERSES
Le montant des dividendes distribués au titre des deux exercices précédents sont les
suivants :
Option : Aucun dividende n’a été distribué au titre des trois derniers exercices.
DROIT DES AFFAIRES 10
COMPTES ANNUELS
Les comptes annuels ont été tenus en appliquant la réglementation en vigueur. Les règles de
présentations et d’évaluation sont identiques à celles appliquées lors des exercices
précédents.
Option : Les comptes annuels ont été tenus en appliquant la réglementation en vigueur. Les
règles de présentations et d’évaluation ont été modifiées, par rapport à celles appliquées lors
des exercices précédents, de la façon suivante :
(Préciser les changements apportés)
AFFECTATION DU RESULTAT
Nous vous proposons d’affecter le résultat, qu’il s’élève à (montant) DH, de la manière
suivante :
Option 1 : A la réserve légale à hauteur de 5 %, soit (montant affecté à cette réserve) DH.
Option 2 : Au poste report à nouveau, par imputation des pertes antérieures, pour un montant
de (montant affecté en report a nouveau) DH.
Option 3 : Au poste report à nouveau pour un montant de (montant affecté en report a
nouveau) DH.
Option 4 : Au poste réserve ordinaire, par imputation des pertes antérieures pour un montant
de (montant affecté en report a nouveau) DH.
Option 5 : A titre de dividendes pour un montant de (montant affecté en dividendes) DH.
FLEXIBILSATION DU DIRHAM :
LES OPERATIONS DE COUVERTURES AUTORISEES
L’Office de change vient de fixer les conditions et les modalités de réalisation des opérations
de couverture contre les risques de change, du taux d’intérêt, de fluctuation des prix des
produits de base et les risques inhérents à tout actif ou toute dette.
Les opérations de couverture contre les risques nés lors de transactions réalisées avec
l’étranger conformément aux dispositions de l’Instruction Générale des Opérations de Change
du 31 décembre 2013 comprennent :
1- les opérations de couverture contre le risque de change devises contre dirhams et devises
contre devises effectuées par les banques intermédiaires agréés pour leur propre compte ou
pour le compte des personnes morales marocaines, pour se prémunir contre le risque de
change lié aux opérations courantes et/ou en capital ;
2- les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt effectuées par les banques
intermédiaires agréés pour leur propre compte ou pour le compte des personnes morales
marocaines au titre d’opérations de financements extérieurs;
3- les opérations de couverture contre le risque de fluctuation des prix des produits de base
souscrites par les personnes morales marocaines auprès des banques intem1édiaires agréés
ou auprès des courtiers négociateurs étrangers sur un marché international organisé.
On entend par produits de base les produits miniers, énergétiques, agricoles (céréales. café,
graines de soja…), bois, charbon, or, argent et autres métaux précieux.
Les opérations de couverture contre le risque de fluctuation des prix des produits de base
peuvent porter sur le prix des produits :
- exportés ;
- importés ;
- importés et stockés.
4- les opérations de couverture contre tout risque inhérent à tout actif ou toute dette. Les
banques intermédiaires agréés ne peuvent conclure ces opérations que pour leur propre
compte ou pour le compte des entités suivantes :
- les établissements de crédit et les organismes assimilés régis par la loi n°lO3-12 dans les
conditions fixées par Bank Al Maghrib ;
- les entreprises d’assurances régis par la loi n°17-99 portant code des assurances et les
organismes de retraite dans les conditions fixées par l'Autorité de Contrôle des Assurances et
de la Prévoyance Sociale ;
- les Fonds de Placement Collectif en Titrisation (FFCT) régis par la loi n° 33-06 telle que
modifiée, les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) régis par la
loi n° 1-93-213 telle que modifiée et les Organismes de Placement Collectif en Capital (CFCC)
régis par la loi n°41-05 telle que modifiée, et dans les conditions et modalités fixées par
l‘Autorité Marocaine des Marchés de Capitaux.
CHANGE 12
Les banques intermédiaires agréés peuvent proposer à leur clientèle, dans le cadre d’une
même opération de couverture une combinaison d‘instruments.
Les opérations de couverture, souscrites conformément à la présente circulaire, peuvent
donner lieu à la compensation des positions nées de ces opérations.
Les opérations de couverture doivent faire l'objet d’une convention cadre de type ISDA, FBF
ou EMIR signée entre les deux parties faisant ressortir les droits et obligations de chacune des
parties.
Les règlements liés aux opérations de couverture doivent être effectués par l’entremise d‘une
banque intermédiaire agréé.
Les opérations de couverture réalisées par les banques intermédiaires agréés pour leur propre
compte ou pour le compte de leur clientèle doivent être effectuées conformément aux
modalités fixées par Bank Al Maghrib.
Les banques intermédiaires agréés ayant réalisé l’opération de couverture doivent s'assurer
que :
- le montant couvert ne dépasse pas le montant de la transaction réalisée ;
- le dénouement des opérations de couverture ne dépasse pas les délais de règlement de
l'opération courante ou en capital sous-jacente.
Pour les produits de base importés et stockés, l‘opérateur doit veiller à ce que le dénouement
des opérations de couverture ne dépasse pas la date de cession de ces produits.
- pour les opérations de couverture souscrites auprès d'une banque intermédiaire agréé
demander à sa banque l’annulation de toutes les opérations de couverture y afférentes :
- pour les opérations de couverture souscrites directement par la personne morale marocaine
auprès d’un courtier négociateur étranger annuler immédiatement l'opération de couverture
souscrite et en informer sans délai sa banque.
CHANGE 13
SECTION 2 : Dispositions spécifiques aux opérations de couverture contre le risque de
fluctuation des prix des produits de base
Article 5 : Compensation
Les personnes morales marocaines ayant souscrit des opérations de couverture contre le
risque de fluctuation des prix des produits de base peuvent procéder à la compensation de
leurs positions dans le cadre de ces opérations dans les conditions ci—après :
- si l‘opération de couverture est souscrite auprès d’une banque intermédiaire agréé. la
compensation. par contrepartie, doit être effectuée par la banque en charge de la réalisation
des règlements y afférents ;
- si l'opération de couverture est souscrite directement auprès des courtiers négociateurs
étrangers. la compensation doit être effectuée auprès de chaque courtier négociateur
étranger.
Article 7 : Déclaration
Les banques intermédiaires agréés sont tenues de transmettre à l’Office des Changes des
comptes rendus annuels faisant ressortir :
- les opérations de couverture mises en place et clôturées durant l'année considérée :
- les opérations de couverture annulées.
Les documents justificatifs y afférents doivent être conservés par les banques intermédiaires
agréés conformément au délai de conservation des documents prévu par le code de
commerce et tenus à la disposition de l‘Office des Changes pour tout contrôle ultérieur.
Pour les opérations de couverture contre les fluctuations des prix des produits de base les
personnes morales marocaines ayant souscrit ces opérations directement auprès d‘un courtier
négociateur étranger doivent transmettre trimestriellement à l'Office des Changes les
documents fournis par ledit courtier justifiant les opérations réalisées. Ainsi que les relevés du
compte ouvert à l‘étranger sur les livres de ce dernier.
Les banques intermédiaires agréés doivent informer l’Office des Changes sans délai de toute
opération revêtant un caractère irrégulier ou spéculatif. ◄
GESTION 14
Parmi les soldes intermédiaires de gestion la marge brute est un critère de productivité interne et un
facteur déterminant du niveau de résultat.
Le niveau de marge est différent d'une activité à l'autre. Selon la nature de la production, la part des
achats est plus ou moins importante. La marge brute est élevée chez un prestataire de services,
cherchant surtout à valoriser son savoir-faire et sa main-d'œuvre, l'achat de matière étant alors peu
important.
- Le taux de marge
Le plus couramment utilisé pour les entreprises commerciales, le taux de marge brute (ou taux de
marge commerciale) présente la marge brute en pourcentage du coût d’achat.
Il se calcule par conséquent à partir d’un rapport entre la marge brute et le coût d’achat:
Exemple : Une entreprise commerciale ayant acheté un produit 100 DH HT qu’elle revendra 150 DH
HT aura un taux de marge de 50% et disposera d‘une marge de 50 DH pour payé ses frais
d’exploitation (loyer, frais généraux, salaires, impôts, …).
Le taux de marge est utilisé de manière globale pour exprimer la performance globale de l’entreprise,
ou une performance par partie ou section (produit, service, …).◄
AGENDA FISCAL 15
LES ECHEANCES DE FEVRIER 2018
I) Impôt sur le Revenu
- Télédéclaration annuelle des salaires (9421) : Elle porte sur l'ensemble des salaries
payés au cours de l'année 2017.
- Télédéclaration annuelle des revenus perçus au cours de l'année 2017 pour les
titulaires de :
•revenus professionnels déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire ;
•revenus fonciers ;
•plusieurs salaires ou retraites versés par des employeurs ou débirentiers différents ;
•revenus de source étrangère (pension de retraite, salaire ...).
- Versement de l'I.R retenu à la source au titre du mois de janvier par :
•les employeurs pour les salaires et revenus assimilés qu'ils octroient à leurs salariés ;
•les personnes physiques résidentes ou ayant une activité au Maroc, pour les
rémunérations versées à des personnes physiques non résidentes au Maroc ;
•les cliniques et établissements assimilés, pour les honoraires et rémunérations versés
aux médecins non patentables qui effectuent des actes chirurgicaux dans ces cliniques ;
•les sociétés débitrices, pour la distribution, l'inscription en compte ou la mise à la
disposition de :
- produits d'actions, parts sociales et revenus assimilés ;
- produits de placements à revenu fixe.
- Versement de l'IR retenu à la source au titre des profits de capitaux mobiliers:
Les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres doivent verser la retenue à
la source sur les profits de cessions de valeurs mobilières dans le mois suivant celui de la
cession à la caisse du receveur de l'administration fiscale.
- Déclaration des profits immobiliers dans les trente jours qui suivent la date de la
cession en même temps que le versement de l'impôt.
II) Impôt sur les sociétés
- Versement de l'I.S. retenu à la source au titre du mois de janvier :
•par les personnes physiques ou morales résidentes ou ayant une activité au Maroc, pour
les produits bruts versés à des sociétés étrangères non résidentes ;
•par les comptables publics, les organismes bancaires et de crédit, les sociétés et
établissements pour la distribution, l'inscription en compte ou la mise à la disposition de
leur siège à l'étranger de :
- produits d'actions ou parts sociales et revenus assimilés ;
- bénéfices réalisés au Maroc par les sociétés étrangères et mis à leur disposition à
l'étranger ;
- produits de placements à revenu fixe.
- Déclaration du résultat fiscal par les sociétés non résidentes n'ayant pas
d'établissement au Maroc au titre des plus values résultant des cessions des valeurs
mobilières réalisées au Maroc.