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A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
Ensemble des phénomènes qui résultent d’un contact continu et direct entre des groupes
d’individus de cultures différentes et qui entraînent des modifications dans les modèles
Acculturation culturels initiaux de l’un ou des deux groupes.
Activités Modalités de traitement des messages oraux et écrits, en réception ou en production, les
activités langagières sont définies par le croisement d'un rôle communicatif (réception ou
langagières production) et d'un canal de communication (auditif ou visuel).
Les ACL se décomposent en : - activités de réception (2) et activités de production (3)
- activités orales (3) et activités écrites (2)
auxquelles il convient d’ajouter la médiation, à l’oral et à l’écrit.
Contexte pluriculturel Milieu où des personnes issues de divers espaces culturels se trouvent en contact.
En référence au CECRL, descripteur de capacité.
Descripteur
Kann-Beschreibung, en allemand - description de ce que je sais faire -
Can do statement, en anglais - constat de ce que je sais faire -
Discipline de recherche qui analyse les contenus en tant qu’objets d’enseignement/
Didactique apprentissage, référés à des matières scolaires.
Didactique des langues-cultures : La didactique des langues étrangères est une
discipline scientifique qui fait appel à des sciences de référence (linguistique, psychologie,
sociologie, neurosciences, sciences cognitives, etc.).
"Elle se définit par un va-et-vient entre les réalités du terrain pédagogique (la classe de
langue) et les apports de la réflexion théorique dans les domaines concernés."
La DDL se distingue des didactiques des autres disciplines : l’absence de discipline-objet,
c’est-à-dire que son objet n’est pas l’appropriation par l’apprenant de savoirs construits par
des disciplines ; le mode d’appropriation d’une langue est double :
l’enseignement/apprentissage des langues est en concurrence avec l’acquisition en tant
que mode d’appropriation naturel, ce qui n’est le cas d’aucune autre discipline .
Didactique intégrée (ou didactique convergente) : elle a pour objectif de permettre à
l'apprenant d’établir des liens entre les langues usuellement incluses dans son
apprentissage en cursus scolaire. L’intérêt est de s’appuyer sur la langue première (ou la
langue de l’école) pour permettre et faciliter l’accès à une première langue étrangère.
L’apprenant prendra ensuite appui sur ces deux langues pour faciliter l’accès à une
seconde langue étrangère…
Phénomène sociétal, caractérisé par la coexistence et la répartition socialement codifiée de
deux langues ou variétés dialectales sur un territoire donné et ayant, pour des motifs
Diglossie historiques et politiques, des statuts et des fonctions sociales distinctes, l'une étant
représentée comme supérieure et l’autre inférieure au sein de la population.
Acronyme pour « Discipline Non Linguistique »
DNL Matière enseignée dans la langue-cible.
La capacité de verbaliser ses émotions permet à l’enfant d'éviter ce qu'on pourrait appeler
Double semi-langage le double semi-langage, c'est-à-dire un état où l'enfant ne s'exprime correctement ni dans
une langue, ni dans l'autre.
(cf. travaux d'Hansegård en Suède, 1962)
Acronyme pour Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue Etrangère,
qui a donné son nom au site « EMILANGUES ».
EMILE L’EMILE, dispositif pédagogique qui prévoit l’enseignement de tout ou partie d’une
discipline nommée « discipline non linguistique » (DNL) dans la langue-cible, est fondé sur
une approche méthodologique double : l’apprenant est censé progresser dans le champ
disciplinaire tout en améliorant ses compétences linguistiques.
La langue n’est pas seulement objet d’enseignement / apprentissage, mais langue-outil.
- Cf. supra : CLIL -
Etymologiquement, du latin ex-valuare, extraire de la valeur.
Dans le contexte de l’enseignement des langues comme dans les autres champs
disciplinaires, l’évaluation est partie intégrante de l’apprentissage dont elle est
indissociable. Elle repose sur l'analyse, par l'enseignant et par les élèves, des capacités
Evaluation requises pour la réalisation de la tâche. Pour évaluer, il faut savoir ce qu'on enseigne et ce
qu'on apprend. Intégrée au processus d’apprentissage, elle revêt une dimension
métacognitive : prise de conscience de ce qu'on fait, de pourquoi et comment on le fait.
L’évaluation consiste en une collecte d’informations aboutissant à un jugement à la fois
qualitatif et quantitatif quant au niveau de compétence des apprenants ou à l’efficacité
d’un dispositif pédagogique : elle se déroule en situation contrôlée, avant, pendant ou à
l’issue d’une unité d’apprentissage, afin d’estimer le degré d’atteinte, par l’apprenant, des
objectifs de formation.
En cohérence avec les objectifs visés, elle permet de valoriser les acquis, d’identifier les
progrès réalisés, de repérer les difficultés. Dans l’esprit du CECRL, il est préconisé de
mettre en œuvre une « évaluation résolument positive ».
Evaluation critériée : Evaluation dont le cadre de référence des jugements de valeur est
constitué par des objectifs ou des performances cibles.
L’évaluation est critériée lorsqu’elle ne compare pas l’apprenant aux autres, mais qu’elle
détermine, par la référence à des critères, si, ayant maîtrisé tel objectif, l’élève est capable
de passer à d’autres apprentissages. Le recours à une grille d’évaluation est indispensable
pour définir les critères sur lesquels va reposer l’évaluation.
Evaluation diagnostique : Analyse des situations, des besoins, des profils et pré-requis
des apprenants. Effectuée en amont d’un apprentissage, elle informe l’élève et l’enseignant
à qui elle permet d’adapter son action aux besoins identifiés.
Evaluation formative : Evaluer pour évoluer : évaluation intégrée à l’apprentissage
qu’elle accompagne. Centrée sur l’élève, elle mesure ses résultats en fonction d’objectifs
opérationnels. Mise en œuvre en cours d’apprentissage, elle permet à l’enseignant de
réguler son action, de remédier aux difficultés constatées, et apporte à l’élève des
éléments pour progresser dans son apprentissage.
Evaluation sommative : Evaluation-bilan, elle porte un jugement sur les performances
de l'apprenant, en leur attribuant une valeur numérique (note).
L’éveil aux langues propose aux élèves de l’école primaire de travailler, découvrir et jouer
dans plusieurs langues simultanément. Seront alors sollicitées la langue de scolarisation,
Eveil aux langues les autres langues enseignées à l’école, les langues environnantes parlées par les élèves.
Le but est de découvrir et de se familiariser à la pluralité et non d’apprendre ces langues.
Site : Le fil du bilingue
Approche plurielle visant à développer simultanément des attitudes (ouverture, intérêt...),
des aptitudes (écoute, analyse...) et des connaissances à propos du langage, des langues
et de leur diversité, et dans laquelle « une part des activités porte sur des langues que
l’école n’a pas l’ambition d’enseigner ».
M. Candelier (2007) CARAP – Cadre de référence pour les approches plurielles des langues et des
cultures. Strasbourg : Centre Européen pour les Langues Vivantes / Conseil de l’Europe
Exercice Tâche de nature scolaire sans visée sociale, l’exercice est une activité qui se caractérise
généralement par son côté répétitif, et son centrage sur un but précis, qui consiste en
l’application de connaissances et l’acquisition d’automatismes.
Commentaire constructif apporté par l’enseignant en réponse à une erreur commise par un
Feed-back élève.
Phase de la démarche visant la mémorisation des acquisitions, avant les phases de
Fixation réinvestissement et de transfert des apprentissages.
Moyens linguistiques correspondant aux capacités exercées dans une langue donnée.
Formulations
Cette organisation de l’enseignement/apprentissage des langues permet de regrouper les
élèves indépendamment de leur âge, de leur classe ou du statut scolaire de la langue,
pour une prise en compte plus équilibrée des différentes activités langagières et pour une
Groupe meilleure gestion de l’hétérogénéité.
Les groupes de compétence impliquent une répartition des élèves selon leur réussite dans
de compétence les différentes activités langagières et selon leurs besoins. A partir de là, l’enseignant
propose des tâches qui visent à atteindre le niveau ou l'inter-niveau directement supérieur
dans une ou plusieurs activités langagières. L'idée est de valoriser les réussites pour
motiver l'élève et accroître ses progrès dans d'autres activités langagières.
Groupe de niveau Groupe dans lequel les élèves sont rassemblés par niveau établi sur la base d'évaluations
portant, le plus souvent, uniquement sur des connaissances ou principalement à l’écrit. Il
s'ensuit un enseignement différent en fonction du niveau des élèves. L'objectif clairement
annoncé est de ne pas freiner la progression des meilleurs.
Dans les cours de langues, on s’appuie sur « l’image du texte » pour approcher le sens
d’un document et le faire appréhender par les apprenants. L’accès au sens est facilité par
la typologie, l’illustration, la mise en page et les indices périphériques (titre, sous-titres,
Image du texte chapeau, références de différentes natures…) ; ces aspects sont prépondérants dans
certains documents tels que tracts, prospectus, annonces publicitaires ou textes illustrés.
La lecture, partant de repères iconiques pour orienter ensuite les stratégies de découverte
du sens, vise à donner à l’élève des habitudes de lecture sélective en langue étrangère.
Mise en œuvre de stratégies permettant de partir du connu pour aller vers l’inconnu,
Inférence le contexte favorisant une compréhension globale.
Input Toute formulation en langue étrangère, apportée soit par le professeur, soit par d’autres
apprenants, mais aussi par tous les moyens de communication de la vie quotidienne.
Interaction langagière Echange verbal entre pairs ou avec l’expert.
« Le concept d’intercompréhension entre langues voisines se base sur une étude parallèle
entre plusieurs langues appartenant à une même famille. Un apprenant pourra appliquer
Intercompréhension cette méthode (se concentrant principalement sur les compétences de réception en langue
étrangère, à savoir lire et écouter) avec des langues qui appartiennent à la famille de sa
langue maternelle, de sa langue de scolarisation ou de toute autre langue qu’il a apprise
ou avec laquelle il a été en contact. L’idée est donc de comprendre la langue de l’autre,
sans être en mesure de la parler. » Site : Le fil du bilingue
« Approche plurielle visant à développer la compréhension d’une langue sur la base d’une
langue parente disponible, l’intercompréhension entre langues parentes propose un travail
parallèle sur plusieurs langues d’une même famille. Il s’agit de tirer parti des atouts (en
termes de compréhension) de l’appartenance à une même famille de langues. »
M. Candelier (2007) - CARAP - Cadre de référence pour les approches plurielles des langues et des
cultures - Strasbourg : Centre Européen pour les Langues Vivantes / Conseil de l’Europe
Phénomène linguistique issu du contact entre langues. « L'interférence est l'utilisation
Interférence d'éléments appartenant à une langue tandis que l'on en parle une autre. »
W.F. Mackey, in Bilinguisme et contact des langues
Le bilinguisme produit nécessairement des interférences (négatives seulement si elles
gênent la communication ; positives lorsqu’elles sont organisées et que la personne
bilingue s’en sert pour enrichir sa communication).
Phase dans le développement de la compétence linguistique d’un apprenant : par
Interlangue hypothèses successives, l’apprenant édifie et modifie son propre système, l’interlangue, qui
se rapproche de plus en plus de la norme de la langue qu’il apprend. Les erreurs ou
hypothèses d’apprenant sont la trace observable de cette interlangue.
(Source : Université de Strasbourg)
Langue de scolarisation : Langue dans laquelle se font les apprentissages scolaires,
qu’il s’agisse de la langue maternelle ou non. La langue de scolarisation peut notamment
être la langue officielle du pays (par ex. le français en France, le portugais en Angola), une
des langues nationales (ex. le bamanankan au Mali), la langue de l’établissement
d’enseignement (le français dans les établissements français à l’étranger).
(Source : Michèle Verdelhan-Bourgade et Nathalie Auger)
Langue Langue étrangère : Langue autre que la langue maternelle, apprise par simple contact
ou en contexte scolaire. Le degré d’étrangeté que cette langue suscite varie selon les
individus et dépend des représentations qu’ils possèdent de la distance linguistique,
géographique ou culturelle qui sépare la langue en question de la langue maternelle.
(Source : Estela Klett)
Langue initiale : Terme moins connoté que celui de langue maternelle
Langue maternelle : Acquise pendant l’enfance, langue de la première socialisation, elle
possède un statut particulier pour l’enfant car il l’acquiert au fur et à mesure qu’il découvre
le monde. C’est la langue dans laquelle l’individu apprend à communiquer, à réfléchir, à
conceptualiser et, par conséquent, la langue qui lui permet de construire sa personnalité et
de se construire en tant que sujet. (Source : Estela Klett)
Langue nationale : Langue considérée comme propre à une nation ou à un pays.
Langue-objet : La langue est apprise pour elle-même ; elle est une fin en soi.
Langue-outil : La langue est un vecteur ; elle est un moyen d’accéder à des contenus
Langue disciplinaires.
Langue officielle : Langue spécifiquement désignée comme telle, dans la Constitution ou
les textes de loi d'un pays, d'un État ou d'une organisation, elle s'impose à tous les
services officiels de l'État (organes de gouvernement, administrations, tribunaux, registres
publics, documents administratifs, etc.).
Langue seconde :
En contexte francophone : langue non initiale, acquise en contexte social et/ou apprise par
immersion scolaire, et revêtant un statut particulier ou privilégié (langue co-officielle,
langue de scolarisation, langue de l’administration, langue de culture, langue des médias).
En contexte anglophone : pas de différence entre langue seconde et langue étrangère.
Langue véhiculaire : Désigne la langue qui est utilisée dans un pays où la population
utilise des langues différentes. Elle est très simplifiée pour qu’elle puisse servir de moyen
de communication. Dans un grand nombre de pays francophones en Afrique, le français
est utilisé comme langue véhiculaire.
Langue vernaculaire : Caractérise la langue locale parlée au sein d’une communauté.
La leçon zéro est une séance d’échange entre l’enseignant et les apprenants, autour de la
Leçon zéro langue vivante à l’école. Il s’agit d’éviter de parachuter les élèves, un beau matin de
septembre, dans le manuel de langue, quel qu’il soit, Unité 1, séance 1,... sans
verbalisation préalable. Les apprenants sont en droit de savoir ce qui les attend, en termes
de pourquoi et de comment, dans un souci de clarté cognitive.
Locuteur natif Individu dont on reconnaît le parler comme étant sa langue maternelle.
Etape incontournable pour accéder peu à peu à une expression plus libre et autonome, elle
Mémorisation permet la mise en place d’automatismes langagiers.
1ère phase de la démarche d’enseignement / apprentissage : en début de séance,
Mise en projet l’enseignant informe les élèves des apprentissages visés. Il leur annonce ce qu’il attend
d’eux, tout en s’appuyant sur les acquis antérieurs ; les élèves sont associés aux tâches
dont ils comprennent la finalité (étymologiquement : comprendre = prendre ensemble).
Monolinguisme Fait de maîtriser une seule langue.
Désir d’apprendre une langue pour s’intégrer à un groupe parlant cette langue, dans un
Motivation intégrative souci de contact avec les locuteurs et leur culture.
Relatif à la coexistence de différentes cultures au sein d'un même ensemble.
Multiculturel
Présence, sur un territoire donné, de plusieurs langues ou variétés linguistiques, quel que
Multilinguisme soit leur statut.
Le CECRL introduit les niveaux communs de référence. Le progrès dans l’apprentissage des
Niveau(x) de référence langues peut être étalonné selon une série de seuils fonctionnels définis par les
descripteurs appropriés.
En 1975, le Conseil de l'Europe définit pour l'anglais le "Threshold Level" (Niveau Seuil) qui
servira de modèle pour toutes les autres langues. Inspiré des préoccupations militaires des
Niveau Seuil Etats-Unis cherchant à communiquer de manière efficace dans les pays où ils débarquent,
le Niveau Seuil du Conseil de l'Europe constitue l’inventaire des compétences linguistiques
à atteindre pour pouvoir être rapidement opérationnel dans un pays étranger. Pour la
première fois, la langue est découpée, non plus en structures grammaticales, mais en une
liste de notions et de fonctions définies selon des besoins minimaux.
Source : Nadine Bailly - Michael Cohen
Compétence et capacité visées.
Objectif
d’apprentissage
Consiste en un dispositif de formation permettant à l’apprenant de planifier et de mettre
Parcours en œuvre un projet personnel afin d’acquérir et/ou développer des compétences.
d’apprentissage
Temps de conscientisation des acquis, et de mise en perspective avec les connaissances et
Pause méthodologique compétences visées, permettant de maintenir la motivation des apprenants.
« Art de la relation vivante avec une classe et savoir-faire pour adapter l’enseignement aux
Pédagogie élèves, pour le rendre à la fois efficace et actif ». (Université de Strasbourg)
Pédagogie de projet : Procédure d'enseignement ou démarche finalisant les
apprentissages et leur donnant du sens, tout en favorisant l’implication des apprenants.
Perspective actionnelle ou co-actionnelle : agir ensemble
Approche didactique prônée par le CECRL : "La perspective privilégiée est de type
Perspective actionnelle actionnel en ce qu’elle considère avant tout l'usager et l'apprenant d'une langue comme
des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières)
dans des circonstances et un environnement donnés, à l'intérieur d'un domaine d'action
particulier. Si les actes de parole se réalisent dans une activité langagière, celles-ci
s'inscrivent elles-mêmes à l'intérieur d'actions en contexte social qui seules leur donnent
leur pleine signification". (CECRL, chap. 2.1.)
Dans la perspective actionnelle, la compétence linguistique est sollicitée en totalité (écrire
un livre), en partie (notice de montage), ou pas du tout (confectionner un plat).
"La perspective actionnelle du CECR correspond à la prise en compte d’un nouvel objectif
social lié aux progrès de l’intégration européenne, celui de préparer les apprenants à vivre
et travailler, dans leur propre pays ou dans un pays étranger, avec des natifs de
différentes langues-cultures étrangères. Il ne s’agit plus de communiquer avec l’autre (de
s’informer et d’informer) mais d’agir avec l’autre en langue étrangère. La langue n’est plus
(ou plus seulement) instrument de communication, mais instrument d’action sociale."
Christian Puren