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1.

EVERLANE HAS BROUGHT BACK ITS


‘CHOOSE WHAT YOU PAY’ SALE
Amir Ismael,
Insider Picks
Dec. 27, 2017, 3:00 PM
10,702
FACEBOOKLINKEDINTWITTER
The Insider Picks team writes about stuff we think you'll like. Business Insider has affiliate
partnerships so we get a share of the revenue from your purchase.

Everlane
Everlane specializes in making excellent clothes at affordable, transparent prices, and its
latest Choose What You Pay event gives shoppers even more spending freedom.

Described by the brand: "It's not a sale—it's better."

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Guide pour Concevoir et Elaborer des Cours d’Apprentissage Numérique

Now through December 31, click on one of the many items included in the Choose What You Pay
sections, and Everlane will present you with three different prices.

The startup prides itself on showing exactly where your money's going, and its Choose What You
Pay sale is no exception.

For instance, you can pick up this Everlane cashmere crewneck sweater for $70, $80, or $90, as
opposed to its original retail price of $100.

If you choose the lowest price, Everlane only gets 10% of the profits, which covers development
and shipping to the warehouse. If you choose to spend $80 or $90, you help cover overhead for
Everlane's team and allow the company to invest in growth.

Not only is this sale an opportunity to save on some great new pieces for your closet, you have the
power to support a cool, forward-thinking business and help them expand; that's not something you
can say for every sale you shop.

Everlane founder and CEO Michael Preysman told BuzzFeed News that the sale
drew inspiration from Radiohead and the Metropolitan Museum of Art. Radiohead,
in 2007, successfully allowed fans to pay whatever they wanted to download its
new album, while the Met technically only charges a "recommended" admission fee
that people tend to pay.

"We've literally never put anything on the site on sale," said Preysman, who
launched Everlane four years ago. "Everlane's obviously for profit, so for most
people, we were trying to explain how sales work and how we think about them,
and maybe for those with a stronger affinity, they may have wanted to contribute in
a way beyond that."

https://www.fabernovel.com/insights/tendances/la-fin-du-magasin-physique

2. LA FIN DU MAGASIN PHYSIQUE ?


Focus s ur l es nouv el l es prat i ques ret ai l e n C hi ne, à l 'è re Mob i l e onl y

Caroline Martin
LEAD PROJECT MANAGER

FABERNOVEL INNOVATE

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Guide pour Concevoir et Elaborer des Cours d’Apprentissage Numérique

Dans un pays extrêmement connecté où le mobile est roi, le e-commerce – ou


mobile commerce – devient le premier lieu de consommation pour les chinois. Plus
rapides, plus pratiques, plus diverses et souvent plus avantageuses, les
plateformes ne cessent de développer et de renforcer leurs activités retail. Que
reste-t-il pour les magasins physiques ?
En 2016, 66% des transactions digitales ont été réalisées sur mobile en Chine (contre 26,5% en
France). Avec ses 724 millions d’utilisateurs mobile, la Chine est devenue en quelques années un
pays Mobile only, où le Smartphone devient à la fois place de commerce et moyen de paiement,
avec 65% de paiements effectués en mobile en 2016. Une aubaine pour les plateformes, qui
développent une multitude d’offres et de services pour permettre aux marques de renforcer leur
présence en ligne et d’y distribuer leurs produits.
2.1.1 La menace des géants du e-commerce
Alibaba, Tencent et Baidu ont en quelques années pris d’assaut la scène retail chinoise en
développant leurs propres plateformes, souvent comparées à Amazon ou eBay.
Leader du e-commerce chinois, Tmall (anciennement Taobao Mall) du groupe Alibaba propose aux
enseignes de créer leur propre « store » sur sa plateforme et s’est rendu, en quelques années,
incontournable. A l’image de Lamborghini ou Mercedes, il est devenu aujourd’hui indispensable
pour une marque souhaitant s’implanter en Chine et y distribuer ses produits d’assurer sa présence
et sa visibilité sur Tmall. Véritable centre commercial (« mall ») digital, la plateforme est référente
pour la garantie des produits qui y sont proposés.
Avec son autre plateforme Taobao, Alibaba contrôle en tout 60% des parts de marché du e-
commerce B2C en Chine. Taobao est plutôt un analogue de Ebay, davantage orienté C2C que
Tmall, elle propose tout type de produits et services vendus par des individus (et non forcément des
marques avec leur « magasin en ligne »), sans en garantir l’authenticité.
Face à Alibaba se dresse le géant JD.com, qui, avec son vaste catalogue, affichait une croissance de
44% en 2016. Forte de sa puissance logistique avec ses entrepôts largement automatisés dont nous
avons eu l’opportunité de visiter l’antenne dans la banlieue de Shanghai, l’entreprise est capable de
livrer dans la journée une commande réalisée avant 13h dans une grande ville.

2.1.2 Pourtant les magasins continuent à se développer et se trouvent


de nouvelles fonctions
Les baisses de fréquentation des magasins en Chine sont assez notables. Pourtant – et c’est l’un de
nos étonnements principaux lors de ce voyage – les enseignes continuent à fleurir et de
nouveaux malls (physiques cette fois-ci !) sortent de terre chaque mois. Mais que peuvent-ils offrir
que le consommateur ne pourrait pas se procurer en un clic depuis chez lui ?
Leur unique selling point ? L’expérience !
Ainsi, on voit des centres commerciaux proposer de nouvelles approches et un storytelling qui leur
est propre pour s’adresser à de nouvelles cibles.
Par exemple, le groupe de centres commerciaux K11 fondé par Adrian Cheng, l’un des plus grands
collectionneurs d’art au monde qui a pour ambition de démocratiser l’art en Chine, a choisi de
cibler exclusivement les millenials avec son nouveau complexe de Shanghai. Les marques
proposées, mais aussi l’ensemble des activités et services du mall lui-même sont finement ajustés
aux goûts, usages et envies de cette cible particulière. Favorisant le dynamisme et la nouveauté,
plusieurs espaces éphémères sont réservés pour accueillir des enseignes nouvelles qui sont tenues
de créer des animations particulières et exclusives pour favoriser la découverte fréquente des
clients. A chaque nouvelle visite du centre commercial, une nouvelle découverte !

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Figure 1: La façade du mall K11 à Shanghai (source: Caroline Martin)

Figure 2: Espace éphémère (évenémentialisé) dans le K11 Shanghai (source: Caroline Martin)
Pour faire face au « challenge » de la fidélisation de ces jeunes consommateurs de plus en plus
exigeants et volatiles, le complexe propose de nombreux services annexes qui incitent à la flânerie
et favorisent la dépendance (de certains services). Par exemple, les clients rechargeant leur Tesla au
parking peuvent accéder à un salon/bar de repos, le but étant de favoriser la recharge dans le
complexe plutôt qu’ailleurs. Les visiteurs du mall peuvent également profiter d’expositions
artistiques régulièrement renouvelées, auxquelles un étage entier est dédié (suivant la logique
initiale du fondateur : pour donner accès à l’art aux millenials, il fallait aller les chercher là où ils
sont : dans un temple de consommation).
Aux clients les plus importants (plus de 300 kRMB de dépenses par an) sont offerts des services
encore plus haut-de-gamme et très exclusifs. Au dernier étage de la tour K11, ceux-ci peuvent
profiter d’un accès illimité à un espace VIP, dans lequel ils trouveront une salle de sport, des
espaces de travail, un bar et plusieurs salons privés.

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De plus en plus, les malls deviennent également lieux de rencontre et d’apprentissage, comme au
K11 qui organise des « garage parties » tous les 4 mois et où un espace est dédié à la pratique du
jardinage ou encore chez Réel – autre mall haut-de-gamme et principal concurrent du K11 – dans
lequel un étage entier est réservé à l’apprentissage d’activités diverses telles la peinture, la cuisine
ou encore le tannage de cuir…
Les centre commerciaux ont ainsi clairement dépassé leur unique fonction de « place de
commerce » réunissant différentes enseignes sous un même toit, pour devenir tantôt espace de
découverte, de détente ou de culture. Il semble loin le temps où le mall s’érigeait en temple de la
consommation ! Aujourd’hui, en Chine, il se veut temple de l’expérience. Un véritable lieu de vie,
encore difficilement reproductible sur un téléphone (jusqu’à preuve du contraire…).

Figure 3 : Espace jardinage au K11 (source: Caroline Martin)

Figure 4 : Espace cours de cuisine/anniversaire Enfants au K11 (source: Caroline Martin)

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2.1.3 Une expérience d’achat qui doit être sans-couture


Mais pour faire face à la concurrence e-commerce, ce re-positionnement en haut-lieu culturel ne
saurait suffire. Car il s’agit aussi et surtout pour les retailers « physiques » d’assurer, au-delà de
l’expérience sensible, une expérience retail irréprochable. Devant la seamlessness qui caractérise
aujourd’hui l’expérience d’achat sur les plateformes de e-commerce,- et à laquelle les
consommateurs chinois sont bien habitués -, les magasins physiques se doivent d’innover pour
fluidifier leur parcours.
Premier point de friction : la transaction elle-même. Devant la facilité de l’expérience de paiement
sur mobile, les magasins physiques se doivent de trouver une solution aussi fluide qu’en ligne.
Heureusement, la Chine bénéficie d’un taux d’adoption massif des nouvelles technologies ce qui
facilite le développement de nouvelles formes de paiement. La solution ? Le mobile lui-même.
Ainsi, un grand groupe d’habillement que nous avons rencontré a pu passer de 0% à 65% de
paiement mobile en un an à partir du moment où les 2000 magasins de l’enseigne ont équipé les
vendeurs de lecteurs de paiement mobile.
Surfant sur cette tendance, de plus en plus d’enseignes ouvrent des magasins sans personnel. Le
client équipé de son téléphone mobile est parfaitement autonome grâce à des détecteurs NFC. Nous
avons notamment pu découvrir et tester BingoBox, un mini supermarché connecté lancé par une
startup chinoise, qui permet aux riverains de faire leurs courses à toute heure. C’est très simple : le
client entre dans la « boîte » en utilisant le lecteur de QR Code et en scannant son propre code via
l’application WeChat, il choisit ensuite ses produits tous équipés d’étiquettes NFC et procède au
paiement sur une caisse détectant les produits et lisant le QR Code.

Figure 5 : Bingo Box (visuel Bingo Box)

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Figure 6 : Paiement Bingo Box (source: Caroline Martin)

Devant cette opportunité retail – physique cette fois-ci – Alibaba a récemment racheté Hema. Ce
supermarché alimentaire où online et offline se marient parfaitement, permet aux clients de scanner
les produits qu’ils souhaitent et de payer à la sortie grâce à Alipay ou alternativement de faire leur
shopping les mains libres en se faisant livrer les produits choisis à domicile. Ils peuvent aussi
acheter directement en ligne les produits disponibles en magasin, des employés se chargent de
préparer les commandes et les paniers remplis transitent sur des rails sécurisés au plafond du
magasin pour atterrir directement au niveau de livreurs en scooter prêts à livrer le tout en moins de
30 minutes.
Sur le même principe qualifié de « New Retail », un TaoCafé (dérivé de Taobao) a vu le jour à
Hangzhou dans lequel la reconnaissance faciale permet d’identifier un client et de valider ainsi ses
achats à la sortie.
Ces nouvelles formes de paiement, encore très peu répandues il y a peu, ont ainsi vite pris le dessus
pour devenir aujourd’hui absolument incontournables. Il est aujourd’hui difficile d’évoluer en
Chine sans s’y plier. De nombreux lieux cashlessvoient le jour facilitant certes le quotidien et
l’expérience des consommateurs locaux, mais compliquant parfois celle d’une clientèle étrangère.
C’est ce que nous avons pu observer dans certains restaurants 100% cashless, mais aussi
étonnement dans de grands centres comme K11 que l’on pourrait pourtant penser ouverts à une
clientèle étrangère mais qui, déjà, n’acceptent plus les cartes VISA, Mastercard mais uniquement
des cartes chinoises ou des paiements par Alipay ou WeChat (N.B : il est nécessaire d’avoir un
compte en banque dans une banque chinoise pour créer son « wallet » dans les applications
traditionnelles de paiement).

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Figure 7 : L’un des cafés cashless dans les rues de Shanghai.


Seul le paiement mobile y est accepté. (source: Caroline Martin)
Au niveau logistique et en ce qui concerne la gestion des stocks – autre point majeur de concurrence
vis-à-vis des grandes plateformes – pour être en mesure de jouer dans la même cour que les acteurs
digitaux proposant une large gamme de produits et des livraisons ultra-rapides, les enseignes
doivent pouvoir stocker leurs produits au sein même des villes et non plus uniquement dans des
entrepôts à plusieurs centaines de kilomètres des zones denses. Le magasin devient ainsi un entrepôt
local et répond ainsi à la problématique de livraison du dernier kilomètre. Des enseignes comme
Cache-Cache (groupe Beaumanoir) l’ont bien intégré et interrogent les stocks des magasins
lorsqu’un client souhaite acheter sur le site e-commerce de l’enseigne des produits pour favoriser
une livraison dans les meilleurs délais.
2.1.4 Conclusion
De part sa large population, la Chine permet d’éprouver sur un grand nombre de clients de
nouvelles technologies. Sa population particulièrement réactive au changement et de plus en plus
équipée devient une base riche de consommateurs pour tester de nouveaux usages. Une
merveilleuse opportunité pour startups et enseignes chinoises ou internationales pour qui la Chine
devient un véritable terrain de jeu et d’exploration, où tester de nouveaux parcours, de nouvelles
interactions et de nouveaux produits. Pour favoriser le test avant déploiement plus massif, le groupe
Fung a ainsi crée le Explorium Retail Lab, un mall entièrement dédié à l’expérimentation. Les
enseignes peuvent y tester de nouvelles technologies, de nouveaux produits, grâce notamment à des
solutions in-store analytics qui permettent de mesurer la réaction des visiteurs aux produits. Avant
tout lancement officiel à plus large échelle, cette étape IRL est devenue quasi incontournable.

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Figure 6 et 7: Le Fung Lab Explorium (source: Caroline Martin)

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Figure 78: Espace partagé au Lab Explorium pour la prise de photo de vêtements (source:
Caroline Martin)
C’est donc bien clair, même dans un pays mobile only aussi friand et consommateur de technologies
que la Chine, le magasin physique a encore toute sa place dans la vie d’un consommateur moyen,
s’il sait composer avec ses concurrents e-commerce en s’en distinguant. Nous l’avons vu, pour
continuer à attirer et générer du trafic, le magasin traditionnel se doit de trouver de nouveaux leviers
pour réenchanter l’expérience client et offrir des possibilités que les plateformes digitales ne
peuvent pas adresser. Comment ? en devenant « pourvoyeur d’expériences », tout en innovant pour
résoudre les difficultés logistiques et « fonctionnelles » inhérentes au lieu physique (gestion de
stock, passage en caisse, …).
Mais au-delà de la différenciation et de la mise à nouveau logistique, la meilleure façon de se
protéger de la menace e-commerce reste d’en prendre acte et de favoriser les passerelles O2O
(online to offline), à l’image de ces boutiques éphémères qui ont su s’associer à Alibaba lors des
festivités (entendez, « soldes ») de la « fête des célibataires » ce 11 novembre dernier en proposant,
dans leurs espaces physiques, des expériences digitales aussi utiles que divertissantes.

3. WISH, LA BOITE QUI VAUT 10 MILLIARDS ET DONT PERSONNE NE


PARLE

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Joachim Renaudin
SENIOR PROJECT ANALYST

FABERNOVEL INNOVATE
Vous ne connaissez pas Wish ? Vous devriez. En sept ans seulement, cette startup
est parvenue à faire concurrence à Amazon sur un segment de marché ignoré de
tous: celui des classes populaires. Faisant passer le prix avant la qualité, Wish est
aujourd’hui valorisée à près de 10Mds de dollars. Retour sur ce géant encore
largement inconnu, qui fait trembler Amazon.
Wish, ça ne vous dit toujours rien ? Pourtant, vous êtes probablement déjà tombé sur une publicité
ciblée pour l’un de ses produits farfelus à prix cassé sur les réseaux sociaux : en 2017 l’application
était le deuxième plus grand client de Facebook. Sans que l’on ne s’en aperçoive, l’annonceur s’est
glissé dans notre quotidien – et dans celui de millions d’Américains et d’Européens qui y achètent
tout et rien (littéralement).
Wish est une application mobile qui permet de découvrir et d’acheter des produits (gadgets,
vêtements, décoration, électronique…) à petits prix. Depuis un an Wish est devenu l’application
shopping n°1 sur Android Store et iOS. Avec plus de deux millions de colis envoyés par jour, et
près de 300 millions de clients, l’entreprise, créée en 2011 seulement, serait déjà valorisée 8,5
Milliards de dollars.
Mais comment une petite startup e-commerce a-t-elle pu croître aussi vite au point d’effrayer des
géants comme Amazon ou eBay et devenir le leader du shopping mobile à bas prix ? Et tout cela –
il semblerait – sans que quiconque ne s’en rende compte ?
3.1.1 Une même sauce secrète pour Wish et Amazon: le modèle de
plateforme
Aux Etats Unis, Amazon règne sur le e-commerce avec 44% du total des ventes, et absorbe
l’essentiel de la croissance. Toute ? Non, Wish connaît également une croissance exponentielle et
ce, entre autres, parce qu’il s’appuie sur un modèle de marketplace très similaire.
Dans la nouvelle économie, le modèle gagnant est celui de plateforme. Parce qu’elles parviennent à
capturer de la valeur produite par d’autres sur leurs plateformes, ces entreprises peuvent croître
beaucoup plus vite que leurs concurrents.

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Source : notre étude Uber, the transportation Virus


A la manière d’Amazon, la plateforme Wish repose sur un modèle de marketplace. Son application
met en relation des vendeurs et des petits distributeurs en Chine (près de 500k aujourd’hui) avec des
consommateurs américains et européens sensibles aux prix.
Parce qu’elle n’achète pas, ne stocke pas, ne livre pas les produits, la
startup Wish dispose de nombreux avantages compétitifs lorsqu’on la compare à un retailer
traditionnel :
 Un inventaire quasiment infini : 70 Millions d’items disponibles depuis l’application.
 Un coût marginal faible : un business model basé sur un système de commission à
la transaction.
 Un marché mondial : les faibles barrières à l’entrée ont permis à la plateforme de
conquérir près de 100 pays.
Parce que son application a été téléchargée des millions de fois, Wish peut agréger des fournisseurs
chinois par la promesse d’un débouché important sur les marchés européens et américains. La suite
? Les effets de réseaux font leur travail : chaque fournisseur supplémentaire attire de nouveaux
clients, qui attirent eux-mêmes plus de fournisseurs. Et ainsi de suite.

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Source : notre étude Uber, the transportation Virus


Mais si Wish connaît un succès si fulgurant, dans un marché déjà bien encombré, c’est qu’il
propose une expérience utilisateur complètement différente de celle d’Amazon.
S’appuyant sur un modèle de marketplace similaire, mais une expérience utilisateur qui prend le
contrepied d’Amazon, Wish a su conquérir une cible nouvelle.

3.1.2 Un modèle d’expérience inédit: le navigational shopping


La marketplace Amazon est la solution idéale si vous cherchez un produit précis : une barre de
recherche au coeur du site, un catalogue de produits bien agencés, des algorithmes de
recommandation qui vous rappellent de racheter vos produits du quotidien…
A la manière d’un Google qui veut que vous passiez le moins de temps possible sur son moteur de
recherche, Amazon veut vous présenter le bon produit le plus vite possible.
Wish adresse un tout autre besoin : l’envie de découvrir des produits, quand vous n’avez rien en tête
et que vous cherchez de l’inspiration shopping, quand vous avez simplement envie d’un achat
impulsif, d’un gadget, d’un cadeau. De la même manière que vous flânez en magasin, vous flânez
sur Wish et laissez les produits (promotions) vous surprendre.
C’est ce que Wish appel le navigational shopping. De la même manière que vous scrollez votre fil
d’actualité Facebook, ou cherchez des inspirations sur Pinterest, vous allez pouvoir naviguer parmi
des produits qui vous sont recommandés – et dont les prix défient toute concurrence !

3.1.3 Price > Experience


Car au-delà de l’interface de navigation, c’est surtout la proposition de valeur de Wish qui diffère
de celle d’Amazon.
Amazon a une priorisation très claire (c’est le CEO de Wish qui le dit) :
1. L’expérience utilisateur : un client Amazon doit recevoir son colis le plus
rapidement possible (Amazon Prime, Prime Now), avec un packaging de qualité, une
fiabilité de l’expérience.

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2. La qualité du produit : pour toujours proposer le bon produit au bon utilisateur,


Amazon offre différentes gammes de produits.
3. Le prix : Amazon est presque systématiquement à moins de 10% du meilleur prix
du marché.
Ainsi, Amazon a réussi à séduire une grande partie de la population américaine, sensible à une
expérience shopping exceptionnelle. Mais le géant peine toujours à toucher les classes populaires,
sensibles avant tout au prix.

Et ce sont justement ces classes populaires que Wish prend pour cible !
Prenant le contrepied d’Amazon, elle cible une population à bas revenus (en dessous du revenu
médian), qui priorise le prix sur la marque et qui est aujourd’hui équipée de Smartphones – aux
USA et en France en tout cas. Cette cible, c’est cette population qui se dit : « si c’est trop cher, je ne
peux pas l’acheter, donc ça m’importe peu de savoir que je peux le recevoir devant ma porte en 1
jour ».

Wish inverse ainsi tout simplement la pyramide d’Amazon :


1) Le prix : les prix de Wish baissent encore tous les mois, les vendeurs sont incités à faire des
promotions.
2) La qualité : les produits sont principalement des produits chinois de qualité moyenne ou
mauvaise.
3) L’expérience utilisateur (logistique et fiabilité) : les délais de livraison sur Wish sont le plus
souvent de l’ordre de 2 à 3 semaines, certains colis n’arrivent jamais…

Cette expérience différenciante, c’est précisément la clé du succès de Wish. L’entreprise a ciblé un
segment de marché sous-adressé et s’est concentré sur ses besoins principaux avec des leviers
pertinents : le prix, l’inspiration, la gamification, la surprise, en laissant de côté les standards d’une
expérience e-commerce pensée pour des consommateurs à hauts revenus.
Et c’est cela également qui explique que Wish soit passé complètement sous le radar de la presse
technologique et ait eu des difficultés à lever des fonds initialement.
Conclusion
Si Wish s’est inspiré du modèle d’Amazon, c’est aujourd’hui Amazon qui s’inspire du modèle de
Wish. Après avoir échoué à racheter l’entreprise pour 10 Milliards de dollars, le géant de Seattle a
annoncé le lancement d’une catégorie 10$ & under.
Mais le développement exponentiel de la plateforme pose des questions qui dépassent la simple
analyse économique. Si Wish est indubitablement une réussite business, quid de l’impact
environnemental de la plateforme ? des conditions de fabrication des objets ? de l’utilisation
outrancière de la gamification pour pousser à des achats « inutiles » ?
La révolution numérique donne des outils exceptionnels aux entreprises pour se développer et
connecter le monde, et Wish est le parangon de ces nouvelles opportunités. Mais dans la mesure où
les géants du numérique semblent ne pas prendre leurs responsabilités liées à ces pouvoirs
exceptionnels, il revient aux consommateurs de choisir : sur quelle plateforme faire mon shopping,
sur quelle plateforme m’informer, sur quelle plateforme communiquer…?
Alors, toujours envie d’acheter ce masque de super héros pour votre chien ?

http://mashable.france24.com/styles/20170824-amazon-algorithme-vetements-fashion-
photos

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4. AMAZON A INVENTE UN ALGORITHME CAPABLE DE CREER DES VETEMENTS EN ANALYSANT


DES PHOTOS DE MODE

PAR FABIEN JANNIC-CHERBONNEL

24 AOÛT 2017
4.1. LE GEANT DU E-COMMERCE NE L'A JAMAIS CACHE, SON BUT EST DEVENIR LA DESTINATION
NUMERO 1 POUR LES AMATEURS DE MODE. ET CE NOUVEAU PROGRAMME, CAPABLE DE
DETECTER LES TENDANCES, POURRAIT BIEN LE LUI PERMETTRE.
Asos, Urban Outfitters, Zalando… Et bientôt Amazon ? Le géant de la vente en ligne
ambitionne de devenir leader du marché de la mode en ligne. On vous voit venir. Oui, pour
l’instant le site de vente en ligne n’est clairement la destination numéro 1 pour les
amateurs de mode. Mais cela pourrait bientôt changer : l’entreprise américaine a
développé un algorithme capable de créer un vêtement après avoir analysé quelques
images.
VOIR AUSSI : Entre chatbots, intelligence artificielle et réalité virtuelle, à quoi
ressembleront les magasins de demain ?
L’algorithme a été développé par Amazon Lab126, le centre de recherche de l’entreprise,
basé en Californie. Comme l’explique le MIT Technology Review, les chercheurs ont
utilisé un outil dénommé "generative adversarial network". Cette technique
de machine learning fait travailler deux réseaux de neurones artificiels distincts, avec pour
but d’améliorer la réponse donnée par l’algorithme.
Pour faire simple, le programme d’Amazon est capable d’analyser une série d’images et
d'en déduire le style afin de le reproduire. Cela veut dire que l’algorithme serait capable
d’analyser des fils Instagram ou Facebook pour y dénicher les dernières
tendances. Imaginez : le programme repère de nombreux crop tops licornes sur des
comptes influents, et hop, deux semaines plus tard un article similaire est disponible sur le
site du marchand.
4.1.1 Objectif : domination de la mode
Comme le rappelle The Verge, cette IA styliste fait partie des
efforts importants qu’Amazon fournit pour se faire une place dans le milieu de la mode. Le
géant du web a notamment lancé Prime Wardrobe, un service réservé aux clients
américains qui leur permet d’essayer des vêtements avant de les acheter. Comme Asos,
le site de vente compte aussi développer sa propre marque de vêtements.
La création la plus ambitieuse de la firme de Seattle reste son Echo Look, une caméra
embarquant l'assistant virtuel Alexa. L’objet connecté est capable d’analyser un look en
quasi-direct et de vous dire si vous êtes mal habillé. Flippant ? Oui un peu. Mais le service
est aussi une aubaine pour Amazon, qui pourra ensuite faire analyser ces photos par son
nouvel algorithme et au final vendre des vêtements. Est-ce cela, “Le Cercle” dont parlait
l’auteur Dave Eggers ?
https://www.youtube.com/watch?v=9X_fP4pPWPw

Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.


https://www.technologyreview.com/s/608668/amazon-has-developed-an-ai-fashion-
designer/

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5. AMAZON HAS 2. AMAZON A DÉVELOPPÉ


DEVELOPED AN AI UN DESIGNER DE MODE
FASHION DESIGNER AI
5.1. THE RETAIL GIANT IS 2.1. LE GÉANT DE DÉTAIL
TAKING A PREND UNE APPROCHE
CHARACTERISTICALLY CARACTÉRISTIQUEMENT
ALGORITHMIC APPROACH ALGORITHMIQUE DE LA
TO FASHION. MODE.
 by Will Knight • par Will Knight

 August 24, 2017 • 24 août 2017

Amazon isn’t synonymous Amazon n'est pas encore


with high fashion yet, but the synonyme de haute couture,
company may be poised to mais l'entreprise est peut-
lead the way when it comes être prête à ouvrir la voie
to replacing stylists and lorsqu'il s'agit de remplacer
designers with ever-so-chic les stylistes et les
AI algorithms. concepteurs par des
Researchers at the e- algorithmes d'IA ultra-chics.
commerce juggernaut are Les chercheurs de l'e-
currently working on several commerce juggernaut
machine-learning systems travaillent actuellement sur
that could help provide an plusieurs systèmes de
edge when it comes to machine-learning qui
spotting, reacting to, and pourraient aider à fournir un
perhaps even shaping the avantage quand il s'agit de
latest fashion trends. The repérer, réagir, et peut-être
effort points to ways in même façonner les
which Amazon and other dernières tendances de la
companies could try to mode. L'effort montre
improve the tracking of comment Amazon et
trends in other areas of d'autres entreprises
retail—making pourraient essayer
recommendations based on d'améliorer le suivi des
products popping up in tendances dans d'autres
social-media posts, for domaines de
instance. And it could help recommandations de vente
the company expand its au détail basées sur des
clothing business or even produits apparaissant dans
dominate the area. les médias sociaux, par
“There’s been a whole move exemple. Et cela pourrait
from companies like aider l'entreprise à
Amazon trying to développer son activité de
understand how fashion vêtements ou même à
develops in the world,” dominer la région.
says Kavita Bala, a «Des entreprises comme
professor at Cornell Amazon tentent de
University who took part in a comprendre comment la
workshop on machine mode se développe dans le
learning and fashion monde», explique Kavita

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organized by Amazon last Bala, professeur à


week. “This is completely l'université de Cornell, qui a
changing the industry.” participé à un atelier sur
A number of forward- l'apprentissage automatique
thinking retailers are already et la mode organisé par
using social networks like Amazon la semaine
Instagram and Pinterest to dernière. "Cela change
track the latest fashion complètement l'industrie."
trends and react quickly. Un certain nombre de
And startups like the détaillants avant-gardistes
subscription service Stitch utilisent déjà les réseaux
Fix already make sociaux comme Instagram
personalized et Pinterest pour suivre les
recommendations based on dernières tendances de la
user preferences and social- mode et réagir rapidement.
media activity. Et les startups comme le
Amazon, meanwhile, is service d'abonnement Stitch
making moves to bolster its Fix font déjà des
apparel business, recommandations
developing its own clothing personnalisées en fonction
brands, investing in high- des préférences des
quality photography for utilisateurs et de l'activité
products, and launching des médias sociaux.
Prime Wardrobe, which lets Amazon, quant à lui, fait des
customers try on clothes efforts pour renforcer son
before buying them. Its activité de vêtements,
Echo Look app will even développer ses propres
give you feedback on your marques de vêtements,
outfits. investir dans la
But Amazon appears to be photographie de haute
pushing that algorithmic qualité et lancer Prime
approach even further. For Wardrobe, qui permet aux
instance, one group of clients d'essayer des
Amazon researchers based vêtements avant de les
in Israel developed machine acheter. Son application
learning that, by analyzing Echo Look vous donnera
just a few labels attached to même un retour sur vos
images, can deduce tenues.
whether a particular look Mais Amazon semble
can be considered stylish. pousser cette approche
The software could algorithmique encore plus
conceivably provide fashion loin. Par exemple, un
feedback or groupe de chercheurs
recommendations for amazoniens basés en Israël
adjustments. The work is a développé un
innovative because apprentissage automatique
computers usually require qui, en analysant seulement
extensive labeling in order quelques étiquettes
to learn from visual attachées à des images,
information. But in many peut en déduire si un look
real-world situations, such particulier peut être

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as an image posted to considéré comme élégant.


Instagram, there might be Le logiciel pourrait
just one label. éventuellement fournir un
An Amazon team at Lab126, retour de mode ou des
a research center based in recommandations pour des
San Francisco, has ajustements. Le travail est
developed an algorithm that novateur parce que les
learns about a particular ordinateurs nécessitent
style of fashion from généralement un étiquetage
images, and can then approfondi afin d'apprendre
generate new items in de l'information visuelle.
similar styles from scratch— Mais dans de nombreuses
essentially, a simple AI situations du monde réel,
fashion designer. The comme une image affichée
approach is crude and sur Instagram, il peut y avoir
hardly ready for Project une seule étiquette.
Runway, but it hints at the Une équipe Amazon de
possibilities. Lab126, un centre de
recherche basé à San
This work uses a cutting- Francisco, a développé un
edge tool called a algorithme qui apprend à
generative adversarial partir d'images un style
network, or GAN. It consists particulier de mode et peut
of two deep neural networks ensuite générer de
operating in tandem to learn nouveaux éléments dans
efficiently from raw data. des styles similaires,
The GAN internalizes the essentiellement un simple
properties of a particular styliste IA. L'approche est
style simply by looking at grossière et à peine prête
lots of examples, and it can pour Project Runway, mais
then apply that style to an elle laisse entrevoir les
existing item of clothing. possibilités.
GANs, which were
developed by a researcher Ce travail utilise un outil de
on the Google Brain team, pointe appelé un réseau
are a hot topic in machine accusatoire génératif, ou
learning today (see GAN. Il se compose de
“Innovators Under 35: Ian deux réseaux neuronaux
Goodfellow”). fonctionnant en tandem
Both these projects were pour apprendre
revealed at the workshop efficacement à partir de
organized by Amazon. The données brutes. Le GAN
event included mostly internalise les propriétés
academic researchers who d'un style particulier
are exploring ways for simplement en regardant
machines to understand beaucoup d'exemples, et il
fashion trends. The peut ensuite appliquer ce
company declined to style à un vêtement existant.
comment on the projects. Les GAN, qui ont été
Some at the workshop développés par un
showed how the techniques chercheur de l'équipe

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being developed to track Google Brain, sont un sujet


fashion trends could provide brûlant dans l'apprentissage
broader insights into human automatique aujourd'hui
behavior. Bala and her (voir «Innovateurs de moins
colleagues are using de 35 ans: Ian
information gleaned from Goodfellow»).
Instagram as a form of Ces deux projets ont été
anthropological research. révélés lors de l'atelier
“We’re trying to understand organisé par Amazon.
how people live their daily L'événement incluait
lives,” she says. “It really is principalement des
unprecedented in human chercheurs universitaires
history that we have this qui explorent des moyens
extent of visual records.” pour les machines de
Others are exploring ideas comprendre les tendances
that could feed directly into de la mode. La société a
people’s closets. A group refusé de commenter les
from the University of Illinois projets.
in Urbana-Champaign Certains participants à
demonstrated an algorithm l'atelier ont montré comment
for identifying fashion- les techniques mises au
focused social-network point pour suivre les
accounts. A team from the tendances de la mode
Indian clothing site Myntra pourraient fournir une
showed a program that meilleure compréhension du
guesses a person’s correct comportement humain. Bala
size for a particular garment et ses collègues utilisent
from his or her past des informations glanées à
purchases. partir d'Instagram comme
Tim Oates, a professor at une forme de recherche
the University of Maryland in anthropologique. «Nous
Baltimore County, presented essayons de comprendre
details of a system for comment les gens vivent
transferring a particular style leur vie quotidienne», dit-
from one garment to elle. "C'est vraiment sans
another. He suggests that précédent dans l'histoire
this approach might be used humaine que nous avons
to conjure up new items of cette étendue de documents
clothing from scratch. “You visuels."
could train [an algorithm] on D'autres explorent des idées
your closet, and then you qui pourraient se nourrir
could say here’s a jacket or directement dans les
a pair of pants, and I’d like placards des gens. Un
to adapt it to my style,” groupe de l'Université de
Oates says. l'Illinois à Urbana-
Fashion designers probably Champaign a présenté un
shouldn’t fret just yet, algorithme pour identifier les
though. Oates and other comptes de réseaux sociaux
point out that it may be a axés sur la mode. Une
long time before a machine équipe du site de vêtements
can invent a fashion trend. indien Myntra a montré un

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“People innovate in areas programme qui devine la


like music, fashion, and taille correcte d'une
cinema,” he says. “What we personne pour un vêtement
haven’t seen is a genuinely particulier de ses achats
new music or fashion style passés.
that was generated by a Tim Oates, professeur à
computer and really l'Université du Maryland
resonated with people.” dans le comté de Baltimore,
That may be so, but when it a présenté les détails d'un
comes to fashion-forward système de transfert d'un
algorithms, evidently Jeff style particulier d'un
Bezos likes what he sees. vêtement à un autre. Il
suggère que cette approche
pourrait être utilisée pour
évoquer de nouveaux
vêtements à partir de zéro.
"Vous pourriez former [un
algorithme] sur votre garde-
robe, et alors vous pourriez
dire voici une veste ou un
pantalon, et je voudrais
l'adapter à mon style", dit
Oates.
Cependant, les créateurs de
mode ne devraient
probablement pas encore
s'inquiéter. Oates et d'autres
soulignent que cela peut
prendre du temps avant
qu'une machine puisse
inventer une tendance de la
mode. "Les gens innovent
dans des domaines comme
la musique, la mode et le
cinéma", dit-il. "Ce que nous
n'avons pas vu, c'est une
musique vraiment nouvelle
ou un style de mode qui a
été généré par un ordinateur
et qui a vraiment touché les
gens."
C'est peut-être le cas, mais
quand il s'agit d'algorithmes
avant-gardistes, Jeff Bezos
aime évidemment ce qu'il
voit.

6. ENTRE CHATBOTS, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET REALITE VIRTUELLE, A QUOI


RESSEMBLERONT LES MAGASINS DE DEMAIN ?

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PAR LOUISE WESSBECHER

01 JUILLET 2017
6.1. FACE A L'ERE DE L'E-COMMERCE ET AU TOUT-PUISSANT AMAZON, L'INDUSTRIE DE LA
MODE AUGMENTE SES BOUTIQUES A GRAND RENFORT DE NOUVELLES TECHNOLOGIES POUR
CONTINUER D'ATTIRER LES CLIENTS.
Il n’y a pas qu’Amazon dans la vie. C’est en tout cas ce que les boutiques physiques
veulent croire. Tandis que le géant du e-commerce multiplie les nouveaux services en
ligne comme dans la "vraie vie" – livraisons par drone, librairies et supérettes
autonomes pour une expérience d’achat toujours plus simple et fluide –, les autres acteurs
de la vente tentent de rivaliser.
VOIR AUSSI : Boutiques d’ameublement, traiteurs, drive-in : comment Amazon
compte maintenant conquérir "la vraie vie"
Dans le cadre de la deuxième édition du Look Forward Fashion Tech Festival, organisé à
la Gaîté Lyrique du 28 juin au 2 juillet, des professionnels du monde de la mode se sont
interrogés sur "le magasin du futur". Entre préservation de la relation vendeur-client et
innovations technologiques, voilà une ébauche de ce à quoi pourraient bientôt ressembler
nos après-midi shopping.
6.1.1 Un peu de chatbots
Même si on n’a pas encore vraiment pris l’habitude de les utiliser, plus de 100 000 bots
sont actifs sur Messenger. Parmi eux, beaucoup de vendeurs en puissance, surtout
depuis que Facebook a rendu possible le paiement sans quitter son interface. Le 23 juin,
la marque Gémo activait par exemple son "Lookbot" qui aide l’utilisateur à remplir sa
valise pour les vacances en fonction de sa destination et de sa morphologie… avec des
vêtements et chaussures siglées Gémo bien sûr. Julien Hervé, directeur de l’innovation de
la marque, confie s’être inspiré du modèle chinois : "Les bots ont une ampleur dingue là-
bas. Tout se passe par WeChat, de l’achat des couches ou du lait à la prise de rendez-
vous chez le coiffeur".
"En Chine, tout se passe sur WeChat"
Et puisque David Marcus, vice-président en charge des produits Messenger, nous
reparlaitlors de son passage à Paris de l’arrivée prochaine d’une "plateforme pour
référencer tous les bots", on devrait bientôt avoir encore plus de facilités à se faire
conseiller en ligne par un vendeur-chatbot. Avant d’aller finaliser notre shopping en
boutique.
6.1.2 Beaucoup de robots et d’intelligence artificielle
Pour contrer la tentation de l’e-achat en un seul clic, les points de vente ont tout intérêt à
faciliter un maximum les faits et gestes des clients dans leurs rayons. C’est là que les
robots entrent en scène. "L’idée n’est pas que les robots prennent le job des humains,
mais qu’ils fassent ce que les humains ne veulent pas faire", insiste Julien Hervé.
Plusieurs grandes enseignes ont ainsi pris à l’essai le robot Wiigo, un chariot autonome
portugais qui guide et suit le client dans tout le magasin jusqu’en caisse.
https://www.youtube.com/watch?v=f20kgU7idz8

L’intelligence artificielle aura elle aussi un rôle à jouer dans le magasin du futur, pour venir
en aide et recommander les clients. Aujourd’hui, la marque Gémo teste en cabine
d’essayage une application développée par la start-up française Askanna qui permet aux
clients de prendre en photo leur look, et de recevoir en direct l’avis d’une communauté
d’internautes. Mais demain, une intelligence artificielle pourra sans doute seule donner
des conseils de style. L’IA d’Heuritech est déjà capable de détecter les tendances
émergentes de la mode, alors de là à devenir styliste, il n’y a qu’un pas.

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6.1.3 Presque pas de réalité virtuelle et d’hologrammes


Si l’hologramme fait son effet sur la scène de Coachella, en meeting de Jean-Luc
Mélenchon et surtout dans les allées des grands salons tech, on n’est pas encore près de
le voir débarquer dans les rayons de Zara ou H&M. Les professionnels de la mode ont
pour le moment dû mal à lui trouver un intérêt. À part celui de "l’effet waouh" qui n’a pour
lui que le mérite d’attirer l’œil du client.

Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité


Last but not least, la réalité virtuelle pourrait bien s’installer petit à petit dans le secteur de
la mode. Mais bien moins rapidement que les chatbots ou les robots dopés à l’IA. Pour le
Single Day – un genre de Black Friday créé par Alibaba – le mastodonte chinois avait
dévoilé Alibaba Buy+ : une expérience complète de shopping en réalité virtuelle. Dans un
spot publicitaire, un client chinois enfilait un casque de VR, se retrouvait sur Times
Square, entrait chez Macy’s et faisait ses achats en un mouvement de tête.
Mais l’exemple reste anecdotique. Les enseignes françaises semblent pour le moment
trouver la réalité virtuelle plus ludique que pratique. Pour Élise Masurel, directrice
marketing du groupe Klépierre qui gère de nombreux centres commerciaux, le constat est
sans équivoque : "Les nouvelles technologiques ne resteront que si elles ont une utilité
effective dans le parcours client, et pas juste un effet show off".
Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentair

https://siecledigital.fr/2017/09/05/amazon-developpe-une-ia-capable-de-creer-des-
vetements/

CRÉATIVITÉINTELLIGENCE ARTIFICIELLE
7. AMAZON DEVELOPPE UNE IA CAPABLE DE CREER DES VETEMENTS
PARLOUISE MILLON TWITTER@LOUISEMILLON 5 SEPTEMBRE 2017

Le secteur de la grande distribution alimentaire, secteur dans lequel Amazon a déjà les
deux pieds grâce au rachat de Whole Foods Market, ne semble plus suffire au leader du
e-commerce. Le MIT Technology Review a révélé qu’Amazon s’intéressait aussi
grandement au secteur de la mode et travaille actuellement sur une IA qui pourrait faire
bouger pas mal de choses chez les fashion designer.
Effectivement, Amazon a révélé lors d’un workshop qu’il travaillait sur une IA capable de
concevoir des vêtements en s’appuyant sur l’analyse de photos illustrant les tendances
actuelles. En utilisant le machine learning, l’algorithme utilisé pourrait extraire les
similitudes des pièces vestimentaires pour établir une tendance et s’en inspirer lors de la
conception. Le fait qu’Amazon s’intéresse au secteur de la mode n’est pas complètement
nouveau non plus, car en avril dernier, la firme lançait Echo Look. L’objectif de ce dernier
était de prendre une photo d’une tenue vestimentaire et conseiller la personne portant la
tenue en question sur son look. Mais cette fois-ci, la démarche algorithmique est
beaucoup plus avancée : l’IA a été développée par Amazon Lab 126, un centre de
recherche et de développement situé à San Francisco. La particularité de cette
technologie est le fait qu’elle utilise les GAN, Generative Adversial Network ou réseaux
contradictoires générateurs, qui ont été développés par un chercheur de l’équipe de
Google Brain. Les GAN, sujet chaud du machine learning, permettent de forcer deux
réseaux de neurones les uns contre les autres et d’en utiliser les résultats pour améliorer
le système global.

Ainsi, l’IA serait capable de déceler une tendance sur un réseau social comme Pinterest
ou Instagram, ainsi que sur les images reçues par Echo Look et, à long terme, elle pourrait

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peut-être même être capable de créer une tendance. Une fois de plus, Amazon s’appuie
sur un de ses points forts : la rapidité. À la manière de son service de livraison ultra-rapide
ou de Instant Pickup, une technologie comme celle-ci pourrait lui permettre de devancer
(très) largement ses concurrents.
Néanmoins et pour nuancer le potentiel impact d’Amazon sur le secteur de la mode, Tim
Oates, professeur à l’Université du Maryland, déclare « Les gens innovent dans des
domaines comme la musique, la mode et le cinéma ». Il ajoute : « Ce que nous n’avons
pas vu, c’est un véritable style de musique ou de mode qui a été généré par un ordinateur
et qui a vraiment marqué les gens ».
Source : MIT Technology Review

8. RETAIL AUGMENTE : DES APPLIS S’IMMISCENT


AU PLUS TOT DU PARCOURS CLIENT

Publié le 3/05/2018

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 twitter
 facebook
 linkedin
 google
 mail

Pour capter les consommateurs au plus vite, les marques


développent de nouveaux services d’aide à l’achat. La réalité
augmentée est à l’honneur, mais surtout le conseil. Zoom sur les
initiatives de La Redoute, L’Oréal, Zara, Monoprix, E.Leclerc, etc.

8.1. 1LA REDOUTE VA LANCER SON APPLI DE REALITE AUGMENTEE

Comment être sûr que ce canapé trouverait bien sa place dans le salon ? D’ici l’été, La Redoute
va doter son appli d’une nouvelle fonctionnalité de réalité augmentée. « Concrètement, un client qui
veut acheter un canapé, un tapis, une table basse ou encore un luminaire sur Redoute Intérieurs, notre
marque propre, pourra le visualiser dans son salon au travers de son mobile », décrit dans le Journal du
Net Éric Courteille, coprésident de La Redoute.
Le dirigeant inscrit ce nouvel outil dans l’histoire de la relation client de
La Redoute : « Auparavant, le catalogue papier de La Redoute se voulait fédérateur dans les familles en
France. Il suscitait des discussions autour de lui. Nous avons arrêté sa publication en 2015. (…) Grâce à
la réalité augmentée, nous pourrons revenir à cette logique initiale : créer à nouveau de la discussion
autour de nos produits dans les foyers. »
Ce type de service permettant de visualiser un meuble en 3D grâce à son smartphone est en
passe de devenir un des nouveaux standards de l’expérience client, déjà proposé notamment par
l’application Ikea Place (notre image d’illustration ci-dessus). Mais La Redoute entend proposer
plus qu’une simple représentation virtuelle d’un objet. La fonctionnalité de réalité augmentée a

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vocation à être couplée avec un chatbot qui interrogera l’utilisateur sur le type de canapé qu’il
souhaite (fixe ou convertible), sa matière, sa couleur, ses dimensions, le nombre de places
désiré, etc., afin de lui proposer une liste restreinte de produits. « C’est une sorte de coach déco qui
va vous aiguiller dans la recherche d’un meuble », expliquait La Mobilery, l’agence en charge du
projet, à l’occasion de la présentation du prototype lors du salon Conext en octobre dernier à Lille.

8.2. 2L’OREAL ACQUIERT LE LEADER DU RELOOKING 3D POUR


PROPOSER UN « BEAUTY ASSISTANT »

Visualiser en réalité augmentée le rendu d’un rouge à lèvres ou d’un mascara… L’Oréal est
convaincu du potentiel de ce genre de services. Le groupe vient ainsi de racheter ModiFace, le
leader mondial de l’essayage virtuel de produits de beauté. « C’est la première fois que nous
achetons une entreprise purement technologique, explique Lubomira Rochet, Chief Digital Officer de
L’Oréal, citée par L’Usine Digitale. Cette acquisition marque le début de la deuxième phase
d’accélération digitale du groupe, après une première phase centrée sur l’e -commerce et l’omnicanalité.
Il est impératif aujourd’hui de proposer un mix de produits et de services à nos clients . »
Les 70 ingénieurs de ModiFace intégreront la division R&D digitale du groupe, baptisée Digital
Services Factory, qui travaille pour ses 34 marques. Ils travailleront avec le laboratoire de
recherche avancée de L’Oréal pour mettre en place notamment un service de « beauty
assistant » qui ira plus loin que le simple essayage virtuel : il pourra prodiguer des conseils ou
faire des recommandations.

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Cet assistant apportant des conseils de beauté pourra être proposé sur des applications mobiles
ou déployé en boutique, disponible sur des tablettes mises à disposition ou intégré à des miroirs
connectés.

8.3. 3BIENTOT, DES MENUS EN REALITE AUGMENTEE DANS LES


RESTAURANTS ?
Y aura-t-il, demain, un secteur qui ne sera pas concerné par l’émergence de la réalité
augmentée ? Elle s’invite même dans nos assiettes ! Une startup, Kabaq, a développé une
application permettant aux restaurants de faire apparaître leurs plats en 3D. Le système
fonctionne soit directement dans le restaurant, pour aider les convives à faire leur choix et éviter
toute mauvaise surprise, soit via les réseaux sociaux, en diffusant par exemple un code sur
Snapchat pour visualiser un plat sur son téléphone avant de passer commande en ligne.
Un des intérêts de cette application « est de permettre de déchiffrer les menus lors d’un voyage à
l’étranger », fait valoir le site Realite-virtuelle.com.
Mais cette innovation peut aussi être un outil marketing ludique et viral. C’est l’usage qu’en fait
l’un des premiers clients de Kabaq, la chaîne de fast food Bareburger qui possède des
restaurants aux États-Unis et à Dubaï. Depuis le 22 avril 2018, l’enseigne utilise la 3D comme
support d’un jeu-concours, diffusant des coupons papier comprenant un Snapcode : pour
recevoir gratuitement un hamburger ou une portion de frites, les clients doivent sca nner ce code
et diffuser une story sur Snapchat mettant en scène le plat en réalité augmentée (voir la vidéo ci -
dessus).

8.4. 4CHEZ ZARA, LES VITRINES SE METTENT A LA REALITE AUGMENTEE

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La réalité augmentée s’est aussi invitée le mois dernier dans les vitrines de 120 boutiques Zara
dans le monde, notamment celle de la rue Saint-Honoré à Paris. Au premier abord, le passant ne
voyait rien d’autre qu’une vitrine vide, avec le message « Shop the Look ». Il fallait télécharger
l’application Zara AR pour voir apparaître des mannequins en mouvement, vêtues de la dernière
collection de l’enseigne.

Au-delà de la dimension ludique, l’application permettait de passer commande des vêtemen ts


présentés en 3D. « Pratique pour ceux qui trouvent portes closes ou quand il n’y a plus sa taille dans la
boutique », commente L’Obs qui voit dans cette initiative une « nouvelle ère pour les vitrines ». À
l’avenir, le mannequin virtuel qui s’animera en vitrine pourrait être personnalisé, avec une
morphologie, un âge et une ethnie correspondant au profil du client.

8.5. 5MONOPRIX A TROUVE LA RECETTE POUR FAIRE SES COURSES


AUTOMATIQUEMENT

La réalité augmentée n’est pas le seul ressort pour engager les consommateurs au plus tôt de
leur parcours d’achat grâce à une appli mobile. Depuis le 5 avril, Monoprix est associée à la
startup Jow pour proposer à ses clients de remplir automatiquement leur liste de courses e n
fonction du profil de leur foyer, de leurs goûts et de leurs habitudes d’achats.

Concrètement, l’application Jow commence par poser plusieurs questions au consommateur pour
mieux le connaître : nombre de personnes dans le foyer, âge des enfants, préférences culinaires,
etc. Une fois ces données recueillies, l’appli propose une série de repas correspondant au profil
de l’utilisateur, qu’il sélectionne selon ses envies. Et automatiquement, les ingrédients
nécessaires pour chaque plat s’ajoutent à la liste de courses virtuelle, dans des quantités

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optimisées pour ne rien gaspiller. Pour chaque recette, le client dispose d’un tutoriel vidéo lui
permettant de préparer le plat.

Pour le reste des courses (produits d’hygiène, céréales du matin…), Jow enregistre les
préférences de ses utilisateurs et présente des icônes pour les ajouter en un clic à la liste de
courses, précise le site LSA. Le client n’a plus qu’à valider sa commande sur Monoprix.fr. Pour
l’instant, l’application Jow n’est disponible que sur iPhone, réservée aux clients de Paris et de sa
proche banlieue.
Au-delà du gain de temps pour passer commande, ce partenariat entre Monoprix et Jow apporte
une réponse pratique et originale à la question « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? ». Un vrai
service du quotidien, qui surfe sur la tendance des livraisons de kit-repas à cuisiner soi-même.

8.6. 6E.LECLERC ACHETE L’APPLI WINEADVISOR ET SA COMMUNAUTE


D’ AMATEURS DE VIN

Saviez-vous que le groupement E.Leclerc était le premier distributeur de vin en France ?

Grâce à ses 680 hypers dotés pour la plupart de belles caves à vins, à ses 619 drives et à un site
marchand dédié, Macave.Leclerc, l’enseigne détient, en valeur, 20,2 % de parts de marché,
rappelle Le Figaro.
Pour apporter encore plus de conseils, et pour capter les consommateurs au plus tôt de leur
parcours d’achat, E.Leclerc vient de racheter WineAdvisor. Cette startup a développé une
application mobile qui permet aux amateurs de bonnes bouteilles de noter les vins et de partager
leurs impressions. Il suffit de prendre en photo l’étiquette d’une bouteille pour bénéfi cier des

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conseils de la communauté : grâce à la reconnaissance d’images, l’utilisateur accède à une fiche


technique ainsi qu’aux notations et aux commentaires de ceux qui ont dégusté le vin.

Cette application, qui annonce une communauté de près de 600 000 utilisateurs, a déjà évalué
1,5 million de bouteilles. E.Leclerc entend développer cette jeune pousse pour en faire un point
d’entrée permettant de booster ses ventes de vin.

8.7. 7PERFUMIST, LE « TINDER » DU PARFUM !

Si une appli peut conseiller une bouteille de vin, pourquoi ne pourrait-elle pas conseiller un
parfum ? C’est le pari de la startup Perfumist, incubée à Grasse (Alpes-Maritimes), souvent
considérée comme la capitale mondiale du parfum.
Perfumist a créé un algorithme qui permet de trouver la fragrance qui se rapproche le plus des
goûts de son utilisateur, explique le site 20minutes.fr. « Près de 50 % des parfums sont achetés pour
des cadeaux, pointe Frédérick Besson, le créateur de l’entreprise. Si on entre dans un magasin et que
l’on dit à la vendeuse qu’on souhaite un parfum pour sa grand-mère, elle n’aura pas d’autre indication
que son âge et le budget. » Avec un choix d’autant plus compliqué que 2 500 nouveaux parfums
sont mis sur le marché chaque année.
Le principe de l’appli Perfumist est de guider l’utilisateur en lui demandant d’indiquer le nom d’un
parfum. L’appli cherche alors dans sa base de données, comportant 12 000 parfums, ceux qui
contiennent les mêmes ingrédients. Bergamote, coriandre, bois de santal… « Une liste des parfums
avec les correspondances les plus proches s’affiche, indiquant les pourcentages de matching », décrit
Frédérick Besson.
Perfumist, qui revendique plus de 30 000 téléchargements, cherche son business model du côté
notamment de la vente de services pour les réseaux de vente physiques. En début d’année,
l’appli était en test à l’aéroport de Nice dans les boutiques Aelia Duty Free du groupe
Lagardère « pour aider les vendeuses équipées de tablettes à vendre mieux », explique le fondateur
dans Nice Matin. Nouvelle illustration que les ventes commencent désormais de pl us en plus par
les conseils proposés par une appli.

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