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MORFOSSINTAXE DO
FRANCÊS
2/2011
Prof. René G. Strehler
Documentos recolhidos por René G. Strehler
1 AVERTISSEMENT ...................................................................................................... 7
1.1 Quelques conventions graphiques et abréviations usuelles .............................. 7
2 INTRODUCTION ........................................................................................................ 7
2.1 Concepts de bas ................................................................................................ 7
2.1.1 Langage, langue et parole ............................................................................. 7
2.1.1.1 Lexique ................................................................................................. 8
2.1.1.2 Phonétique/Phonologie ......................................................................... 8
2.1.1.3 Syntaxe ................................................................................................. 8
2.1.1.4 Axe syntagmatique – axe paradigmatique ............................................ 9
2.1.1.5 Grammaire, grammaticalité et acceptabilité ......................................... 9
2.1.2 Variation linguistique ................................................................................. 10
2.1.2.1 Variation diatopique ........................................................................... 10
2.1.2.2 Variation diachronique ....................................................................... 11
2.1.2.3 Variation diastratique ......................................................................... 11
2.1.2.4 Variation diaphasique ......................................................................... 11
2.1.3 Français standard ........................................................................................ 12
2.2 Outils d’analyse .............................................................................................. 12
2.2.1 Commutation .............................................................................................. 12
2.2.2 Permutation................................................................................................. 12
2.2.3 Effacement .................................................................................................. 12
2.2.4 Expansion ................................................................................................... 13
2.2.5 Transformations .......................................................................................... 13
2.2.5.1 Active – passive .................................................................................. 13
2.2.5.2 Négation ............................................................................................. 13
2.2.5.3 Construction personnelle – construction impersonnelle..................... 13
2.2.5.4 Nominalisation ................................................................................... 13
2.2.5.5 Pronominalisation ............................................................................... 13
2.2.5.6 Formes issues du neutre...................................................................... 14
3 DU MOT À LA PHRASE OU DE LA PHRASE AU MOT ................................................. 14
3.1 Le mot ............................................................................................................. 16
3.1.1 Classes de mots (parties du discours) ......................................................... 17
3.1.1.1 Le nom ................................................................................................ 18
3.1.1.2 L’adjectif qualificatif .......................................................................... 20
3.1.1.3 Les Déterminants ................................................................................ 21
3.1.1.4 Le verbe .............................................................................................. 22
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PREMIÈRE PARTIE :
DÉVELOPPEMENT THÉORIQUE
1
© Franquin.
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1 Avertissement
Le présent polycopié est en plein refonte. Des incohérences éventuelles et des
problèmes d’enchaînement seront résolus au fur et à mesure de son élaboration.
Les exercices sont extraits des œuvres déjà citées soit élaborés à partir de phrases
attestées dans le Monde Diplomatique.
2 Introduction
Le présent polycopié vise à transmettre un certain nombre de connaissances dans le
domaine de la linguistique et de la grammaire. Il convient donc de faire le point sur
quelques concepts de base, en principe déjà présentés en ‘Introdução à Linguística’.
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examine le style d’un auteur, on se situe dans la parole ; si c’est le lexique d’une langue
qu’on étudie, c’est évidemment le système, donc la langue qui est en question. Le
vocabulaire de Machado de Assis ou de Balzac ne peut être connu que grâce à la parole.
Dans le cours de Morphosyntaxe nous nous situons essentiellement sur le plan de la
langue.
Pour pouvoir parler de langue, il faut disposer d’au moins trois composantes :
2.1.1.1 Lexique
Sans inventaire d’unités lexicales, de signes linguistiques, nous ne pouvons parler de
langue. Pour le locuteur, le mot est sans doute une entité essentielle, même s’il est
difficile à définir avec précision. La lexicologie étudie le lexique du côté du signifiant
(morphologie) et du côté du signifié (sémantique). Le lexique contient tous les mots
d’une langue (système) ; des vocabulaires (discours/parole) regroupent, par exemple, les
mots d’un auteur comme Molière.
2.1.1.2 Phonétique/Phonologie
Rappelons que les langues existent depuis l’aube de l’humanité, alors que l’écrit n’a que
quelques 5000 ou 6000 ans. Dans ce contexte, notons que l’oralité est indispensable
pour qu’une langue puisse exister, alors que l’écrit, si important dans nos sociétés, ne
peut être vu comme un constituant indispensable. La phonétique permet la description
des sons d’une langue donnée : en français il existe le son [y], comme dans ‘tu’, mais
pas en portugais. Ce son se décrit à l’aide de critères, comme points d’articulation, etc.
La phonologie, quant à elle, analyse le fonctionnement logique des sons : en français,
comme en portugais, nous avons les sons [k] et [g]. Grâce à [ku] et [gu] nous pouvons
savoir que les deux sons ne sont pas des variantes, mais des sons qui s’opposent
logiquement : ‘coût’ ne correspond pas à ‘goût’. Phonétique et phonologie ne sont pas
l’objet du présent cours.
2.1.1.3 Syntaxe
Pour qu’une langue soit compréhensible, les signes linguistiques s’emploient selon
certaines règles : le déterminant avant le nom ou le complément du nom après le nom.
Ces règles sont, selon le cas examiné, plus ou moins contraignants.
Morphosyntaxe : Des faits morphologiques peuvent avoir une influence sur la syntaxe.
Ceci est évident en latin : Petrus Paulum ferit ou Paulum Petrus ferit sont possibles, car
la terminaison –us, fait de morphologie, informe que c’est pierre qui Pierre donne les
coups et la terminaison –um indique que c’est Paul qui les reçoit ; donc -us correspond
au nominatif (sujet) et –um correspond à l’accusatif (complément d’objet direct). En
français, par contre, ce genre d’information est transmis par la syntaxe : Pierre bat Paul
(Petrus Paulum ferit) est différent de Paul bat Pierre (Paulus Petrum ferit) ; la personne
qui occupe la place du sujet donne les coups, celle à la place de l’objet les reçoit.
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La phrase 8 est agrammaticale, si l’on se base sur des critères de grammaire normative,
mais correspond à un usage anciennement assez répandu. La normalisation du français
et l’école obligatoire pour tous ont transformé la ‘discordance sujet/verbe’ en
régionalisme aujourd’hui presque disparu.
Notons encore que certains phénomènes sont acceptables dans certains contextes, mais
pas dans d’autres.
Exemple : J(e) pense pas est acceptable pour beaucoup de francophones à l’oral, mais
pas à l’écrit.
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2.2.1 Commutation
La commutation consiste à remplacer une séquence par une autre. Le résultat n’est pas
forcément acceptable.
Luc est professeur.
Luc a été professeur.
*Luc maison professeur.
On note que ‘est’ peut commuter avec ‘a été’, mais pas avec ‘maison’.
2.2.2 Permutation
La permutation indique si une séquence est mobile.
Luc a été procureur pendant dix ans.
Pendant dix ans Luc a été procureur.
La permutation du syntagme en gras est possible. Mais dans :
Marie aime les crêpes.
*Les crêpes Marie aime.
*Marie les crêpes aime.
On observe que le syntagme en question a une position fixe dans le syntagme.
2.2.3 Effacement
Cette opération peut efficacement compléter la permutation :
Luc a été procureur pendant dix ans.
Luc a été procureur ø .
Luc est professeur. .
*Luc est ø .
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2.2.4 Expansion
Dans quelques cas, il est utile de faire le chemin inverse de l’effacement et examiner si
l’ajout d’éléments est possible.
Luc travaille à l’Université.
Luc, qui est professeur, travaille à l’Université de Brasilia.
→ Nous pouvons compléter ‘Luc’ par une phrase relative et ‘Université’ par un
syntagme prépositionnel.
2.2.5 Transformations
Différentes transformations peuvent nous informer sur la nature de certains constituants.
2.2.5.2 Négation
Luc est arrivé. → Luc n’est pas arrivé.
Ceci est un événement. → Ceci est un non-événement.
La négation de la phrase correspond plutôt à une polarité qu’à une transformation.
2.2.5.4 Nominalisation
Luc enseigne. → L’enseignement de Luc.
Luc enseigne la linguistique. → L’enseignement de la linguistique par
Luc.
La première nominalisation est ambiguë : s’agit-il de l’enseignement dispensé ou reçu ?
2.2.5.5 Pronominalisation
Exemples :
Luc donne les livres à Marie. → Luc les donne à Marie.
Luc donne les livres à Marie. → Luc lui donne les livres.
Luc donne les livres à Marie → Il donne les livres à Marie.
Luc donne les livres à Marie. → Il les lui donne.
Luc donne trois livres à Marie. → Luc en donne trois à Marie.
Cette série de pronominalisations montre que la séquence ‘les livres à Marie’
corresponds à deux syntagmes.
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1. [sèlafamkilèm]
2a. [ilamBjéunpOmdétèR]
2b. [ilafORméunpOmdétèR]
Dans 1 il est possible de découper la chaîne de deux manières : c’est la femme qui
l’aime et c’est la femme qu’il aime. Ce sera le contexte de communication qui permettra
établir le bon découpage.
Dans 2 on est confronté à un autre type de phénomène. Le sens des verbes ‘manger’ et
‘former’ imposent deux lectures différentes de la continuation : le 2a sera découpé il a
mangé [une pomme de terre] ; alors que 2b correspond à il a formé [une pomme] [de
terre].
Dans l’exemple 2 nous nous sommes limité à illustrer uniquement la problématique de
la séquence pomme de terre qui une fois correspond à une unité lexicale (un mot, un
lexème), ‘batata’ en portugais, et l’autre où de terre permet d’introduire le matériel
servant à modeler une pomme (‘maçã’). En fait, dans 2a ‘banane’ peut occuper la place
de ‘pomme de terre’ ; alors qu’en 2b nous pouvons établie deux paradigmes distincts : il
a formé {une pomme / une banane} {de terre / de pâte à modeler}.
L’observation systématique de paradigmes sur l’axe syntagmatique permet établir des
classes d’équivalences. Voyons trois exemples pour illustrer ce fonctionnement
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Paradigme 1 :
déterminants (classe ou fonction ?)
le
ce
mon livre est intéressant.
un
tout
Paradigme 2 :
SN sv
Le livre de Luc est sur la table.
parle de linguistique.
Paradigme 3 :
COI
de linguistique.
Le livre de Luc parle de philosophie.
d’un événement historique.
Le paradigme 1 isole une classe de mots (partie du discours) appelée déterminant. On
note qu’elle correspond aux article et adjectifs non qualificatifs qui forment, dans cette
perception, des sous-catégories à l’intérieur des déterminants. Les paradigmes 2 et 3
montrent que les classes d’équivalence ne concernent pas seulement les parties du
discours, mais aussi des fonctions plus large. Le paradigme 2 isole ce qui est appelé le
syntagme verbal (SV), à peu près absent dans l’analyse grammaticale avant le courant
linguistique générativiste. Il montre qu’une phrase verbale peut se concevoir comme la
jonction d’un syntagme nominal (SN) et d’un syntagme verbal. Dans le troisième
paradigme on note la présence de syntagmes prépositionnels (SP) qui sont employés
comme compléments d’objet indirect (COI).
Cette dernière observation nous impose une distinction importante pour la continuation,
celle entre classe de mots et fonction :
4. Le livre est sur la table.
5. Luc lit le livre.
Dans les phrases 4 et 5 ‘livre’ est présente dans deux positions différentes, mais en
passant de 4 à 5, le mot ‘livre’ reste toujours un nom, ou un substantif. Sa nature n’a pas
changé, il continue à faire partie de la même classe de mots, ou partie de discours. Il en
va différemment par rapport à la fonction. Dans 4 le mot en question assume la fonction
de sujet et dans 5 celle de complément. Dans la continuation, il va être question de
critères formels pour déterminer quels mots ou groupes de mots peuvent assumer telle
ou telle fonction.
En résumé, la division en parties de discours remonte à la tradition grammaticale gréco-
romaine. Trois types de critères sont pertinents à leur analyse.
Critère morphologique : variable vs invariable, type de variation, catégories
concernées par la variation.
Critère syntagmatique : rôle dans le syntagme, expansion possible.
Critère positionnel : position dans la phrase, position dans le syntagme.
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3.1 Le mot
Une mise au point terminologique s’impose. Mot est perçu comme ambigu par rapport à
certaines analyses. Ainsi il est légitime de se demander si chanter et chantons sont deux
mots ou deux formes d’un même mot.
André MARTINET (1908-1999) propose le terme monème pour désigner l’unité
significative élémentaire. Le palier suivant sera occupé, dans la perspective de cet
auteur, par le lexème et le morphème. Le premier se situe dans le lexique et le second
dans la grammaire. Exemple :
lexème morphème
travaill+ons
Bernard POTTIER (1924-), de son côté, fait la distinction entre morphème lexical (le
lexème de Martinet, et le morphème grammatical, (le morphème de Martinet).
Dans notre perspective, la jonction de travaill + ons (= travaillons) forme uns unité
lexicale, ou un mot. Celui-ci se peut percevoir de quatre manières, au moins :
Mot graphique. Basé uniquement sur des critères graphiques, donc des critères en
provenant du code écrit, il est légitime de dire que pomme de terre (batata)
correspondent à trois mots, même si, dans ce cas précis, la réalité linguistique est autre.
Rappelons que le code écrit cache bin des curiosités : culbuter, un mot, vient de ‘cul’ et
de ‘buter’ ; gendarme de ‘gent d’armes’ (gente de armas).
Mot phonétique. Le système phonologique français n’offrant pas de frontières claires
aux mot, le mot phonétique est une réalité peu stable. Des accents d’insistance peuvent
toucher une syllabe normalement non accentuée et la négation montre que l’accent
tonique appartient à la dernière syllabe d’un groupe d’intonation et non pas au mot.
Exemple :
Je sais je ne sais pas.
[Je’sè] [Jenesè’pa]
En outre, le fameux doukipudonktan de Queneau, ou dezharicots montrent que la
frontière entre mots n’est pas clairement établie sur le plan phonétique.
Mot sémantique. La sémantique permet de résoudre un certain nombre de problèmes
de délimitation. Pomme de terre correspond bien à un objet, qui est aussi désigné par le
mot ‘patate’. Le phénomène linguistique de figement peut faire passer une construction
libre dans la catégorie des unités lexicales : le groupe grand-mère n’est plus perçu
comme une construction libre, mais comme une construction figée, /la mère de la mère
ou du père/. Malgré le figement, dans de nombreuses constructions idiomatiques le
locuteur voit encore la présence des unités lexicales, ce qui empêche de les assimiler à
des mots sémantiques. Passer l’arme à gauche signifie /mourir/ et est figé, est-ce pour
autant un mot ?
Mot de dictionnaire. Les dictionnaires représentent les mots sous une forme
conventionnelle : les verbes à l’infinitif (du moins en français, pas en latin), les adjectifs
au singulier et au masculin, etc. Le procédé de mettre un mot sous une forme
conventionnelle s’appelle lemmatisation (de ‘lemmatiser’), le résultat en est le lemme.
*
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3.1.1.1 Le nom
Traditionnellement on définit le nom (ou substantif) comme le mot qui désigne, qui
nomme des êtres ou des choses. Sur le plan fonctionnel on souligne qu’il est
généralement accompagné d’un article ou d’un autre déterminant lors d’une mise en
discours. Le concept d’extension (complété par celui d’intension2) aide à comprendre la
spécificité du nom.
Extension. L’extension d’un nom représente toutes les entités qui sont désignées par un
nom. L’extension de philosophe est « Aristote, Emmanuel Kant, Maurice Merleau-
Ponty, Socrate (pas le footballeur), Zénon de Cition, etc. » ; l’extension d’arbre est
« bouleau, cèdre, chêne, cyprès, hêtre, sapin, etc. ».
Intension. L’intension correspond à l’ensemble des caractéristiques du nom considéré.
L’intension du mot arbre est « les racines, le troc, les branches, les feuilles, le houppier,
la cime, etc. ».
Si maintenant on fait la distinction entre extension immédiate et extension médiate, on
trouve une caractéristique typique du nom.
Extension immédiate. Soit le nom livre. Dans le monde extralinguistique il existe un
certain nombre d’objets auxquels le nom livre se laisse appliquer directement, autrement
dit, il est possible d’arriver directement, immédiatement, sans intermédiaire, à son
extension. C’est une caractéristique exclusive du nom.
Extension médiate. Comme le nom, le verbe ou l’adjectif se prêtent facilement à une
analyse sémantique. ‘Venir’ est un verbe qui nous transmet l’idée d’un mouvement ;
‘rouge’ correspond à une couleur. Contrairement aux noms, il nous faut maintenant un
intermédiaire pour arriver à une réalité extralinguistique désignée par ‘venir’ ou par
‘rouge’ : COLUCHE va venir ; le BALLON est rouge. Sans la médiation de ‘Coluche’ ou
‘ballon’ les mots ‘venir’ et ‘rouge’ ne mènent pas à une réalité extralinguistique.
Le nom se prête à des sous-catégorisations, exposons en quelques-unes à l’aide de la
Grammaire critique du français de Wilmet (cf. bibliographie) :
2
Ne pas confondre avec intention.
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lexique s’avère sensiblement moins structuré. Pour quoi dit-on un éléphant et une
girafe ?
Quant au féminin des professions et des titres, ce nous semble un problème plutôt de
sociologie que de grammaire. Les ouvrages normatifs se font un plaisir d’énumérer
toutes les possibilités et impossibilités de la langue : professeur n’aurait pas de féminin,
mais au Québec madame Dupont est professeur est perçu faux, il faudrait écrire
madame Dupont est professeure. La collègue d’un sénateur s’appelle sénatrice en
France et en Belgique, mais sénateure au Québec.
Analyser : un moule une moule ;
un vase une vase ;
un amour des amours (m.),
des amours (f.).
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Articles Adjectifs
Qualificatifs Déterminatifs
le, la, les grand un, deux, premier, mien, tien, mon, ton, ce, cet, lequel, Quelle, chaque
du, des,… petit … trois, … deuxième sien,… son, … cette, ces. auxquelles, quels… plusieurs
21
Adjectifs :
Déterminants :
Qualificatifs,
Article,
Numéraux,
Numéraux,
Possessifs,
Possessifs,
Indéfinis.
Démonstratifs,
Relatifs,
Interrogatifs- exclamatifs,
Indéfinis
Cette division est critiquée, car elle instaure une dichotomie ‘déterminants vs adjectif’
qui ne correspond pas à l’analyse structuraliste américaine qui a servi de modèle
(Bloomfield). Dans cette école, les divisions instaurées sont :
descriptive adjectif vs limiting adjectif.
Les ‘limiting adjectis’ sont encore divisés en :
‘determiner’ vs ‘numerative’.
Autrement dit, un niveau d’analyse a été perdu.
3.1.1.4 Le verbe
C’est la classe la plus riche en variation. Conventionnellement on distingue :
6 personnes (personne + nombre) ;
22 ‘temps’ ;
3 voix : actif (Luc lave la vaisselle), passif (la vaisselle est lavée par Luc) et
pronominal (Luc se lave). Il convient de mentionner encore les tournures
périphrastiques (Luc a fait tomber la cruche ; le professeur a laissé sortir
l’élève ; Luc a vu disparaître l’Union Soviétique) et la tournure impersonnelle (il
pleut ; il faut de la patience ; il y a des livres) ;
7 modes : indicatif, conditionnel, subjonctif, impératif, infinitif, participe,
gérondif.
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3.1.1.5 Le pronom
Le nom ‘pronom’ est délicat, en effet si l’on entend par ‘pronom’ /le nom qui là pour le
nom/ on ne peut pas interpréter comme pronoms rien ou personne dans les deux phrases
suivantes :
Je ne vois rien.
Personne n’est venu.
En plus, si l’on analyse ‘il’, dans il est sur la table, on observe que ce mot ne représente
pas seulement un autre mot, ‘le livre’ par exemple, mais qu’il comporte déjà une
information syntaxique. Dans cette perspective, au lieu de parler de classe de mot par
rapport au pronom, on peut considérer le pronom comme un syntagme nominal
synthétise.
La distinction générale entre pronoms essentiels et accidentels est possible.
Exemples de pronoms accidentels :
Plusieurs étudiants sont arrivés. → Plusieurs sont arrivés.
Le livre rouge parle de Mao, le bleu de Bush.
Marie a porté un foulard rouge, Elsa (en) a porté un orage.
Les pronoms essentiels sont encore divisés en :
Indéfinis : Qui, que, quoi, dont, etc.
Locatifs : y, en.
Positif – négatif: personne, rien.
Omnipersonnel : on.
Personnels : je, tu, il/elle, … me, te, se, … lui, leur…
Le pronom personnel peut varier en genre, nombre, et parfois fonction
je vois Marie → je LA vois ; je parle à Marie → je LUI parle
je vois Luc → je LE vois ; je parla à Luc → je LUI parle.
D’autres, comme rien ou personne sont invariables.
Certains pronoms sont invariables : rien ; personne ; on.
3.1.1.6 L’adverbe
Avec les prépositions et les conjonctions, l’adverbe forme un groupe des mots
invariables… du moins si nous oublions l’adverbe tout et quelques autres cas curieux.
Contrairement aux prépositions et aux conjonctions, l’adverbe peut assumer une
fonction dans la phrase. De jolis mots, mais après consultation de quelques grammaires
on ne sait plus ce que c’est, qu’un adverbe. Comme catégorie de mots il peut servir de
poubelle, on y met les mots dont on ne sait trop que faire. Bien des fois il semble plus
aisé analyser une fonction adverbe, qu’une classe de mots.
Adverbe et pronom. Ces deux classes ne se laissent pas aisément séparer, surtout dans
le cas d’homonymie.
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3.1.1.7 La préposition
Selon Wagner & Pinchon (1991:469) les prépositions « servent à construire […] deux
termes ou deux groupes non parallèles, c’est-à-dire qui n’assument pas la même
fonction ».
Elle est invariable et sert à introduire un SP. Elle souligne la relation syntagmatique
entre le SN qu’elle introduit et un autre constituant :
La voiture [de notre voisin]
Il compte [sur nous]
Cet enfant est différent [de sa sœur]
[Sur la place], la manifestation a commencé (ici : SP = CIRC).
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La position de la préposition est fixe à l’intérieur d’un SP, celui-ci, par contre, peut
changer de place selon sa fonction dans une phrase.
3.1.1.8 La conjonction
On distingue d’habitude :
- Conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Ils ne sont pas
interchangeables : Pierre et Paul vs *Pierre car Paul ;
- Conjonctions de subordination. Selon la relation sémantique établie, on parle
de conjonctions de subordination de : Temps, Cause, Conséquence, But,
Concession, Condition, Comparaison (Ex. : quand, parce que, si bien que, pour
que, bien que, alors que, comme, si).
Caractéristiques communes : invariables ; constituants introducteurs et marques de mise
en relation syntagmatique ; mis à part donc, elles ne peuvent être déplacées.
Les conjonctions de coordination relient des phrases ou des syntagmes ; ceux-ci se
trouvent sur le même plan, ou ont la même fonction.
[il a pris un livre] ET [il a commencé à lire]
il a pris [un livre] ET [un journal].
Les conjonctions de subordination relient une phrase à une autre. La phrase qu’elles
introduisent perd toute autonomie. C’est la raisons pour laquelle elles sont appelées
propositions subordonnées.
Il a travaillé beaucoup, puisque le patron l’exige.
3.1.1.10 L’introducteur
Pour Grevisse (2008:1403) l’introducteur sert à introduire un mot, un syntagme ou une
phrase. Il est invariable et, contrairement aux conjonctions et aux prépositions, il ne sert
pas à unir :
Voici le livre.
Est-ce que la bibliothèque est toujours fermée ?
Quant à moi, je suis d’accord.
Tant qu’à faire, faisons le de manière correcte !
Des prépositions et des conjonctions peuvent occasionnellement jouer le rôle
d’introducteurs :
À moi.
Au secours !
Que votre souhait se réalise !
Pourvu que Luc réussisse !
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3.2 La phrase
Pendant quelques temps le plaisir des linguistes consistait dans la recherche de
définitions du concept de phrase critiquable. EXEMPLE :
« La phrase commence par une majuscule et se termine par un point (ou un autre signe
de ponctuation fort). »
CRITIQUE : La définition se base uniquement sur l’écrit ; en plus elle est défective même
par rapport au code écrit. D’après la définition, Paul serait une phrase dans Luc bat
Paul.
Pour développer une définition plus sérieuse de la phrase, il faudrait recourir à des
critères de l’ordre de la prosodie, de la sémantique et de la syntaxe. Allons exposer
quelques divisions utiles à l’analyse de la phrase.
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Luc dort ;
Et, d’autres, sans verbe conjugués :
Georges !
Comment ?
Faire un cours.
Chapeau, Gaston !
Rien
Oui
Bleu.
Dans quelques constructions nominales on peut voir l’ellipse du verbe, thème et rhème
ne sont alors pas liés par un verbe. Les journalistes recourent avec une certaine
fréquence aux nominalisations. Exemples de letemps.ch (08/08/11) :
Bachar al-Assad de plus en plus isolé ;
Nouvelle nuit de violence à Londres.
3.2.3.1.1 La juxtaposition
1. Nous travaillerons, la phonétique, la phonologie, la philosophie, la sémantique.
2. Il reste, je pars.
Des relations sémantiques restent implicites. Ainsi, dans 1, il faut entendre ‘nous
travaillerons la phonétique et nous travaillerons aussi la…’. Dans la phrase 2 il faut
interpréter le sens : il reste, donc je pars ou il reste, mais je pars, par exemple.
3.2.3.1.2 La coordination
La coordination établit une relation explicite entre membres identiques.
Ce journal est bête et méchant (coordination de deux attributs) ;
Il a travaillé et il a réussi (coordination de deux phrases)
Nous travaillerons, la phonétique, la phonologie, la philosophie et la
sémantique (juxtaposition de trois compléments et coordination du dernier
complément, comme les professeurs de français l’aiment).
3.2.3.1.3 La subordination
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Avec dont.
Il s’est offert le voyage. Il a toujours rêvé de ce voyage. > Il s’est offert le voyage dont il
a toujours rêve.
Voici la voisine. Il a dénoncé le bruit de la voisine. > Il a dénoncé le bruit de la voisine.
Je vais vous relater les attaques. Il a été victime d’attaques. > Je vais vous relater les
attaques dont il a été victime.
*
Le passage du discours direct au discours rapporté résulte aussi dans une
subordination. On fait la distinction entre discours indirect et discours indirect libre.
Il m’a dit : « comment allez-vous ? » > Il m’a demandé comment j’allais.
Il m’a dit : « Sortez ! » > Il m’a ordonné de sortir.
Il a dit : « Mince alors ! > ???
L’usage du discours rapporté impose une réflexion sur les temps et modes employés.
3.2.3.1.4 La corrélation
Dans le cas de la corrélation on observe deux propositions interdépendantes, sans qu’on
puisse trouver un modèle de construction général.
1. Plus ils deviennent vieux, plus ils deviennent c… (Brel)
2. Le film était si inintéressant que les spectateurs s’endormaient.
La construction de 1 se base sur la juxtaposition, la 2 sur la subordination. Les
grammairiens parlent de deux familles de corrélation :
Les comparatifs
Plus il s’obstine dans la paresse, moins il progresse ;
Tel le nid, tel l'oiseau. Telle la patrie, tel l'homme (Michelet)
et les consécutives
Il est d’une telle insolence, qu’il ne salue même plus son chef.
À chaque séance, il (Marmet) était persiflé avec une férocité et bafoué de telle
sorte que, malgré sa douceur, il se fâcha (France apud GR).
3.2.3.1.5 La parenthèse
Un énoncé peut être interrompu pour faire place à un commentaire, une proposition
incise…
Le travail, disait le professeur, manque de consistance.
29
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30
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possibles : Il n’a pas encore été mis de tarte dans le four ; est-ce le Flamengo que tu as
vu être battu ? ; mets-le sur la table, le livre.
31
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Le passage à des phrases personnelles actives est possible, mais celles-ci comportent
obligatoirement un sujet :
X a trouvé un parapluie.
Le règlement interdit de fumer dans cette salle.
X solde des vêtements en ce moment.
X raconte de drôles d’histoires à son sujet.
3.2.6.1.5 Verbe être (ou v. attributif) + adjectif ; locutions verbales avec être
La séquence de l’impersonnel est obligatoirement soit une proposition ouverte par que,
soit un infinitif ou groupe infinitival précédé de de.
Il est agréable de se promener par ce beau temps.
* Il est agréable une promenade par ce beau temps.
Il m’est impossible de venir.
Il semble probable que Paul viendra.
* Il semble probable la venue de Paul.
Il est dans la logique des choses qu’il ne soit pas content.
On peut mettre la construction impersonnelle en rapport avec une construction
personnelle :
Se promener par ce beau temps est agréable.
Venir m’est impossible.
Dans l’usage courant, la construction impersonnelle est souvent remplacée par une
construction personnelle comportant un pronom démonstratif (ce, cela, ça). La
proposition ouverte par que ou le groupe infinitival sont alors en position détachée en
relation avec le pronom démonstratif.
C’est agréable de se promener par ce beau temps.
Ça me semble probable que Pierre viendra.
32
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3.2.7 La relative
On distingue deux types de relative :
1. La relative qui entre dans la classe d’équivalence SN. En français moderne, elle
est toujours associé à un pronom démonstratif (celui, celle, ce…).
Je ne comprends pas ce que tu dis (tes paroles)
Celui qui est rouge (le jouet rouge) est cassé.
2. La relative qui entre dans la classe d’équivalence S Adj. Elle est épithète d’un
substantif (son antécédent).
Il gronda l’enfant qui se mit à pleurer.
La relative qui entre dans la classe d’équivalence S Adj peut prendre deux valeurs
différentes selon le contexte.
1. Ou bien elle est déterminative (restrictive)
Critères : On peut lui associer un démonstratif.
On ne peut l’effacer sans modifier totalement le sens de la
phrase.
Exemple : Prends donc tous les livres qui sont rouges.
→ tous ceux qui sont rouges.
Prends donc tous les livres n’a pas le même sens.
2. Ou bien elle est explicative (appositive)
Critères : On peut la remplacer par une proposition sans relatif mais
avec un autre pronom de même fonction que le pronom
relatif (ou parfois un adjectif possessif). Cette proposition
peut être rattaché à la précédente par et ou une conjonction
de subordination.
Exemple : Il gronda l’enfant qui se mit a pleurer.
→ Il gronda l’enfant et celui-ci se mit à pleurer.
On a laissé sur la place la voiture qui ne voulait plus
avancer
→ … parce qu’elle ne voulait plus avancer. [Ex. 23-24]
33
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3.3 Fonctions
Parler de fonctions revient à examiner des structures hiérarchiques dans la langue et de
voir si tel syntagme est obligatoire ou non. Bon nombre de formalismes existent pour
représenter la syntaxe. Les présupposés théoriques sont parfois divergents, malgré la
ressemblance de certains formalismes. Rappelons l’opposition extrême : la linguistique
fait partie de la sociologie – la linguistique fait partie de la biologie.
EXEMPLES DE FORMALISMES :
Ces deux premiers exemples, extraits de Fuchs (1995 : 35), représentent le formalisme
pour la phrase filius amat patrem dans la vision de Tesnière et dans la vision de
Chomsky.
phrase
verbre
amat
P
SN SV
D GN V SN
N SP D GN
Prép SN Adj N
D N
Le chat de la voisine apprécie ma bonne cuisine
Sans entrer dans les détails, nous notons d’un côté une tripartition (Tesnière) et, de
l’autre une division en deux (Chomsky, Hockett). Dans tous les cas le verbe apparaît
comme pivot de l’analyse. Dans la grammaire traditionnelle, c’est aussi autour du verbe
que l’on définit les fonctions primaires (obligatoires).
*
S’attache au nom de TESNIÈRE le concept de valence. Selon le nombre d’arguments
qu’un verbe doit recevoir, il est appelé avalent, monovalent, bivalent ou trivalent :
Verbes avalents (zéro actant) : il pleut ; il vente…(verbes météorologiques)
Verbes monovalents (un actant) : Cet enfant ronfle
Cet enfant est timide
Luc est un excellent cuisinier. (identité entre le
sujet et l’attribut.
34
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Verbes bivalents directs (deux actants) : Luc conduit sa voiture ; on appelle ce fruit une
banane (‘banane’ est attribut du COD)
Verbes bivalents prépositionnels (deux actants) : Elle ressemble à sa mère ; il compte
sur nous ; tu lui as semblé nerveux.
Verbes trivalents (trois actants) : Luc raconte une histoire aux élèves ; le colonel
dispense Luc du service.
On utilise habituellement les termes suivants pour désigner les fonctions des actants :
- Le 1er actant est le sujet du verbe ;
- Le 2ème actant direct est le complément d’objet direct (COD) ;
- Le 2ème actant prépositionnel est le complément d’objet indirect (COI) ;
- Le 3ème actant prépositionnel est le complément d’objet second (COS).
*
Si on analyse la phrase Le chat boit le lait dans la cuisine à la manière de Chomsky, on
obtient une première division en SN + SV, absente avant lui dans la grammaire scolaire.
Voici le schéma complet (Bouillon 1998 : 84) :
Cette représentation a l’avantage de bien montrer les niveaux hiérarchiques. Ainsi nous
voyons que :
P → SN + SV SN → DET + N
SV → V + SN + SP […].
ANALYSER : Dans cet arbre nous nous pouvons demander si le SP dans la cuisine
dépend réellement du verbe ou de la phrase, est-ce un argument ou un satellite
(terminologie fonctionnaliste). Piste pour une réponse : peut-on dire ‘Dans la cuisine le
chat boit le lait’ ?
*
3.3.1.1 Le sujet
EXEMPLES :
Pauline joue du piano ;
Jouer du piano me repose ;
35
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3.3.1.2 L’attribut
Il convient de distinguer entre l’attribut du sujet et l’attribut de l’objet.
3
La grammaire traditionnelle fait la distinction entre sujet apparent et sujet réel (les feuilles).
36
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37
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Remarque : Le verbe avoir est souvent inclus dans la classe des verbes se
construisant avec un attribut du COD.
Marie a les cheveux roux
Jean a les yeux bleus
- L’adjectif s’apparente à un attribut de l’objet car :
a) L’effacement de l’adjectif rend l’énoncé agrammatical
*Marie a les cheveux
*Jean a les yeux
b) La pronominalisation du SN laisse l’adjectif après le V.
Marie les a roux
Jean les a bleus.
Mais
1) Le substantif est introduit par l’article défini
Elle a les cheveux blonds.
Si le prédéterminant est indéfini la pronominalisation se fait avec en et l’article
indéfini est conservé.
Elle a des cheveux blancs → Elle en a des blancs.
2) Le substantif précédé de l’article défini dénote toujours une possession
inaliénable et l’adjectif introduit une propriété spécifique.
Dans le cas de l’article indéfini, on délimite un sous-ensemble dans l’ensemble
désigné par le substantif.
3) Ces constructions sont à rapprocher de structures attributives comme :
Les cheveux de Marie sont roux
Une partie des cheveux de Marie sont roux.
4) On remarque enfin qu’une relative peut commuter avec l’adjectif, ce qui est
impossible avec un adjectif attribut du COD.
Marie a les cheveux qui sont blonds.
Marie a des cheveux qui sont blonds.
Comparer avec :
J’ai trouvé ce livre excellent J’ai trouvé ce livre qui est excellent.
Le sens est ici changé, excellent n’est plus attribut du COD mais adjectif épithète
expansion de livre.
Autre structure attributive :
Ils ont fait de moi un homme raisonnable. [Ex. 18-22]
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4
Unique exception : les enfants obéissent aux parents → Les parents sont obéis de leurs enfants.
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41
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4.1 La classe du SN
Réduit à un constituant minimal, le SN est formé par un pronom ou par un nom
propre :
Paul
Il prend le livre
SN SV
Le nom commun en position de SN doit recevoir obligatoirement un
prédéterminant, qui constitue aussi une classe d’équivalence. Il peut être
accompagné de constituants facultatifs. Ensemble, ils forment la classe GN.
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{Ce que tu me racontes} est incroyable ; {celui qui triche} sera exclu du
concours. Ces deux exemples correspondent à des procédés de formation
actifs.
SN = relative complétive ouverte par que ou par si, comment etc. dans des cas
d’interrogation indirecte
{Que tu sois encore en retard} est inadmissible ; j’ai demandé {si tu as
fait tes devoirs} ; j’ai demandé {comment vous vous appelez}.
gentil
Paul est un gentil garçon
à l’école
dehors.
Si le verbe reçoit des constituants facultatifs, il forme avec ceux-ci le GV :
Luc ronfle très fort ;
Marie repasse soigneusement sa robe ;
Luc demande souvent l’heure à sa voisine ;
Luc ressemble tout à fait à son frère.
5
Ce genre de notation est une simplification. Elle sert à exemplifier les constituants, sans illustrer les
dépendances.
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[Dès le matin], Luc court ; il est venu, [malgré son rhum] ; j’ai vu, [à la
bibliothèque], des étudiants très attentifs
Il marche lentement
avec lenteur.
Les adverbes de degré ou d’intensité sont les constituants du G Adj ou
du G Adv, des modificateurs de l’adjectif ou de l’adverbe.
Exemples : Il est extrêmement riche.
Ce livre est plus captivant que l’autre.
Il travaille beaucoup mieux.
Il marche assez lentement.
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DEUXIÈME PARTIE :
SUJETS PARTICULIERS
6
Dessin de L. Lalo, cf. bibliographie à Delatour.
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1 2 3 4 5 6 7 8
Remarques : (1) Les colonnes 3 et 5 sont incompatibles.
(2) Les colonnes 5 et 6 sont difficilement compatibles.
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Pronoms possessifs
Possesseur Genre et Nombre du substantif représenté
Singulier Pluriel
M F M F
moi le mien la mienne les miens les miennes
toi le tien la tienne les tiens les tiennes
lui-elle le sien la sienne les siens les siennes
nous le nôtre la nôtre les nôtres
vous le vôtre la vôtre les vôtres
eux-elles le leur la leur les leurs
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6 Concordances de temps
En français il y a deux systèmes temporels qu’on appelle, d’habitude, le discours et le
récit.
6.1 Le discours
On entend par discours la situation de communication dans laquelle il y a présence
simultanée de ‘je’ et de ‘tu’. Le temps de référence est le présent par rapport auquel on
marque le passé et le futur. Sont ainsi les temps fondamentaux du discours : le passé
composé, le présent et le futur.
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dépend du présent
directement du présent
T
hier JE demain
avant-hier ici après-demain
il y a trois jours maintenant dans trois jours
déictiques
6.2 Le récit
Dans le récit, l’énonciateur ne marque aucune référence sur ce qu’il dit.
//…JE
IL
la veille alors le lendemain
l’avant-veille un jour le surlendemain
trois jours plus tôt il était une fois 3 jours plus tard
7
‘m’a eu donné’ est un temps surcomposé en voie de création. Il n’est pas considéré littéraire.
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6.3.2 Le potentiel
On s’imagine un fait futur comme étant éventuel ou imaginaire. La principale se met au
conditionnel présent, la subordonnée, introduite par SI, à l’imparfait de l’indicatif.
Si je l’ÉPOUSAIS [j’admets la possibilité de l’épouser un jour dans l’avenir], nous
AURIONS beaucoup d’enfant.
Si en 2014 le Brésil GAGNAIT la coupe du monde [selon l’énonciateur, cela est
hypothétiquement possible], il SERAIT champion pour la sixième fois.
L’irréel du présent recoure aux mêmes structures :
Si [en ce moment] tu ADMETTAIS cette opinion [mais tu ne l’admets pas], tu
AURAIS tort.
6.4.2 La cause
Si cela vous fera plaisir, je le ferais
Si cela vous fait plaisir, je le fais. etc.
6.4.3 La conséquence
SI peut introduire une conséquence, la cause ou l’explication étant ensuite indiquée par
c’est que ou c’est parce que.
Si je le dis, c’est que je le pense.
S’il ne la dépassera pas, c’est qu’on ne dépasse pas la perfection. [A. Thibaudet
sur Maupassant et sa nouvelle Boule de suif].
S’il le fit, c’est par prudence.
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6.4.4 La répétition
Si Zidane sortait, tout le monde se mettait à aplaudir.
Si je dis oui, elle dit systématiquement non.
6.4.6 L’atténuation
SI peut aussi atténuer un fait constaté. En général, SI est alors lié à des expressions
comme peu importe, qu’importe, c’est tout au plus, c’est a peine, c’est tout juste,
pardonnes-moi, c’est miracle… L’emploi des temps se fait comme dans des
propositions indépendantes.
Qu’importe si personne n’a reconnu Neymar.
Peu importe si vous oublierez une bonne partie de ce que vous avez appris en
chimie.
C’est tout au plus si on pourrait s’inquiéter.
C’est miracle s’il ne mourut pas de faim. [Ex. 25]
7 La phrase interrogative
On fait la distinction entre l’INTERROGATION PARTIELLE (Qui est là ? Pourquoi tu fais
cela ?), qui ne porte que sur un mot de la phrase, et l’interrogation TOTALE à laquelle on
répond par OUI ou NON.
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Si, par contre, le pronom sujet désigne une chose, seule la forme composée est possible.
Qu’est-ce qui n’augmente pas ? → Les salaires n’augmentent pas.
Inversion verbe-sujet : ne pas recourir à est-ce qui/que nous oblige à recourir à
l’inversion verbe-sujet.
Exemples d’INVERSIONS SIMPLES : Où vas-tu ? ; que faites-vous ? ; De qui parlent ces
gens ? ; Qu’a-t-il ?.
Si l’interrogation porte sur le sujet, l’inversion n’est pas possible : Qui te parle
d’amour ?
Inversion complexe : nous devons recourir à l’inversion complexe lorsque le sujet de la
phrase simple est un substantif ou un pronom autre que on ou ce.
Exemples de l’INVERSION COMPLEXE : Ton père vient demain. → Quand ton père vient-
il ? ; Chacun doit se placer ici. → Où chacun doit-il se placer ?
8 QUI
8.1 QUI pronom relatif
QUI sujet s’applique à des personnes, à des animaux ou à des choses
L’homme
Le chat qui est au bord du lac.
La chaise
Dans quelques cas, QUI s’emploie sans antécédent : Qui mieux est. Qui pis est. Qui vivra
verra.
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QUI complément direct. Formant avec ce qui le suit un complément d’objet direct, il
s’emploie pour des personnes avec quelques verbes, sans antécédent : J’ai rencontré qui
vous savez. Embrassez qui vous voudrez.
QUI complément prépositionnel. Dans ce cas, il se dit surtout des personnes : L’agent
à qui je me suis adressé. C’est à qui applaudira le plus fort. Un chien à qui elle fait des
caresses. Un œil restait hermétiquement clos ; l’autre, vers qui remontait le coin de la
lèvre. Sans antécédent : Je le dirais à qui de droit. Pour qui le connaît.
QUI…QUI a un sens distributif : ils accourraient, qui tête nue, qui en chapeau. Chacun
s’en va, qui d’un côté, qui de l’autre.
QUI QUE. Qui que tu sois, fais ton devoir. Qui que vous recevez.
9 QUE
9.1 QUE pronom
QUE pronom interrogatif : Pronom d’interrogation neutre : Que dites-vous ? Que
faire ? Qu’importent ces on-dit ? Je ne sais que faire [fam. : je ne sais quoi faire].
QUE pronom relatif : L’enfant que j’étais. Insensés que vous êtes ! En bon père de
famille que nous sommes. Fais ce qu’on te dit. Les cent francs que cela nous coûte.
CONCURRENCE ENTRE QUE ET DONT OU BIEN OÙ : Anciennement on a souvent substitué
que à dont ou bien à où ou à un pronom relatif précédé d’une préposition (dans lequel,
etc.) : Me voyait-il de l’œil qu’il me voit aujourd’hui (Racine). Du temps que les bêtes
parlaient (la Fontaine).
Aujourd’hui, ces tournures peuvent être perçues comme populaire (L’endroit que je l’ai
rencontré [que= où] ; Le livre qu’il a envie [que = dont] ; Mais la langue littéraire y
recoure aussi, par fidélité à l’ancienne langue : L’hiver qu’il fit si froid (Acad.) [que =
où] ; Au moment qu’il allait entrer…[que = où].
Que est normal après certaines expressions marquant le temps, comme aujourd’hui, à
présent, maintenant, chaque fois, voilà longtemps…
Maintenant qu’il est là. Il y a un mois que je ne l’ai pas vu. Chaque fois que je
l’ai vu. Depuis trois ans qu’il vit ici.
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10 Quoi
10.1 QUOI, pronom relatif
Quoi pronom relatif représente quelque chose d’indéterminé (pronom ou parfois nom)
ou pour représenter une idée qui vient d’être exprimée :
Ce pour quoi je lutte, c’est…
C’est en quoi vous vous trompez.
Ce sont des choses à quoi vous ne prenez pas garde.
J’avais confiance, en quoi je me trompais.
Quoi pour lequel : Emploi littéraire, quoi renvoie encore assez souvent au nom d’une
chose déterminée, masculin ou féminin, singulier ou pluriel.
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11 DONT
Pronom relatif, DONT peut représenter des personnes aussi bien que des animaux ou des
choses. Il peut être complément d’un verbe, d’un nom, d’un pronom, d’un adjectif, de
l’expression d’une quantité.
L’auteur dont (de qui) vous me parlez
Le chien dont (duquel) la laisse est détachée.
La maison dont (de laquelle) le toit s’est effondré.
Sauf dans des tournures archaïques, DONT correspond toujours à DE suivi de son
antécédent. Nous donnons ici quelques indications d’équivalences français-portugais.
1. DONT complément d’un nom sujet : cujo, cujas… suivi immédiatement du
nom. On observe la présence/absence de l’article, selon la langue examinée :
C’est le couple dont la fille a eu un accident.
É o casal cuja filha teve um acidente.
Ce sculpteur dont une partie des oeuvres n’est pas connue, sera bientôt
célèbre.
5. DONT complément d’un verbe ou d’un adjectif : le plus souvent de que, de
quem ou do qual, da qual.
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Autres cas:
La façon dont elle marche n’est pas très élégante.
A maneira como ela anda não é muito elegante.
Voici une erreur dont je me demande si elle n’a pas été faite exprès.
Eis um erro sobre o qual me pergunto (pergunto a mim próprio)...
6. DONT ayant le sens de parmi lesquel[le]s : entre os quais, entre as quais :
Le jour de son anniversaire, Rita a reçu beaucoup de cadeaux, dont trois
jeux et une poupée [ou parmi lesquels].
…Rita recebeu muitos presentes, entre os quais três jogos e uma boneca.
Parmi les heureux gagnants il y avait deux enfants dont un n’avait pas
huit ans.
Entre os vencedores havia duas crianças entre as quais uma não tinha
oito anos.
7. DONT complément d’un adjectif au superlatif relatif : dos quais, das quais,
entre os quais, entre as quais, + SUPERLATIF / SUPERLATIF + dos quais, das
quais.
Ils ont exposé une série de sièges dont les plus confortables sont les plus
chers.
Expuseram uma série de assentos dos quais (entre os quais) os mais
confortáveis são os mais caros. [Ex. 32 ; 37]
12 Emploi du subjonctif
On ne présente ici que des généralités. Les étudiants sont donc encouragés à consulter
des ouvrages spécifiques traitant l’arrière-plan théorique ou grammatical.
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Après des expressions impersonnelles telles que il faut, il est nécessaire ou des verbes
d’opinion ou de sentiment.
Il faut que vous sortiez tôt de chez vous.
É necessário que vocês saiam cedo de casa.
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Ellipse du verbe :
Inventée ou pas, son histoire est crédible.
Sa mission terminée, il revint.
Fini (ou finis), les soucis ! [c'est fini ou ils sont finis]
Sept ôté de dix [le nombre sept]
En préposition :
Excepté les enfants (mais : les enfants exceptés).
Passé six heures (mais : six heures passées).
b) construction réciproque :
Ils se sont rencontrés au théâtre.
On s’est bien connus, lui et moi.
c) le passif :
Ces modèles se sont bien vendus.
d) construction impersonnelle :
Il s’est vendu mille exemplaires du livre.
Avec un objet indirect
a) construction réfléchie :
Elle s'est plu, déplu, complu dans cette situation [plaire à qqn].
Elle s'est plu à les contredire.
Ils se sont cru (ou crus) obligés d'attendre.
Elle s'est brûlé la main.
Elle s'est permis certaines choses ; les choses qu'elle s'est permises.
Elles se sont donné des objectifs ; elles s'en sont donné.
Elle s'est imaginé qu'on la trompait.
b) construction réciproque :
Ils se sont parlé et ils se sont plu.
Ils se sont succédé et ils se sont nui.
Ils se sont écrit des lettres ; les lettres qu'ils se sont écrites ; des lettres,
ils s'en sont écrit.
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Attribut
Elles se sont faites plus aimables.
Elles se sont fait belles (se faire beau = loc. verb.)
Construction réciproque
Ils se sont fait des farces.
Construction réfléchie
Elle s'est fait des idées ; les idées qu'elle s'est faites.
Suivi d’un infinitif
Nous nous sommes fait prendre, avoir
Elle s'est fait raccompagner par Paul.
Ils se sont fait faire le même costume.
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13.2.5 Attribut
Ce médicament les a rendus malades.
Il l'a traitée d'arriviste
Verbe d'opinion :
On les a crus (ou cru) morts.
Il l'aurait souhaitée (souhaité) plus attentive.
Une maison qu'on aurait dite (dit) récente.
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TROISIÈME PARTIE :
CAHIER D’EXERCICES
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14 Exercices
1) Définissez la modalité d’énonciation des phrases suivantes :
Le marteau est un instrument de travail, surtout pour le maçon.
Dépêche-toi !
Est-ce qu’il t’a rendu la tondeuse ?
Viens ici tout de suite !
Quel beau film !
Rôti de porc ou poulet ?
Comment cela ? Allô ?
2) Écrivez quatre phrases sans verbe,
une interrogative
une déclarative
une impérative et
une exclamative.
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dans la four des pelletées de charbon. III) L’ouvrier regardait ces gueules
faire les autres. VI) Il sentit une chaleur _______ se communiqua à tous ses
muscles. VII) Il demeurait dans cette rue _______ il retrouverait les mêmes
24) À partir de chaque groupe de deux phrases simples donné ci-dessous, vous
construirez une phrase simple. Exemple : Ces larmes paraissent sincères. +
Vous voyez ces larmes sur son visage. → Les larmes que vous voyez sur son
visage paraissent sincères.
a) Le chien aboie en direction de ces promeneurs. + Ces promeneurs
passent sur la route. →
d) Luc range ses livres sur cette étagère. + Tes jouets encombrent cette
étagère. →
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f) Ce journal est bien informé. + Papa lit les nouvelles dans ce journal.
→
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30) Formez des question qui portent sur les phrases affirmatives suivantes. Faites
l’inversion verbe –sujet.
a) Pierre va à l’université.
b) Il travaille.
c) Ton père vient demain.
d) Tu vas à Paris.
e) Chacun doit faire son travail.
f) Mon cœur bat si vite. (commencez par pourquoi)
g) Nous avons une voiture.
31) Répondez aux questions suivantes par l’affirmative et par la négative.
a) Est-ce que le PSG a battu l’OM ?
b) Ne vous faut-il pas encore quelques clous ?
c) Avez-vous des radis ?
d) Avez-vous dit du mal de Luc ?
32) Dans les phrases suivantes analysez DONT, comment le traduisez-vous ?
a) Je vais revenir dans cette région dont j’adore les paysages grandioses.
b) Les malades dont il s’est occupé vont beaucoup mieux.
c) Ces arbres dont les fruits sont mûrs maintenant, ont été plantés il y a
deux ans.
d) Ils ont cinq enfants dont une seule fille.
e) Il a obtenu des résultats dont il n’est pas très content.
33) Mettez le verbe entre parenthèse au temps exigé :
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15 Bibliographie
Anonyme (1982). Larousse de l’orthographe. Paris : Larousse.
Bechara, E. (2004). Moderna gramática portuguesa. 37a edição revista e ampliada. Rio
de Janeiro: Editora Lucerna.
Becherelle, (1997). La Conjugaison pour tous. Paris : Hatier.
Bloomfield, L. (1933). Language. Londres : Allen & Unwin.
Bonnard, H. (2001). Les trois logiques de la grammaire française. Bruxelles : Duculot.
Bouillon, P. (1998) Traitement automatique des langues naturelles. Bruxelles : Duculot.
Brunot, F. (1953). La pensée et la langue. Paris : Masson.
Carreira, M. H. A. & Boudo,Y M. (1993). Le portugais de A à Z. Paris : Hachette.
Chevalier. J.-C. & Blanche-Benveniste, C. & Arrivé, M. & Peytard, J. (1964).
Grammaire du français conemporain. Paris : Larousse.
Chomsky. N. (1969). Structures syntaxiques. Paris : Seuil. [1ère édition en anglais :
1957]
Delatour, Y. & Jennepin, D. (1991). Grammaire du français. Paris : Hachette.
Dubois, J. & Giacomo, M. & Guespin, L. (1973). Dictionnaire de linguistique. Paris :
Larousse.
Fuchs, C. & Le Goffic, P. (1996) Les linguistiques contemporaines. Paris : Hachette.
Gardes Tamine, J. (2010). La grammaire – phonologie, morphologie, lexicologie.
Paris : Armand Colin.
Gardes Tamine, J. (2010). La grammaire – syntaxe. Paris : Armand Colin.
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