Professional Documents
Culture Documents
élasticité linéaire
Marc François
!"#$ا
Algèbre
Univ. de Bonn
Base canonique
• Rappels : ~e est
i la base vectorielle
orthonormée ~ei .~ej = ij
• Pour un vecteur : ~u = (~u.~ei )~ei = ui~ei
où les sont
ui les composantes de ~u , qui
dépendent du choix de la base.
• Le produit scalaire s’exprime en fonction
des composantes, comme une opération de
contraction des indices : ~u.~v = (ui~ei ).(vj~ej )
= ui vj ij
= ui vi
• Pour les tenseurs, la base canonique orthonormée
est formée depuis la base vectorielle à l’aide du
produit tensoriel ⌦ . Elle contient 9 termes :
~ei ⌦ ~ej
• Le produit scalaire associé aux tenseurs du
second ordre est la double contraction :
~ep ⌦ ~eq : ~ei ⌦ ~ej = ip jq (1 si i=p et j=q)
• Un tenseur quelconque possède des
composantes dans la base :
preuve :
• Calcul pratique matriciel :
et d’intensité .
• Application 2 : calcul de composantes :
Cas trivial : on cherche la composante 11 :
• En Matlab :
®
• En Matlab , pour
® 1000 opérations :
Methode 1 trace(S*E');
Elapsed time is 0.003963 seconds.
Methode 2 sum(sum(S.*E));
Elapsed time is 0.001923 seconds.
• on gagne un facteur 2
• Application 3 : projecteurs :
L’expression
• et donc ~
⇧ u v ~e = ⇧ U V E
ijk j k i pqr q r p
= det(A)
J1 = ⇥ : I = trace(⇥)
•
pres, nousVoici
fait1savoir qu’il n’y
trois familles en a que trois
1 d’invariants
J2 = 2nd(⇥.⇥) : I = 2 trace(⇥.⇥)
alheureusement
(3 invariants indépe
pour un tenseur
du 21 souvent
ordre). enseigné,
1
il existe non pas « les inv
J 3 = (⇥.⇥.⇥)
es plus utilisés3sont : : I = 2 trace(⇥.⇥.⇥)
• Les valeurs propres :
associés au théorème de Cayley-Hamilton, c’est à dire
( , , )
atifs à la décomposition
1 2 3 éponyme)
caractéristiques :
• Les invariants de Rivlin-Ericksen (plus méca. )
J1 = ⇥ : I = trace(⇥)
3 2
det(⇥
1 ⇥ ⇤I ) 1 = ⇥⇤ + I1 ⇤ ⇥ I2 ⇤ + I3
J2 = (⇥.⇥) : I = trace(⇥.⇥)
2 2
1 1
J3 = +
⇥.⇥.⇥ ⇥ I1 ⇥.⇥ 3 (⇥.⇥.⇥)
I2 ⇥ ⇥ I3:II = = trace(⇥.⇥.⇥)
3 0
• Ceux de Cayley-Hamilton (plus matheux)
ont associésI au théorème
= trace(⇥) de Cayley-Hamilton, c’est à dire q
1 ⇥
me caractéristiques
1 : 2
I2 = 2 trace(⇥) ⇥ trace(⇥.⇥)
I3 = det(⇥
det(⇥) ⇤I ) = 3 2
⇤ + I1 ⇤ I2 ⇤ + I3
qui présentent la propriété suivante :
⇥.⇥.⇥ Idet( I) I=3 I
1 ⇥.⇥ + I2 ⇥ =3 +0I1 2
I2 + I3
0 = . . I1 . + I2 I3 I
• Toute fonction d’invariants est objective. Par
exemple : le critère de Tresca :
✓ ◆
I J
sup 6 y
2
est objectif.
A. Einstein
• L’opération de sommation de deux indices
répétés est aussi objective pour des
opérations mixtes entre composantes et
vecteurs. Par ex. :
~u = ui~ei
~l
= Pik Uk Pil E
~k
= Uk E
R 1
= R T
• et des orientations…
• Exercice : calculer l’opérateur
• l’appliquer à
• l’appliquer à puis construire le tenseur
avec la méthode du T5 et vérifier que l’on a
le même résultat…
• On remarque que P +P =I
H D :
• Par des calculs similaires on vérifie que P H
PD : PD = PD
* PH : PD = 0
P H + PD = I
• Rappels. Un tenseur déviatorique est un
tenseur de trace nulle.
1
=
D
trace( )I
3
1
trace( ) = trace( )
D
trace( )trace(I) = 0
3
• La trace possède un sens physique
1
pression
trace( ) = p moyenne
3
V
variation
trace(") = relative de volume
V
preuve :
P H : PH = PH
P :P
D D
= P D
et donne S :: C = I
P :P
H D
= 0
P H + PD = I
• La loi d’élasticité linéaire isotrope revient alors à :
C : " = 3KP : " + 2µP : "
H D
= |3K"
{z } + |2µ"
H D
{z }
H D
SH+EH
D5
ED E SDMED
D4 H
D1 EH T2sh (dim.1)
Espace isotrope 1D
D3 D2
tenseurs de base
Espace des
déviateurs 5D
• Le coefficient vient de l'identification
en traction.
• T.D. de cours :
Montrer que ce coefficient permet de
«caler» à l’essai 1D en calculant pour
• Trouver en
(E, ⌫) fonction de (K,
*.
µ)
Bases des tenseurs
symétriques Bing (!)
Par exemple :
• Dans cette base un tenseur 11
du second ordre s’écrit en 22
une matrice colonne 1x6 p 33
ˆ
dont les composantes sont : 2
p 23
2
p 31
2 12
2 3K+4µ 3K 2µ 3K 2µ 3
3 3 3 0 0 0
6 3K 2µ 3K+4µ 3K 2µ
0 0 0 7
6 3 3 3 7
6 3K 2µ 3K 2µ 3K+4µ
0 0 0 7
Ĉ 6 3 3 3 7
6 0 0 0 2µ 0 0 7
6 7
4 0 0 0 0 2µ 0 5
0 0 0 0 0 2µ
11
1 ⌫
(1+⌫)(1 2⌫)
⌫
(1+⌫)(1 2⌫)
⌫
(1+⌫)(1 2⌫) 0 0 0 "11
22
⌫
(1+⌫)(1 2⌫)
1 ⌫
(1+⌫)(1 2⌫)
⌫
(1+⌫)(1 2⌫) 0 0 0 "22
33 =E ⌫
(1+⌫)(1 2⌫)
⌫
(1+⌫)(1 2⌫)
1 ⌫
(1+⌫)(1 2⌫) 0 0 0 "33
p p
2 23 0 0 0 1
0 0 2"
p 1+⌫ p 23
2 31 0 0 0 0 1
0 2"
p 1+⌫ p 31
2 12 0 0 0 0 0 1
1+⌫ 2"12
"11 1 ⌫ ⌫ 0 0 0 11
"22 ⌫ 1 ⌫ 0 0 0 22
p"33 = 1
E ⌫ ⌫ 1 0 0 0 p 33
2"
p 23 0 0 0 1+⌫ 0 0 2
p 23
p2"31 0 0 0 0 1+⌫ 0 p2 31
2"12 0 0 0 0 0 1+⌫ 2 12
Conclusion
• Des base très adaptées au calcul numérique
• Les calculs de normes, d’inversion… sont
cohérents avec la base canonique et bien
plus rapides.
• Les calculs en élasticité anisotrope sont
disponibles aussi (c.f. poly sur l’anisotropie
sur MaDoc).
Tullio Levi-Civita
Merci