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SSIAP 1
Formation
FRANSEL
Collection Prévention
dirigée par Raymond Fusilier
Manuels de formation
- S51AP 1 : agents de service de sécuri t é incendi e et d'assistance à pe rsonnes.
- SSIAP 2 : che fs d 'équipes de service de sécurité incendie et d 'assistance à personnes.
- SSIAP 3 : che fs de service d e sécuri té incendie et d 'assistance à personnes.
Ces manuels traitent les trots programmes SSIAP tels Que définis dans les annexes de
J'arrêté d e référence du 2 mai 2005 modifié.
- flB : Fonnation initiale de base co ncernant les nouveaux embauchés des entreprises
de prévention et de sécurité - I.B Bassart
Acette collection, s'ajoutent des manuels spécialisés comporta nt égale me nt le texte réglementaire ct des commentaires
o fficie ls :
- Règlement de sécurité pour les structures d 'accueil pour personnes âgées et personnes handicapées (type J) ;
- Règlement de sécurité pour établissements d 'enseignement et s portifs couverts (types R et Xl ;
- Règlement de sécurité pour é ta blisse me nts d e soins (type U) j
- Règlement de sécurité des magasins et centres commerciaux, G. Huchard ;
- la sécurité Incendie dans les ICH, M- Ieanroy en collaboration.
Registres et consignes
Cons ignes générales d 'incendie - cons igne s d 'Incendie pou r tous types d 'établissements - registre de sécurité pour
ERP ~ registre de sécurité IC H - re gistre d 'incendie - avis de sécurité incendie - registre des co ntrôles techniques de
sécurité - registre de contrôle des installations électriq ues - registre portant document unique - livret de chaufferie
- panneaux de signalisation de sécurité ~ plan un iversel de sécurité incendie - permis de feu .
FRANCE-SÉLECTION,
9 à 13, rue de la Nouvelle France, 93303 Aubervilliers CEDEX
Tél 1 01.'8.33.18.18 fax 1 01.'8.33.21.60 Mail 1 franseUafransel.com
FRANCE-SELECTION
9-13 rue de la nouvelle France - 93303 Aubervilliers cedex
Téléphone : 01 48 33 18 18 - Télécopie: 01 48 33 21 60
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La rédaction et la mise au point de cet ouvrage ont été réa lisées
en collaboration par :
- Raymond Fusilier, Directeur de la collection et Clément
Cognon.
- Jean Marc Van Cauwenberghe : Sylvie Etheve, de l'université
Dipal de la Réunion,
© 2006 by France-Sélection
Tous droits réservés pour tous pays
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce
soit, sans le consentement de l'éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée
par les articles L. 335-2 et suiva nts du Code de la propriété intellectuelle.
ISBN: 2-85266- 124 1
Table des matières
Préface 11
Introduction 13
• , .
A. Réaction au feu 25
B, Résistance au feu 26
1 C. Les euroc1asses 27
1
Sécurité incendie
•
Séquence 1 : Principes de classement des établissements
A. Voie engins 43
B. Les voies échelles 44
1
C. Espace libres 46
t D. Desserte des bâtiments 47
l
E. Les immeubles de grande hauteur 47
5
-
Séquence 4 : Cloisonnement d'isolation des risques
A. Conception de la distribution intérieu re 49
B. Cas particulier du type U 52
C. Cas particulier du type 1 53
D. Compartimentage en IGH 53
E. Locaux non accessible au public 54
•
Séquence 5 : Evacuation du public et des occupants
A. Dégagements 57
B. Principes d'évacuation 61
C. Dégagements en IGH , escalier, porte, circulations horizontales 64
Séquence 6 : Désenfumage
A. But 65
B. Les fumées 65
C. La réglementation 65
D. Les méthodes 66
E. Le désenfumage des escaliers 67
F. Les désenfumage des circulations horizontales communes 68
G. Le désenfumage des locaux 69
H. Déclenchement manuel et remise en position de d 'attente des trappes
de désenfumage 70
1. Maintenance 70
j. Désenfumage des immeubles de grande hauteur 71
6
1
1
Installations techniques
Séquence 1 = Installations électriques
A. Impact des installations électriques sur la sécurité incendie 91
B. Les différents types de sources électriques de sécurité 93
C. Installations électriques en IGH 94
•
Séquence 3 = Installations fixes d'extinction automatique
A. Rôle 101
B. Différents agents extincteurs d'extinction automatique 101
C. Types d'installations 101
D. Les sources d'eau et les canalisations 102
E. La tête 103
F. Poste de contrôle 104
G. Contrôles périodiques 104
7
Rôle et missions des agents de sécurité incendie
Séquence 1 : Le service de sécurité et d'assistance a personnes
A. Les missions 117
B. Composition 11 7
C. Les conditions d'ernlpoi 11 8
D. Les tenues 120
E, L:aptitude physique 120
F. La durée des formations 120
G. Les di spositions transitoires 121 -
H, Les centres de formation 121
8
f
1
1
1
•
Séquence 7 : Sensibilisation des occupants
, A. Les exercices d'évacuation 143
B. Les formations réglementaires de sécurité incendie 143
• C. Les informations su r la sécurité 144
D. Les notes de service ou bulletins d 'information de sécurité incendie 144
E. Les exercices d 'instruction du personnel 144
aCM
Questions 156
Réponses 160
Annexe CA)
Arrêté du 2 mai 2005 modifié 163
,"<"
9
Préface
r
Chaque année, l'incendie entraîne des milliards de dégâts matériels et un nombre important
d'accidents mortels ou graves. L'analyse des sinistres laisse apparaître que la majorité des
causes est due à la négligence, à l'imprudence et surtout , dans notre société actue lle, à
l'inconscience du comportement humain.
Les établissements recevant du public « ERP» présentent des risques multiples dus à la
nature de certains éléments de construction. aux stockages excessifs des marchandises sur
des surfaces restreintes et surtout aux conséquences de la panique.
Après les grands sinistres ayant entraîné la perte de vies humaines, la régleme ntat ion est
renforcée. Personnellement, nous pensons qu 'il faut agir davantage sur le plan préventif en
développant les retours d'expérience, seul outil d'analyse efficace capable de définir des
mesures correctives et d 'assurer leur suivi avant que le sinistre ne se déclare .
Les auteurs expliquent avec précision, dans le présent ouvrage écrit en collabo ration , les
rôles importants inhérents à la prévention contre les risques d' incendie et de panique. Il
décline tous les savoirs qui seront essentiels pour qu 'un agent assure les missions qui lui
incombent réglementairement par l'arrêté du 25 juin 1980 modifié, par l 'arrêté du 18 octobre
1977 modifié et par l'arrêté du 2 mai 2005 modifié. Pour concl ure ce travail important, il présente
des questions-réponses et donne aux futurs candidats des conseils pertinents pour reussi r
leur examen .
Il est désormais admis que les personnels chargés de la sécurité dans les ERP et l es IC H
remplissent une mission délicate qui nécessite plus que toute autre une attention de tous les
instants : un joint, un raccord défectueux, une manœuvre mal exécutée peuvent entraîner un
sinistre grave et des conséquences dramatiques .. .
11
Introduction
Comme dans beaucoup d e d omaines, la sécurité progresse grâce , d 'une part, à l 'évolution
technique et d'autre part, à l 'élaboration de réglementation s et de normes tant au plan national
qu 'européen .
Notamment depuis les arrê tés du 2 1 février 1995, la réglemen t ation impose la présence e t
la qualificati on d 'un personnel permanent de sécurité incendie dans deux familles de bâtiments
à risques : les établissements recevant du public (E,R.P.) et les immeubles de grande hauteur
(I.G.H.) .
D 'une manière générale , l'ensemble des missions des agents des se rv ices de sécurité
incendie est d ésormais clairement défi ni et décl iné aut o ur des objectifs des règlements de
sécurité , et les référentiels pédagogiques permettent une vision claire des savoirs à détenir
pour p ouvoir pleinement assurer ces missions. L' introduction de la mission d 'a ssistance à
personnes au se in de la formation est également un point clef de la réforme.
Le présent ouvrage a p our premier ob ject i f d 'aider à préparer l 'exam en SSIAP 1. Une fois
la qualification obtenue , il faut conserve r ce document comme un manuel de référence à
consulter périodiquement pour garder les connaissances à jour et bien suivre le recyclage
triennal prévu par les texte s, en plus du recyclage de secourisme annuel. Bien assim ilées, ces
connaissances, enrichies par l'expérience de terrain, permettront, après le te mps de pratique
imposé par la régl em en tat io n, de préparer la qualification de ch e f d 'équipe de service de
sécurité incendie SSIAP 2.
L'é d it eur et les auteurs recevront volontiers et étudieront toutes suggestions des candid ats,
des centres de formation et des jurys tendant à apporter des améliorations aux futures éditions.
13
•
- être apte physiquement, cette aptitude étant attestée par un certificat médi cal d at ant de
moins de trois mois. Le certificat d 'aptitude physique doit être réalisé compte tenu d u fa it que
le cand idat doit pouvoir suivre ou réaliser les actions suivantes :
- Cours théoriques de plusieurs heures ;
- Exercices pratiques d 'extinction, par extincteur portatif. sur un feu réel j
- Manœuvrer des moyens d'extinction t els que des robi nets d' incend ie armés ;
- Se déplacer dans les niveaux d'un bâtiment sans ascenseu r;
- Effectuer des efforts physiques équivalents à une course de 400 m environ ;
- Effectuer l'entretien de base des principaux matériels concourant à la sécurité incendie j
• Monter sur une échelle ;
- Effect uer les gestes de premiers seco urs à personnes ;
- Evacuer d'urgence une victime potentielle ;
- Percevoir les différentes couleurs des signaux des tableaux d 'alarme ;
• S'exprimer en public ainsi que par des moyens de communications filaires ou radio;
• Rédiger des comptes-rendus succincts.
2. Pour exercer ses fonctions, l'agent de sécurité incendie doit justifier au moins d 'une d es
situations suivantes :
- être titulaire de la qualification d'agent de service de sécurité incendie et d 'assistance à
personnes (SSIAP 1l , délivrée dans les conditions de l 'arrêté ;
- êt re homme du rang d es sapeurs-pompiers professionnels o u volo ntai res, des p om piers
militaires de l 'armée de terre, des pompiers militaires de l 'armée de l 'air ou d es marins-pompiers
de la marine nationale et avoir suivi. sans évaluation. le module complémentaire. Ces dispositions
14
doivent entraîner la rem ise du diplôme de SSIAP 1 par équivalence;
~ être au minimum sous-officier des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires. des
pompiers militaires de l 'armée de terre, des pompiers militaires de l 'armée de l'air ou des
marins-pompiers de la marine nationale et titulaire de J'unité de valeur de formation des
sapeurs-pompiers PRV 1 ou du certificat de prévention délivré par le ministre de l'Intérieur ;
- être titulaire du brevet professionnel « agent technique de prévention et de sécurité » ;
- être titulaire d'un certificat d 'aptitude professionnel « agent de sécurité et prévention » ;
~ être titulaire d'une mention complémentaire « sécurité civile et d'entreprise » ,
3. L'enseignement reçu pour prétendre à l'emploi d 'agent de sécurité incendie doit être
conforme à l'annexe Il de l'arrêté et représenter un volume horaire minimum de :
- formation de base : 67 heures (hors temps d 'examen et temps de déplacements),
- module complémentaire : 44 heures,
- recyclage: Il heures
- remise à niveau : 21 heures.
Organisation de l'examen.
Les candidats doivent être présentés par un centre de formation agréé, l'organisation des
examens étant est à la charge des centres de formation pour leurs propres candidats.
L'examen est obligatoirement organisé dans le département dans lequel s'est déroulée la
formation. Les candidats repassant les épreuves après un échec, au nombre de trois au maxi-
mum par session, peuvent être dispensés, par le président, de cette obligation de localisation
lorsqu'ils se représentent moins de trois mo is après le dernier échec.
Jury d 'examen.
Il doit être validé par un examen en deux parties, d 'une part, une épreuve OCM de
20 questions portant sur l 'ensemble du programme, et d 'autre part, une épreuve pratique de
réalisation d'une ronde complétée par des questions du jury. Cette dernière épreuve se
déroulera dans un établissement recevant du public ou un immeuble de grande hauteur ;
elles peuvent également être organisées, après accord du président du jury, dans le centre de
formation si celui-ci dispose des installations nécessaires à leur organisation.
En cas d 'échec à l'une des épreuves, il faut savoir que l'examen se décompose en unités
de valeurs que le cand i d at capitalise pendant un an aprês leur obtention , ce qui permet au
candidat ajourné de se représenter à un autre examen et de ne passer que l'épreuve qu 'il n'a
pas validée sans avoir à suivre une nouvelle formation .
Le jury d'examen est co m p osé du président (un sapeur-pompier) et d 'un chef d'un service
de sécurité incendie en fonction hiérarchique dans un ERP ou un IGH.
Il faut préciser que le rôle de jury, co nst it ué de professionnels expérimentés de la sécurité,
ne se borne pas à faire réciter des savoirs scolaires. Le jury doit s'assurer, en son âme et
conscience , qu'en délivrant la qualification « il mettra sur le marché » un agent de sécurité
compétent, faisant preuve de connaissances, de réflexes pratiques et d 'un comportement
15
appropriés. La vie d u public étant en jeu, des cri tères comportementaux peuvent s'avérer
réd hibi to ires à l 'o btentio n d e la qualificat io n (particulièreme nt le manque d e sang-froid et les
d i fficult és à maîtriser so n stress) ,
Le jury est expéri menté, objectif, il n'a aucun parti pris contre le candidat; il appartient
donc à ce dernier de faire ses p reuves, Le candida t doit se montrer respectueux d u jury bien
entendu, mais également de l'autorité administrative qu'il représe nte ; p rése ntation impeccable,
rigueu r, courtoisie, clarté dans les propos,
Quelle que soit l 'issue de cet examen, il fa ut être attentif à toutes les rema rq ues qui sont
faites, et surtout aux conseils qui sont donnés, Ils seront précieux pour l'avenir professionnel
du candidat.
Procès-verbal d'examen.
Le responsable du centre de formation agréé ou son représentant, chargé de l 'o rganisat ion
de l'examen, dresse le procès-verbal, qu'il fait signer à tous les membres d u jury. Il précise les
outils p éd agogiq ues et techniques mis en oeuvre pendant les épreuves. L'original d u procès-
verbal d'examen est conservé par le président du jury.
Dispositions transitoires.
A compter d u 1" janvier 2006, les prétendants aux emp lois d 'agent, de chef d'éq uipe et d e
chef des services de sécurité incendie doivent être t itulai res des d iplômes mentionnés d ans
l'arrêté.
Les titula ires des d iplômes d élivrés en application des arrê tés du 18 m ai 1998 re la t ifs à la
q ualificat ion du p ersonnel perma ne nt des services de sécurité incendie d es étab lissem ents
rece vant du p ublic et des im me ub les de grande hauteur obten us avant le 31 décembre 2005
peuvent cependant accéder aux emplois et aux sessions de recycl age ou de remi se à niveau
mentionnés dans l 'arrêt é. Il s d o ivent , pa r ail leurs, être t itulaires d u d iplôme de secourisme et
de la q ualification HO-BO (Décret du 14 novembre 1988, Code du travail R. 23 1-32 et suivants. Le document
UTE C 18-5 10 et 530 dispose du recueil de prescriptions ainsi que du programme de formation. L'habilitation
est délivrée par l'employeur, elle n'est valable que sur le site où travaille le salarié. Le chef d'exploitation peut
habiliter qui il veut) pour les agents avant d'accéder aux format ions.
16
Première partie
Le feu et ses conséquences
17
Le feu et ses conséquences
Séquence 1 : Le feu
Combustion : réaction chimique qui produit de la chaleur, qui se prod uit en p hase gazeuse
entre un corps combustible et un corps comburant en présence d'u ne énergie d'activation.
Incendie : phénomène de combustion non maît risé dans le temps et dans l 'espace . pou r b ien
appréhender ce tte source de danger il convient d'en aborder les p rinci p es d e base.
CD A. Théorie du Feu
Le triangle du feu
Un combustible,
c'est une substance qui brûle en don nani une énergie calorifique (essence, bois, papier __ .).
Un comburant,
c'est une substance contenant de l'oxygène (02) capable d'entretenir une comb ustion (air).
L'énergie d'activation :
minimum d'énergie requ ise pour que les particules des de ux réactifs réagissent au
moment de la collision (ex: la friction d 'une allumette produit de la cha le ur) .
19
( Le feu)
Les co mb ust ib le s se présentent sous la fo rme solide, liquide o u gaze use. Chacun a pu
co nstate r que les feux p rodui ts par ces co mb ust ible s étaie nt différents.
Chaque comb ustible est ca racté risé pa r son pouvoir calorifiq ue , c'est-à-d ire la qua ntité de
chale ur d ispo nible par combustion pa r kg de co mb ustible .
Selon son é tat, un comb ustible b rû lera d 'une façon pa rtic ulière .
....--'nfos +
On peut ainsi illustrer les différentes formes de combustion.
- lente:
Loxyoation du fer
La fermentat ion des bactéries
La combustion s'amorce sans apport d'énergie d'activation et a lieu sans émissio n de Lum ière ni
production im porta nte de cha leur.
- vIve :
C'est le feu de papier, d'essence , de gaz ... Il Y a ém iss ion de chaleur et de lumière {brais e,
flammesl
- déflagrante:
Etle peut survenir en présence de combustib le finemen t divisé (pro duits pulvéru lents) ; de certains
explosifs ou d'une grande quantité de gaz de combustion inflam m able produ it par un feu insuffi-
samment alimenté en oxygène. Elle se caractér ise pa r une vitesse de propagation de comb ustion
pouvant atteindre pLusieu rs dizaines de mis ,
- i nstantanée:
C'est l'explosion de gaz de poussières en suspension dans L'air (farine, Liè ge, charbon] .
. La vitesse de propagation est supérieure à La vitesse du son .
C'est la forme de combust ion la pLus dangereuse .
20
Le feu et ses conséquences
ntos +
Le comburant
Il s'agit de ['oxygène de L'air dont La composit ion est ta suivante :
- 78 % d'azote
~ 21 % d'oxygène (C0 2 gaz carbonique flamme rouge , CO monoxyd e de carbone , inodore. inco lore
flamme bLeu / vioLetl
- 1 % de gaz rares [argon , fréon , néon, kryp ton, xé non, hélium].
La réaction de combust ion s'~crit de la façon suivant e :
Com bustible + Comburant + Energie d'activation = Gaz carbonique + Eau + ChaLeur.
Le combustible doit être à l'état gazeux pour se mélanger à l'air.
Ce n'est pas ta bûche de bois ou le liquide combustible qui br ûle, ma is les va peurs qui s'en dégagent .
Les combustibles doivent donc atteindre une ce rtaine t empérature pour qu'ils « dégazent ».
ntos +
/
Le point éclair {PEI
C'est ta te mpé ra ture m inima le à partir de laqu elle, da ns de s condit ions d'essai spécifiées, u n li quide
dé ga ge une quantité suffisan te de gaz inflammabLe pou r s'em braser au contact d' une so urce d'allu m age.
Voici qu elq ues points éclai r : essence - 45° C, gazole + 70° C, bois + 300° C.
Le point écla ir dét ermine La classification des liq uides inflamma bLe s e n qua tre grou pes:
Grou pe A : PE inférieur à 0° C liqu ide extrêmement infla m m a ble ;
Grou pe B : PE compris entre 0° Cet 55° C liqu id e inflamma ble de 1'" cat égorie;
Groupe C , PE compris entre 550 C et 100 0 C liquide inflam mabLe de 2" catégorie:
Grou pe D , PE supérieur 100° C liqu ide peu infla mmabLe.
Pou r qu'une Hamme existe, il faut également que les quantités de carburant et d'a ir soient en proportion
conve nables, S'il y a trop de carburant pa r ra pport à l'ai r ou trop d' air pa r rap port a u car bu rant, la
flamme ne peut pas exis te r. On définit donc pour chaque ca rburant une « zone d'infla mm ab ilité », c'est- à-
di re les proportions minimum et maximum carburant/air, pour que l'inflam mation puisse se produire ,
Po ur illustrer la « zone d'i nflamm abilité » , il suffi t d'o bserver le « crac heur de feu » : e ntre sa
bouche et la ba s e d es flam mes, il n'y a pas de feu car il y a tro p de ca r bu ra nt pa r ra pport à l'ai r ;
au -d elà de s fla m m es, il y a trop d'ai r par ra pport au ca rbura nt, il n'y a pa s de feu . Entre ces deux
zone s , la flamme pe ut exister.
Il est possi ble d e résumer tes d iffére nt s s ta des d e la com bustion comme suit:
-+ Dist illati on : sous l'effet de la chaleu r, les corps émetten t des va peurs ; avec l'a pport d'un e
flamm e , ceux-ci chang ent de stad e , c'est L'inflammation.
-+ Infla m m a t io n: c'est le sta de de La com bustion où les corps é mette nt de la ch aLe ur e t de la
lu m ière ,
-+ Incan descence: c'est le dernier stade de la combustion de s solides. La tem pératu re a
attein t un te Ldeg ré que le corps devient lumine ux,
A titre d'exe mp le, citons:
Essence : e ntre 1,4 et 7,8 %;
Kérosèn e : entre 0,8 ct 5 % ;
Gasoil: entre 6 et 13,8 % ;
Butane : e ntre 2 et 8,7 % ;
Acétylène : entre 2.3 et 82 %.
21
•
r ,
-,
Le feu -1
1) causes humaines:
- Négligence (mégot de cigarette) ;
- Malveillance ;
- Accidentelle.
21 causes naturelles ,
- Fo udre;
- Soleil.
31 causes techniqueslénergétiques) ,
- Electricité (court circuit) ;
- Gaz.
appall!lls de chauftage
en/anis
- flamme nue
fonctioonemefll défectueux
réecooe clWniques
chocJfrottemenl
La fumée étant composée de différents gaz comme le monoxyde de carb o ne (CO), le gaz carb o-
nique (C0 2 ), l 'acide chlorhydrique (HCI), les oxydes de soufre et d'azote, l'asphyxie (détresse
ventilatoire) est la première cause de décès lors d 'un incendie. La com b ustion des p lastiques
et du PVC aggrave le problème.
22
Le feu et ses conséquences
CI) E. La propagation du feu
Il est à noter qu'il existe quatre grands types de propagation du feu:
1) Le rayonnement
Tout corps chauffé é met de l 'énergie sous fo rme d 'ondes électromagnétiques. Un tel rayon-
nement peut être absorbé par un autre corps sous forme d 'énergie thermique.
On diminue les conséquences du rayonnement par l'éloignement des bâtiments et l'arrosage
des bâtiments en vis-à-vis.
A titre d'exemple un volume de protection de 8 m évite la propagation par rayonnement à
Cf 2 h.
2) La conduction
C'est le mode de transmissi on de la chaleur dans la masse du matériau (barre de fer) ;
La transmission de chaleur se fait de proche en proche sans transfert de matière ;
On diminue le phénomène de la cond uct i on par des moyens de prévention (Permis de
feu). refroidissement.
31 La convection
C'est le transport de la chaleur par le mouvement d 'un fluide . Elle joue un rôle très important
dans un incendie. On diminue la convection par le désenfumage.
41 La projection
C'est la projection de débris enflammés ou de particules enflammées ou incandescentes
A titre d'exemple la limitation des matériaux de toiture dans un rayon de 12 mètres évite
la propagation par p rojection .
----,Intos +
Notons des exe mpLes de propag ation par :
- rayonnem ent : chemin ée.
- conduction: chaleur dan s La ma sse des ma t éria ux, sou dure.
- co nvection : fu m ée. a ir, con vecteur.
- projection : braise projetée.
23
(Lefeu)
s 'il s'agit d e fumée émise par un feu , un i nce nd ie , savoir que l es gaz chauds et l es fu mées
montent au plafond ; il faut reste r le p lus près d u sol possible .
Ut ilise r les extincteurs appropriés, si nécessai res les R.LA. Si le feu ne peut être im m éd iat ement
éteint. alerter les autres préposés d u service de sécurité incendie et faire appeler les sapeurs-
pompie rs.
24
l Le feu et ses conséquences
La tenue au feu des matériaux et éléments de construction des bâtiments ainsi que ce Ile
des aménagements intérieurs conditionne deux des objectifs majeurs de la prévention:
1. Faciliter l'évacuation du public
2 . Limiter la propagation de l'Incendie
Ce compo rte ment a u feu est apprécié su iva nt deux critères fondamentaux :
• la réaction au feu : « C'est l a réacti o n qu 'aura un matéri au en t ant qu 'alim ent au feu et au
développem e nt de l 'incend ie »
La réacti o n au fe u re pré sente l 'alimen t qu 'un m até ri au va ap porte r (o u ne p as ap port er)
à l 'i ncend ie et à son dévelop pement, l a quantité de chaleur qu'i l d égage et la présen ce
(ou l 'ab sence) de gaz i n fla mmab les.
Son t concernés les panneaux, revêtements muraux, enduits .. .
• la résistance au feu: « C'est le t em p s durant l equel l 'élém ent d e co nst ruct ion joue le r ole
A
q ui lui est attri bué m algré l 'action de l' i ncend ie »,
La résistance caracté rise la d urée p endant laquelle l 'élé ment d e const ruct ion va p ou v oi r
co nt i nuer à jouer pleinement so n rô le m algré l'effet d e l 'incendie .
Sont concernés par cette qualification les élém ents de construction, cloisons, plafon ds,
co nd uits ... ;
A. Réaction au feu
CD
Pour lim iter la propagation de l 'incen die et ne pas co mpromettre l 'évacuation d u publ ic en cas
de si ni stre, les revêtements , les éléments d e d écoration et l e gros m obilier doivent répond r e à
des exigences m inimales p récisées p ar le règlement de sécurité et traduites par leur classem ent
« réacti o n au feu » qui com porte ci nq catégories repérées p ar la lettre M asso rt ie d 'un chif fre
de 0 à 4 : MO, M I. M 2, M 3 et M4 (ce mode d e cl assement est réalisé du plus performant au
moins p erfo rman t) .
Deux critères son t p ris en co mpte:
La combustibilité: quantité d e chaleur dégagée lors d e la com bust ion complèt e d 'un matériau ,'
L'inflammabilité: q uant ité de gaz plus o u moins infl ammable, d égagée par le matériau ;
• 25
@omportement au feu)
ntos +
Les matériaux concernés, suite à des essais en laboratoires (exemple eSTB, LNE, Lepp, CTICM .. .l,
font l'objet d'un procès- ve rbal d'essai dont la durée de validité est de 5 ans.
Comme il n'y a pas d'équ ivalence stricte ent re cette term inolog ie !combustibilité et inflammabilité)
et la classifi cation « M » , il faut toujours se reporter au procès-verbal du maté riau pour s'assurer
de son classem ent.
Quelques exemples de classem ent :
• MO: la pierre , le plâtre, le verre, le béton, la la ine de roche:
• M4 : le bois massif résineux dé aisseu r infé rieure à 18 mm .
CD B. Résistance au feu
Les éléments de classification retenus sont :
- la résistance mécanique ;
• l'étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables ;
~ la non émission de gaz ;
- l 'isolation thermique;
- la durée pendant laquelle les éléments résistent aux critères ci -dessus.
- stabilité au feu 15FI pour laquelle le critère de résistance mécanique est seul requ is ;
- pare-flammes IPFI pour laquelle so nt requi s les critères d 'étanchéité aux fla mmes et aux gaz
chauds et le critère de résista nce mécanique;
- coupe-feu (CF) pour laq uelle sont req uis les cri tères d 'étanchéité aux flammes et aux gaz
cha uds et d 'isolation thermique et le cri tère de rés istance mécaniq ue,
--
""""- --
STABLE A U FEU
,
• /C
/ '80"
26
Le feu et ses conséquences
nfos +
Le classement est prononcé par des laboratoires agréés à la suite notamm ent d'essais au four lou
face au fo ur! condui ts en su ivant une cou rbe temp érature/temps normalisée appellée courbe
o; Iso ». Les résultats sont exprimés en durée pendant laquelle on demand e à ces éléments de jouer
leur rôle 11/2 heure, 1 heure, etc.1
Suite à ces essais en laboratoire s lexem ple CSTB. LNE . LCPP. CTICM.. .J un procès -verba l d'essai
est établi pour une durée de va lidité de 5 ans.
Al - - Incombustible Al IL - IncombustibLe
A2 51 dO MO A2 IL 51 MO
A2 51 dl A2 IL 52
sl
52 dO
A2 Ml SIL M3
53 dl
52
51
dO
S s2 CIL
dl
53
51
dO 51
C 52 M2 SIL M4
dl 52
53
nfos +
Références à la rég lementation :
• Arrêté du 21 novemb re 2002 re latif à la réaction au feu des produits de co nstruct io n et d'aména -
gement (JO du 31. 12.021.
- Arrêté du 14 févrie r 2003 relatif à la perfo rmance des toitures et couvertures de toiture exposées
à un incendie extérieur !JO. du 14.03 .2005).
• Arrêté du 22 ma rs 2004 relatif à la ré s ista nce au feu des produits, éléments de construction et
d'ouvrages (JO du 1.04.20041.
27
•
Deuxième partie
Sécurité incendie
29
1 Sécurité incendie
ERP :
Défi nition d'un ERP
Définition du public
Différents types d 'établissement (particuliers et spéciaux)
Contenu Différentes catégories en fonctio n du nombre de personnes 2h 00
(public) accueillies, définition d u seu il de la 50 catégorie
Méthodes de détermination de l 'effecti f
IGH :
Définition et classification d'un IGH
On peut estimer que plus de 200000 établissements répondent à cette d isposition q u'il
s'agisse notamment des établissements d 'enseignement (plus de 80 000), des hôtels (environ
60 000), des banques et administrations (environ 30000), des établissements de culte (envi-
ron 20000) ...
Ouand au terme c Public », si l 'o n se réfère au Robert : « les gens, la masse de la popu lation ,
la foule - exemple : avis au p ub lic ».
On conçoit que la définition du « public» doit se référer à un certain nombre de personnes
mais, là encore, ce nombre reste à déterminer. Le « public » c' est « )' ensemb le des personnes
qui assistent à un spectacle, à une réunion , à une manifestatio n ». 1
31
•
/
Principes de classement des établissements
./
~nfos +
Da ns le déc ret de 1980, au nombre des arti cles passés dans te Code de la construction , figure l'ar-
ticle R. 123-2 dont le paragraph e 2 précise ,
« ... Sont cons idérées comm e faisa nt parti e du publi c toutes les personn es adm ises dan s l'établis-
seme nt à que lque titre que ce soit en plus du personne l ... »).
On est ic i re ve n u à la rédaction du décret de 1954.
Il faut cepe ndant observer la présence de cas particu liers : ainsi , pour la 5 ~ catégorie - dans le cha -
pitre Il « RègLes tech niques l) - section 1 « Construction, dégagemen ts, gaines» - te paragraphe 5
alinéa 1 de l'article PE 11 dispose ,
« L'effectif du personnel ne possédant pas ses dégagements propres doit être ajouté à ceLui du
pub lic pour ca lculer les dégage men ts reLati fs à l'ensemble des occupants, notamment dans les
im m e u ble s à usage d 'administration, de banques et de bureaux. »
Par contre, le paragraphe 2 de l'article PE 3 st ipule Le contraire pour la détermination de la catégorie:
« Pour la détermi natio n de la catégorie, il n'est pas tenu compte de t'effecti f du person neL. même
s i ce dern ie r ne dispose pas de dégageme nts indépendants ».
L'effect if du personnel, même sil ne dispose pas de dégageme nts indépendants de ceu x du public ,
n'est pas pris en compte po ur le cl as s e m e nt en caté gor ie s. Par contre, iLentre en li g ne de compte
pour la déterminat ion des mesures de sécurité te lles que le nombre et la large ur des dégagements
[cf. art. R. 123-19 du Code de la construction et de t'habitation] .
Dans le cadre du pub lic, une évo lut ion part ic uL ière doit être re levée concerna nt une nouvelle caté-
gorie de personnes : les hand icapés pour Lesquels des struct ures part iculières d'a ccessib ilité ont
été imposées.
En effet, bien que les prem ières mesures rem onte nt au 1er févr ier 1978, le décret n? 94-86 du
26 janvie r 1994 relat if à l'a cces s ibili té aux personnes ha ndicapées des loca ux d'hab itat ion , des éta-
bLissements et insta llat ions recevant du public, mod ifian t et comp létant le Code de La co nstruct ion
et de l'habitation et le Code de l'ur ba nis m e, vient en applicatio n d 'une loi d' or ientat ion en faveur des
pe rson nes handicapées, vot ée et pub lié e e n 1975. J us qu' e n 1994, les commissions de sécurité
n 'étaient pas chargées de vérifie r l'a pplica tio n de ces exigences; or, depuis août 1994, el les ont un
avis à donner sur les projets et sur leurs réa lisations.
(]) B. Classement
Le classement d 'un ERP est fonction de deux paramètres :
1. l'effectif admis qui détermine la catégo ri e.
2. la nature de l 'activité qui déterm ine le type.
32
,
l Sécurité incendie
S Bibliothèques, ce nt res de documentation et de consultation
d 'archives.
T Salles d 'expositions,
U Etabli ssemen t s de soins.
V Etablisseme nts de culte.
W Ad mi nistrat ions, banques, bureaux.
X Etab lissemen ts sporti fs couverts.
y Musées.
Un moyen mnémotechnique pour se souvenir de ceUe liste est d'attribuer un nom correspondant à la
lettre type (ex : Hôtel pour 0, urgence pour U...].
2' groupe:
5' catégorie : établissements dont J'effectif d u p ublic n'atteint pas le chiffre m inim um fixé
pa r le règle m ent de sécurité pour chaq ue type d 'exploitation .
Le seuil m arquant le passage entre ERP des I ~ et 2' groupes est donné p ar le tableau suivant :
Seuils du 1· groupe
Type Nature de l'exploitation
SOUS-SOL! Étage5 Id~~sn~~e~l:x
J Structures d 'a ccue il pour personne s âgées et personnes handi-
,
tca p e e s :
1. effectif des résidents 20
~ effectif total 100
L Salle d'auditions. de co nférences, de réunions. multimédia 100 200
Salle de spectacles. de projections ou à usage multiple 20 50
M Magasins de vente 100 100 200
N Restaurants ou débits de boissons 100 200 200
o Hôtels ou pensions de famill e 100
P Salles de danse ou salles de je u 20 100 120
33
,r
, Principes de classement des établissements /
Seuils du l groupe H
Nature de l'exploitation I l E bl
Sous-sol: Étilges de:·n~;ea:J[
R Ecol es maternelles. crèches, haltes-garderies et jard ins d 'enfants (-) l , •• ) 100
Autres établissements 100 100 200
,Et ab lissements avec locaux réservés au somm eil - - 30
S Bibliothèques o u ce ntre s de d ocu mentation 100 100 200
T Salles d 'expositions 100 100 200
U 'Eta blisse me nts de soins :
- sans hébergement • 100
- avec hébergement • 20
V Etablissements de culte 100 200 300
W Administrations , b anq ues, bureaux 100 100 200
X Etablissements sport ifs couverts 100 100 200
y Musées 100 \00 200
OA jHôte ls-re sta ura nts d 'altitude 20
GA Gares 200
PA Etab lissements de plei n ai r 300
,.) Ces act iv ités sont interd ites en sous-sol.
(--) Si l'établissement ne compo rte qu 'un seul niveau situé en étage : 20
__Infos +
Selon les risques présen tés par les différents types, te seu il de classe men t dan s le 1~( grou pe [, .... à
4- catégoriel est plu s ou moins élevé . On notera en particu lier que le seuil est bas pou r les locaux à
somm eil tels que les internats et colon ies de vacan ces, les établissem ents de soins avec hébergement
(hô pi taux, cli niques, préventoriums, sanatoriums, etc.], ou pour cer tains présentant des r isqu es
particuliers dus à l'isolement et à l'éloignement (hôtels-restaurants d'altitude, refug es de mon tagne l
ou à l'enfoui ssem ent dans cer tains cas lsaües de spec tacles et salles de danse] .
A noter ég aleme nt que, bien qu' étant des établisseme nts avec locaux à som meil. les hôtels et pension s
de famiUe ont un seuil de classement fixé à 100 personnes [soit 50 chambres]. Il résulte de ces dispositions
des mesures spéciales pour les hôtels de 5t catégorie qu i so nt définies au cha pitre IV (article s PO
du livre 1111.
.....--'nfos +
Exe m ple ,
- un resta urant pouvant recevoir 350 pers onnes = type N, 3' ca tegorie.
- un m aga sin de vente r ecevant 2 000 personnes = type M, 1" ca tégo rie.
- un hôt el pouvan t rece voir 250 personnes = type 0, 4' catég or ie.
- un lycée scolaire recevant 1 000 élèves • type R, 2' cate go rie .
- une salle de jeux recevant 110 perso nnes • type P, 5' catégorie.
34
J Sécurité incendie
~Infos +
Précisions relatives au class ement
Lorsqu e les bâtim ents d'un même ERP et tes éta bl issem ents groupés dans un même bâtiment ou
dans des bâtiments voisin s ne sont pas isoLés dans les con ditions du règ lement (ar ticles CO 6 à
1Dl. ils doivent être considérés comme un seul établissement, ce qui joue. bien entendu. sur la
catégo rie [article GN 2J.
En revanche, des établissements répondant aux conditi ons d'isolement, groupés dans un même bâtiment
seront considérés comme autant d'établissements pour t'application du règlement (article GN 3J.
Les règLes de sécurité doivent pouvoir, pour certains r isques particulie rs , être adaptées. en aggravation
ou en atténuation. avec d'éventuelles mesures de compe nsation pour lesquelles la commission de
sécurité donnera son avis: tel est l'objet de l'a r t icle GN 4 qui se réfè re à l' article R. 123- 13 du Code
de la construct ion et de l 'habitat ion et dont le com m entaire doit êt re complé té par l'avis émis par
la com missi on centrale de sécu r ité en date du 12 mai 2005.
D'aut re part, lorsqu'un établissem ent com porte des locaux de types différen ts, les dispositions particu-
lières à ces types leur sont logiquement applicables, mais dans la catégor ie où est classé l' établissement.
En outre [article GN 61. l' utilisation d'un établissement pou r une exploita tion inhabituelle [réunion
d'une association dans une école par exemple l est soum ise à autorisati on administrative.
nfos +
Les compartiments des IGH sont des espaces superposés ou juxtaposés de 2500 ml ma ximum , de
la hauteur d'u n étage et séparés entre eux par des murs, planchers et clo isons coupe- feu de d egré
2 heures au min imum, ce qui les rend tota lement étanches tes uns par rappor t aux autres.
c 0
c a 0
+ 18 Dl lOlt\I . ..U 'eS I G H
II..SOm 0 0 0
o 0 0
o o o
c a c o
o o o c
o
c c c a
35
Principes de classement des établissements
/
Les immeubles de grande hau teu r so nt classés en différents types se lon leur exploitati on , ce
qui peut permettre de faire appliquer le degré de sévé rité des mesures de protection incendie
et de panique en fon ction du risque.
Celte dernière cl asse regroupe les IGH répond ant à plusieurs des usages ci-d e ss us .
.---'nfos +
Les éta blissements présents dan s un imm euble de grande hau teur son t. queLque soit leur type.
classés en catég ories d'ap rès le nombre de personnes présen tes.
Les IGH possédant un établ issem ent recevant du publ ic ne co r respon dant à aucun type défini par
le règlement de sécurité sont tout de m êm e assujettis aux prescriptions ci-dessu s. en tenant compte
de celles im posées aux types d'établissemen ts qui se rapprochent le plus de celui qui est envisagé .
Usage de bureaux
Plancher bas dernier niveau + 50 m ~/
'-.;
Compri s e ntre
28 et 50 m
GHW 1 GHW 2
36
-
J Sécurité incendie
, , ' . ,
Thème fo ndamentaux et principes gene ra ux d e securi te incendie au
• rega rd du règlemen t d'incendie
Le danger encouru par le pub lic, dans un étab lissement recevant d u p ub lic serait nul, si rien de
combustible ou d 'inflam mable ne s'y trouvait , si l 'extinction d 'un d ébut d'i ncend ie et l'évacuation
du p ublic étaient im médiates.
Cela n 'ét ant p as bien enten du possib le, il faut s'ass ure r qu e les b âtim ents o ù so nt in stallés les
ERP so ient construits d e manière à permettre l 'évacuation rap ide et en b on ordre d e la totalité
des occupants.
Les articles d e l 'arrêté du 25 jui n 1980 modifié fixe nt les d isposi t ions d estinées à assure r la
sécurité contre le s risq ues d 'incendie et de pan iq ue dans les établissem ents rece vant du
pu blic.
.
Les constructeurs, propriétaires et exploi ta nts des ERP sont tenu s, tant au momen t de la
construction qu'au cours de l'e xploitation, de res pecter les me sure s de p révention e t de
sauvegarde p ro pres à ass urer la sécurité des personnes.
37
', Fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie'/
Dans le détail, les différents principes précités sont déclinés dans l'ordre du règleme nt comme
suit :
Matériaux de construction :
Les éléments de construction servant à la construction ou la rénovation des ERP doivent satisfaire
à d es critères bien précis. Ces critères sont :
- rési stance mécan ique ;
- étanchéité (flam mes et gaz) ;
- isolation thermique.
Le re spect de ces critè res a pour but d 'empêcher ou de ralentir l 'éclosion d 'un feu par des
méthodes de construction détermin ées par des textes précis.
Cloisonnement :
Le but du cloisonnemen t est de limiter la propagation du feu et des fumées à travers la
constru ction.
Les locaux doivent être séparés des locaux qui leur sont contigus et des dégagements protégés
par des parois verticales et des portes rési stantes au feu .
Aménagement :
Pour évit er que dans un local ou dégagement accessib le au p ublic d 'un ERP, le développement
rapide d'un ince nd ie puisse compromettre l'évacuation des occupants, la décoration et l e gros
mobilier doivent correspond re aux prescriptions des textes rég lementaires en mat ière de
réaction au feu ,
Dégagements :
Les dégagements ont p our but :
- de permettre une évacuation rapide et sûre de l 'établissement;
. de fa ire correspondre une circulation pri ncipale à chaque sortie sur l'extérieur ou sur un
dégagement protégé ;
- de relier, par des circulations horizontales :
- les escaliers aux sorties et les sorties entre elles (RDC) :
- les escaliers entre eux (ét ages et sous-sol) ;
- de limiter à 10 mètres de d ébouché des culs-d e-sacs entre les portes d es locaux et les
dégagements permettant le cho ix entre plusieurs chem inement s.
38
Sécurité incendie
Désenfumage :
Les ERP doivent être conçus de telle manière que des dispositifs de désenfumage puissent
être activés en cas d 'incendie, et ce pour :
- préserver l'acuité visuelle et respiratoire des occupants qui évacuent J'établissement;
- empêcher toutes propagations par effet de convection;
~ faciliter J'intervention des secours.
Installations techniques:
Les ERP doivent disposer d 'installations techniques telles que :
- Electricité ;
- Eclairage;
- Chauffage et ventilation;
- Gaz;
~ Ascenseurs et monte-charges;
- Cuisines et appareils de cuisson.
Ces installations devront être en tous points compatibles avec le règlement de sécurité en
vigueur et ce notamment, pour limiter les risques d'éclosion de feu.
Comment faire effectuer des sauvetages par l'extérieur en cas de sinistre alors q ue les étages
deviennent inaccessibles pour les secours? Au fur et à mesure de l'élévation des bâtiments, la
longueur des échelles des sapeurs-pompiers a augmenté en fonction de la hauteur des bâtiments.
Dans les grands immeubles traditionnels, de hauteur courante, n'excédant pas la limite de
portée des grandes échelles aériennes des sapeurs-pompiers (28 ml. l'évacuation de la totalité
des occupants se fait rapidement, en bon ordre et à pied.
Dans les IGH, la sécurité des occupants ne peut être obtenue par le seul respect de ces règles
car:
- le nombre et la largeur des escaliers réglementaires sont impossibles à réaliser;
- les personnes âgées, infirmes ou grabataires ne pourraient descendre par les escaliers d'un
trentième étage ou plus ;
- la concentration dans les escaliers de plusieurs centaines de personnes risquerait de provoquer
la panique;
- l'intervention des sapeurs-pompiers est impossible à réaliser au moyen de l'échelle
aérienne et se trouve donc dangereusement retardée.
39
,~ Fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie /
L'évacuation totale étant trè s diffici le, il est ap paru que le seul systèm e d e sécurité valable
pour l 'IGH était le système fondé sur la certitude de vain cre le feu avant qu'il n'ait atteint une
trop dangereuse extensi on . Il suffit alors, pour assurer leur sécurit é, d 'évacuer simplement par
des escaliers protégés le s occupants des locaux sinistrés ou immédiatement menacés , et de
les d iriger vers un com p arti m e nt voisin . C'est l 'évacuat io n partielle.
Le p rem ier règlement d e sécurit é des IGH a fait son ap p ariti on en novembre 1967. Depuis, ce
règlement n'a eu de cesse d 'évol uer.
1 - Emplacement des IG H
Les ICH doivent être situés à 3 km au plu s d'un centre prin cipal de sap eurs-p om p i ers.
3) Le compartiment ,
1 - Les d imensions hors œuvre d 'un compartiment sont les s uiva ntes:
- si un niveau : ~ L < 75 m
- S < 2 500 m'
~ si d eu x niveaux : ~ 5 < 2 500 rn'
- si trois niveaux : - 5 < 2 500 rn'
L'un des niveaux est accessible au x engins des sap e urs-p omp iers (échelle de 8 ml .
2 - Les parois doivent êt re coupe-feu d e degré 2 h (y com pri s Jes SAS (d isp ositi fs d 'accès
au x escaliers et d 'intercommunication ) et les t rémies d'ascen seurs).
40
J Sécurité incendie
3 - les escaliers :
il devra toujours y avoir deux escaliers par compartiment (sauf GHWI et GHR sous condition) .
4 - la densité d 'occupation :
la densité d 'occupation réglementaire est d'une personne pour 10 m' (sauf GHR 1 personne
pou r 5 rn' }.
4) Construction
Structure :
1 - Sta bilité
les éléments de la structu re de l'immeuble sont stables au feu de d egré 2 h.
Le pot entiel calorifique présent d ans l es IGH d oit ètre calcu lé.
Le potentiel calorifique des façades (menuiserie exclue) doit être ne doit pas excéd er 25 Mi/m'.
Le second œ uvre (cloisons; p o rtes, aménageme nt intérieur) ne d o it pas excéder 255 Ml/m'
(soit 15 kilogrammes de bois 1.
Le potent iel calorifique des éléments mobiliers par compartiment doit être inférieur à
400 MI/m ' par compartiment; (surface délimitée par coupe-feu de degré 2 hl et 600 Mf/m'
par local dont les murs et parois sont coupe-feu de degré 1 h
4'
,r .
-,
Fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie
•
42
•
] Sécurité incendie
Afin de faciliter "intervention des secours, les bâtiments sont desservis d epui s la voie publiq ue
par des voies particulières. En fonction de la concept ion des établissements, les voies sont
aménagées en respectant certaines caractéristiques.
Le nombre de façades d 'un ERP accessibles aux sapeurs-pompiers dépend d e l 'effecti f ad mis .
CD A. Voie engins
La voie engins est la voie utilisable par les engins de secours pou r accéder à p roximité de
l'établissement. Celle-ci doit avoir les caracté ristiq ues suivantes :
E
c
~
~
.~,
,
.1
CHA\,I55~ E
1
1
1. • !
1
1
1
••
,• 1
!•
.......
utilisable
1
.1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
1
1
!•• 1
1
1
1
1
1
:a
1
. :
largeur minimale Bm
43
•
Définitions :
Façad e accessible : façade permettant aux services de secours d'intervenir à tou s l es niveaux
recevant du public.
Baie a ccessible : toute baie ouvrante permettant d 'accéder à un niveau recevant du public e t
présentant les d imensions minimales suivantes: hauteur : 1,30 m ; largeur : 0,90 m.
Les voi es échelles : sections de voie ut ili sabl es pour la mise en station des échelles aérien nes
qui permettent, d 'une part, le sa uvetage des personnes e n hauteur et,
d 'autre part, une m ise en place de lan ce s, à eau permettant de m ieu x
combattre les sinistres.
La voie échelle est souvent appe lée " voie pompiers" par les maîtres d'œuvre.
Une section de voie utilisable par les échelles aériennes est toujours reliée à la vo ie publiq ue
par une voie utilisab le par les engins de secours.
La largeur libre minimale utilisable de la chaussée est portée à 4 m (ba ndes réservées au station-
nement exclues) afin de permettre le déploiement des vérins de stabilisation du châssis p orteur
de l'échelle aérienne.
Les agents de sécuri té devront veiller à la vacuité des vo ies engins et voies échelles.
En effet, un stationnement illicite sur ces voies pourrait entraîner un retard pour les opérations
de secours.
La mise en place de matériel tel que les échelles mécaniques nécessite, s ur la voirie, un
volume de protection pour leur déploiement.
Des e xercices simultanés avec les se rvice s de secours permettront d 'évaluer l'espace
requis pour leur manœuvre. Des marquages au sol pourront être mis en place. L'agent de
sécur i t é veillera au bon dégagement de ces aires de sécurité.
/'
ntos +
Le tableau ci-après indique comment tes sections de voies uti lisables pour la m ise en station des
éche lles aérie nnes , doivent être im pLantées dans Les cas courants pour répondre à La définition de
ce paragraphe et pour atteind re les baies acce ssib les à tous les niveaux .
Cette implantation varie en fon ction de la hauteu r des échelles susceptibles d'intervenir. Consulter
en consé quence le Corps local de sapeu rs -pom pier s.
VOie perpendi c ulaire à la faç ade
Vo ie pa rall èle à La faça de de l'établissement app rochant jusqu'à
Ty pes de l'établissement
moins de un mètre de cette façade
d 'échelles
Dista nce C du bord de la Distan ce A du bord de la chaussée,a u
chaussée à la façade milieu des baies accessi bles de la faça de
Echelle de 30 m Doit être comprise entre 1 et 8 m Inférieu re à 6 m
Ech elle de 24 m Doit être comprise entre 1 et 6 m Infé rieure à 2 m
Ec he lle d e 18 m Doit être comprise entre 1 et 3 m 0
-,
J Sécurité incendie
•• S . 1S
,,• R
,,
)(
- ~- -
Im S C S 8m :S 6 fi techcüc 30 ml
D ~ 4m BSlm A :S 2 fi (echelle 24 ml
D 2: 7 m Isi voie en im passe! =0 fi (echelle 18 ml
Li) déterm inati on des sections de voies utilisa bles par les échelles aériennes est délicate lorsq ue la
voie n'est ni parallèle ni perpendi cuLai re au x façades, ou Lorsque des étages font saitlie ou sont en
retra it par ra p port au plan géné ra l de La façad e .
Sont égaleme nt considé rées comme accessibles les baies reliées par un pa rcours sûr [ba lcon fi lant.
pass ere lle. ter rass es]. à un point accessible aux échelles aé riennes. du mom en t qu'il y a au moins
un emplacement ut ilisable par l'écheLLe aérienne pour un front de 20 m de façade [cf. figu re ci-des-
sous!.
._-
.....
, • .
ERP
.. h .. ,.. ...
~ ~.
_._...<1<"''''("1
~
~ 10 ln
" m
Ru"
...... A()CtIls de.. é chelles aé riennes a ux b a lc on s et tnrra':;':;AS
(voie échelle)
Lorsque la voie échelle est établie sur une dalle d ont la résistance à la charge n'est pas uniforme
ou lorsq u'ell e est camouflée en pelouse. elle d oit être m atérialisée au sol.
La section d e voi e utilisable pour la mise e n station des échelles aériennes d oit permettre à
un véhicule de seco urs (échelle. ambulance. etc.) de d épasser une échelle en stat io n. Pour ce
faire . la voie d oit être accessi b le à ses deux ext ré m ités o u avoi r une chaussée libre de 7 m d e
large au m o i ns.
45
~esserte des bâtiments)
CD C. Espaces libres
les espa ces libres so nt des surfaces accessibles a ux secours et possédant les caractéristiques
minimales s uiva ntes:
- plus petite dimension : 8 m ;
- pas d 'obstacle à l'écou lement régulier d u public ;
- accès et mise en œ uvre faciles du matériel nécessaire pour opére r les sauvetages et combattre
le feu :
- issues de l'E.R.P. à mo ins d e 60 m d 'une voie engins ;
- largeur minimale de l'accès à partir d e la voie engins :
o 1.80 m lorsque le plancher bas d u dernier niveau accessible a u public e st de 8 m au
plus au-dessus du sol;
o 3 m lorsque le plancher bas du dernier niveau accessible au public e st à plus de 8 m
au -dessus du sol.
Ces e spaces libres peuvent être, soit des cours, soit des voies permettant d 'accéder :
- à d e s façades ,
- à des baies ,
• à des co mpa rtime nts .
ntos +
Le matériel nécessa ire pour opé rer les sauvetages et combattre le feu est fonct ion de la hauteur du
bâtiment :
- lorsque le plan cher bas du niveau le plus haut accessible au pub Lic est à mo ins de 8 m du sot
[ou éqall, l'e s pace libre doit perm ettre d'ache mi ner en particulie r les échelles à coulisse portab les
(Longueur repli ée 4.50 ml et les dévidoirs à tuyaux. Pour facilite r l'accès de ces dern iers auprès
de L'établissement, un chemin stabili sé de 1,80 m de targe sans m arches doit être établi {pente
éventuelle < 10%1;
- lorsque le plancher bas du niveau Le plus haut du bâtiment est à plus de 8 m du sol. l'espace
libre doit perm ettre l'accès et la m ise en station éventuelle d'une échelle aérienne. La plate-forme
nécessaire doit avoir comme dim ensions m inimales 8 m x 10 m et doit être tra ité comme une
section de voie éche lle.
En effet dans ce cas, la protection du bâtiment est assurée par une distribution des niveaux en secteurs.
La réali sat ion d'espaces libres associés aux secteurs pou r des bâtime nt s dont le pla nc her ba s du
dern ier niveau acce ssible au public est à plus de 8 m au-dessus du sol a pour but notamment d' éviter
le tra cé de voies goudron nées longea nt une ou plusieu rs façades, au m ili eu d' un environn em ent
paysager (pelouses, parcs...l . Suivant le cas, l'espace li bre peut être aménagé dans une cour, un jard in,
un parc...
Secteur 1 secteur 2
(CO 241 ERPn ..
. _ .. h ..
(CO 24)
__ .....-.Ib_
Il
.
,
0
•• m
/
Rue
46
- 1----,,--------=-------------------7"""'
-
Sécurité incendie
11 Dans le cas où le bâtiment est plus haut que 8 m, l'e s pace libre devra permettre à l'échelle des
pompiers de pouvoir passer grâ ce à ses 3 m de large et d' intervenir à l'intérieur af in de procéder
aux sauvetages en accédant aux fenêtres et balcons des ERP.
2J Da ns le cas où la hauteur du bâti ment est égale ou inférie ure à 8 m, L'espace libre avec 1,8 m de
targe pourra permettre aux sapeurs-pompiers de mettre e n œuvre te petit maté riel (échelle portabLe
8,20 ml et de procé de r aux sauvetages.
Dans les deux cas de figure La distan ce allant de l'entrée de l'ERP à ta voie engins ne doit pas excéder
60 m pour pourvo ir permettre aux secours de mett re en œuvre leurs moyens d'exti nction Ituyauxl .
La distance allant des sorties de l'immeuble ne doit pas être à plus de 30 mètres de la voie
publique. La voie n'est pas en impasse et permet la circulation et le stationnement des engins
de secours.
Hauteur libre sous voûte : 3.50 mètres
Largeur de la chaussée: 3, 50 mètres
Largeur de la plate forme : 4.50 mètres
• intérieur : Il mètres
Rayon de braquage :
- extérieur : 14,50 mètres
Pente : < 10 %
Minimum 13 tonnes (4 sur ess ieu avant et 9 tonnes sur
Résistance ;
essieu arrière si distant de 4.50 mètres) ,
47
( Desserte des bâtiments)
2) Vo lume de protection
48
] Sécurité incendie
Séquence 4 : Cloisonnement
d"isolation des risques
Le respect des prescripti on s du Code de la const ruct ion et de l 'habitation est assuré , « Les
bâtiments et les l ocaux où sont installés les établissements recevant du public doivent être
construits de manière à permettre l'é vacu at ion rapide et en bon ord re de la totalité des
occup ants. »
Ils doivent avoir une ou plusieurs façades en bordure de voies ou d 'espaces li bres permettant
l'évacuati on du public, l'accè s et la mise en service des moyen s de secours et de lutte contre
l'incendi e .
Les parois vertica les des dégagements et des locau x doivent avoir un degré de résistance au
feu en fonction du degré d e stabilité au feu exigé p our l a structure du b âtiment.
Les circulations horizontales de grande longueur encloi sonnées doivent être recoupées tous
les 25 à 30 mètres par des parois et b locs-portes PF de degré 112 heure munis d 'un ferme-porte .
Il concerne le s bâtiments d ont le p lancher ba s du dernier niveau acce ss ible au p ublic est à
mo ins de B mètres au-dessus du so l et qu i possédent , soit esp ace libre, so it voie engins.
Si le plancher bas est à plus de 8 mètres au-dessus du sol. le bâtiment d oit p osséder une vote
échelle.
49
Cloisonnement d'isolation des risques
"1=
Cloisonnement traditionnel
21 Le secteur
Il concerne les bâtiments dont le plancher bas est à plus de 8 mètres du sol. ne permettant
pas la création de voies échelles, ces dernières seront re mplacées par des espaces libres. Ces
espaces libres devront permettre la station d 'une échelle pouvant atteindre à chaq ue niveau
une baie accessible par secteur.
L oc au x accessibles
PP1 f2h ~ 40 m
SECTEUR 1
50
Sécurité incendie
31 Le cDmpartimentage
Les compartiments sont des volumes à l'intérieur desquels les exigences de résistance au feu
relatives aux parois verticales ne sont pas imposées afin notamment de faciliter leur aména-
gement.
Chaque niveau comporte au moins deux compartiments de même capacité d'accueil, En cas
d'incendie dans un des deux compartime nts, la totalité des personnes se réfugie à l'intérieur
de l'autre. Ceci permet de conte nir le sinistre en un seul compartiment.
Le passage d'un compartime nt à l'autre se fera par deux communications au plus sur les circulations
principales ,
- bloc-porte va-et-vient, pare-flammes du même degré que la paroi où il est installé ;
. sas avec bloc-porte va-et-vient, pare-flammes de degré moitié de l'exigence ci-dessus.
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(er..... 112h. 1I1 1h30 ) rësiatance au feu
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51
•
-,
Cloisonnement d'isolation des risques
L'éva cuation verticale de ces personnes ne doit en effet être envisagée qu'en cas d 'extrême
nécessité .
Pour répond re à cet ob jectif, les princi pes suivants sont retenus :
~ re nforcement d u cloisonnement intérieur :
- exigences accrues en ce qui concerne les aménagements intérieurs au plan de la réaction
au feu ;
. l arge emp loi de la d ét ecti on automat iq ue d 'incend ie permetta nt une alarme précoce ;
- d ésen fum age d es ci rcu lations ;
- se nsib ilisat io n et formation du personnel aux tâches de sécurité.
En o utre, l 'évacuation verticale reste la règle pour les personnes pouvant se déplacer par le urs
propres moye ns.
L oca'
a c c • • • lble
CF l h
<,
Zü'lEI
52
1
Sécurité incendie
CI) C. Cas particulier du type J
Il intéresse les structures d'accueil p our les personnes âgées ou handicapées. Les règles de
sécurité à appliquer dans ces établissements doivent tenir compte du fait que la population
à protéger présente souvent un caractère de grande vulnérabilité. Elles reposent donc à la fois
sur l'observation stricte des règles de construction et d'aménagement des bâtiments et des locaux
et également sur le respect scrupuleux des règles de fonctionnement, de maintenance et de
surveillance.
L'arrêté concern e : les établissements médico-éducatifs dont la vocation principale est de
recevoir en internat, en externat ou en cure ambulatoire des jeunes handicapés ou inadaptés ;
les établissements d 'enseignement dont la vocation principale est de dispenser une éducation
spéciale aux jeunes handicapés ou inadaptés; les établissements dont la vocation principale
est d 'assurer l'hébergement des personnes âgées et/ou handicapées.
Il ne peut s'agir que d'établissements et services sociaux et m édico-sociaux au sens du Code
de l'action sociale et des familles .
Lorsqu'un feu se déclare dans un compartiment, il restera cantonné au moins deux heures
avant de se communiquer au suivant, ce qui laisse le temps aux occupants de se réfugier dans
un autre compartiment, aux équipes de sécurité de l'IGH et ensuite aux services de secours
extérieurs de combattre le sinistre.
......
1 1
53
Cloisonnement d'isolation des risques
4 - la densité d 'occupation :
la densité d 'occupation réglementaire est d 'une personne pour 10 m' (sauf GHR 1 personne
pour 5 m' ).
--
--
--
.J!.P~ IH
1 pers./IO m 2
SAS
c.H. s: SAS
\ y
GHR : 1persJ 5 ) <,
C.•·.2H
PFI /2
Local Local
-~
moy• • ou recevant ou recevant -~
moyen
Couloir du public du public
aceessibl81--~
au public:
54
-~--------------------------------,~
1
Sécurité incendie
-
Z· Locaux à risques importants
- Planchers hauts et parois verticales co upe -feu de degré de ux heures.
~ Di spositifs de communication avec les autres locaux co u p e -fe u de degré une heu re ,
l'o uve rture se fai sant dans le sens de la sortie, po rtes munies de fe rme-portes.
- Aucune co mmunication directe avec les locaux et dégagements accessib les au public.
lnfos +
/ <,
Locaux à risqu es cou rants et lo gem ents du personnel
Locaux à risques courants
Les locaux à risques co urants non accessibles au public doivent être isolés des autres locaux
accessibles au public et des dégagements comme suit;
Synthèse,
Locaux à risques
1 1
MOYENS IMPORTANTS
Planchers et parois CF 1 H Planchers et parois CF 2 H
Porte avec ferme-po rte CF 1/2 h Porte avec ferme -porte CF 1 H
-, ./
55
/ ,
, Cloisonnement d'isolation des risques /
/
- Notons quelques exemples selon les dispositions particulières de chaque activité:
,
- locaux à risque co ura nt : bureaux, etc. ...
- locaux à risque moyen : cuisines, office s. magasin de réserve . lingeri e. blanch isserie. etc. ..
- locaux à risque important : réserve , chaufferies> 70 kw, Locau x contenan t Les groupes générateurs.
poste de transformation, tableau et armo ires haute et basse ten sion, loca ux réceptades vide-
ordures . Locaux de s toc ka ge des emballag es. déche ts. et c .
Logements du personnel :
Ils son t iso lés des autres pa rties de l'étab lissement par des parois vertica Les et des blocs-portes
présentant te mê me degré de résistance au feu que les Locaux réservés au somme il.
Ils ont des dégagements indépendant s de ceux réservés au public. S'ils ont des dégagements communs
avec des tiers . ils doivent disposer de blocs - portes cou pe -feu de degré une demi -heure. équipés de
, ferme - portes.
/
56
1 Sécurité incendie
CI) A. Dégagements
1) Définitions
Dégagement accessoire : dégagement imposé lo rsq ue, except ionnellement , les d égagements
normaux ne sont pas judicieusement répartis dans le local, "étage ,
le secteur, le compartiment o u l 'établissement recevant du public.
Dégagement de secours : dégagement qui, pour des raisons d'exploitation, n'est pas utilisé en
permanence p ar l e p ublic.
Circulation principale : circulation horizontale assurant un cheminement direct vers les escaliers,
sorties o u issues .
Circulation secondaire : circulation hori zontale assurant un che minem ent vers les circu lations
principales.
NB : Toutes les circulati ons et tous les dégagements protégé s d'un ERP doivent donner sur des portes
de sortie .
La porte à ferme-porte : est m unie d 'un di spositif destiné à ram en er automatiq uem e nt la
porte en position fermée .
57
'----
Evacuation du public et des occupants
----L.. "-
La porte à fermeture a utomatique : est une porte équipée d'un d ispositif destiné à maintenir la
porte en position d 'o uverture et à la libérer (ap rès détecti on )
au moment du si nistre .
Chaque d égagemen t d oit avoir une largeur minimale de passage proportionnelle au nombre
total d e personnes appelées à l 'emprunter,
Cette largeur est calculée en fo nct ion d 'u ne large ur typ e ap pelée « unit é de passage >, L'u nité
de base est 0,60 m ; c'est le passage pour 100 personnes,
Quand un dégagement ne com p orte qu'une ou deux unités de passage, la largeur est respec-
t iveme nt p ortée de 0,60 à 0,90 m et de 1,20 à 1,40 m . A p artir de 3 unités de passage , la largeur
co rres po nd à des multiples de 0,60 m .
1 U.P. 2 U.P. 3 U.P. n U.P.
-1:
0.80 1.20
.=====w-- -
etc ...
~ - Il
~ 1-
0.10
1.60
-.",'"
0 .10
Lorsqu'un dégagement a une largeur intermédiaire entre deux largeurs types calculées suivant
ces dispositions, cette largeur ne co m pt e que pour la largeur type immédiatement inférie ure.
A partir de deu x un ités de passage , des saillies de 0,10 m de chaq ue côté d ans la largeurrégle-
mentaire des dégagements so nt admises jusqu'à une hauteur de 1,1 0 m .
Le règlement d e sécurité du 25 juin 1980 modifié dispose d 'une méthode qui permet, à partir
d 'un effectif donné, de calculer le nombre de dégagements et le no mbre d 'unités d e passage.
Le nombre de sorties d 'un étab lisse ment recevant du public excéd ant vingt personnes sera
au min imum de d eux.
Aucune saillie ni dépôt ne d oivent réduire la la rgeur réglementaire des dégagements.
58
] Sécurité incendie
Calcul des dégagements
Nombre de dégagements
Effectifs Nombre d'unité de passage
(sorties ou escaliers)
1...19 1 1
-Rez-de-chauss ée : 2 1 d égagement de 1 ur
- Sous-sol : 2 1 dégagement accessoire
Etage
1
h < 8 m 1 escalier
20...50
h > 8m 1 escalier de 1 ur
1 escalier + 1 dégagement accessoire 1 dégagement accessoire
Compartiments
1 escalier + 1 dégagement accessoire
- 2 dégagement de 1 ur ou
51...\00 2 1 dégagement de 2 ur
+ dé a ement accessoire
- arrondir centaine >
\01...500 2'
- chiffre centaine + 1
~ arrondir centaine >
> 500 1 pour 500 (ou fraction ) + 1
- chiffre centaine
'" Si J'effectif est supé rie ur à 200 personnes, les d égagem ents d oivent être sup érieurs à 2 UP.
Toutefois, il peut ê tre ad mis un d égagem ent d 'une seule UP sous réserve qu'il ne soit pris en
com pte qu 'une seule fois :
~ soit dans le nombre d es d égagem ents norm aux,
~ soit dans le nombre d 'UP de ces dégagements.
Local
recevant
du
..
public
Local
recevant
du public
'1 Le balisage
Les dégagements d oivent être obligatoirement balisés. Les cheminements empruntés par le
public pour l 'évacuation d e l 'établissement sont « balisés » par des indications b ien lisibles
« de jour et de nuit », Ces indications sont placées de façon telle que , de tout p oint accessible
au public, ce lui-ci en aperçoive touj ours au moins une, même en cas d 'affluence .
59
Evacuation du public et des occupants
Cette signalisation est assurée par des panneaux opaques ou transparents. lumineux de forme
rectangulaire. .
Les panneaux indiquant une sortie peuvent être complétés par les
mentions « sortie » ou « sortie de secours ».
La mention « sortie » indique une issue utilisable en permanence par le public. La mention
« sortie de secours » indique une issue utilisable au moment du sinistre seulement.
5) Les portes
Pour co nsi d é re r deux dégagements, la distance entre deux portes doit être supérieure à 5 m.
Les portes spéciales coulissantes ou à tambour sont autorisées en façade mais toujours doublées
d 'une porte normale. si c'est une porte classique.
Les portes coulissantes, en cas de panne d'électricité, doivent s'ouvrir et rester en position
d 'ouverture.
6) Les escaliers
60
Sécurité incendie
ntos +
L'encloisonnement d'un escalier est constitué par une cage continue jusqu'au niveau d'évacuation vers
l'exté rieu r,
Le volume d'encloison nemen t de s escaliers desservant Les sous-sols ne doi t pas être en commu -
nication directe avec celui des escalie rs dess e rva nt les étages .
L'a ir est donc res pira ble dans un escalier protégé car il es t, soit main tenu à l'a bri des fumé es par
sur pression de la cage , soit désen fumé [ouverture en to iture ).
Un escalie r lair libre a au moins une de ses faces ouverte sur l'extérieur, tes a utre s parois et les
è
portes d'accès répondant aux dispositions prévues pour tes esca liers enclois onnés.
non
Escaliers
air libre
encloisonnés
71 Conduite à tenir
il doit veiller à ce que le p ersonnel de j'établissement se con forme à ces exigences d e séc urité.
il d oit enfin se rap p ele r qu 'en cas de début de sinistre imp ortant, l'évacuati on du pu b lic doit
être totale, sans risque de panique ni affolement, mais dans un d élai le p lus b ref possible.
Objectifs
Les exercices d'évacuation permettent aux intéressés de se familiarise r avec les dispositifs
d 'alarme, les i ssues de secours et les points de rasse m b lement.
Au tre ava ntage tout aussi i mp o rtan t ; un tel exercice pe rmet de vérifier la clarté et l 'effi cacité
des inst ructions. Il révè le les l acunes et met en évidence les aspects auxquels il convient d e
s'attacher en priorit é . Il permet par exemple de déceler l es endroits où des encombrements
peuvent se produire en cas d'évacuation et ce ux où il faut prévoir des itinérai res alternati fs.
L' exercice montre également si la ré partition des tâches est cla i re pou r tout le m onde.
L'appe l des services d e secours fait l ui aussi partie du progra mme: q ui cont act e ces services?
Qu e ls éléments l e m essage doit -il co mporter? Ouels moyens utilise-t-on p our les ave rti r ?
Qui accueille les pomp iers ?
61
/
Evacuation du public et des occupants
•
- Alerte
La détection de l'incendie marque Je début de l'intervention . Cette détection peut se faire
grâce à la surveillance humaine ou par des dispositifs de détection . Vient ensuite l'alerte.
Il faut que chacun sache clairement qui doit être averti et de quelle manière. Sur ce plan,
la téléph oniste est la personne la mieux placée.
- Alarme
Chacun doit aussi savoir qui est habilité à donner l'alarme. Ce sont ces mêmes personnes
• qui préviendront le se rvice incendie. Il est crucial, en effet, que le message transmis soit à la
fois clair et com p let . Le signal d 'alarme doit être perceptible dans l'ensemble du bâtiment
et être parfaitement distinct des autres signaux utilisés.
~ Evacuation
Les issues de secours al te rn at ives doivent être connues. Il n'est pas rare de constater, dans
les grands immeubles, que les occupants ignorent totalement où se trouvent les escaliers.
Le point de ralliement doit être connu et bien étudié. Dans les grandes entreprises,
chaq ue service dispose souvent d 'une zone particulière sur le lieu de ralliement. Destiné
à accueillir le public et le personnel évacué, le point de rassemblement est situé dans une
zone extérieure (pas trop éloignée des bâtiments), isolée des risques. Il ne doit gêner ni
•
l 'accessibilité aux façade s, ni l 'engagement des moyens de secours des services publics. Il
doit logiquement être d 'une capacité d 'accueil suffisante et, si une voie publique est à
traverser, une ou deux personnes d evront s'occupe r de faire la circulation (dans ce cas il
n'est pas consei ll é de bloquer une voie de circulation, qui risquerait de créer un embou-
teillage et de retarder l 'arrivée des se rv ices de seco urs).
- Contrôle
Dans le bâtiment, des personnes sont désignées pour cont rôle r, dans la mesure du possible.
si tout le monde a quitté le service, si les fenêtres sont fermées, etc. Des collaborateurs
désignés à l'avance effectuent un contrôle des présences au point d e ralliement. Ils disposent
pour cel a d'un formulaire garantissant la rapidité et l'efficacité du contrôle ; les guides ont
pour mission de prendre en charge le personnel "rab attu" par les serre-files, et de les diriger
vers le point de rassemblement en utilisant les circulations et escaliers de secours. Chaque
guide devra connaître particulièrement bien les cheminements de sorties de secours. Ils
doivent être les leaders du groupe qu'ils prennent en charge. Leurs qualités de bon sens
et de sang-froid d oivent être reconnues de tous.
Les serre-files sont des personnes scrupuleuses, les serre-files sont chargé s d'inviter les
occup ants de l 'établissement à quitter leur poste de travail, dans le calme et en bon ordre,
pour se regrouper autour du guide d 'évacuation . Ils doivent vérifier que toutes les
personnes de la zone à évacuer ont bien entendu le signal et quitté les lieux. Ils doivent donc
très rapidement faire le tour des bureaux, ateliers, magasins, sanitaires ... Ils s'assureront que
les fenêtres et portes soient bien fermées et que personne ne tente d'utiliser les ascenseurs
ainsi que les monte-ch arges. Pour finir, ils rendent co mp t e au responsable de la sécurité
que l'ensemble de la zone qu 'ils o nt en charge a été évacué.
62
J Sécurité incendie
disponibles, le s produits dangereux, les disparus, etc.) et les guider vers le foyer d 'incendie.
Les informations relatives à d 'éventuelles victimes ou personnes disparues doivent être
aussi précises que p ossible. Cela évitera aux secourist es de risquer inutilement leur vie
lors d'une opération de sauvetage.
- Eva luation
Par la suite, l'exercice d 'évacuation est évalué .
Cette évalu~tion ne d oit pas être consi d érée com me la fin de l 'exercice , mais plutôt co mme
une préparation du prochain . Des ob se rvate urs so nt désignés avant l 'exerci ce d 'évacuation
afin de s 'ass ure r qu'aucun aspect ne soit négligé lors de l'évaluatio n.
De nombreux aspects de la lutte contre l'incendie dépendent de la rapidité de l'inte rventio n.
1\ est donc essentiel. lors des exercices, de pouvoir vérifier la durée de l'opération . Le facte ur
temps peut jouer à différents niveaux :
- combien de temps s 'est-il éco ulé entre l'alerte et l'alarme?
- combie n de temps a-t-il fallu avant que la dernière personne quitte le bâtime nt ?
- les informations précises destinées aux pompiers étaient-elles di sponib les e n temps
voul u, etc. ?
nfos +
Itinéraires d'évacuation
La conception des itinéraires d'évacuation comporte pLusieurs étapes:
- Planification des itinéraires : pensez aux utiLisateurs [enfa nts , handicapés, etc.l. à la largeur,
au taux d'occupation , etc .
- Protection des itinéraires: surtout contre La fumée (au moyen de portes coupe-feu, d'équi pements
de lutte contre l'incendie, de matériaux ignifuges, etc.l :
- Identification : pictogrammes cla irs et visibles, écla irage Ide secours], etc.
Il apparaît que les gens quittent instinctivement un bâtiment par le même chemin que celui par
lequel ils sont entrés. Il est donc préférable de privilég ier Les entrées et sorties ordinaires lor s du
choix des issues de secours. Les autres sorties doivent, au préalable , avoir été reconnues par t out
un chacun. Les issues de secours dépourvues de signa lisation man quent en partie leur objectif.
Les pictogrammes in diquant ces itinéra ires doivent être placés de manière visi ble , bien éclairés,
connus de tous , etc.
Une issue de secou rs encombrée ressemble davantage à un parcours d'obstacles qu'à une sortie.
Pour éviter que ces voies d'évacuation soient elles aussi la proie des ftammes, il est important de
ten ir com pte, lo rs du choix des éléments de construction et des matériaux de recouvrem ent, de
leur rés istance à l'incendie.
Le plan d'évacuation
Affiché près des accès.
Il comporte,
1. emplacement du point" vous êtes
, ici" ;
2. emplacement des moyens de secours;
3. emplacement des organes de coupure (gaz, électricité) ;
4. emplacement des issues d'évacuation :
5. plan du bâtiment.
63
/
, Evacuation du public et des occupants /
Ann on ce
Il est conseillé de comm un iquer au personnel la date et l' he ure du tout premier exercice. La
deuxième fo is. il doit être possib le d'organ iser des exercices inopinés.
Causes
Les ci nq causes er inci pates de victimes périssant dans un incendie sont les suivantes:
1. Découverte trop tard ive de la naissance de l'incend ie;
2. Chemin d'évac uatio n inut ilisable (e n raison d'u ne fumée tro p dense) ;
3. Conna issa nce insuffisante des issues de secours alternatives par les utilisa teu rs ;
4. Issues de secours inadéquates [nombre, dimensions, concept ion! ;
5. Sorties {de secours] fermé es ou bloquées .
Un exerci ce d 'évacuation pe r m ettra d'élim iner dan s une La rge m es ure plus ieurs de ces causes
!comme la méconnaissance des issues de secours alterna tives ou l'Insuffisance de ces dernières].
1) Généralités:
31 Escaliers :
Les escaliers montants et descendants ne doivent pas communiquer, par ailleurs la d istance
entre deux escaliers doit être de 10 à 30 m
Les dispositifs d'intercommunication entre com p arti me nt et escalier doivent avoir les caracté -
ri st i q ues suivantes :
~ les portes s'ouvrent vers l'escalier et peuvent ne co mp orter q u' une unité de passage
- les portes doivent être équipées de ferme-portes
- une signalisation : « porte coupe feu ~ à maintenir fermée », rouge et b lanche, d o it être
apposée sur l es portes
Les dispositifs d'intercommunication entre deux compartiments doivent avoir les caractéristiques
suivantes :
~ les portes s'ouvrent vers j'intérieur du SAS
- les portes sont équipé de ferme-portes
64
" F r
- - .,.... , •
1 Sécurité incendie
~
Séquence 6 : Désenfumage
•
Thème Rôle et mise en œuvre du désenfumage
1 - Objectifs du désenfumage
- Désenfumage des dégagements (mode , implantation , . .. )
- Désenfumage des locaux (mode, écran de cantonnement ... )
Contenu 2 h 00
- Déclenchement manuel du désenfumage
- Entretien élé mentaire , vérification du bon fonctionneme nt
- Remise en position d 'attente des dispositifs de désenfumage
(]) A. But
Les objectifs du d ésenfumage sont de rendre praticables les locaux en contact avec l 'incendie,
pour faciliter l'évacuation des personnes et l'intervention des équipes de secours.
Ils permettent ainsi :
- de préserver l'intégrité visuelle du public et faciliter à son évacuation rapide dans l e
che mineme nt prévu à cet effet (bien voir),
- de préserver l'intégri té resp iratoire des personnes en conservant un ta ux d'oxygène
acceptable pendant l'évacuation (bien respirer).
- d 'évacuer la cha leur (ne pas avoir chaud ). .
- d 'empêcher la propagation d u feu (phénomène de convection),
- de faciliter l 'action des secours (sauvetage - extinction).
(]) C. La réglementation
Le règlement de sécurité du 25 juin 1980 mod ifié définit l 'ob jet et les principes de désenfumage
dans les ERP (articles DF) .
Les dispositions particulières à chaq ue type d 'établissement disposent des impératifs de
désenfumage imposés et les solutions à adopter.
L'instruction technique n° 246 p réconise les solutions minimales de désenfumage en tenant
compte de deux paramètres :
- la vi tesse d'enfumage,
- le temps d 'évacuation du public.
65
-------..,---------------------------
•
21 Solutions de désenfumage
On entend par d ésenfumage naturel l 'air arrivant d e l 'extérieur d'un bâtiment entrant naturel-
lement par une porte ou une b ouche et ressortant naturellement par un exutoire situé en partie
haute . Il com m uniq ue du dehors au dedans p ar un cond uit .
On entend par désenfumage mécanique, des v ent ilat eurs qui amènent l'air ou des extracteurs
de fumées qui expulsent celles-ci en dehors du local.
...----'nfos +
Définitions:
Bouche: orifice d'u n condu it d'amenée d'air ou d' évacuation des fumées nor malement obturé par
un volet.
Canton de désenfumage : vo lume libre compris ent re le plancher bas et le plancher haut ou la toiture
et dé limité par les é cra ns de cantonnement.
Volet: dispositif d'obturatio n comma nda ble à distance placé au droit d'une bouche de dése nfumage
des se rvie par un conduit aéra ulique .
Une gaine: c'est un volume fe rmé qu i renfe rme 1 ou plus ieu rs condu its.
Une trappe: c 'est un dispos itif d'accès aux conduits , se trouvant sur les gaines.
Le clapet: c' est un dispos itif placé à l'inté ri e ur d'un conduit . Il sert à interrom pre le passag e d'u n
fl uide. Il est normalement ouvert, il s e ferme à la détect ion.
66
Sécurité incendie
,
1
1
, !
1
1
1
1
1 '<,
1 Gaine avec 2 cond uits Conduit avec Vo let entre Clap et dans
trappe de visite 2 volumes un conduit
1
1
1 CD E. Le désenfumage des escaliers
1
Pour limiter ou éviter l'enfumage des escaliers encl oisonnés, ceux-ci peuvent être désenfumés
1 par un balayage naturel o u mis en surpressi on par rapport au (x) volume(s) adjacent(s) . En
aucun cas, les fumées ne sont extraites mécaniquement.
Le désenfumage d'un escalier non encloisonné n'est pas exigible si les volumes avec lesquels
il comm unique directement (niveaux, locaux, circulat ions, etc.] ne sont pas obligatoirement
désenfumés.
Si ce s volumes sont désenfumés. l'escalier doit être séparé des niveaux inférie urs par des
écrans de cantonne m ent et désenfumé au niveau supérieur par l'intermédiaire du volume
avec lequel il communiq ue.
Le désenfumage des escaliers desservant au plus deux niveaux en sous-sol n'est pas exigible.
Le désenfumage ou la mi se à l 'abri des fum ées des escaliers desservant plus de deux niveaux
en sous-sol est obligatoire. Cette prescription ne concerne pas les escaliers desservant les
parcs de stati onnement.
Exutoire ou
ouvrant de désenfumage 1m"
•,
. ,'
67
..-- _ .. _----------------- - -- - .
( DésenfUmage)
? , Z _LI
M ise en surpression
,
•
,
-
1
.
L<x ~1
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au pu hlio:
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T-- --
Exemple d 'implantation des b ou ches de désenfumage mécanique.
68
,
,
•
Sécurité incendie
CD G. Le désenfumage des locaux
Dispositions applicables aux locaux réservés au public
On désenfume tous les locaux imp osés par les dispositions part icu lières :
Canton de désenfumage :
C'est le volume li bre entre le plafond et le plancher, déterminé par d es écrans de cantonnement
La superficie maxi m ale du canton est de 1 600 m' , sans que sa longueur ne d épasse 60 m.
Ecran de cantonnement :
Séparation verticale p lacée en sous face d e la t oiture de façon à s'op poser à l 'écoulement
l até ral d es fumées. La retombée se ra :
25 % d e la hauteur so us plafond, si ce lle-ci fait 8mèt res d e haut maximum
2 m ètres si la hauteu r sous plafond, est supérieure à 8 m ètres
Su rface :
, ( 1
1 60 0rn max i
'-3(
/'
/'
---
~ ~t
69
( Désenfumage )
t
couche de fumée . Cette surface est obtenue en multipliant la superficie de chaque canton par
un taux alpha en pourcentage; elle ne doit jamais être inférieure à celle calculée pour un canton
de 1 000 m' .
~ Soit elle est seulement manuelle avec un boîtier contenant un levier à percussion qui agira,
soit sur une cartouche de CO 2 qui entraînera le mécanisme , soit sur un modèle de « servo-
commande électrique » à vérins hydrauliques, soit une combinaison des deux systèmes.
Procédure d 'intervention :
En cas d 'incendie ou d 'exercice, l'agent de sécurité peut manœuvrer le levier de couleur rouge
vers le bas d'un geste sec et appuyé ce qui entraînera l'ouverture automatique de l'exutoire.
Généralement un plombage de sécurité assure le visuel de l'installation et permet de constater
tout de suite si le système est percuté ou non ,
Il est important de savoir que ce système est toujours à la portée du public, ce qui peut parfois
entraîner des déclenchements intempestifs ou malveillants.
Procédure de réarmement:
La fermeture des installations est presque toujours accessible en niveau d 'accès 1 (agent de
sécurité) .
La fermeture peut s'effectuer parfois depuis le sol grâce à une manivelle après réarmement du
- .
mecamsme.
Elle peut entraîner aussi le changeme nt de carto uches de CO2 .
L'agent devra être familiarisé avec ces manœuvres.
Dans le cas particulier des cantons de désenfumage, où le réarmement doit se faire parfois en
travaux de grande hauteur, la société de maintenance sera requise .
CD 1. Maintenance
Un matériel souvent défectueux et le manque de respect de la réglementation ont obligé les
commissions de sécurité et les compagnies à prendre des mesures contraignantes.
L'usure, les poussières, le vandalisme, la non-utilisation peuvent altérer les matériaux, les systèmes
d'ouverture et les asservissements des exutoires de fumées .
Il peut en découler un dysfonctionnement des systèmes ou même une mise hors service des
exutoires, réduisant à néant la mise en place de la sécurité incendie: la sécurité des personnes
et la sauvegarde du matériel ne sont plus alors assurées.
En cas de sinistre, la présence d'exutoires, de portes coupe-feu et d 'ouvrants de façade facilite
l 'évacuation des personnes, l 'intervention des secours, et limite la propagation du feu; l'ouverture
des exutoires permet d'éviter la montée en température de la fumée,
La maintenance devra impérativement être effectuée par un organisme agréé et le compte
rendu du travail annexé au registre de sécurité de l 'établissement.
70
] Sécurité incendie
1
Cet organisme devra effectuer p ériodiquement ces opérat ions avec des techniciens spécialisés,
c'est-à-d ire :
- un audit technique ;
~ des essais rée ls d 'ouverture et de fermetu re des exutoi res ;
- le remplacement des pièces défectueuses.
Il devra fournir des matériels conformes NF et remettre un rapport détaill é en préconisant les
mesures à prendre.
1 Contrat d 'entre ti en
1
Les installations de d ésen fumage d ans les ERP com me d ans les établis-
sements industriels et commerciaux doivent être entretenues :
- norme françai se NF S 6 1-933 : « pé riod icit é se mest rie lle des
essai s exutoires. o uvrants 1... ) » ;
- règle R 17 de l'APSAD, article 12.3 : « l 'installation de désenfumage
doit êt re vérifi ée à int e rvalles réguliers par une entreprise
com p étente et êt re réguli èrement entretenue (.. .1 • ;
Règle APSAD R 17
21 Solution,
Il existe deux solutions de désenfumage en IGH (m ais d'autres so nt possibles sur avis de la
commission) :
- + ++
71
. -
( Désenfumage )
+ ++
Mise en route :
~ a utomatique ment par des détecteurs sensibles aux gaz de combustion dans les circulations
horizontales co mm unes pour le 1C I compartiment sinistré et seulement m anuellement
dans les aut res (commande au poste central de sécurité) ;
- fe rmetu re des clapets de ventilation , ouverture des vo lets de désenfumage pu is mi se
en ro ute des mote urs de désen fumage .
Désenfumage de secours :
- 4 ouvrants m inim um en façade opposée doivent être prévus à chaque niveau (ou châssis
mo biles).
- il s doivent être d 'une surface de 1 m' mi nimum (dans les dégagements o u locaux p roches
des SAS) .
- la manœuvre d 'ouverture (réservé aux sapeurs-pompiers) doit être placée de p référence
à chaque niveau au -dessous.
- les escaliers doivent comporter à le ur partie supérieure un exutoire de 1 m '.
- la manœuvre d'ouverture de l 'exutoire n'est que manuelle (réservé aux sapeurs-pomp iers)
peut être commandée à partir d u poste central de séc urité) .
a ) Entretien :
Les matériels (détecteurs, volets, ventilateurs, ... ) doivent être entreten us rég ulièrement
suivant les indications des constru cteurs mises sur une not ice , cette not ice sera jointe
au regist re de sécurité .
b ) Essais périodiques :
~
venti lateurs : trimestri ellement
- les autres : annuellement •
Ces essais seront effectués par le service sécurité de l 'immeu b le (sauf GHA, o ù il p e ut
s'agir d 'une entreprise spécialisée) .
c) Vérifications de fonctionnement :
Par un organisme agréé (sur 20 % des niveaux au moins)
- avant toute occupa tion ;
- p uis ann uellement.
Les opérations d'entretien, d'essais et d e véri fications doivent être co nsignées sur le
regist re de sécurité.
72
Sécurité incendie
Pendant la présence du public, les locaux, les dégagements, les objets faisant obstacle à la
circulation , les marches, les gradins ou encore les portes et les sorties doivent être éclairés
pour : assurer une ci rc ulation aisée, permettre l'évacuation sûre et facile du public et effectuer
les manœuvres intéressant la sécurité.
Cet éclairage doit être exclusivement électrique, Les différents types d 'éclairage sont :
- l 'éclairage normal;
- l 'éclairage de sécurité ;
- l'éclairage de remplacement,
L'écl ai rage normal est celui qui est utilisé en exploitation courante, Les appareils d 'éclairage
peuvent être fixes ou suspendus.
21 L'éclairage de sécurité
L'éclairage de sécurité, en état de veille pendant l'exploitation, est mis ou maintenu en service
en cas de défaillance de l 'éclairage normal/remplacement, En effet, si l 'alimentation
normal/remplacement n'est plus capable d 'assurer son rôle. l'éclairage de sécurité est alimenté
par une source de sécurité dont la durée de fonctionnement doit être d 'au minimum 1 he ure.
La source de sécurité est soit :
- une source centralisée : batteries d'accum ulateurs alimentant des luminaires ;
- des BAE5 : blocs autonomes d 'éclairage de sécurité,
L'éclairage de sécurité comprend l 'éclairage d'évacuation et l'éclairage d 'ambiance ou anti-
panique (voir schéma) ,
Pendant la présence du public, "éclairage de sécurité est mis à l 'état de veille (sources prêtes
à intervenir en cas d'interruption de l'éclairage normal) . En dehors des périodes d'exploitation,
l'exploitant peut mettre l 'éclairage de sécurité en repos ou à l 'arrêt,
31 L'éclairage de remplacement
73
( Eclairage de sécurité)
ECLAIRAGE DE SECURITE (2 fonctions)
, ,
Evacuation sûre et facile des Eviter les mouvements de panique
locaux Permettre aux secours d'intervenir
dans de bonnes conditions
L'éclairage d'ambiance ou d 'anti-panique doit être installé dans tout local ou hall dans lequel
l 'effectif du public peut atteindre cent personnes en étage ou au rez-de-chaussée ou cinquante
personnes en sous-sol.
'4
] Sécurité incendie
1
nfos + /
Définition des différents états de l'ècleiraqe de sécurité:
Etat de repos des blocs autonomes de L'éclairage de sécurité: état d'un bloc autonome qui a été
éteint intentionnellement lorsque l'alimen tation normale est inte r ro m pue et qui, da ns le cas
du retou r de celle-ci , revient automati q uement à L'état de veille.
Etat de veille: état dans lequel les sou rces d'éclaira ge de sécu rité sont prêtes à interveni r en cas
1 d'inte rruption de l'a limentation de l'écla irage normal.
1 Etat de fonctionnement en sécurité: état dans leque l l'écla irage de sécu ri té fonctionne, alimenté
pa r sa so urce de sécurité .
1
Etat d'arrêt: état dans lequel te système d'éclairage de sécurité est mis hors service volontairement.
75
••
/
(Eclairage de sécurité)
...->nfos +
3 Mise en place
Opérations de
d'une étiquette
maintenance
de maintenance
par des
sur chaque
techniciens
appareil
qualifiés
contrôlé
2
,
1
76
] Sécurité incendie
1
Séquence
,
8 : Présentation des .
Les poi nts d 'eau (poteaux et bouches d 'i ncendie) doivent être facileme nt
accessibles en permanence, être signalés conformément à la norme NF (couleur
rouge) et situés à 5 m èt res au p lus du bord de la chaussée ou de J'aire de
stat ion nement des e ngins d 'incendie ,
L'alimentation des bouches d'incendie et des poteaux d'incend ie peut se Poteau
d 'incendie
faire par des b ranchements particuliers d'incendie ou directement par les
cond uites publiq ues.
Les poteaux et bouches d 'incendie d oive nt to ujours avoir au moins 1 bar de
pression au refo ulemen t , un débit de 60 m vheure, et être à 60 mètres maxi
des co lonnes sèches.
Ils p euvent éventuellement être complétés par des cours d 'eau, des bassins,
des citernes, etc. Bou che
d 'incendie
77
Présentation des différents moyens de secours '\
'- /
Composition :
- un d évidoir o u une sellette;
- un ro bi net d 'alimentation ;
- une canalisation;
- un tuyau semi-rigide de d ia mètre 19 mm, 25 mm ou 33 mm ;
- lo ngue ur de 20 m ou de 30 m ;
- poignée 3 positions :
- arrière jet bâton ;
- avant éteint ;
• au milieu jet diffuseur ;
- 1 seau , à fond bombé. avec une poignée.
Il peut être installé dans une armoire d 'incendie ou d ans une niche. Sauf impossib il ité. les
R.I.A. doivent être placés à l 'intérieur des bâtiments et à l'extérieu r. le plus près possi b le d es
locaux à prot éger.
Les ro binet s d 'incen d ie armés sont désignés par le ur d iamètre nominal qui p eut êt re DN 1916,
DN 25/8 o u DN 33/ 12. Ils doivent êt re signalés, d 'accès et d e m ise e n œ uvre facile , l 'axe de l a
b ob ine situé entre 1.20 m et 1,80 m d u sol. La p ression d 'utilisation se sit ue en t re 2,5 et
4,5 bars
Il doit y avoir suffisamment de RIA pour couvrir les points du ERP. Dans les locaux à risq ues
particuliers on doit pouvoir croiser deux jets de RIA. On les trouvera en général p rès d es
issues d e secours.
Le contrôle s'opère tous les ans.
Alimentation co-axiale
Schéma d 'un R. 1. A
78
Sécurité incendie
3) Les extincteurs
Les lettres et chiffres du dern ier carré ind iq ue nt la date de délivrance de l a marque NF et
le numéro d'identification du constructeur.
On reconnaît le bon état de fonctionnement d'un extincteur à la présence sur le mécanisme
d 'une goupille p lombée . Cela garantit le contrôle de l 'organism e contrô leur.
Le plomb atteste que l'appareil n'a pas servi depuis son rem lpissage o u son co ntrôle .
La co uleur de l a goupille, d'un disque ou d'une bande de couleur p récise l a nature de
l 'agent extincteur contenu dans l 'appareil.
al Réglementation et normalisation
Les extincte urs portatifs ven dus en France sont conformes aux normes NF et CE.
La conformité est co nt rol ée par le Comité National du Matériel d' Incend ie et de Sécuri té
(CNMIS).
79
Présentation des différents moyens de secours
80
Sécurité incendie
: ............_" Poignée de commande
'Ç"1
Poignée
gâchette o--_ + ,Cartouche
+ CO,
2 - Extincteur à poud re
On distingue 3 familles de produits extin cteurs :
- les poudres p our feux des classes B et C à base de bicarbonate de sod iu m ou de
potassi um,
- les poudres pour feux de cla sse A, B et C, dites polyvalentes à base de phosphate et
de sul fat e d 'ammonium,
- des poudres p articulières, utilisables seule me nt sur feux de classe D (feux de métaux)
contenant du graphite, du carbonate ou du chlorure d e sodium. hydrofugés et fluidi sés.
Caractéri st iques : ma sse maximale 20 kg
portée : 6 à 8 mètres.
Poignée de
manœuvre
Cartouc he
C02
Tube plongeur
Extincteur à poudre
81
\. Présentation des différents moyens de secours
Exemple : les rid eaux d e scène d es salles de spectacles : l 'eau sera déversée sur le rideau à
la d étection.
Sab le (sec)
Couverture Anti-feu
Pelle, pioche, hache , etc.
82
Sécurité incendie
CD B. Dispositions pour faciliter l'action des sapeurs-pompiers
Un plan schématiq ue, sous forme de pancarte inaltérab le, d oit être apposé à chaq ue entrée
de bâtiment d e l 'établissement pour faciliter l 'inte rvention des sap eurs-pompiers.
Le plan doit avo ir les caract érist iq ues d es plans d 'intervention .
Il doit représenter au m inimum le sous-sol, le re z-de-chau ssée, chaque étage ou l'étage courant
. de l 'établissement.
Doivent y figure r, out re les dégagements et les cl oisonne ment s principaux, l 'emplacement :
~ des divers locaux techniques et autres locau x à ri sques particuliers ;
- des disposi tifs et comm and es d e sécurité ;
- d es organes de co up ure des flu ides ;
- des organes de coupure des sou rces d 'én e rgie ;
- des moyen s d 'extinction fixes et d 'alarme .
Pour faci liter les sauvetages et l 'extin ct ion, peuvent être exigés :
- des balcons, passerelles, échelles, terrasses, etc, permettant d 'accéder aux locaux mal dégagés ;
- des tours d 'incendie permettant aux sape urs-pomp ie rs d 'accéder directement aux niveaux
d 'un immeuble sans être incommodés par les flammes, la chale ur et la fumée ;
- des trémies pratiquées dans les planchers pour faciliter l 'attaque des feux en sous-sol.
Pour faciliter la confection des plans d 'intervention , les expl oitants doivent fournir, à la demande
des sap eurs-p om p i ers, tou s les plans et d ocum ents nécessaires.
Les tours d 'incendie sont des escaliers p rotégés qui doivent être d'accès fa cile pour les
secours venant de l'extérieur. Ils d o ivent être droits de préférence, avoir au moins 0,70 mètre
d 'ernrnarche rnent et com po rte r des marches non glissantes, présentant un giron supérieur ou
égal à 0,25 mètre et un alignement des nez de marche limité à 45° maxim um. Ils doivent desservir
tous les niveaux et comporter en partie haute un accès direct vers l 'ext éri eur. Ces tours doivent
être munies de colonnes sèches ou en charge .
Les trém ies d 'attaque d oivent avoir 0,60 mètre d e cô té o u de diamètre et être distantes les
unes des autres de 20 mètres environ. Elles doivent être fermées par des tampon s étanches,
de même rési stance au feu que les planchers, susce pt ib les d 'être enlevées rapidement pour
faciliter, en cas d 'incendie, l'attaque du feu par les sapeurs-pomp iers. Elles doivent être signalées
de man ière distincte et durable et leurs ab o rd s doivent êt re constamment d égagés.
83
;o-----..--~-==~~------ ..-----....------.. . .
~ Présentation des différents moyens de secours "
Le 5 .5.1. d o it être t otalement indépendant des au tres i nstallat ions d e sécurité, qu 'il s'agisse
de la gestion te chnique des ascenseurs, chauffe rie. ventilation... ou de la surveillance contre
l'intrusion . Cette « ind ép end ance », q ui n'éta it pa s évidente lorsq ue ce type d e systè me a été
étudié puis réalisé , a é té exigée des services de seco urs, le mélange des« genres » e n matière
de sécurit é, malgré la soph istication et la fiabilité d es m até riels, représen ta nt to ujours une
cause d'erreur et donc un risque q ue l'on n'a pas le droit de fa ire courir.
Les développements de la technologie et d u concep t des bâtiments int elligents sont à l 'ori gine
84
Sécurité incendie
d'une profonde évolution dans la surveillance et la détection, l 'al arme et la commande des
asservissements avec la naissance d 'une approche systématique des p ro blèmes posés.
Cette notion nouvelle de « système » de sécurité incendie a été introd uite dans le règlement
et a également donné lieu à un travail considérable de normalisation (norme NF 5 61-931, d ispo-
sitions générales applicables aux 5 .5.1. et en définissant les cat égories] dans le cadre français
et européen. La norme NF 5 6 1-930 dresse le catalogue des normes relatives aux 5.5.1. et aux
systèmes d 'éclairage de sécurité. Ces t echniq ues demandent aux agents de sécurité un effort
particulier d 'adaptation et de qualification . Cinq niveaux d 'accès de 0 à 5 sont d 'ailleurs norma-
t ivement p révus qui correspondent à la compétence de l 'intervenant.
Le Règlement de sécurité E.R.P. a ainsi été modifié principalement les articles MS qui prennent
en compte la notion de système de sécurité incendie (5.5.1.1 .
Catégories de 5.S.I .
Les divers éléments entrant dans la composition des 5 .5.1 . sont, eux, décrits d ans une série de
normes .
On distingue cinq catégories d e 5 .5.1., catégories A, B, C, D et E classées p ar o rdre décroissant
de complexité de configuration . Elles comprennent :
Catégorie B
- un C. M .5.1. ;
- un E.A. (éq uipement d 'alarm e) du type 2a ;
- des DA5. ;
~ un ou des D.A.C. si nécessaire .
Catégorie C
- un d ispositif de commande avec signalisation (D.C.5. cf. norme N F 56 1-938) ;
- un E.A. type 2a ou 2b ;
- des D.A.5. ;
- un ou des D.A. C. si nécessaire.
Catégorie D
• un dispositif de commandes manuelles regroupées (D.C.M.R. cf. norme NF 5 61 -9381 ;
- un E.A. de type 2a, 2b ou 3 ; •
- des D.A.5. ;
P un ou des D.A.C. si nécessaire.
Cat égor ie E
- un ou des d ispositifs de comman de manuelle (D.C.M. cf. norme NF 5 61-9381 ;
- un E.A. des types 2 ou 3 ou 4 ; .
• d es DA 5 . ;
· un ou d es D.A.C. si nécessaire.
85
r:
Présentation des différents moyens de secours
Les personnel s.
La complexité et la sop h istication de ces 5.5.1. nécessitent d 'être exp loitées par d es pe rsonnels
fo rmés à leur utilisation. On d éfin it :
5 niveaux d 'accès co rrespondant au niveau d e compétence d es intervenants, du niveau O. le
p lus sim p le (le public a accès à certaines command es telles qu'une action sur un boîtier à bris de
gl ace ), au niveau IV (p ersonne ayant l 'agréme nt du co nstructe ur pouvant effectuer des rempla-
cem ents de composants avec dessoudage , pa r exemple). Le niveau 1 est celui d e l 'agent de
sécurité. le Il d u chef du service sécuri té, le III de l 'opérate ur de maintenance. Les définitions
d e ces niveaux sont fo urni es par la norm e N F 5 6 1-931.
ntos +
Système de détection incendie 15.0.1.1.
Le premi er critère d'efficacité d'un 5.5.1. est sa fa culté de donner l'alarme en détectant la com bustion
d'un foyer fa ible. c'est-à -dire un début d'incendie. sans toutefois être d'u ne telle sensibili té qu'il
entraînerait de fausses alarmes. L'article MS 56 dispose qu e « l'installation de détection au tom at ique
doit déceler et signaler tou t début d'incend ie dans les meilleurs délais et mettre e n œ uvre les éve ntuels
équipem en ts de sécurité qui lu i sont asservis... Cette exigence est réput ée satisfait e lorsque l'instal -
lation remp lit sa fonc tio n lors de ta com bustion d'un foyer type adapté au risque ren contré .. . ».
En ce qui concern e les scén arios, on dist ingue trois form es de feu naissant :
- form e len te : feu couvant ave c dégagement de fum ée avec un rayonnement de flamme s nul ou
très fa ible:
- form e pro gressive : feu co uvant pui s apparitio n des flamm es à bref délai ;
- form e rapid e : feu ouvert [chaleur, flam me s, fumé es som bres ].
Dans les S.S.I. , la détect ion incendie const itue donc la première phase; celle de la prise d'information.
Un systè m e de détect ion d' incend ie (S.o.I. J est cons ti tué par l' ensemble des apparei ls nécessaire s
à cette pris e et à la transmi ssion de s info r m ations: détect eurs, t ableau de signalisat ion princi-
palement .
Dans les E.R.P., pendant la pré sen ce du public, un perso nnel perma nent , qualifié, doit être à m êm e
d' alerter les sa peurs - pom piers et de mettre en œuvre les moyens de lutte. Pour être assuré de la
parfa ile fiabili té du système, l'exploitant doit avoir souscr it un contrat d'en tret ien avec un installateur
qualifié. Ce contrat doit êt re ann exé au registr e de sécur it é.
Le choix et l'i m plantation [r-ie n ne doit gêner leu r action par la présence d'obsta cle s] des dé tecteurs
doiven t obéir à cer taines règle s en fonction des locaux à protéger. L'A.P.s.A.O. a étab li pour ce la une
règle. la règle R 7.
L' in formation recueillie par les détecteur s est tra nsm ise à un tableau de signalisation qu i va donner
la localisation de l'incident détecté. Cette localisation est, suivant les systèmes, plu s ou moins précise :
elle correspondra à une zone de détection ou à un point ou à un gro upe de po ints (syst èm e dit
« adressable »l.
Les bâtiments à défe ndre sont découpés cou r la sécu ri té incendie en zones, qui n'ont pas néces -
sa irement tes m êmes limites géogr aphiques. qu'il s'agisse des zones de dét ecti on (zone surveillée
par un ensemble de détecteu rs et/ou de' déclencheurs manuels!. des zones de m ise en sécurité
Izone m ise en sécurité par le S. M.S.U ou des zones de diffusion d'alarme len principe l'alar m e
générale est donnée par bâtiment!.
Une zone de diffusion d'alarme doit eng lober une (ou plusieurs ] zonel sl de m ise en sécurité ;
chaq ue zone de mise en sécurité doit englober une (ou plusieurs] zonelsl de détect ion .
86
Sécurité incendie
l' Systè me d'atarme, <,
On disting ue l'alarme générale [signal sonore et. éga leme nt dans certains cas, visuel], t'aLarme
générale sélective Isignal différent du précédent l im ité à un certain nombre de personnes dans Les
établissem e nts où des précaut io ns particu lières sont nécessa iresl et l'aLarme restreinte [signa l
sonore et visuel destiné aux responsables de la sécu r ité ].
Les sytèmes d'ala rme sont classés en 4 types ap pelés pa r ordre de sévérité décroissa nte 1, 2a, ou
2b.3et 4.
• Les disposi tio ns pa rticulières aux différents types d'E.R.P. précisent les équipements d'alarme à uti liser.
Seuls, les sytèmes de types 1 et 2 com portent une te m porisa tion .
L' équi pe ment d u type 4 est constitué par to ut disposit if sono re autonome tel que s ifflet, cloche,
trompe , bloc a utono me d'alarme sonore lié à un interru pteur .. .
Les dé clen che urs man uels doive nt êt re dis pos és à proxim ité des esca liers et de s so rties de fa çon
a pparente. Les diffuseurs d'alarme sonore, notamm en t les B.A.A.S. Iblos a utonomes d'ala rme sonore],
doive nt être ho rs de portée du pu bli c. De même , le table a u de signa lisatio n de s types 1 et 2 doit être
e n un lieu inaccessi ble au pub lic. Il doit en outre être to ujours visi bLe du pe rsonne Lde s urveillance.
L'a la rme géné raLe doit être déclenchée au bout d' une tempo risation de cinq m inute s ma ximum
(alarmes types 1 et 2\ a près déclencheme nt de l'alarm e restreinte. Cette temporisation n'est ad mise que
s'il existe du perso nnel qualifié pour gérer l'a larme restreinte. Il doit y avoir, au tableau de signalisation ,
un e comman de ma nuelle pou r pouvoir déclench er im mé dia te me nt L' ala rm e gé néraLe .
Un système d'alarme pe ut revê tir trois états:
. l'état de veitle générale : le système est en état de donner l'ala rme res tre inte et/ou géné ra le ;
c'est dan s cet état qu'il doit êt re Lors de ta prés e nce du pu blic ;
. l'éta t de veille limité à l'a lar me restreinte: le système est hors d'état de donner l'alarme généra Le
tout en do nnant l'ala rme rest reinte; ce peut être le cas en de hors de la prése nce du publ ic si
l' E.R.P. dispose du moyen de gé rer l'a la r me res treinte ;
- L' é ta t d' a rrêt : l'alime ntatio n d u système es t cou pée .
Pou r em pêc her tout dysfonction ne ment, le pers on ne l doit être formé à l'ex pLo itation du systè me , le
ma tériel vérifi é fréq ue m men t {au mo ins une fois pa r s e mai ne] et de s rechange s mis e n s tock pour
, pa re r à tout inc iden t.
87
~ Présentation des différents moyens de secours ~
cette alarme ne doit pas être audible en dehors du co mparti ment si nistré. et d oit être asservie
au système de détect ion. Eile peut être déclenchée par une commande manuelle au poste
central de sécurit é (différe nt de la mise en route du désenfumage et la fermeture des portes CF)
Les disposition s réglementaires rel atives à l'alarme son t d onnées pour chaque type d 'immeuble
Exemple :
al CHA :
- dispositif son ore d ans chaq ue ap p arte me nt .
- dans les circulati ons horizontales des niveaux non réservés à l'habitation.
b] CHO :
- dans chaque cham b re
- l ocaux de + 20 personnes
- dans les circulation s horizontales
2) Alerte,
88
Troisième partie
Installations techniques
89
Installations techniques
Les installations techniques et les appareillages utilisés dans l es ERP doivent satisfaire aux
normes homologuées et documents techn iques unifiés les concernant, aux dispositions de
l'arrêté du 25 juin 1980 modifié et aux conditions techniques minimales qui leur sont imposées.
Elles doivent être régulièrement vérifiées par des organismes agréés.
L'exploitant doit conserver tous les documents re latifs aux installations afin de pouvoi r l es
présenter à tout mom ent à la commission de sécurité .
CD A. !mpact.des
incendie
installations électriques sur la sécurité
Sou rce de sécurité : source prévue pour maintenir le fonctionnement des matériels concourant
à la sécurité contre les risques d'i ncendie et de paniq ue en cas de défai llance de la
source normal/remplacement. On appelle alimentation de sécurité (AE5) l'énergie
provenant de cette source.
91
(Installations électriqUes)
A j'exception d e l 'éclairage de sécurité . les in stallation s de sécurit é d 'u ne autonomie min imum
d 'une heure sont alimentées par une alimentation électrique de sécurité (AES). Les ca nalisatio ns
d'alimentation en énergie des insta llatio ns de sécurité doivent être résistantes au feu {câ b le s
CRI J.
L'alimentation des install ations électriques de sécurité se fait, soit par des batteries d 'accu-
mulateurs, soit par un o u des groupes électrogène s. Dans le cas o ù l'alimentation n'est pas
fournie par un ou des groupe s é lectrogènes , il e st é galeme nt admis que ces installations
soient ali me nté es par une dérivation issue du tableau principal de l'établissement.
...-'nfos +
Implan tation des s ources élec triqu es de sécuri té ;
Les batteries d'accumu lateu rs ct les grou pes électrogènes qui a limentent les installations de sécuri té
son t ins tallés da ns des loca ux techniq ues ide ntifi é s et faci tes à attei nd re pa r les s ervices de
se cours.
Cara ctér is ti qu es des loca ux ; ,
- isolem en t par rap port a ux au tres loca ux (parois verticales et plan ch er ha ut cou pe -feu selo n la
natu re de s maté riels] ;
" - présence d'un extincteur adaptés aux ris que s élec tri qu es [C0 2 ou poudre ) ;
- prés ence d' un é clai rag e de sécuri té :
- l'acc ès es t réservé au x pers onne s q ua lif iées ou habili tées ;
- ventilat ion.
Pou r le groupe électro gè ne , le com bustible ut ilisé [liquide in flamma ble ou gaz] con ditio nne ra des
dispos it ions spécifiques (bac de réte ntio n, dispos itif de coupure rapid e de l'alimentation , li mitat ion
du dép ôt de combustible ...l.
Cadre des dérogat ion s ;
Si l'ali mentation é le ctrique des ins tallat ions de sécu rité e st réalisée à partir d'un e dé ri vation issue
du ta bleau prin cip a l de l'éta bliss e ment . celui-ci doi t être installé da ns un loca l de s ervice isolé
confo rme a ux no rmes.
Les ca nalis ations d'a lim entation en énergie de s installations de sécurité doivent présen ter des
gJg es de s écu rité tels que :
- les cana lisa t ions doivent êt re de catégo rie CRl ;
- les di sposit ifs de dérivat ion et de jonction et leurs e nvelo ppes doivent sa tisfa ire à des essa is
norma lis és.
Ce s can alisatio ns ne doiven t pa s traverser les locau x à risques pa rticulie rs sau f pou r desservir les
ap pareils s itués dan s ces loca ux.
Les câ bles de s installa tions de sécurité doiven t ê tre diffé ren ts de s câ bles de s ins talla tio ns normal -
rem plac eme nt .
Cha qu e circui t doit êt re protég é ct indé pe ndan t des aut res ci rcuits de telle so rte qu 'u n in cid e nt
a ffecla nt l'un d' eux n'affe ct e pas les autres.
92
-- -
Installations techniques
/ ~
Chaque circuit doit être protégé et indé pe nda nt des aut res circuits de telle sorte qu'un incide nt
affectant l'u n d'eux n'affecte pas les autres.
Les canalisations électri ques qui alimentent Les ventilateurs de désenfumage ne doivent pas comporter
de protection cont re les surcharges mais seulement contre les courts -circu its.
La signalisation des coupures des dispositifs de charg e et les défauts d'isolement doivent être surveillés,
pendant La présence du pub lic, dans un emplacement non accessi ble au public.
./
Lorsque l 'alimentation électrique des installations de sécurité est réalisée à partir d 'une dérivation
issue du tableau principal du bâtiment ou de l'établissement, ce tableau doit être installé
dans un local de service électrique et isolé dans les conditions prévues par le règle ment.
93
•
( Installations électriqUes)
Ces installations sont soumises au con t rô le p ériodique annuel du matériel d 'incendi e . mais
des essais hebdomadaires d o ivent êt re effect ués.
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94
Installations techniques
CD A. Définition
Les ascenseurs et les monte-charges sont des apparei ls élévateurs installés à demeure, des-
servant verticalement des niveaux définis et comportant une cabine.
Ils se distinguent par leur destination:
'--
1
Ascenseurs 1 1 -----''-----_1
Monte-charges
CD B. Composition
Un ascenseur se compose des éléments suivants :
- une gaine comprenant l 'esp ace de déplacement et les rails de guidage;
- une cabine comprenant les portes intérieures, le tableau de commande et l'éclai rage i
- des câbles métalliques passant sur une poulie d'adhérence ;
- un système de freinage de sécurité et un c parach ute» (système permettant le blocage
de la cabine sur les rails de guidage] ;
- une machinerie permettant le mouvement de la cabine;
- un système limitateur de vitesse i
95
.........--_.•----------_.._------- - -
( Ascenseurs et nacelles)
CD C. Principes de fonctionnement
Les ascense urs sont, soit é lect riq ues , soit hydrauliques,
Dans le cas de l'ascenseur électrique. un moto-rédu cteur électri q ue actionne une poulie qu i
entraîne d es câb l es auxquels sont susp e nd us la cabine et son contrepoids. Pour l 'ascenseur
hyd rau lique, la cabine se met en mouvement grâce à un vérin alimenté par de l 'huile so us
pression pro venant d 'une ce ntrale ol éo- électrique,
CD D. Dispositifs de sécurité
Tou s les appareils de tran sport vertical situés à l 'intérieur d 'un bâtiment sont so um is à des
normes qui sont établies en tenant co mp te de la sécurité des personnes.
Les ascenseurs sont protégés du feu et de la fumée : les parois de la gaine sont MO, ceux de
l a cabine sont en matériaux M3 et le p lancher en matériaux M4. La gaine est ventilée, soit
directe ment de l'extérieur, soit au moyen d'un cond uit.
Le local mach inerie de J'ascenseu r est classé local à risq ues moyens.
Les portes palières doivent déboucher dans les parties comm unes.
CD E. Ascenseurs/Monte-charge en IGH
1) Cages et cabines d 'ascenseurs et monte-charge ;
• la température intérieure de leur-paroi ,,; 70 0 au bout de 2 h ;
• les cabines d 'ascenseurs doivent être éq uipées d 'un dispositif de command e accompagnée
fonctionnant à l 'aide d 'une cl é au PC (sauf ascenseur prioritaire ) ;
- les ascenseurs et les monte-charge d oivent débou cher sur les circulations horizontales
communes et leur accès est protégé.
96
- •
Installations techniques
3) Secours des cabines :
- toutes les cabines doivent pouvoir en cas de panne être amenées à un niveau d 'accès ;
- si pas de porte palière ou de trappe d 'accès CF 2 h à tous les niveaux, il doit y avoir minimum
2 ascenseurs dans la même gaine (pour permettre l 'évacuation par les portes latérales de
secours) ;
- si la distance > 0,50 m entre ses 2 portes mettre une passerelle portative (au PCS) ;
- pas plus de 3 ascenseurs par gai ne.
5) vérification :Tous les 6 mois par une personne ou un organisme agrée par le ministre de
l 'Intérieur,
CD f. Procédure de dégagement
En cas de panne sur un ascenseur, les procédures suivantes doivent être appliquées afin de
secourir les occupants qui peuvent se trouver à l'intérieur des cabines:
97
-
( Ascenseurs et nacelles)
ntos +
RégLementa tio n
La régLementation des ascenseurs et monte-c ha rges est prévue au dans Le Code de la co nstruction
et de l'habitation.
« Les ascenseurs font l'objet d'un entretien propre à les ma intenir en état de fonctionne me nt et à
assurer La sécurité des personnes.
Cette obligation incom be au pro priétaire de l'ascenseur. Ce lui-c i co nfi e o u dé lègue l'ent retien de
l'ascenseur à un prestatai re de services dans le cadre d' un contrat éc rit. Toutefois s'il di s pose des
ca pac ités te chniq ues nécessaires, il peut y pourvoir pa r s es propres moye ns.
« Les asce nseurs so nt soumis à un contrôle te chn iqu e périod ique porta nt s ur leur éta t de fon ction -
ne me nt e t su r la séc urité des pe rs onne s . »
« La sécurité d'un a scens e ur co nsiste
1. La fermeture de s portes paliè re s
2, l'accè s sans dan ger de s pers onnes à La ca bine
3. la protect ion de s utilisate urs contra les chocs provoq ués pa r la fe rmeture de s portes
4. la prévention de s ri sques de chute et d'écra s ement de la ca bi ne
5. la protect ion con tre le s dé règlements de la vitesse de La ca bine
6. la mis e à la disposition des utilisa teurs de moye ns d'a lerte et de communication avec un service
d'interven tion
7. la prote ction des circuits é lec triques de l'installatio n
8. l'accès sans dan ge r des pe rsonnels d'intervention a ux locaux des ma chines, aux équipements
ass oc ié s et a ux es paces pa rcourus par la ca bine
9. l'imposs ibilité pou r toute pe rsonne a utre qu e les personnels d' intervention d' accéd er a ux
locaux de s machines , aux équ ipements associés e t a ux espaces pa rcou rus pa r la cabi ne. »
98
Installations techniques
o: L'en tretien d'un ascenseur a pour objet d'assurer son bon fonctionneme nt et de maintenir le
niveau de sécu rité ... » .
Des règ les s péciales sont a pplica bles au x ascenseurs pour le transport des handica pés.
« Tous les ascenseurs ou deux ascenseurs au moins pa r batterie d'ascenseurs doivent être praticables.
Un asc ense ur est obli gato ire si t'établissement ou l'installation peu t recevo ir :
- 50 personnes en sous-sol ou en étage;
- moins de 50 personnes lorsque certa ines prestations ne peuvent êt re offertes au rez-de -chaussée;
- le seuiL de 50 pe rsonne s est porté à 100 personnes pour les établisse ments d'enseig nem en t .
Largeur , 1 m
Profon deur , 1,30 m
Passage libre , 0,80 m
Dimens ions normalisées de la cabine de 630 kg 11.10 m x 1.40 m convient] .
Commande à une hauteur max i de 1,30 m.
Préc ision d'arrêt de 2 cm maximum .
Po rte coulissante.
Si l'ascenseur com po rte plusieurs faces de service. les dim ensions m inim ales: 1 m X; 1.30 m sont
obligatoires face à chacune des portes»
On trouve ra é galemen t en exemple un schéma comportant une fiche descr iptive des risqu es.
FCllllc t~)1'(;
C ll vd t <'
_ _ .,_ _,_, ,,_T--'- ' :~.(~':._':::'_'_,_'__'__'2.... -]
':-1 Il gènéru! et protec tion', 1
,
M a l1\)c ~I\"-e J ' inspec tion ll.'chn i'l lH'
99
." 1
Installations techniques
CD A. Rôle
Une installation d'extinction automatique d oit détecter la présence de foyers d 'incendie, donner
l 'alarme et éteindre le feu ou tout au moins le co nte nir jusqu 'à j'arrivée ges secours.
;Pé~~ / fi e: tv- / f-1o t-;;-;., -
CD B. Différents agents extincteurs d'extinction â'frtomatique
Il existe plusieurs agents extincteurs généralement utilisés pour les installations fixes d'extinction
automatique :
- eau (type sprinkleurl ;
CD C. Types d'installations
Il existe 4 types d 'installations qui co rres pondent chacune à des sp éci ficit és d 'exploitation
d 'un établissemen t
• Installation sous eau ; •
- installation sous air ;
- installation alt ernat ive ;
- installat io n à pré-action .
Il Installation à ea u
La tête de sp ri nkleur se brise sous la chaleur. la pression en aval du clapet entraîne so n soulè-
vement, sous l 'action de la p ression amont. Le passage entraîne le fon ctionnement de la
cloche hydraulique.
Lo rsq u'une tête pu lvérisatrice se brise, la pression en avant du clapet chute. Cette chute de
pression entraîne le soulèvement du clapet du poste de contrôle sous la pression am ont ; l e
pa ssage de l 'eau entraîne le fonctionnement de la cloche d 'alarme et fa it démarrer les pompes.
101
;', Installations fixes d'extinction automatique ~
Les éléments constitutifs d 'une insta llation d'e xtinction automatique à eau sont :
- les têtes pu lv érisatri ces ;
- les canalisati ons ;
• les postes de contrôle ;
- les pompes ;
- les sources d 'eau.
Manomètre aval
+t cloche d 'alarme
Vanne d 'essai de
cloche d 'alarme
Vanne de
vi d ange Vanne d 'arrêt
Manomètre amo nt
C'est une installation sous air d ont les canalisati ons du réseau de protection so nt maintenues
sous air comprimé en permanence (p rotect io n contre le gel ).
3) Installation alternative
A air ou eau , l'hive r so us air (pour éviter le gel) J'été sous eau .
•
4 ) Insta llatio n à p ré-action
102
• 1
Installations techniques
- réserves d'eau à charge gravitaire ;
~ réservoirs sous pression .
Les sources d 'eau q ui peuvent être prises en compte pour alimenter un réseau d 'une installation
d'extinction automatique à eau sont :
• l 'eau de la ville;
• les réserves d 'eau haute ;
- les réservoirs élevés ;
• les pompes automatiques qui puisent dans leur réserve ;
• les bacs d e pression.
Les canalisations alimentent les têtes de sprinkleurs. Elles son t métal liques. Le ur section
varie entre 25 et 300 mm .
CD E. La tête
Elle est sensible à la chaleur, elle éclate à une tempé rature donnée. I-f!l\/"rYU:> Pa ~'tv., .
Elle est identifiée par sa couleur (le rouge à 68') , les températures peuvent changer de 55' à 340'.
Plus la co uleur est foncée, p lus l a température est é levée.
Elle peut être en position d e bout, p end ante o u horizontale.
Le haut du stockage doit être à moi ns de 60 cm d e la t ête .
Un po st e de co ntrôle pe ut au maximu m couvrir 8000 m'ou comporter 1 000 têtes.
Une tête peut arroser de 5 m' à 16 m'et un exploitant a réglementa irem ent l'autorisat ion d 'arrêter
4 heures t o us les 30 jours son réseau pour l'entretenir.
Il faut avoir en permanence au moins 5 têtes de chaque type de rechange p rétes à être installées.
103
Installations fixes d'extinction automatique
- ,-
"""'. - =
- --::""'"
~
Hebdomadaire :
• essais d es pompes ;
- essa is de fo nctionnement d es cloches d 'alarme ;
- changement des grap hiques d e pression.
Mensuel :
• o uvri r les vannes de vidange en b out de canalisat io n pour rinçage des circuits.
Semestriel :
· manœuvre des vannes contre-barrage ;
- manœuvre des vannes d 'arrêt des postes ;
. . . , , .
- VISites par organisme agree ou entreprise.
104
-. , ,
- Positi o nn e me nt
Contenu - Entretien 1 h 00
- Colonnes humid es :
- Co mposition
- Positionnement
- Entret ien
Description
Une colonne sèc he comprend : .
- 1 raccord d'ali mentation ;
- 2 train asse s (élément de cond uite reliant le raccord d'alimentation à la colonne propreme nt d ite)
- la colonne;
- d es prises d 'i ncend ie (simples ou doubles) ,
On tro uve :
- l es colonnes sèches de diamètre nominal 65 mm pour le cas gé néra l;
- les colonnes sèches d e d iamètre nom inal 100 mm pour les risques importants,
Pri se d 'incendie ~
st~
ç~v' ;\A
-..
•
... 60 m
•~ t ..
60 m
•
Pri se Prise
d'alimentation d 'alime ntation
rVJfl
~~
::)1" 1 Colonne descendant e 1
• 105
( colonnes sèches et humides)
Dans l es deux cas d e figure, les sapeurs-pompiers ali mentent leurs engins p ompes sur le
poteau d 'incendie et refoulen t d ans la p rise d 'alimentation , perm ettant à l 'eau d 'arriver à la
bonne p ression aux prises d 'incend ie .
Il ne reste p lus aux intervenants qu 'à se saisir d 'une lance et de deux tuyaux correspond ants
aux d iam ètres co nce rnés e t de gagner l 'étage sinistré.
Une co lonne montante et une colonne descendante sont toujours indépendantes et ont des
raccords d 'alimentation distin cts.
Emplacement et accès :
- le raccord d'alimentation muni de so n bouchon:
- hauteur 0,80 m à l ,50 m ;
· inclinaison 45 0 vers le sol.
Réservoir d 'eau
Réseau en pression
(p arfo is en terrasse)
permanente 4,5 b à 8,5 b
Surpresseur
..
•
CD C. Entretien
Les opérations d 'entretien se ro nt effectuées suivant les indications données par l 'installateur
au propriétaire et consignées obligatoirement dans une notice d 'entretien.
A l 'occasion de ces o p érat ions, l 'agent responsable de l 'entretien devra véri fier :
• le bon état général de l'inst allatio n ;
• l 'existence des bouchons de fermeture ;
- le fonctionnement de la robinetterie ;
- le libre accès aux raccords d 'al imentation et aux prises d 'incendie ;
- la signalisation .
106
•
Installations techniques 3
CD A. Terminologie
D.A.C. : Dispositif Adaptateur de Commande
Dispositif q ui reçoit un ord re de com mande de sécurité et q ui se b orne à le t ransmettre
aux D.A.S. (Dispositifs Actionnés de Sécurité) télécommandés, sous une forme ada ptée à
leurs caractéristiques d'entrée.
D .M . : Déclencheur Manuel
Appareil qui , à partir d 'une action manuelle, émet une information à destination d 'une
U.G.A. (Unit é de Gestion d 'Alarme), d 'un bloc autonome d 'alarme sonore ou de l'équipement
de commande et de signalisation d 'un S.D.I. (Systè me de Détection Incendie).
107
(Système de sécur ité incendie)
NB : L'ensemble des termes relatifs aux S.S.L fait l'objet d'un glossaire dans la séquence 8 de la 2e Partie.
Un système de sécurité incendie est défini dans la norme NFS 6 1-93 1 comme « l'ensemble
des matérie ls servant à collecter toutes les informatio ns ou o rd res liés à la seule sécurité
incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d'un bâtiment
ou d 'un établissement ».
Dans sa version la plus complexe, un 5.5.1. comprend deux sous-systèmes principaux : un système
de détection incendie (S.D.L) et un système de mise en sécurité incendie (S.M.S.L) .
Le 5 .5.1 . doit être indépendant des autres systèmes ou installations techniques du bâtiment.
Seule la recopie d 'informations vers un autre système est autorisé. Les fonctions détection et
mise en sécurité doivent également être dissociées pour éviter que la défaillance de l'un des
systèmes n'entraîne la défaillance de l'autre.
Cinq niveaux d'accès au 5.5.1. ont été créés en fonction du niveau de compétence de l'exploi tant
afi n d'éviter une utili sati on mal comprise d' un tel système (nivea u 0 ; à disposition du p ublic;
nivea u 1; agent de sécu rité; niveau Il ; chef de service de sécurité; niveau III ; person ne
habilitée à faire de la maintenance élémentaire ou 'd u contrôle; niveau IV ; personne ayant
l'agrément du constru cteur) .
a l Il existe différents types de détecteurs : les détecteurs de fumées ion iques, op t iques
ponctuels, m ultiponctuels, opti ques linéai res, th ermi q ues, de fl am mes (détect e urs d e
flam me infraro uge ou ultraviol et ). m ultlcapteurs. à haute se nsibilité.
Le choix d u t ype de détecteur est lié à p lusieurs paramètres, notam men t la nat ure d es
locaux à protéger et celle des matériaux et marchandises pouvant s'y trouver.
108
Installations techniques
c) Le tableau de signalisation doit transfo rm er le fonctionnement d 'u n dét ecteur en un
signal sonore et lumineux, permettre d e d éce ler et de localiser aussitôt tous les incid ents
qu i pe uvent nuire à la sécurité de J'e nsem ble ou empêcher son fonctionnement, fournir
l'alimentation d es différe nts éléments.
La l ocalisation d es ala rm es (une des fonct ions du t ableau ) est plus o u m oins p réci se . il
existe deu x systèmes : systè me dit conventionnel et système à localisation d 'adresse d e zone .
d) Les organes i nterm édi aires sont des é lém ents act ifs tel s que amp lifica t eurs, b oîtes de
re layage, isolateu rs de co urt-circuit, etc.
2 . Le système de mise en sécurité Incendie (S .M .S.L) est const itué par l'ensemble d es
éq uipem e nts q ui assurent les fonctions suivantes : le com p artimentage , l 'évacuation d es
perso nnes (avec diffusion d u signal d 'évacuation, gestion des issues, mise en action de
l'éclairage d e sécurité) , le d ésenfumage, l'extin cti on automatiq ue et la mise à l 'arrêt d e certaines
insta llations techniques.
109
( Système de sécurité incendie)
Typ e 1:
- une unité de gestion d'alarme 1 (U.G.A. Il :
- des diffuseurs sonores (D.S.) ou des blocs autonomes d 'alarme sonore (BAA.S.) de
type Sa (satellite) :
- tableau répétiteur (éventuellement) .
Typ e 2a :
- des déclencheurs manuels (D.M .) :
- une unité de gestion d 'alarme 2 (U.G .A. 2) :
- des diffuseurs sonores (D.S.) ou des blocs autonomes ;
- d'alarme sonore (BAA.S.) de type Sa ;
- tableau répétiteur (éventuellement) .
Type 2b:
- des déclencheurs manuels (D .M .) ;
- un bloc autonome d 'alarme sonore (BAA.5.) de type Pr (principal] ;
- un ou des blocs autonomes d'alarme sonore (B.A.A.S.) de type Sa ;
- tableau répétiteur (éventuellement) .
Ce type ne peut gérer qu'une zone de diffusion .
Typ e 3:
- des déclenche urs manuels (D.M .) ;
- un ou p lusieurs blocs autonomes d 'alarme sonore (B.A.A.S.) de type Ma (ma nuel) ;
- un dispositif de commande de mise à l'état d 'arrêt.
Type 4:
Tout autre dispositif autonome de diffusion sonore (cloche, sifflet, etc.) ; constitué généra-
lement de déclencheurs manuels et d 'un diffuseur sonore autonome.
31 Catégories
Les 5 .5.1. sont répartis en cinq catégories (A à E) par ordre de complexité décroissante. Ces
catégories répondent à l'ensemble des situations rencontrées en fonction de l'importance et
de la destination des bâtiments. Les diverses configurations sont décrites par la norme
NF 5 61-931.
110
Installations techniques
5 .5.1 . de catégorie A :
- un système de d étection d 'incendie (S.D.I.I ;
- un centrali sateur de mise en sécurité d 'incendie (CM.S.I.) ;
- un ou plusieurs d ispositifs adaptateurs de commande (DAC), si nécessai re ;
- des dispositifs actionnés de sécurité (D.A.S.) ;
- un équipement d 'alarme (E.A.) du type 1 (cf. norme NF 5 6 1-936).
5 .5.1. de catégorie A
5 .5.1. de catégorie B :
- un CM.S.I. ;
~ un ou plusieurs D.A.C. si nécessaire ;
5.5.1. de catégorie C :
- un dispositif d e commande avec signal isat ion (D .CS.) ;
• des D .A.S. ;
• un ou plusieu rs D.A.C. si nécessaire ;
• un E.A. des ty p es 2a ou 2b .
5.5.1. de catégorle C .. --- ----- ----
: DAO. fOl :
--f - - --- -- -- -
O.C.s ..u:fl-o-'~_D,~~:~ . L~,I
o AlARME ~
O.M.
5 .5.1. de catégorie D :
- un dispositif de commandes manuelles regroupées (D.C M .R.I ;
- un o u plusieurs DAC si nécessaire;
- des D.A.s. ;
• un E.A. des t yp es 2a. 2b ou 3.
5 .5.1. de catégorie 0
D.C.M.R
-o....
~
•
ALAR ME
5.5.1. de catégorie E :
• un ou plusieurs d ispositifs de commandes manuelles (D.C M .) ;
• un ou plusieurs D.A.C. si nécessaire ;
- des D.A.S. ;
- un E.A. des t ypes 2a, zb, 3 ou 4.
5 .5.1. de catégorie E ,..- - -- ----- lO'
: O_A o .
-- -:
- -f --- -- -- - --
D.C.M.
~ ~_~A~:~ .~
ALARME
~
D....
111
- •
Pré ci si on apportée par la norme : dan s les 5 .5.1 . des catégories B à E, i l e st p o ssible d 'utiliser,
en complément du m ode de command e pré vu , un o u plusieu rs D AD. pour co m mand e r chacu n,
automatiq uement, un , deux ou trois O.A.S. assurant la même fo nction au niveau local.
....--'nfos +
Normes
NF S 6 1- 930 : Sys tème co ncourant à la sécurité des risques dï ncendie.
NF S 61-931 : Systè mes de sécuri té incendie [S.5.I.I - Dispositions générales.
NF S 61-932 : Systèmes de sécurité incendie IS.s. 1.1 - Règles d'insta llation.
NF S 61 -933 : Systèmes de sécuri té incendie IS.s. 1.I - Dispositions généra les.
NF 5 61 -934 : Syst èmes de sécurité incendie IS.S. 1.l - Centralisa teurs de mise en sécurité incendie
IC.M.S.I.!.
NF S 61-935 : Sys tèmes de sécurité incendie {S.s.1.1 - Unités de signalisation IU.s.!.
NF S 61-936 : Systèmes de sécurité incendie IS.S.I.I - Éq uipements d'alarme IEAI.
NF S 61-937 : Systèmes de sécurité incendie IS.S.I.I - Dispositifs actionnés de sécurité IDASI.
NF S 61 -938 : Systémes de sécurité incendie IS.5.U - Dispositifs de commande manu elle ID.C.M.J
- Dispositifs de commandes manuelles regroupées (D .C.M.R.I - Dispositifs de com-
mandes avec signalisation [D.C.5.1 - Dispositifs adaptateurs de comm ande IDA C.!.
N F S 61-939 : Systèmes de sécurité incendie [5.5. 1.1 - Alimentations pneumatiques de sécurité
IAP.S.!.
NF S 61-940: Systèmes de sécuri té incendie IS.5.I.I - Ali men tations électriques de sécuri té IA.E.s.!.
NF S 6 1- 950 : Matériels de détection d'incend ie - Détecteurs, tableaux de signaLisation et organes
intermédiai res.
NF S 61-961 : Matériels de détectio n d'i ncendie - Détecteu rs auto nomes déclen cheurs [D. A.D.!.
N F S 61-962 : Matériels de détection d'incendie - Tableau de signalisation à localisa tion d'adresse
de zone.
NF S 48-150 : Blocs auto nomes d'alarm e sonore d'évacuat ion d'u rgence IB.AAS.!.
La norme NF 5 61 -933 [avril 19971 fixe les règles co ncernant l'exploitation et la main tenance des
5.5.1. Elle prévoit égale ment, dans son annexe A. des opérations de vérification des S.s .1. :
• Opérations de vérification quotidiennes.
Ces opérations ont pour objectif de s'assurer que le 5.5.1. conserve ses caractéristiques de
base et que celles -ci correspondent à une gestion normale du systè me.
• Opérations de vé rifica tion périod iques.
Ces opérations on t pour objectif de détecter les anomalies ou les déra ngem ents de fo nction-
nem ent de chacun des équipemen ts.
• Op érations de véri ficatio n généra le.
Ces opérations ont pour obj ectif de s'assurer de la con fo rmité du S.s .l. au dossi er d'id entité .
51 Les zones
112
Installations techniques
La zone de détection Z.D.
La zone de détection est un terme générique désignant une zone surveillée par un
ensemble de Détecteurs d 'Incendie (0.1.1. soi t un e zone surveillée par un ensemble d e
Déclencheurs Man uels (D. M. 1. auxquels correspon d , dans chaque cas, un e signalisat ion
comm une.
Z.D.M. (zones de détection par déclenche urs manuels) : zone surveillée au m oyen d e
Décle ncheurs Man uels.
_Infas +
ZA?,ZC>ZF
Une zone d'alarme eng lobe toujours une zone de compartimentage qui englobe eLLe-même une
zone de désenfumag e.
ZF > ZOA
Une zone de désenfumage englobe tou jours une zone de détection automatique .
ZA > ZOM
Une zone d'a larme englobe toujo urs une zone de détection par déclencheurs manue ls .
•
113
.-
Quatrième partie
Rôle et missions des agents
de sécurité incendie
115
- 1
L'arrêté de référen ce
, ,
~ m iSSions
Contenu - compositi on 1 h 00
- qualification
- agré ment des centres de formation
Q) A. Les missions
D 'une maniè re gé nérale, l'ensemble des missions des agents des services de sécurité incendie
est désorma is cla ire ment défi ni et décliné autour d es object i fs du règlement d e sécuri té et les
ré fé rent iels p édagogi ques permettent une vision claire d es savoirs à détenir p our p ouvoir
pl e inement assurer ces missions. L'introduction de la noti on d' « assistance à personn e s » au
sein de la form ation aux missions du se rvice de sécu rité incendie est égale ment un point
imp o rtant de la réforme , Il est ce rta in que cet aspect est important car l e secours à personnes
constit ue ra dé sormai s une des principales actions dans le quotidien des age nts de sécurité i
cette nou velle m issi on contrib ue ra large men t à la reva lorisation général e d es services d e
sécu rité incendie aux ye ux d es exp loita nts en leur offrant un champ d'act ion « o pérat io nnel »
p l us facilement éva luab le q ue les act ions de prévention à proprement parler,
Notons également que cette not ion d'assistance à personnes s'inscrit d ans la logique de d évelop-
pement du secourisme voulue p ar l a lo i de mod ernisat ion d e la sécuri té civile du 13 août 2004,
Les no ms des qualifications ERp, IGH et ERP-IG H introduit s par l'arrêté du 18 mai 1998 pour
les agent s d e sécurité sont remplacés pa r « SSIAP ». Les anciennes appellations se réfé raient
à la typologie des bâtiments d ans lesquels les agents étaient amenés à intervenir : « ERP »
pour Etab lisse ment recevant d u public et « IGH » pour Immeuble d e grande hauteur,
La nouvelle fait référence aux missions des personnels, l 'acronyme SSIAP signifian t « Service
de Sécurité Incen die et d 'Assistance à Personnes »,
Ce changement n'est pas anodin en termes d e co m m unicat i on : le nom de la qualification ne
porte plus sur un lieu mais sur une mission ; cette mission s'effectuant dans d ifférents lieux.
Q) B. Composition •
117
/
,-Le service de sécurité et d'assistance à personnes
118
Rôle et missions des agents de sécurité incendie ~4:
En plus des pré-requ is aux emplois, avant toute prise de fonction effective dans un nouvel
établissement, un agent devra au préalable suivre deux périodes de trava il en do ublon avec
un agent en poste. Pour les chefs d'équipes, l'obligation est similaire mais porte sur trois
p ériod es de travail.
Dans les deux cas, les périodes doivent se dérouler en présence du p ublic et être rep résen-
tat ives des différents cycles de travail.
Un autre point fort de l 'arrêt é est le fait que chaque agent ne peut teni r l'emploi q ue pour
lequel il détient le diplôme.
•
Tableau des pré-requis pour passer un diplôme SSIAP
..
SSIAP 1 SSIAP 2 SSIAP 3
Diplôme de niveau 4 minimum (Bac ou
Diplôme SSIAP 1 ou ERP lou
équiva lence pouvant être obtenue par
IGK 1
validation des acquis de l'expérience)
Satisfaire à une évaluation f - - - - - - - - -- - - -+-- - - - - - - - - - - - ------1
de la capacité à rédiger Avoir exercé "emploi d 'agent
Diplôme SSIAP 2 ou ERP 2 ou IGH 2 et
une main courante de servlce sécurité incendie
justifier de 3 ans d'expérience de la
pendant au moins une année
fonction (attesté par l'e mpl oye ur ou le
civile (attesté par l'employeur
contrat de travail)
ou le contrat de travail)
Tableau des pré-requis pour exercer les fonctions re levan t des d i p lômes SSIAP.
Etre titulaire du diplôme SSIAP 1 Etre titu laire du diplôme SSIAP 2 Etre titulaire du d iplôme SSIAP 3
ou ou ou
Etre homme du rang des sapeurs- Etre adjudant au minimum des Etre adjudant ou d'un grade
pompiers et avoir suivi. sans éva- sapeurs-pompiers et titulaire de supérie ur des sapeurs-pompiers et
luation. le module complémentaire l'unité de valeur PRV2 ou d u BP titu laire de l'u nité de valeur PRV2
(SSIAP 1 par équivalence) ou du BP
ou ou ou
Etre au minim um sous-officier des Etre au minimum so us-officier des Etre titu laire du D UT hygiène et
sapeurs-pompiers et titulaire de sapeurs-pompiers, tit ulaire de sécurité option «protection des
l'unité de valeur PRVI ou du CP l'unité de valeur PRVI ou du CP et populations - sécurité civile' et
avoir suivi , sans évaluati on. le avoir -s u ivi, sans éva luation , le
module complémentaire (SS IAP 2 module comp lémentaire (SSIAP 3
par équivalence) par équ ivalence)
ou • ou ou
Etre titulaire du BP APS Etre titulaire du BP APS et avoir Etre titulai re de l'attestation du
•
exercé l'e mploi d'agent pendant ministre et avoir suivi, sans évaluation.
1 an le module complémentai re (SSIAP 3
par équivalence)
ou
Etre titulaire d'un CAP d'agent de
sécurité et prévention
ou
Etre titulaire d 'une mention
complémentaire /( sécurité civile et
d'entreprise '
119
'-,Le service de sécurité et d'assistance à personnes
D.Les tenues
La volonté est maintenant claire men t marqu ée d'assure r la différenciation visuelle entre les
tenues des personnels des services de sécurité et celles d es p erson nels d es services d e
secours p ub lics. Ce p ri ncipe éta it attend u et rép on d ait à une volonté forte d es membres du
groupe de travail à l 'origine d u text e . '
Dans cet objecti f, d eu x dispositions de l'arrêté sont à rete ni r: d 'une part, le port au niveau du
b uste de tout effet bleu marine est interdit et d 'autre part, les effets vestimentaires portés par
les personnels des services de sécurité incendie doivent permettre une différenciation avec
les p ersonnels des services d e secours publics.
Cette disposition vient confirmer une tendance déjà pratiq uée par nombre de services de
sécurité qui étaient passés aux co uleurs rouge ou verte au nivea u des polos, pulls o u sweat-
shirts portés.
La confusion e ntre agent d e sécurité et sape ur-pompier est donc ame née à disparaître, ce qui
est incontestablement un e bonne chose car leurs rôl es resp ect i fs sont t rès d ifférents, bien que
leurs compétences soient complémentaires.
Notons pour mémoire que ce p rinci pe est déjà appliqué depuis longt emp s dans le domai ne de
la sûreté. L'article 10 de la loi du 12 juillet 1983 encad ra nt les activi tés privées de surveillance
et de gardiennage précise qu e les tenues portées « ne doivent entraîner aucu ne confusion
avec les tenues des agents des services publics, notamment de la police nationale. d e la gen dar-
merie nationale, des douanes et des polices municipales » (le décret 86-1099 d u 10 octobre
1986 en précise les modalités d 'application) .
CD E. L'aptitude physique
Po ur suivre la formation , le cand idat d evra j ustifier d 'une apt itude p hysiq ue attestée par un
certificat médical de moins d e 3 mois précisant que le candidat ne présen te aucune con tre-
indication cliniq ue lui interdisant de suivre la formation théorique et pratique.
On notera que le candidat doit pouvoir suivre ou réaliser les actions suivantes :
- Cours théoriques de plusieurs heures ;
~ Exercices pratiques d'extinction par extincteurs portatifs su r feux rée ls ;
- Manœuvre d e moyens d'extinction tels q ue les robi nets d 'incendie armés ;
- Déplace ment da ns les niveaux d 'un bâti ment sans ascenseur ;
- Efforts p hysiques éq uiva la nt à une course de 400 m environ ;
- Entretie n de base des principaux matériel s conco urant à la sécuri té ince ndie ;
- Mont er à une échelle;
- Effectue r les gestes de prem iers secours à personnes;
- Evacuer d'urgence une victime potentielle ;
- Percevoir les différentes couleurs des signaux des tableaux d 'alarme;
- S'exprimer en public. ainsi que par des mo ye ns de communications filai res ou radio ;
- Réd iger des comptes-rendus succincts.
120
Rôle et missions des agents de sécurité incendie , "
Tableau de répa rtition des heu res de formation
Arrêté du 18 mal 1998 Arrêté du 2 mai 2005
ERP lou IGH 1 80 h SSIAP 1 67 h'
ERP 2 ou IGH 2 80 h SSIAP 2 70 h"
ERP 1 IGH 3 120 h SSIAP 3 216 h'
, Ho rs temps d e déplacement et examen .
L'agrément p réfecto ral permet d e dispenser des formations sur l'ensemble du t erritoire
nation al.
121
.--= _... -
/ ,
,-Le service de sécurité et d'assistance à persennes , 1
i
1
De plus, l 'agrément d oit com p orter un numéro d 'ordre comportant quatre chi ffres. Tout
changem ent de formateur o u de conve nt io n de mise à disposition d'un lieu de formation
ou d 'exercices sur feu réel doit être porté à la connaissance du préfet ayant délivré l'agrément
et faire l 'objet d 'un arrêt é modificatif.
Les courriers é manant des centres agréés doivent comporter le numéro d'agrément.
La liste des centres agréés fait l 'objet d 'une publicati on au recueil des actes ad m ini st rat i fs
de la préfecture.
Désenfumage :
- un volet de désenfumage équipé de son système de déclenchement:
- un clapet-coupe feu éq ui pé :
Eclairage de sécurité:
- blocs d 'éclairage de sécurité , permanents et non permanents (p ossib ilit é de démontrer
le fon ctionnement en cas de co up ure de l'alimentation en énergie) ;
Moyens de secours :
~ système de sécurité ince nd ie :
au minimum, une ce ntrale de mise en sécurité incendie, ou un système analogue,
équipée de voyants réglementaires pouvant permettre de localiser l 'incident et de
générer une alarme, avec possibilité d'afficher les défauts suivants (fe ux, dérangements,
alimentati on etc ... ) ;
- informatique: notion de réception d 'une alarme provenant d'un système informatique
(UAE, prise en com p te , traitement) :
- d ivers détecteurs d 'incendie, déclencheurs manuels, modèle de coupure d'urgence
(électrique, porte automatique etc... ) :
- ext inct e urs (eau , p oudre, CO 2 ), si p ossible en coupe :
- aire de feu permettant de justifier l 'emploi d 'extincteurs sur feu réel o u un bac à feux
écologiques à gaz ;
- robinet incendie armé (en état de fon ctionnement) ;
- têtes d 'extin ction automatique à eau (non fixées) . Enregistreur des évè neme nts avec
possibilité de lecture : •
- appareils émetteurs-récepteurs (1 jeu), modèle de points de contrôle de ronde ;
- modèle d 'imprimés, (registre de sécurité, permis de feu, autorisation d 'ouverture,
consignations diverses) ;
- empl oi du téléphone (récep t ion, appel) :
- registre de prise en co mp t e des événements (he ure , motif, locali sation, traitement) .
122
•
,..
Rôle et missions des agents de sécurité incendie ,
Consignes de sécurité
- générales
- particulières
Contenu Oh 30
M ain courante
• co nte nu
• rédaction
Elles doivent être claires, précises, mises à jour, de façon à êt re comprises et appliquées par
tous .
Les plans et consignes de protection cont re l'incendie doivent être affichées sur des supports
fixes et inaltérables,
Dan s les consignes figurent tout d 'abord les co nsignes à portée générale telles que la
« consigne générale de sécurité ».
Affichage obligatoire dans tous les étàblissements assujettis en vertu des dispositions du
Code du travail, où peu vent se trou ver occupées ou réunies plus de 50 personnes, ainsi que
dans tout établissement, quelle que soit son importance, où so nt manipulées o u mises en
œuvre des matières inflammables appartenant au premier groupe. .
Celte consigne doit être affichée dans chaq ue local de travail d 'une manière très apparente
afin q ue chacun sache exactement ce qu'il faut faire en cas d'incendie et éviter ainsi la panique
et l'affole ment ,
Il existe également une co nsigne parallèle p our les « immeubles de grande hauteur >.
Obligatoire pour tous les immeubles appartenant à ce type, elle s'ajoute au registre comportant
les caractéristiques de l 'immeuble, du service de sécurité et la nomenclature des moyens de
123
-
,
,r Présentation des consignes de sécurité et main courante"-/
lutte contre l 'incendie, les éléments de vérification des in stallations élect riq ues et les dispositifs
de protection divers : alarme, coupe-feu, désenfumage.
En dehors des consignes précitées, il existe des consignes spécia les notam ment po ur : chauf-
ferie s - halls d'immeuble - parcs de stat io nne ment - sta nd ard s téléphoniq ues-hôtels ...
Notons qu'une série très importante de consign es est prévue dans différentes dispositions du
Code du t ravail.
CD B. La main courante
Ce document interne doit permettre de consigner tous les événements survenus au cours des
missions de surve illance du personnel de sécurité (incident, accident, départ de fe u, matériel
défe ctueux, altercation , etc.). Les p ages seront numérotées et rempl ies dans l 'ordre chronolo-
gique.
La main courante n'a d 'intérêt que si elle est visée régulièrement pa r les personnes concernées.
Une main courante peut être saisie par les se rvices de police et tra nsmise comme pièce à
conviction au magistrat en charge d 'u ne en qu ête après si nistre .
Elle est constituée d'un registre tenu par le personnel du service de sécurité incend ie , sur
lequel sont con signés les évèneme nts et les opérations e ffect uées :
- le ou les noms des personnels et les heures de vacation ;
- les consignes;
124
Rôle et missions des agents de sécurité incendie
- l 'état et l'inventaire du mat éri el mis à sa disposition (clefs, moyen de communication,
lampes .. .) ;
~ les anomalies et dysfonctionnements sur les moyens de secou rs constatés au cours des
rondes ;
- les interventio ns (fe u, malaise , levée de dout e .. .).
Les pages de la main courante sont num érot ées. A chaque enregistremen t, écrit à la main de
manière visibl e et com p ré he nsib le pa r t ou s, il faut faire figure r l a date et l'h eu re . Le chef
d 'équipe et le chef de service prennent régulièrement connaissance des information s consignées
dans l a main co ura nte et y ap posent leur signat ure .
La main courante permet une connaissance imméd iate et complète des évènemen ts intéres-
sant la sécurité incend ie survenus dans l'éta blisse ment.
Exemple d e ma in co urante :
Prise de service
07H00 Nom 1 ••
Prise de connaissance des consignes
Nom 2
- intervention de l'entreprise Y pour remise en état des extin cteurs
Nom 3
vers 10h00
- ouver ture exceptionnelle du magasin jusqu'à. 22 h 00
-- - - - -- --- - - - - --~--- ~ - - - - - - --
07H 15 Nom 1
--- ---- - -- - - -- -_ . ____
Départ ronde d'ouverture
._- ---- --------_. ._-
. __ --
08H00 Nom 1 Retour ronde d'ouverture - Anomalies constatées :
- extincteur nO33 dégoupillé
- présence de stockage près de l'issue de secours n" 10
---- - -----
D épart ronde intermédiaire
09H00 N om2
1 : vérification de la desserte du bâtiment
Il faut signale r qu'il existe des logiciels de main courant e é lectro niq ue dont les tableaux de
bord informatisés offrent une bonne présentation de toutes les act ivit és du service de sécurité
en permettant ainsi une correcte gestion des risques.
125
-.
CD A. Généralités
L'article MS 50 du règlement de sécurité dispose en ce qui concerne le poste de sécurité:
« 9 1. un poste de sécurité doit être mis à la disposition exclusive des personnels chargés
de la sécurité incendie.
§ 2. Ce poste, d'accès aisé et si possible au niveau d'arrivée des secours extérieurs, doit
être, sauf cas particulier, relié au centre de secours des sapeurs-pompiers par un
moyen de transmission rapide et sûr.
9 3. Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, le poste doit être
occupe• en permanence par une personne au moms, •
C'est ainsi que pour la bonne exécution de leurs missions les personnels des services de sécurité
incendie doivent disposer d'un poste de sécurité réservé à leur usage exclusif. Il doit être facilement
accessible et situé si possible au niveau d'arrivée des secours .
127
-
( poste de sécurité)
CD
•
B. Rqle d.e Ja personne assurant la permanence au poste
de securite
Prendre la relève au PC, c'est prendre la responsabilité de celui -ci. II convient donc de s'assurer
que tout est en ordre afin de ne pas avoir à assumer les conséquences des erreurs éventuel-
lement commises par l'équipe d escend ant e .
128
- •
129
•
- Objectif de la ronde
- Modalités de réalisation
w Contrôle des rondes et renseignement de la main courante
Contenu 2 h 00
- Utilisation des moyens de comm unication mo b iles
~ Mesures adaptées de p rotection de tra vaux
- Contrôle du respect des mesures des permis de feu établis
- Rondes de surveillance après les perm is de feu
Les rondes ont pour objectif de parcourir un itinéraire déterminé en passant par des points
de contrôle pour vérifier la mise en sécurité d'un établissement et le resp ect des consignes.
Elles interviennent en complément des dispositifs de sécurité et contrib uent à p révenir t out
risque d'incendie.
Le choix de l'itinéraire de rondes est propre à chaque établissement et fonction des points
dangereux qui exigent une surveillance particulière, Les points dange reux sont les e ndroits
faci lement accessibles et où il existe une forte cha rge calorifique. La d urée de la ro nde va varier
en fonction de l'iti né raire et ne doit pas être trop longue pour éviter une baisse de vigilance
de l'agent (entre 45 m inutes et une heure) . La fréquence des rondes dépen d ra des risques
potentiels et de l'effectif du personnel de sécurité incendie. Les horaires et les itinéraires
peuvent être variab les pour éviter la routine et pour trom per les observateurs éventue ls.
CD A. Généralités
Le circuit de vérification est la mission qui consiste à parcourir un itinéraire déterminé. obligeant
le contrôle des d ifférents points d'un site, pour vérifier que tout est en o rd re et q ue les
consignes sont respectées. Il doit être réalisé avec sérieux et bon sens.
2. Détecter : constater une anomalie, un incendie, une défaillance techn ique ...
3. Intervenir : agir pour jugu ler le danger, protéger les b iens et les personnes, prend re toute
les dispositions utiles: alerter les secours, informer la hiérarchie...
CD C. Objectifs
- La ronde Ince ndie: son objectif est de contrôler les locaux à risq ues, véri fier les issues d e
secours, les accès pompiers et les moyens d'extinctions.
131
,
,r Rondes de sécur ité et surveillance des travaux/ j
- La ronde d 'ou verture: l'agent devra mettre hors service le système d 'alarme intrusion et
s'assurer du bon fon cti onnement des différentes alarmes en service de jour (incend ie,
techni que) , contrôler le non encombrement des issues de secours et les déverrouiller afin
de recevoir le p ublic dans d e bon nes conditions ...
CD Il exist e d es rond es :
- avec des points de passage obligatoi res o ù l 'agent signale son arri vée à chaq ue p oint
d e contrô le;
- pointées où l 'agent utilise un matériel de contrôle ;
• libres qui permettent d 'éviter le systématisme du circuit : horaires aléatoires.
b ) Les matériel s
Ils p ermettent de prouver le p assage d e l 'age nt avec des m oyens mécaniques tel s que :
~ contrôle urs de ro nde ;
• ho rodateu rs ;
- ba d ges : ma ins libres, magnétiques ;
- contrôleur par biométrie.
Les informations sont ensuite ce ntralisées sur informatique.
132
Rôle et missions des agents de sécurité incendie ~'./
En fonction de certa ines situatio ns, l'agent aura en plu s :
• les clés du site;
- un cont rôle ur de ronde;
• le plan du site;
• etc.
21 Comportemen t
Dans toutes les situation s, le com porte m ent de l 'agent d oit être conforme à la déontologie de
la profession .
Au cours de sa ronde, il ne doit pas :
~
fumer, consom mer de l'alcool ou avoir un comp orte ment qui pourrait perturber sa vigilance ;
• bâcler sa ronde .
VERIFIER en priorité l'étage le plus haut p our être certain qu 'il n'y ait personne.
CONTROLER l'ét at des lieux et du matériel en vou s fixant un thème particulier de vérification:
matériel incendie, zone périmétrique etc. En sécurité, la répétition est t ou jours util e.
FAIRE DESCENDRE t ou s les ascense urs au rez -de-chaussée pour les cont rôl er.
133
Rondes de sécurité et surveillance des travaux
- les t ravaux s'opère nt pendant la présence du public p ouvant durer plus de 24 h et gênant
les che mineme nts d 'évacuation ;
- en ce qui concerne les t ravaux par points chauds la délivrance d 'un permis feu est obligatoire
ainsi que le re spect des trois phases suivantes :
_. __--...._._--_._.,-
.......__ ._-
----
~
- _._. · ---_
_.-
_._----------_._--
_._--
""""'-. ,... -.~ .. _ '•• m .........
-- -
---_.- -- .._.·-- -- - - -- - ==
_M ._
- - _ .~ - - - ~--
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_----- ---.
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-------~ -- ~-
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.- . .~
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·------------
------- ~------ -
._-
~-----~--_
-'---
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-,- ·._-----_.
· -------
---~_._------ -_.
__ . _ . ~ - -~. -
----------
._-----_._--------
~ - - - - -----_._~--~
-------
~- -- - - _ ._ -----
134
-f-------------------------.,-....
1 Rôle et missions des agents de sécurité incendie
• Les extincteurs à gaz (C02 ou gaz spécial, ex« Halon » Ils agissent sutout par étouffement.
En raison de la pression interne cro issant rapidement avec la température. il faut veiller à
ne pas laisser ces appareils au soleil ou à proximité d 'une source de chale ur importante.
Les extin cteurs au CO2 peuvent être utilisés en présence de co urant électrique
135
-
Mise en œuvre des moyens d'extinction
La température du CO 2 à la sortie d u di ffuseur est de .. 78° C à l'état de " neige carboni q ue ".
La d étente du gaz crée d onc un froid intense ; il faut tenir le tromblon par sa poignée isolante
p our éviter les gelures.
Les extincteurs à eau + AFFF s'emploient sur les feu x de classes A et B. Ces appareils peuvent
en général être utilisés e n présence de courant électrique, toutefois, il convie nt de bien
vé ri fi er les indications portées sur l'appareil.
Le dioxyde de ca rbone est ut ilisé co mme agent propulseur après percussion de la carto uche
qui le contient.
Les extincteurs à poudres ABC s'em p loie nt sur les feux de classes A, B et C.
Ils peuvent être utilisés e n présence d 'appareils ou d e conducteurs sous ten sion.
Sur les feux de classe B, ne pas trop se rapprocher pour éviter de chasser le liquide enflammé
et provoquer des projecti on s.
La poudre peut en crasser des mécanismes délicats te ls que les installations électriques,
électro mécaniq ues, optiques...
136
Rôle et missions des agents de sécurité incendie ,-,~
CD B. Protection individuelle
11 Réception des alar mes
La réception d'une al arme au PC se formalise con crètement par un double signal : d 'une part
un signal sonore et d 'autre part un signal vi suel.
A la réception d'une alarme il conviendra dans tous les cas de fig ure d'acquitter puis d 'exploiter
cette ala rme.
La norm e N FS 6 1 935 défin ie l es d ifférent s ty pes d'alarmes, da ns tous l es cas la tonalité sera
identique cependant le signal visuel se ra différent et apprendra au chef du PC la nature de
cette alarme.
- Voyant jaune clignotant : au moin s un di spositif actionné de sécurité n'est pas en position
d'attente ;
~ Voyant rouge fi xe : tous les di spositifs actionnés de sécurité sont en p osition de
, "
secunte ;
- Voyant rouge clignotant : au moins un d ispositif actionné de sécuri té n'est pas en position
de sécurité ;
- Voyant vert fixe : ce voyant normalement ét eint , d oit s'allume r su r demande lo rsque tous
les dispositifs actionnés de sécurité sont en posi tion d'attente. La demande est e ffect uée
à pa rtir du bouton poussoir identifié « bilan » ,
- Etat de dé range me nt : état anormal mis en évidence par la su rve illa nce et q ui nécessite
une opération de maintenance, et l 'acti o n de l 'éq uip e de sécurité:
. Etat de sécu rité : état imposé suite à une info rmation d 'incendie ou à une commande
manuelle de mise en sécurité :
- Etat d'anomalie: état anormal mis en év id e nce par le co nt rôle et qui nécessite l 'action de
l'équipe de sécuri té et le cas échéant une opération de maintenance.
Dans tous les cas de dérangements il convie nt que l 'éq uipe essaye d 'y remédier seule (par
exemple : réarmer un cl apet. assurer un contact de porte) sinon il faut imméd iateme nt signaler
le problème rencontré à la société de maintenance (d éfaut systè me ).
L'objectif que d oit avoir en permanence le chef du PC est d 'avoir une baie vierge pour permettre
une exploitation efficace.
Dans l e cas d 'u ne alarme fe u le chef du PC doit immédiatement envoyer un age nt sur zone afin
q ue ce dernie r pu isse effe ct uer une levée de doute (1 age nt) .
•
21 La levée de doute
Lors de cette levée de d oute, il est primordial que le chef du PC maintienne un co ntact radio
permanent avec l 'équipe ou l'agent engagé.
Si l'agent infirme le départ de feu une fo is qu'i l s'est rendu sur zone il rev iendra au chef
d 'équipe et aux agents de recherche r la cause du déclenchement intempestif. ceci peut
se faire pa r l'équipe seule ou avec la société de maintenance compéte nte si ce type d e
situation s'avère être répétitive ).
Si l 'agent con fi rm e le d épart de feu une fois qu'il s'est rendu sur zo ne il revien dra au chef
d 'équipe de réagir le plus rapide ment possible d urant la temporisation, le cas échéant.
Le chef d 'équipe devra alors décider de l 'engage ment ou non de renforts internes ou de
137
Mise en œuvre des moyens d'extinction i
renforts internes e t extern es il faudra alors envoyer un agent à l'accu eil des secours pour
assurer leur guidage au sein de l 'établissement (cf. p aragraphes ci-dessous).
N B : Dans ce type de cas de fig ure il faut que toute l'équipe de sécurité fa sse preu ve de discer-
nement : ne jamais faire montre d'un excès d'optimism e.
Il s'agit là d 'une ma rche générale des o p érat io ns que l e chef d'éq uipe devra faire suivre à ses
agents en cas d'alarme feu . Cette chro nologie peu t être divisée comme suit :
138
. "~ . .:.-.-.- .:.-.:.: .,
Pour ce faire, il doit avoir rédigé et donné les consignes particulières pour l'ouverture de l'accès
à la « voie engins ».
Il doit avoir pris les mesures nécessaires pour que les secours soient accueillis à un point
détérminé par un membre du service de sécurité afin qu'ils soient guidés sans défaillance sur
le lieu de leur intervention .
Le service de sécurité doit être en possession immédiate, pour le cas de sinistre, des plans
détaillés des différentes zones de l'immeuble dans lesquelles doit se dérouler l'intervention
pour pouvoir les transmettre immédiatement aux secours dès leur arrivée.
s'il s'agit d 'un établissement répertorié, le corps de sapeurs-pompier en cause possède déja
les plans d'intervention.
Le service de sécurité doit pouvoir remettre immédiatement aux services de secours les clefs
des accès qui leur sont utiles
Il mettra à leur disposition des agents des services techniques requis et ce, si possible, suivant
leur spécialité et la nature du risque survenu .
L'alarme a pour but de prévenir les 'occupants de la présence d 'un danger alors que l'alerte
est l'action de demander l'intervention d'un service public de secours et de lutte contre l'incendie.
Elle est généralement transmise par téléphone urbain ou par une ligne reliée directement aux
•
sapeurs-pompiers.
Le message d'alerte doit être donné immédiatement dès la constatation de l'éclosion d'un feu
qui ne peut être maîtrisé . Il est généralement donné par le personnel de sécurité incendie de
façon claire et précise pour provoquer une intervention rapide des secours avec des moyens
adaptés.
La notion essentielle à retenir en cas de crise majeure (début d 'incendie, explosion, malaise, etc.],
reste la gestion du temps.
En effet, plus l'arrivée des secours sur zone sera rapide, et plus l'efficacité de leur intervention
sera de nature à être la plus performante. Toutes les démarches énoncées ou rappelées
ci-dessous visent à atteindre cet objectif.
139
l'Appel
-,
et réception des services publics de secours j
L'appel verbal reste rare et nécessite une promiscuité géographique de l 'agent et des
secours.
Les consignes de sécurité permettent l'élaboration de fiches réflexes qui donnent expressément
à l 'agent toutes les démarches à suivre dans telles ou telles circonstances :
- une fiche pour un malaise dans l'établissement ;
- une fiche pour un accident du travail;
- une fiche pour un départ de feu .
Ces fiches permettent une meilleure réaction instantanée et ne laissent pas de marge d'erreurs
o u d'oublis.
Le temps du déplacement ;
Le de uxième paramètre est le temps que mettent les secours pour arriver sur les lieux.
Les secours en milieu urbain mettent généralement moins de 5 mi nutes pour intervenir.
Le temps de liaison ;
Le temps de liaison est le temps que mettent les secours à la descente de leur véhicule
pour arriver à pied sur les lieux de l 'intervention.
Bien souve nt. et pour des causes de mauvaise organisation des responsables sur les lieux,
les secours peuvent mettre plus de temps à faire la liaison avec la victime ou le sinistre.
140
Rôle et missions des agents de sécurité incendie ~,"
Exemple: une ambulance de sape urs-pompiers qu i est appelée po ur une victi me d'un accident
du t ravail dans un grand centre commercial , et qui mettra p lus de 20 minutes pour
la trouver dans un dépôt de manutenti on situé à l'opposé du bâtiment et que
l'adresse téléphonique donnée ne mentionna it pas.
Exemp le : Lorsque vous arriverez sur le cent re commercial VENTOUT, prenez derrière le pa rking
sud, vous trouverez un panneau avec une inscription « LIVRAISONS », vous arrive rez
alors devant un grand bâtiment b lan c, et là un agent vous attendra p our vous guider !
L'importance des p récisions donnés pendant l 'appel permet une me il le ure et pl us rap ide
coord ination secours / agents SSIAI'
En méthodologie di recte , on peut envoyer un seul agent, connaissant parfa itement le s lieux
d e l 'ERP o u de l 'IGH , attendre les secours à un rendez-vous convenu à l 'avance . Le contact fait,
Il n'aura plus qu'à guider les secours sur les lieux et à le ur donner toutes les informations
req uises.
D ès leur arrivée, il faut rendre compte au chef comman dant des opérations de secou rs :
~ de la localisatio n d u si nistre ;
~ d u personnel p résent à l'intérieu r de la zone sinistrée;
- des moyens dé jà mis en œuvre ;
- des risques éventuels pour l 'éq ui pe de secours (présence de p rod uits toxiq ues , de produits
inflammables, risque éven t uel d'explosion) .
En mé thod ologie indirecte , le scénario permet de p lacer p lusieurs age nts de sécurité au cours
du chemi nement d es secours q ui permettront de baliser le parco urs.
Un age nt à la réception leu r indique le che mi n ou les emmène à un autre agent et ainsi de
suite " '
Cette méthode nécessite et mobilise p l usie urs agents pouvant générer d es sources d 'erreurs
b ien plus imp ortantes que la p re m ière préconisée: à cet effet, la mise en p lace d'u n fil
d 'Ari an e mi s en p lace par l'équipe de sécurité et ayant vocat ion à guider l es secours de leu r
lie u d 'accès à la zone ou le local sinistré pe ut s'avérer extrêmement utile .. ,
On not e ra par aill eurs que les liaiso ns radio et téléphones portab les permettent à ce jour une
meilleure et p lus rapid e intervent ion des secours sur les lieux.
Tant que l'inte rve ntion n'est pas termi née, l'age nt restera disponible aup rès des secours q ui
peuvent encore avoi r besoin de ses services :
- guidage d e renfort :
- ouverture de locaux ;
- indication des end roits sensib les (compteurs, fermeture de vannes, 551, etc.).
Toute action e ngagée avec des secours extérieurs devra faire l'ob jet d 'une information ponc-
tu elle et ci rconstanciée vers l a hiérarchie .
NB : L'accu eil des sapeurs-pomp iers doit rester une priorité pour l'équipe du service de sécurité et ce
avant même l'Intervent ion elle -même car les sape urs-pompiers ont les moyens opérationne ls et les
compéte nces pour attaquer un feu mêm e s'il a pris de l'ampl eur, mais ils n'ont pas la connaissance de
l'établissement lui-m ême ts'tl n'est pas répertorié ), et un défaut de guidage peut faire pe rd re des
minutes vitales aux services publics de secours.
141
-.
Pour assurer une sécurité maximum, des séances d'information et des exerci ces devront être
dispensés par le service sécurité aux personnels et occupants des établissements recevant d u
public et des immeubles de grande hauteur. Ces missions peuvent être :
Cette consigne s'applique aussi bien aux salariés en CDI qu'à ceux en CDD (article L. 122-3-3
du Code du travail) . De plus, une formation renforcée à la sécurité est aussi prévue pour le
salarié affecté sur un poste de travail présentant des risques particuliers pour la santé et la
, . ,
securite.
143
( sensibilisation des occupants)
de coupure générale é lectricité, de gaz, d'eau , les sorties de secours, les spécificités de l'établis-
sement, etc.) .
Chaque exercice d oit être consigné dans le regi stre de sécurité de l'établissement par l 'o rga-
• • •
rusme agree.
- d éclencher l'alarm e so nore du b âtiment en appu yant sur le boîtier rouge (d écle nche ur
manuel) ;
- si le feu est de faible importance vous pouvez essayer de l'éteindre en utilisant les extincteurs
appropriés et surtout e n ne se mettant pas en péril ;
~ prévenez les secours intérieurs et/ou extérieurs en composant le 18, indi quez qu i vous
êtes, le lie u précis de l 'incendie, la nature du sin istre, le nombre éventue l de b lessés et
ne raccrochez qu 'une fois que votre interlocuteur le permet.
144
Rôle et missions des agents de sécurité incendie /4:
21 Conduite à tenir en cas d'alarme
Des mod alité s de co nstruction permettent l'é vacu atio n rapid e et e n bon o rd re des occupants :
- des façades accessibles;
- des dégagements et des sorties en nom bre su ffisa nt ;
- un bon comportement au feu des matériaux ;
- un bon isol em e nt d e s l ocau x entre e ux;
- un éclairage de sécurité ;
- l 'ab sence de m ati ère s dangereuses;
- des installat ions t echniq ues sûres « élect rici té, gaz, ascenseurs, chauffage, ventilat ion,
désenfumage, etc. » ;
- des moyens d'alarme, d 'alerte et de secours, de lutte in itiale contre J'incendie ad aptés;
- un entretie n et une maintena nce correcte des installations.
'45
Cinquième partie
Concrétisation des acquis
147
Concrétisation des acquis 5
Chaque partie du bâtiment doit rappeler la réglementation mise en application par les textes ,
et doit faire l'objet d 'un rappel de connaissances, il en sera de même pour les us et coutumes
du service.
Le service de sécurité d'un site particulier a une fonction permanente de vigilance pour le
maintien du niveau de sécurité dudit site et une fonction de première intervention s'il se produit
un incident quelconque.
Dans ce dernier cas, le service de sécurité doit suivre les directives qui lui sont données pour
la lutte contre l'incendie mais aussi contre tous les autres aléas pouvant survenir dans le site
dont il a la garde suivant les spécificités : établissements sanitaires, d 'enseignement, grands
magasins, hôtels .. .
En effet, les différents éléments techniques de sécurité devront faire l'objet d 'une attention
toute particulière compte tenu de la complexité de ce type de matériel, il est essentiel de s'y
appesantir afin de s'assurer de la bonne compréhension des missions du service à ce sujet.
Même s'il ne s'agit pas d'éléments techniques particuliers de sécurité, il est, bien sûr, dans les
attributions du service de veiller à la protection des locaux, notamment pour la protection de
ces derniers contre les éléments naturels ou accidentels : rupture de canalisation, inondation.
Le poste central de sécurité, point névralgique d 'un ERP ou d'un ICH, doit également faire
l'objet d'une attention particulière des candidats à l'examen SSIAP l , notamment les différents
systèmes et écrans qui le composent et qui donnent une information visuelle de tous les lieux
à risques, mais aussi la fonction essentielle de mise en sécurité sans oublier les différents
registres de sécurité, main courante, rapports. _.
En somme cette visite est l'illustration de tous les aspects du programme détaillé ci-dessus,
elle est la formalisation concrète des principes de sécurités applicables aux ERP et aux ICH,
mais c'est aussi pour le candidat SSIAP 1 le moment de découvrir plus en profondeur quel sera
sont futur emploi , ses missions, les enjeux de celles-ci, autant de points qui seront à prendre
en compte durant cette visite applicative.
149
-
11 Le rôle du guide
Le gu ide passe de salles en salles et/ou de bureaux en bureaux afin de s'assurer q ue l 'alerte
est prise en compte par tous. Il précède les personnes dans l'évacuation et évite les mouve ments
de panique. Il conduit le groupe vers les issues les plus appropriés (le cheminement le p lus
court) pour rejoind re le lieu de rassemblement.
151
-
r Mise en situation d'intervention
- précède le personnel dès l'ordre d'évacuation lancé et actionne en cas de besoin les déclen-
cheurs manuels d 'ouverture des portes (boîtiers verts près des issues) en cas de nécessité ;
• suit le cheminement défini ;
- rend com pt e au chargé d 'évacuation .
2) Le r ôle du serre-file
Lorsque tout le monde a évacué, le se rre- file passe dans chaque lieu et recoin (sans o ub lie r
les sanitaires) de sa zone pour s'assurer q ue personne ne reste dans les locaux. Il contrôle
l 'évacuat io n t otale de sa zone. Il referme les portes restées o uvertes dans les salles et co uloirs
pour éviter la propagation du feu et des fum ées.
11 reste sur le lieu de rassemblement. 11 concentre tou te s les informations. Il reçoit les com pt es
rendu s d es gu ides dans un prem ier t emps, des serre-files par la suit e afin de suivre l'avancée
de l'opération . Il s'assure que toutes les zones ont été prises en charge . Cette vérifi cation est
absolument nécessaire pour s'assurer que tout le monde a bien évac ué.
NB : Le s agents de sécu rité doi ve nt s'assurer qu 'il ne reste plus d 'occupant dans les locaux. Par ailleu rs.
ils guident les personnes dans l'évacu ation afin d'éviter les risque s de panique
4) Communication
Les agents de sécurité d oivent, pour d onner l'alerte, afin d 'assurer les liaisons entre eux dans le
cas de lutte contre l'incendie ou contre tout autre risque, utiliser les moyens de commun ication
mobile; au nombre de ces derniers figurent des matériels relative ment sophistiqu és « ta lkles-
walkies » de marques et de p ortées différentes et tou s les systèmes de téléphones mobiles
act ue llement en vente sur le marché .
Ceci n'exclut pas les lignes d irectes qui, sou vent dans les ERP importants, relient le serv ice de
sécurité à la casern e d e sapeurs-pompiers la plus p roche.
1) Protéger : reconnaître, sans s'exposer soi-mê me , les risques persistants qui menacent la victime
et les autres personnes (écrasement, effondrement, électrisation, incend ie, explosion, détresse
respiratoire, ... ). Le risque d oit être écarté ou alors l'accès à la zone de danger doit être impossible.
2 ) Exa miner: re chercher les signes qui indiquent si la vie de la vi ctime est menacée. Saigne-
t-elle abondamment ? La victime s'étouffe- t-e lle ? La victime ré p ond-elle aux quest ions ?
se plaint-elle? si elle répond pas, respire-t-elle ?
4 ) Secou ri r : choisi r le geste et/ou la position adaptée en attendant l 'arrivée des seco urs.
152
•
Sixième partie
aCM
153
aCM 6
aCM
L'arrêté du 2 mai 2005 modifié prévoit que les questionnaires (QCM) sont mis à la disposition
du président du jury par le ministre de l 'Intérieur. Le centre de formation doit disposer de
l 'outil informatiq ue de tirage au so rt des questions par chapitre et d 'un système informatisé
de réponses pour la réalisation d e l'épreuve QCM .
Une fich e d'évaluation par candidat est annexée au procès-verbal d e l'exam en. Elle repre nd
explicitement le bilan de l'épreuve QCM .
Il a été jugé utile pour permettre au candidat de répondre dans de bonnes condition s au
QCM transmis par le ministre de l'Intérieur au président du jury de donner des modèles de
questionnaires assortis de réponses adéquates.
QuestIons
Chapitre Sulet Savoirs acquis
làl'examen
•
La sécurité incendie et
2 Les installations techni ques 5
ERP
Connaître les principes de la r églernen-
tation incendie
La sécurité incendie et les
3 5
installations techniques ICH
155
(Questions)
Exemples de questions
Question 1 Quels sont les troIs é léme nts constitutifs du t ria ngle du feu?
Réponse 1 co m b ust i b le , comburant.
.
énergie d'activation
Réponse 2 compostable , comburant, énergie d 'activation
Réponse 3 corru ptib le , carburant, énergie d 'activation
Réponse 4 com b ust i b le , comburant, énergie d'inflammation
Réponse 5 aucune des réponses précédentes
Réponse 3 le (02
Réponse 4 la poudre
Réponse 5 aucune des réponses précédentes
156
aCM
Question 6 Quel éta b lisse ment suiva nt est classé en type S ?
Réponse 1 établissement scolaire
Réponse 2 cent re de documentation , bibliothèques
Réponse 3 salle d'expositions
Réponse 4 établi sseme nt sanitaire
Réponse 5 aucune des réponses précédentes
157
(Questions)
Quel est le texte réglementant les risques d 'Incendie et de
Question Il
panique dans les Immeubles de Grande Hauteur?
Répo nse 1 l'arrêté du 25 ju in 1980 modifié
Réponse 2 l'arrêté du 16 novembre 1986
Réponse 3 l'arrêt é du 18 octobre 1977 modifié
Réponse 4 l 'arrêté du 18 oct ob re 1980 modifié
Réponse 5 aucune des réponses précédentes
158
-
aCM
Ouestion 16 Ouels sont les éléments quI composent obligatoIrement un .. R.lA. .. ?
Réponse 1 un robinet d 'arrêt
Réponse 2 un surpresseur
159
-
(Questions)
Réponses
Questions Réponses
1 1
2 2, 3. 4
3 1
4 1
5 1
6 2
7 3
8 .. . . . . . . .. 1
9 4
10 . . . . . . . . . . . . . . 4
11 3
12 . . . . .. 3
13 1.2.3
14 . . . . .. 3
15 . . . . .. 3
16 1. 3
17 3
18 . . . . . . . . . . . . . 3
19 . . . . . . . . . . . . .. 2
20 . . . . . . . . . .. 2
160
--
Annexe
Arrêté du 2 mai 2005 modifié
161
•
Annexe~
Article 1
Article 2
Missions du service,
Le s personnels des services de sécurité incendie ont pour mission d 'assurer la sécurité des
personnes et la sécurité in cendie des biens,
1. Les agents d es services de sécurité ince nd ie ont pour missions (annexe 1. chapitre l " ] :
• la prévention des incendies ; ,
• la sensib ilisat ion des employés en matière de sécurité contre l'incendie et dans le cad re
de t'assistance à personnes ;
- l'entretien élémentaire des moyens co nco urant à la sécurit é incendie;
- l'alerte et l 'accueil des seco urs ;
• l'évacuation du public :
- l'intervention précoce face aux ince nd ies;
- l'assistance à personnes au sein des étab lisse me nts où ils exercent ;
- l 'exploitation du PC de sécurité incend i e.
163
(Arrêté du 2 mai 2005)
2 . Les chefs d 'éq uipes des services de sécurité incendie ont pour missions (annexe l,
cha p itre 2) :
• l e respect d e l 'hygiène et d e la sécurité du travail en matière de sécurité incendi e ;
• le management de l 'équipe de sécurité ;
~ la formationdu personnel e n matière de sécuri té contre l'i ncendie ;
• la prévision techniqu e encad ré e par les règiements d e sécurité (lecture et manipulation
des tableaux de signalisation, délivrance d es permis fe ux... ) ;
- l'entretien élémenta ire des moyens concourant à la sécurité incendie;
~ l 'assistance à p ersonne s a u sein d e s éta b lisse ments où ils exercent ;
- la directi on du p oste d e sécurité lors des sinist res.
3. Les chefs d e services de sécurit é incend ie ont p our mi ssi on s (annexe l, chap it re 3) :
- le management du service de sécurité ;
• le conseil du ch ef d 'ét ablissement en matière de sécurit é incend ie ;
- l'assistance à personnes au se in des établissements où ils exercent ;
- le suivi des ob ligations de cont rôle et d 'entretien (tenue des registres et de divers documents
administratifs concourant à ce service) .
Article 3
Conditions d'emploi.
,
Une fonction ne peut être assuré e que p ar une personne tit ulaire du diplôme requi s p our
exercer l'em ploi.
La p rise de fon cti on effecti ve d 'un agent d e sécurité. dans un nouvel établissement, doit
être précédée de deux p ériodes de travail en présence du public réali sée en doublure d 'un
agent en poste dans l 'établissement. Cette ob ligat ion est portée à t rois périodes pour les
chefs d 'équipes. Ces p ériodes doivent êt re représentatives des différents cycl es quotidiens
de travai l. •
Les effets p ortés. au niveau du buste, par les personnels des se rvi ces de sécuri té incendie
doivent permettre une différenciati on avec les personnels des se rvices de secours publics. A
ce t effet, le bleu marine est interdit.
Article 4
Agent de service de sécurité incendie.
164
·_, 1
,
\..Annexe/
- être titulaire de l 'attestation de formation aux premiers secours (AFPS) ou de sauvete ur
seco uriste du travail ISST) valide de moins d 'un an ;
- satisfaire à une évaluat ion, réalisée par le centre de formation, de la capacité du candidat
à rédiger sur la main courante les anomalies constatées lors d'une ronde et à alerter les
secours ;
- être apte physiquement, cette aptitude étant attest ée par un certificat médical datant de
moins de t rois mois, confo rméme nt à l 'annexe VII du présent arrêté.
2. Pour exercer ses fon ctions, l 'agent de sécurité incendie doit justifier au moins d 'une des
situations suivantes :
- être titulaire de la qualification d 'agent de se rvi ce de sécurité incend ie et d 'assistance à
personnes (SSIAP I l, délivrée dans les cond it ions du p résent arrêté ;
- être homme du rang des sapeu rs-pompiers professionnels ou volontaires, des p ompiers
militaires de l'armée de te rre , des pompiers militaires de l'armée de l'air ou des marins
pompiers de la marine nationale et avoir suivi , sans évaluation, le module comp léme ntaire
(annexe VI, chapi tre l "] . Ces dispositions doivent entraîner la remise du d iplôme de SSI AP 1
par équivalence ;
- être au minimum sous-officier des sap e urs-po m p ie rs professionnels ou volontai res, des
pompiers m ilit aires d e l 'armée de terre, des pompiers militai res de l'armée d e l 'ai r ou d es
marins pompiers de la ma ri ne nati onale et t i tu laire de l 'unité d e val eur de form at ion d es
sap eurs- p ompie rs PRV 1 o u d u certi ficat de prévention délivré par l e ministre d e l 'intérieur ;
- PRV 1 : cerlifical ;
3. L'enseignement reçu pour p réte nd re à "emploi d 'agent de sécurité incen die doit être
co nforme à l 'annexe Il d u présent arrêté et re présen t er un volum e horai re m inimum d e
67 heures (hors temps d 'examen et temps de déplacements) . Il d oit être validé par un exa men
o rgani sé dans les conditions prévues par l 'articl e 8 du présent arrêté, p our l'obtention d u
diplôme de SSIAP 1.
Article 5
Chef d 'équipe de service de sécurité incendie.
165
-
(Arrêté du 2 mai 2005)
- être apte p hysiquement, cette aptitude étant attestée par un certificat médical datant de
moins de trois mois, conformément à l'annexe VII du présent arrêté.
2 , Le che f d 'équi pe de service de sécurité incend ie, pour exercer ses fo nct ions, doit justifier
au moi ns d' une des situations suivantes :
- être titulai re d e la q ualification de chef d 'équ ipe de service d e sécu rité incen die et
d'assistance à personnes (SSIAP 21délivrée dans les co nd it io ns d u p rése nt arrêté ;
~ être au minimum sous-officier des sap eurs-po m p ie rs p rofessionnels ou volontaires , des
pompiers militaires de l 'armée de terre, des pompiers militaires de l 'arm ée de l'air, des
marins pompiers de la marine nationale et titulaire du PRV 1 ou du certificat d e prévention
délivré par le ministère de l'intérieur, avoir suivi, sans évaluation, le module comp léme ntaire
(annexe VI, chapitre 2). Ces dispositions doivent entraîn er la rem ise du diplôme de SSIAP 2
par équivalence ;
- être ad judant, au minim um, d es sap e urs-pompiers p ro fessionnels ou vol ontaires, d es
p ompie rs militai res de l 'armée de terre, d es pompiers militaires de l 'armée de l 'air.. des
marins po mpie rs d e la marine nation ale et titulaire d e l 'unité d e valeur des sapeurs-pom piers
PRV 2 ou du breve t de prévention délivré par le ministre de l'i ntérieur ;
3. L'ense ignement reçu pour prétend re à l 'em p loi de chef d 'éq ui pe d e service de sécurité
incend ie d o it êt re conforme à l 'annexe III du présen t arrêté et représenter un volume horaire
mi nimum de 70 he ures (hors t emps d 'examen et t em p s d e d é placements), Il d oit êt re validé
par un examen o rganisé dans les cond itions p révues par l 'articl e 8 d u p rése nt arrêté, p our
l'obtention d u d iplô me de SSIAP 2,
Article 6
Chef de service de sécurité incendie.
Il doit en o ut re :
- être titulaire de l 'attestation de formation aux premiers secours (AFPS) ou de sauveteur
secouriste d u travail (SST) valide de moins d 'un an ;
- être apte p hysiquement, confirmé par un certificat médical d at ant d e moins d e t rois mo is,
co nfo rm é me nt à l'annexe VII.
166
Annexe~
2. Pour exercer ses fonctions , le chef de service de sécurité incendie doit justifier au moins
de l'une des situations suivantes :
- être titulaire de la qualification de chef de service de sécurité incendie et d'assistance à
personnes (SSIAP 3) délivrée dans les conditions du présent arrêté ;
- être adjudant. ou titulaire d'un grade supérieur. des sapeurs-pom piers profession nels o u
volontaires. des pompiers militaires de l 'armée de terre, des pompiers mi litaires d e l'armée
de l 'air, des marins pompiers d e la m arine nati onal e et titulai re de l 'unité d e valeur des
sape urs-pompie rs PRV 2 ou du b revet de p révention d élivré par le ministère d e l'intérieur ;
• être t it ula ire d u DU T hygiène et sécurité, option « p rotection d es population s-sécurité
civile» aya nt suivi, sans évaluat ion, le mod ule complémentaire (annexe VI, chapit re 3.1) . Ces
dispositions doivent entraîner la remise du diplôme de SSIAP 3 par équivalence ;
Seuls peuvenl bénéficier de la passerelles vers l'emploi de SSIAP 3 (sous réserve du recyclage) les titulaires
des DUT qui ont occupé à un moment donné un emploi de cFref de service sécurité (qui ont profité de l'accès qui
leur était offert par les anciens arrètés) . En effet ces personnes n'ont jamais eu l'ERP 3 à proprement parler mais
plus concrètement une passerelle vers l'emploi de cFref de service.
Article 7
Maintien des connaissances et obligations.
Les person ne ls des services de sécu rité ince ndie en exe rcice conformé ment au présent
arrêté doiven t se soumettre, en matière de sécu rité incendie. à un recycl age triennal par un
centre d e formation agréé con formément au présent arrêté (annexe V). Il est offici alisé par une
attestation d e stage du centre d e formation .
Compte tenu des similitudes entre un ERP et un immeuble relevant du code du travail il peut être acceptable
de reconnaître $0" expérience et donc de le soumettre à un simple recyclage et non à une remise à niveau. Un
pareil raisonnement n'est cependant pas acceptable pour un agent ayant exercé en ICPE compte tenu des
disünctions évidentes de missions.
Les personnels des services de sécurité incendie sont soumis à l 'obligation annuelle de
recyclage en matière de secourisme.
Tout organisme agréé par le ministère de l'intérieur peut assurer le recyclage pour ce qui est de l 'AFPS, pour
le SST tout organisme reconnu compétent par les CRAM.
167
(Arrêté du 2 mai 2005)
Les personnes titulaires du diplôme SSIAP, ne pouvant justifier d'aucune activité visée par
le présent arrêté depuis trois ans, doivent se soumett re à une remise à niveau pour accéder à
l 'emploi (annexe V) .
Les formateurs exerçant dans les centres agréés conformé ment au présent arrêté sont soumis
aux mêmes dispositions relatives au recyclage que les personnels en exercice.
Chapitre 2 : L'examen
Article 8
Organisation de l'examen.
Les candidats ajournés à un examen précédent présentent leur fiche d'évaluation remise
à l'issue des épreuves.
L'organisation des examens prévus aux articles 4, 5 et 6 du présent arrêté est à la charge
des centres de format ion pour le ur propre candidat.
L'examen est obligatoirement organisé dans le département dans lequel s'est d éroulée la
formation . Les candidats repassa nt les épreuves après un échec, au nombre de trois au maxi mum
par session, peuvent être dispensés, par le président, de cette obligation de localisat ion , lo rsq u'il s
se représentent moins de trois mois après le dernier échec.
2, (Arrêt! du 31 ian vier 2006) « La désignation pour le jury d 'un chef de service de sécurité en
fonction , pour les épreuves orales et pratiques du niveau 1 et de deux chefs pour les niveaux
2 et 3. » Le document doit préciser leurs nom. fonction , qualification et comporter leur accord;
4, Un planning de la session sur lequel appa raît le détail des enseignements (par
séquences, comme précisé en annexes Il à IV du présent arrêté) . Le nom, la q ualité. la fonction
168
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r
,Annexe
et les qualifications d es formateurs d evant e ncad rer chaq ue séq ue nce p édagogique sont
mentionné s ;
5, L'arrêté d 'agrément pour le cen tre disposant d 'un agrément dans un département d ifférent
d e ce lui du siège de la formation :
- les moyens matériels et pédagogiques (conforme à l 'annexe XI) dont il dispose ou les
conve ntions de mise à d isposition de ces moyens par un établissement recevant du public
autorisant la manipulation , en absence du public, des insta llations techniques de sécurité
(d ésenfumage, système de sécurité incendie, etc.) ;
- l'autorisation de réalisation d 'exercice s pratiques sur feu réel dans des conditions régl e-
mentaires ou l 'attestation d 'utilisation d 'un bac à feux écologiq ues à gaz, accompagnée du
descriptif des p ossibilités offertes p ar le sit e d'exercices d'extinction de feu réel;
• la liste et les qualificat ions des intervenants s'ils sont différents de ceux cités dans l'agrément.
Un engagemen t écrit d 'accord d e p articipation aux fo rm at io ns de chacun des formateurs occa-
sionnels co m p lété p ar un curriculum vi ta e ainsi qu'une photocopie d 'une pièce d 'identité.
Le centre de formatio n s'assure q ue les candi d at s présentés à l 'examen re mp lissent les
conditions prévues aux articles 4, 5 et 6 du présent arrêté.
Les questionnaires (OCM) sont mis à la d isposition du président du jury par le ministre de
l 'intérieur. Le cent re de formation d oit disposer de l 'outil informatique de tirage au sort des
questions par chap itre et d 'un système informatisé de réponses pour la réalisation de l'épreuve
OCM.
Les OCM sont fournis aux SOIS sous la forme d'un CD comportant toutes les questions possibles sur un
support EXEL. Le centre devra fournir l'outil permettant de tirer au hasard les question s et d'éditer une fiche
col/ective et une individuelle de notes.
Au vu de ces p ièces, le président du jury arrête une date d 'examen et les horaires des
é preuves.
Article 9
Jury d'examen,
(Arrêté du 1 1 ianvier 2006) « Le ju ry est com posé, o ut re le président, d 'un chef de service de
sécurit é incendie, en foncti on hiérarchique dans un établ issemment recevant du public ou un
immeuble de grande hauteur pour le ni veau l, et de deux chefs de services de sécurité incendie
en fonction hiérarchique, dont l'un au moi ns est en poste dans un établissemment recevant
du public, pour les niveaux 2 et 3. »
1/ s'agit d'exiger la présence d' un chef de service sécurité en fonclion. cette personne doit doncêtre titulaire du
diplôme de 3' degré occupant un emploi de chef de service.
169
-
Les chefs de services de sécurité incendie sont titulaires de l 'une des qualifications ou
expériences mentionnées à l'article 6 du présent arrêté.
Lorsque les épreuves pratiques se déroulent dans un ERP ou un ICH, le chef de service de
sécurité incendie en fonction dans l'établissement, titulaire du diplôme répondant aux dispo-
sitions de l'article 6 du présent arrêté ou qualifié ERP-ICH 3 avant le 31 décembre 2005, est
membre du jury.
Une convention pourra prévoir les conditions de rémunération des prestations réalisées
par les sapeurs-pompiers et le ou les chefs de services de sécurité à l'occasion des jurys
(modèle en annexe Xl .
Article 10
Procès-verbal d'examen.
Une fiche d'évaluation par candidat est annexée au procès-verbal de l'examen. Elle
reprend explicitement le bilan de l'épreuve QCM, des épreuves écrites pour le SSIAP 3 et les
conditions de déclaration de l'inaptitude du candidat à l'épreuve pratique. Une copie de cette
fiche signée du président du jury et comportant le timbre du centre de formation et du service
public d 'incendie est remise au candidat ajourné ou déclaré inapte.
Article Il
Diplômes de qualification.
Les diplômes sont réalisés selon les critères déterminés dans l'annexe VIII du présent arrêté.
170
] (Annexe)
Le centre de formation doit pouvoir apporter la preuve de la remise directe du diplôme au
candidat.
Article 12
Agrément des centres de formation.
Les organismes agréés ont, au vu des nouvelles directives de mai 2005, l'obligation de redemander un agrément
complet comme si c'était la première fois puisqu'il n'y a aucun lien avec l'agrément dont ils disposent.
La valeur de cet agrément est nationale; donc il permet de réaliser des formations partout sur le territoire.
Cette situation amène une particularité lors de l'organisation des examens entraînant l'obligation de produire des
pièces ;usti~catives complémenti1ires (article 8, alinéa 5) .
Tous les centres de formation doivent adresser au préfet dont relève leur siège social ou
leur centre de formation une demande indiquant:
1. La raison sociale;
5. Les moyens matériels et pédagogiques (conforme à l'annexe XI) dont il dispose ou les
conventions de mise à disposition de ces moyens par un établissement recevant du public
autorisant la manipulation, en absence du public, des installations techniques de sécurité
tdésenfumage, système de sécurité incendie. etc.) ;
8. Les programmes détaillés comportant un découpage horaire pour chacun des niveaux
de formation conformément aux tableaux figurant en annexe du présent arrêté, faisant apparaître
le nom du formateur assurant la séquence pédagogique ;
171
•
L'agrément donl peuvent bénéficier les centres de formation au litre de l'arrêté du 2 mai 2005 esl indivisible
et doivent porter sur les trois niveaux de formation _
10. Une attestat ion d e forme juridique (SA, SARL, associati on...),
L'arrêté du 2 mai 2005 vise à simplifier la gestion admin istrative des dossiers d'agrément des centres de
fo rmation. Dans ce cadre, un seul agrément par structure juridique est prévu : soit dans le département résidentiel
de son siège social. sail dan s le département où se situe le centre de formatio n,
De plus, J'agré ment d o it com porter un numéro d 'ordre comportant q uatre ch iffres.
Les agréments antérieurs à la date de parution de l'arrêté du 2 mai 2005 ne sont pas soumis à « numérotation >,
Seuls les nouveaux agréments, quÎ n'ont aucun tien avec les anciens el impliqu en t une procédure nouvelle, doivent
disposer de celle référence déparlemenlale .
Le numéro d'ordre donné auxorganis mes agréés ne peut être celui de la publication au recueil des actes admi~
nistralifs de la préfecture car il doit correspondre à l'ordre d'agrémenl de l'organisme dans le départemen/1000 J
pour le premier organisme agréé au litre de "arrêté du 2 mai 2005, 0002 pour le second ... J,
Tout changeme nt de form ateur ou de convention de mise à disposition d 'un lieu de formation
o u d 'exe rcices sur feu réel d oit être p orté à la connaissance du pré fet ayant d él ivré J'agrément
et faire l'objet d 'un arrêté modificatif,
Les courrie rs émanant des centres agréés doivent comporte r le numéro d'agrément.
La liste d es centre s agréés fait l 'objet d 'une publication au recueil des actes adm inist ratifs
de la préfecture,
Article J3
Cessation d 'activité.
Tout centre ayant cessé son activité d oit en aviser le préfet d u département dans l equel il
est agréé.
Il doit lui tran smettre les élémen ts permettant d 'assurer la cont inuité d e traçabilité des
diplômes délivrés,
Le centre ne doit plus faire mention de son agrément dans les d ocuments et correspo nd ances
qu'il diffuse,
172
J (Annexe)
Article 14
Retrait d 'agrément.
Le préfet peut, au cours de la période d 'agrément, demander au centre agréé des informations
visant à vérifier le respect des conditions dans lesquelles il a été agréé.
Les principes généraux du doit administratif disposent que dans la mesures ou les décisions réglementaires
édictent des obligations, elles doiven t être obéies par les adm inistrés. En ou tre en cas de refus ou d'abstention par
un administré de se conformer aux obligations résultant pour lui d' une décision, l'autorité administrative dispose de
divers moyens par lesquelles elle peut s'a ftacher à obtenir le respect du texte réglementaire:exercice de poursuites
pénales , prononcé de sanctions admin istratives.
En somme même si le pouvoir d'injonction n'est plus une disposition forme lle de l'arrêté il de meure une
disposition de droit administratif général.
L'agrément peut être retiré à tout moment par décision motivée du préfet qui l 'a délivré,
notamment en cas de non-respect des conditions fixées par le présent arrêté, pour sa délivrance.
Ce retrait peut être effectué sur proposition du président du jury ou du préfet du lieu de la
formation . .
Article 15
Dispositions tra nsitoires.
1. À compter d u 1" janvier 2006, les prétendants aux emplois d 'age nt, de chef d 'éq uipe et
de chef des services de sécurité incen d ie doivent être t itu laires des diplômes me nt ionnés
dans le p résent arrêté.
A compter du 1" ianvier 2006 seuls peuvent accéder à l'emploi les personnes titulaires de l'ERP-IGH obtenu
avanlle 31 décembre 2005 ou un titulaire du SSIAP. Donc à compter du 1" ianvier 2006 il devient inutile et
illégal de dispenser des formations ERP- IGH , l'article 16 abrogeanlles arrêtés du 18 mai 1998.
Les t itulaires des diplômes délivrés en application des arrêtés du 18 mai 1998 relatifs à la
qualification du personnel permanent des services de sécurité incendie des étab lissements
recevant d u public et des immeubles d e grande hauteur obtenus avant le 3 1 décemb re 2005
peuven t cependant accéder aux e mplois et aux sessions de recyclage ou de remise à niveau ,
mentionnés dans le p résen t arrêté. Ils doivent, au p réalab le, êt re t itulaires d u d iplôme de
secourisme et d e la quali fication HOBO pour les age nts et les chefs d 'équipes.
•
La quali~cation HO BO est encadrée par le Décret du 14 novembre 1988, Code du travail R. 23 1-32 et suivants.
Le docu ment UTE C18-5 10 et 530 dispose du recueil de prescriptions ainsi que du programme de formation.
L'habilitation est délivrée par l'employeur, elle n'es t valable que sur le site où travaille le sala rié. Le chef
d'exploitation peut habiliter qui il veul.
Le formateur doit être référencé par la CRAM pour delivrer la formation . Cefte derni ère véri~e lors d'un
entretien le support pédagogique utilisé et ne réclame aucune qualification électrique pour le formateur. Dés
lors, la formation peut soit être dispensée par le personnel au sein même de l'entreprise ou par un centre de
formation .
2 , Les personnes titulaires des diplômes délivrés en application des arrêtés d u 18 mai 1998
précités ne pouvant justifier depuis trois ans d'aucune activité visée par cet arrêté doivent se
soumettre à une remise à niveau pour accéder à l'emploi (annexe V) .
173
(Arrêté du 2 mai 2005)
3 . Les agents. chefs d 'équip es. chefs des services d e sécurité incendie en fo nction au
I ~ janvier 2006 o nt jusq u'au 1" janvier 2009 po ur répo ndre aux obligat io ns d u présent arrêté
en ce qu i co ncerne le re cyclage, l 'obtenti on du diplôme de secourisme et de l a qualification
HOBOpour l es agents et les chefs d 'équipes. Le premier recyclage des personnels des services
de sécurité incendie en exercice. confonnément aux arrêtés d u 18 mai 1998 précités, entraînera
la d él ivrance du diplôme par éq uivalence conform é ment à l'article Il du présent arrêté.
Le principe de non rétroactivité du droit fait que les dispenses de diplômes accordées au tilre d'anciens arrêtés
demeurent valables.
Les agents en poste au moment de la parulion de l'arrêté, ont ;usqu'au 1 ;anvier 2009 pour se mettre à iour
de recyclage et pour obtenir les qualincations HOBO et secouris me. Aucun ordre d'obtention n'a été défini.
4. Un diplôme. par équivalence, co nfo rme à l 'annexe VIII du présent arrêté est remis lors
du premier re cycl age o u de la remise à niveau d es personnels titulaires des diplômes o u des
qualifications reconnues comme équivalentes, en application des arrêtés du 18 mai 1998 précités.
Le contrôle des connaissances techniques est fait en amont, la" de la délivrance du diplôme (ERP, IGH I, pour
lequel un SOIS a déjà validé les connaissances du candidat. Le rôle du SOIS est uniquement d'officialiser admi-
nistrativement le changement de cadre juridique de l'ERP-IGH au SSIAP en étant le garant de la validité du
diplôme délivré. Lors du rec yclage la responsabilité repose sur le centre de forma lion, qui doit rendre des comptes
à son client con formément au pavé "validation" de l'annexe V.
Il revient au chef du se rvice public d 'incendie com p ét ent dans la zone de localisation du
centre de formation ou à son représentant de signer le diplôme au vu de l 'attestation de recyclage
et du diplôme d'origine (E RP ou IGHI. o u des qualifications reconnues équivalentes, ou la
preuve de l 'exercice de la fonction dans un ét ab lisseme nt re cevant du public depuis le l " avril
1993. fournie par le cand idat.
5. Tous les personnels des services de sécurit é ince nd ie doivent avoir bénéficié , au plus
tard le I ~ janvier 20 10, d 'une form ation relati ve à l 'utilisation du d éfibrillateur serni-auto matiq ue
(OSA).
6 . Les agréments d élivrés en appl icatio n des arrêtés du 18 mai 1998 précités restent en
vigueur jusq u'à l a date d 'expiratio n de leur validit é .
7. Les titulaires du diplôme ERP-IGH 3 o bt enu avant le 3 1 d écembre 2005 répondent aux
dispositions du p aragraphe 7 de l'article 12, jusqu'au 1- janvier 2009.
Article 16
Dispositions finales.
Nota. ~ Les annexes au présent arrêté seront publiées au Bulletin officiel du ministère de l'intérieur. de
la sécurité intéri eure et des libertés locales.
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