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Rapport du stage/2010_2011
Le MAROC est entré dans une nouvelle phase de compétition internationale qui
consiste à non seulement de produire en quantité, mais aussi en qualité. Ceci veut dire, des fruits
exportables de bon calibre, présentant une bonne aptitude à la conservation et sans résidus
chimiques. Les opérations, les techniques culturales et la gestion d’exploitation et de la ressource
humaine; s’ils sont bien raisonnés; peuvent répondre à ces exigences.
Le souci actuel de l’arboriculture fruitière est d’assurer une production de qualité, ceci
exige des investissements de haut niveau qui peuvent bien se communiquer avec le marché local
et le marché national et parfois international.
Le Domaine El balghiti fait partie des domaines agricoles royales répond à ces
caractéristiques.
1- La situation géographique :
La zone est délimitée au Nord par la route secondaire de Meknes et au Sud de Ait Harzallah
et de l’Ouest, on trouve la route secondaire liant RABAT.
2- Historique :
Création de la superficie plantée: 110 ha, l’amandier occupe 50% suivi par du
pêcher.
A partir de 1981, des nouvelles espèces y sont introduites: La vigne, le prunier, le
pistachier et l’avocatier, par contre la superficie de l’amandier diminue. Et
dernièrement l’avocatier a été arraché à cause de sa sensibilité aux gelées
printanières, et puis le pistachier.
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Rapport du stage/2010_2011
Cette zone se classe dans un étage bioclimatique: Sub humide.
a)Températures :
b) Précipitations :
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Rapport du stage/2010_2011
Au domaine EL BALGHITI, l’olivier est utilisé comme brise vent.
b) Le pêcher :
La surface :35 ha.
Les variétés : Diamond princesse + June Gold + Fayette + Spring Crest + Red Top
+ O’henry Franciscan + Rome star + August sun+danona.
Mode d’irrigation : Goutte à goutte.
c) L’amandier :
La surface : 29 ha.
Les variétés : Feraduelle + Laurane +Feragnès
Mode d’irrigation : 3 parcelles irrigués au goutte à goutte et une parcelle en bour.
d) La vigne) :
La surface : 20ha.
Les variétés : Thomson + Italia pergola + Thompson + King’s Ruby
Mode d’irrigation : Système Goutte à goutte = G.A.G.
5- Croquis de la ferme
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Rapport du stage/2010_2011
Explication du schéma :
1- Mosquée.
2- Habitation pour l’adjoint technique.
3- Habitation pour le chef d’atelier(mécanicien).
4- Administration que constitue de quatre bureaux, un pour le gérant et le 2 ème pour le
comptable et le 3ème pour le pointeur et le 4ème pour l’adjoint technique.
5- Magasin : Cette construction est destinée à stocker : les engrais, les matériels
d’entretien et divers et matériels mécanique.
6- Atelier mécanique : L’endroit ou se fait la réparation locale, ainsi que les
opérations d’entretien mensuel et annuel des tracteurs et du matériel d’exploitation
(graissage…).
7- Magasin des traitements phytosanitaires.
8- La balance.
9-Hangar.
Cette construction est destinée au calibrage des fruits et au stockage des pruneaux, elle a
une capacité de 250T.
10-Habitation pour le gérant.
11-Habitation pour les stagiaires.
1- L’organigramme de l’exploitation :
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Rapport du stage/2010_2011
1. Botanique de l’arbre
Le pêcher est classé dans le genre amygdalus par Linné (1753), puis, il a été a classe au genre
Prunus en 1801 par Batsch. Ainsi le nom scientifique attribué à ce travail est Prunus Persicae (1)
Batsch.
2. Origine
Il est admis que l’origine du pêcher est la chine. Dans ce pays se trouvent des pêches à l’état
sauvage, l’espèce y présente le maximum de diversité génétique (J.Divaud).
3. Morphologie de l’arbre
A l’état spontané, le pêcher est un arbre buissonnat. Le port de l’arbre peut être, selon les cas,
étalé à demi érigé. Deux types de bourgeons peuvent être distingués les bourgeons à fleur qui
donnent les fleurs et les fruits et les bourgeons à bois qui donneront des rameaux l’année
suivante. Ces deux types de bourgeons peuvent être seuls ou groupés sur le même nœud. Par
conséquent, il peut y avoir selon les cas, 1 bourgeon seul (bois ou fleur), 2 bourgeons (1 bois et 1
fleur), 3 bourgeons (1 bois et 2 fleurs) , plus rarement 4 bougeons.
Les nouveaux rameaux formés à partir des bourgeons à bois portent des feuilles qui sont
disposées alternativement sur deux hélices foliaires. La feuille du pêcher est lancéolée renfermant
sur sa base des glandes nectarifères dénommées. En outre la fleur du pêcher est une fleur
pentamère, avec 5 pétioles libres, de couleur rose, et de petite taille.
Les sépales de couleur verte sont soudés à leur base pour former la coupe réceptaculaire. Le fruit
est une drupe, de forme arrondie, dont l’épiderme est coloré en rouge par les anthocyanes, Le
noyau est ovoïde, brun à maturité, creusé de sillon plus au moins profond adhérant ou non à la
chair.
4. Exigences climatiques :
D’un point de vue exigence en climat, on signale que le pêcher est beaucoup moins étudié à
l’échelle internationale que les autres espèces fruitières telle le pommier (J.Vidaud).
4.1. La température
Les optimums et les limites supportables par le pêcher en ce qui concerne la température, sont
très variables selon les périodes de l’année, en relation avec le cycle du développement de
l’arbre.
La période d automne –début hiver se caractérise par le repos végétatif de l‘arbre, pendant
laquelle, les températures peuvent intervenir dans deux
phénomènes biologiques inhérents à l’arbre : le gel des organes et la levée de la dormance des
bourgeons. Saunier (1978) cité
par J.Vidaud indiquent, qu’en janvier, les dégâts n’apparaissent que pour des températures
s’abaissant aux alentours de –30°C, il résulte un décollement de l’écorce du tronc, brunissement
et mortalité des rameaux.
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Rapport du stage/2010_2011
Besoin en froid
Les arbres fruitiers dont le pêcher, à partir de la fin de l’été, entrent en dormance. Des
températures faibles constituent le facteur naturel de ou la levée de la dormance des bourgeons .
Pour calculer les besoins en froid, les auteurs se sont orienter vers la détermination des modèles
d’action de la température sur la levée de dormance. Weinber (1950 in Vidaud) a fait apparaître
dans son modèle un seuil de 7,2°C, au-dessus duquel l’action de la température est considérée
comme nulle. Dans ses hypothèses, il a pu inférer que pour une variété donnée, le nombre
d’heures que peuvent passer les bourgeons à température inférieure à 7,2°C pour lever leur
dormance est constante.
Cependant, des températures supérieures à 25°C induisent des altérations rapides et généralisées
au sein des bourgeons (Vidaud).,par ailleurs le froid permet aux ébauches florales de récupérer
leur aptitude à croître sans dommage aux
températures douces.
La résistance des ébauches florales diminue régulièrement à partir de Janvier, mais reste élevée
tant que le bourgeon est fermé (-7°C à –10°C au stade bouton rose) . Elle s’abaisse rapidement
sur fleur ouverte et sur jeune fruit (-2°C à –3°C).Richardson et (Vidaud) ont calculé les sommes
de degré jours caractéristiques de divers stades phénologiques pour «Redhavens» et «Elberta» en
prenant comme température seuil 4,5°C et après avoir repéré la date initiale de sommation (date
de fin de levée de dormance) sur la base du modèle «…» d’action froide.
Rageau et Seguin (1976) ont trouvé, pour la variété « Redhaven »,sur 10 années
d’observations que la somme de degré jours jusqu’au début de la floraison est 572 degrés jours à
partir du Mois de Décembre.
D’un autre côté, la réussite d’une éventuelle pollinisation dépend de l’intervention des insectes
butineux. Le climat intervient en déterminant l’activité des insectes, par exemple ne sortent pas
si la température est inférieure à 10°C (Hugard, 1975). Aussi, il semble bien qu’une température
trop
basse après fécondation puiss:
Les abeilles e provoquer l’avortement du jeune embryon. Il semble toutefois que l’occurrence de
température basse au cours de quelques semaines après la floraison favorise la chute des fleurs.
Température en été
L’été coïncide avec la période de plaine croissance des pousses et des fruits, d’une part, et avec
les phénomènes de la maturation des fruits et l’initiation florale d’autre part. La température agit
sur la photosynthèse . Grews et al.(1975)(in Vidaud) a montré que l’optimum thermique pour la
photosynthèse se situe aux environs de 30°C. Il semble que des températures trop basses à
l’époque de la lignification favorisent la fente du noyau (Monet, 1975 in Vidaud). Dans ce sens,
Fisher (1962) a mentionné que la température affecte la maturation des pêchers. Ainsi il semble
que plus il fait chaud, plus la maturité des fruits est précoce.
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Rapport du stage/2010_2011
Le pêcher est un arbre très héliophile(Vidaud). La lumière agit sur des paramètres tels la
pollinisation, la fécondation, la nouaison, la coloration de l’épiderme des fruits, la qualité
gustative et la croissance des rameaux.
Le besoin en eau de pêcher est mesuré en tant d’évapotranspiration réelle ou ETR. Celle-ci est
égale à l’évapotranspiration maximale si les conditions d’alimentation en eau ne font pas défaut.
Le tableau N°2 donnent les valeurs de K qui est le coefficient cultural (K=ETM/ETP) en
fonction des mois.
I.Pépinière du pêcher
Remarque :
Le domaine EL BALGHITI importe des plants congelés et invitro de la France, ces
plants sont destinés à la plantation, mais ceux-ci pour quelques variétés.
Les variétés qui ont lieu ou domaine sont multiples, en effet il y a des variétés locales et autres
importés : Diamond Princesse + June Gold + Fayette + spring crest + Red top + O’Henry +
Franciscon + Rome Star + August sun.
3. La greffe ou le greffage :
-On prélève sur le pied-mère de la variété des pousses de l’année suffisamment lignifiées, les
effeuiller en gardant les pétioles. Garder dans une ligne mouillée, la base dans l’eau . Greffer le
plutôt possible : deux – trois jours après le prélèvement des greffons.
-Choisir sur le rameau greffon des bourgeons à bois (yeux) bien constitués.
Pour lever un écusson , couper franchement l’écorce et l’aubier et détacher du rameau un
lombeau d’écorce portant le bourgeon à bois (l’œil) et une esquille de bois .
Enlever l’esquille en évitant de « vider » l’œil.
Choisir sur le porte-greffe une partie d’écorce bien lisse , y faire une incision en T , soulever les
levés de l’incision et insérer l’écusson ; Ligaturer fermement la greffe à l’aide de raphia.
4. L’entretien de la pépinière :
Durée du
Nature Date Outils Coût dh/18,54 travail en Coût dh/ha
ha jour
1. Covercropage :
2. Desherbage :
C’est une opération qui consiste à éliminer les adventices soit manuellement à l’aide des sapes ou
faucilles soit chimiquement à l’aide des produits chimiques (herbicides) ceci dont le but de
minimiser la présence des parasites et lutter contre les insectes vecteurs de certaines maladies
parasitaires et encore pour
éviter la concurrence vis à vis des éléments fertilisant et l’eau.
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Rapport du stage/2010_2011
Remarque
Le domaine EL BALGHITI préfère utiliser le désherbage manuel pour les raisons suivantes :
La création du verger met en jeu des investissements élevés. Elle immobilise un capital important
pour une longue durée . Le verger occupe le sol plusieurs dizaines d’années et ne peut être
arraché et transformé du jour au lendemain .
En arboriculture les erreurs ne se manifestent que quatre ou cinq ans après la plantation c’est )
dire quand il est souvent trop tard pour y apporter remède .
Avant de planter , il est donc nécessaire d’étudier le problème sous tous es aspects et de
s’entourer de toutes les précautions . Il vaut mieux retarder la plantation d’un ou de deux ans
plutôt que planter dans l’hâte et l’improvisation.
Comme toute entreprise agricole moderne, le domaine EL BALGHITI choisit le site de plantation
convenable. La situation générale doit être étudiées avec soin , la topographie du lieu ,
l’environnement exposition et le drainage de l’air et l’environnement immédiat du verger et
enfin, la présence d’un point d’eau . En effet si la sécheresse du lieu réclame l’irrigation , il est
indispensable d’avoir une source d’eau sur place.
Sur le terrain , un verger diffère d’un autre verger par la manière dont sont disposés les arbres,
c’est à dire par les caractères suivants :
Les écartements, c’est à dire la distance interplants et la distance interlignes
Leur position , les uns par rapport aux autres.
La forme des arbres.
La densité de plantation au nombre de pieds à l’hectare .
L’association ou non des arbres (pêcher) avec d’autres cultures .
Le système de plantation adopté au domaine EL BALGHITI est le verger semi-intensif avec une
densité de 666 plante par hectare, et un écartement de 5 * 3 .
Au Maroc , ce système s’applique surtout au pommier et au poirier, plus localement au pêcher.
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L’habillage des racines :
L’habillage des racines consiste à rafraîchir les racines et radicelles , à sectionner les parties
blessées . Tailler en biseau la section tournée vers le sol .
L’habillage est effectué à la serpette.
Le creusement des trous :
Sur une terre bien préparée, on plante le plus fréquemment à la pioche : creuser à la pioche un
trou de 25 cm à 40 cm selon le système racine du plant on creuse bien sur les trois dimensions.
Y placer le plant et reboucher en tassant la terre sur les racines.
Remarque :
Quel que soit le procédé employé , il est indispensable de planter un materiel végétal : porte
greffe et variété , bien identifié et reconnu indemne de virus.
3.3. comptabilité :
Un arbre non taillé se met rapidement à fruits, taille de fructification pourrait ne pas être perçue
comme une nécessité absolue . De nos jours, l’arboriculteur a tendance à ne pas tailler pour
solliciter de ses arbres une mise à fruits précoce. Mais ce « laisser faire » . Quand il se prolonge
quelques années , provoque un enchevêtrement de la végétation , une baisse de la production en
qualité surtout et un vieillissement prématuré du sujet.
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Rapport du stage/2010_2011
La taille de fructification reste donc indispensable , elle assure :
La pénétration de la lumière à l’intérieur des arbres, elle continue ainsi la formation.
La sélection des bourgeons floraux les mieux placés et les mieux nourris .
L’émission des rameaux de remplacement.
Les techniques susceptibles d’être utilisées en taille de fructification sont :
L’allongement naturel du rameau.
L’ablation : élagage et rapprochement.
Apres une période plus ou moins longue l’arbre entre dans une phase de déclin, il ne produira
plus de rameaux vigoureux capables de porter une fructification valable . La taille d’entretien
permet de prolonger l’émission de bois jeune au-delà des limites naturelles.
La taille d’entretien est fondée essentiellement sur l’ablation des rameaux : élagage, rabattage,
taille sur empattement ,…Ces coupes sévère favorise l’évolution des yeux latents.
Elle est réalisée en hiver sur des rameaux lignifiés ; elle vise à :
Former la charpente d’un arbre jeune ;
Renouveler la fructification d’un arbre en production.
Régénérer un arbre âgé ou dépérissant.
On englobe sous le nom de taille d’été les ablations de pousses ou de rameaux qui sont effectuées
durant la période active de la végétation.
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Globalement, la taille d’été exerce un effet de pressif sur la croissance de l’arbre . Elle améliore
la pénétration de la lumière à l’intérieur de la courone . En conséquence, elle favorise l’induction
florale et améliore la qualité des fruits. En supprimant la dominance apicale pendant la période
active de la végétation de la taille d’été retarde l’aoûtement du bois , les rameaux risquent d’être
tués par les premiers froids.
De même ,la taille d’été n’est pas recommandée sur des sujets faibles, croissant en sols pauvres.
La taille d’été intervient presque toujours comme complément de la taille d’hiver. Elle prépare la
taille d’hiver qui s’en trouve simplifiée et allégée.
Chez les espèces fruitières à noyau , la fructification apparaît sur les rameaux de l’année
précédente. Ces rameaux ne fructifient plus l’année suivante . La taille de fructification doit avoir
pour principal objectif d’obtenir chaque année des productions nouvelles . Pour remplacer celles
de l’année précédente qui ont cessé de fructifier ; il faudra envisager le renouvellement des
rameaux fruitiers tous les années , quel que soit le système de taille adopté , on doit trouver sur
une coursonne bien conduite :
Des bourgeons floraux en nombre suffisant , qui représentent la fructification de l’année
( rameau porteur).
Des yeux à bois des rameaux qui doivent assurer la fructification de l’année suivante . On les
appelle des « remplacements » bourgeons floraux et remplacements peuvent être portés par le
même rameau ou par deux rameaux distincts.
Il y a deux méthodes qui sont les plus utilisées :
La taille longue des rameaux mixtes ; c’est la méthode utilisée au Maroc.
La taille en crochet , c’est une méthode rarement utilisée.
- Principe
Cette taille s’applique surtout aux pêchers . Elles font appel à l’élagage systématique des rameaux
mixtes qui portent à la fois les bourgeons floraux et remplacements.
Un certain nombre de rameaux mixtes issus de branches charpentières ou de sou mères sont
éliminés. D’autres, les mieux placés, sont conserves et laissé intacts.
Chiffonnes et bouquets de mai sont totalement supprimés chez le pêcher.
La méthode fait appel , comme dans la taille trigemme, à l’ablation totale ou partielle du rameau.
On démarre la taille en crochet sur un rameau mixte que l’on rabat à deux yeux à bois en partant
de la base . Ces deux yeux donnent naissance à deux productions dont l’une ou moins est un
rameau mixte.
Le rameau mixte le plus éloigné servira de rameau porteur (rameau fruitier). Le rameau le plus
proche de la base, qu’il soit mixte ou non , est rabattue sur deux yeux à bois c'est le
remplacement.
Nous savons en effet que les fruits exercent entre eux une compétition nutritionnelle, plus il
reste de fruits sur un arbre plus ils seront petits. Par ailleurs la présence de fruits fécondés
inhibent l’induction florale.
L’éclaircissage est réalisé soit à la main, soit par l’emploi de produits chimique mais la
méthode chimique n’est pas appliquée au domaine «CHLIHAT».
1.L’éclaircissage manuel :
1 - 1) Principe :
Exemple : prenons par exemple un verger du pêcher à 1 600 pieds par hectare, nous visons
un objectif de 30t/ha en calibre 75 – 80 dominant :
19fruits
Alors le nombre de fruits à laisser par ordre =19300g/185g=104 300 g =
104
185 g fruits
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Rapport du stage/2010_2011
Un éclaircissage moyen laisse en taille longue cinq ou six fruits par rameau mixte. En
taille courte, on conserve trois fruits par rameau mixte, deux par chiffonne, un par bouquet de
mai.
Commencer l’éclaircissage par la suppression de fruits doubles, par les fruits de l’intérieur de
l’arbre, sur les rameaux trop faibles, supprimer tous les fruits.
On peut aussi à la taille supprimer tout une partie des chiffonnes et des bouquets de moi.
Il est très important de donner aux arbre fruitiers les doses convenables d’engrais. Par exemple,
l’excès d’azote (N) peut entraîner la production de fruits peu colorés, trop gros, qui se conservent
mal. Quand la croissance se prolonge tard dans la saison à cause d’un excès d’azote, les arbres
n’ont pas assez de temps pour s’aoûter et sont plus susceptibles au gel pendant l’hiver. Les
maladies tel que le chancre du pêcher, cause également plus de dommage quand les teneurs en
azote sont trop élevées.
Le manque d’azote a également des inconvénients. Il se traduit par une mauvaise nouaison, la
production de fruits de petit calibre, le jaunissement du feuillage et un retard de croissance. Dans
le cas des autres éléments nutritifs, les excès ou les carences peuvent aussi entraîner de sérieux
dégâts dans les cultures fruitières. A cause du prix élevé des engrais et des préoccupations à
l’égard de l’environnement, il est de plus en plus important de fertiliser à bon es- cient.
Remarque :
Au domaine EL BALGHITI le type du sol est argileux calcaire, donc le technicien évite les
apports de calcaire et il fait des apports de matière organique sous forme du fumier de ferme.
La fumure d’entretien est destinée à compenser les exportations nettes des arbres, c’est à
dire des prélèvements d’éléments qui ne sont pas restitués au sol.
Il est nécessaire d’apporter au sol des quantités d’engrais plus importants que celle
correspondant aux exportations nettes, pour tenir compte des pertes diverses : lessivage,
immobilisation, non-absorption par les racines.
Il y a 4 types d’apports :
Les apports d’acide phosphorique ,d’azote ,de potasse ,de magnésie et d’oligo –
éléments.
4ème mois 20 0 30 -- --
Juillet
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Rapport du stage/2010_2011
Super phosphate triple 45 Kg 2,0 064 90,30
TPS
Fertigofol 5L 15,3 642 76,82
VII) L’IRRIGATION :
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Rapport du stage/2010_2011
Remarque :
Dans ces dernières années, la région de Meknes connaît le phénomène de sécheresse, cette
dernière influence sur les fréquences des apports au domaine CHLIHAT , donc on a :
VIII. PHYTIATRIE
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Rapport du stage/2010_2011
A. La biologie des principaux ravageurs de pêchers
Le cycle des ravageurs est sans doute la première particularité qu’il est impératif de préciser
avant tout programme de lutte. Les principaux ravageurs des rosacées à noyau ont fait l’objet
d’études détaillées dans les conditions du Saiss et du Moyen-Atlas . Les pucerons , la ceratite,
l’acarien jaune le capnode et dans une moindre mesure le pou de San José , les thrips et scolytes
constituent les ravageurs à craindre.
1. Les pucerons
Le Myzus persicae est un ravageur nuisible au pêcher, cette espèce est hétéroécique, elle admet
les rosacées à noyau comme hôtes primaires et des plantes herbacées (spontanées et cultivées)
comme hôtes secondaires.
Les fondatrices, issues des œufs d’hiver, apparaissent vers fin février.
La période d’intense multiplication des populations s’échelonne sur 2 mois et demi environ (mars
à mi-mai). Durant la 3éme décade du mois de mars commencent à apparaître des individus ailés
qui quittent progressivement les arbres fruitiers pour coloniser les hôtes secondaires (vol
d’émigration) . Cette espèce disparaît totalement des arbres fruitiers vers fin juin . A la fin du
mois d’octobre, des individus ailés (sescupares) commencent à revenir sur les hôtes primaires
(vol de retour ) pour donner naissance aux femelles ovipaires, celles-ci s’accouplent et déposent
leurs œufs, isolément à l’aisselle des bourgeons.
Pterochloroides persicae, une nouvelle espèce pour le Maroc , est monoécique, elle effectue tout
son cycle sur le pêcher et se manifeste par des colonies très denses sur le bois, le tronc et les
rameaux.
Les pucerons sont des piqueurs suceurs ; ils s’alimentent de la sève des plantes et il en résulte un
affaiblissement de l’hôte qui peut être grave en cas pullulations aphidiens. Souvent ces espèces
forment d’importantes colonies à la face inférieure des feuilles et peuvent provoquer de graves
déformations des rameaux en plus de l’enroulement et le jaunissement des feuilles suivis parfois
par leur chute. Les pertes sont souvent très importantes.
La mouche commence à s’activer dés le mois da mai , elle s’attaque surtout aux variétés précoces
des mois de mai et juin et aux variétés tardives d’automne.
Les dégâts se déclarent sur toute variété atteignant le stade de maturité .
Les fruits infectés présentent des taches molles et décolorées renfermant chacun de nombreux
asticots ; ils pourrissent rapidement et tombent ayant perdu toute valeur marchande.
Le capnode noir est un redoutable ravageur qui constitue une menace permanente pour toutes les
rosacées à noyau surtout celles qui ne reçoivent pas d’eau d’irrigation pendant l’été (amandier,
pêcher, abricotier…).
La recrudescence de l’insecte semble être exacerbée par les conditions de sécheresse qui
sévissent au Maroc depuis déjà de nombreuses années.
Les recherches menées, depuis quelques années dans le Saiss ,ont confirmé le caractère prolifique
du capnode ; une ponte, dans le sol, abondante et très échelonnée dans le temps (de juin à
septembre ) et une évolution larvaire d’environ 13 mois , comportant 8 stades et se déroulant
totalement dans les racines de l’arbre.
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Rapport du stage/2010_2011
Les dégâts sont causés surtout par les larves qui creusent des galeries sinueuses ascendantes ou
descendantes sous l’écorce des racines et du collet de l’arbre . Ceci se traduit par une fenaison
anormale du feuillage et des exudations gommeuses sur le tronc et les branches .
Le deprissement des sujets atteints est d’autant plus rapide que les arbres sont jeunes ou mal entre
tenus.
Une cochenille très polyphage capable de développer d’importantes populations sur arbres
fruitiers et en particulier le pêcher et les rosacées à pépins. Elle se manifeste le plus souvent par
des colonies très nombreuses formant de denses encroûtements sur l’écorce.
Le pou de son José évolue en 4 générations au Maroc ; Les feuilles abritées sous des boucliers
circulaires gris foncé , donnent naissance directement à des larves , en moyenne 60 par femelle.
Le danger que représente cette cochenille réside en sa capacité d’injecter une salive toxique lors
de la prise de nourriture . Les dégâts sont particulièrement ressentis par les jeunes arbres qui
dépérissement plus ou moins rapidement. L’infestation a souvent lieu ou niveau de la pépinière .
En cas de fortes pullulations, la cochenille se porte sur les fruits, ceux-ci deviennent impropres à
la commercialisation.
Ce titranyque hiverne sous forme de feuilles à l’abri des écorces du tronc et aussi sur la strate
herbacée . Au printemps, elles se multiplient sur les mauvaises herbes présentes dans les vergers
et donnent naissance directement à quelques générations. En été , l’acarien peut remonter
massivement sur les arbres et évolue en plusieurs générations chevauchantes avec présence
simultanée d’œufs , de larves et adultes sur les feuilles .La pente se termine en septembre et il
reste que les femelles (hivernal) hivernantes.
L’acarien jaune provoque une décoloration des feuilles qui deviennent brunâtre , jaunes ou gris
plombé. Lorsque l’infestation est forte , ce tétronique tisse des fils de soie et peut entraîner la
chute des feuilles.
Petits insectes noirs de forme allongée, mesurant environ 1,6 mm de long, les ailes sont repliées
sur la partie dorsale et sont bordées de soies.
L’insecte se déplace rapidement à l’intérieur des fleurs . Le cycle évolutif comprend des œufs
insérés dans les organes tendres des fleurs ,2 stades larvaires attaquant les fleurs et les fruits . 2
stades nymphaux évoluant dans le sol et un stade adulte ailé .
Les piqûres des thrips provoquent la destruction des cellules de l’épiderme entraînant
l’apparition, sur fruits de plages subérisées plus ou moins importantes. Le nectarinier est très
sensible aux attaques des thrips.
6. Les scolytes :
Scolytes amygdadi et s. mediterraneus , espèces qui attaquent surtout les rosacées à noyau , en
particulier les arbres souffrants (sécheresse, manque d’entretien).
Les femelles déposent les œufs sous l’écorce , les larves apodes arquées et blanches s’alimentent
en creusant des galeries dans le bois . La première espèce évolue en 3 à 4 générations au Maroc.
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Rapport du stage/2010_2011
Les galeries entravent la circulation de la sève provoquant ainsi le dessèchement des organes
attaqués.
7. Autres ravageurs :
En plus de cette liste , on peut trouver dans les vergers d’autres phytophages tels que :
La cochenille violette (parlatoria oleae) : elle est souvent présente en même temps que le
pou de San José.
L’otiorrhynque : un coléoptère actif la nuit et qui peut cause d’importants dégâts
notamment sur le feuillage de jeunes arbres.
Les cétoines velues : certaines années de nombreux adultes envahissent les arbres fruitiers
au stade floraison et les dégâts peuvent être importants .
Tableau 9 :
Périodes d’activité (▒▒) et de risques (▓▓) des ravageurs des rosacées à noyau dans les
conditions du Saiss et du Moyen-Atlas
Jan Fev Mar. Avr. Mai Juin Juill. Août Sept Oct. Nov. Déc.
Pucerons
(M.persicae, B.amygdalinus, M.cerasi et H.pruni
▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒
▓▓▓▓▓
(Pterochloroïdes persicae)
▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒
▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓
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Rapport du stage/2010_2011
Cératite
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Capnode
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Cochenilles
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Acarien jaune
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Thrips
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Contre les espèces hètéroéciques, il est recommandé de suivre l’évolution des populations
aphidiennes avant et après floraison(voir tableau n°).
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Contre les pucerons monoécique (P.persicae), vu l’ampleur et la rapidité des dégâts qu’il peut
causer au tronc et rameaux des rosacées à noyau , il est impératif de localiser tout foyer et de le
supprimer dans les plus brefs délais .
2. Contre la ceratite
Le dépistage de la ceratite dans les vergers est actuellement très facile grâce au piégeage sexuel
qui permet la détection des adultes .
L’installation du piège s’impose dans les parcelles à variétés proche de la maturité .
3. Contre le capnode
A partir du mois d’avril , il faut surveiller les populations imaginales dans les parcelles à risque
(pêcher, nectarinier…).
4.Contre les cochenilles
Ces ravageurs connaissent actuellement une recrudescence spectaculaire dans les vergers
commerciaux . Le dépistage rapide du pou de Son José dans les vergers est actuellement possible
grâce à l’utilisation de pièges à phéromones sexuelle.
Souvent on constate que , dans une parcelle donnée , certains arbres sont fortement infectés par
ces cochenilles .Il convient alors de les repérer pour déterminer , à partir du stade débourrement
(B-C), les époques des émissions larvaires.
Sur 50 arbres d’une parcelle , à raison de 2 feuilles / arbre, on peut suivre l’évolution de niveau
des populations de l’acarien.
Ces insectes sont à surveiller juste avant la floraison . Garce à des plaques engluées , il est
possible de déceler leur présence.
Comme mesure prophylactique, il est recommandé d’arracher et de brûler les arbres morts et
aussi tout bois de taille présent dans les vergers . En effet le bois mort permet le développement
des scotyles et constitue des foyers importants à partir desquels les adultes , emphase alimentaire
, contaminent les autres arbres du verger et commettent ainsi des dégâts.
Cherry leaf roll virus,CLRV Closte virus Chlorotic leaf spot Pêcher GF305S
Prunus necrotic ring spot ILAR virus Bud failure GF305S
Prune dwarf virus, PVD ILAR virus Lambert mottle GF305S
RASP Berry ring spot virus, NEPO virus Raspberry ring spot GF305P
RRSV
Tomato ring spot virus NEPO virus Tomato ring spot GF305P
Plum pox virus Poty virus Plum pox ou sharka GF305S
Remarque :
Au domaine EL BALGHITI, on observe pas ces maladies virales, mais ce tableau fait l’objet de
donner quelques idées sur les virus pathogènes qui peut attaquer le pêcher.
Au domaine EL BALGHITI , il n’y a pas une telle maladie mycoplasme au moment actuel.
4.1. Le tavelure
Cette maladie cryptogamiques produit des taches veloutées sur les feuilles , et les taches et les
déformations sur les fruits .
4.2. L’oidiums
Une maladie caractérisée par l’application d’efflorescences blanches sur les pousses, les feuilles ,
les fruits , d’où le nom de « blanc » qu’on leur donne .
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4.3. La cloque
Ce champignon parasite provoque l’hypertrophie des tissus aboutissant à la formation de cloque
sur les feuilles et à la déformations du fruit.
Les feuilles atteintes se couvrent de petites taches arrondies, en fait, dans le pêcher le centre des
macules se necrose laissant la feuille comme criblée de trous.
4.5. Le moniliose
Les monilioses affectent d’une part les bouquets floraux qui flétrissent , et d’autre part les fruits
qui pourrissent sur l’arbre ou en conservation (fruits momifiés).
4.6. Le chancres :
On désigne sous le nom de chancres toutes altérations de l’écorce et du bois des rameaux
ligneux . Elles ont des origines diverses ; physiologiques, bactériennes, cryptogamiques.
La récolte est l’ensemble des opérations qui permettent de détacher les fruits de l’arbre et de les
transporter jusqu’au lieu de stockage .
La récolte exige :
- Une bonne connaissance de l’évolution des fruits afin de déterminer la bonne date de
cueillette .
- Une juste appréciation de la production du verger , utile pour prévoir la main d’œuvre de
récolte et les emballages nécessaires.
- Une grande rigueur dans l’organisation .
-
1.Les dates de cueillette des fruits à noyau (pêcher)
La cueillette des fruits à noyau (pêcher) reste un compromis entre deux exigences
contradictoires, bonne maturité de consommation ( fruits mûris sur l’arbre ) et résistance au
transport . pour fixer la date de récolte , on peut tenir compte des considérations suivantes :
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La collaboration et la grosseur du fruit restent les meilleurs critères de maturation on peut les
compléter par l’emploi d’un pénétrometre à aiguille qui mesure la fermeté de la pêche.
Les fruits à noyau se montrent très sensibles aux conditions climatiques de l’année . Les journées
chaudes, et surtout les nuits chaudes , avancent rapidement la maturité des pêches, de même un
coup de vent continental.
1.3L’entre cueillette
La récolte d’un même arbre en plusieurs cueillettes successives, ou entre cueillette, est la règle
commune chez les fruits à noyau .Il y a en moyenne , pour une même variété , quatre à six
périodes de cueillette espacées entre elle de deux à cinq jours .
Il importe d’évaluer dans un verger du pêcher le pourcentage de fruits à cueillir par variété à
chaque cueillette .
La récolte constitue pour l’arboriculteur une lourde charge . De sa bonne organisation dépendra
d’une part la qualité des fruits à commercialiser , d’autre part l’économie de temps et de main
d’œuvre .
2.1. Le matériel de cueillette comprend d’une part les emballages de cueillette , d’autre
part le matériel d’assistance aux cueilleurs.
Les facteurs qui favorisent une bonne productivité de la récolte concernent en premier lieu la
facilite de la cueillette , en second lieu la réduction ou la facilité des travaux de manutention.
Parmis les plus importants , il faut signaler les facteurs suivants :
Le rendement à l’hectare + le calibre des fruits + les répartitions des fruits sur l’arbre + la forme
des arbres + la hauteur des arbres + l’état des chemins d’accès au verger.
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Bref :
Le pêche est un fruit fragile qui ne résiste pas aux manipulations et qui ne se conserve pas au
frigo, sa commercialisation doit être le plus vite possible .De ce fait la récolte du pêcher est
échelonnée en 2 à 4 passages séparés de 3 jours selon le pourcentage des fruits qui mûrissent ,
l’emballage s’effectue sur-le-champ pour que les fruits se commercialisent plus vite possible.
Comme toute entreprise agricole moderne , le domaine CHLIHAT emploie dans son exploitation
un personnel temporaire et un personnel permanent des deux sexes
La main d’œuvre permanente s’élève à 10 personnes. L’effectif de la main d’œuvre journalière
est variable suivant les périodes de la campagne agricole. Il atteint un maximum de 280 ouvriers
pendant la période de récolte.
L’effectif des ouvrières féminines dépasse celui des ouvriers masculins. Les taches délicates
comme l’éclaircissage manuel , la récolte , le triage , l’emballage et même le désherbage manuel
sont attribués au sexe féminin car c’est facile à encadrer et moins cher.
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26/05/2010 49 Désherbage 0.50 6.50 36.80 332.98 369.78
26/05/2010 50 Désherbage 1.00 9.00 73.60 461.05 534.65
15/06/2010 26 Désherbage 1.00 24.00 73.60 1229.47 1303.07
18/06/2010 25 Désherbage 4.00 204.91 204.91
19/06/2010 25 Désherbage 12.00 614.73 614.73
19/06/2010 26 Désherbage 1.00 7.00 73.60 358.59 432.20
20/06/2010 32 Désherbage 0.50 8.00 36.80 409.82 432.20
20/06/2010 33 Désherbage 0.50 10.00 36.80 512.28 549.08
21/06/2010 22 Désherbage 11.00 563.50 563.50
26/06/2010 23 Désherbage 0.50 12.00 36.80 614.73 651.53
26/06/2010 24 Désherbage 0.50 12.00 36.80 614.73 651.53
17/06/2010 32 Désherbage 8.00 409.82 409.82
09/08/2010 26 Désherbage 1.00 10.00 73.60 512.28 585.88
09/08/2010 27 Désherbage 10.00 512.28 512.28
23/08/2010 25 Désherbage 0.50 20.00 36.80 1024.56 1061.36
30/08/2010 28 Désherbage 0.25 4.00 18.40 204.91 223.31
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16/03/2011 3 Désherbage 1.0 18.0 73.60 922.10 995.71
21/03/2011 6 Désherbage 16.0 819.64 819.64
21/03/2011 7 Désherbage 0.50 8.0 36.80 409.82 446.62
22/03/2011 16 Désherbage 1 16 73.60 819.64 893.25
22/03/2011 18 Désherbage 9.50 486.66 486.66
23/03/2011 20 Désherbage 1 22 73.60 1127.01 1200.62
23/03/2011 21 Désherbage 3.0 153.68 153.68
Recettes
Dates Marché local totales Observations
(DH)
- Quantité Prix Prix total Mode de - - dans la période de
(kg) (dh/ (dh) vente la récolte il y a
kg) une difficulté pour
la location de
30/06/2011 9154.00 5.58 51121.00 Souk 51121.00 transport.
- La période de
31/07/2011 5277.50 7.85 41451.00 Souk 41451.00 récolte connaît
une déficience en
31/08/2011 12253.10 7.50 91910.25 Souk 91910.25 main d’œuvre et
spécialement le
sexe féminin.
III. CHARGES
:
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CONCLUS
ION
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Malgré ces problèmes climatiques, le domaine résiste par tous les méthodes techniques, en
conséquence il réalise un bon prix de revient.
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