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Siddhārtha Gautama dit Shākyamuni ou le Bouddha « l¶Éveillé », est un chef spirituel qui vécut au
VIe av. J.-C., fondateur historique d'une communauté de moines errant s qui donnera naissance au
bouddhisme.
Il naquit au Nepal. Il aurait vécu à peu près quatre-vingts ans.
Tous les courants bouddhistes le considèrent comme le « bouddha pur et parfait » de notre ère,
qui non seulement a atteint l¶éveil, mais est capable de « mettre en branle la roue de la loi » et de
propager l¶enseignement bouddhiste dans le monde. Son enseignement se transmit oralement
pendant trois à quatre siècles avant d¶être couché dans les textes du canon pali.
Le titre de Bouddha lui a été accordé plus tard par ses disciples.
Des notions importantes de l' hindouisme se verront remaniées dans le bouddhisme, comme le
concept de réincarnation, de karma, les dhyanas, le statut de dieux comme Brahma.c
vmitābha (qui traduisent littéralement "Bouddha de Lumière Infinie" ) est un bouddha du
bouddhisme mahayana et vajrayana. Il règne sur la « Terre pure Occidentale de la Béatitude »,
monde merveilleux, pur, parfait, dépourvu du mal, de souffrance et d'ennuis, que le bouddha
historique Shakyamuni recommande aux êtres humains de notre monde et dont tous les autres
bouddhas font l'éloge.
Cette terre pure, lieu de refuge en dehors du cycle des transmigrations - ou l'équivalent du
nirvāņa selon certaines conceptions - est au centre des croyances et pratiques des écoles de la
Terre pure. Ce bouddha, qu'on appelle aussi le bouddha des bouddhas, est très populaire chez
les mahāyānistes, en particulier dans le monde chinois, en Corée, au Japon, au Tibet et au
Viêtnam.
Dans la statuaire, vmitābha est représenté comme le Bouddha Shakyamuni, mais avec les gestes
(mudrā) de la méditation ou de la transmission de la loi. c
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Dans le Mahayana Sukhāvatīvyūhasūtra, ou sûtra de la Vie-Infinie , le bouddha Shakyamuni relate
l'histoire du bouddha vmitābha: Un roi se rendit auprès du bouddha Lokeśvararāja pour prendre
vœu de bodhisattva. Il résolut de devenir un bouddha régnant sur une terre pure où pourraient
entrer tous ceux qui l'invoqueraient. Il prononça 48 vœux ( A ).
vmitābha est considéré comme le créateur de la Terre pure occidentale de la Béatitude; les deux
grands bodhisattvas vvalokiteśvara et Mahasthamaprapta (Mahāsthāmaprāpta) sont ses deux
assistants : ils l'aident à y accueillir tous ceux de toutes l es directions qui ont rempli les
conditions d'y parvenir. C'est la raison pour laquelle ils sont appelés « les trois Saints de
l'Ouest » (ch: Xīfāng sānshèng ). Dans les monastères de la Terre pure ou sur les
effigies, ils sont présentés ensemble avec vmitābha au milieu, vvalokiteśvara à sa gauche et
Mahāsthāmaprāpta à sa droite. Dans le bouddhisme populaire et la religion chinoise, vmitābha
(vmituofo) et vvalokiteśvara ( Guanyin) ont souvent la même fonction : ils ont tous deux promis
de ne pas entrer au nirvana tant que tous les êtres n¶y seraient pas. Y avoir foi, le vouloir et
réciter constamment leur nom sont les trois conditions nécessaires pour entrer dans ce domaine
du bonheur infini. c
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Les instructions sur la pratique du Bouddha vmitābha furent introduite au Tibet au viiie siècle par
le grand maître érudit indien Padmasambhava.c
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Le Panchen Lama, l¶un des maîtres principaux, après le Dalaï Lama, de l¶école des Gelugpa du
bouddhisme tibétain est considéré comme étant une des émanations d¶vmitābha.
Le vajrayāna est une forme de bouddhisme, nommée aussi bouddhisme tantrique , dont la
compréhension nécessite celles du mahāyāna et du bouddhisme originel. Il contient des
éléments qui l'apparentent à l' hindouisme et particulièrement au shivaïsme cachemirien. vu
Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement.
Il apparait parallèlement à l¶hindouisme tantrique. Les premiers textes datent du ive siècle. Il était
déjà bien développé aux alentours du viie siècle au nord de l'Inde, particulièrement dans les états
d'Orissa et du Bihar.
l est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne ( Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan,
confins ouest et nord de la Chine et nord de l¶Inde). C'est la forme de bouddhisme qui caractérise
le plus le bouddhisme tibétain. On le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la
Fédération de Russie (Oblasts d¶vmour et de Tchita, Républiques de Touva, de Bouriatie et de
Kalmoukie, Krai de Khabarovsk), ainsi qu¶au Japon ( Shingon et Tendai). Il serait la forme de
Bouddhisme le plus souvent choisie par les non -vsiatiques, devant le Zen. Bien que différent
d'origine, le Bonpo tibétain est presque à tous égards un vajrayāna non -bouddhiste.
Selon les Tibétains, le Vajrayāna a été enseigné par le Bouddha Sakyamuni qui a donné trois
types d'instructions spirituelles visant à libèrer les êtres sensibles de la souffrance et à les
conduire à la plus haute perfection de l¶esprit : l¶Eveil. Cette action est habituellement connue
sous l¶expression "tourner la Roue du Dharma". L'Enseignement du "Premier Tour de la Roue du
Dharma", les "Quatre Nobles Vérités", donné au Parc des Daims à Sarnath, est le cœur du
Hinayana. L'Enseignement du "Deuxième Tour de la Roue du Dharma" donné au Pic des
Vautours à Rajagriha (actuelle Rajgir), avait trait à la "Perfection de la Sagesse" (Sanskrit
Prajnaparamita) décrivant la véritable nature de la réalité sans existence autonome, la vacuité
(shunyata), dans le contexte du chemin d¶un bodhisattva ; c'est le cœur du mahāyāna. Pour
dissiper l'apparente contradiction entre les "Quatre Nobles Vérités" qui suggèrent que les
phénomènes ont une existence indépendante et la "Perfection de la Sagesse" qui démontre que
ces mêmes phénomènes ont une existence interdépendante, le Bouddha a tourné la Roue du
Dharma une troisième fois, donnant un nouvel éclaircissement de la voie vers l¶Eveil. Il distingue
notamment les enseignements sur la réalité ultime et relative, qui furent donnés par le Bouddha
en fonction de la capacité de compréhension de son auditoire. Cet Enseignement concerne la
nature de l¶esprit : loin d¶être pur néant, cette absence de réalité intrinsèque est dynamique,
lumineuse et sage, elle constitue la nature de Bouddha présente chez tous les êtres. vu-delà de
toute notion d¶existence et de non-existence, elle est l¶union de la sagesse et de la compassion.
L'Enseignement du "Troisième Tour de la Roue du D harma" relie les sutras et les tantras. La voie
de la Transformation des Tantras préconise l¶emploi de méthodes méditatives et yogiques. La
pratique du Vajrayāna nécessite d'avoir reçu des instructions d'un Lama, car des visions
erronées peuvent se développer.
La particularité principale du Vajrayana est le recours aux Tantras ou autres méthodes de
méditation yogiques comme le Dzogchen (Mahasandhi, Mahasamadhi ou atiyoga), su rtout
pratiqué par le nyingmapa et le bön, ou le Mahamudra (Chagchen) des courants Kagyüpa et
Shingon.
Ces techniques sont typiquement transmises de maître à disciple. Elles sont en effet considérées
comme puissantes, donc dangereuses si elles sont pratiquées de manière inadéquate, et il
appartient au maitre d¶apprécier ce qui doit être enseigné et à quel moment. Les Tantras sont
présentés comme relevant d¶un niveau supérieur (troisième roue) aux Soutras Hinayana
(première roue) et Mahayana (deuxième roue). Ils auraient été enseignés par le Bouddha
historique, mais tenus secrets.
a pratique tantrique la plus générale est l¶identification à une déité (être éveillé), censée
développer plus rapidement la « Nature de Bouddha » présente en chacun grâce à la perception
directe de la béatitude divine libre d¶attachements. Cette déité choi sie comme support de
méditation se nomme yidam en tibétain et ishtadevata en sanscrit. L¶identification se fait par le
biais de sa visualisation et de celle de son environnement, aidée de supports graphiques ( yantras
et mandalas), de l¶accomplissement de gestes rituels ( Mudrâ) avec des accessoires symboliques,
et de la récitations de mantras. Une onction (abeisheka) préalable du maître confère au disciple le
pouvoir d¶entreprendre efficacement cet exerc ice.
Cette pratique se nomme dans le Shingon Sanmitsu, les « Trois mystères » (ou les trois moyens
mystérieux) : celui du corps (mudras), celui de la parole (tantras) et celui de l¶esprit
(visualisation), qui doivent être parfaitement joints dans la médita tion. La plupart des mandalas
japonais appartiennent à l¶une des deux catégories taïzôkaï et kongôkaï
La transmission Vajrayana requiert une cérémonie d¶initiation qui est à la fois une autorisation
formelle et un transfert « réel » de qualités subtiles conférés au disciple. Elle est réalisée par un
Lama ayant l'autorisation de transmettre l'initiation à ses disciples. Le Dalaï lama a effectué des
initiations Kalachakra à des centaines de milliers de personnes.
Dans le Vajrayana tibétain, les ornements d¶autel les plus courants sont des bols d¶eau, des
lampes à graisse (traditionnellement du beurre de yack), des lampes en forme de lotus, de
l¶encens, des tormas (cônes de farine d¶orge et de beurre d¶origine bön). Les rituels font appel au
Vajra (Dorjé en tibétain), foudre ou diamant, qui symbolise la compassion et la méthode, au
ghanta (dril bu en tib.), cloche, qui représente la sagesse, au tambour damaru, et au phurpa,
dague rituelle, qui pourfend les obstacles.
Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l¶ère commune dans le Nord de l¶Inde et dans
l'Empire kouchan, d¶où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le
reste de l¶Extrême-Orient. Le Vajrayāna, sa forme tantrique, apparaît en Inde avant le ive siècle,
pénètre au Tibet entre le viie siècle et le viiie siècle, puis en Mongolie, et, via la Chine où il laisse
peu d'influences, en Corée et au Japon à partir du VIIIe siècle.
Tibetan Buddhism comprises the teachings of the three vehicles of Buddhism: the Foundational
Vehicle, Mahāyāna, and Vajrayāna.
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Bouddha sur le nâga (art khmer).
Sans doute, on ne peut songer à représenter les 3000 Bouddhas;
mais il en est quelques-uns qui méritent qu'on reproduise leurs traits,
et plus spécialement Dipankara, qui a prédit la Bodhi au futur
Sâkyamouni, et Maitreya, le Bouddha attendu. Uarmi les artifices
auxquels on a eu recours pour différencier ces personnages sans trop
s'écarter du type, qui, pour les images comme pour tout le reste,
soumet les Bouddhas à une règle commune, la position des bras et
des mains est un des plus importants. Sâkyamouni est représenté le
bras droit tendu et pendant, le bras gauche plié, la main reposant sur
les jambes et tenant le vase à aumônes (le ). Maîtreya au
contraire est représenté les bras en avant, jouant avec ses doigts,
comme s'il comptait ou donnait une explication. Dans les
représentations par le dessin ou la peinture, Sâkyamouni n'est
presque jamais isolé : il est ordinairement en face de Dipankara ou de
Maitreya ou de son fils Râhoula, ou bien placé entre deux
personnages qui sont soit ses deux principaux disciples, Soit l'un
d'eux et son fils ou Maitreya. c7-c
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vrt de Gandhara. - Bouddha, les jambescc
croisées, dans l'attitude de la méditation;cc
une auréole encadre la tête. K'ins iration est cc
indienne; le traitement est grec. c
Qualifications des Bouddhas.c7Nous avons cité chemin faisant
quelques équivalents du mot Bouddha; nous les réunissons avec
plusieurs autres en terminant cet exposé. Uarmi les diverses
qualifications données au Bouddha, les plus remarquables et les plus
fréquentes sont les suivantes : Arhat (digne), terme qui a pris un sens
spécial; Djina (victorieux); Tathâgata, rendu en chinois par Jou-lay
(venu ou parti comme les autres Bouddhas); mais cette inteprétation,
généralement admise, ne paraît pas exacte; Tathâgata signifierait «
un être comme les autres »; Sougata (bienvenu), Bhagavat
(bienheureux ou triomphateur), appellation très usitée, mais que les
Brahmanistes donnent aussi à Vishnu et même à Shiva. Bien que ces
divers noms puissent remplacer et remplacent en effet le mot
Bouddha, ils lui sont souvent adjoints. Ainsi l'on dit fréquemment :
Bhagavat-Bouddha, Tathâgata-Bouddha. De toutes ces qualifications,
celle de Bouddha paraît encore la plus expressive et la plus exacte; et
la propriété de ce terme est encore mieux accusée par son rapport
étroit avec le mot Bodhi, qui désigne la science des Bouddhas. Aussi
ce nom a-t-il passé chez la plupart des peuples bouddhistes : le
Bourkhan des Mongols, le Fo (pour Fo-to) des =hinois, le Boudou des
Singhalais, le Boudso des Japonais ne sont que des reproductions
plus ou moins fidèles du mot Bouddha. En général ce mot, employé
seul, désigne le Bouddha par excellence Sâkyamouni, qui,
néanmoins, est souvent appelé de son nom bouddhique Sâkyamouni,
au moins dans le Nord, et ordinairement dans le Midi, de son nom
patronymique Gautama, accompagné du qualificatif Samana (ascète);
d'où vient le Somana-Khodom des Thaïlandais. La réunion des deux
noms Sâkyamouni-Gautama ou Gautama-Sâkyamouni, qui semblerait
devoir être fréquente, ne l'est pas; mais elle se rencontre.c
Bouddha vivant.c7Traduction du terme chinois Ho-fo, par lequel on
désigne les bonzes (en général des supérieurs de couvent), dont le
retour à la vie est toujours constaté deux ou trois ans après leur mort.
=es personnages sont ceux que l'on a appellés K (Lamas
Renés) et auxquels les Mongols donnent la qualification de
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