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Une pompe à chaleur (PAC) est un dispositif permettant de transférer une quantité de

chaleur d'un milieu, qualifié d'émetteur, fournisseur ou source froide, vers un autre milieu,
considéré comme récepteur ou source chaude.

Selon le but final du dispositif de pompage, une pompe à chaleur peut soit être
considérée comme un système de chauffage si l'on souhaite augmenter la température
de la source chaude, soit être considérée comme un système frigorifique si l'on souhaite
abaisser la température de la source froide.

Les pompes à chaleur se retrouvent donc dans de nombreuses installations comme dans
les réfrigérateurs, les climatiseurs et les systèmes de chauffage d'habitation.

Le terme de « pompe à chaleur » est un terme générique qui regroupe un grand nombre
de dispositifs permettant de réaliser un transfert de chaleur d'une source froide vers une
source chaude. On peut citer par exemple:

 La machine à compression de vapeur (la pompe à chaleur "commune", dite


thermodynamique).

 La pompe à chaleur à absorption de gaz

 La pompe à chaleur à effet Peltier.

 La pompe à chaleur à compression de gaz.

 La pompe à chaleur thermoacoustique.

 La pompe à chaleur à chaleur thermomagnétique

Éléments extérieurs de pompes à chaleur à usage résidentiel.

Sommaire
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 1 Description

o 1.1 Généralité
o 1.2 Coefficient de performance d'une PAC

 2 Historique

 3 Classification des sources chaudes et froides

o 3.1 Pompe à chaleur géothermique

o 3.2 Pompe à chaleur marine

o 3.3 Pompe à chaleur air-air

o 3.4 Fonctionnement de la PAC

 3.4.1 Circuit de captage

 3.4.2 L'appareil de la PAC

 3.4.3 Le circuit de chauffage

o 3.5 Cycle thermodynamique

o 3.6 Fluide frigorigène

o 3.7 La pompe à chaleur gaz naturel

 4 Utilisation de la pompe à chaleur en thermique du bâtiment

o 4.1 Marché en France

 5 Système mixte

 6 Notes et références

 7 Voir aussi

o 7.1 Articles connexes

o 7.2 Lien externe

Description[modifier | modifier le code]


Généralité[modifier | modifier le code]
On définit deux milieux : la source froide (d'où l'on extrait la chaleur) et la source chaude
(où on la réinjecte). La température réelle des sources n'intervient pas dans cette
définition, bien que le dispositif soit surtout utilisé dans le cas où la source chaude a une
température plus élevée que la source froide1. Un circuit frigorifique transfère l'énergie
thermique grâce au changement d'état (liquide-gaz) du fluide qu'on oblige à circuler à
l'intérieur (cf. enthalpie).
Coefficient de performance d'une PAC[modifier | modifier le code]
On définit l'efficacité d'une PAC par le rapport de l'énergie « utile » (la chaleur
restituée à la source chaude) sur le travail , énergie fournie à la PAC au niveau du
compresseur :

L'efficacité peut être inférieure à 1 si la PAC rend moins de chauffage qu'elle n'en
consomme en énergie. Généralement une bonne partie de l'énergie est restituée en
chauffage si l'appareil est situé dans le volume chauffé. Un chauffage à résistance
électrique simple a une efficacité de 1.

Dans le cas d'une machine frigorifique (par exemple un réfrigérateur), l'énergie


« utile » est la chaleur prise à la source froide :

L'efficacité d'une pompe à chaleur décroît avec l'écart de température entre


sources et est limitée par la deuxième loi de la thermodynamique.

En outre, des contraintes techniques limitent les températures de


fonctionnement : impossible de rejeter de l'eau pure à moins de 0 °C,
phénomène de givrage (source froide) ; haute pression limitée par la résistance
mécanique du circuit 'haute pression' (source chaude) ; transfert effectif
d'énergie à chaque source (dimensionnement et encrassement des
échangeurs).

Le cycle de Carnot est le cycle ditherme présentant la meilleure


efficacité. Les températures T sont exprimées en kelvin. T[K]= T[°C] +
273,15 soit par exemple T = 290,15 K pour17 °C.

Les pompes à chaleur sont décrites par le rapport entre la puissance


thermique de leur machine et sa consommation électrique. On lui donne
par convention le nom de coefficient de performance, dit couramment le
« COP ». Le COP est le nombre de kWh produit pour 1 kWh consommé.
Ainsi, une pompe à chaleur ayant un COP égal à 3 produit 3 kWh de
chaleur par kWh consommé.

Pour la même puissance de chauffe une pompe à chaleur de COP 4


consomme deux fois moins d'énergie qu'une pompe à chaleur de COP
2.

Le COP de toute pompe à chaleur augmente avec la température de la


source froide et diminue avec celle de la source chaude, il peut atteindre
5 à 7 en été pour de l'eau de piscine (air à 25 °C pour de l'eau à 28 °C)
mais inférieur à 3 en hiver (les valeurs normalisées données par les
fabricants sont pour un air à 7 °C et de l'eau de chauffage à35 °C). Le
COP n'a de signification qu'à températures de source froide et de source
chaude données.

Rien ne permet de dire qu'un COP ne peut descendre en dessous de 1 2.


Un circuit thermodynamique peut très bien consommer de l'énergie à
transporter le fluide frigorigène sans « produire » plus d'énergie qu'il n'en
consomme. L'exemple concret d'un circuit vide ou en manque de fluide
permet de vérifier une consommation d'énergie électrique pour aucune
production d'énergie thermique du côté "source chaude".

Calcul du COP chaleur : pour un chauffage domestique, le maximum


théorique est de l'ordre de 15 (en pratique, le COP brut des machines
actuellement en vente est de 3 à 5). Précisons que l'énergie absorbée
par tout le système doit également comprendre l'énergie absorbée par
ses satellites (ventilateurs, pompes…) pour que le COP calculé soit
« réaliste ». De plus, le COP dépend des conditions de température de
l'environnement dans lequel l'évaporateur absorbe la chaleur. De ce fait,
la pompe à chaleur air-eau par exemple présentera par exemple un
COP de 3,5 par +7 °C et de 2 à 0 °C extérieur. Notons que les PAC air-
eau présentent des COP plus faibles que les PAC géothermiques sol-
eau ou eau-eau. Le sol géothermique et l'eau de nappe présentent une
température moyenne plus stable (et non négative) comparativement à
l'air. Du fait de ses variations de valeurs de COP, on préfère parler de
COP saisonnier ou de COP global annuel pour matérialiser la
performance annuelle d'une pompe à chaleur.

Historique[modifier | modifier le code]


La pompe à chaleur n'est pas un outil récent. C'est au début
du XXe siècle que la première pompe à chaleur a vu le jour dans l'hôtel
de ville de Zurich (1938). Ensuite, la pompe à chaleur est revenue en
force dans les années 70 et 80 suite aux chocs pétroliers de 1973 et
1979. En effet, à ce moment le prix du pétrole croît sans cesse et la
pompe à chaleur devient une alternative convenable. Des recherches
ont donc été entreprises mais suite à la baisse du prix de l'énergie et au
manque de connaissance de certains installateurs, les ménages se sont
détournés de cette solution.

Un peu plus tard, pendant les années 90, on s'est rendu compte que les
réserves d'énergie n'étaient pas inépuisables et que la pollution
augmentait sans cesse à cause de la consommation trop importante de
ces énergies. C'est dans ce contexte que le débat concernant les
ressources d'énergie alternative a été relancée et que les recherches
concernant les pompes à chaleur ont redémarré. Ce sont ces
recherches qui nous permettent aujourd'hui de nous chauffer de manière
efficace grâce à une pompe à chaleur 3.

Classification des sources chaudes et


froides[modifier | modifier le code]
En fonction de différents critères techniques, la chaleur pompée à la
source froide peut être extraite de différents types de milieu. Cette
chaleur extraite est ensuite restituée à la source chaude qui peut
également être de différents types de milieu. En fonction du domaine
d'application et pour différentier les cas d'installations les plus classiques
un certains nombre de qualificatifs sont utilisés dans le domaine pour
faciliter la communication. Voici une liste de ces qualificatifs.
Pompe à chaleur géothermique[modifier | modifier le code]
Les PAC utilisant la chaleur du sol sont appelées pompe à chaleur
géothermique. Cette appellation peut prêter à confusion avec le
chauffage urbain géothermique qui utilise la chaleur à haute température
du sous-sol profond, mais c'est un système très différent.

Il existe principalement trois types de captages4:

 le captage horizontal au sol (faible profondeur et grande surface) ;

 le captage vertical au sol (petite surface et grande


profondeur, 100 m maximum).

 le captage vertical sur nappe phréatique (suivant la profondeur de la


nappe).

Le captage horizontal au sol est constitué d'un réseau de plusieurs


tubes en parallèles, dans lesquels circule un liquide calo-porteur ou le
fluide frigorifique dans le cas d'une détente directe. Ces tubes sont
enterrés en moyenne entre 60 cm et 1,2 m de profondeur suivant le
climat, en général sous une pelouse non arborée.

Le captage vertical est similaire au captage horizontal dans le principe,


mais au lieu d'être à l'horizontal, le capteur est constitué de tubes créant
des boucles verticales. Le système demande moins de boucles et de
longueurs de tubes mais le forage nécessaire à sa mise en œuvre est
plus coûteux que le décaissement du capteur horizontal. Son avantage
est qu'il ne dénature pas le sol et permet la plantation d'arbres dans le
reste de la propriété.

Exemple de dimensions de capteurs pour un PAC eau eau de 11kW


calorifique:

 Capteur horizontal : 11 boucles de 50 m espacées


de 50 cm sur 272 m3.

 Capteur vertical : 3 puits de 90 m

Le captage par nappe phréatique, nécessite que l'eau pompée soit à


une température supérieure à 10 °C ce qui est la plupart du temps le
cas. La puissance calorifique et le COP obtenus du captage surpassent
tous les autres modes, cependant il ne faut pas que l'énergie nécessaire
au pompage grève les gains obtenus. L'idéal est d'utiliser une pompe à
vitesse variable et de rejeter l'eau dans un second puits, en aval de la
nappe phréatique.

Le chauffage au sol dans l'habitat (plancher chauffant), alternative aux


radiateurs traditionnels, permet une performance optimale car il ne
nécessite pas une température élevée. Dans le cas de radiateurs, il est
préférable que ceux-ci soient dimensionnés pour pouvoir fonctionner à
« basse température ». S'ils ne le sont pas, une autre source d'énergie
sera nécessaire pour augmenter la température du circuit et assurer leur
fonctionnement (voir limitation de la température dans le chapitre
précédent).
Pompe à chaleur marine[modifier | modifier le code]
La chaleur est dans ce cas pompée dans un grand volume d'eau,
comme l'océan, un lac ou une rivière.

Ci-dessous une liste d'installation exploitant un pompe à chaleur


marine :

 Monaco5 utilise l'équivalent de 4,8 mégawatts de thermies prélevées


dans l'eau du « Port Hercule » (Quai Antoine 1er) pour
chauffer 400 000 m2, via 3 échangeurs thermiques à plaques d’une
capacité unitaire d’échange de 1 600 kW.

 La Seyne-sur-Mer (France, 83) peut depuis 2009


alimenter 54 000 m2 de bâtiments tertiaires et de logements
construits sur les anciens chantiers navals avec 4 800 kW tirés de la
mer via des PAC réversibles « eau-eau » à haut-rendement6.

 Le « Quartier de la Divette » de Cherbourg construit une chaufferie


collective qui utilisera (été 2013) la chaleur de l'eau du « Bassin du
Commerce » pour chauffer de plus de 1 300 logements
(évitant 1 730 t/an d'émissions de CO2)7, via 2 pompes à chaleur
de 1,092 MW chacune. Ceci couvrira 84 % des besoins de
chauffage du quartier, les chaudières gaz déjà présentes
complèteront le système pour les 16 % nécessaires en période
froide (équivalent des émissions de 850 voitures), avec 30 % de
coûts en moins pour les habitants.
Pompe à chaleur air-air[modifier | modifier le code]
La chaleur est extraite de l'air extérieur pour être restituée à l'air
intérieur. Ce montage peut également se trouver sur des systèmes
pompant la chaleur de l'air évacué (vicié) d'un local pour la restituer à
l'air neuf injecté. C'est le cas de certaines VMC double flux.

D'autres pompes à chaleur utilisent l'air comme source froide


(refroidissement de l'air pour chauffer l'eau d'une piscine par exemple)
mais le rendement est moindre et dépend de la température de l'air
extérieur. Les risques de givrage du radiateur extérieur peuvent être
importants lorsque la température de l'air extérieur est basse et
l'hygrométrie élevée, le rendement devenant alors très faible.

Certains modèles sont inversibles (ou, improprement, « réversibles »),


c'est-à-dire capables de transférer de la chaleur de la maison vers
l'extérieur. Ces machines ont l'avantage de pouvoir servir
de climatisation si les échangeurs de chaleur s'y prêtent : le plancher
chauffant a une capacité relativement limitée à devenir plancher
rafraîchissant mais les radiateurs ne conviennent pas (question d'aire
d'échange et de génération de condensats) : il faut les remplacer par
des ventilo-convecteurs nettement plus coûteux et générant d'autres
contraintes (alimentation électrique, évacuation des condensats, bruit).

Les pompes à chaleur air-air peuvent utiliser l’air issu d’un puits
canadien (ou puits provençal) pour alimenter l’entrée d’air et améliorer
ainsi leur efficacité. Dans la pratique, le débit important d'air brassé
réduit très fortement cet intérêt : le puits canadien ou provençal n'est
efficace qu'avec un débit et une vitesse d'air limités.

En général, un puits canadien sert plutôt à réchauffer un tant soit peu


l'air neuf admis dans le bâtiment. Avec de tels débits d'air, il vaut mieux
récupérer l'énergie sur l'air rejeté et, éventuellement, réchauffer l'air neuf
avec l'énergie récupérée. Il existe des PAC à double flux air-air qui
réalisent cet échange tout en assurant les débits d'air et donc le
renouvellement d'air contrôlé à l'intérieur du bâtiment.

Fonctionnement de la PAC[modifier | modifier le code]


Pour comprendre le fonctionnement d'une pompe à chaleur (PAC)
qu'elle soit géothermique (utilisant la chaleur contenue dans le sol),
aérothermique (celle contenue dans l'air) ou aquathermique (celle
contenue dans l'eau de mer, de cours d'eau ou de nappes libres), il est
nécessaire d'isoler le fluide caloporteur et d'appliquer le principe de
conservation de l'énergie au cours d'un cycle. Ce principe permet de
dire que les flux thermiques « entrant » et « sortant » de ce fluide
s'équilibrent au cours du cycle en ce sens que le flux thermique émis par
le fluide à la source chaude lors de la réaction exothermique dans le
condenseur est vue négativement par le fluide caloporteur alors que les
deux formes d'énergie qu'il reçoit de l'extérieur, à savoir l'apport
d'énergie primaire payante entretenant le cycle et l'apport thermique
provenant de la source froide lors de la réaction endothermique dans
l'évaporateur sont vues positivement par ce même fluide. Ce qui est vu
négativement par le fluide caloporteur équilibre ce qui est vu
positivement au titre de la loi sur la conservation de l'énergie.

Cette technique, connue depuis plus d'une trentaine d'années, a subi de


notables évolutions techniques qui lui permettent de rivaliser voire de
surpasser en termes de performances les moyens de chauffage
« traditionnels ». Une PAC est dite réversible (ou inversible) lorsque le
circuit du fluide caloporteur comprend une valve 3 voies permettant
d'inverser les fonctions du condenseur et de l'évaporateur ce qui permet
dans une faible mesure dans le cas du plancher de rafraîchir les pièces
de vie en période estivale.

La pompe à chaleur aquathermique (à eau), la plus performante, utilise


une source d'eau : puits, rivière, lac, ruisseau, eaux souterraines. Il faut
vérifier que cette source est disponible en quantité suffisante, que son
utilisation est autorisée (administration des eaux et services sanitaires),
Le fait que le rejet ou retour d'eau soit plus froid que l'eau pompée à
l'exhaure augmente la teneur en oxygène ce qui est favorable pour
l'environnement et la vie aquatique[réf. souhaitée].

La pompe à chaleur aérothermique (à air) utilise l'air extérieur, toujours


disponible en abondance en rejetant un air plus froid dans l'atmosphère.
Le brassage de l'air peut être bruyant et sa température plus froide être
handicap lorsque les besoins de chauffage sont importants.
Circuit de captage[modifier | modifier le code]

Pour les habitations individuelles ou les petits immeubles, la plupart des


pompes à chaleur « géothermiques » captent l'énergie du sol par un
circuit constitué de tuyaux de cuivre recouvert de PE pour les
installations avec fluide frigorigène ou de polyéthylène pour les
installations à eau glycolée. Il existe deux types de captage :

capteurs horizontaux
enterré entre 60 et 120 cm de profondeur, le circuit est constitué de boucles (par
exemple sous le jardin). La surface occupée par les capteurs dépend de la
nature du sol, il peut occuper environ deux fois la surface à chauffer, soit par
exemple 400 m2 pour une surface à chauffer de 200 m2. Cet espace peut être
planté de gazon ou de petits arbustes, mais ne peut accepter d'arbres aux
longues racines.
capteurs verticaux
le circuit comporte un tuyau formant une seule boucle verticale. Il nécessite un
forage en profondeur (environ 80 m), ou en faible profondeur (environ 30 m) dans
le cas d'un captage à détente directe. Plus coûteux, il présente l'avantage
d'occuper moins de surface au sol. Les capteurs verticaux sont également
appelés « sondes géothermiques ».

Le circuit de captage de la pompe à chaleur à air est


généralement absent quand la pompe est extérieure: elle aspire
et rejette dans son environnement; certains modèles intérieurs
ou dans des locaux techniques aspirent et rejettent par des
conduits.
Les capteurs distants doivent néanmoins être raccordés par le
circuit frigorifique chargé de fluide frigorigène.

Le circuit de captage de la pompe à chaleur à eau est constitué


d'une pompe de circulation, d'un point de prélèvement avec
crépine et filtre et d'un rejet.
L'appareil de la PAC[modifier | modifier le code]
Schéma de principe d'une PAC à détente directe.

L'appareil, qui prélève de la chaleur à la source froide grâce au


circuit de captage, dispose de quatre organes principaux (cf.
schéma ci-contre) :

1. le condenseur (source chaude) : le fluide frigorigène


libère sa chaleur au fluide secondaire (eau, air...) en
passant de l'état gazeux à l'état liquide,

2. le réducteur de pression (souvent improprement


appelé détendeur) : il réduit la pression du fluide
frigorigène en phase liquide.

3. l'évaporateur (source froide) : la chaleur est prélevée


au fluide secondaire pour vaporiser le fluide frigorigène.

4. le compresseur : actionné par un moteur électrique, il


élève la pression et la température du fluide frigorigène
gazeux en le comprimant

Il existe deux techniques différentes :

la détente directe
elle se compose d'un seul circuit. Le fluide frigorigène passe directement dans le
sol chauffant ou les convecteurs. Le circuit de captage joue le rôle d'évaporateur
et le circuit de chauffage celui de condenseur. Cette technique est couramment
appelée sol-sol.
les systèmes indirects ou PAC eau glycolée
la PAC possède un circuit séparé pour le captage, la pompe à chaleur et le
chauffage.

Il existe également des systèmes mixtes : le capteur


géothermique contient du fluide frigorigène, les
émetteurs de l'eau (PAC sol-eau).
Avantages et inconvénients des techniques :
Techniques sol-sol et sol-eau
Avantages :

 L'échange thermique sol-fluide frigorigène est


accru, ce qui permet une réduction de la longueur
de l’échangeur.

 pas d’échangeur supplémentaire eau-fluide


frigorigène

 pas de pompe de circulation requise puisque pas


de circuit eau glycolée

 pas de problème de purge en comparaison avec les


systèmes indirects

Inconvénients :

 la charge en fluide frigorigène peut être importante;


notamment dans les techniques sol-sol.

 pas adapté pour les terrains trop pentus (nécessité


de pièges à huile)

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