Les Nouvelles Technologie Des Ebooks Et Des Ereader - Upload

2010
Progression D’ecrans
D’affichages
Ahmad el Moussawi
Buisness Computer
6/8/2010
L’eReader en détail2
Recherche sur la Nouvelle Technologie
Beirut 2010
Index
Les différents formats des eBooks 3
Les formats les plus utilisés 3
Les autres formats 5
L’eReader en détail 6
Livre électronique en noir et blanc 7
Schéma d'un écran électrophoretique 7
Livre électronique en couleur 9
Mirasol par Qualcomm 9
Les CES 11
Conclusion sur le CES 2010 14
Samsung montre le prototype d’un nouveau eReader 15
L’écran couleur Electrowetting du
eReader liquavista supporte la vidéo 17

Les différents formats des eBooks

Une des premières pensées que l’ont a en tête quand on aborde le monde des
eReaders est « Comment vais-je me procurer des eBooks ? ».
On a ensuite le réflexe naturel (technophilement naturel du moins, je vous rassure
toujours pas de port USB à la naissance !) de se demander de quel format sont les
livres électroniques. Notre cher eReader en main, on se met en quête de la solution
sur Google … pour tomber sur une multitude de format de fichiers eBooks, aux
extensions parfois effrayantes : .epub, .prc, .mobi, .pdb, .pdf, .fb2, .azw, .txt,
.lit, .html etc …
Afin de ne pas finir enseveli et pour bien appréhender ces différents formats,
Plumereader vous propose 1 petit guide.
Les formats les plus utilisés

Si vous regardez les formats lus par les eReaders sur le marché, vous vous rendez
vite compte que des formats eBooks sont beaucoup plus utilisés que certains. Voici
les principaux.
• Le format Portable Document File (.pdf) : Adobe
Ce format ne va pas sans vous rappeler les nombreux exposé ou

rapport que vous avez fait (ou que vous ferez) lors de vos études.
Créé en 1993 par Adobe, le PDF a pour particularité de préserver la mise en page
des documents (police, image, marge etc) tout en étant indépendant de la
plateforme utilisée. Le format embarque une description complète du document,
permettant ainsi une reproduction fidèle dans le logiciel qui ouvrira le fichier.
Nous ne sommes donc pas étonnés de retrouver le PDF, standard pour l’échange,
dans les formats des eBooks.
• Le format EPUB (.epub) : International Digital Publishing Forum (IDPF)
L’epub est plus récent que le format PDF puisque adopté par l’IDPF en
2007. Il s’agit d’un format standard mais surtout gratuit, cela permet donc à
l’éditeur de publier des œuvres en epub sans avoir de supplément à payer.
Sa particularité est qu’il est reflowable, c’est à dire que les documents encodé dans
ce format s’adapteront aux différentes résolutions de vos eReaders. Ainsi le texte et
les images s’aligneront naturellement dans vos eReaders en tenant compte de vos
préférence (taille de la police par exemple) sans que vous ayez à zoomer /
dézoomer ou défiler.
L’epub a été adopté par le monde des eReaders afin de garantir un format
standard.
• Le format Mobipocket (.prc ou .mobi) : Mobipocket SA
Mobipocket SA est une société française qui a créé un logiciel permettant de

convertir des documents dans un format eBook. Ce logiciel est gratuit et peut
être téléchargé que ce soit pour la lecture ou la création de eBooks. En 2005,
Amazon a racheté Mobipocket.
Ce logiciel est intéressant puisqu’il se veut universel et peut être utilisé sur des
matériels portables (PDA, tablettes, PC etc). Ainsi, la plupart des eReaders actuels
peuvent lire des fichiers .prc ou .mobi.
• Le format HTML (.html ou .htm)
HTML ou HyperText Markup Language a été conçus pour

représenter et mettre en forme les pages internet. Si vous regardez les sources de
la page que vous êtes en train de lire (ctrl + u), vous trouverez un langage
informatique constitué de balise (<body></body>, <p></p>, <br /> etc).
C’est ce langage qui permet de mettre en forme les pages web. On peut être
surpris de retrouver l’HTML dans les formats lus par les eReaders, pourtant il offre
toute la souplesse nécessaire à une bonne mise en page avec du contenu texte, des
images et des éléments graphiques au travers d’un langage simple et bien
construit.
L’évolution de ce langage qui date de 1989, permet d’ailleurs aujourd’hui de
construire des pages dynamiques lisibles par les derniers navigateurs internet sur
PC. Les eReaders ont donc encore des chemins avant d’exploiter au mieux ce
format.
• Le format Rich Text Format (.rtf)
On peut s’étonner de trouver ce format de fichier dans ceux lus par nos chers
lecteurs d’eBook puisque nous sommes habitués à voir des fichiers aux formats rtf
sous Windows.
Ce format a été créé et développé par Microsoft, il s’agit d’un format descriptif non-
compressé. La plupart des logiciels de traitements de textes le comprennent que ce
soit sous Windows, Mac OS X et maintenant sur les firmware des eReaders.
• Le format Plain Text (.txt)
Ce type de fichier contient uniquement du texte contrairement aux

fichiers produits par les logiciels de traitement de texte qui embarquent la mise en
page.
Aussi un fichier en plain text n’acceptera que les caractères imprimables et les
espaces.
Les autres formats

• Le format Amazon Kindle (.azw) : Amazon
Comme son nom l’indique, ce format est destiné uniquement au Kindle de Amazon
dont celui-ci est exclusivement propriétaire.
Les fichiers au format Amazon Kindle sont vendus par Amazon et sont protégé par
DRM
Si la protection DRM ne vous dit rien : le « Digital Right Management » protège toutes les œuvres
électroniques grâce à un système d’accès conditionnels. Ces conditions peuvent par exemple être la
lecture sur un seul terminal, une restriction géographique, une interdiction de copie ou un bridage des
options (avance rapide etc).
Ainsi, dans le cas du Kindle, les eBooks achetés sont liés à l’appareil, c’est à dire qu’on ne peut pas se les
échanger entre possesseurs d’eReaders.
• Le format PostScript (.ps) : Adobe
Le format PostScript permet d’encoder un document en langage

vectoriel. Développé par Adobe et apparu en 1982, ce format se veut être un
standard puisqu’il est indépendant des plateformes et embarque directement la
description du document.
Quand on lit sa description, on se rend compte que le PostScript est très proche du
format PDF et ce n’est pas par hasard puisque le format PDF est une évolution du
PostScript.
Néanmoins, le format PostScript est toujours utilisé, pour les imprimantes par
exemple (et les eReaders). Il a donné naissance au format EPS, très utilisé dans le
milieu graphique.
• Le format Fiction Book (.fb2) : Дмитрий Грибов
Originaire de Russie, ce format a été adopté par les eReaders.

Il s’agit d’un format ouvert, basé sur le langage XML (qui est un langage à balise
comme le langage HTML).
Ce format est séduisant parce qu’il est composé d’1 seul fichier qui lui-même
contient le contenu du eBook. Même les images seront converties et résideront
dans le fichier.
Les Fiction Books sont plus gros en taille que les fichiers dans d’autres formats.
Mais ils sont aussi plus facilement convertibles en d’autres formats et lisibles par la
plupart des appareils mobiles.
L’eReader en détail
La numérisation est aujourd’hui naturelle pour bon nombre de contenus
médiatiques (audio, vidéo), mais jusqu’à présent les livres n’étaient pas sujet à ce
phénomène.
Avant de se plonger dans le monde des livres électroniques, il est important de le
comprendre et de s’approprier cette nouvelle technologie. Cette rubrique a pour but
de vous expliquer ce que sont les eReaders, comment ils fonctionnent et quels sont
leurs possibilités.
Tout d’abord, il faut répondre à cette simple question : qu’est-ce qu’un eReader ?
Un eReader ou lecteur de livres électroniques est un appareil mobile et léger qui
permet de lire des livres au format numérique. L’avantage des eReaders c’est avant
tout un gain de place et la possibilité d’emporter avec soi une bibliothèque
complète! Mais quelle différence avec un portable, un netbook, un ultraportable ou
encore un tablet-pc?
En fait, ce qui fait la force des livres électroniques ce sont leurs écrans qui, grâce à
leur technologie particulière leur offre une autonomie moyenne d’environ une
semaine et une facilité de lecture sans précédent par rapport à un écran
conventionnel. Leurs principal désavantages : la vitesse de rafraichissement et le
manque de couleur (problème bientôt réglé).
• Livre électronique en noir

et blanc
Mais quel est donc cette
technologie? L’eInk est en fait
constitué de particules d’un
pigment blanc, le dioxyde de
titane, électriquement
chargées, et de particules de
pigment noir qui nagent dans
un substrat coincé entre deux
électrodes transparentes. Une
électrode transparente est
placée sur le « devant » du
eReader (ce que vous voyez)
et l’autre sur le « fond ».
Les particules noires sont
chargées positivement tandis
que les blanches sont
chargées négativement.
Quand un courant passe par
une électrode, les particules
sont attirées selon leur
charge (une électrode avec
un courant positif attirera les
particules noires par
exemple).
Schéma d'un écran électrophoretique

Ainsi, un écran d’un lecteur de livres électroniques est constitué de millions de
capsules de ce type, il est donc possible de former des lettres ou des images en
alternant le noir et le blanc (pensez à un grand damier où vous pouvez disposer les
cases noires à votre guise).
L’avantage de cette technologie est qu’une fois les particules arrangées, il n’y a pas
besoin de courant pour les maintenir dans cet état; une page sera ainsi disponible
indéfiniment.
Un autre avantage est l’absence de rétro-éclairage qui fatigue l’œil rendant la
lecture beaucoup plus agréable. En effet, le ePaper ne fait que refléter la lumière,
vous retrouvez ainsi le confort de lecture d’un livre papier !
Grâce aux eReaders vous pouvez maintenant transporter partout vos livres mais
aussi vos documents.
Les progrès dans cette technologie sont en constante accélération et on voit déjà
émerger des écrans couleurs. Suivez l’actualité sur Plumereader pour rester à la
page sur les eReaders.
• Livre électronique en couleur

Je vous le disais quelques paragraphes plus tôt, la faiblesse des eReaders sont
d’une part l’absence de couleur, d’autre part le taux de rafraichissement. Mais en ce
début d’année 2010 c’est en train de changer. En effet, les compagnies ont bien
compris que ce marché qui est en plein essor pourrait se faire voler la vedette par
les tablet-pcs ou MID (mobile internet device) si les constructeurs continuaient à
produire des lecteurs monochromes sans ajuster les prix. Deux technologies
émergentes ont donc fait leur apparition pour apporter la couleur et la réactivité
sans pour autant empiéter sur l’autonomie et la facilité de lecture.
• Mirasol par Qualcomm
Cette technologie est basée sur la particularité qu’a la lumière traversant différent
milieu. Contrairement aux écrans conventionnel qui émettent de la lumière et sont
donc très fatiguant pour les yeux, la technologie Mirasol utilise la lumière ambiante
par réflexion pour produire de la couleur. Le principe est plus facilement expliqué
avec un schéma; comme on peut le voir ci-après, l’écran est formé par une
multitude de micro éléments constitués chacun par une électrode réfléchissante et
une électrode transparente séparée par un espace vide.
Quand un champ électrique est appliqué, les électrodes sont attirées l’une vers
l’autre et ferment l’espace. Contrairement à l’eInk, il n’y a pas de pigment qui entre
en jeu et c’est seulement la lumière réfléchie par l’élément selon qu’il est ouvert ou
fermé qui lui donne une certaine teinte. La couleur résultante dépend seulement de
la dimension de l’espace. Ainsi, chaque pixel de l’image est constitué d’un certain
nombre d’éléments et c’est le mélange de la lumière réfléchie par chacun de ces
éléments qui donne, au pixel, sa couleur finale.
• Liquavistacolor par Liquavista
La technologie qu’utilise Liquavista est bien différente de celle de Qualcomm.
L’electrowetting est basé sur la capacité d’influer grâce à un courant électrique, la
nature d’un liquide hydrophobe, le rendant plus ou moins hydrophile. Une couche
d’huile colorée est donc prise en sandwich entre une surface hydrophobe et de
l’eau. Dans un état stable, la couleur de l’huile peut être observée à travers l’eau
mais quand on applique un champ électrique, l’huile change d’état et la couleur de
la surface hydrophobe est révélée. Si chaque pixel d’un écran est formé par
éléments, une image peut être formée!
Depuis son lancement aux Etats Unis, l’pied et son iBookstore est présenté comme
un concurrent sérieux aux lecteurs ebook comme le Kindle, le Sony Reader ou le
Nook.
Alors les lecteurs ebook, noir et blanc, avec une interface qui n’a ni la fluidité ni la
rapidité de l’écran tactile de l’iPad sont-ils dépassés ?
Pas tout à fait ! Car voici la future génération des lecteurs ebooks avec l’arrivée
imminente de la couleur et de la vidéo.
Jusqu’à présent les lecteurs ebook n’utilisaient qu’une seule technologie : l’encre
électronique développée à la fin des années 90 par la société e Ink.
L’encre électronique est constituée de microparticules de pigments bicolores, blancs
ou noirs, portant des charges électriques opposées. En faisant migrer ces pigments
à l’aide d’un champ électrique au premier plan ou en arrière plan d’un écran, on
obtient une couleur blanche ou noire et tous les niveaux de gris intermédiaires.
Depuis e-Ink teste des écrans d’encre électronique couleurs.
Le principe est simple, il suffit de combiner plusieurs couleurs principales comme
pour l’impression papier, c’est le principe de la quadrichromie. Avec cette nouvelle
génération d’encre électronique couleur, il faut s’attendre à l’arrivée des lecteurs
ebook couleur à partir de 2011.
Mais avec la vidéo, une limitation de taille : on ne peut afficher que quelques
images par seconde. Mais cela sera suffisant cependant par exemple pour une
illustration, un schéma ou une carte animée dans un ebook ou un journal
électronique.
Pour de la vraie vidéo, il faut se tourner vers d’autres technologies concurrentes de

l’encre électronique. Comme par exemple Liquavista qui propose une technologie
encore plus innovante appelée ‘electrowetting’.
Alors y aura-t-il une bataille entre cette nouvelle génération de lecteurs ebook et
l’iPad. Rien de moins sûr, car si ces appareils se ressembleront techniquement,
leurs usages seront différents.
L’iPad est une formidable tablette pour surfer sur internet et deviendra à l’occasion
une plateforme pour la lecture l’ebooks ou de presse numérique.
Mais son écran LCD ne lui permettra pas un confort de lecture équivalent à du
papier électronique. Pour des lectures plus soutenues, certains préféreront un
lecteur ebook justement pour son confort de lecture et son autonomie de plusieurs
jours voire plusieurs semaines.
Qu’importe, l’essentiel n’est-il pas que la lecture numérique se développe ?
L’iPad contribuera à sa manière à démocratiser l’accès au livre numérique, tout
comme les futurs lecteurs ebooks couleur.
Qualcomm était déjà présent au CES 2010 et la technologie que cette société,
actuellement reconnue pour son architecture processeur Snapdragon, développe est
intéressante. En effet, Qualcomm est en train de finaliser son écran Mirasol qui
permet un affichage en couleurs, avec le confort de l’ePaper et pour une
consommation moindre que l’eInk.
L’écran Mirasol peut aujourd’hui afficher jusqu’à 30 frames par secondes pour une
vidéo, ce qui est encore bas pour regarder un film mais suffisant pour des
animations. Qualcomm espère sortir son eReader à la fin de l’année, les progrès qui
seront fait d’ici là permettront peut-être un taux de rafraîchissement plus grand.
D’après les dires de Qualcomm, le Mirasol consomme de 18% à 5 fois moins que les
écrans eInk suivant l’utilisation. Leurs tests montrent qu’en lecture de eBook et
magazine avec du surf sur le web, les écrans eInk durent 7.3 jours contre 8.6 pour
le Mirasol.
Ce sont pour le moment des performances inégalées (couleurs et autonomie) et
Qualcomm pourrait bien faire sa place avec cet écran, des rumeurs courent
d’ailleurs sur le fait que Amazon soit intéressé par le Mirasol pour leur prochain
Kindle.
En attendant d’autres informations, vous pouvez découvrir la technologie utilisée
par Qualcomm dans notre partie « L’eReader en détail » et une vidéo présentée par
le directeur marketting de Qualcomm, Cheryl Goodman .
Vous connaissez probablement Prime View International. Pour rappel, cette société
Taïwannaise a racheté E Ink l’année dernière, E Ink qui était le principal fabricant
de papier électronique.
C’est donc Prime View International qui est à l’heure actuelle le premier fournisseur
d’écrans eInk avec des clients comme Amazon ou encore Barnes & Noble.
La société travaille pour maintenir sa suprématie et innover dans la technologie
ePaper et d’après Scott Liu, son président du comité, PVI prévoit des écran eInk
couleurs tactiles et pouvant afficher des vidéos pour 2010.
D’après DigiTimes, Scott Liu confit que PVI a déjà fait suffisamment de progrès
dans la technologie eInk pour afficher des animations, ce qui n’était pas encore
possible du fait du taux de rafraîchissement des écrans ePaper. Liu rajoute que des
eReaders pouvant afficher des animations devraient sortir courant 2010.
Aussi, Liu note que le marcher des eReaders tactiles va significativement
augmenter cette année. PVI travaille donc actuellement sur une technologie tactile
qu’ils placeraient derrière l’écran eInk pour ne pas altérer les couleurs de celui-ci.
Aujourd’hui les écran eInk tactiles utilisent un « calque tactile » qui vient se
superposer devant l’écran d’affichage à encre électronique.
C’est donc une année prometteuse annoncée par PVI, nous aurons bientôt des
vidéos, le tactile et le confort du papier numériques (confort de lecture, autonomie,
flexibilité …) dans nos eReaders.
La société hollandaise Liquavista vient de mettre au point un écran couleur pour
lecteur eBook qui combine les avantages des écrans LCD et des écrans e-Ink (encre
électronique).
Un tel avantage est obtenu grâce à la technologie Electrowetting. L’Electrowetting

est une technologie d’affichage concurrente de l’encre électronique d’e-Ink. Son
principe est la modification de la tension superficielle d’un liquide hydrophobe (huile
colorée) par application d’une tension électrique. Le liquide devient hydrophile.
alors l’electrowetting est basé sur la capacité d’influer grâce à un courant
électrique, la nature d’un liquide hydrophobe, le rendant plus ou moins hydrophile.
Une couche d’huile colorée est donc pris en sandwich entre une surface hydrophobe
et de l’eau. Dans un état stable, la couleur de l’huile peut être observée à travers
l’eau mais quand on applique un champs électrique, l’huile change d’état et la
couleur de la surface hydrophobe est révélée. Si chaque pixel d’un écran est formé
par éléments, une image peut être formée!
Le CES 2010 est maintenant terminé depuis hier. Comme toujours lors de cet
évènement, il y a eu beaucoup d’annonces et tout autant de démonstrations.
Les entreprises y révèlent leurs produits et nous font de belles surprises en matière
de nouvelles technologies. Si on doit tirer un premier bilan de cette édition 2010,
c’est que les eReaders ont dominé le salon.
En effet, la technologie des eBook est en plein essor. Les entreprises présentes
dans cette aventure ont eu l’occasion de montrer leurs avancées. A défaut d’être
sur place, voici une sélection de vidéos prises pendant l’exhibition pour vous faire
vivre l’essentiel de l’actualité des eReaders.
Cette série d’articles sera là pour résumer le CES 2010.
Nous vous le présentions dans cet article, le voici en vidéo au travers d’une prise en
main. Le QUE se distingue des eReaders par suite bureautique embarquée, Plastic
Logic vise un public d’hommes d’affaires.
C’est d’ailleurs l’impression qu’a le journaliste de DigitalTrend : des lignes épurées
pour un eReader solide et rapide avec une suite complète pour le travail
(synchronisation du calendrier, des mails, supports de formats tel que les .doc ou
.xls avec annotations, lecture des journeaux …).
Le QUE est un bon eReader mais il faudra compter au alentour des 450€ pour se le
procurer.
Si le géant Samsung, entreprise grand public, se lance à son tour dans le livre
électronique c’est bon signe. Il nous présente 4 eReaders à son stand :
• 1 version 9.7″ (E101) : équipé de la 3G et du Wifi, de 3Gb d’espace mémoire et d’un
stylet qui permet l’annotation.
• 2 versions 6″ : 1 avec clavier physique et l’autre avec 1 slider muni d’1 pad et de 6
boutons physique (E6). Les 2 modèles ont un stylet et la possibilité de faire des
annotations.
• 1 version 4″ : prévu pour la mobilité avant tout et doté d’un stylet et des
annotations tout comme ces frères.
Samsung se positionne donc sur toutes les gammes du marché des eBook avec des
prix assez haut (482€ pour le E101 et 275€ annoncé).
Copia mérite une attention particulière (ils ont d’ailleurs attiré la notre) puisque
cette entreprise a introduit une dimension nouvelle dans le monde des eReaders :
le social.
Bien qu’au centre de tous les moyens de communications du moment
(Facebook, Twitter etc …), les réseaux sociaux n’avaient pas été adaptés aux
eReaders jusqu’à aujourd’hui. C’est donc une petite révolution qu’opère Copia.
Le principe est simple : le portail de Copia est basé sur le partage, vous pouvez
faire part de vos préférences en matière de lecture à votre réseau social, suivre
celles de vos amis et recevoir des notifications sur votre eReader.
Copia propose d’ailleurs 1 gamme complète de lecteurs de eBook allant de 137€ à
275€ sans avoir à envier les autres eReaders (écrans tactiles, Wifi, 3G,
accéléromètre, haut-parleurs …).
L’actualité des livres électroniques s’est emballée lors du CES, voici la 2ème partie
de notre compte rendu en vidéo, parce que des démonstrations sont beaucoup plus
parlantes que les mots.
Vous pouvez vous faire votre propre idée des eReaders présentés lors de ce salon
qui s’est tenu du 7 au 10 de ce mois-ci.
C’est une des eReader qui a fait le plus parler de lui lors du CES 2010. Nous vous
l’avions présenté et le voici à nouveau en vidéo.
Ce lecteur de eBook a pour particularité d’avoir 2 écrans (un eInk et l’autre LCD),
celui du bas étant tactile et servant à la navigation pendant que celui du haut est
monochrome et sert à la lecture. Le Alex se rapproche du design du Nook de Barnes
& Noble et ils tournent tous les 2 sous le même OS : Android.
D’après les commentaires et les tests, l’Alex est plus réactif que le Nook
mais Barnes & Noble y travaille.
Voici un autre eReader tournant sous Android mais celui-ci se situe entre le netbook
et le eReader. En effet, il est doté de 2 écrans (eInk de 9.7″ et LCD de 10.1″)
disposé de part et d’autre d’une charnière à la manière d’un livre papier.
Ces 2 écrans sont tactiles, le LCD sert à la navigation, le surf sur le web et la
lecture de fichiers multimédias pendant que l’écran eInk permet l’annotation et
l’interaction avec le texte (copier, recherche …).
On a ainsi une véritable plateforme multimédia alliant le confort de lecture des
écrans eInk avec la souplesse de l’OS Android et ses applications.
Ici ce n’est pas un matériel qui est présenté mais un logiciel. Blio est une
plateforme inventé par Raymond Kurzweil qui permet de lire des livres
électroniques en couleurs mais aussi animés et intéractifs.
Blio a été présenté lors du CES 2010 et sera distribué gratuitement sur PC, iPod
Touch et iPhone. Il permettra d’avoir une autre dimension dans la lecture de
eBooks avec toutes une bibliothèques disponible en couleur et interactives. Vous
pouvez maintenant interagir avec vos livres qui contiennent des vidéos, des sons,
des objets dynamiques, du contenu web … C’est une nouvelle expérience dans la
lecture eBook.
Conclusion sur le CES 2010

Les 4 jours du CES 2010 ont été forts en découvertes et en annonces. Comme dit
dans la première partie de cet article, les constructeurs et sociétés ont mis l’accent
sur l’innovation dans la technologie eReader. Du lecteur de eBook classique
jusqu’au combiné avec 1 netbook, les entreprises rivalisent d’audace et de
créativité pour se démarquer dans ce marché en plein essor.
C’est d’ailleurs une très bonne chose pour nous, cela conforte l’idée que l’année
sera riche en rebondissements pour les eReaders et que nous serons toujours
émerveillés devant un nouveau matériel !
Espérons que cet engouement pour l’eBook touche rapidement la France.
Samsung montre le prototype d’un nouveau eReader

Samsung veut être en premier plan sur la scène des eReaders, il nous l’a faut
savoir au CES 2010 où le constructeur Koréen était présent avec 4 lecteurs de
eBooks.
Voilà que Samsung est de retour, cette fois-ci au WMC 2010, où il nous montre le
prototype d’un nouveau modèle de eReader.
Le lecteur de eBook en question a un écran tactile capacitif eInk noir et blanc de 6″.
Il répond aussi bien au doigts qu’au stylet. Voici une vidéo prise pendant le MWC
2010 :
On peut y voir que le eReader a une forme assez esthétique qui me séduit
personnellement. Il possède le Wifi et la 3g, on remarque 4 boutons sur le côté
droit de l’écran (on / off, Home, Books et News), sur le dessus nous avons un jack
3.5mm, un slot carte SD, une sortie miniUSB et ce qui semble être un interrupteur
pour bloquer l’appareil.
Nous n’avons pas de nom, de prix ou de date de sortie pour le moment mais
rappelons qu’il s’agit d’un prototype.
J’ai tendance à bien accueillir l’investissement dans le monde des eReaders d’une
société qui se tourne souvent vers le grand public, cela prouve que les eBooks se
glissent (lentement) dans notre quotidien.
Samsung avait fait sa première apparition dans le monde des liseuses au CES 2010
avec 4 eReaders.
Parmis eux, le E6 présente un écran 6″ et il est muni d’un slider à la façon d’un
téléphone portable. C’est de ce modèle que Samsung a annoncé la sortie prochaine
aux Etats-Unis.
Le E6 est déjà disponible en Corée, il est donc maintenant attendu au US où les
lecteurs pourront apprécier son écran 6″ de 600 * 800 pixels avec 8 niveaux de
gris. Cette liseuse permet aussi l’annotation grâce à son stylet Electro Magnetic
Resonanceet elle possède le Wifi. Les formats supportés sont classiques, c’est à dire
le txt, l’ePub, le PDF, le jpg, le bmp et le mp3.
Jusqu’ici rien de bien innovant et on peut se demander comment ce eReader va
trouver sa place face au Kindle ou encore au Nook qui affichent plus de niveaux de
gris.
Les petits plus du E6 est dans son design et ses fonctionnalités : le lecteur de
eBook est doté d’un slider qui découvre des boutons de navigations qui minimise sa
taille pendant la lecture. Il est aussi pourvu d’applications pour lire les actualités,
prendre des notes, gérer un agenda et ses contacts et écouter de la musique. Le
text-to-speech viendra lire vos eBooks à voix haute via ses haut-parleurs intégrés
ou par les écouteurs que vous brancherez sur son jack 3.5mm.
Disponible très bientôt à 299$ (soit 219.7€) aux Etats-Unis, espérons qu’il arrive
bientôt en France !
L’écran couleur Electrowetting du eReader liquavista supporte la

vidéo
Liquavista est une société à suivre dans le monde des eReaders. Elle nous propose
des écrans eInk en couleurs qui utilisent la technologie electrowetting.
La solution développée par Liquavista est vraiment très réactive ce qui donne une fluidité
appréciable pour feuilleter un livre ou un magasine, mais surtout la possibilité de voir des
vidéos!
Par contre, il n’est pas possible de maintenir une page indéfiniment comme avec l’eInk, puisque
chaque pixel doit être légèrement alimenté. Ce désagrément de longévité de batterie serait en
tout cas le seul désavantage apparent de cet écran, à suivre en tout cas de près.
Les écrans fabriqués à partir de cette technologie n’ont pas besoin de rétroéclairage et sont
donc parfaitement visibles dans toutes les conditions de luminosité. Ils sont également peu
gourmands en énergie. Les écrans Liquavista sont utilisés dans une vaste gamme de produits
mobiles, y compris les vidéos, téléphones, appareils photo numériques et instruments de
navigation.
cette nouvelle technologie permettrait de profiter d'un taux de contraste 15% plus élevé, d'une
réflectivité améliorée de 40% par rapport aux technologies d'affichage actuelles et de temps de
reponse inférieurs à 10 ms. L’electrowetting permet une vitesse d’affichage de près de 200
images par seconde, largement suffisant pour de la vidéo.
Et Liquavista a annoncé le lancement de lecteurs ebook couleur et vidéo pour 2011.
Ce type d'écran pourrait être employé avec les Baladeurs MP3, les Montres, les téléphones
mobiles, les lecteurs DVD et dans les automobiles. Le concept pourrait aussi être appliqué à
des écrans souples pour créer des journaux électroniques. Les écrans développés autour de
cette technologie n'auraient aucun mal à afficher des contenus vidéos avec beaucoup de
mouvement, tout en consommant peu d'énergie électrique.
Les écrans électrowetting peuvent utiliser 3 modes

d’affichage: réflectif,transmissif et transflectif.
Concrètement d’infimes charges électriques sont émises pour déplacer les encres colorées
contenues dans chaque pixel.
De ce fait, l’écran peut afficher des couleurs impressionnantes et soutenir unrythme de

rafraîchissement comparable à un écran LCD, tout en étant lisible plein soleil et en consommant
aussi peu d’énergie qu’un écran e-ink. Cela pourrait bien devenir la norme pour les écrans
eReaders du futur…
Références
www.web-tv-culture.com
www.clubic.com
pc-tablet.fr
www.plumereader.fr
www.gimv.com
www.plumereader.fr

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Les différents formats des eBooks 3

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Livre électronique en couleur 9

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Samsung montre le prototype d’un nouveau eReader 15

L’écran couleur Electrowetting du

eReader liquavista supporte la vidéo 17

Les différents formats des eBooks

Les formats les plus utilisés

Ce format ne va pas sans vous rappeler les nombreux exposé ou

• Le format EPUB (.epub) : International Digital Publishing Forum (IDPF)

Mobipocket SA est une société française qui a créé un logiciel permettant de

HTML ou HyperText Markup Language a été conçus pour

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Les autres formats

• Le format PostScript (.ps) : Adobe

Le format PostScript permet d’encoder un document en langage

• Le format Fiction Book (.fb2) : Дмитрий Грибов

Originaire de Russie, ce format a été adopté par les eReaders.

• Livre électronique en noir

Schéma d'un écran électrophoretique

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