FOOTBALL ESS

Diabète Météo

SANTÉ
Un nouveau M O N N A IE
L ' e u ro à 1 , 2 9 0
souffle durant Le Mediator, un "vrai PÉTROLE
doll ar
1 7°
ce mercato risque"pour certains à Al ger Le B r e n t
à 9 4 , 52
MCA
patients 2 4° d ol l a r s
à I n S a la h l e b ar i l
Le temps de se reprendre P. 32 PP. 16-17

5 S a f a r 1 4 3 2 - L u n d i 1 0 J a n v i e r 2 0 1 1 - N ° 1 4 0 9 6 - N o u v e l l e s é r i e - w w w. e l m o u d j a h i d . c o m - I S S N 1 1 1 1 - 0 2 8 7

L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E
Algér ie-C or ée
Avant la fin de cette semaine En visite officielle
de quatre jours
Le sucre à 90 DA le kg
et l’huile à 600 DA le bidon
 Après les dernières mesures prises contre la hausse des prix
Nombreuses réactions de satisfaction
Le président
de l’Assemblée
L
e ministère du Commerce et les pro-
ducteurs de sucre et d'huile ont conve-
nu, hier, de plafonner les prix à la
consommation de ces deux produits à 90 DA
nationale
le kilo de sucre et à 600 DA le bidon d'hui-
le et ce avant la fin de la semaine.
de la République
Ces mesures sont "le prolongement des de Corée à Alger
mesures pratiques prises pour endiguer la P. 11
crise de la hausse subite" des prix de ces
deux matières, a indiqué un communiqué A l g é ri e -C a n a d a
conjoint du ministère du Commerce et des
représentants d'opérateurs économiques Le ministre canadien des AE
producteurs de sucre et d'huile.
P. 3

Interview du ministre de l’Intérieur

et des Collectivités locales à l’APS

“La loi est faite pour protéger Une coopération

tous les Algériens par le mutuellement
avantageuse
respect de leurs Référendum
P. 11

biens, de leur sur le Sud-Soudan

Début hier
liberté et de des opérations
de vote
leur dignité” P. 5

Retour à la normale après un week-end

de protestations
ions qui
ale après une vague de prot estat dans
enregistré, hier, un retour à la norm re
La majorité des villes du pays ont de blessés. Hormis quelques foyers de tension qui persistaient enco au
a fait trois morts et des centaines it dans la quasi-totalité des régions qui ont renoué avec le calme
● La consultation se
certaines wilayas, le calme régna main d'un week -end mouvementé. poursuivra jusqu’au 15 janvier.
lende
P. 9 P. 13

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Té l. : (021) 73.70.81 — Fa x : (021) 73.90.43 — 52e Année — Alg ér ie : 10,00 DA - Fra n ce : 1 €
 2 EL MOUDJAHID

17° à Alger, Thème d’une conférence

à Constantine
Météo 24° à In Salah Les aspects du miracle
Ce matin, à 10 h
scientifique dans
ie M. Bouabdellah Ghlamallah, le Coran et la Sunna
verses de plu ministre des Affaires
Nuages et a et l’est du pays religieuses et du Wakf L’aspect miraculeux de la vérité scientifique
sur le centre des averses de
localement .
dans le Saint Coran et la Sunna du Prophète
Mohamed (QSSSL) a été au centre d’une confé-
nuageux avec l centre et est M. Bouabdellah Ghlamallah, ministre des Affaires reli- rence animée, hier, à Constantine, par le secrétaire
Le temps sera sur les régions du littorat d'intéresser gieuses et du Wakf, sera présent ce matin à 10 h au centre de général de la commission internationale du miracle
nt on
pluies notammeies résiduelles continuer alors que l’o n no te- presse d’El Moudjahid, dans le cadre d’une conférence-débat scientifique dans le Coran et la Sunna.
Quelques plu, les régions du littoral est, soleil. Les tempé- sur les activités du secteur et des questions d’actualité. S’exprimant devant une assistance nombreuse
demain, mardileurs, une prédominance du c et 18°c sur les constituée en majorité d’étudiants de l’université
ra, pa rtout ail nt entre 15°
ales se situero s l'intérieur. Demain, à 10 h Emir-Abdelkader des sciences islamiques, cheikh
ratures maximoral et entre 10°c et 15°c verensoleillé avec des Abdallah Ben Abdelaziz El Mouslih a notamment
régions du litt temps sera généralement20°c sur le Sahara Table ronde sur les droits des femmes souligné l’authenticité de la vérité scientifique
Au Sud, le ximales entre 15°c et hara
régions du Sa révélée par des signes évidents annoncés dans le
ma
températures et entre 22°c et 26°c vers les s. et les droits des enfants Coran et les Hadiths du Prophète Mohamed
septentrional ts seront en général faible ba et à Or , an 15° (QSSSL), bien avant leur "découverte" par la
central. Les venaffichera 17° à Alger, Annalef et Sétif, 19° à Une table ronde sera organisée par El Moudjahid au centre de presse de la science moderne.
Le mercure nstan tine, 12° à Ch Sa lah. publication, Mohamed Abderrahmani, demain à 10 h, avec le concours de spécia- A ce propos, le secrétaire général de cette com-
à Co et In
à Batna, 14° à Tlemcen et 24° à Adrar listes, de professionnels et de praticiens, sur le thème des droits des femmes et des mission internationale qui a une représentation
Ghardaïa, 15° droits des enfants. locale à Sétif, a fait état de certaines de ces vérités
scientifiques dont notamment l’aspect miraculeux
Ce matin, à 9 h, Le 19 janvier, Report de la table ronde du verset 37 de la Soura de "Yacine" où, selon lui,
''Dieu décrit le noir profond et sombre comme
à l’hôtel Mercure à 8 h 30, à l’hôtel sur les énergies renouvelables étant l’état primordial de l’univers, en utilisant le
Mercure mot ''nuit'' dans le Verset. Il décrit la lumière du
Célébration La table ronde organisée par « El Moudjahid » portant sur les énergies renou- jour comme une fine couche qui est épluchée de la
de la journée Séminaire velables, prévue pour aujourd’hui est reportée au dimanche 16 janvier 2011, à 10 nuit "Naslakhou".
En fait, "Dieu a décrit ce que nous voyons de
heures.
nationale sur la GMAO, nos propres yeux lors de notre voyage dans l’espa-
ce extérieur et ce, bien avant le début de la décou-
des hépatites un outil de la Ce matin à 9 h 30 APN verte de l’espace", a-t-il affirmé dans ce contexte.
L’association « SOS maintenance à la résidence d’Etat Report des Les caractéristiques des astres mentionnées dans
les versets 14 et 15 de la Soura Attakwir, qui sont
Hépatites» organise ce matin à Djenane El Mithak
9 h à l’hôtel Mercure une céré- GSBit (Générale Système. séances typiquement celles des ''trous noirs'' au champ
monie de célébration de la Bit) organisera le 19 janvier de Point de presse plénières
gravitationnel intense, ainsi que les forts courants,
l’obscurité et le phénomène des vagues internes
8 h 30 à 12 h 30, à l’hôtel
journée nationale des hépatites.
Mercure, un séminaire gratuit co-animé par initialement
des mers profondes qui absorbent la lumière ainsi
que les articulations dans le corps humain dont le
placé sous le thème « la
Le 12 janvier, GMAO, outil incontournable le ministre des AE prévues à partir nombre, comme l’a révélé le Prophète, atteint les
360, ce que la médecine à confirmé 14 siècles après,
à 17h, à l’ambas- de la maintenance ». Ce sémi-
naire est animé par les experts
et son homologue de demain ont constitué, entre autres, d’autres vérités et
sade de Belgique de GSBit et l’éditeur canadien aspects scientifique miraculeux abordés par chei-
kh El Mouslih.
DimoMaint». Réuni hier sous la présidence de M.
Conférence Un point de presse conjoint sera Abdelaziz Ziari, président de l’APN,
Les débats ont également réuni des enseignants
et des hommes de culture, dont le Pr. Mostefa
de presse Le 20 janvier animé par M. Mourad Medelci,
ministre des Affaires Etrangères, avec
le bureau de l’APN a décidé de repor-
ter à une date ultérieure les séances
Rahmouni, responsable du bureau algérien de la
à l’hôtel Rais commission internationale du miracle scientifique
L’ambassade de Belgique son homologue canadien, M. plénières initialement prévues pour la dans le Coran et la Sunna ainsi que le recteur de
organisera le 12 janvier à 17 h El Marsa Lawrence Cannon, ce matin à 9 h 30 à période s’étalant de demain mardi au l’université des sciences islamique de Constantine.
en ses locaux une conférence la résidence d’Etat Djenane El Mithak. dimanche 16 janvier 2011.
de presse pour une présentation Journée de
d’un nouveau moyen de com- vulgarisation Ouargla Ressortissants algériens décédés à l'étranger
munication qui sera présenté
par son concepteur, M. Pierre sur la Les supports La SAA prend en charge le rapatriement
Guilbert.
créativité et des dépouilles
Le 16 janvier, et l’innovation équipements Le rapatriement, en terre natale, des dépouilles mortelles des ressortissants algériens à l'étranger
à 11 h, au siège de au sein des d'A.T objets sera pris en charge par la Société algérienne d'assurances (SAA) autorisée à ouvrir des comptes en
devises, alimentés par les ressortissants eux mêmes, dans différents pays, a annoncé hier, à Alger le
la Cour des comptes entreprises d'actes de secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale éta-
Assemblée BEG Consulting Group, en vandalisme blie à l'étranger, M. Halim Benatatallah.
M. Benatallah s'est déclaré, dans une conférence de presse, satisfait de cette décision qui permettra
générale partenariat avec le cabinet
belge CIC, organisera une jour-
Les supports et -dès sa mise en application- à tout Algérien établi à l'étranger de verser ses cotisations dans son pays
d'accueil. Cette décision, a-t-il dit, intervient à l'issue d'une réunion ministérielle restreinte tenue
extraordinaire née de vulgarisation sur la
équipements
transmission du réseau
de
la semaine dernière et consacrée à la communauté nationale établie à l'étranger.
créativité et l’innovation au local d'Algérie-Télécom de
Le syndicat national des sein des entreprises, le jeudi 20
magistrats de la Cour des janvier à l’hôtel Rais El Marsa,
la ville de Ouargla ont fait, Cinéma Théâtre
durant la nuit du 8 au 9
comptes tiendra le 16 janvier à
11 h une assemblée générale
Bordj El- Bahri, Alger janvier 2011, l'objet d'actes Fin de tournage Le TNA refuse
de vandalisme, indique
extraordinaire. Alliance assurances dimanche un communiqué du film sur le savant de participer au Festival
Contrôle industriel et Renault Algérie d'Algérie-Télécom.
Ces actes de vandalisme
soufi Sidi arabe de Beyrouth
Conférence Conférence ont engendré
problèmes sur le plan des
des Boumediene Le Théâtre national algérien (TNA) a refusé de parti-
ciper au Festival du théâtre arabe qui débutera aujour-
de presse, de presse, transmissions, Chouaïb d’hui et durera jusqu'au 16 janvier courant à Beyrouth, a
particulièrement ceux
le 17 janvier le 23 janvier ayant trait aux services Le jeune cinéaste algérien Yahia Mouzahem
indiqué hier, le responsable de la communication du
TNA, M. Fath Ennour Ben Braham.
internet et au réseau vient de terminer le tournage d’un film docu- Le TNA avait saisi le comité exécutif lui demandant
Une conférence de presse Alliance Assurance organi- mobilis, ajoute le mentaire consacré à la célèbre personnalité
se en partenariat avec Renault le gel de la qualité de membre de l'Algérie de l'instance
sur le contrôle industrie aura communiqué. historique soufie Sidi Boumediene Chouaïb arabe des théâtres, a-t-il précisé dans un déclaration à
lieu le lundi 17 janvier de 9 h à une conférence de presse le 23 Les équipes Ettilimsani, rapporte le quotidien constanti-
janvier à la salle Hamma de l'APS. "Notre opposition est motivée par la présence à
13 h 30 à l’hôtel Sofitel, Alger. d'intervention technique nois « Ennasr » dans son édition d’hier. la tête de l'instance exécutive du festival du théâtre arabe
l’hôtel Sofitel. d'Algérie-Télécom ont Produit par le ministère de la Culture, dans le de Achraf Zaki qui a insulté le peuple algérien", sur les
"réagi tout de suite au cadre de la manifestation « Tlemcen capitale chaînes satellitaires arabes, a-t-il dit, soulignant qu'il
sinistre" et ont "pris les islamique 2011 », ce film documentaire de
ent de terre
s'agissait d'une "position de principe". La position du

Un trembleme 4 enregistré
dispositions idoines" en vue 52 minutes est distribué par les jeunes TNA, a-t-il déclaré, demeurera inchangée jusqu'à ce que
de rétablir, dans les délais Djaouad Zamaki et Med Amine Ben Allal Achraf Zaki présente des excuses au peuple algérien sur
de magnitud de Aïn Defla
les meilleurs, toutes les qui ont interprété le rôle de Sidi Boumediene les chaînes satellitaires arabes.
connexions et services durant son enfance tandis que l’acteur Le comité exécutif avait continué à contacter le TNA
ya
dans la wila
indispensables au bien-être Abdelkader Boudjadja a été choisi pour pour l'inviter à participer à l'édition de Tunis 2010 mais
de 4 sur de du citoyen et au incarner le personnage à l’âge adulte, ajoute l'invitation a été déclinée pour la deuxième fois consécu-
d’une magnituedi à 22 h 11 fonctionnement des la même source. Même s’il compte de nom-
ent de terre tive. "Tant que le comité exécutif est géré par l'instance
Un tremblem de Richter s’est produit sam de
ique le centre e entreprises à caractère breux courts métrages, Yahia Mouzahem actuelle, la position du TNA sera maintenue jusqu'à ce la
lle ouverte Ain Defla, ind
l’éche de ysiqu administratif, économique s’est fait connaître du grand public durant le
dans la wilaya ue et géoph situation change ou que l'on présente des excuses car
(heure locale) astronomie astrophysiq et socio-éducatif, a précisé mois de ramadhan passé, à travers la série nous avons des relations avec cette instance en tant qu'in-
recherche en un communiqué. a été localisé à
6 km le communiqué d'A.T TV « Saâd El Gatt » dont il est le réalisateur. dividus et non en tant qu'organisme", a-t-il affirmé.
(CRAAG) dans du tremblement de terre source.
L’épicentre cise la même
nord-est d’El-A
badia , pré Hoggar
Le 2e Festival international des arts se prépare
Association Ouled El Houma "dans les meilleures conditions"
1er concours national au profit Les préparatifs de la deuxième édition du Festival des arts de festif regroupera 21 formations musicales originaires du Grand
des détenus intitulé l'Ahaggar, qui se tiendra à Tamanrasset du 11 au 17 janvier, se
déroulent "dans les meilleures conditions", a affirmé dimanche le
Sud algérien et d'autres pays africains. Celles-ci se produiront
tout au long des 7 soirées que compte la manifestation, dont
«Art et espoir de la chanson commissaire du festival, M. Farid Ighilahriz. d'illustres chanteurs tels qu'Amadou et Mariam et le Vieux
"Les préparatifs se déroulent dans les meilleures conditions et Farka Touré du Mali, aux côtés d'artistes algériens comme le
populaire, du théâtre tout sera prêt à temps", a-t-il dit à l'APS. Pendant une semaine, groupe gnaoui Ferda de Béchar ou encore Ahellil Bnet Maghra
et de l’art traditionnel » des spécialistes se relayeront pour présenter des conférences thé-
matiques et des communications diverses autour de la probléma-
de Timimoun. Un campement, formé de tentes traditionnelles,
est par ailleurs prévu à Abalessa, à quelques kilomètres de
L’association Ouled El Houma organisera du 18 janvier au 1er tique du "Patrimoine culturel et son rapport avec l'environne- Tamanrasset, où des artisans spécialisés dans le travail du cuir
mars 2011 le premier concours national au profit des détenus inti- ment naturel". "Approche méthodologique du parc de l'Air- et de l'argent notamment, exerceront leur activité sous les yeux
tulé Art et Espoir de la chanson populaire, du théâtre et de l’art tra- Ténéré (nord du Niger)", "la gestion des ressources génétiques des visiteurs. "La nouveauté de cette année est la mise en
ditionnel. L’ouverture de ce concours est programmée le 18 janvier en relation avec le savoir-faire ancestral", "l'anthropologie histo- connexion des artisans traditionnels et des designers modernes",
à l’établissement pénitentiaire d’El Harrach. Est également prévu rique et des techniques au service de la préservation des patri- a expliqué M. Ighilahriz car, estime-t-il, "l'artisanat, s'il reste
le même jour, le tirage au sort de la 6ème édition de la Coupe moines et de la médiation culturelle", "le savoir-faire des femmes figé, finira par disparaître" Les résultats du concours "Contes et
d’Algérie de football des détenus, en présence des personnalités du sédentaires dans le Tassili N'Ajjer" figurent parmi les thèmes qui légendes sahariens", qui a reçu quelque 70 candidatures, seront
monde de la culture, de la chanson et du sport. seront développés au cours de trois journées d'études. Le volet connus à la fin de cet évènement culturel.

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Nation 3

Avant la fin de cette semaine Puissance publique

Le gouvernement
Le sucre à 90 DA le kg rappelle le pouvoir
"régalien" de l'Etat

et l’huile à 600 DA le bidon L e Conseil Interministériel a rappelé,

dans le sillage des mesures prises
samedi pour normaliser la situation
après les fortes et soudaines hausses de
certains produits alimentaires de base, le

L e ministère du com- tés publiques à travers la

merce et les produc-
teurs de sucre et d'hui-
le ont convenu hier, de pla-
fonner les prix à la consom-
mation de ces deux produits
à 90 DA le kilo de sucre et à
600 DA le bidon d'huile et ce
avant la fin de la semaine.
Ces mesures sont "le pro-
longement des mesures pra-
tiques prises pour endiguer la
crise de la hausse subite" des
prix de ces deux matières,
indique un communiqué
conjoint du ministère du
commerce et des représen-
tants d'opérateurs écono-
miques producteurs de sucre
et d'huile.
Dans ce contexte, "les
opérateurs producteurs se
sont engagés à donner dans
les plus brefs délais des ins-
tructions à leurs réseaux de
distribution et aux grossistes
avec lesquels ils traitent et à
travers eux aux détaillants en
vue d'appliquer ces prix dans
un délai ne dépassant pas une
semaine", ajoute le commu-
niqué.
Pour sa part, le ministre,
mandaté par le
Gouvernement, a assuré les
opérateurs producteurs de
l'accompagnement des autori-
L’outil
de production
n’est pas menacé
prise en charge du différentiel
des prix.
Ces prix restent provi-
soires en attendant l'entrée en
vigueur des nouvelles
mesures prises par le gouver-
nement sur instruction du
président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, à
partir de la mi-février.
Les prix de ces deux
matières connaîtront de nou-
velles baisses, selon le com-
muniqué signé par les repré-
sentants des sociétés La
Belle, Sorasucre, Ouest
Import, Prolipos, et les repré-
sentants des producteurs affi-
liés à l'Association de la filiè-
re algérienne des oléagineux
(AFAO), Afia, Cogral, Safia
et Zinor.
 Le ministre du
Commerce, M. Mustapha
Benbada, et les opérateurs
économiques (producteurs et
importateurs) ont entamé hier
une réunion pour discuter des
mesures fiscales et doua-
nières prises par le gouverne-
ment pour baisser les prix du
sucre et de l'huile.
Une dizaine de mesures
visant à juguler la hausse des
prix de ces deux produits de
large consommation ont été
Le quota mensuel des transformateurs
passe à 4,3 millions de quintaux
prises samedi lors d'un
Conseil interministériel pré-
sidé par le Premier ministre
M. Ahmed Ouyahia.
Elles portent sur une sus-
pension et une exonération
des droits de douanes, de
taxes et d'impôts représentant
un total de charge de 41% qui
vient en déduction des prix
de revient, du 1er janvier au
31 août 2011. Elles com-
prennent en premier lieu une
suspension des droits de
douanes, qui sont de l'ordre
de 5%, à l'importation du
sucre roux et des matières de
base entrant dans la fabrica-
Blé tendre
tion des huiles alimentaires.
Le gouvernement a décidé
également la suspension pour
ces mêmes produits de la
TVA (17 %), ainsi qu'une
exonération de l'impôt sur le
bénéfice des sociétés (IBS).
Cet impôt est de 19% pour les
l'activités de production, et de
25% pour les activités de dis-
tribution.
Le gouvernement attend
des producteurs et des distri-
buteurs d'en répercuter en
urgence les effets sur les prix
de vente aux consommateurs.
pouvoir "régalien" de l'Etat en matière de
"puissance publique".
Dans le communiqué diffusé par les
services du Premier ministère à la suite de
ce Conseil, le gouvernement a affirmé qu'il
"est interdit à quelque opérateur
économique que ce soit de se substituer
aux pouvoirs publics dans l'imposition de
procédures ou de délais excessifs pour
fournir les grossistes distributeurs,
notamment lorsqu'ils s'agit de produits de
base".
Le gouvernement précise ainsi aux
grossistes "qu'ils n'ont nullement à
présenter au producteur de sucre ou d'huile
alimentaire, ni une documentation
nouvelle, ni à procéder au règlement de
leurs commandes par chèque, cette
dernière mesure ne devenant obligatoire
qu'à la fin du mois de mars prochain".
Selon des observateurs, le
gouvernement a estimé nécessaire de
rappeler ce domaine de compétence des
pouvoirs publics du fait que les
protestations, qui ont émaillé ces derniers
jours certains quartiers de la capitale et
certaines villes du pays seraient la
conséquence de "la forte augmentation
subite", de 20 à 30% des prix de certains
produits de première nécessité comme le
sucre, l'huile, et la farine, suivie de
rumeurs sur de prochaines pénuries de
produits de large consommation.
Cette augmentation, qui s'inscrit dans la
logique d'une conjoncture internationale
marquée par une flambée des cours des
produits agricoles sur les marchés
internationaux, les prix de 55 produits
alimentaires de base atteignant, selon la
FAO, un record absolu en décembre et pour
le 6ème mois consécutif, est pour le ministre
du Commerce M. Mustapha Benbada, "le
résultat de nouvelles conditions
d'approvisionnement en produits de large
consommation imposées aux grossistes et
détaillants".
Aussi, le ministre a appelé jeudi dernier
producteurs et importateurs d'huile et de
sucre à annuler toutes les conditions

L e quota mensuel
de blé tendre
affecté par
imposées aux grossistes et qui sont à
l'origine de cette hausse de produits de

L es mesures fiscales exceptionnelles

décidées samedi par le gouverne-
ment, applicables à partir du 1er jan-
vier, devraient produire leurs effets dans les
tout prochains jours, affirme-t-on dans les
milieux spécialisés. Le ministre du commer-
ce, M. Mustapha Benbada, a réuni à cet
effet, les opérateurs économiques (produc-
teurs et importateurs) notamment pour
rendre ''opérationnelles'' ces mesures fiscales
et douanières prises par le gouvernement
pour baisser les prix du sucre et de l'huile et
maintenir un cadre de concertation perma-
nent. Dans une interview accordée à la radio
Chaîne I, M. Benbada a prédit une baisse
des prix du sucre et de l'huile à la fin de
cette semaine pour atteindre les 90 DA pour
le kilo de sucre et 600 DA pour le bidon
d'huile de 5 litres, contre respectivement
125 à 135 DA et 700 à 900 DA. M. Benbada
a appelé les grossistes à suivre cette
démarche en les assurant qu'ils "recevront
de la part des producteurs des chèques de
ristourne", couvrant le différentiel du prix,
tout en assurant les producteurs qu'ils seront,
à leur tour, "payés par l'Etat". Cet argu-
ment, bat en brèche les craintes exprimées
par CEVITAL, selon lesquelles l'outil de
production serait menacé.
Selon des sources proches du ministre du
Commerce, c'est en fait le groupe Cevital,
qui a décidé d'imposer aux grossistes et
transformateurs le paiement de leurs achats
de sucre et d'huile par chèque, sur la base de
la mesure, qui entrera en fait en vigueur le
31 mars 2011, de plus de 500.000 dinars.
Le même groupe agroalimentaire a égale-
ment annoncé à ses clients qu'ils doivent
présenter leurs demandes d'achats accompa-
gnées de facturiers, de comptes sociaux et
de chèques, notamment. Ces décisions de ce
groupe seraient à l'origine de la détériora-
tion brusque et soudaine du marché national
des produits agroalimentaires.
l'Office algérien
interprofessionnel des
céréales (OAIC) aux
transformateurs va
large consommation, affirmant par ailleurs
que les pouvoirs publics "accompagneront
les opérateurs économiques
commerçants "pour
l'approvisionnement normal du marché
et les
assurer
passer de 3,5 millions
de quintaux à 4,3 national".
millions de quintaux en En effet, selon des grossistes, les
nouvelles mesures à l'origine de cette
application de la déstabilisation du marché portaient sur la
mesure prise par le
fourniture par les opérateurs de ce secteur
gouvernement (grossistes et transformateurs) de
concernant
documents sur leurs activités, notamment
l'approvisionnement le registre de commerce, les achats par
des minoteries, a facture, et leurs comptes sociaux (bilan
indiqué hier, le comptable), ainsi que l'utilisation du
directeur général de chèque pour les paiements de
l'office, M. Noureddine marchandises.
Kehal. Le ministre du Commerce, avait
Le gouvernement a annoncé au mois de décembre à Oran, la
instruit samedi l'OAIC, création, au premier semestre 2011, d'un
lors d'un Conseil millions de quintaux une année nouveau mécanisme de suivi des prix sur
interministériel, de porter le quota de blé auparavant. les marchés intérieurs et extérieurs, en
tendre fourni à chaque minoterie de 50 à Il a rappelé que "les petites tensions précisant toutefois que son ministère "est
60% de leur capacité de trituration en vue en train de réfléchir sur la nature de ce
survenues sur le produit fini" étaient dues mécanisme qui sera mis en place", et qui
"de contenir les spéculations apparues sur essentiellement à "la déviation des
la farine" depuis le début du mois de vise à "imprégner plus de réalisme aux prix
approvisionnements par certains des produits de consommation
janvier. transformateurs indélicats", qui ont
Ainsi, la quantité mensuelle prélevée commercialisés dans les marchés en
procédé à la revente en l'état du produit Algérie".
par les 250 transformateurs va passer de subventionné pour l'alimentation de
3,5 millions de quintaux à 4,3 millions de Le ministre a ajouté que l'objectif
bétail. recherché, à travers ce mécanisme qui peut
quintaux, et ce, à partir du 9 janvier et M. Kehal a indiqué, dans ce contexte,
jusqu'au 31 août prochain, a indiqué à être un organisme relevant du secteur ou à
que l'office vient d'introduire une mesure un autre, est de suivre l'évolution des prix
l'APS M. Kehal, affirmant que les stocks supplémentaire dans la convention liant
de l'office sont suffisants pour faire face à des produits de consommation sur les
cette augmentation.
les CCLS et le transformateur concernant marchés internationaux et les places
la traçabilité du produit. boursières, dans le but de mieux les
"En terme de disponibilité de la Déclarer les quantités mises à la
matière première, nous avons de quoi maîtriser et les stabiliser au niveau des
disposition des minoteries, alors que marchés du pays.
couvrir nos besoins", a-t-il précisé. celles-ci doivent donner des détails S'agissant de la mesure
L'OAIC a donné instruction à toutes
"précis" sur la trituration et le produit fini, gouvernementale de recours au chèque
les Coopératives de céréales et des c'est-à-dire les ventes sous emballage de pour les paiements dépassant les 500.000
légumes secs (CCLS) pour appliquer cette
50 kg destinées aux boulangers et DA, prise au mois de juillet dernier celle-ci
nouvelle mesure, selon M. Kehal. l'emballage divisionnaire destiné au devra entrer en vigueur à partir du 31 mars
Il a rappelé que les quantités de blé
consommateur en général. prochain afin de lutter contre l'économie
tendre distribuées par l'OAIC en 2010 "L'office va impliquer les services de informelle, les transactions financières
sont en hausse par rapport à 2009. Les illicites, le blanchiment d'argent et le
contrôle des prix pour contrôler la
transformateurs ont enlevé 40 millions de traçabilité du blé tendre subventionné par financement du terrorisme.
qx de blé tendre en 2010 contre 37,2 l'Etat", a ajouté M. Kehal.

Lundi 10 Janvier 2011

4
Nation EL MOUDJAHID

La gestion du mouvement de protestation par les services de sécurité Levier fiscal

Avec tact et intelligence
Dans les manifestations vio-
lentes de jeunes enregistrées à
travers de nombreuses wilayas et
régions du pays, durant trois
jours, il y a eu, ce qui est déplo-
rable, mort d’hommes, mais la
situation aurait pu viré vers l’in-
contrôlable, si ce n’était la réac-
tion intelligente des éléments de
services de sécurité, qui ont su
préserver, par le tact et la cohé-
sion dans l’action, beaucoup
d’autres vies humaines et éviter
aussi un véritable gâchis dans le
patrimoine public et privé. La
violence des faits qui se sont pré-
cipités pour faire tache d’huile
dans plusieurs régions du pays
soumises au diktat de la foule en
colère n’a pas empêché les dispo-
sitifs de sécurité de fonctionner
dans l’objectif de circonscrire les
émeutes sans faire … de dégâts.
Le ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales a tenu à
mettre en exergue ce travail qui
rompt incontestablement, avec la
gestion des mouvements de foule.
M. Daho Ould Kablia n’a pas
manqué de rappeler « l’esprit
d’intelligence de patience mais
de fermeté dont on su faire preu-
ve les services de sécurité qui ont
enregistrés736 blessés dans leur
rang, 53 blessés parmi les mani-
festants, » cela tout en invitant
les observateurs et la presse
nationale à tirer leurs conclus-
sions propres. Les observateurs
auront remarqué que les services
de sécurité s’ingénient à gérer la
crise en véritables professionnels.
Et à cela vient se greffer les ins-
tructions fermes des plus hautes
autorités du pays de contourner
d’éventuelles situations pouvant
davantage envenimer la situation.
L’application de ses instructions a
donné de bons résultats quand on
sait que la vitesse avec laquelle
de nombreuses régions ont été
contaminés par ces manifesta-
tions violentes dont l’effet surpri-
se n’ a pas compromis la stratégie
d’endiguement de la foule. Le
ministre de l’Intérieur insiste
beaucoup sur ce fait en affirmant
« les services de sécurité ont été
instruit de faire face à la menace
en évitant tout dépassement si
bien qu’ils ont payé et continuent
de payer le prix fort en blessés.
Malgré le caractère criminel des
actes commis par ces jeunes, mal-
gré la situation dangereuse, les
services de sécurité garants de la
protection des personnes et des
biens, assument leur responsabili-
té d’une manière stoïque » Il faut
aussi souligner que le fait que ces
services s’acquittent de leur mis-
sion de garants de l’ordre public
et de la sécurité des biens et des
personnes a été positivement
appréhendé par d’autres jeunes et
moins jeunes parmi la population
qui se sont vite démarqués du
mouvement ayant tourné au sac-
cage et pillage des biens publics
et privés. C’est aussi souligner
que ce qui est arrivé interpelle
toute la société algérienne, et rap-
pelle avec force insistance qu’il
échoit chacun à son niveau d’ap-
porter sa pierre à l’édifice et pour
aller vers plus de progrès et de
prospérité partagée. Qu’il s’agis-
se des problèmes de société ou
des problèmes spécifiques de la
jeunesse, les phénomènes
contraignants sont cernés et
toutes les stratégies mise en
œuvre convergent vers un seul
but, celui d’apporter les solutions
les plus adéquates.
S. Lamari
et
réaffirmation
de l’autorité
de l’Etat
Le gouvernement réuni sur ins-
tructions du Président de la
République a adopté un certain
nombre de mesures, huit au
total, pour assurer la fluidité du
marché des produits de première
nécessité (huile, sucre, blé, lait)
et freiner toute forme de spécula-
tion à l’avenir. Le gouvernement
a agi sur le levier fiscal pour
atténuer les tournois nés ces der-
niers jours sur le coût de la vie,
et le pouvoir d’achat des
citoyens. La hausse des prix et la
consécration de manœuvres spé-
culatives n’ont aucun fondement
même si l’on a constaté un ren-
chérissement des prix des
matières premières sur le marché
international. Des mesures de
sauvegarde existent et ont tou-
jours existé au niveau de l’Etat
pour préserver le pouvoir d’achat
des citoyens même dans les
situations de haute tension.
Par ailleurs, que certains impor-
tateurs s’attribuent des missions
spécialement dévolues à l’Etat,
puissance publique pour alimen-
ter la spéculation et les dérives

Le dialogue, seul élément des prix est condamnable à plus

d’un titre. Leur responsabilité
dans la situation de violence qui
a prévalu ces derniers jours est

de règlement du problème donc totalement engagée. Le

Le pays se construit par la mise en place
d’un Etat de droit et les éléments constitutifs
de celui-ci. En clair, il s’agit de consolider
les libertés publiques, ouvrir des canaux
d’expression qui permettent d’assurer la
pérennité d’un dialogue social. L’Algérie est
aujourd’hui dotée d’un grand nombre de
textes juridiques et de lois qui fondent la
démocratie participative offrant au citoyen
la possibilité et l’occasion de revendiquer
dans un cadre organisé, rendant plus certai-
ne l’écoute des décideurs et la prise de déci-
sions.
La complexité des situations, de gros
passifs non encore totalement épongés,
créent parfois des malentendus, des incom-
préhensions et plus grave comme cela s’est
passé ces jours-ci, des situations de violence
qui restent pourtant incomprises pour la
majorité des Algériennes et des Algériens
dans la mesure où les canaux sociaux d’ex-
pression demeurent totalement ouverts. Ils
l’ont été déjà dans une situation sécuritaire
délicate.
C’est dire que le gouvernement attelé à sa
tâche de reconstruction, puis de développe-
ment a pris soin de garantir à chacun l’exer-
cice d’une pleine liberté en matière d’ex-
pression. Cela étant le dialogue demeure
jusqu’au jour où l’on trouvera un instrument
plus sophistiqué pour le remplacer, le seul
moyen d’entretenir un échange constructif
dénué d’arrières-pensées et surtout de la
volonté d’en découdre.
C’est le sens général qui est donné à des
relations saines et durables. Sous le ciel
d’Algérie, comme bien des endroits ailleurs
dans le monde, le dialogue tient lieu d’acte
civilisationnel. Ce qui s’est passé dans notre
pays ces jours-ci n’entre visiblement pas
dans cette logique alors que les problèmes
des jeunes comme des autres franges de la
population, d’ailleurs reçoivent de la part
des pouvoirs publics, toute l’attention sou-
haitée et des solutions appropriées cela se
fait à travers des dispositifs en matière d’em-
ploi des jeunes, la possibilité pour ces
mêmes jeunes de créer leurs propres entre-
prises.
Le pays est doté d’un des plus importants
budgets : éducation nationale.
L’enseignement supérieur et la recherche
deviennent de réels pôles d’intérêt et la for-
mation professionnelle s’adapte aux réalités
du marché du travail et rassemble aujour-
d’hui de très forts contingents de jeunes à la
recherche d’insertion en matière d’emploi
qualifié.
Ce sont là, des conditions propres à favo-
riser la solution des problèmes et le faire
dans un cadre concerté et renoué.
On concédera que la démarche a pu pré-
senter quelques lenteurs, peut être même
quelques ratés, vu l’immensité des pro-
blèmes à résoudre, mais la volonté politique
a toujours réaffirmé consistant à maintenir le
cap tel que souhaité pas le Président de la
République dans ses orientations en faveur
d’une politique de la jeunesse qui fasse droit
aux aspirations du plus grand nombre à une
vie active et à une responsabilité sociale
affirmée. Reste ce qui a résulté comme
dérives ces jours-ci.
Le ministre de l’Intérieur a fait remarquer
dans une interview accordée à nos confrères
de l’APS, que ce qui s’est produit est sans
relations avec les aspects socio-écono-
miques et sans commune mesure avec une
démarche calme et réfléchie, voulant certai-
nement dire que ce qui était recherché par
les manifestants n’était pas forcément en
relation avec la recherche de solutions à des
problèmes sociaux délicats, sinon les cadres
d’expression sont là.
L’Algérie a toujours affiché de réelles
préoccupations pour la bonne exécution
d’une politique économique dotée d’une
charge sociale importante. En la matière, les
budgets consacrés au volet social forment
une part non négligeable de notre PIB et des
programmes quinquennaux de développe-
ment (éducation, logement, santé). Chacun
peut se référer aux chiffres pour comprendre
qu’il s’agit là d’un effort exceptionnel et une
volonté politique qui lui est liée, fixant des
priorités qui vont en droite ligne avec l’amé-
lioration des conditions de vie citoyennes et
l’expression d’une justice sociale.
TAHAR Mohamed Al Anouar
gouvernement rappelle qu’en
toutes circonstances c’est la voie
de la concertation et du dialogue
qui doit prévaloir. C’est ce qu’il
semble signifier à travers la déci-
sion prise de définir avec les
opérateurs concernés un système
de stabilisation permanente des
prix notamment du sucre et des
huiles alimentaires pour faire
face à l’avenir à toute fluctuation
internationale des prix.
Dans sa volonté de normaliser la
situation et de rendre au marché
une relative fléxibilité, le gouver-
nement a pris la décision de
l’exonération de droits de
douanes et de TVA exigibles à
l’importation du sucre blanc. Le
gouvernement réaffirme par
ailleurs son autorité en rappelant
qu’il a seul le plein exercice de
la souveraineté en matière de
réglementation. Les importateurs
pourront donc continuer à se
conformer à la situation existan-
ce en matière de dossier à fournir
pour la consolidation de leurs
commandes de produits agro-ali-
mentaires. Deux grandes ten-
dances irriguent les décisions du
gouvernement à travers les 8
mesures prises pour juguler la
hausse des prix : d’abord la pré-
servation du pouvoir d’achat des
citoyens. C’est un principe cardi-
nal qui trouve son essence dans
la politique sociale mise en
œuvre qui alimente par des fonds
publics du Trésor, la stabilité des
prix. Même dans une perspective
d’ouverture et de libéralisation
du marché, le gouvernement ne
s’est jamais départi de sa volonté
d’assurer ses responsabilités en
contenant les produits de stricte
nécessité. Pour rappel, ce sont
41% des charges relevant du prix

Des revendications légitimes, mais...

Les scènes et actes de violence qui
ont émaillé le mouvement de protesta-
tion à travers les villes et localités du
pays ont soulevé à juste titre l’indigna-
tion de larges couches de la popula-
tion qui ne peut cautionner, ni approu-
ver de quelque manière que ce soit les
atteintes au patrimoine public, aux
biens privés des citoyens.
Cette poussée brutale et exacerbée
d’une violence ne saurait se justifier
tant elle porte atteinte à la sécurité
des personnes. Elle ne peut être sou-
tenue, ni acceptée d’autant plus que
des esprits malveillants et haineux
s’empressent de l’alimenter et de l’atti-
ser autant que faire se peut, au mépris
de la morale et de la préservation des
intérêts de la nation.
L’opinion publique, la société civile,
le mouvement associatif, la classe
politique rejettent unanimement et
sans hésitation de tels comportements
et de tels agissements néfastes
contraires à la raison, au bon sens et à
la civilité. A travers leurs réactions et
leurs déclarations, empreintes d’un
sentiment élevé de la citoyenneté res-
ponsable, ils se sont nettement expri-
més pour dénoncer ces actes de pilla-
ge, de destruction insensée, des biens
publics et privés, estimant dans leur
grande majorité que les revendica-
tions pour autant qu’elles soient légi-
times et fondées, ont les moyens
idoines, pacifiques et civilisés pour
être formulées et prises en charge,
sans l’utilisation ou le recours à la vio-
lence et aux actes de dépréciation qui
ne peuvent pas offrir le moindre espa-
ce à la résorption des difficultés. Pis
encore, le vandalisme et pillage sont
contraires à l’Etat de droit, au dialogue
et à la concertation mutuelle.
Le gouvernement s’attele à prendre
des mesures pour briser le cycle de la
violence suite à la flambée des prix de
certains produits alimentaires de base.
C’est un signe fort et un message cin-
glant en faveur d’un retour immédiat
au calme et à l’apaisement des esprits.
Les citoyens ont également un rôle
éminemment précieux à jouer pour
œuvrer à sensibiliser les jeunes, à agir
de telle sorte à ce que le dialogue, la
médiation et le souci de l’intérêt com-
mun prennent le pas sur les instincts
belliqueux et les manœuvres en eau
trouble. Les efforts consentis par les
pouvoirs publics en faveur de la créa-
tion des postes de travail par le tru-
chement des programmes de dévelop-
pement et les plans quinquennaux
attestent d’une volonté certaine à
régler les problèmes des jeunes et à
prendre en charge leurs préoccupa-
tions et celles des catégories sociales
les plus vulnérables.
M. B.
de revient du sucre et de l’huile
qui sont le produit de la baisse.
L’effort est à la mesure des enga-
gements pris par le gouverne-
ment d’assurer la régulation du
marché et de réprimer toute
volonté de certains milieux de
provoquer une surchauffe des
prix pouvant aller pour des den-
rées sensibles comme le blé,
l’huile, le lait, le sucre, jusqu’à
susciter des troubles.
Le gouvernement pour la cir-
constance, met sur la balance le
poids de toute son autorité rappe-
lant qu’il reste le régulateur
autant que l’instance de sur-
veillance dans la pratique du
marché, l’éthique, loyauté dans
les transactions commerciales,
respect de la règlementation, doi-
vent se fondre dans un marché
obéissant aux règles universelles
attachées à l’activité commercia-
le et en assurant la gestion et
l’assèchement de niches spécula-
tives. Ce serait le commence-
ment de la fin pour le marché
informel et pour les pratiques
sauvages introduites qui
dévoyant depuis longtemps
l’exercice légal du commerce.
T. M. A.

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Nation 5

Interview du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales à l’APS

“La loi est faite pour

protéger tous les
Algériens par le
respect de leurs
biens, de leur liberté
et de leur dignité” L e s s e r vi c e s d e
s é cu r i t é o n t é t é
à celle de Tidjelabine (Boumerdès), la vic- ponsables locaux i ns tr ui ts d e f ai r e f ac e à l a tation la plus large y
Le ministre de l'Intérieur time a été retrouvée calcinée dans un hôtel (wali, chef de daïra m e n a ce e n é v it a n t t o u s compris avec tous
et des Collectivités locales, incendié par les émeutiers. En ce qui et P/APC) et le dia- dé pa s s em en ts s i bi en qu' i l s les jeunes qui sont,
M. Daho Ould Kablia, a concerne donc le nombre des blessés et des logue avec des o nt pay é et c on ti nu ent de j'insiste sur le terme,
décès, toute autre information colportée représentants de p a y e r l e p r ix f o r t e n nos enfants.
accordé une interview à par des organes de presse qu'ils soient mécontents et les déci- Le peuple en est
l'APS sur les émeutes étrangers ou algériens est fausse et alar- sions prises par eux fai- b le s s é s . conscient et fait preuve
survenues dans des villes miste à laquelle il convient de ne donner saient vite leur effet et tout dans la majorité des cas de
aucun crédit. rentrait dans l'ordre. patience et de confiance.
et localités du pays. Voici Les services de sécurité ont été Or, ce qui s'est produit jeudi écoulé est
l'interview instruits de faire face à la de l'avis général sans relation avec ces Au plan politique, ne pensez-vous
menace en évitant aspects socio-économiques et je dirais, pas que l'absence de réactions
intégrale : tout dépasse- sans commune mesure, avec une démarche fortes de la classe politique, des
Je v i en s de r a pp el er ment si bien calme et réfléchie, seule voie pour exposer élites de la société civile et des diri-
Monsieur le l ' e s p r i t d ' i n t e l li g e n c e d e qu'ils ont les problèmes. geants de premier plan, ainsi que
ministre, p a t i e n ce ma i s d e f e r m e t é d o n t o n t payé et les hésitations des médias publics,
après trois
jours de
s u f a i r e p r e u ve le s s e r v i c e s d e continuent De nombreux chroniqueurs et ont manqué pour apaiser les
s é cu r i t é q u i o n t e n r e g is t r é 7 3 6 de payer le observateurs, évoquent parmi les craintes et rassurer l'opinion ?
manifesta- prix fort en causes de ces violences, le mal vivre
tions à tra- bl es s é s da ns l eu r r an g, 5 3 bl es s é s blessés. des jeunes, leur perception propre Le rôle du ministère de l'Intérieur et des
vers une l' o n t é t é p a r mi l e s Malgré le de l'injustice, de l'absence de pers- Collectivités locales, dans ce contexte par-
vingtaine de m ani fe s ta nts . caractère crimi- pectives et autres arguments du ticulier, est de maintenir l'ordre et préserver
wilayas, estimez- nel des actes com- même genre. Partagez-vous ces la sécurité des citoyens, leur
vous que la situation mis par ces jeunes, approches et quelles solu- intégrité et la circula-
est désormais maîtrisée ? malgré la situation dangereuse tions préconisez-vous tion des personnes
vécue, les services de sécurité garants de la pour la prise en
m es ur es sa ns et des biens.
Au préalable, il me semble nécessaire protection des personnes et des biens, assu- charge de ces L es par le Ce sont
de rappeler qu'il ne s'agit point de mani- ment leurs responsabilités d'une manière de n t, pr is es
revendica- précé u s l'é gide de les forces
festations auxquelles nous sommes habi- stoïque. m en t so
tions ?
gouv erne nt de la
de sécuri-
eur le Pré side
tués mais d'émeutes rassemblant un té, les
M on si nn ie po u r
pu is un e dé ce s de vie
nombre plus ou moins important de jeunes Ces manifestations violentes ont La frange de cadres de
qui, il faut le rappeler, avec insistance ne R é pu bl iq ue de on
surpris par leur survenue et, leur jeunes dont nous
d es conditi l'adminis-
constituent qu'une frange de la jeunesse, extension rapide dans différents connaissons, par l'am élio rati on en m atière d'em pl oi, tration
qui brûlent des pneus, pillent des biens pri- quartiers des grandes villes et ailleurs, la situa- de s ci to ye ns em en t, centrale et
vés, dégradent et saccagent des biens , de lo g
publics, et agressent les services de sécuri-
d'autres wilayas. Avez-vous vu venir tion difficile, s'est de re ve nus m ent sont locale qui
té par des jets de pierres, des cocktails
ces violences ? Considérez-vous que mise en position de d'enseigne le s.
font face à ces
Molotov et d'autres objets contendants.
les motifs invoqués par les manifes- fracture totale par
in co nt es ta b excès. Nous
tants (mots d'ordre utilisés comme rapport au reste de la enregistrons avec
A l'heure actuelle, la situation est conte- la cherté des produits de première société. Leurs agissements satisfaction que la
nue et les services de sécurité font tout nécessité) justifient cette éruption de criminels faits de violence, de des- population n'encourage pas les
avec intelligence et fermeté pour éviter les la violence ? Ou croyez-vous qu'il y tructions et de vols n'ont épargné ni les émeutiers et que, depuis vendredi des
dérapages et les chocs violents avec les ait eu manipulation et quelle en biens publics ni privés. Ils s'en sont pris citoyens s'en prennent directement à eux
émeutiers, comme illustré par les chiffres serait alors l'origine ? aux intérêts de citoyens de condition pour protéger leurs biens.
que je donnerai par la suite. modeste dont les magasins ont été pillés et Ces douloureux événements interpellent
On ne peut nier, à l'évidence, qu'on avait les voitures incendiées. Ces jeunes n'ont toute la société algérienne dans ses diffé-
Quel est le bilan des manifesta- connaissance depuis peu de temps que le obéi qu'à des instincts revanchards car ne rentes composantes, partis politiques, syn-
tions qui ont secoué une vingtaine renchérissement des prix, souvent inexpli- mesurant pas toutes les conséquences de dicats, associations, comités de quartier et
de wilayas du pays, à des degrés qué et artificiel, avait produit un impact leurs actes. de village, qui doivent agir sur le
divers ? négatif et suscité, par conséquent, une L'occasion a été saisie à Alger terrain. Il faudrait souligner,
inquiétude au sein de toutes les couches d'abord, l'imitation, le mimé- Nous particulièrement, les
Votre question est liée à celle précédem- pas seulement celles défavorisées consti- tisme et la contagion ont fait enregistrons parents ont une lourde
ment posée. Je viens de rappe-
ler l'esprit d'intelligence
tuant notre société. le reste. Ce phénomène avec satisfaction responsabilité, car les
Cette hausse brusque et vient d'ailleurs d'être vécu que la population émeutiers sont, dans
de patience mais de brutale des produits a dans plusieurs pays qui leur grande majorité,
fermeté dont ont Ce qui s'est produuit coïncidé avec l'aug- n'ont pas hésité à utiliser n'encourage pas les des enfants mineurs.
su faire preuve jeudi écoulé est de l'avis mentation récente la manière forte. émeutiers et que, depuis On nous reproche
les services de vendredi des citoyens
sécurité qui
génn éral sans relation a vec des salaires avec un Les mesures sans pré- déjà la retenue de
ont enregistré c es aspects socio-économiquu ess effet rétroactif cédent, prises par le gou- s'en prennent nos services de sécu-
depuis 2008 déci- vernement sous l'égide de directement à eux rité, leur sens des
736 blessés et je dirais, sans commune dée par les pouvoirs Monsieur le Président de la responsabilités et le
dans leur rang, messure, avec une démaa rche publics. République depuis une pour protéger fait de ne pas avoir utili-
53 blessés caa lme et réfléchie, seuule C'est vrai égale- décennie pour l'amélioration leurs biens. sé leurs armes même en
l'ont été parmi
les manifestants.
voie pour exposer les ment que nous enre- des conditions de vie des se défendant. Ces émeutiers
problèmes. gistrons ici et là des citoyens en matière d'emploi, de ne constituent que la partie la
Je vous laisse analy- contestations lors de relo- revenus, de logement, d'enseignement sont plus radicale de la jeunesse qui, mal-
ser ces deux chiffres et gements de plusieurs cen- incontestables. gré tout, est notre jeunesse.
en tirer les conclusions. Je taines de familles, de distribution de D'autres mesures s'y ajouteront dans les Il s'agit en fin de compte de leur expli-
confirme le décès de trois jeunes : à locaux réalisés par les communes au profit prochains mois et les prochaines années quer que la voie qu'ils ont choisie ne les
M'sila, Tipasa et Boumerdès. des jeunes, de routes, de désenclavements, qui verront la réduction du chômage, la réa- mènera pas loin car, quoi qu'il arrive, force
Dans les deux premières wilayas, les et éclairage public qui vient d'être, hélas, lisation de millions de logements et l'amé- restera à la loi et la loi est faite pour proté-
personnes décédées ont été retrouvées sans gravement et totalement détruit dans cer- lioration du cadre de vie. ger tous les Algériens par le respect de
vie lors des émeutes, des enquêtes sont en tains quartiers. Les problèmes urgents seront solution- leurs biens, de leur liberté et de leur digni-
cours pour en déterminer les causes. Quant Le déplacement sur les lieux des res- nés en priorité dans le cadre de la concer- té.

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Les patrons saluent les décisions
du Conseil interministériel
L'ensemble des responsables des organisations patronales ont
salué dimanche les mesures décidées par l'Etat visant à juguler la
hausse des prix du sucre et de l'huile, appelant le gouvernement à
engager, en concertation avec les partenaires socio-économiques,
une réflexion sur des solutions concrètes à long terme à la situa-
tion qui règne actuellement au niveau du secteur du commerce.
L e Forum des chefs d'entre-
prises (FCE) a qualifié les
mesures décidées samedi
lors d'un Conseil interministériel
présidé par le Premier ministre,
M. Ahmed Ouyahia, en vue de
faire face à la hausse subite des
prix de certains produits alimen-
taires de base de "mesures de bon
sens". "Il s'agit de mesures de
nature à apaiser la situation", a
indiqué le président du FCE, M.
Réda Hamiani, à l'APS, marquant
la disponibilité de son organisa-
tion à contribuer à la définition
d'une stratégie économique plus
adaptée au contexte algérien. M.
Hamiani a appelé le gouverne-
ment, les opérateurs économiques
et les organisations patronales à
dialoguer, à se concerter pour exa-
miner les "graves problèmes de la
société" en vue de parvenir à une
"vision d'avenir", notamment
pour les jeunes sans emploi.
Il a déploré, par ailleurs, les
scènes de pillage et de vandalisme
de biens publics et privés qui ont
marqué le mouvement de protes-
tation, estimant que les causes de
ces manifestations "sont pro-
fondes". La Confédération des
industriels et producteurs algé-
riens (CIPA) a exprimé égale-
ment sa "satisfaction" des
mesures décidées par le gouverne-
Appel à un suivi continu des mesures prises par le gouvernement
L' Union générale des com-
merçants et artisans
Algériens (UGCAA) et
la Chambre algérienne du com-
merce et d'industrie (CACI) ont
salué hier les mesures prises par le
gouvernement pour juguler la
flambée de prix des produits ali-
mentaires de base observée ces
derniers jours, appelant à "élargir
ces mesures fiscales à tous les pro-
duits". "Nous saluons les déci-
sions courageuses prises par le
gouvernement concernant les
baisses de 41% des différentes
taxes imposées aux producteurs,
importateurs du sucre et de l'huile,
car il s'agit-là de mesures de natu-
re à apaiser la situation", a indiqué
à l'APS M. Salah Souilah, secrétai-
re général de l'UGCAA. Selon M.
Souilah ces décisions sont en
mesure de "garantir la disponibili-
té des produits de large consom-
mation et contenir la hausse des
prix connue ces derniers jours
pour le sucre et l'huile". Le pre-
mier responsable de l'Union a éga-
Des mesures “satisfaisantes” et “attendues
L es mesures prises par le
gouvernement sont ''sa-
tisfaisantes et correspon-
dent aux propositions que nous
avions formulées dans le cadre
de l'association de la filière des
algériens des oléagineux
(AFAO)'', a déclaré hier, à
l'APS M. Cherif Barèche, prési-
dent-directeur général de la
Société de production des corps
gras (Prolipos) de Aïn M'lila
(Oum El Bouaghi). Pour M.
Cherif Barèche, l'Algérie "réha-
bilite, par ces mesures, une
approche économique observée
par la plupart des pays, quand il
s'agit de ne pas surimposer des
produits alimentaires de pre-
mière nécessité, alors que la
tendance sur les marchés inter-
nationaux est à la hausse,
depuis quelques années''.
Pour cet opérateur écono-
FCR, CIPA, CGEA et CNPA
ment. Le président de la CIPA, M.
M'henni Abdelaziz, a qualifié ces
mesures de "salutaires" tout en se
félicitant de la reprise par l'Etat de
son rôle de "puissance publique".
"Il n'y a que l'Etat qui peut exercer
ce domaine de compétence de
contrôle et de définition de la
marge bénéficiaire des produits de
large consommation", a estimé
M. M'henni, appelant à la mise en
place prochaine des mécanismes
réglementaires et de textes d'ap-
plication des mesures décidées.
Le premier responsable de la
CIPA a relevé, dans ce contexte,
la nécessité de "se concerter",
d'une part entre opérateurs et
organisations patronales et
d'autre part avec le gouvernement
pour contribuer à la mise en place
des modalités d'application des
mesures décidées et réfléchir sur
les voies et moyens permettant
d'assurer la stabilité du marché.
De son côté, le président de la
Confédération générale des entre-
preneurs algériens (CGEA), M.
Habib Yousfi, a souligné que les
mesures décidées par le gouver-
nement étaient "nécessaires",
"urgentes" et "viennent à point
nommé" pour contrer la spécula-
tion sur les prix des produits de
large consommation. M. Yousfi a
soutenu, en outre, que si ces
UGCAA et CACI
lement plaidé pour que les
mesures prises "soient générali-
sées à l'ensemble des produits de
consommation" et non pas seule-
ment sur l'huile et le sucre, dont les
prix ont nettement augmenté
depuis une dizaine de jours. M.
Souilah a relevé, par ailleurs, la
bonne volonté des commerçants à
travers tout le pays ces derniers
jours afin d'assurer l'approvision-
nement régulier de la population
en produits de base notamment le
pain, en dépit des actes de violen-
ce enregistrés dans plusieurs
wilayas du pays. De son côté, le
président de la CACI, M. Tahar
Kellil a souligné que les mesures
prises la veille en Conseil intermi-
nistériel "sont venues en temps
opportun", affirmant de ce fait,
s'attendre à des baisses de prix d'au
moins 40% pour le sucre et l'hui-
le. "Les services du ministère du
Commerce sont appelés à assurer
le suivi continu de l'application
sur le terrain de ces mesures, allant
de janvier à fin août prochain et
mique dont l'usine de Ain M'lila
produit une huile de table à
base de soja importé, il s'agit
désormais de ''prendre les
mesures pratiques pour appli-
quer sur le terrain les décisions
du Gouvernement''. Dans le
même contexte, des grossistes
en agroalimentaire à kg de sucre", a assuré le même
Constantine ont estimé que les
mesures annoncées par le gou-
vernement visant à faire baisser
les prix du sucre et de l’huile
sont "salutaires". L’exonération
à titre temporaire de 41% des
charges imposées aux importa-
teurs, producteurs et distribu-
teurs d’huile et de sucre "ne
peut être que bénéfique dans la
mesure où elle nous permet de
redynamiser notre activité com-
merciale, qui s’est considéra-
blement amenuisée", a estimé
M. Borhane Kadri, grossiste en
Nation
mesures étaient "appropriées" à
même de désamorcer la situation
marquée par des mouvements de
protestation suite à la flambée des
prix de certains produits de base,
"il demeure néanmoins que la
problématique de l'inflation n'était
pas résolue". Selon le président de
la CGEA, "il est impératif de s'at-
taquer au problème de l'inflation,
à l'augmentation généralisée des
prix pour permettre au pouvoir
d'achat des citoyens d'évoluer sai-
nement". Il a mis l'accent, à ce
titre, sur l'importance d'engager
un dialogue "sain" entre le gou-
vernement, les opérateurs écono-
miques et le partenaire social sur
la création de l'emploi, la réparti-
tion des richesses et l'environne-
ment de l'entreprise en vue
d'"améliorer le bien-être social"
de la population. Pour sa part, le
président de la Confédération
nationale du patronat algérien
(CNPA), M. Mohand Said Nait
même au-delà, et dans la transpa-
rence, à travers le contrôle des
importateurs et des grossistes afin
d'empêcher les pratiques spécula-
tives à l'avenir", a encore indiqué
M. Kellil. De leur côté, les com-
merçants de détail des produits ali-
mentaires d'Alger attendaient
dimanche la répercussion, par les
producteurs et les grossistes, de la
décision prise samedi par le gou-
vernement afin de baisser les prix
du sucre et de l'huile. Plusieurs
commerçants attendent la réper-
cussion de cette baisse afin de s'ap-
provisionner auprès des grossistes.
Dans la plupart des magasins de
détail à Alger centre et Jolie-Vue
(Kouba), non loin du grand "quar-
tier" des grossistes, l'huile de table
de moyenne qualité est cédée à
780 DA le bidon de 5 litres, alors
que son prix était de 570 DA avant
les dernières augmentations.
Approché par l'APS, Mohamed,
gérant d'une supérette située à
Jolie-Vue a expliqué que le prix de
ce produit de base, incontournable
agroalimentaire sur la place de
Constantine. "La mise en appli-
cation effective, dans les heures
à venir, de ces mesures annon-
cées par le gouvernement devra
permettre aux citoyens d’ache-
ter l’huile à raison de 500 DA
le bidon de 5 litres et 60 DA le
commerçant. La mise en £uvre
de ces mesures applicables
rétroactivement depuis le 1er
janvier jusqu’au 31 août 2011
‘’entraîneront des bénéfices
assez confortables aux gros-
sistes, qui pourront tirer des
marges bénéficiaires plus
conséquentes que celles atten-
dues à travers l’augmentation
des prix", a estimé de son côté
un cadre des Douanes algé-
riennes.
Tout le monde, "du consom-
mateur au grossiste", trouvera
Lundi 10 Janvier 2011
Abdelaziz, a affiché son "conten-
tement" des mesures décidées
samedi lors du Conseil intermi-
nistériel pour mettre un terme au
"dérapage des prix" de certains
produits de base. "Il s'agit de
mesures d'apaisement et d'une
période transitoire", a-t-il estimé
tout en relevant la nécessité de
"mettre à profit cette période de
transition pour réfléchir sur les
causes réelles" de la "spéculation"
et qui a conduit à une augmenta-
tion des prix touchant les produits
de large consommation. M. Nait
Abdelaziz a préconisé une
"démarche collective" pour arri-
ver à une "approche pragmatique
afin d'éradiquer la spéculation,
réguler le marché et les réseaux
de distribution". Il a fait savoir, à
ce propos, que son organisation
compte présenter une contribu-
tion au gouvernement pour
dénoncer certaines pratiques
"malsaines".
pour les ménages, a connu récem-
ment une envolée sans précédent.
"Initialement, le prix de gros d'une
bonbonne d'huile de qualité
moyenne de 5 litres fixé à 543 DA
et vendu à 570 DA en détail, a
grimpé à 750 DA, dans le com-
merce du gros et entre 770 et 780
DA au détail", dira-t-il. Pour l'hui-
le de qualité supérieure, le même
commerçant a préféré ne pas s'en
approvisionner vu son renchérisse-
ment qui rend son écoulement dif-
ficile au niveau du détail. L'huile
de table de qualité supérieure, ven-
due à 900 DA dans le commerce
de gros, est cédée à 980 DA au
détail, a-t-il précisé. Même tendan-
ce pour le sucre dont le kilo est
toujours cédé à 125 DA au détail,
contre 120 DA au gros, alors qu'il
était à 95 DA au gros et à 100 DA
au détail, il y a quelques jours,
indique pour sa part, Amine, ven-
deur dans un magasin d'alimenta-
tion générale situé dans le même
quartier.
son compte à travers ces
mesures, destinées à faire face à
la hausse subite des prix de cer-
tains produits alimentaires, a
souligné le même cadre.
A Batna, un semi-grossiste
activant au centre-ville, a esti-
mé que ces mesures sont "à
même de mettre fin à l'anarchie
qui s'est emparée récemment
des prix du sucre et de l’huile".
Ces mesures "ne sont pas
encore tangibles sur le marché
et nous attendons vivement
leur concrétisation", a ajouté le
même opérateur.
Si certains grossistes ont
refusé de commenter ces
mesures, de nombreux
détaillants, interrogés par
l’APS, ont exprimé leur "pro-
fonde satisfaction" quant à ces
mesures qui, selon eux, "font
justice au simple citoyen".
7
Selon des experts
Abattements fiscaux :
des mesures
exceptionnelles
L es abattements fiscaux décidés par le
gouvernement pour enrayer la hausse
des prix du sucre et de l'huile sont
une réponse à une situation "exceptionnel-
le", estiment hier, des experts, selon les-
quels il faut s'attaquer aux ''vrais problè-
mes''. Ces mesures, prises samedi lors d'un
Conseil interministériel présidé par le
Premier ministre, Ahmed Ouyahia, portent
sur une suspension et une exonération des
droits de douanes, de la Taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) et de l'Impôt sur le bénéfice
des sociétés (IBS) représentant un total de
charge fiscale de 41%, qui vient en déduc-
tion des prix de revient de ces deux produits
de première nécessité. Elles ont été instau-
rées pour une durée de huit (8) mois à
compter du 1er janvier jusqu'à fin août
2011. "Je pense qu'il s'agit de mesures
exceptionnelles qui répondent à une situa-
tion exceptionnelle", a ainsi déclaré le
directeur de l'Institut de développement des
ressources humaines d'Oran (IDRH), M.
Mohamed Bahloul. "Cela traduit une nou-
velle approche où c'est à l'Etat d'assumer et
de supporter le coût" des fluctuations des
cours de produits alimentaires sur les mar-
chés internationaux "au lieu de les répercu-
ter directement sur la population", a pour-
suivi M. Bahloul, ajoutant que le gouverne-
ment est intervenu dans le cadre de son rôle
de régulateur du marché. Pour lui, ces abat-
tements temporaires devraient prendre effet
immédiatement et le prix final des produits
concernés est appelé à baisser rapidement.
"Toutefois, en raison de la spéculation, le
marché risque de prendre un certain temps
avant de réagir", a-t-il reconnu estimant que
les organismes publics de contrôle et de
régulation "ont un important rôle à jouer
pour veiller à une application stricte des
nouvelles mesures". M. Bahloul a, d'autre
part, estimé que ces décisions, prises dans
l'urgence, "demeurent insuffisantes car
elles répondent à une conjoncture spéci-
fique, alors qu'il faudrait surtout s'attaquer
à la structure de la problématique". "C’est
pour cela qu'il faut relancer et actualiser le
débat sur la nécessité pour l'Algérie d'être
autonome sur le plan agroalimentaire", a-t-
il dit. Le directeur de l'IDRH a, dans ce
sens, jugé urgent pour les pouvoirs publics
de mettre en valeur le potentiel agricole du
pays, notamment les filières stratégiques
comme les céréales et le lait. L'expérience a
montré que l'encouragement de ces deux
segments a donné d'importants résultats ces
trois dernières années, a-t-il ajouté. De son
côté, l'économiste et professeur à l'universi-
té Mentouri de Constantine, M. Azzedine
Benterki, a indiqué que les mesures annon-
cées samedi par les services du Premier
ministère "correspondent au rôle dévolu au
gouvernement en matière de régulation du
marché". ''Elles auraient dû être prises, dans
la même logique, dès les premières ten-
sions apparues sur les marchés mondiaux
des produits agricoles de base fin 2007'', a-
t-il dit. M. Benterki a ajouté, dans une
déclaration à l'APS, que d’autres "mesures
d'accompagnement devraient être ajoutées à
cette série de décisions". Il s'agit, entre
autres, "d'encourager et de promouvoir les
filières des produits sensibles" comme les
céréales, le lait et les oléagineux à travers,
notamment, des incitations fiscales. Le
même universitaire a mis l'accent sur le rôle
''irremplaçable'' de l'Etat qui doit "veiller au
libre recours des importateurs au marché
mondial, afin de tirer bénéfice rapidement,
des baisses des cours et les répercuter tout
aussi rapidement, sur le marché local, tout
en assurant la prévention des risques liés à
des situations de monopoles locaux". Il a
ajouté que l'Etat "doit pleinement assumer
son rôle, et sans faiblesse aucune, de régu-
lateur du marché, et empêcher constamment
la constitution de monopoles qui représen-
tent un risque permanent". Par ailleurs,
l'économiste Salah Mouhoubi a affirmé que
le nouveau dispositif provisoire "est un
geste de bonne volonté de la part des pou-
voirs publics qui réaffirment, à travers cette
action, leur préoccupation pour la protec-
tion du pouvoir d'achat des citoyens et de la
stabilité sociale du pays". A la faveur de ce
geste, les prix du sucre et de l'huile
devraient connaître "une baisse significati-
ve" dans les prochains jours, a indiqué M.
Mouhoubi dans une déclaration à la Radio
nationale. Cet économiste a, néanmoins,
mis l'accent sur la nécessité d'accompagner
ce dispositif par des mesures permettant de
"renforcer la lutte contre la spéculation et le
commerce informel" à travers le durcisse-
ment des sanctions administratives et
pénales.
EL MOUDJAHID
Nation 9

Partis Reprise normale

dans les établissements
Les mesures annoncées scolaires touchés
par les violences
par le gouvernement
différemment appréciées L es établissements scolaires qui ont
été "gravement" ou "faiblement"
touchés par les violences enregis-
trées dans certaines wilayas du pays ont
connu une "reprise normale", a indiqué

L es partis politiques ont
apprécié différemment
les nouvelles mesures
annoncées samedi par le gou-
vernement pour la maîtrise de
la hausse des prix de certains
produits de large consomma-
tion, les uns ayant exprimé leur
satisfaction alors que d'autres
ont estimé que l'impact de ces
mesures sera limité à moyen et
long termes.
Dans une déclaration
dimanche, à l'APS, le parti du
Front de libération nationale
(FLN) a appelé, par la voix de
son chargé du secrétariat à l'in-
formation et à la communica-
tion, M. Kassa Aïssi, à la
"dynamisation des mesures
prises par le Conseil intermi-
nistériel visant à maîtriser les
prix et à combattre la spécula-
tion". Le FLN, qui a salué les
nouvelles mesures, a toutefois
estimé nécessaire d"attendre
leur application sur le terrain
L'ONM exprime son rejet de tout
acte de pillage, de vandalisme
et de banditisme
L' Organisation nationale
des
(ONM)
moudjahidine
a exprimé
hier, son rejet "des actes de van-
dalisme, de pillage et de banditis-
me contre des biens publics et
privés" les qualifiant de "pra-
tiques à bannir avec vigueur".
Dans un communiqué sur les
protestations enregistrées ces
derniers jours dans plusieurs
wilayas, l'ONM a indiqué que le
pillage des biens et la destruction
des musées du Moudjahid à
Bordj Bouarreridj, Mila,
Boussaada et M'sila "sont des
pratiques à bannir avec rigueur"
appelant les responsables
concernés "à redynamiser les
canaux de dialogue et de commu-
nication avec les différentes
franges sociales notamment les
jeunes".
Dans ce contexte, le commu-
niqué précise que les partis poli-
tiques, organisations nationales
et organisations de la société
civile sont appelés à assumer leur
responsabilité et à s'ouvrir à leur
environnement en vue de drainer
davantage de jeunes dans leurs
rangs.
Il s'agit d'"écouter les préoc-
cupations des jeunes et de propo-
avant de juger de leur efficaci-
té". Le Rassemblement natio-
nal démocratique (RND) a lui
aussi salué ces mesures, quali-
fiées par son porte-parole offi-
ciel, M. Miloud Chorfi,
d'"audacieuses", face aux fluc-
tuations du marché internatio-
nal. Il a noté avec satisfaction
les décisions visant à baisser
les prix des produits de
consommation de première
nécessité, en application de
l'instruction du Président de la
République, M. Abdelaziz
Bouteflika.
Le parti a lancé un appel aux
opérateurs économiques et aux
producteurs pour contribuer
efficacement à la mise en
oeuvre de ces mesures sur le
terrain.
Le président du Mouvement
de la société pour la paix
(MSP), M. Bouguerra Soltani,
a qualifié de "courageuses" les
mesures prises par le gouverne-
ser avec les parties concernées
des solutions adéquates tout en
oeuvrant à consolider le patrio-
tisme chez ces jeunes en vue
d'éviter que ces derniers ne soient
manipulés par des parties dont la
seule visée est de porter atteinte à
l'Algérie et de faire diversion
aux questions majeurs liées à
l'avenir du pays", ajoute la même
source.
Après avoir "dénoncé" les
dépassements enregistrés lors de
ces derniers évènements "déplo-
rables", le Secrétariat national de
l'ONM a tenu à saluer "le sens de
responsabilité dont ont fait preu-
ve les forces de l'ordre et leur
souci de vouloir maîtriser les
évènements".
Par ailleurs, le secrétariat
général de l'ONM a présenté ses
condoléances et fait part de sa
sympathie aux familles des
citoyens victimes de ces évène-
ments.
Des milieux tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur du pays "ont pro-
fité de l'augmentation des prix de
certains produits alimentaires
pour pousser les jeunes à piller, à
saccager et à brûler des biens
publics et privés", conclut le
communiqué.
ment dans l'objectif de protéger
les jeunes de toute manipula-
tion.M. Soltani a appelé à
l'élargissement de ces mesures
à d'autres produits de large
consommation tels que les
légumes secs. Il a en outre
exprimé le souhait que le gou-
vernement prenne des mesures
contribuant à mettre fin au
monopole des spéculateurs, à
travers le rétablissement des
offices en vue de garantir les
équilibres et empêcher la spé-
culation et l'exploitation des
hausses de prix sur les bourses
mondiales. M. Soltani a estimé
nécessaire d'engager une
réflexion sur l'après le 31 août
(la suspension des droits de
douanes et de la TVA et l'exo-
nération de IBS étant instau-
rées du 1er janvier 2011 au 31
août 2011), et de se concentrer
sur l'élaboration de stratégies
économiques à moyen et long
termes. Pour sa part, le prési-
Les grossistes d'Alger dans l'attente
des effets des mesures du gouvernement
D e nombreux grossistes ont
maintenu hier, à Alger les
prix du sucre et de l'huile
à leurs seuils actuels, dans l'atten-
te des effets des mesures gouver-
nementales visant à baisser les
prix de ces deux produits, et qui
devront être ressentis à partir de
la fin de semaine.
Questionné par l'APS,
Lakhdar, un marchand de gros
installé au quartier Jolie-vue à
Kouba, a estimé que les résultats
des mesures du gouvernement
"ne seront connus que dans
quelques jours. Les vendeurs de
gros et ceux du demi-gros conti-
nueront, d'ici là, à pratiquer les
mêmes prix tant qu'ils n'auront
pas écoulé leurs stocks actuels".
Selon ce quinquagénaire, qui
n'était pas au courant des déclara-
tions faites à ce sujet cet après
midi par le ministre du
Commerce, une baisse des prix
du sucre et de l'huile ne sera pos-
sible que "si les importateurs et
les producteurs de sucre et de
l'huile commençaient eux-mêmes
à réduire les prix de leurs pro-
duits et le reste suivra".
Pour sa part, Ahmed un autre
grossiste du même quartier a
confié que de beaucoup de ces
collègues "ne comprennent pas
encore qu'elle est la conduite à
dent du Front national algérien
(FNA), M. Moussa Touati, a
considéré que les mesures
annoncées par le gouvernement
sont "conjoncturelles". Il a
dans ce sens souligné que le
gouvernement doit élaborer des
politiques économiques à long
terme, précisant que le problè-
me réside dans l'après le 31
août, qui implique "une vision
claire aux niveaux social et
économique". Le premier
secrétaire national du Front des
forces sociales, M. Karim
Tabou, a estimé, de son côté,
que les mesures gouvernemen-
tales sont "en deçà des aspira-
tions du peuple, notamment les
jeunes". Selon M. Tabou, le
gouvernement n'a pas identifié
correctement les véritables pro-
blèmes dont souffrent les
jeunes et l'ensemble des
citoyens qui ne se limitent pas
uniquement au sucre et à l'hui-
le.
tenir et attendent avec impatience
la mise en application de ces
mesures".
Interrogé sur les raisons qui
ont poussé les grossistes à fermer
boutique hier, il a expliqué que
"ces commerçants ont eu peur
pour leurs personnes et leurs
biens" suite aux évènements qui
ont secoué de nombreux quar-
tiers d'Alger ces derniers jours.
Rencontré sur place, Hicham,
propriétaire d'une supérette à
Dely Brahim sur les hauteurs
d'Alger, a affirmé avoir acheté
dimanche matin chez un grossis-
te une quantité d'huile, de quali-
té moyenne, pour 750 DA le
bidon de cinq litres, alors que le
sucre lui a coûté 120 DA le kilo-
gramme (prix de gros).
Ces magasins de gros et de
demi-gros qui d'habitude ne
désemplissent pas de clients ont
connu dimanche une très faible
affluence, a constaté l'APS.
Les prix du sucre et de l'huile
devront baisser à la fin de cette
semaine pour atteindre les 90
DA pour le kg de sucre et 600
DA pour le bidon d'huile de 5
litres, a indiqué dimanche le
ministre du Commerce, M.
Mustapha Benbada, appelant les
grossistes notamment à respecter
ces prix.
hier le ministère de l'Education nationale.
"45 établissements, dont 21 lycées sur
un total de près de 1900, 20 collèges d'en-
seignement moyen sur près de 5000 éta-
blissements, et 4 écoles primaires sur près
de 18000 établissements ont été touchés
par les émeutes survenues dans des villes
et localités du pays", a précisé à l'APS une
source proche du ministère. La reprise
"normale" des cours au sein des établisse-
ments scolaires, touchés par ces vio-
lences, a pu se faire "grâce à la mobilisa-
tion des responsables des structures
décentralisées de l'éducation nationale
avec la collaboration étroite des autorités
locales", a-t-on ajouté. Les structures
décentralisées de l'Education nationale ont
fait appel à des artisans ainsi qu'à des
petites entreprises pour effectuer les pre-
miers travaux de remise en état des éta-
blissements affectés afin d'accueillir dans
les "meilleures conditions possibles" les
élèves, indique la même source. Par
ailleurs, le ministère a relevé que dans la
wilaya de Bejaia, les parents n'ont pas
envoyé leurs enfants dans deux établisse-
ments d'enseignement secondaire, le pre-
mier situé dans la localité de Derguina, le
second à Kherrata. D'autre part, le minis-
tère a tenu à saluer, selon la même source,
le "large mouvement citoyen" pour la pro-
tection des établissements scolaires en
vue d'empêcher que ces derniers ne fas-
sent l'objets d'actes de vandalisme.
Bou Ismail
Enterrement
du jeune Akriche
Abdelfettah
Le jeune Akriche Abdelfettah,
décédé dans la nuit de vendredi à
samedi au cours des actes de violence
qui ont touché la ville de Bou Ismail
(Tipasa), a été enterré hier, a-t-on
constaté.
L’enterrement du jeune agent de
sécurité de la Sonatrach, âgé de 33
ans, s'est déroulé en présence des
membres de sa famille, des respon-
sables locaux et d'une foule nom-
breuse de citoyens de la commune
venus lui rendre un dernier homma-
ge. L’enterrement s’est déroulé dans
le calme, dans une atmosphère
empreinte d’émotion, de tristesse et
de recueillement.
"Il est mort à l'hôpital des suites
de blessures", avait déclaré samedi le
ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales, M. Daho Ould
Kablia à la chaîne III de la Radio
nationale, précisant que "les condi-
tions de cette mort restent à éluci-
der".

Et si on parlait société civile?

U n moment pris de court
par cette brusque flambée
de violence que même
l'augmentation surprise des prix
de produits de large consomma-
tion ne pouvait laisser entrevoir,
un mouvement citoyen s'est
immédiatement constitué de
manière quasi spontané pour pro-
téger les biens et les édifices du
service public et de nombreux
biens relevant de la propriété
publique mais dont le champ d'in-
tervention concerne directement
des offres de services et de pro-
duits dont a besoin la collectivi-
té. Cet élément est d'une impor-
tance primordiale pour qui veut
étudier les ressorts internes de la
société algérienne.
A l'évidence, les adultes et
des jeunes dont le nombre ne
cesse d'augmenter, faisant même
tâche d'huile en de nombreux
points du territoire que la violen-
ce urbaine a touché et contaminé
ont fait barrage à des actes de sac-
cage et de vandalisme voire
même en prenant langue avec les
plus irréductibles des émeutiers
et ont pu renverser le cours de
"l'histoire locale" apportant , non
seulement, une once de sagesse et
de raison dans cette furie et vague
de violence mais aussi réalisé un
véritable travail pédagogique
auprès de ces jeunes pris dans la
logique de la meute.
Adultes d'aujourd'hui , dans
un passé plus que proche ils
étaient, peut être, certainement
même de simples spectateurs,
voire acteurs dans des scènes
similaires en octobre 1988 quand
la société civile va dans un sur-
saut plus proche de la jacquerie
que de l'organisation citoyenne
poser dans l'anarchie des ques-
tions et des revendications... légi-
times pour certaines mais dont la
forme d'expression posait un réel
problème de sécurité publique.
On peut l'affirmer aujour-
d'hui, sans risque de se tromper,
même si le chemin de la pédago-
gie politique est loin d'être com-
plètement balisé en Algérie que
l'Algérie d'aujourd'hui n'a plus
rien a voir avec celle des années
quatre vingt. Il aura fallu moins
de vingt quatre heures, juste le
temps pour que les médias et sur-
tout la télévision montrent les
conséquences et les réalisations"
des émeutiers pour qu'un sursaut
salvateur s'opère au sein de la
société. Aujourd'hui, face à cette
épreuve dont les causes restent
légitimes (il ne faut pas l'oublier)
La société algérienne, même
celle dite de la périphérie qui,
ailleurs, y compris en Europe
pose des problèmes récurrents à
la puissance publique a fait preu-
ve d'une incroyable, d'une éton-
nante maturité... saisissant rapi-
dement les conséquences des
actes de vandalisme sur des
écoles, des ambulances, des
bureaux de poste.
Bien sûr il ne faut pas passer
par les bancs de sciences po
(comme on dit) pour comprendre
qu'il existe un fossé, un océan
entre une colère justifiée, une
revendication constitutionnelle et
la rapine et le vol... mais cette
fois-çi, non seulement les
citoyens, les comités de quartiers
et les associations ont mis le
doigt sur cette dérive et confusion
des genres mais, fait important
passés à l'acte se posant partout
comme une puissance de canali-
sation, une puissance publique
pour apaiser, sauver, préserver et
surtout donner un cachet moder-
ne a la revendication. Cette socié-
té civile que les sociologues, les
anthropologues ne cessent de pis-
ter, d'attendre a t- elle pointé fina-
lement le nez en Algérie?
A quelque chose malheur est
bon dit t-on... même le Saint
Coran évoque ces épreuves qui
paraissent dévastatrices à certains
tournants de l'histoire individuel-
le ou collective et qui finissent
par apporter des valeurs bienfai-
trices à celui qui les subit. Dans
cet extraordinaire effort de l'Etat
que certains décrivent des traits
de démiurge, une nouvelle donne
socio-politique est entrain de
naître... Les grandes nations sont
toutes passées par cette étape.
Souder dans une même destinée
civilisationnelle gouvernants et
gouvernés.
M. Koursi

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Coopération 11

Algérie-Canada
Algérie-Corée

En visite officielle de quatre jours Le ministre canadien des AE à Alger

Le président de l’Assemblée nationale Une coopération mutuellement

de la République Corée à Alger
Dans une déclaration à la presse à son
arrivée à l'aéroport international Houari-
Boumediène, M. Hee-Tae a indiqué que sa
visite en Algérie s'inscrit dans le cadre du
renforcement des relations d'amitié et de
coopération liant les deux pays, rappelant
que l'Algérie et la République de Corée sont
engagées dans un partenariat stratégique
avantageuse
Le ministre canadien des Affaires
étrangères, M. Lawrence Cannon, est
arrivé hier soir à Alger pour une visite
officielle de trois jours (9-11 janvier) en
Algérie.
Le ministre canadien a été accueilli à l'aé-
roport Houari-Boumediène par M. Mourad
Medelci, ministre des Affaires étrangères.

Ph : APS
visant à intensifier les relations dans tous les "Cette visite sera l'occasion pour passer en
Ph : Hamadi

domaines. revue l'ensemble des relations bilatérales,

Le président de l'Assemblée nationale de
la République de Corée, M. Park Hee-Tae,
est arrivé hier après-midi à Alger à la tête
d'une importante délégation parlementaire
pour une visite officielle de quatre jours en
Algérie.
Le président de l'Assemblée nationale de
la République de Corée aura une intense
activité lors de cette visite. Il aura, notam-
ment, des entretiens avec le président du
Conseil de la nation, M. Abdelkader
Bensalah, et avec d'autres hauts responsables
de l'Etat.
M. Hee-tae a été accueilli à son arrivée à
l'aéroport international Houari-Boumediène
par M. Bensalah.
d'examiner les possibilités d'investissements et
de procéder à un échange de vues sur les ques-
tions régionales et internationales", avait pré-
cisé samedi un communiqué du MAE.
Durant son séjour, M. Cannon aura plu-
sieurs entretiens avec de hauts responsables
algériens. "Les relations algéro-canadiennes
sont marquées depuis plus de 45 ans par le
respect réciproque et la coopération mutuelle-
ment avantageuse, renforcée par la présence
d'une communauté algérienne importante
sur le territoire canadien, notamment dans la
province du Québec", a-t-on souligné.
L'Algérie est le premier partenaire du
Canada, en Afrique et dans le monde arabe,
note le communiqué, qui relève que les
domaines de coopération portent surtout sur
les secteurs de l'énergie, la construction, l'agri-
culture et l'éducation.

Prise en charge de la communauté algérienne à l’étranger Commission africaine

M. Benatalah annonce une stratégie gouvernementale globale de l’énergie AFREC
● Création d’un conseil rialiser. Les Alger, capitale continentale
contacts et
consultatif pour nos émi-
grés.
les ren- de l’énergie verte
contres avec
● Procédures de rapa- nos conci- Comment optimiser les opportunités et avoir les moyens
toyens rési- de développer la production et l’utilisation des énergies
triement des dépouilles dant à renouvelables, particulièrement le solaire et le photovol-
mortelles assouplies. l’étranger taïque ? Les experts de l’AFREC s’y penchent.
● Enseignement des seront pour-
langues arabe et amazigh
pour les élèves de l’émigra-
tion.
suivis. Il est
prévu dans
un avenir Ph : Nacera
immédiat,
implantés à l’étranger. L’entreprise va
L e solaire et le vent à la place de l’incontournable mais
tarissable pétrole. Telle est la problématique soulevée en
ce début de semaine, par les experts et responsables de
pays africains, spécialisés dans le développement des énergies
renouvelables à l’hôtel Hilton d’Alger.
d’effectuer des visites en Espagne, en
Italie, en Allemagne, dans les pays du entamer une campagne de sensibilisa- Cette rencontre, à laquelle de nombreux participants de

M. Halim Benatalah, secrétai-

re d’Etat auprès du minis-
tère des Affaires étran-
gères, chargé de la Communauté
nationale établie à l’étranger, a organi-
sé hier, une conférence de presse au
siège du ministère des Affaires étran-
gères. L’objectif est de fournir un
éclairage sur la politique globale de
l’Etat en direction de notre commu-
nauté installée à l’étranger. Cette poli-
tique, inscrite sur le long terme, inter-
vient, suite à une série de mesures
prises la semaine dernière, en conseil
restreint des ministres. Elle s’attelle à
prendre en charge toutes les questions
liées à notre diaspora, tant sur les
plans politique, culturel, économique
que social.
Cette nouvelle stratégie se fera en
concertation avec tous les acteurs de la
société civile, du mouvement associa-
tif et des représentants de notre émi-
gration et en étroite coordination avec
les organismes de l’Etat. L’ensemble
des avis, suggestions, propositions,
sera examiné avec méthode pour
encourager l’émergence d’un dialogue
et une concertation fructueuse à l’effet
d’établir des passerelles solides avec
nos compatriotes de l’étranger.
M. Halim Benatalah a sollicité de
ce fait, le concours des médias pour
participer à cette tâche.
Il a annoncé la création d’un
Conseil consultatif. C’est une promes-
se qui a été faite par le Président de la
République et que nous devons maté-
Le Conseil consultatif, un objectif politique
Le secrétaire d'Etat auprès du
ministre des Affaires étrangères,
chargé de la Communauté nationale
établie à l'étranger, M. Halim
Benatallah, a affirmé hier, à Alger que
l'installation du Conseil consultatif de
la communauté nationale à l'étranger
est un objectif politique devant être
honoré.
"L'installation du Conseil consul-
tatif de la communauté nationale à
l'étranger est un objectif politique et la
promesse de sa mise en place doit être
honorée", a déclaré M. Benatallah lors
d'une conférence de presse consacrée
à la communauté nationale à l'étran-
ger, précisant que le gouvernement
doit prendre, sur le plan technique,
"le temps nécessaire pour réunir les
conditions adéquates".
"Le timing n'a pas été établi pour
Golfe et en Grande-Bretagne.
En concertation, et avec le
concours de ministère du l’Education
nationale, un enseignement à distance
via Internet sera mis en place inces-
samment au niveau des trois cycles
d’enseignement. Une plateforme édu-
cative sera installée pour prodiguer des
cours en langue arabe et en langue
amazigh. Dans le même ordre d’idée,
le secrétaire d’Etat a évoqué la ques-
tion de l’école internationale de Paris
qui sera renforcée, pour accroître ses
résultats et performances. Il sera pro-
cédé à l’ouverture d’autres écoles en
dehors de la ville de Paris.
M. Halim Benatalah a indiqué
qu’un réseau chargé de regrouper nos
compétences à l’étranger est égale-
ment mis en place pour leur offrir le
cadre idoine afin de contribuer à notre
effort de développement national, en
étroite coordination avec le ministère
de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique.
Le secrétaire d’Etat s’est également
penché sur la question du rapatriement
des dépouilles mortelles de nos conci-
toyens décédés. Il a indiqué que toutes
les difficultés ont été aplanies et l’en-
treprise de la S.A.A. va ouvrir des
comptes devises partout dans le
monde, après consultation avec le
directeur de la Banque d’Algérie.
Désormais, il sera possible de s’acquit-
ter des cotisations au niveau des
bureaux de la S.A.A. qui seront
son installation, mais j'espère qu'il le
sera d'ici la fin de l'année", a-t-il ajou-
té. Un décret présidentiel portant créa-
tion du Conseil consultatif de la com-
munauté nationale établie à l'étranger
a été examiné et adopté par le Conseil
des ministres le 26 août 2009.
Le Conseil regroupera 56 repré-
sentants de la communauté nationale à
l'étranger, élus par des assises natio-
nales, 33 représentants des adminis-
trations et institutions publiques, ainsi
que 5 personnalités désignées par le
Chef de l'Etat, parmi des personnes
connues pour leur compétence et leur
engagement sur les questions liées à
la communauté nationale à l'étranger.
Il aura pour missions notamment
l'amélioration permanente des presta-
tions de service public dues par l'Etat
à ses ressortissants à l'étranger et la
tion et de marketing pour informer
l’opinion publique.
La politique du gouvernement, a
assuré le secrétaire d’Etat, recherche
un maximum de consensus auprès de
nos émigrés à l’effet de les impliquer
dans le processus de développement,
déclarant qu’il existe une volonté poli-
tique qui s’exprime au plus haut
niveau de l’Etat. M. Halim Benatalah a
abordé d’autres questions inhérentes à
notre communauté. Il a déclaré qu’ac-
tuellement, il y a 1.700.000
d’Algériens inscrits auprès de nos
consulats, mais le chiffre est nettement
en deçà des statistiques réelles.
S’agissant des prestations fournies par
nos missions consulaires, le secrétaire
d’Etat n’a pas manqué de dire qu’elles
sont en constante amélioration, même
si des insuffisances sont constatées en
période de grande affluence. A titre
d’exemple, il a indiqué que la déli-
vrance des passeports se fait dans des
délais extrêmement raisonnables et
que comparativement au passé, les
affaires de nos ressortissants à l’étran-
ger sont en net progrès. Il a constaté
qu’il y a de plus en plus de jeunes qui
ont exprimé leur désir de rentrer au
pays car les conditions de vie à l’étran-
ger sont très difficiles. Il a donné un
exemple concernant les jeunes qui
résident en Grèce. Il y a plus de 1.000
qui ont voulu retourner au pays, a-t-il
ajouté en substance.
M. Bouraïb
promotion de la participation
des compétences et capacités
nationales expatriées au développe-
ment de l'Algérie dans les domaines,
scientifiques, économiques et autres.
Interrogé sur la banque de données
relative à l'élite algérienne établi à
l'étranger, M. Benatallah, qui n'a pas
donné de chiffre sur son nombre, a,
toutefois, relevé que plusieurs
Algériens ont présenté des projets sur
différents thèmes devant être exposés
lors de rencontres et séminaires.
Par ailleurs, sur la question des
harragas (émigrants clandestins), le
ministre a indiqué que le nombre de
personnes rapatriées à fin 2010 était
de 1.000, précisant que le retour au
pays se fait après vérification de
l'identité du concerné et s'il en expri-
me le désir.
APS
pays africains et européens ont pris part, a été initiée par la
Commission africaine de l’énergie.
Des pays, tels l’Afrique du Sud, la République arabe sah-
raouie démocratique (RASD) et l’Ethiopie, ainsi que le
Soudan, ont également été représentés lors de cette rencontre
où l’examen des opportunités de coopération dans le domaine
de l’énergie solaire était le point dominant.
Partant du principe que l’Afrique est un continent qui regor-
ge de ces deux énergies, le soleil et le vent, et qu’elles
devraient être exploitées, vu qu’elles sont infinies et ne risquent
pas de disparaître, comme les énergies fossiles. Les experts ont
estimé que leur utilisation sont “stéréotypées”; “certes, au
début du lancement des projets de développement solaire, l’in-
vestissement est onéreux, mais les gains et les avantages sont
importants et rentables sur le long terme”, ont-ils résumé.
D’ailleurs, c’est dans cet ordre d’idées que le ministre de
l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a présenté, la semaine
dernière au Conseil du gouvernement, la politique énergétique
nationale en matière solaire. Une politique soutenue par les
pouvoirs publics, puisque pas moins d’une soixantaine de pro-
jets et une usine de silicium pour fabriquer des cellules solaires
ont été proposés pour être réalisée durant la prochaine décen-
nie. Il faut dire, qu’à l’instar de tous les pays africains, dont
certains sont encore mieux dotés, les potentialités nationales en
matière solaire sont immenses dans la mesure où le soleil brille
durant plus de 3.200 heures par an dans certaines régions du
pays, tel que le Sahara où des populations nomades ont déjà
commencé à utiliser les panneaux solaires pour la génération
d’électricité.
Enfin, il est également utile de rappeler que c’est la
Conférence des ministres de l’Energie des pays de l’Union afri-
caine (UA) en février 2008, qui a marqué le lancement officiel
de la Commission africaine de l’énergie (AFREC).
En effet, le 37e sommet de l’ex-Organisation de l’unité afri-
caine (OUA), actuellement l’UA, tenu en Zambie en 2001, a
créé l’AFREC pour faire de l’énergie un vecteur de développe-
ment et d’intégration sur la base d’une complémentarité inter-
africaine. « L’Afrique, qui connaît la plus forte croissance de
production pétrolière de son histoire grâce à l’émergence de
nouveaux pays producteurs, enregistre, par contre, l’un des
taux de consommation d’énergie par habitant des plus faibles
au monde », avait déclaré à l’époque, son représentant officiel.
A travers l’AFREC, l’Afrique s’était dotée d’un « cadre
institutionnel approprié pour promouvoir la coopération éner-
gétique à l’échelle du continent ». Quant au rôle important de
l’énergie dans le développement économique, le représentant
avait indiqué qu’au plan international, la question de l’énergie
est l’objet « d’enjeux géostratégiques globaux ».
Justement, au volet de l’intégration et du développement
énergétiques du continent qui devrait privilégier une coopéra-
tion régionale et continentale basée sur une mobilisation des
potentialités et des capacités africaines et en offrant des oppor-
tunités de partenariat sur des projets d’envergure avec les opé-
rateurs non africains, il y a le projet de gazoduc transsaharien
(TSGP), d’une capacité de 25 milliards de mètres cubes/an et
devant relier le Nigeria à l’Algérie.
Un projet d’envergure qui permettra, une fois achevé, de
réduire les volumes de gaz torchés, tout en mettant à la dispo-
sition de millions d’Africains habitant les zones traversées
l’énergie nécessaire à leur développement et de générer d’im-
portants revenus par l’exportation du gaz vers l’Europe.
Amel Zemouri

Lundi 10 Janvier 2011

12
Monde EL MOUDJAHID

Palestine Moyen-Orient
Vers une
Israël continue de saper zone
les efforts de relance exempte
d'armes
du processus de paix de
● L’occupant démolit un hôtel à El Qods pour construire de nouvelles colonies. destruction
L'Autorité palestinienne a
dénoncé hier la démolition par
indiqué de sources
niennes.
palesti- massive
Israël d'un hôtel situé dans la ville Les mêmes sources ont préci- Les hauts responsables des
sainte d'El-Qods occupée pour y sé que des bulldozers israéliens ministères arabes des Affaires
construire des colonies de peu- avaient commencé à démolir la étrangères ont entamé, hier, au
plement juives et déploré la pour- moitié nord du bâtiment pour éri- Caire, l'examen des moyens de
suite par l'occupant de sa poli- ger sur le site vingt logements au developper une vision arabe en
tique visant à saper les efforts de profit de colons juifs. faveur d'une zone exempte
reprise des négociations de paix. Une responsable du mouve- d'armes nucléaires au Moyen-
"En opérant de la sorte, Israël ment anti-colonisation "La Paix Orient.
a ruiné tous les efforts américains Maintenant" avait déjà averti La réunion de deux jours pas-
et mis fin à toute chance d'un contre ce projet israélien qui sera en revue les alternatives et
retour aux négociations", a décla- s'inscrit dans le cadre de la poli- possibilités relatives à la confé-
ré dans un communiqué Nabil tique de l'occupant israélien
Abou Roudeina, le porte-parole visant à vider ce quartier de la rence de 2012 et les moyens de
du Président de l'Autorité palesti- population locale palestinienne, developper une vision arabe stra-
nienne Mahmoud Abbas. Les en prélude à la construction de tégique en faveur d'une zone
forces d'occupation ont commen- nouvelles colonies juives. exempte d'armes de destruction
cé hier à démolir un hôtel situé Les négociations de paix massive au Moyen-Orient,
dans le quartier de Cheikh Jarrah, israélo-palestiniennes, briève- indique un responsable de la
dans la ville d'El Qods pour ment relancées en septembre ligue arabe.
suspendues, les Palestiniens exi- ne. Une condition catégorique- Les participants plancheront
construire des colonies de peu- sous l'égide de Washington après geant la prolongation d'un mora- ment rejetée par le gouvernement
plement juives sur le site, a-t-on 20 mois de gel, sont à nouveau également sur l'inertie du secré-
toire de la colonisation israélien- de Benjamin Netanyahu. taire général des nations unies,
Ban Ki moon et des pays concer-
Palestiniens tués nés qui n'ont pas pris de mesures
Abbas rencontre l’émissaire L'Autorité en appelle à la communauté
concrètes pour la tenue, en 2012,
de la conférence sur la création
japonais à Ramallah internationale au Moyen-Orient d'une zone
exempte d'armes de destruction
Le Président palestinien, Mahmoud Abbas a discuté hier à massive.
Ramallah avec l'émissaire japonais pour le Proche-Orient, Yutaka L'Autorité palestinienne a appelé samedi la communauté internationale La réunion évoquera par
à "demander des comptes" à Israël pour la "poursuite de son occupation ailleurs, les derniers développe-
Iimura, des derniers développements de la situation dans la région. ments depuis la conférence de
violente" après la mort de quatre Palestiniens en Cisjordanie en une semaine.
En recevant à Ramallah M. Iimura, en visite dans les territoires Un jeune Palestinien de 23 ans a été abattu par balle samedi matin par révision du traité de non prolifé-
palestiniens, le Président Abbas a tenu à réaffirmer que "la coloni- des soldats de l'armée de l'occupant israélien au nord de la Cisjordanie ration en 2010 et les moyens
sation reste la principale pierre d'achoppement entravant les négo- occupée. En une semaine, quatre Palestiniens ont trouvé la mort dans ce d'action au niveau des organisa-
ciations de paix israélo-palestiniennes, imputant l'entière responsa- territoire occupé par méprise. "Chacune de ces morts est une tragédie pour tions et groupements politiques
bilité de ce blocage à Israël. Pour sa part, M. Iimura a exprimé "le les familles. Et chacune est une tragédie pour la nation palestinienne. Ces pour obtenir le soutien nécessai-
soutien continu" de son pays à l'Autorité palestinienne, notamment morts ne sont pas une coïncidence. Elles sont le résultat direct et inévitable re à la tenue de la conférence en
en matière d'aide financière et de développement de projets dans les de l'occupation israélienne de la Palestine par la force", affirme l'Autorité 2012.
territoires occupés. palestinienne dans un communiqué. "Le seul moyen d'arrêter ces assassinats
est de mettre fin à l'occupation", souligne le communiqué, en ajoutant que
Le processus de paix au Proche-Orient est toujours dans l'impas- "2011 est l'année où la Palestine gagnera sa liberté". "Israël demande
se en raison de l'intransigeance d'Israël et sa persistance dans sa Irak
continuellement à ce que ses besoins sécuritaires soient sauvegardés. Il est
politique de colonisation en dépit des condamnations et pressions temps que la communauté internationale prête attention aux besoins Amr Moussa met
internationales de geler ses activités illégales. sécuritaires des Palestiniens qui ne sont pas protégés de la violence
La partie palestinienne est en train de travailler pour soumettre routinière des forces d'occupation israéliennes, et qu'elle demande des en garde contre
comptes à Israël pour la poursuite de son occupation violente, avec des
prochainement au vote au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de
résolution condamnant la colonisation juive, avait annoncé récem- gestes et pas seulement des mots", ajoute le texte. "La communauté "l'utilisation" des
ment un responsable palestinien.
internationale doit faire comprendre à Israël que sa violence est moralement
indéfendable et politiquement dangereuse", conclut le communiqué.
attaques contre
les chrétiens
Inde Afghanistan Vanuatu
Delhi maintien- Berlin poursuivra son soutien à Kaboul Le sud-ouest de Le secrétaire général de la
l'océan Pacifique Ligue arabe Amr Moussa a mis
dra sa présence après 2014 en garde samedi à Baghdad
secoué par
en Afghanistan Le ministre allemand des Affaires dans le domaine de la formation de la un séisme de
contre toute "utilisation" par les
puissances étrangères des
étrangères Guido Westerwelle, en visite police afghane", a affirmé M.
L'Inde maintiendra sa présence en Afghanistan, a assuré hier, que son Westerwelle lors d'une conférence de magnitude 6,6 attaques contre les chrétiens du
en Afghanistan malgré les
pays continuera à soutenir le gouverne- presse conjointe avec son homologue Un tremblement de terre de Moyen-Orient comme un pré-
menaces proférées contre les inté- texte pour intervenir dans les
rêts indiens dans ce pays, a déclaré ment de Kaboul dans sa lutte contre le afghan Zalmay Rassoul. "L'Allemagne magnitude 6,6 sur l'échelle de
hier, le chef de la diplomatie terrorisme après 2014, date à laquelle restera aux côtés de l'Afghanistan", a Richter a eu lieu sous la mer affaires de la région.
indienne, S.M. Krishna, en visite à les forces de l'Otan sortiront du pays. encore souligné le chef de la diplomatie près du Vanuatu, dans le sud- "Utiliser ces événements pour
Kaboul. "Les menaces sont réelles D'ici à fin 2014, Les forces américaines allemande. Pour sa part, M. Rassoul a ouest de l'océan Pacifique, a intervenir est quelque chose que
mais l'Inde ne se laissera pas et de l'Otan avaient décidé de retirer remercié l'Allemagne pour sa contribu- annoncé hier, l'institut de géo- nous ne pouvons accepter", a
abattre par de telles menaces, nous leurs troupes pour passer le relais aux tion au processus de reconstruction dans physique américain USGS. Le déclaré M. Moussa lors d'une
poursuivrons notre présence en forces afghanes qui assumeront seules le pays d'après le régime des talibans. tremblement de terre s'est pro- conférence de presse à Bagdad,
Afghanistan", a déclaré à la presse la responsabilité de la sécurité du pays. Membre non permanent du Conseil de duit à une profondeur de 17 km,
M. Krishna à l'issue d'une ren- en réponse à une question sur le
"L'Allemagne continuera à soutenir sécurité de l'ONU, l'Allemagne est res- à 107 km de la ville d'Isangel, risque de voir ces attaques prises
contre avec son homologue afghan située sur l'île de Tanna.
Zalmai Rassoul. Les deux hommes l'Afghanistan après 2014 en particulier ponsable du dossier de l'Afghanistan. comme un prétexte par des puis-
ont, par ailleurs, évoqué la nécessi- Auparavant, le Centre du réseau
sismique de Chine avait annon- sances étrangères pour intervenir.
té de régler le problème des Serbie "Il faut être ferme quand on
refuges de groupes terroristes qui, cé que le séisme avait une
selon le ministre indien, continuent Redressement de l'économie, tiré par les exportations magnitude de 6,8 et qu'il s'était dialogue avec les puissances qui
d'exister hors des frontières produit à une profondeur de ont quelque chose à dire sur ce
Le redressement de l'économie serbe, tiré pays dont les autorités ont retiré jusqu'à
afghanes. En Afghanistan, les inté- par les exportations, a pris un nouvel élan, maintenant 1,46 milliard. Le bureau des sta- 30km. Aucune alerte au tsuna- sujet, car il y a une différence
rêts indiens ont, maintes fois, été mais les risques extérieurs et l'inflation conti- tistiques serbe a indiqué en décembre que mi n'a été lancée pour l'instant. entre le fait de montrer son inté-
visés par des attentats. Le séisme est le dernier en date rêt et sa compassion, et l'exploi-
L'ambassade d'Inde à Kaboul a été nuent à représenter un défi pour la stabilité l'économie locale avait crû d'environ 1,5%
macro-économique du pays, a indiqué hier, en 2010, en rythme annuel, alors que l'infla- d'une série près de cette île qui tation d'un sujet", a-t-il poursui-
la cible de deux attentats-suicide,
en juillet 2008, (60 morts) et en un rapport du FMI. "Le redressement écono- tion était de 11,5%, soit presque le double abrite un volcan en activité. vi, au côté du chef de la diploma-
octobre 2009 (17 morts). mique tiré par les exportations a pris un nou- par rapport aux prévisions. Le taux de chô- Le Vanuatu, entre les îles tie irakienne, Hoshyar Zebari.
En février 2010, sept Indiens vel élan, mais les risque externes restent mage était de 19,2%. Selon le FMI, "le PIB Fidji et l'Australie et au nord de "Ce qui s'est passé nous pré-
figuraient parmi les 17 morts d'une considérables", souligne le Fonds monétaire se redresse grâce à un taux de change com- la Nouvelle-Zélande, est situé
international (FMI) dans un rapport publié pétitif et un rebondissement de la production occupe beaucoup", a-t-il ajouté
attaque coordonnée de kamikazes sur la ceinture de feu du en référence à l'attaque de l'égli-
talibans contre des résidences hôte- sur son site internet. industrielle et des exportations". L'institution Pacifique, où le déplacement
lières abritant des étrangers en "En comparaison avec la plupart des pays table également sur une hausse du PIB de des plaques de l'écorce terrestre se copte d'Alexandrie (Egypte),
plein centre de Kaboul. voisins, la Serbie connaît un redressement 1,5% en 2010 et de 3% en 2011. La Banque provoque séismes et activité qui a fait 21 morts dans la nuit
Depuis le renversement du (économique) lent mais constant", selon le centrale de Serbie (NBS) avait augmenté en du nouvel an, et à la série d'at-
rapport, qui met en garde toutefois contre décembre, pour la cinquième fois consécuti- volcanique. Le tsunami du 26
régime taliban en Afghanistan, fin décembre 2004, provoqué par taques contre les chrétiens d'Irak
2001, l'Inde a engagé au moins 1,3 une hausse de l'inflation au cours des der- ve, de 1% de son taux directeur en raison
niers mois de 2010. Il s'agit du sixième bilan d'une inflation supérieure aux projections, une secousse au large de ces derniers mois.
milliard de dollars dans divers pro-
grammes d'aide et de reconstruc- sur l'économie serbe fait par le FMI depuis l'établissant à 11,5%. Les autorités serbes l'Indonésie, avait causé la mort Les chrétiens "font partie du
tion, ce qui en fait le premier pays que l'institution financière avait accordé en misent sur une inflation de 4,5% en 2011 et de plus de 220.000 personnes monde arabe et il faut les proté-
donateur dans la région. 2009 un prêt de 2,98 milliards d'euros à ce de 4% en 2012. dans tout l'Océan indien. ger", a-t-il affirmé.

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Monde
Référendum sur le Sud Soudan
Début hier des opérations de vote
● La consultation se poursuivra jusqu’au 15 janvier.
Les opérations de vote pour le
premier jour du référendum du
sud du Soudan ont pris fin hier
soir. Le premier jour de ce réfé-
rendum qui se poursuivra jus-
qu'au 15 janvier, a connu un
afflux massif aux urnes des élec-
teurs du sud du Soudan, appelés à
choisir entre la sécession ou l'uni-
té de la région avec le nord.
Le chef de la commission
chargée d'organiser le référen-
dum, M. Ibrahim El-Khalil a
annoncé avoir prolongé d'une
heure les horaires du vote à partir
de demain, soit de (8h à 18h) au
lieu de (8h à 17h).
Ce prolongement a été décidé
pour permettre une large partici-
pation des électeurs, a expliqué
M. El-Khalil qui s'est enquis hier
du déroulement du scrutin dans
plusieurs centres de vote. Au pre-
mier jour du vote, M. El-Khalil a
fait état du bon déroulement et
"sans problème des opérations de
vote qui ont débuté à leur horaire
prévu (8h)".
Les Soudanais du Sud votent
du 9 au 15 janvier pour choisir
entre la sécession de la région ou
l'unité avec le nord.
Le référendum perturbé
par des affrontements
Des affrontements survenus
hier, dans l'Etat d'Unité, dans le
sud du Soudan, ont perturbé le
déroulement du référendum sur
l'avenir de cette région, a indiqué
la commission chargée d'organi-
ser cette consultation populaire.
Selon la commission référen-
daire, des heurts ont opposé
dimanche dans l'Etat d'Unité des
rebelles à des soldats de l'Armée
du Sud.
"Il y a eu des heurts de mili-
ciens mais on m'a assuré que la
situation avait été maîtrisée", a
déclaré Chan Reec, responsable
au sein de la commission réfé-
M. Salva Kiir Mayardit : “Un moment historique
pour le dirigeant de la région”
Le chef du gouvernement
semi-autonome du Sud du
Soudan, Salva Kiir Mayardit, a
qualifié hier de moment histo-
rique le référendum sur l'avenir
de la région du Sud dont le taux
de participation était important,
deux heures après le début des
opérations de vote, selon la pres-
se locale et internationale.
"C'est le moment historique
que les Sud-Soudanais atten-
daient", a déclaré Salva Kiir,
après avoir accompli son devoir
électoral à Juba, capitale du Sud-
Soudan, dans un centre de vote.
Selon la presse locale et inter-
nationale, les Sud-Soudanais
votaient massivement dès les
premières heures qui avaient
suivi l'ouverture des bureaux de
Le premier tour de la présidentielle fixé au 27 février
Le premier tour de l’élection
présidentielle au Bénin aura lieu le
27 février prochain, a-t-on appris
hier, à Dakar de sources média-
tiques, citant un communiqué du
Conseil des ministres béninois.
"Le premier tour de la présiden-
tielle aura lieu le 27 février sur toute
l’étendue du territoire national
(béninois) et le second tour deux
semaines plus tard conformément
aux textes et aux lois électorales en
vigueur au Bénin", a-t-on annoncé
rendaire. M. Reec s'est déclaré
"optimiste sur le fait que ces
affrontements n'auront pas d'im-
pact sur le processus électoral".
Dans la matinée, un porte-
parole de l'Armée populaire de
libération du Soudan (SPLA),
avait affirmé que la situation était
calme dimanche. Vendredi et
samedi, des affrontement entre
des rebelles et des soldats
sudistes avaient eu lieu dans le
comté de Mayom, dans l'Etat
d'Unité. L'armée avait dit avoir
tué six rebelles et en avoir captu-
ré 32. Les Soudanais du Sud
votaient massivement dimanche,
au premier jour du référendum
destiné à choisir entre la séces-
sion ou l'unité avec le Nord.
8 morts dans des affron-
tements tribaux à Abyei
Au moins huit personnes ont
été tuées hier, dans des affronte-
ments entre deux tribus rivales
dans la région soudanaise
d'Abyei (centre), ont indiqué des
sources tribales citées par des
agences de presse.
Des heurts ont opposé la tribu
Misseriya à sa rivale Dinka, fai-
vote, à l'occasion de cette consul-
tation populaire jugée cruciale
pour l'avenir de ce plus grand
pays d'Afrique pour exprimer
leur choix sur le maintien de
l'unité avec le Nord du pays ou la
sécession.
Dans le Nord du Soudan, plus
de 115.000 Sudistes se sont ins-
crits. Au total 3.930.916 per-
sonnes sont concernées par cette
consultation populaire.
Ce nombre inclut plus de 3,75
millions de personnes inscrites au
Sud du Soudan, et 116.000
autres dans les Etats du Nord,
ainsi que 60.000 inscrits dans
huit pays étrangers, selon les pré-
cision de la commission référen-
daire, chargée d'organiser ce
vote.
Bénin
au terme du Conseil des ministres
réuni en session extraordinaire.
Le gouvernement a, en outre,
fixé la date des élections législatives
au 17 avril, alors qu’un éventuel
deuxième tour est prévu deux
semaines plus tard pour élire les 83
députés siégeant à l’Assemblée
nationale, selon les mêmes sources.
Plusieurs candidats postule-
raient à la magistrature suprême, a-
t-on également indiqué à Cotonou.
Ainsi, outre le président sortant,
sant au moins huit morts, ont
précisé les mêmes sources.
"Les combats se sont poursui-
vis jusqu'au soir. Nous avons
perdu huit hommes et 20 ont été
blessés", a indiqué un respon-
sable de Messiriya.
Cités par des agences, des res-
ponsables de l'autre tribu (Dinka
Ngok) ont eux aussi confirmé ces
affrontements survenus à Abyei,
une région disputée située dans
le centre du Soudan.
Ces violences sont survenues
au premier jour du référendum
sur l'"avenir du Soudan, perturbé
par des affrontements ayant
opposé des rebelles à des soldats
de l'Armée du sud, selon la com-
mission chargée d'organiser la
consultation. Dans la matinée,
un porte-parole de l'Armée popu-
laire de libération du Soudan
(SPLA), avait affirmé que la
situation était calme dimanche.
Initialement prévu pour ce 9
janvier, un autre référendum sur
le sort (rattachement au sud ou
au nord) de la région disputée
d'Abyei (centre), a été reporté
sine die en raison de contraintes
logistiques.
Selon la loi référendaire, au
moins 60% des quelque quatre
millions d'électeurs doivent voter
pour que le résultat soit validé. A
cet effet, les responsables souda-
nais ont exhorté la population à se
rendre aux urnes dès les deux
premiers jours afin d'obtenir le
plus tôt possible une forte partici-
pation.
Boni Yayi, qui n’a pas encore
annoncé officiellement sa candida-
ture, seront en lice, M. Abdoulaye
Bio Tchané, président de la Banque
Ouest Africaine pour le développe-
ment (BOAD), M. Adrien
Houngbédji, candidat de l’opposi-
tion et Mme Marie Elise Gbédo
(avocate), alors que d’autres per-
sonnalités attendent le moment
opportun pour présenter leur candi-
dature.
Lundi 10 Janvier 2011
13
Tunisie
2 morts et de nombreux blessés
lors d'affrontements entre mani-
festants et forces de l'ordre
Deux personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées,
samedi soir, dans des affrontements entre manifestants et forces de
l'ordre à Thala (gouvernorat de Kasserine) à 250 km à l'ouest de la capi-
tale, ont indiqué hier, des sources officielles tunisiennes.
Selon des sources proches du ministère tunisien de l'Intérieur, des
groupes d'individus ont attaqué, samedi soir, une station d'essence, le
siège local de l'administration régionale de l'équipement, de l'habitat et
de l'aménagement du territoire et un poste de police, utilisant des cock-
tails Molotov et des pierres.
Les forces de l'ordre se sont interposées dans un premier temps en pro-
cédant à des tirs de sommation, mais les manifestants ont poursuivi leur
attaque sur les sièges d'institutions officielles, ce qui a contraint les forces
de l'ordre à "utiliser les armes dans un acte de légitime défense", ont
ajouté les mêmes sources.
Le ministère tunisien de l'Intérieur a indiqué que ces incidents ont
entraîné la mort de 2 personnes parmi les assaillants et la blessure de 8
autres.
Par ailleurs, de nombreux agents de l'ordre souffrent de brûlures et de
blessures multiples, dont 3 sont dans un état grave, a ajouté la même sour-
ce. Plusieurs villes tunisiennes sont, depuis environ trois semaines, le
théâtre d'affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre,
pour protester contre le chômage, faisant de nombreuses victimes.
dental
Sahara occi
Procès des Sahraouis
à Casablanca
Attaques contre
les observateurs
internationaux
Le procès des militants sahraouis, reporté à la semaine prochai-
ne, a donné lieu à Casablanca (Maroc) comme lors des précédentes
audiences, à des attaques physiques et verbales contre les observa-
teurs internationaux, a appris dimanche l'APS auprès d'une obser-
vatrice italienne à Rome. L'audience devait juger pour "atteinte à la
sécurité de l'Etat", les accusés sahraouis Brahim Dahane, Ahmed
Nassiri, Ali Salem Tamek, Lachgare Degia, Yahdih Ettarrouzi,
Rachid Sghavar et Lebaihidi Saleh. Les observateurs internationaux
présents à l'audience ont affirmé que devant le siège du tribunal, il
y avait "plusieurs groupes de manifestants brandissant des bande-
roles faisant l'éloge du Sahara marocain, pour intimider les témoins
notamment étrangers", a indiqué Mme Cinzia Terzi.
"A l'entrée de la salle d'audience, des observateurs ont été
accueillis par une foule de photographes et les procédures d'admis-
sion à la salle ont été tout à fait fluides", cette fois-ci, a-t-elle ajou-
té. Les observateurs ont été dépossédés de leurs téléphones cellu-
laires et caméras et certains d'entre eux ont été fouillés, au contrai-
re des Marocains. "A l'audience, il y avait une centaine de per-
sonnes. Les observateurs ont été invités par un préposé à prendre
place à l'arrière de la salle, alors que les avocats à charge étaient
debout devant les juges, ce qui n'a pas permis aux observateurs de
suivre visuellement ce qui se passait", a-t-elle dit.
Parmi le public, il n'y avait pas de Sahraouis, et les accusés sah-
raouis en liberté sous caution, étaient absents, ont-ils précisé, affir-
mant sur la base d'informations recueillies auprès des avocats de la
défense, que les absents avaient peur des attaques qui ont eu lieu au
cours des trois séances précédentes. "Un sentiment d'hostilité conti-
nue, régnait", a-t-elle relevé, précisant que "des femmes parmi le
public ont couvert le visage de l'avocat Marco Martino avec un dra-
peau marocain." En outre, les avocats des accusés ont été fréquem-
ment interrompus lors de leur prise de parole et parfois avec vio-
lence, ont raconté les observateurs, relevant que "la plaidoirie de
l'avocat marocain des accusés, Mustapha Errachidia, a été arrêtée
après seulement quatre minutes".
Ils ont déclaré avoir assisté à '"une violente attaque verbale d'un
avocat des plaignants, soutenu par les acclamations du public et de
ses collègues", ajoutant que "certains passages des plaidoiries des
avocats de la défense ont été accompagnés de cris du public, comme
lors de leur entrée à la salle d'audience.
Ils ont également relevé que "le président du tribunal n'a pas réus-
si à exercer son autorité, conduisant à des perturbations de l'audien-
ce et à des menaces contre les accusés et leurs défenseurs".
Par ailleurs, elle a affirmé que "lorsque l'avocat Errachidia a été
attaqué par son collègue de la partie civile, le président a laissé
faire", permettant à tout un chacun dans l'auditoire de se lever, mais
imposant au délégué suédois de s'asseoir".
"Même les avocats se sont distingués comme au cours des
audiences précédentes, par des interventions violentes et agressives
contre les accusés, leurs avocats et les observateurs internationaux",
a-t-elle rapporté, soulignant que le public était composé de militants
de nombreuses associations marocaines. "Dans ces conditions, les
observateurs internationaux réaffirment leur conviction que le pro-
cès ne se déroule pas selon les règles généralement acceptées", per-
mettant de le qualifier de "procès équitable", a-t-elle ajouté. Etaient
présents à cette audience, les observateurs italiens Capuano
Luciano, Marco Francesco De Martino, Quatrano Nicola, Morlini
Eugenio, Cinzia Terzi.
Etaient également présents, Matthew Lehrfeld du consulat géné-
ral américain de Casablanca, Henrik Samuelson, Premier secrétaire
de l'ambassade de Suède au Maroc, Dagmar Schmidt Tartaglia,
ambassade de Suisse au Maroc.
 14
Nation EL MOUDJAHID

Après 30 ans d'absence Commission

Un projet de loi portant règlement
budgétaire demain devant l'APN
Après 30 ans d'absence et d'at-
tente, un projet de loi portant
règlement budgétaire de l'année
2008, sera enfin présenté et
débattu, mardi prochain, par les
membres de l'Assemblée
Populaire Nationale (APN), a
annoncé hier à Alger le président
de la commission des finances et
du budget, M. Mohamed Kenai.
politiques et économiques dont le ministre des
Finances, le président de la Cour des comptes
et plusieurs directions centrales ministérielles,
la commission a préparé un rapport prélimi-
naire sur le projet de loi du règlement budgé-
taire pour l'exercice 2008 (2011-3) sur lequel
une série de constats et de recommandations
ont été formulés, selon son président.
Il a été ainsi constaté, avance-t-il, "la fai-
blesse de consommation des crédits de cer-
tains fonds spéciaux comme le Fonds de déve-
loppement des collectivités locales (FCCL),
ainsi que pour quelques projets décentralisés
dans certaines wilayas".
Pour parer à cette défaillance, la commis-
dits, qui échappent à tout contrôle législatif
ainsi que la maîtrise des prévisions et des
études techniques des projets pour éviter les
réévaluations".
La "dynamisation" du rôle de la Cour des
comptes et de l'Inspection générale des
finances, la généralisation de l'application du
nouveau système financier comptable, le relè-
vement de la contribution de la fiscalité ordi-
naire dans le budget de l'Etat, notamment à
travers la régularisation du commerce infor-
mel, de même que la clarification des sources
de la fiscalités pétrolières sont également au
centre des recommandations de la commission.
Invité à s'exprimer sur les mesures prises
de la culture du
Conseil de la nation
Exposé
de la loi
sur le cinéma
La commission de la culture, de l'in-
formation, de la jeunesse et du tourisme
au Conseil de la nation a entendu hier,
un exposé présenté par la ministre de la
Culture, Mme Khalida Toumi, sur la loi
sur le cinéma.
Selon un communiqué du Conseil,
Mme Toumi a souligné que les disposi-
tions contenues dans cette loi "prévoient
le cadre juridique permettant la défini-
tion, l'organisation et le contrôle des
activités cinématographiques ainsi que

C e texte, présenté deux fois seulement en

Algérie, à savoir en 1978 et en 1981,
constitue un "mécanisme de contrôle à
posteriori de l'exécution du budget" relatif à
"l'exercice actuel moins trois", conformément
à l'article 160 de la Constitution et aux dispo-
sitions de la loi 84-17 relative aux lois de
finances, a expliqué M. Kenai lors d'une confé-
rence de presse.
Après avoir auditionné plusieurs acteurs
sion propose d'abord d'amender la loi 84-17
"dépassée par le temps", selon les propos de M.
Kenai, et de réduire à deux ans, au lieu de trois
ans, l'écart entre l'adoption, par le parlement,
d'une loi de finances et l'adoption de son règle-
ment budgétaire .
La commission suggère, en outre, "la
réduction du nombre des fonds spéciaux pour
ne garder que ceux économiquement fiables, la
minimisation du recours aux transferts de cré-
samedi par le gouvernement pour faire face à
la flambée soudaine des prix des produits de
première nécessité, M. Kenai a souligné que
ces mesures "sont le seul moyen d'éteindre l'in-
cendie" tout en exprimant son rejet des actes
de destruction commis ces derniers jours (par
des jeunes en colère).
Le projet de loi du règlement budgétaire
pour 2008 doit être adopté jeudi 20 janvier par
l'APN.
leur développement au plan écono-
mique".
Lors du "débat exhaustif" qui a mar-
qué la réunion présidée par M. Boualam
Boualam, président de la commission, la
ministre a clairement répondu aux ques-
tions et aux préoccupations des
membres de la commission sur les dis-
positions prévues par le texte de loi, pré-
cise la même source).

Le Rassemblement pour
la culture et la démocratie
Le RCD (RCD) a annoncé hier, que
son groupe parlementaire à
demandera l'Assemblée populaire
nationale (APN) demandera
un débat général sur les
un débat général émeutes survenues dans des
villes et localités du pays.
sur les récents "Le RCD engage son
groupe parlementaire à
demander un débat général
événements à l'Assemblée populaire
nationale sur les véritables
origines d'une crise qui
déstabilise et ensanglante la nation", a indique ce base, le RCD les a qualifiées d"incohérentes" et
parti dans un communiqué. "choquantes", estimant que "l'exonération de l'IBS
Appelant "l'ensemble des patriotes à rester mobi-
lisés pour donner une traduction organisée et adap-
n'aura aucun effet sur la baisse des prix puisqu'elle
concerne un prélèvement annuel sur le chiffre d'af-
tée au soulèvement de la jeunesse", le RCD a deman-
dé "la libération totale et inconditionnelle de tous les
détenus".
faires".
Selon le RCD, "cette disposition ne profitera qu'à
la production et/ou la distribution".
Le RCD a ajouté qu'il "entreprend d'ores et déjà
des contacts avec toutes les forces politiques et
Plusieurs mesures visant à juguler la hausse des
prix du sucre et de l'huile ont été prises samedi lors
sociales persuadées que la prolongation du statu quo
ne peut mener qu'à l'enterrement de l'Algérie démo-
d'un conseil interministériel, rappelle-t-on.
Ces mesures portent sur une suspension des droits
cratique et sociale pour laquelle se sont battues et de douanes et de la TVA et une exonération de l'IBS
sacrifiées des générations entières".
S'agissant des mesures prises par le gouverne-
représentant un total de charge de 41% qui vient en
déduction des prix de revient, du 1er janvier au 31
ment pour réduire les prix de produits alimentaires de août 2011.

Agriculture Pomme de terre

Un objectif de production de 4 millions
de tonnes/an à partir de 2014
La démarche du MADR vise à optimiser
les capacités de production à l’hectare à
travers l’introduction de la mécanisation
dès cette année.
introduction, pour la première fois, dans certaines zones
agricoles. Pour la campagne d’arrière-saison 2010, plus
de 51.000 hectares de pomme de terre ont été réalisés par
les producteurs enregistrant ainsi un accroissement de
plus de 8.000 hectares (soit +18%) par rapport à l’année
2009. Afin de maintenir cette dynamique, les produc-
teurs ont insisté sur la nécessité de développer des sys-

L’ une des filières stratégiques retenues dans le cadre du

plan de développement de l’agriculture, le segment
de la pomme de terre continue d’enregistrer des per-
formances encourageants grâce à la mise en synergie des dif-
férents acteurs de cette filière, l’introduction des techniques
de production et de conservation et beaucoup plus au profes-
sionnalisme des agriculteurs. Les statistiques indiquent que la
production a atteint 3,2 millions de tonnes (MT) en 2010
contre 2,67 MT en 2009, et 2,2 millions de tonnes en 2008. La
filière qui verra l’introduction de la mécanisation dès cette
année prévoit la culture de 60.000 hectares (ha) pour la cam-
pagne 2011, soit une hausse de 18% par rapport à 2010, l’ob-
jectif étant d’augmenter progressivement le rendement à
l’hectare qui est actuellement de 200 quintaux pour atteindre,
en définitive, un niveau de production de 4 millions de
tonnes/an dès 2014. Pour cela, il a été procédé à l’extension
des superficies consacrées à cette culture de même que son
tèmes d’observation, plus affinés, des comportements des
acteurs et de l’évolution de la filière pour parer à toutes éven-
tuelles perturbations futures. Aussi, le Système de Régulation
des Produits Agricoles de Large Consommation (SYRPA-
LAC) dont l’objectif principal consiste en la sécurisation et la
protection des producteurs sera consolidé dès cette année par
la création d’entreprises privées de stockage et de régulation
du marché de la pomme de terre ce qui devrait contribuer à la
régulation des prix de ce produit sur le marché. Les entre-
prises en question auront, ainsi, pour mission de « réguler et
absorber les surplus de production, stabiliser les prix sur le
marché, sécuriser les agriculteurs et éviter la spéculation » a
précisé récemment le président du comité interprofessionnel
de la filière concernée, en l’occurrence, M. Bachir Séraoui.
Dans cette optique, le ministre de l’Agriculture a instruit les
différentes institutions concernées à l’effet de dynamiser les
acquisitions des surplus de production auprès des producteurs
à des prix de référence de 20 da/kg majoré d’une prime de
qualité de l’ordre de 2 Da/kg sachant que de nouvelles infra-
structures de stockage ont été réceptionnées et qu’elles doi-
vent être mises à la disposition de cette opération d’intérêt
général. Des actions censées inscrire l’effort orienté vers cette
filière dans la durabilité d’autant plus que les responsables de
l’agriculture planchent sur un projet d’exportation de la
pomme de terre durant l’année en cours. Il ne sera pas ques-
tion d’exporter le surplus de la production, mais de produire
spécialement pour l’exportation comme l’a précisé le prési-
dent du comité interprofessionnel de la pomme de terre.
L’Algérie, pour rappel, produit entre 200.000 et 220.000
quintaux de semences de pommes de terre à partir de variétés
nationales et importe certaines variétés dans ce souci de
répondre à la demande en matière d’exportation.
D. Akila

Formation et enseignement professionnels

e
La 2 tranche du nouveau système indemnitaire sera versée en mars
L e versement de la deuxième
tranche du nouveau système
indemnitaire du personnel du
corps de la formation et de
l'Enseignement professionnels aura
lieu au cours du mois de mars 2011.
Il sera suivi par celui de la troisième
tranche qui aura lieu avant les
vacances d’été. A noter que le ver-
sement de la première tranche a eu
lieu en novembre dernier.
Au grand bonheur des tra-
vailleurs de ce secteur l’application
de ce nouveau système indemnitai-
re scindé en trois phases aura un
effet rétroactif à partir du 1er janvier
2008. Effectif après la promulga-
tion par le Premier ministre d'un
décret exécutif, le 30 septembre
dernier, ce nouveau régime indem-
nitaire est révisé en application du
nouveau statut relatif à ce secteur
promulgué le 22 février 2009. Il
s’agit notamment, de changements
entrant dans le cadre de la réorgani-
sation de la fonction publique et
également dans le projet de réforme
du secteur de la formation et de
l’enseignement professionnels.
Le décret publié dans le Journal
Officiel stipule que ces fonction-
naires bénéficient, selon le cas, de
plusieurs primes et indemnités. Ces
primes tiendront compte de l'amé-
lioration des performances pédago-
giques et de la gestion, du rende-
ment, de la qualification, de la
documentation pédagogique, de
l'expérience pédagogique ainsi que
des services techniques.
Ainsi l'indemnité de qualifica-
tion est fixée à 25% du salaire de
base pour les personnels de catégo-
ries 12 et moins de 30% pour les
catégories 13 et plus. Selon les caté-
gories, l'indemnité de documenta-
tion variera entre 2 000 et 3 000
dinars. L'indemnité versée aux
agents techniques d'application est
de 25% du salaire de base et la
prime de rendement est de 30% du
même salaire.
Autrement dit, le régime indem-
nitaire des fonctionnaires de la for-
mation professionnelle est révisé en
application du nouveau statut relatif
à ce secteur. Ainsi, l'indemnité d'ex-
périence professionnelle passera de
2 à 4 % du salaire de base et les
primes d'amélioration des perfor-
mances pédagogiques et de gestion
seront calculées sur la rémunération
principale avec un taux variant entre
0 et 40%.
Plus de 30 000 fonctionnaires
bénéficieront de cette revue à la
hausse des salaires.
D’un autre côté, les bourses des
stagiaires ont déjà connu une reva-
lorisation. Ainsi, la bourse d'équipe-
ment est passée de 300 à 2 000
dinars. Les bourses attribuées aux
techniciens supérieurs ont augmen-
té de 50% pour atteindre les
1 350 dinars. En plus des
bourses, le secteur accorde un pré-
salaire estimé à 15% du SNMG aux
apprentis qui suivent une formation
en alternance entre les centres et les
unités économiques.
Sarah SOFI

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Culture 15

«Le trésor enfoui du Malhûn, anthologie de la poésie populaire algérienne»

de Mohamed Souheil DIB
Le malhûn, une tradition
populaire chantée
prééminence de la poésie orale chantée
dans un Maghreb ayant un socle culturel
commun et dont les influences se seraient
interpénétrées avec une rhétorique
déployée dans le sens horizontal : «Dans
le temple de la mémoire des poètes
algériens, le cosmopolitisme est de
rigueur. Parmi les joyaux de la rhétorique
dignes de passer à la postérité, il n’est pas
rare de trouver, consignées en bonne
place, les envolées lyriques des chantres
du malhûn marocain»(p323). Dans cet
ouvrage où sont
résistance etc. Une notice biographique
renseigne sur la vie et les chants de
chaque poète algérien et la liste est
longue. On aura à cet effet le plaisir de lire
Ben Guitûn Mohamed avec sa son éloge
funèbre sur «Hayzia», la poésie sur la vie
sociale et les mœurs qui incarnaient les
valeurs algériennes d’antan, les textes de
récits , morales et autres aphorismes.
Dans l’annexe est contenue une analyse
détaillée sur la pratique, la métrique et
l’historiographie de ce chant populaire.
Mais, c’est essentiellement dans sa
conclusion à cet épais et dense ouvrage
que l’auteur établit, après des réflexions
sur l’agencement d’une poésie autrefois

Q
ui n’a pas en mémoire les vers
dédiés à l’élégie de la beauté
bédouine, la belle Layla aux cils
bruns sous des yeux de feu que chante
l’amoureux transi Qays ? Ce thème de la
poésie courtoise arabe fut la source
d’inspiration de Louis Aragon avec son
mémorable «Les yeux d’Elsa», un recueil
pour sa compagne qui chante la beauté
spirituelle de la femme aimée.
Il faut croire que des bardes de la
poésie populaire algérienne ont perpétué
la tradition arabe en la modelant aux
exigences de la culture orale maghrébine
en créant un genre qui, tout au long de
l’Histoire tourmentée par un contexte
colonial, s’est imposé par la force et
l’esthétique de sa langue fluctuant en
plusieurs modes d’expressions
langagières le plus souvent proches des
parlers de la population maghrébine qui
les pratiquaient. L’anthologie de
Mohamed Souheil DIB constitue une
approche méthodologique originale qui
s’appuie sur la collecte et la traduction en
langue française d’un corpus
impressionnant de textes et
pièces célèbres et moins
inconnues du Malhûn dans
une étude dont le moins
qu’on puisse dire est qu’elle
est fort érudite. L’auteur a
répertorié puis classé en
différents thèmes de
prédilection les genres
qu’emprunte la tradition
algérienne laquelle semble,
après la lecture de cet
ouvrage, très imprégnée de
celle qui existait au Maroc
particulièrement la poésie
courtoise plus communément appelée
«Zadjal» au Maroc. L’auteur fait le
constat que ce genre dont la matrice est
apparentée à l’origine à la «san’â»
classique qui aurait évolué selon la
pratique citadine ou rurale en mode hawzi
et rûbî, est une variation poético-musicale
par rapport à la norme andalouse, une
variation qui a induit aussi une
progression de la langue arabe vers le
dialectal au fil des siècles. L’auteur
postule dans son livre pour la
consignés avec une minutie
extraordinaire qui peut d’ailleurs servir la
recherche universitaire, le lecteur aura le
loisir de découvrir tout le patrimoine
populaire traduit en vers qui conservent
leur sonorités musicales d’origine qui
vont de la description et de la fonction
sociopolitique du «goual» à savoir le
poète dans nos contrées, suivant le large
éventail des genres comme le malhûn
d’essence mystique et religieuse,
d’inspiration courtoise, celui évoquant la
rigide contenant dans les thèmes abordés
une parfaite symbiose entre la culture
maghrébine et la beauté de sa nature que
l’on soit situé au Nord ou au Sud, un lien
entre le malhûn et le chaâbi ainsi note-t-il
dans sa conclusion : «L’espace esthétique
de la poésie chantée au Maghreb n’est pas
conçu, dans la conscience artistique de ses
agents, comme une série de lieux séparés,
étrangers l’un à l’autre selon un repère
géographique déterminé (…) Dans le
chaâbi, l’espace du dire d’un Hadj al-
Anqa dans son «al-hmâm» le plus célèbre
texte de sa création- accueille les formes
déjà consacrées du malhûn … »(p331).
Dans un autre passage ,il ajoute dans le
même ordre d’idées : «La langue du
chaâbi et du malhûn contrairement à la
san’a classique ne véhicule pas une
expérience du vécu par période
interposées, elle parle de ceux qui la
parlent, qui la vivent réellement»(p323).
Lynda Graba
«Le trésor enfoui du Malhûn, anthologie de la
poésie populaire algérienne» de Mohamed Souheil
DIB, aux éditions Anep, 336p, Alger 2010.

Yasmina Khadra, écrivain

"L’Algérie n’est pas une histoire mais une émotion"
puits de pétrole", soulignant que "les étran-
gers viennent avec l’idée d’investir, de
conquérir des espaces vitaux et ne voient pas
très bien toute la magie qui entoure ces
puits". "J’ai dit aux étudiants américains que
j’ai rencontrés aujourd’hui que l’Algérie est
un pays qui ne se raconte pas et qu’aucun
écrivain n’a réussi à donner le 1/5 de ce qui
mérite d’être écrit véritablement sur ce pays
comme attraction", a affirmé cet écrivain.
"Je leur ai également dit que pour eux le
monde s’arrête à leurs frontières et que c’est
à eux d’aller à la rencontre de ces espaces
qui leur paraissent fantasmagoriques et qui
ne sont que le reflet que de ce qu’ils sont
d’initiatives puissent se multiplier, estimant
que si ces étudiants sont revenus, c’est qu’ils
ont trouvé quelque chose à prendre et que le
discours qu’ils ont entendu a donné des
fruits.
Par contre, a-t-il ajouté, l’intellectuel
aujourd’hui n’est plus qu’une image, pas
une idée, une pensée, l’inventivité et l’extra-
lucidité, soulignant que maintenant "nous
sommes épatés plus par ce que nous voyons
que par ce qui nous interpelle intellectuelle-
ment". A propos des débats sur l’immigra-
tion, l’intégration et l’identité, Yasmina
Khadra pense que l’intégration doit être
"naturelle" et "se plier aux obligations du
pays hôte", ajoutant que "ceci ne doit pas
nous empêcher d’être ce que nous sommes".
En Europe, a-t-il souligné, "on ne deman-
de pas aux immigrés de s’intégrer mais de
se désintégrer et d’oublier leur culture et leur
religion.
Et lorsque les choses vont mal et qu’on
ne trouve pas de solutions, on charge un cou-
pable qui n’est que l’immigré, c’est ce qui
se passe en Europe confrontée à une mon-
dialisation qui lui échappe".

Yasmina Khadra, écrivain

L e romancier Yasmina Khadra a affir-
mé à Paris que l’Algérie "n’est pas
une histoire, mais une émotion" et
qu'"il faut y aller pour la sentir et la vivre, a
affirmé. "J’essaye, pour ma part, à travers
ces rencontres, de vulgariser le mythe afri-
cain et d’orienter l’attention des gens sur
l’Algérie. Mais personne ne connaît ce pays
qui demeure une énigme aux yeux de nom-
breux pays", a-t-il dit, dans un entretien à
l’APS, en marge d’une rencontre qui l’a
réuni vendredi soir à un groupe d’étudiants
de l’université de Sana Diego en voyage
d’étude en France. "Il faut impérativement
que notre pays s’ouvre à travers des initia-
tives heureuses et qu’il apprenne à s’émer-
veiller et à émerveiller les autres", a-t-il dit.
"Nous devons essayer par tous les moyens
de rendre ce pays fréquentable et prouver
qu’il recèle un monde très intéressant et une
mentalité et une culture qui pourraient ser-
vir à enrichir la culture des autres", a-t-il
ajouté, regrettant que l’Afrique du Nord ne
se limite pour les Américains et les
Occidentaux qu'à des pays voisins, alors que
"l’Algérie est pourtant un pays beaucoup
plus attractif et plus intéressant de tout point
de vue". Il a déploré, par ailleurs, que ces
pays ne voient l’Algérie que comme "un
véritablement".
"Les Américains, les Mexicains ou les
Robert De Niro, un monstre sacré du
Africains sont d’abord des êtres humains. Et
cinéma américain pour présider Cannes
la magie de ce florilège, c’est justement les
différences", a souligné le romancier.
De son point de vue, l’ignorance n’est
pas le fait d’être inculte, "c’est le fait de
méconnaître. C’est par la méconnaissance
R obert De Niro, monstre sacré du cinéma,
sera le président du jury du 64e Festival
de Cannes (11-22 mai), ont annoncé jeudi
les organisateurs de cette prestigieuse manifes-
tation, qui ont choisi pour la troisième fois en
que tous les repères et tous les prismes quatre ans de faire appel à un Américain.
deviennent défaillants, car si on fantasme sur "Ayant été par deux fois président de jury dans
quelqu’un, si on le craint un peu, il devient les années 80, je sais que ce ne sera pas une
à nos yeux le plus grand des monstres". tâche facile pour mes amis jurés et moi-même,
"C’est pourquoi, s’il faut faire quelque mais je suis honoré et heureux du rôle qui
chose, c’est au niveau de l’Etat que les m'est confié", a déclaré l'acteur, réalisateur et
choses devraient se déclencher", a-t-il pour- producteur âgé de 67 ans. "Les festivals favori-
suivi, estimant que notre drame est que sent les connexions au sein de la communauté
cinématographique internationale et ont un
"nous manquons d’ambition et d’audace". impact culturel pérenne", a ajouté Robert De
"Nous n’avons rien à cacher, aucun peuple Niro, cofondateur du Festival de Tribeca, consa-
n’est parfait, il ne faut pas que nos imper- cré au cinéma indépendant. L'acteur sera le
fections deviennent des espèces de réti- troisième Américain en quatre ans à présider le
cences derrière lesquelles on va se retran- jury du festival, après le réalisateur Tim
cher", a ajouté Yasmina Khadra pour qui "il Burton en 2010 et l'acteur et réalisateur Sean
faut prouver que nous sommes aussi Penn en 2008. En 2009, c'est l'actrice française
capables d’étonner, de surprendre agréable- Isabelle Huppert qui avait tenu ce rôle. Robert
De Niro est "entré dans l'histoire du Festival de
ment. Cannes dès sa première apparition, avec (Taxi
C’est une question de vaillance citoyen- Driver) (de Martin Scorsese) qui remporte la
ne". Palme d'Or" en 1976, ont souligné Gilles Jacob
Sur l’hypothèse que ces visites organi- et Thierry Frémaux, respectivement président
sées par des pays étrangers puissent changer et délégué général du festival. "Doté d'une plas-
l’image que l’on se fait de l’Algérie, il a sou- ticité de caméléon, il compose ses personnages
ligné qu’il y a de fortes chances qu’elles sans qu'on sache s'il prend la mesure du rôle ou
peuvent les changer à condition que ce type si le rôle s'adapte à ses mesures", ont-ils ajouté.

Lundi 10 Janvier 2011

16 Santé EL MOUDJAHID

Le Mediator, un "vrai
Diabète D’où vient
le cholestérol ?
risque"pour certains patients Avoir du cholestérol,
c’est normal
cipe la synthèse diminue
quand les apports ali-
Le cholestérol, qui est mentaires augmentent.
Le Mediator, un médicament destiné aux diabétiques en surpoids et largement classé dans les lipides (il Mais il peut arriver que
détourné comme coupe-faim a pu présenter un vrai risque pour certains patients, a fait partie de la famille ces mécanismes se dérè-
des stérols), joue natu- glent : une hypercholes-
reconnu pour la première fois le laboratoire Servier qui produit ce médicament. rellement un rôle dans térolémie peut alors sur-

"J
e veux être très
claire: nous ne
nions pas que le
Mediator ait pu présenter
un vrai risque pour certains
patients", a déclaré Lucy
Vincent, chargée des rela-
tions extérieures de Servier.
Mme Vincent a cependant
repris l'argumentation du
groupe pour se défendre,
en faisant valoir que les cal-
culs du nombre de victimes
"ont été réalisés à partir
d'une population qui avait
pris du Mediator, sans tenir
compte apparemment des
autres pathologies dont
pouvaient souffrir ces
patients".
Le parquet de Paris a
ouvert une enquête prélimi-
naire sur le Mediator, un
médicament accusé d'avoir
entraîné la mort de plu-
sieurs centaines de patients.
Le groupe s'était initia-
lement défendu dans cette
affaire en évoquant, en
novembre, des "hypothèses
fondées sur des extrapola-
tions".
"Je suis soulagé que le
laboratoire reconnaisse sa
part de responsabilités
dans ce scandale, c'est un
vrai tournant dans sa straté-
gie", a réagi l'avocat de
trois victimes ayant porté
plainte dès novembre, Me
Charles Joseph-Oudin.
Le Mediator est accusé
d'avoir causé de graves pro-
blèmes cardiaques et pour-
rait être responsable de 500
à 2.000 décès, selon les
estimations réalisées pour
l'Agence française de sécu-
rité sanitaire des produits
de santé (Afssaps).
notre organisme.
Nous ne pourrions pas
vivre sans cholestérol. Il
est sécrété par toutes nos
cellules, à l’exception
des cellules nerveuses et
des globules rouges.
Nous disposons tous de
lipides sanguins compo-
sés de cholestérol libre,
de cholestérol estérifié,
de triglycérides, de
phospholipides (lécithi-
ne surtout) et d’acides
gras libres.
Ceux-ci circulent sous
forme de "particules",
que l’on appelle les lipo-
protéines.
Il est surtout fabriqué
par le foie
On estime qu’un tiers
du cholestérol présent
dans notre organisme
provient directement de
l’alimentation, les deux
autres tiers étant "fabri-
qués" par notre foie à
partir d’autres éléments.
A l’état normal, il exis-
te bien entendu une
régulation entre ces deux
sources.
C’est ainsi qu’en prin-
venir.
Or, le cholestérol en
excès a tendance à se
déposer, avec d’autres
substances, sur les parois
des artères, en formant
des plaques d’athérome.
Peu à peu les artères se
"durcissent" et leur dia-
mètre diminue.
Quels sont les apports
alimentaires de choles-
térol ?
Les apports alimen-
taires quotidiens de cho-
lestérol représentent
environ 300 à 500 mg.
Mais il existe de
grandes variations en ce
qui concerne la propor-
tion du cholestérol ali-
mentaire absorbé : la
moyenne est de 40 à 50
%, mais aux Etats-Unis,
un quart des personnes
absorbent plus de 70 %
du cholestérol, quelle
que soit la composition
du bol alimentaire. Notre
type d’alimentation joue
un grand rôle dans ce
facteur.

Arthrose de la hanche Comment reconnaître Alzheimer ?

L’ail et l’oignon Les pertes de mémoire sont l’un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer…
Mais d’autres symptômes doivent vous alerter !
auraient un Des problèmes de mémorisation dans l’espace. Repères : Il peut arriver à pour un autre, un mot similaire (crayon
"La mémoire dite "à court terme" (qui tout le monde d’oublier pendant un bref pour stylo), qu’elle simplifie sa syntaxe.
effet protecteur stocke temporairement les informations) moment l’année ou le lieu d’un évènement "Les personnes malades disent souvent
est souvent perturbée très tôt dans la mala- (mariage, naissance…) ou encore l’endroit "J’ai pris un truc pour remplacer ce
die d’Alzheimer. C’est un signe assez où on se rend. machin" parce qu’elles n’arrivent plus à

L
es légumes de la famille des
alliacées, tels que l’ail,
l’oignon, l’échalote et le
poireau, pourraient contribuer à
prévenir l’arthrose de la hanche,
selon une étude1 menée par des
chercheurs britanniques.
Les scientifiques ont d’abord
conduit une enquête auprès
d’environ 1 000 femmes en bonne
santé dont l’âge allait de 46 ans à
77 ans. La cohorte, constituée de
jumelles, a été suivie durant 9 ans.
Les participantes étaient
périodiquement soumises à des
questionnaires visant à connaître
leurs habitudes alimentaires, puis
à des radiographies des
articulations de leurs mains, de
leurs genoux et de leur bassin afin
de pouvoir déceler tout signe
potentiel de dégénérescence
articulaire.
Selon les résultats, les
caractéristique". Repères : Une personne C’est un phénomène normal souvent lié trouver leurs mots".
bien portante peut, en moyenne, retenir 5 à à un manque d’attention… Quand s’inquié- Une baisse d’enthousiasme
9 informations différentes au niveau de sa ter ? "Quand la personne ne sait plus à quel- Dans 80% des cas, la maladie
mémoire à court terme. le date elle s’est mariée et qu’elle ne sait d’Alzheimer donne lieu à une perte de
Une personne atteinte en retient 2 ou pas replacer cet évènement dans son motivation générale. Ce symptôme fré-
3… voire 0. contexte. quent appelé "apathie" témoigne de l’at-
Quand s’inquiéter ? Si la personne répè- Des difficultés à trouver ses mots teinte du lobe frontal du cerveau, la région
te plusieurs fois "Quel jour sommes-nous Quand les lésions de la maladie impliquée dans le comportement social et
?", "Quelle heure est-il ?" ou encore "Que d’Alzheimer atteignent les parties posté- l’organisation des activités.
faisons-nous aujourd’hui ?"… Et cela, alors rieures du cerveau, elles peuvent perturber Repères : Attention à ne pas confondre
qu’on lui a déjà répondu quelques minutes le fonctionnement du langage. On parle baisse d’enthousiasme passagère ou même
plus tôt. alors d’aphasie. Repères : Il nous est tous dépression profonde, et véritable apathie.
Même chose, si elle oublie ce qu’elle a arrivé de chercher un terme, surtout avec Qui dit manque de tonus ne dit pas for-
fait la veille ou qu’elle égare des objets à les années. cément maladie d’Alzheimer (heureuse-
peine rangés. Mais la maladie d’Alzheimer "n’a rien à ment).
La perte de repères spatio-temporels voir avec la difficulté à trouver ses mots Quand s’inquiéter ? Quand la personne
Autres signes caractéristiques de la liée au vieillissement naturel. est passive, qu’elle n’a plus envie de sortir,
maladie d’Alzheimer : les troubles de la Dans ce cas, la personne finit par trou- de voir du monde, qu’elle ne prend plus de
mémoire dite "épisodique" ou "autobiogra- ver le terme qu’elle voulait ou emploie un plaisir aux activités qu’elle pratiquait aupa-
phique" qui permet de se souvenir des évè- synonyme". Quand s’inquiéter ? ravant… et que cette attitude s’ajoute à
nements dans leur contexte temporel et Quand une personne emploie un mot d’autres signes (pertes de mémoire…).
Infarctus : gare au froid
Le froid augmenterait le risque d'infarctus. De récentes études britanniques ont révélé qu'une diminution de la température
d'un seul degré pourrait provoquer une hausse de 2% du risque d'infarctus. Etes-vous à risque ?
mentaires du cœur qui bat plus vite pour Qui est à risque d'infarctus en hiver ? "

participantes qui consommaient le
plus de légumes présentaient
nettement moins de signes
cliniques de détérioration des
articulations à la hanche.
Les auteurs rapportent que cet
effet protecteur était
particulièrement marqué chez
celles qui consommaient
d’importantes quantités d’ail,
d’oignons, d’échalotes et de
poireaux.
Cherchant une explication à ce
phénomène, les scientifiques ont
mené des essais in vitro (cultures
de cellules en éprouvette).
S
elon une étude britannique, publiée en
août 2010 et menée sur 84 000 infarc-
tus survenus durant 4 années dans une
quinzaine d'agglomérations d'Angleterre et
du Pays de Galles, les baisses de températu-
re entraînent, dans les jours qui suivent la
chute du thermomètre, une augmentation du
risque d'infarctus.
Les résultats : l'équipe de chercheurs a
ainsi mis en évidence qu'une réduction de
1°C est associée à une élévation de 2% du
risque d'infarctus dans les 4 semaines qui
suivent.
Les périodes les plus à risque étant les
deux premières semaines.
Quel lien entre basses températures et
attaques ? Le froid met notre corps à
l’épreuve nécessitant des efforts supplé-
Lundi 10 Janvier 2011
maintenir la bonne température.
La tension artérielle s'élève, le rythme
cardiaque s'accélère, et la concentration
sanguine de fibrinogène, une protéine qui
intervient dans la coagulation du sang,
monte.
Par ailleurs, le besoin accru du cœur en
oxygène face au froid favorise les spasmes
des artères coronaires, et peut libérer des
plaques d'athérome (dépôt de plaques de
cholestérol sur les artères) qui boucheront
les artères.
Le simple froid est un facteur, mais n'est
pas le seul à intervenir.
Un effort physique en période de froid
accentue le phénomène et peut provoquer
l'infarctus.
Les malades coronariens et les personnes
âgées de plus de 75 ans sont les plus sen-
sibles aux variations thermiques sur le
cœur", explique le Dr Pierre Souvet, cardio-
logue. Idem pour les personnes qui ont subi
un accident vasculaire cérébral, ceux qui
ont des antécédents de chirurgie cardiaque
ou une hypertension artérielle.
Pourquoi : en vieillissant, le corps
s'adapte moins bien aux changements de
température. Le métabolisme ralentit et la
production de chaleur baisse.
Le calibre des vaisseaux sanguins dimi-
nue et le cœur a des difficultés à s'adapter à
cet effort conséquent pour rétablir un équi-
libre. D'où un risque plus important de crise
cardiaque.
EL MOUDJAHID
Fatigue :
pensez
au manque
de fer
Repas
trop
légers à
midi,
pas
assez
de
sucres
lents le
soir…
des
erreurs
alimentaires peuvent expliquer
un état de fatigue.
Mais il faut aussi penser au
manque de fer, première cause
de fatigue chez les femmes.
Le dosage sanguin de la
ferritine est le seul examen qui
donne un reflet de la réserve en
fer. Mais il vaut mieux traiter
avant de passer sous la
normale, estiment plusieurs
spécialistes. Ainsi, les
dermatologues remarquent
qu’une cure fait souvent du
bien quand on perd ses
cheveux.
La solution:
Si le taux de ferritine est un
peu bas, une cure de fer de trois
mois redonne de la vitalité. À
côté des sels de fer, souvent
assez mal tolérés sur le plan
digestif, il existe un
complément alimentaire
(Guanylor fer®) où le fer est
associé à une levure.
Ce qui améliore sa tolérance et
son assimilation. Attention, pas
de traitement sans prise de
sang, car l’excès peut aussi être
néfaste. Par la suite, on
entretient son statut en fer en
mangeant de la viande et du
boudin une fois par semaine.
ries. Il prévient aussi les maladies de
la gencive et les caries. Boire plus de trois
tasses de thé par jour diminuerait le risque
de développer les maladies chroniques du foie
que l’on peut contracter à cause du tabac, et du surpoids...
Nous
clignons
des yeux
9 jours
par an :
VRAI : Nous clignons des yeux car
cornée a besoin d’être régulièrement
la paupière en passa
oxygénée, ce que fait
humain cligne des yeux toutes les cinq es plongés dans le noir. Mais
pendant 125 millisecondes, nous somm ponctuel ne nous dérange
comment se fait-il que cet aveuglemen University College of
pas ? Une équipe de neurobiologistes réponse : le clignement de
London vient d’apporter un élément
l’œil aurait pour effet d’éteindre les
ns de l’environnement visuel.
dans la conscience des modificatio
Hypertension
Santé 17
Comment diminuer le sel ?
Diminuer les apports en sel fait
partie des recommandations
systématiquement adressées
aux hypertendus. Ceci dit,
nous consommons tous trop de
sel, le plus souvent à notre
insu. Or l'excès de sel fait le
lit de l'hypertension... Voici des
conseils pratiques pour diminuer
durablement nos apports.
Quels sont les risques de l'excès de sel
?
Trop de sel augmente la tension artérielle. Inversement, la pression
artérielle chute de moitié quand l'apport de sel passe de 12 à 6 g par
jour.
Mais l'excès de sel favorise aussi :
Les piments
- L'hypertrophie du ventricule gauche (un autre facteur de risque de
maladie cardiovasculaire), aideraient à
Le surpoids et l'obésité (le sel ouvre l'appétit), L'ostéoporose chez
mincir
les femmes ménopausées (le sel augmente la perte de calcium), Le
cancer de l'estomac (le sel multiplie le risque par 6).
Asthme et obésité heures après la prise du compri-
S
elon une équipe de cher-
Le lien se confirme cheurs de l’UCLA
(University of California at
mé. Le DCT favorisrait égale-
ment l’oxydation des graisses,
Los Angeles), manger du piment, leur permettant d’être plus facile-
Les personnes souffrant d’obésité ment utilisées comme source
plus ou moins épicé, pourrait
auraient plus de risque d’être asth- d'énergie par l'organisme. Enfin,
aider à mincir.
matiques que les autres, d’après les piments contenant des fibres
La responsable de cette proprié-
une nouvelle étude. (un grand piment en contient
té inattendue est la capsaïcine,
Les chercheurs américains de environ 3 grammes), ils augmen-
substance qui donne son goût
l’Institut de recherche médicale tent la satiété et permettent de
piquant au piment et qui lui per-
Palo Alto, en Californie, vien- manger moins et donc de mincir.
met, dans la nature, de repousser
nent de confirmer la rela- Selon les chercheurs, le piment
les prédateurs. Plus ce légume est
tion entre asthme et obési- aiderait à brûler les graisses grâce
épicé, plus il contient de capsaïci-
té. Selon eux, le risque à la chaleur que provoque la prise
ne.
d’asthme serait trois fois de capsaïcine, ou de DCT. Son
Les scientifiques ont mené une
plus important chez les ingestion entraîne l'activation des
étude sur trente-quatre personnes,
personnes obèses que chez récepteurs de la douleur qui trans-
hommes et femmes, qui suivaient
celles de poids normal. mettent des messages au cerveau.
un régime hypocalorique (800
De précédentes études Celui-ci augmente le taux d’adré-
calories par jour) et liquide. La
avaient déjà montré un lien entre asthme et obésité, deux patho- naline, la fréquence cardiaque, la
moitié d’entre eux prenait une
logies beaucoup plus fréquentes depuis trente ans. transpiration et donc, les
pilule de DCT, l’autre un placebo.
Afin de déterminer le lien entre asthme et obésité, les auteurs dépenses énergétiques.
Le DCT, ou dihydrocapsiate, a les
ont suivi 4500 personnes dont un tiers était en surpoids et un tiers En plus de ces propriétés amin-
mêmes effets que la capsaïcine
était obèse. Par ailleurs, 8% des participants souffraient d’asth- cissantes, il a été démontré
mais ne provoque pas de sensa-
me. récemment que le piment pouvait
tion de brûlure comme le piment.
Résultats : 12% des personnes obèses sont asthmatiques contre être utilisé pour traiter certaines
Il s’est avéré que les personnes
seulement 6% des personnes de poids normal. Par ailleurs, plus affections comme la migraine,
ayant pris du DCT ont brûlé deux
l’indice de masse corporelle (IMC) et le tour de taille augmen- l’arthrite ou les douleurs muscu-
fois plus de calories que celles
tent, plus le risque d’asthme est élevé. laires
auxquelles on avait administré un
placebo, et ce durant quelques
Le thé Diabète et risque
cardiovasculaire
Une simple tasse de thé est un
mélange complexe de plus de Le risque cardiovasculaire est bien connu pour
500 substances actives. Outre les augmenter avec l'âge. Mais il dépend également
différences liées à la nature du de facteurs risques tels que le diabète, le sur-
thé, la durée d'infusion, la nature poids, l'hypertension ou l'excès de cholestérol.
et la température de l'eau entraî-
nent une variabilité extrême de la C'est ainsi que les per-
composition de la boisson. Le thé sonnes qui ont du diabète
est naturellement riche en fluor, présentent un risque plus
qui renforce l'émail des dents et élevé de maladie cardio-
retarde la formation de plaques vasculaire. Et ce risque
dentaires en éliminant les bacté- augmente aussi avec
l'avancée en âge.
Il est donc intéressant
d'utiliser ces connais-
sances pour mettre en
place des mesures pré-
ventives chez les sujets à
risque élevé.
Dans cet objectif, des
chercheurs ont tenté de
déterminer à partir de
quel âge les diabétiques
développaient un risque
cardiovasculaire élevé par
rapport aux personnes
non-diabétiques.
Les données nécessaires
ont été recueillies à partir
d'une population de
la 380.000 personnes cana-
diennes diabétiques et 3
balayée, humidifiée et
nt sur l’œil. Tout être millions de sujets
secondes en moyenne ; témoins suivis durant 6
années.
La prévention cardio-
t
vasculaire est à instaurer plus précocement manifestent avec 15 ans d'avance en cas de dia-
du
Les résultats sont très clairs, le haut risque car- bète et ce, tant chez les hommes que chez les
de
femmes. En bref, sur le plan cardiovasculaire,
zones cérébrales impliquées diovasculaire se développe chez les diabétiques
être atteint d'un diabète vieillit de 15 années.
15 ans plus tôt qu maladies coronariennes se
Lundi 10 Janvier 2011
30 Vie Quotidienne EL MOUDJAHID

Trafic de stupéfiants Vie religieuse

Saisie de 27,8 kg de kif Horaires des prières de la journée du lundi 5 Safar 1432
et 1.115 comprimés de psychotropes correspondant au 10 janvier 2011 :
— Dohr...............….....12 h 55
● 10 plants de cannabis découverts à Adrar. — ‘Asr.........................15 h 32
— Maghreb................. 17 h 54

L
es garde-frontières de la gendarmerie
nationale de Maghnia, effectuant une
patrouille, ont découvert, le 5 janvier
dernier, 2 cabas renfermant une quantité de
25,4 kg de kif traité, abandonnés par deux 02
narcotrafiquants qui ont rebroussé chemin
vers les frontières ouest à la vue des gen-
darmes. A Tamanrasset, les gendarmes de la
brigade d’In-Ghar, effectuant une patrouille,
ont interpellé de leur côté deux personnes à
bord d’un véhicule de marque en possession
de 1,2 kg de kif traité tandis qu’à Sétif, et
agissant sur renseignements, les gendarmes
de la compagnie de Sétif ont interpellé quatre
personnes en possession de 1.115 comprimés
de psychotropes hallucinogènes.
D’autres quantités de moindres importan-
ce ont été saisies ces derniers jours par la
gendarmerie nationale et ce, dans différentes
régions du pays.
A l’image d’Adrar où les gendarmes de la
brigade de Tinerkouk, en barrage de police de
la route, ont interpellé, le 4 janvier, 2 per-
Co n tre b a n d e
S a i s i e d e 4 . 8 1 4 c a r t o u c h e s d e c i g a r e tt e s e n u n e jo u r n é
sonnes à bord d’un véhicule dont l’un d’eux — ‘Icha....................... 19 h 17
était en possession de 15 grammes de canna- Mardi 6 Safar 1432 correspondant au 11 janvier 2011 :
bis en poudre. Mais la surprise des enquêteurs — Fedjr..........................06 h 29
fut grande lorsqu’ils découvrent 10 branches
— Chourouk..................08 h 00
pour plants de cannabis, un faux billet de
banque de 1.000 DA et la somme de 51.000
DA au domicile de l'un des deux individus et
ce, après avoir obtenu un mandat de perquisi- Félicitations
tion.
A Annaba, et agissant sur renseignements, A l’occasion de l’obtention par
les gendarmes de la section de recherches
d’Annaba ont interpellé, le 3 janvier, une per- Melle IKHLEF Zineb
sonne et saisi 961 grammes de kif traité. du baccalauréat (section langues)
Idem à Aïn Temouchent où l’on relève, le 5
janvier dernier, la saisie de 300 grammes de Toute sa famille notamment son père et la famille NAMANI
la même substance par les gendarmes de la lui présentent leurs sincères félicitations et lui souhaitent
brigade de Chaabet El-Ham qui ont interpel- plein de succès dans son cursus universitaire.
lé au passage celui qui les détenait. Enfin, les
gendarmes de la section de sécurité et d’in-
tervention du groupement de Mila ont inter-
pellé quatre personnes voyageant à bord de
deux autocars, en possession d’une quantité Félicitations
globale de 27,4 grammes de kif traité.
A l’occasion de la naissance d’une jolie poupée prénommée
Ikram
dans le foyer de FERRADJI. Toute la famille FERRADJI,
notamment le papa Djamel, souhaite à Ikram une longue vie

L
es gendarmes de la brigade de Ksar
El Hirane, en barrage de police de la
route, ont interpellé, le 6 janvier, 2
personnes transportant à bord d’un véhicu-
le, 314 cartouches de cigarettes de
marques étrangères. A Aïn-Defla, les gen-
darmes de la brigade de Boumedfaa ont
arrêté le même jour 2 individus qui circu-
laient avec 4.500 cartouches de cigarettes
de marque Legend. Déférés devant la justi-
ce pour contrebande, l’un d’entre eux a été
mis sous contrôle judiciaire alors que le
second a été remis en liberté provisoire.
Les garde-frontières de la gendarmerie
nationale de Tlemcen, effectuant des
patrouilles, ont procédé les 5 et 6 janvier à
la découverte et à la saisie de 4 véhicules
légers, un lot de pièces de rechange pour
véhicules légers, 10 quintaux de piment, 22
bêtes de somme et 192 jerricans contenant
quelque 5.760 litres de carburant, aban-
donnés par des contrebandiers sur la bande
frontalière. A l’est du pays, les garde-fron-
tières de Souk Ahras et les gendarmes de
la brigade de Boulhef Dyr et de la section
Condoléances
Le directeur général, le président,
les membres du conseil
d’administration et l’ensemble du
personnel de la Caisse nationale
des retraites, profondément
attristés par le décès du père de
notre collègue
M. DJOUDAD Noureddine
(ex-cadre à la CNR Siège)
présentent à sa famille leurs sincères
condoléances et l’assurent en cette
pénible circonstance de leur
profonde sympathie.
de sécurité et d’intervention du groupe-
ment de Tébessa, effectuant des patrouilles,
ont procédé mercredi dernier à la décou-
verte et la saisie d’un camion, trois véhi-
cules légers, dont un de marque Renault 25
dépourvu de documents administratif, 120
kg de pâtes alimentaires, 35 litres d’huile
de table, 18 bêtes de somme, 130 jerricans
contenant 2.476 litres de carburant et 135
autres vides. L’on compte au passage l’ar-
restation de 3 contrebandiers.
Traa fi
fic de monnaiee
S ai s i e à Al ge r d e fa u x
d in a r s e t d e fa u s s e s
devises
L
es gendarmes de la brigade de
Menasria (Alger) ont interpellé un
ressortissant africain en situation
régulière, et un citoyen algérien en posses-
sion d'un sac en plastique refermant 70
dollars, 510 euros et 18.000 DA ainsi que
6 coupures de papier sous forme de billets
de banque de 1.000 DA, et 3 autres en
coupures de 200 et 100 euros.
Déférés devant la justice, les mis en
cause ont été placés sous mandat de dépôt
pour faux et usage de faux, détention et
mise en circulation de faux billets de
banque. A El Tarf, les gendarmes de la bri-
gade de Berrihane agissant sur renseigne-
ments ont interpellé une personne en pos-
session de dix-neuf faux billets de banque
de 500 DA.
Décès
Les familles SALEM et FANTAZI ont la
douleur de faire part du décès de leur père
et oncle
SALEM Mohamed
pleine de santé, de bonheur et de réussite.
Tébessa
Des objets
archéologiques
récupérés
Les gendarmes de la section de
recherche de Tébessa ont réussi jeudi der-
nier à récupérer deux statuettes repré-
sentant des pharaons, trois pièces de
monnaie antique datant de l’époque
romaine et un médaillon en or avant de
procéder à l’interpellation de personnes.
Alger
Saisie d’héroïne
à Palm-Beach
Agissant sur renseignements et en
vertu d’un mandat de perquisition, les
gendarmes de la brigade de Palm-Beach
(Alger) ont procédé, jeudi dernier, à l’in-
terpellation d’un ressortissant africain en
situation irrégulière et 2 citoyennes
demeurant à Alger, et à la saisie dans une
habitation louée par une personne en
fuite sis à Palm-Beach, une quantité de
6,4 grammes d’héroïne, 2 grammes de kif
traité, 86,7 millions de centimes, 40.010
francs CFA et 250 euros, représentant le
produit de vente de stupéfiants.
tion
Ac cid en ts de la circula
s
17 morts en troi s jours du 3 au 5 janvier
la circulation ont été enr
lus de 60 accidents de és de la gendarmerie nationale à travers blessés
Biskra
Saisie de 25
grammes de kif
Les gendarmes de la brigade de
Lioua (Biskra) ont interpellé une per-
sonne confondue de détention et
consommation de stupéfiants. 25,5
grammes de kif traité ont été saisis.
Déféré devant la justice, le mis en
cause a été placé sous mandat de
dépôt.
M’sila
Récupération
de 4 véhicules volés
Agissant sur renseignements et en
vertu d’un mandat de perquisition, les
gendarmes de la brigade d’Aïn El
Khadra (M’sila) ont saisi, jeudi der-
nier, dans le garage d’un citoyen, un
véhicule de marque Renault Kangoo
et 3 autres de marque Chevrolet Avéo,
dont deux faisant l’objet de
recherches pour vol. Le mis en cause
demeure en fuite et est activement
recherché.
egistré
le terri-

P
à l’âge de 83 ans 3
Que Dieu le Tout-Puissant accorde L’enterrement a eu lieu le 8 décembre par les différentes unitde ces trois jours porte sur 17 morts et 15
toire du pay s. Le bila n
au défunt Sa Sainte Miséricorde et 2011 au cimetière d’El Alia, Alger 90 véhicules.
éri els causés à plus de s grand nombre
l’accueille en Son Vaste Paradis. Que Dieu le Tout-Puissant accorde au ainsi que des dégâts matMostaganem et Biskra enregistrent le plu s que la GN a
défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille Par wilayas, Djelfa, ies d’A lger , 2 mo rts, alor
A Dieu nous appartenons et à Lui ès chacune, suiv Tarf, Béjaïa ,
de victimes, avec 3 décdans les wilayas de Béchar, Ouargla, El
en Son Vaste Paradis.
nous retournons. A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons. constaté une victime .
Khe nch ela
El Moudjahid/Pub ANEP 838986 du 10/01/2011 Constantine et

BUREAUX REGIONAUX ANNABA :

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
Edité par l’EPE-EURL
EL MOUDJAHID
au capital social de 50.000.000 DA
20, rue de la Liberté, Alger
Téléphone : 021.73.70.81
Directeur de la publication - Gérant
Abdelmadjid CHERBAL
Directeur de la rédaction
Larbi TIMIZAR
DIRECTION GENERALE
Téléphone : 021.73.79.93
Fax : 021.73.89.80
DIRECTION DE LA REDACTION
Téléphone : 021.73.99.31
Fax : 021.73.90.43
Internet : http://www.elmoudjahid.com
E-mail : elmoudjahid@elmoudjahid.com
CONSTANTINE
100, rue Larbi Ben M’hidi
Tél. : (031) 64.23.03
ORAN
Maison de la Presse
3, place du 1er Novembre
Tél. : (041) 39.34.94
ANNABA
2, rue Condorcet
Tél. : (038) 86.64.24
BORDJ BOU-ARRERIDJ
Ex-siège de la wilaya
Rue Mebarkia Smaïl, B.B.A. 34000
Tél/Fax : (035) 68.69.63
SIDI BEL-ABBES
Maison de la presse Amir Benaïssa
Immeuble Le Garden, S.B.A.
Tél/Fax : (048) 54.42.42
CONSTANTINE :
Route de Sétif 7e km
Tél. : (031) 66.49.65 - (031) 92.30.99
Fax : (031) 66.49.37
TIZI OUZOU :
Cité Mohamed Boudiaf (ex-2.000 logts)
Bâtiment 3, 1er étage, Nouvelle ville
Tél. - Fax : (026) 21.73.00
TLEMCEN :12,
place Kairouan
Tél.-Fax : (043) 27.66.66
MASCARA : Maison de la Presse
Rue Senouci Habib
Tél.-Fax : (045) 81.56.03
CENTRE AÏN-DEFLA :
Cité Attafi Belgacem (Face à la Poste)
Tél/Fax: 027.60.69.22
PUBLICITE
Pour toute publicité, s’adresser
à l’Agence Nationale de
Communication d’Edition et de
Publicité “ANEP”
ALGER : 1, avenue Pasteur
Tél. : (021) 73.76.78 - 73.71.28 - 73.30.43
Fax : (021) 73.95.59 - Télex : 56.150
Télex : 81.742
ORAN : 3, rue Mohamed Khemisti
Tél. : (041) 39.10.34
Fax : (041) 39.19.04 - Télex : 22.320
7, cours de la Révolution
Tél. : (038) 84.86.38
Fax : (04) 84.86.38
Régie publicitaire
EL MOUDJAHID
20, rue de la Liberté, Alger
Tél./Fax : 021 73.56.70
ABONNEMENTS
Pour les souscriptions d’abonnements,
achats de journaux ou commandes de
photos, s’adresser au service commercial:
20, rue de la Liberté, Alger.
COMPTES BANCAIRES
Agence CPA “Che” Guevara - Alger
Compte dinars n° 102.7038601 - 17
Agence BNA Liberté
- Dinars : 605.300.004.413/14
- Devises : 605.310.010078/57
Cptes BDL - Agence Port Saïd
- Dinars : 005.00 107.400.247 86 20.28
- Devises : 005.00 107.457.247 86 20.28
Edité par EPE-EURL
EL MOUDJAHID
Siège social : 20, rue de la Liberté, Alger
IMPRESSION
Edition du Centre :
Société d’Impression d’Alger (SIMPRAL)
Edition de l’Est :
Société d’Impression de l’Est, Constantine
Edition de l’Ouest :
Société d’Impression de l’Ouest, Oran
Edition du Sud :
Unité d’Impression de Ouargla (SIA)
DIFFUSION
Centre : EL MOUDJAHID
Tél. : 021 73.94.82
Est : SARL “SODIPRESSE”
Tél-fax : 031 92.73.58
Ouest : SARL “SDPO”
Tél-fax : 041 46.84.87
Sud : SARL “TDS”
Tél-fax : 029 75.02.02
France : IPS (International Presse Service)
Tél. 01-46-07-63-90
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..

Lundi 10 Janvier 2011

EL MOUDJAHID
Handball-Mondial 2011
L’aventure des Verts en 36 ans (1974-2009)
Entre espoir et amertume
L’
équipe nationale algérienne de
handball (messieurs) prendra part
du 13 au 30 janvier à son 12e
Mondial, avec l’objectif de réali-
ser un meilleur parcours que les
onze précédentes participations auxquelles elle
était présente de 1974 à 2009. Pour cette 22e édi-
tion, les protégés du coach Salah Bouchekriou qui
livrera son 6e rendez-vous mondial, dont le 3e
comme entraîneur, joueront vendredi la 65e ren-
contre dans l’histoire du handball algérien à cette
compétition, dont la 1ère remonte à 1974 en
Allemagne (ex-RDA). 1974 (ex-RD Allemagne).
Pour décrocher son billet de mondialiste, le sept
national a dû jouer un tournoi triangulaire de qua-
lification, qui l’avait opposé du 7 au 9 décembre
1973 à l’ONAFEX (Pins Maritimes) à la Tunisie
et la Guinée. Les hommes du Roumain Mircea
Costache avaient remporté leurs deux matches
devant la Guinée (34-7) et la Tunisie (14-9), obte-
nant du coup le seul billet mis à la disposition du
continent africain.
Malheureusement, cette première expé-
rience mondiale n’avait pas été fructueuse
puisque les Verts ont concédé 3 défaites en
autant de matches, devant des ténors de la
petite balle de l’époque à savoir : la Hongrie
(10-30), l’ex Yougoslavie (12-35) et la
Bulgarie (16-23), et ont terminé à la 16e et
dernière place de la compétition.
Hachemi, Larbaoui, Amara, les frères
Bouzerar, Lamdjadani et autres Benhamza,
faisaient partie de cette 1ère aventure algérien-
ne au plus grand rendez-vous mondial de la
petite balle. C’est dans l’autre partie de
l’Allemagne, aujourd'hui réunifiée que la
sélection algérienne effectuera sa seconde
expérience dans le plus grand rassemblement
universel de la discipline. La présence à ce
rendez-vous, l'Algérie la doit à son premier
titre de Champion d’Afrique arraché avec brio
en 1981 en Tunisie, sous la direction de Aziz
Derouaz. La participation du seul représentant
du continent n'a pas été meilleure sur le plan
des résultats, mais elle a tout de même permis
aux joueurs algériens d’acquérir plus d’expé-
rience.
1er victoire au Mondial
après 21 ans d’attente
L’Algérie est présente encore une fois
après avoir été sacrée championne d’Afrique
en 1985. En dépit de l'expérience acquise,
l’entraîneur Aziz Derouaz ayant renouvelé sa
confiance à cinq éléments présents en 1982
(Maachou, Bouchekriou, Azeb, Bouhalissa et
Benmaghsoula), le sept national perdra ses 6
matchs face respectivement à la Suède (16-
24), le Danemark (18-27), et Hongrie (19-23)
puis au 2e tour devant le Koweït (23-28),
Cuba (24-25) et la Tchécoslovaquie (19-24).
Bilan final: un zéro pointé avec six défaites et
une peu honorable 16e place.
C’est l’ex-international et coach de la DNC
Alger, Farouk Bouzerar qui conduira les Verts
en ex-Tchécoslovaquie pour une 4eme aventu-
re. Les résultats n’ont guère été brillants en
dépit d’une nette amélioration du niveau de
l’équipe algérienne qui devait une fois de plus
affronter, sans succès la Suède (21-20) et la
Hongrie (16-22).
La France qui commençait à émerger dans
le concert mondial a longuement fêté sa vic-
toire sur les Verts (23-20), tellement elle
appréhendait cette équipe qui l’avait battue en
1987 en finale des JM de Lattaquié (Syrie). En
poule de classement deux nuls sans gloire
devant Cuba (20-20) et le Japon (21-21), aux-
quels s’ajoute une défaite devant la Suisse (18-
22), obligent les Verts à garder cette dernière
et 16e place pour la 4e fois consécutive, mal-
gré la présence d'Azeb, Bouchekriou et
Benmaghsoula pour la 3e fois, alors que
Bouanani et Djaafar Belhocine entamaient
leur 1er mondial. Après une absence fort
remarquée en 1993 en Suède, consécutive à sa
perte du titre continental au profit de l’Egypte
(1992 en Côte d’Ivoire), l’Algérie effectuait à
cette occasion un retour tonitruant sur la scène
mondiale lors de l'édition d'Islande, sous la
houlette de Salah Bouchekriou qui en compa-
gnie de son adjoint Mohamed Maachou, a
accumulé une expérience non négligeable
comme joueur dans cette manifestation d’en-
vergure. D’ailleurs, un coup de tonnerre a
retenti pour le 22e match au Mondial des
Sports
Verts qui battaient ce jour le grand Danemark
(25-24), en obtenant du coup leur 1ère victoi-
re du Mondial, après 21 ans d’attente.
Ce succès retentissant a mis en garde les
autres adversaires du groupe de l’Algérie.
Ainsi, la France qui sera sacrée quelques jours
plus tard Championne du monde, a sué sang et
eau avant de l'emporter difficilement (23-21),
tout comme l’Allemagne (25-15) et la
Roumanie (24-22). Les hommes de
Bouchekriou qui obtenaient une 2e victoire
face au Japon (23-21) se qualifiaient pour le
second tour, en retrouvant une nouvelle fois la
Suède, championne du monde en 1990 et la
Corée du Sud, devant lesquelles, ils s’incli-
naient respectivement par (22-28) et (25-33),
pour occuper une méritoire 13e place sur un
total de 24 pays. En Islande, 13 joueurs dont
Loukil, Nedjal, Saidi et Aouachria, l’actuel
adjoint de Bouchekriou jouaient leur premier
mondial.
La valse des entraîneurs
Les gros progrès accomplis par le handball
algérien sur la scène internationale, ont rendu
une certaine crédibilité à la discipline qui sera
présente à son 6e rendez-vous au pays du
soleil levant, le Japon. C’est sous la houlette
du coach national, Djillali Mekki que le sept
algériens abordera cette compétition avec
panache, réalisant deux nuls pour ses débuts,
devant l’Islande (27-27), la Lituanie (19-19) et
une victoire face à l’Arabie Saoudite (19-14).
Ses deux derniers matchs se sont soldés par
deux défaites, d’abord face aux Nippons (14-
24) puis devant l’ex-Yougoslavie (24-28),
pour occuper la 17e place sur 24 pays engagés.
Ce sont El-Moueheb et Bouanik qui signeront
leur 3e Mondial, qui coïncide avec les débuts
dÆun certain Abderrazak Hammad.
La valse des entraîneurs continue avec
l’arrivée cette fois-ci de Djaafar Belhocine à
la tête des Verts, ayant dans ses bagages une
énorme expérience d’encadrement acquise
comme joueur (NADIT-MCA), puis comme
entraîneur au MCA. Les débuts sur le bord du
Nil ont été difficiles face à des ténors tels que
l’Espagne (24-34) et l’éternel rival de
Lundi 10 Janvier 2011
l’Algérie, le Danemark (18-28). Une victoire
salutaire devant l’Argentine (25-16), n’a pas
effacé les deux revers concédés devant ses
voisins du Maghreb, la Tunisie (19-21) et le
Maroc (19-19) dont le résultat a été synony-
me d’une défaite. Bien que qualifiée pour les
1/8e de finale, et battue par l’Allemagne (17-
28), la formation algérienne a laissé un goût
d’inachevé, car elle pouvait prétendre à un
rang meilleur que la 15e place. A rappeler que
trois joueurs disputaient leur 3e Mondial. Il
s’agit de Hellal, Nedjal et Bouziane, alors que
Tahar Labane effectuait son baptême de feu.
La 17e édition disputée en 2001 en France,
a vu le retour de Salah Bouchekriou aux
affaires techniques après six ans d’absence. La
France (pays organisateur) et la Yougoslavie
étaient les premiers à affronter les Verts en les
battant par (23-13) et (23-20). Cela n’a pas
empêché les camarades de Hadi Biloum, qui
faisait ses grands débuts de battre le Koweït
(26-13) et le Brésil (25-20) et d’accrocher
l’Argentine (23-23).
L’aventure prendra fin aux 1/8e de finale
face à l’Egypte victorieuse par (24-21). En
France quatre joueurs et non des moindres
signaient leur 4e présence au Mondial en l’oc-
currence : les deux gardiens : El-Moueheb et
Hellal, ainsi que les deux joueurs de champ:
Nedjal et Redouane Saidi étaient toujours
fidèles aux grands rendez-vous.
C'est au tour d’un ancien pilier des Verts
durant sa période dorée, de prendre la barre
technique de la sélection algérienne lors du
Mondial-2003 du Portugal. Il s’agit de Brahim
Boudrali présent au Mondial suisse en 1986
comme joueur.
C’est avec une équipe assez expérimentée
par la présence de quelques éléments aguerris
à la haute compétition (Hammad, Loukil,
Hasni, Labane et Saidi) que l’enfant de
Annaba a obtenu la 18e place (sur 24 pays) en
obtenant deux nuls face au Brésil (22-22) et
surtout l’Egypte (25-25), mais concédant deux
courtes défaites devant le Danemark (19-22),
puis la Suède (32-28) avant de terminer le
tournoi sur une fausse note face à la Slovénie
(25-35).
Toutefois, le mérite de Boudrali est d’avoir
31
lancé dans le grand bain de jeunes pleins de
talent à l’instar de Slahdji, Ghoumel, Biloum
et Filah.
Ces trois derniers formés au MCA, réussi-
ront plus tard une grande carrière profession-
nelle en France. On attendait beaucoup de
cette édition jouée dans un pays limitrophe, la
Tunisie avec le retour à la barre technique de
Djillali Mekki, assisté par une figure bien
connue, l’Allemand Erwin Kalderach.
Finalement une victoire (Koweït :34-29) et un
nul (Rép.Tchéque :29-29) ont été les points
positifs de cette édition marquée par trois
défaites devant la Russie, la Slovénie et
l’Islande, sanctionnées par une 17e place.
C’est encore un ancien pilier de la petite balle
Kamel Akkab, qui a rompu son contrat avec
l’ES Sahel (Tunisie), qui prendra en charge le
sept national au rendez-vous croate.
Paradoxalement, l’ancien joueur et entraî-
neur du MC Alger, battu à cinq reprises lors
du 1er tour, a obtenu quatre victoires consécu-
tives en poule de classement, une performan-
ce jamais réalisée en un seul tournoi, avec à la
clé une nette victoire sur l’ogre égyptien (28-
22), un parcours lui donnant à la fin une 19e
place.
Le grand mérite de Kamel Akkab, retourné
au terme de son contrat à l’ES Sahel, est
d’avoir lancé dans le bain 13 joueurs qui ont
étrenné en Croatie leur premier Mondial,
encadrés par trois anciens (Boudrali, Labane
et Yahia Sid-Ali).
La Serbie premier
obstacle sur la route
des Verts
La Serbie, une grande nation du handball
du temps de l'ex-Yougoslavie, sera le pre-
mier adversaire sur la route des Verts, ven-
dredi prochain à Lund (Suède), pour le
compte de la 1re journée du 22e Mondial
(messieurs) qui se déroule du 13 au 30 jan-
vier courant.
La sélection serbe de handball, à l'instar
des autres sélections (tous sports confon-
dus), représentait la Fédération de Serbie et
Monténégro lors des compétitions interna-
tionales, notamment les tournois olym-
piques et les championnats du monde.
Elle a été constituée à la fin de l'ex-
Yougoslavie en 1992 jusqu'en 2006, d'abord
sous le nom de la République Fédérale de
Yougoslavie jusqu'en février 2003, puis
sous le nom d'équipe de Serbie et
Monténégro de handball jusqu'en 2006.
Depuis sa séparation du Monténégro, la
sélection serbe a pris part à trois éditions du
Mondial (2005, 2007 et 2009), sans pouvoir
passer au second tour, alors qu'au niveau
euopéen, elle s'est contentée d'une place sur
le podium (2e), en trois participations.
En prévision du rendez-vous suédois, la
sélection serbe s'est préparée en Tunisie, en
livrant deux matchs amicaux face à son
homologue tunisienne perdus tous les deux
par (34-30) et (26-24).
Contre l'Algérie, que les Serbes rencon-
treront pour la 1ère fois, le coach serbe
Vucovic Veselin (52 ans), misera beaucoup
sur un groupe expérimenté qui comprend
Sesum Zarko, âgé de 24 ans (73 matchs -
200 buts), Nikcevic Ivan (29 ans - 58
matchs -230 buts), Toskic Alem (28 ans, 86
matches - 201 buts) qui est doté d'une forte
morphplogie (1,90 m pour 108kg) tout
comme Ilic Momir (29 ans - 73 matches -
228 buts) qui mesure 2,00m pour 104 kg.
 ESS
Un nouveau souffle durant ce mercato
L es Sétifiens, à deux
journées de la fin de la
phase aller, sont clas-
sés à la 2e place avec seule-
ment deux points de retard
sur l'ASO. Il est certain que
le titre honorifique de cham-
pion d'hiver intéresse énor-
mément les "Noir et Blanc",
eux qui avaient entamé en
trombe le présent exercice
avant de s'essouffler quelque
peu après l'enchaînement
des matchs entre le cham-
pionnat, la Ligue des cham-
pions d'Afrique, la coupe de
l'UNAF et la coupe
d'Algérie.
En conséquence, l'équipe
des hauts-plateaux a vu ses
"performances"connaître
une baisse sensible avec des
semi-échecs à domicile face
au MCO (0 à 0) et le MC
L IGU E 1 Les clubs à la recherche de l'oiseau rare
Alger (2 à 2) et une défaite,
à l'extérieur, face à l'ASO (1
à 0). Le problème auquel est
confronté, aujourd'hui, la
formation sétifienne demeu-
re aussi l'absence d'entraî-
neur après le départ pour le
moins surprenant de l'italien
Gianni Solinas.
Momentanément, l'ESS a
fait venir le palestinien
Hadj-Mansour. Serar, le pré-
sident du club, cherche à
ramener un coach étranger.
On parle du Belge Thyssen,
mais l'intéressé n'a pas enco-
re rejoint Sétif. Entre-temps,
Serar a déjà ramené deux
franco-algériens.
Il s'agit du libéro, Lounis
Lanseur qui évoluait avec le
FC Livourne (CFA2) et
Sofiane Zaâboub (FC
Southend United (3è division
anglaise)), arrière-gauche. il
est certain que Serar veut
changer sa composante
défensive. Du coup, on
reparle du départ de Belkaïd
et peut-être aussi d'un autre
défenseur.
Comme Yekhlef est en
train de réussir une très
bonne saison, il est évident
que Serar ne va pas se sépa-
rer d'un tel défenseur.
Néanmoins, il sera obligé de
"dégraisser" son effectif.
Outre cela, Serar a l'inten-
tion de renforcer son attaque
avec l'arrivée du franco-
sénégalais Demba Touré.
Ce joueur est attendu
d'un moment à un autre.
Avec ce renfort l'ESS ne
sera que plus fort.
H. Gharbi
MCA
Le temps
de se reprendre
Le MC Alger est à la
recherche de sa stabilité, lui qui
se trouve actuellement dans une
position peu enviable. Avec 13
pts, le MCA n'est qu'à trois
points de la lanterne rouge, le
CABBA (10 pts). Certes, le
champion d'Algérie en titre
compte deux matches en moins
qu'il jouera contre l'USMH (ce
mardi) et le MC Saïda le 18 jan-
vier. Cette équipe drivée par
Alain Michel a intérêt à réagir
avant qu'il ne soit trop tard. Le
report de la 14ème journée de la
Ligue1 et son match, au stade Mustapha-Tchaker, contre
l'USM Blida, a fait certainement du bien aux Mouloudéens
qui comptent quelques joueurs blessés comme Amroune et
Youcef Sofiane. Donc, elle pourra rencontrer demain, au
stade d'El-Mohammadia, l'USMH une équipe qui reste parmi
celles qui restent en forme pour le moment. Rien n'est sûr,
cependant, que cette rencontre soit maintenue. Entre-temps,
le MCA, au siège du club, avait effectué son A.G. ordinaire.
Le bilan moral et financier a été adopté. En soi, il s'agit d'une
bonne chose, puisque la sérénité semble revenir dans ce club.
De plus et avec la désignation de Gaceb comme le président
directeur général de la SSPA MCA, les problèmes financiers

O n est rentrés de plain-pied dans le mercato hivernal, mais
nos clubs n'arrivent toujours pas à se décider concernant
la liste de leurs joueurs à librérer pendant cette période.
Toujours est-il, le renfort de leurs effectifs devient en tout cas
presque indispensable, eu égard au manque constaté durant cette
phase aller qui n'est pas encore achevée. En effet, avec le report
de la 14ème journée, il est certain que la 15e journée program-
mée pour le 15 janvier courant risque de durer encore dans le
temps. Nos clubs sont en train de faire l'impossible en vue de
tout finaliser avant la fin de cette phase du mercato pour
mettre la main sur "l'oiseau rare" qui pourrait permettre à
l'équipe à revoir ses ambitions à la hausse. Néanmoins, il n'est
pas toujours facile d'être satisfait par les propositions de cer-
tains "managers" qui ne sont pas toujours fiables. Et le joueur
proposé et aussitôt refusé avant même qu'il ne fasse sa pério-
de probatoire avant de signer son contrat. Des clubs comme le
MCA, l'ESS, la JSK, l'USMB, l'USMA, le CRB... ont fait
leurs emplettes avec en plus la satisfaction d'avoir fait le bon
choix. Ils sont, cependant, un peu refroidis, par le fait qu'il ne
peuvent faire jouer qu'un seul étranger. C'est pour cette raison
que beaucoup d'entre-eux hésitent à n'engager dans leur effec-
tif qu'un seul joueur étranger. Ils ne sont pas décidés à "casser"
leur "tirelire" sur un autre joueur étranger pour le laisser
"chauffer" le banc. Ils préfèrent dans ce cas recruter des fran-
co-algériens sur lesquels il n' y a aucune restriction. Beaucoup
de nos clubs vont privilégier cette solution, surtout que le mar-
ché local est "déprimé" du fait que les meilleurs joueurs sont
sous conrat avec leurs clubs, sauf pour certains joueurs qui ne
sont pas en odeur de sainteté avec leurs employeurs. D'où les
hantises des uns et des autres. Il est évident, cependant, que la
composante de certains clubs va connaître quelques change-
ments. On espère que ce sera dans le bon sens du terme en vue
de voir du jeu et du spectacle dans notre championnat profes-
sionnel. H. Gharbi
pourraient être résolus d'une façon assez nette. En effet, le
nouveau président avait affirmé qu'il va tout faire pour que le
MC Alger ait les sponsors nécessaires pour le soulager de ce
fardeau qui a toujours été récurrent en lui posant des pro-
blèmes multiples. En mettant les jalons d'une équipe solide
sur le plan organisationnel, le MC Alger est sur le point de
trouver une solution à sa ligne d'attaque avec l'arrivée de
l'ivoirien Dosso Sindou qui joue en Hongrie. On est en train
de dire du bien de ce joueur. Néanmoins, il faudra attendre
qu'il soit vu lors des entraînements avant de dire quelque
chose de définitif sur lui. Le MC Alger compte également se
renforcer par la venue de deux autres joueurs dont le béjaoui
Kacem qui avait joué auparavant avec l'ESS. Le MCA, par
conséquent, est décidé à bien se renforcer pour entamer la
phase retour et la Ligue des champions d'Afrique fin janvier
en cours.
H. Gharbi

Karim Ziani dans le viseur de Lens Tournoi du Nil

Le milieu international
algérien Karim Ziani, libéré
par le club allemand de
Wolfsburg (Bundesliga),
serait sur les tablettes de
Lens (Ligue 1 française) en
quête d'un renfort offensif, a
rapporté l'édition domini-
cale de l'Equipe. Relégable
en Championnat et éliminé
samedi de la Coupe de
France, le club nordiste est
à la recherche d'un renfort
offensif pour compenser le
départ de Boukari vers
Rennes et apprécierait le
profil de Ziani, explique le
journal spécialisé. Si le
montant élevé du salaire de
l'international algérien
pourrait poser problème, le
club allemand serait disposé
à le prendre en charge de
moitié, ajoute l'Equipe.
Outre Lens, Ziani, dont le
contrat expire en 2013 avec
Wolfsburg, a également
plusieurs pistes en France,
notamment celle de
Monaco, comme l'avait
annoncé son père. "L'AS
Monaco reste la piste la
plus sérieuse pour le
moment, mais rien n'a été
fait.
Karim préfère le chal-
lenge sportif, sans pour
autant négliger le côté
financier qui reste impor-
tant", avait déclaré Rabah
Ziani. Le n°15 des Verts est
convoité aussi
par Stuttgart (Allemagne),
Newcastle (Angleterre) et
Rennes (France). Le
joueur, qui avait rejoint
Wolfsburg en 2009 en pro-
venance de l'Olympique
Marseille, n'entre plus dans
les plans de l'entraîneur de
l'équipe, l'Anglais Steve
McClaren, maintenu à son
poste malgré les résultats en
dents de scie enregistrés
par les "Loups".
L'Egypte s'impose devant l'Ouganda
1 à 0 et passe en demi-finale
La sélection égyptienne
de football s'est imposée
samedi soir devant son homo-
logue de l'Ouganda (1-0)
pour le compte de la 2è jour-
née (groupe A) du tournoi
international du Bassin du
Nil, organisé au Caire du 5
au 17 janvier. L'unique but de
la partie a été l’œuvre de l'at-
taquant du Ahly du Caire,
Gedo, dans le temps addition-
nel (90+2). C'est la deuxième
victoire du pays organisateur
après celle décrochée en
match d'ouverture face à la
Tanzanie (5-1). Pour
l'Ouganda, adversaire de
l'Algérie lors du championnat
d'Afrique des nations
CHAN-2011, cette défaite
intervient trois jours après
avoir pris le meilleur sur le
Burundi (3-1). Dans l'autre
match de ce groupe, le
Burundi et la Tanzanie se sont
neutralisés (1-1), rappelle-t-
on. La RD Congo s'est impo-
sée devant le Kenya (1-0),
dans une rencontre comptant
pour le groupe B. La reprise
de la compétition est prévue
mardi avec les matches de la
3è et dernière journée:
Tanzanie-Ouganda, Soudan-
RD Congo, et Egypte-
Burundi. Le tournoi réunira
jusqu'au 17 janvier, jour de la
finale, sept pays, tous rive-
rains du Nil: l'Egypte, le
Soudan, la Tanzanie,
l'Ouganda, le Burundi, le
Kenya et la RD Congo.
Les deux premiers de
chaque groupe disputeront les
demi-finales le 14 janvier et
les deux troisièmes un match
de classement pour la 5e
place. Le sélectionneur de
l'équipe algérienne A',
Abdelhak Benchikha, a l'oc-
casion à travers ce rendez-
vous de superviser les adver-
saires de l'Algérie lors du
CHAN-2011 prévu au
Soudan du 4 au 25 février.

Qui de Xavi ou Iniesta, sera lauréat
L
e 55e Ballon d'Or, décerné
lundi à Zurich, ne devrait
pas échapper à l'un des
deux joueurs espagnols du FC
Barcelone, Andres Iniesta ou
Xavi, au cours d'une cérémonie
qui pourrait tourner à la célébra-
tion du football ibérique. Comme
après chaque Mondial, la compé-
tition reine de la Fifa servira de
juge de paix pour l'attribution de
la plus prestigieuse récompense
individuelle de la discipline, à
l'instar de Zinédine Zidane en
1998, Ronaldo en 2002 et Fabio
Cannavaro en 2006. Les deux
champions du monde sacrés avec
l'Espagne, l'été dernier en
Afrique du Sud, partent donc
logiquement avec une bonne lon-
gueur d'avance sur leur coéqui-
pier du FC Barcelone et lauréat
en 2009, l'Argentin Lionel Messi,
5 5 e B al l o n d 'O r
3e joueur encore en lice mais qui
n'a qu'un titre de champion
d'Espagne à faire valoir.
Créateur hors pair, que ce soit
avec sa sélection nationale ou le
Barça, Iniesta a marqué les
esprits avec son but en finale du
Mondial-2010 face aux Pays-Bas
(1-0 a.p.). A 26 ans, il ferait un
Ballon d'Or très crédible mais il
ne devra pas sous-estimer Xavi,
métronome du milieu et qui
représente l'âme du jeu espagnol
dont il maîtrise toute la science. Il
pourrait très bien être couronné,
à bientôt 31 ans (le 25 janvier),
pour "l'ensemble de son œuvre".
Annoncé comme l'une des
grandes vedettes de la Coupe du
monde, Messi (23 ans) a en
revanche traversé le tournoi de
manière discrète avec
l'Argentine, ne trouvant jamais
sa vraie place dans le dispositif
de Diego Maradona. Résultat:
aucun but marqué, une sortie sans
gloire en quart de finale et sans
doute des rêves de doublé au
Ballon d'Or envolés. L'incertitude
reste pourtant totale, le change-
ment de formule de cette distinc-
tion honorifique rendant tout pro-
nostic aléatoire.
Créé par le magazine France
Football en 1956, le Ballon d'Or a
fusionné avec le prix du meilleur
joueur de l'année de la Fifa et son
mode d'élection a été bouleversé.
Aux journalistes, seuls votants
jusque-là, se sont ainsi ajoutés les
sélectionneurs et les capitaines
des 208 équipes nationales affi-
liées à la Fédération internatio-
nale.
Ce Ballon d'Or sera un hom-
mage appuyé au FC Barcelone et
à son centre de formation, la
Masia, dont sont issus les trois
prétendants. Assurés de truster le
podium, les Blaugrana rejoignent
l'AC Milan des années Sacchi
(1988, 1989), seul club à avoir
réalisé un triplé. Le Barça devient
également l'équipe la plus sacrée
(8 trophées), à égalité avec la
Juventus Turin et l'AC Milan. La
soirée pourrait d'ailleurs être celle
de la consécration totale pour
l'Espagne, si Vicente Del Bosque
ou Pep Guardiola s'emparaient du
prix du meilleur entraîneur de
l'année. Mais le sélectionneur des
champions du monde et le tech-
nicien barcelonais auront un
adversaire de poids en la person-
ne du Portugais José Mourinho,
auteur du triplé Ligue des cham-
pions-championnat-Coupe avec
l'Inter Milan.