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Vous retrouverez dans ces pages les communiqués de presse de cette session et les interventions de vos
eurodéputés socialistes.
Bonne lecture !
Communiqué de presse
En conclusion, Harlem Désir a souligné que « loin des stéréotypes, la révolution égyptienne,
après celle de Tunisie, a montré l'universalité des aspirations à la démocratie, à la liberté, et à
la justice sociale. L'Union européenne a été timorée et silencieuse, elle aurait dû exprimer avec
force et clarté son soutien au peuple égyptien qui s'est battu autour des valeurs qui sont en
principe au cœur de notre politique extérieure. Il faut maintenant que l'Europe appuie
pleinement la transition démocratique engagée en Egypte qui doit déboucher sur
l'organisation de véritables élections libres et pluralistes, et qu'elle aide au développement
économique de la nouvelle Egypte.»
Communiqué de presse
Kader Arif, lors du débat, a regretté « qu'il faille une crise en Europe pour susciter le débat.
L'année dernière, lorsque les pays en développement se soulevaient dans ce qu'on a appelé les
"émeutes de la faim", l'Europe n'a proposé que des réponses d'urgence - comme l'envoi de
semis et d'engrais - mais aucune proposition de fond. Les pays en développement sont
prisonniers des monocultures d'exportation, avec une Europe qui n'est pas à leurs côtés et qui
ne consacre que 4% de son aide au développement au secteur agricole. Nous devons donc
revoir notre politique de développement. D’autres politiques doivent être mobilisées, comme la
politique commerciale : les accords commerciaux doivent préserver les petites exploitations
agricoles et le droit à l'alimentation ».
Communiqué de presse
A la veille du vote prévu d’une résolution sur ce sujet au Parlement européen, le Gouvernement
hongrois et la Commission européenne viennent d’annoncer un accord sur les modifications à
apporter à la loi sur les médias.
« Les membres du Parlement européen n'ont pas encore été en mesure de voir le texte issu des
négociations entre la Commission et les autorités hongroises, donc nous ne pouvons pas
encore exprimer notre position sur ces modifications», explique Sylvie Guillaume.
« Cependant, il semble clair que les négociations n'ont pas pleinement pris en compte les
graves préoccupations que nous avions exprimées », ajoute l’eurodéputée.
Pour Catherine Trautmann, « toute résolution adoptée par le Parlement européen doit être
exigeante sur le plan politique car le gouvernement hongrois ne cesse de limiter la liberté
d’expression, y compris d’universitaires incontestables. Les démocraties sont construites sur le
principe d'une presse libre et indépendante. C’est pour cela que nous devons être ferme sur le
cas hongrois, et anticiper les prochaines attaques avec une proposition de directive sur la
liberté et le pluralisme des médias. Les compétences communautaires dans les domaines du
marché intérieur, de la politique audiovisuelle, de la concurrence, des télécommunications, des
aides publiques, des obligations de service public et des droits fondamentaux des citoyens
peuvent permettre de fixer un cadre pour garantir, sauvegarder et promouvoir la liberté de
l'information ainsi qu'un degré convenable de pluralisme des médias ».
Communiqué de presse
La Commission européenne a lancé une consultation sur les retraites ; le Parlement européen a
voté aujourd’hui sa contribution.
Pervenche Berès, présidente de la commission emploi et affaires sociales, souligne « que l’on
ne peut pas isoler ce débat des discussions menées sur le pacte de compétitivité. Uniformiser
au niveau européen un départ à la retraite à 67 ans revient à construire l’Europe contre les
peuples. C’est pourquoi nous demandons à la Commission européenne de tenir compte d’autres
pistes dans son livre blanc, comme favoriser l'emploi ».
Le Parlement européen a approuvé aujourd’hui une directive sur les médicaments falsifiés.
« Les Etats membres recherchent depuis des années un système de brevet communautaire.
Jusqu’à présent, toutes les tentatives se sont soldées par un échec, le principal obstacle étant la
question linguistique », explique Françoise Castex, membre de la commission des affaires
juridiques.
« Ces échecs fragilisent l’emploi et l’innovation en Europe, en particulier dans les PME, car la
coexistence de brevets nationaux et européens rend le système complexe, fragmenté et couteux
», ajoute l’eurodéputée.
Pour Françoise Castex, « il ne s'agit que d'une première étape. Le débat sur le fond viendra
ensuite. Dans tous les cas, nous pousserons pour la codécision en la matière, de façon à ce que
la mise en œuvre de cette coopération renforcée offre à l'Union européenne et au Parlement
Européen l'opportunité de mieux contrôler ce qui se fait à l'Office européen des brevets.
L'Union européenne doit pouvoir continuer à se prononcer sur la brevetabilité des logiciels, et
à s'y opposer comme nous l'avons fait par le passé. »
Communiqué de presse
« Après avoir essuyé un rejet en plénière le 14 décembre 2010, Mme Véronique Mathieu a tenté
de passer en force sans consulter la commission de l'emploi et des affaires sociales sur cette
proposition de directive qui pourrait avoir un impact majeur sur l'organisation du marché du
travail européen », indique Pervenche Berès, présidente de la commission de l'emploi et des
affaires sociales. « La politique migratoire ne peut pas rester entre les seules mains des
responsables de la Justice et de l'Intérieur, alors qu'elle touche non seulement les droits sociaux
des immigrés, mais aussi les droits de tous les travailleurs ».
La directive services a été adoptée en 2006 après un débat public et politique sans précédent. Le
Parlement européen a voté aujourd’hui un rapport sur sa mise en œuvre par les Etats membres.
« Nous étions parvenus à un texte conciliant la nécessité de dynamiser le marché intérieur des
services comme potentiel de croissance créant des emplois, et le respect des droits sociaux et du
droit du travail : l'équilibre fragile atteint lors de l'adoption du texte doit être préservé lors de
la transposition », insiste l’eurodéputée. « La transposition effectuée par la France doit être
particulièrement surveillée, du fait du manque total de transparence qui l'a caractérisée, avec
le choix d'une transposition sectorielle et technique au lieu d'une loi-cadre globale débattue
politiquement », souligneBernadette Vergnaud.
Le Parlement européen a voté aujourd'hui un règlement visant à renforcer les droits des
passagers dans le transport par autobus et autocar.
« Ce règlement s'inscrit dans la ligne d'action générale de l'Union européenne, et vient après
les textes relatifs aux transports aérien, ferroviaire et par bateau », explique Gilles
Pargneaux, membre de la commission transports.
« Le texte voté aujourd’hui poursuit plusieurs objectifs : définir des règles exigeantes en termes
d'indemnisation et d'assistance en cas d'accident et octroyer des droits en cas d'annulation ou
de retard. Autre priorité, essentielle à mes yeux, la non-discrimination et l'assistance aux
personnes handicapées ou à mobilité réduite », détaille l’eurodéputé.
« D'ici deux ans, ces nouveaux droits permettront aux passagers voyageant par autobus d'être
plus sereins et de bénéficier d'une meilleure qualité de services. C'était le dernier maillon
manquant. Désormais, pour tous les modes de transport, un filet de sécurité protège les droits
des passagers indépendamment de leur trajet et du mode de transport qu'ils utilisent»,
conclut l'eurodéputé.
Communiqué de presse
« Lors de l'examen de cette proposition en commission, nous avons défendu des objectifs
exigeants en matière de réduction des émissions moyennes de CO2 : 135g/km d'ici 2020 contre
140g/km pour la droite. Notre proposition était soutenue par les Verts et la GUE », explique
Gilles Pargneaux, membre de la commission environnement.
« Nos exigences n’ont pas été prises en compte par le Conseil, qui a fixé une limite d'émission à
147g/km d'ici 2020. Avec nos collègues des Verts et de la GUE, nous n’avons accepté de donner
notre accord qu’à la condition d'une révision du règlement d'ici le 1er janvier 2013. Cette
révision permettra d'évaluer la faisabilité des objectifs et de déterminer si des objectifs plus
ambitieux sont envisageables », conclut l’eurodéputé.
Intervention
Communiquéendeplénière
presse
Le sujet qui nous préoccupe, c'est l'augmentation des prix des denrées alimentaires, avec les
conséquences que cela peut avoir pour un certain nombre de populations dans le monde, mais aussi en
Europe.
Je voudrais d'abord essayer de faire partager un constat. La tendance à l'augmentation des prix agricoles
et des matières premières agricoles est une tendance, pour moi, longue et qui va durer pour trois raisons
essentielles: premièrement, l'évolution démographique du monde et l'augmentation de la population
mondiale. Deuxièmement, le fait que nous sommes rentrés, avec le réchauffement climatique, dans des
aléas climatiques qui posent problème, que ce soit la sécheresse, que ce soient les inondations.
Troisièmement, parce que le monde se développe aussi. Avec de nouveaux pays émergents, les niveaux
de consommation augmentent. Donc, la tension sur les marchés agricoles et les matières premières
agricoles est une tendance lourde. Elle est aggravée par la volatilité des prix et la volatilité des prix est
une conséquence de la financiarisation de l'économie mondiale.
C'est à ce sujet‑là qu'il faut aussi que l'on s'attaque si l'on veut régler et la question agricole et la question
alimentaire. Pour ce faire – ce qu'a dit le commissaire est important –, il y a deux éléments: oui, il faut
de la transparence sur les stocks, mais il faut aussi une politique publique de stocks en Europe et une
gestion des stocks à l'échelle mondiale, en particulier au niveau de l'ONU.
Deuxième point, il faut réguler les marchés financiers et la spéculation financière, en particulier en
refusant que le volume spéculatif n'ait plus aucune connexion avec les quantités physiques échangées
sur les marchés. On ne peut pas accepter, sur la question alimentaire, que des spéculateurs viennent
spéculer sans tenir compte des conséquences que cela peut avoir puisqu'il s'agit de la nourriture du
monde et de l'humanité.
Cela m'amène à deux conséquences majeures: nous avons besoin d'une politique européenne forte et
nous réaffirmons stratégiquement l'engagement de l'Europe à être un acteur alimentaire et agricole à
l'échelle du monde. Deuxièmement, nous avons besoin de changer notre politique de développement
pour faire en sorte qu'à l'échelle du monde – et l'Europe est un acteur –, nous investissions à nouveau
dans l'agriculture car nous aurons besoin de toutes les agricultures pour nourrir le monde.
Intervention
Communiquéendeplénière
presse
On voit donc bien – et c'est ma question complémentaire – que, sur un marché aussi important
que le marché européen représentant 500 millions d'Européennes et d'Européens, il faut une
vigilance supplémentaire, et notamment des signaux supplémentaires, pour faire en sorte que
l'on agisse à l'échelle de l'Union européenne, avec une compétence forte de la part de la
Commission européenne et de l'Agence des médicaments permettant ainsi d'éviter ce qui s'est
passé dans un certain nombre d'États membres, comme l'exemple que vous venez de donner
avec ce qui s'est passé en France.
Intervention en plénière
Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la directive sur les services a
fait l'objet, lors de sa discussion au Parlement, d'un débat politique public sans précédent.
Lors de son adoption en 2006, grâce au travail de compromis élaboré sous la responsabilité
d'Evelyne Gebhardt que je félicite, le Parlement est parvenu à adopter un texte conciliant la
nécessité de dynamiser le marché intérieur des services comme potentiel de croissance créant
des emplois et le respect des droits sociaux, du droit du travail et des spécificités des services
d'intérêt général.
Pour maintenir cet équilibre ô combien fragile, il était essentiel que la transposition soit la plus
précise possible, ce qui a engendré quelques problèmes pour de nombreux États membres, tels
que les difficultés de mise en place des guichets uniques d'information ou le processus
d'évaluation mutuelle.
Actuellement, je m'interroge et m'inquiète du choix très minoritaire fait par la France qui
conduit à un émiettement des dispositions dans de multiples lois et décrets. Je regrette aussi
l'interprétation très restrictive de la notion de mandatement qui va engendrer une insécurité
juridique pour les services sociaux d'aide à la petite enfance ou aux personnes en situation de
handicap, alors même qu'il était prévu, dans la directive, des possibilités de dérogation et
d'exclusion.
Le Parlement joue et jouera tout son rôle dans le suivi de la mise en œuvre réussie de cette
directive clé pour un marché unique qui crée des emplois, qui soit plus près des citoyens et qui
fasse que l'Europe soit vécue au quotidien comme une chose positive et non négative.
J'appelle donc les États membres et la Commission à accentuer leurs efforts pour assurer toute
la transparence du processus pour les citoyens européens.
Intervention en plénière
Monsieur le Président, je crois qu'il est toujours utile de rappeler un certain nombre d'engagements, et
notamment celui d'octobre 2008, au travers du Pacte européen sur l'immigration et l'asile, qui annonçait que le
moment était venu de prendre de nouvelles initiatives pour achever la mise en place du régime d'asile européen
commun et offrir ainsi un niveau de protection plus élevé au sein de l'Union européenne.
Plus de deux ans après cette promesse, les propositions de la Commission sont sur la table des négociations.
Force est toutefois de constater que ce régime d'asile européen et le processus d'harmonisation peinent un peu à
voir le jour.
La décision récente de la Cour européenne des droits de l'homme constitue, selon moi, un tournant important.
Bien évidemment, elle met en lumière les défaillances du système grec d'asile mais elle envoie aussi un message
fort à l'heure où la Grèce entreprend de réformer son système d'asile et, dans le même temps, de prendre d'autres
types d'initiatives.
Mais au‑delà d'une situation particulière, c'est plus généralement le système d'asile européen dans son ensemble
que cette décision remet en question, notamment sur un de ses fondements, qui est le règlement de Dublin et son
postulat de départ, selon lequel les systèmes nationaux d'asile sont équivalents au sein de l'Union. Cette décision
démontre comment, paradoxalement, le système d'asile européen commun a créé une sorte d'injustice à la fois
pour les demandeurs d'asile et pour les États membres.
Après cette décision, une action claire s'impose dans l'immédiat. Dans l'attente d'un système d'asile grec
opérationnel, les États doivent suspendre les renvois des demandeurs d'asile vers la Grèce et user de la clause de
souveraineté dudit règlement qui leur permet de prendre en charge l'examen d'une demande.
L'arrêt de la CEDH envoie aussi un signal à toutes les parties prenantes. Cette décision doit, selon moi, servir de
catalyseur dans le processus d'harmonisation et de refonte, notamment du règlement de Dublin.
En premier lieu, il s'agit bien sûr du mécanisme de suspension des transferts que je viens d'indiquer, qui est
proposé par la Commission. L'arrêt de la CEDH donne un éclairage nouveau sur ce mécanisme, d'une part, et sur
la solidarité intraeuropéenne, d'autre part. L'arrêt devrait pouvoir relancer les discussions sur la nécessité d'un
mécanisme de suspension, comme je l'indiquais, dans des conditions clairement déterminées.
Deuxièmement, au‑delà de ce mécanisme, l'arrêt devra également servir de levier, du moins je l'espère, pour
soutenir, au cours des négociations, les autres amendements du règlement qui sont proposés par la Commission
et, entre autres, ceux sur les garanties octroyées dans ce dispositif.
Enfin, l'arrêt de la CEDH devrait permettre d'engager une réflexion concernant le concept de vulnérabilité
inhérent à la situation des demandeurs d'asile et rendre nécessaire la mise en place d'un recours suspensif pour
ces demandeurs sous le coup d'une décision de transfert, en application du règlement de Dublin.
Aujourd'hui, beaucoup de clignotants sont au rouge; ils nous indiquent qu'il est temps de réformer ce règlement
et de construire un véritable régime d'asile commun fondé sur une approche solidaire et responsable.
Intervention en plénière
Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, nous sommes ici dans un débat d'orientation
et le Parlement européen a voulu vous faire passer un message. Mais entretemps, le monde
bouge et la question des retraites est évoquée par ailleurs. Je veux évidemment mentionner ici la
référence à une retraite uniformisée, à l'échelle européenne, à 67 ans, qui est faite dans le pacte
de compétitivité. Nous voyons bien que si c'est à partir de là que nous construisons l'Europe
sociale, et bien, nous la construirons contre les peuples et ce n'est pas ce que nous voulons.
Dans le rapport de Mme Oomen-Ruijten, nous indiquons d'autres orientations sur beaucoup de
points et je vous demande, au nom de la commission de l'emploi et des affaires sociales, d'en
tenir compte lorsque vous élaborerez la position de la Commission autour d'un livre blanc,
s'agissant notamment de la prise en compte de la question du genre, que vous n'avez pas
suffisamment développée dans votre livre vert. Nous évoquons aussi l'idée que le meilleur
moyen de régler la question des retraites est de favoriser l'emploi et que plutôt que de s'attacher
à l'âge légal de départ à la retraite, il faut tenir compte de l'âge réel.
Mais le rapport de Mme Oomen-Ruijten contient pour nous, socialistes français, une indication
qui nous pose problème et sur laquelle nous ne pourrons pas marquer notre accord. Vous
comprendrez que, pour nous, l'idée que l'augmentation de l'espérance de vie doit indexer
automatiquement l'âge légal de départ à la retraite constitue une régression en termes de droits
sociaux que nous ne pouvons pas soutenir.
Enfin, permettez-moi un dernier mot pour vous dire que, sans dialogue social, sans association
des partenaires sociaux à l'ensemble de cette négociation, nous irons dans le mur.
Intervention en plénière
Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mon intervention sera courte. Je vais voter ce
texte car ce compromis me paraît avancer dans le bon sens et, en même temps, je regrette que ce
compromis ne soit pas allé aussi loin que la proposition faite par Mme Hedegaard.
Donc, je souhaite maintenant que vous nous disiez, après ce débat et avant ce vote dans
quelques heures, quelle est la procédure que vous allez adopter pendant les deux ans à venir
puisqu'une réévaluation doit avoir lieu en 2013 qui permettra ainsi, rapidement, comme l'a
souhaité aussi notre rapporteur du groupe, Matthias Groote, d'aller plus loin dans cette lutte
pour permettre une pollution moindre par ces véhicules légers utilitaires.
Voilà la question que je vous pose, Madame la Commissaire, et je connais la pugnacité dont vous
ferez preuve pour nous permettre d'avancer malgré ce lobbying industriel qui, comme le
rappelaient un certain nombre de mes collègues, ne me paraît pas être à propos.
Intervention en plénière
Une satisfaction pour avoir étendu la base légale de cette directive qui visait, au départ,
uniquement le marché intérieur et qui maintenant traite également de santé publique.
Une exigence: nous nous sommes battus pour faire en sorte que la vente par internet soit l'une
des pierres angulaires de cette directive et permettre ainsi d'avoir un contrôle compte tenu de ce
que nous constatons.
Puis un point sur lequel il faut être vigilant, car nous savons que les médicaments falsifiés
représentent de 1 à 3 % du marché dans les pays développés, de 10 à 30 % en Asie et en
Amérique latine, et jusqu'à 70 % dans certains pays d'Afrique. Certaines études tendraient à
démontrer que le trafic de médicaments falsifiés serait 25 fois plus rentable que le trafic de
drogue.
Nous exprimons donc une exigence et un point qui appelle la vigilance pour nous permettre
ainsi de continuer à développer une coopération internationale renforcée, grâce à laquelle
l'Union européenne sera le moteur dans la lutte face à ce fléau que sont les médicaments
falsifiés.
Je remercie Mme Marisa Matias pour son travail et surtout la rapporteure pour notre groupe,
Dagmar Roth–Behrendt, qui est toujours pertinente dans ce domaine.
Regardez « Vo
tre Europe »
Ce webjournal, mensuel,
est enregistré à la fin de
chaque session
parlementaire à
Strasbourg. L’objectif est
de résumer d’une façon
claire et rapide notre
regard sur la dernière
plénière. Il vous présente,
en 15 minutes, les thèmes
que nous estimons
importants et sur lesquels
l’un de nos 14 élus s’est
véritablement impliqué au
cours du travail législatif.
l a d é lé g a t i o n :
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le webjo ia l is t e s . e u
. de p u t e s- s o c
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Nous l’avons appelé « Votre Europe » car
dans la période de crise que traverse
actuellement la construction européenne,
prise à tort comme bouc émissaire par
certains, nous voulons souligner à quel
point l’Europe telle qu’elle est en partie, et
telle qu’elle devrait être encore davantage,
appartient à tous les citoyens européens.