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e s b â t i m ents

Pou r d
b le s e n B r etagne
ura
d'activités d

B O O K
Le "eco-constr"uction
édito
Maître d’ouvrage, dirigeant d’entreprise, vous avez un projet de bâtiment d'activités ?

Éco-construire, pourquoi faire ? Pour gagner durablement !

• Au-delà de la maîtrise des coûts de construction, pour réduire les coûts de fonctionnement
du bâtiment,
• Pour que le bâtiment réponde de manière adaptée à vos besoins,
• Pour affirmer le rôle sociétal de l'entreprise et l'inscrire dans son paysage socio-économique,
• Pour que le bâtiment constitue un environnement de travail confortable,
propice à l’épanouissement individuel et à l’efficacité de chaque collaborateur,
• Pour diminuer les impacts sur l'environnement,
• Pour augmenter la compétitivité de l'entreprise,
• Pour bénéficier des impacts positifs d'une éco-construction sur l'image de l'entreprise.

Vous trouverez dans ce book, édité par le


réseau des CCI Bretonnes , le « langage
commun » qui vous aidera à être partie
prenante avec vos partenaires de la filière
bâtiment. Nous souhaitons vivement qu'il
vous aide à bâtir avec succès vos projets
d'éco-construction.

Jean-François Le TALLEC
Président de la Chambre de Commerce
et d'Industrie du Morbihan
Président de la Chambre Régionale
de Commerce et d’Industrie de Bretagne

Avec le soutien de l'ADEME, de la Région Bretagne et du Cluster Habitat Durable en Morbihan et en collaboration avec la Cellule Économique de Bretagne, la DREAL, les Conseils
Généraux de Bretagne, la Fédération Régionale du Bâtiment, la CAPEB, l'Union des SCOP et Abibois.

2
sommaire 04>05 Prélude
Ce que prévoit la réglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04
Le marché de la construction durable en chiffres . . . . . . . . . . . . . . . 05

06>15 Démarche et gestion de projet


S’inscrire dans une démarche de certification . . . . . . . . . . . . . . 06 - 07
Situer son projet dans une démarche globale . . . . . . . . . . . . . . 08 - 11
Calculer son investissement en coût global. . . . . . . . . . . . . . . . . 12 - 13 EX.
Au fil de ces pages,
Approfondir la phase de programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 - 15 2 vous trouverez
ce logo qui renvoie
16>29 Fiches techniques vers des exemples
de bâtiments
Intégrer le projet dans son environnement. . . . . . . . . . . . . . . . . 16 - 17 (p. 30 à 49)
Sélectionner les matériaux et équipements . . . . . . . . . . . . . . . . 18 - 19
Maîtriser les nuisances et les déchets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 - 21
Diminuer les besoins énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 - 23
Diminuer les consommations énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . 24 - 25
Optimiser la ressource eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 - 27
Assurer le confort et la santé dans les locaux . . . . . . . . . . . . . . 28 - 29

30>49 Exemples de réalisations


Bureaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 - 37
Usines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 - 43
Établissements hôteliers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 - 47
Commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 - 49

50>51 Pour aller plus loin


Prélude
Ce que prévoit la réglementation

La réglementation thermique De la RT 2005 à la RT 2012


Elle s'applique aux bâtiments neufs résidentiels et tertiaires et La RT 2012 est en cours d'élaboration. Les éléments que nous
aux parties nouvelles dans un bâtiment (élévation, extension), vous présentons ci-dessous sont susceptibles d'évoluer d'ici son
à l'exception de bâtiments : entrée en vigueur.
• dont la température normale d'utilisation est inférieure ou
égale à 12°C. La RT 2012 s'appliquera aux bâtiments dont les permis
• des constructions provisoires (durée d'utilisation < 2 ans). de construire seront déposés :
• des bâtiments d'élevage. • à partir du 1er juillet 2011 pour les bâtiments neufs
• des bâtiments chauffés ou climatisés en raison de contraintes non résidentiels.
liées à leur usage. • à partir du 1er janvier 2013 pour les bâtiments résidentiels.

Les exigences s’orientent, pour le neuf, vers trois niveaux


de performance globale :
• la qualité de l'enveloppe avec la création d'un coefficient
Besoins bioclimatiques Bbiomax.
• une consommation d'énergie primaire inférieure à 50 kWhEP/
m2SHON.an (valeur modulée en fonction de la localisation, de
l'usage du bâtiment et de ses émissions de gaz à effet de
serre).
• la prise en compte du confort d'été.

Pour les bâtiments existants, l’objectif Grenelle 2 est de réduire de


38% la consommation énergétique du parc immobilier d’ici 2020.
• Bâtiments publics : - 40% de consommation énergétique et
- 50% des émissions de GES d'ici 2020.
ent.fr • Tertiaire privé : obligation de réaliser des travaux d'améliora-
voir plus : nvironnem tion énergétique entre 2012 et 2020.
Pour en sa atiment.legrenelle-e
-b
www.plan ment.fr
w .r t-ba ti
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4
rable en chiffres
u
de la construction d
Le marché ffaires
ée du chiffre d’a
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s 2008
Bretagne, donnée (en m
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Bâtiment C.A.
CONSTRU
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n durable 40 M€ HT
NON Rénovatio entiel

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IEL non résid
RÉSIDENT Bâtiment

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HT (17 %)

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1 300 M€

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77
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00

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76

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TION
-AMÉLIORA
ENTRETIEN HT (41,1%) Total
3 290 M€ n durable 166 M€ HT
is T Rénovatio des
43 300 em plo
LOGEMEN Logement
T %)
BÂTIMEN 1 930 M€
HT (24,1
marchés

13
pl ois

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28 600 em n
constructio
Chiffre durable
:

77
d’affaires 910 M€

29
HT 480 M€ HT
8 010 M€

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Constructi

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%)

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3 060 M€

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Effectifs : em pl ois

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27 80 0

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90 100

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HT (58,9%) on durabl
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224 M€ HT
emplois 4 720 M€
46 90 0 em plo is Constructi
non résid
entiel 2011
2012
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NON Bâtiment 2009
2010
RÉSIDENT
IEL 2008
%)
HT (20,7
1 660 M€
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à bien défin
00 0 em plois
19

ît ri se d ’œ u vre, auront ’autre part,


aires ma à venir et, d vre réelles
% d u chiffre d'aff zon les réalisations e en oeu
ir e s 20 08 (soit 1 1
4 6 1 3 M € à l’ho ri
d e s ca p a cités de mis ction.
du chiffre
d'aff a bâtiment) à du chiffre d’affaires il de produ ent
e a total de l’appare ssion apparaît fortem .
L'évaluation durable" en Bretagn t 2013 (soit 54 % tte estimation table re u ve
n e e Cette prog la construction ne à
"constructio artir d’une agrégation s total bâtiment). C ent progressif du p a r li é
p
été faite à sation des résultats
de ppem - portée d'affaires
u a li su je t su r un dévelo ux avec une accéléra To u te fo is , le chiffre le du bâti non
d’une act sées sur le e de trava on durab ler
études réali e de Bretagne volum bable dès 2011. la rénovati vrait presque quadrup n
différentes u p ro d e 0 M€ e
le Économiq tion ntiel
m- réside période passant de 4
par la Cellu re 2007 et juin 2009. i- o m b re d ’e
b ct èse, le n sur cette 2013.
entre décem xte de tassement d'a - Dans cette hypoth rait de l’ordre de 0 0 8 à 150 M€ en
co n te m o n e s se 2
Dans un exploitées nécessair r un total
formations de plois tant 55 % su
vité, les in gression des marchés . 46 700, représen estimés à l'horizon
ro ne s
trent une p n durable en Bretag t de 85 000 actif pothèse haute, dont llule Économ
ique de Bret
agne

co n st ru ct io a tt e in d re e 'e st u n e h y rt , d e s Source : Ce
la s à .C pa
des objectif ntaire prévu, 2013 sation dépendra, d’une és à la
Au regard r ré g le m e la ré a li u i, a ss o ci
ncie ion
de l'échéa aires lié à la construct n maîtres d’ouvrag
e q
le chiffre d’aff e 910 M € e
urab le devrait passer d
d

5
Démarche et gestion de projet
S'inscrire dans une démarche de certification
Pourquoi suivre les e H QE®
a r c h marche HQ

démarches proposées La dém a u te Q u a
li té
® (H Les 14 cib
les d e la d é
he HQE nsions
par les labels La d é m a rc tale) intègre les dime s les TRUCTION c
Enviro n n em en dan s to u te ÉCO-CONS ns des bâtiments ave
et certifications ? e m ent durable nt. R e la ti o é d ia t
du dé ve lo p p time 1. nement imm
vie d'un bâ nage- leur environ des procédés
phases de la sur un système de ma ron- tégré
Construire ou rénover durablement n’est pas
Elle s'ap p u ie ualité vi e n 2. Choix in s de construction
une mince affaire ! Alors si on peut s’appuyer r 1 4 cibles de q e t p ro d u it
isances
ment e t su
C h a n ti e r à faibles nu
sur une démarche reconnue et valorisante, nementale. 3.
c’est plutôt rassurant, pour vous, comme pour rtiaires –
F bâtiments te N
votre banquier…
La certifi ca tio n N ÉCO-GESTIO n de l'énergie
Q E ®
gra m - 4. G e st io
démarche H rne les phases de pro on. de l'eau
Deux possibilités s’offrent à vous :
> E lle co n ce
n e t d e ré alis ati 5. Gestion es déchets d'activité
nce p tio io n d
• s'appuyer sur la méthode et concrétiser mation, de co r : Bureau & Enseig ,
ne- 6. Gest n et de la
p o u ri e G e st io n de l'entretie
vos efforts par la labellisation du bâti- > Décl in é e e, H ô te lle 7 .
, Commerc ion maintenance
ment. Vous aurez la reconnaissance des ment, Santé gistique (une vers
lo
qualités durables de la démarche et de Plateforme n cours).
la réalisation. Mais cela a un coût… ri e e st e CONFORT rt hygrothermique
Indust
• s'inspirer des référentiels pour défi- ments te rt ia ir e s – 8. Confo stique
nir la démarche environnementale et rt ifi ca ti o n N F b â ti
n ” 9 . C onfort acou
La ce itatio rt visuel
QE® “explo on du 10. Confo olfactif
les objectifs du bâtiment, sans aller démarche H la phase d'exploitati fo rt
jusqu'à la certification. À savoir : dans > Focus su
r 11. Con
ti,
ce cas, il n'est pas possible d’utiliser bâtiment. que du bâ
le nom de la démarche que vous avez s : q u alité intrinsè lité environ- SANTÉ s espaces
>C ib le
m a in te n a n ce, qua . Q u a li té sanitaire de air
suivie pour faire de la communication. suivi et 12 de l'
d e s p ratiques. u a li té sanitaire
neme nta le 1 3 . Q e de l'eau
Que vous choisissiez l’une ou l’autre de re d e s ci b le s 1 4 . Q u alité sanitair
in nomb
erez un certa arche
ces possibilités, rien ne vous empêche Vous retrouv ronnementale de la dém
de communiquer autour de votre projet : e n vi
de qualité chniques"…
les "fiches te
une démarche environnementale valorise HQE dans
®

l’image de l’entreprise !

6
ation
Et la rénov ?
t ça
dans tou
spirer
Démarche HQE®, BBC, HPE, passif… De nombreux référentiels existent pour t autant s'in
vous aider à définir vos objectifs énergétiques ou environnementaux et les On peut tou ls présentés pour
tie
atteindre. Petit panorama, non exhaustif, de ces outils et méthodes, pour vous des référen n. Certains
va tio
une réno ent
permettre de choisir ceux qui correspondent le mieux à votre projet ! ux d'e xigence vari
nivea
mation
(ex : consom ais la méthode
m
d'énergie), .
e
reste la mêm

Les labels de performance Bâtiment passif


EX.

énergétique 2 Le niveau passif est plus exigeant que le niveau BBC. Il n'existe
pas de label français, ce sont des labels européens qui sont
Élaborés dans le cadre de la réglementation sur la haute per- appliqués (Passivhauss, Minergie).
formance énergétique, ils peuvent s'intégrer dans le cadre d'une Une certification « Maison Passive » existe pour le tertiaire qui
démarche environnementale complète. détermine à 15 kWh/m²SHAB.an les besoins en chaleur et un label
Ces labels déterminent la consommation d'énergie primaire du BEPAS est en cours d’élaboration par l’association Effinergie.
bâtiment (CEP), en référence à sa consommation réglementaire
maximale (CEPréf), calculée sur la base de la RT 2005.
• HPE (Haute Performance Énergétique) : CEP ! 90% CEPref
• THPE (Très Haute Performance Énergétique) : CEP ! 80% CEPref
• BBC (Bâtiment Basse Consommation) : CEP ! 50% CEPref
> Vers des bâtiments à énergie positive (BEPOS)
Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment qui
produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. On ne
peut atteindre cette performance qu’à partir d’un
pour le neuf et CEP ! 60% CEPref pour la rénovation. bâtiment passif complété par l'installation d'éner-
gies renouvelables.

Attention !
L’écolabel européen
Avec l’arrivée de la RT 2012,
Il s'agit d'un label attribué uniquement aux services d’hébergement
la réglementation imposera le niveau BBC !
touristique.
Il concerne l'eau, l'énergie, les déchets, la sensibilisation de la
clientèle et la gestion de l’établissement.
L'obtention d'un écolabel génère des dépenses pour l'entreprise,
proportionnelles au chiffre d'affaires réalisé sur les produits éco-
labellisés et plafonnées à 25 000 €/an.
Qui certifie ? Combien ça coûte ?

CERTIVEA réalise la certification HQE® et la label- voir plus :


Pour en sa qe.org
lisation BBC des bâtiments d'activités. h
www.asso a.fr
Le coût de ces certifications varie en fonction w w .ce rtive
w
de la surface du bâtiment, entre 11 000 € HT et ergie.org
www.effin els.fr
41 000 € HT environ. b
www.ecola .de
w .pa ss iv
ww
7
Démarche et gestion de projet
Situer son projet dans une démarche globale > 1
Qu’est qu’une démarche globale ?
Construire ou rénover n’est pas un acte anodin : cela a des
conséquences, non seulement sur le budget mais aussi sur la
santé, l’environnement (directement et indirectement), l’image

1
de l'entreprise… De plus, un bâtiment a une vie. Il est pensé,
conçu, construit, utilisé, il évolue, vieillit, se rénove, finit par- Définir
tés
des priori
fois par être déconstruit... Mais avant d'en arriver là, on
dispose d'un certain nombre d'outils pour lui redonner vie !
La démarche globale prend en compte toutes les étapes de
la vie d’un bâtiment en intégrant les dimensions du dévelop- rbe, exem-
pement durable (économie, environnement, dimension vo tr e b â ti ment : supe et au coût
eriez ositive
sociale et gouvernance). lu, vous aim à énergie p
Dans l’abso ère d'environnement,
plaire en m
ati r tous les
rr a p a s ê tr e parfait su t, etc.),
minime. nt ne pou ue, coû
futur bâtime act écologiq des
Mais votre ie, confort, santé, imp ls sujets représentent n
ts (é n e rg n tifie r qu e e m p le , o
poin p o rt a nt d'ide n da ires. Par e x
il est don c im sont seco et m ins
o
à vo s y e u x, lesquels q u e st io n énergétique la, les
priorités mettre l’acc
ent sur la urs. En ce vos
ents intérie
peut vouloir jet sur les aménagem r à faire le point sur
ro e
Cycle de vie d’un bâtiment axer son p tiels peuvent vous aid
re n s.
divers réfé s d’action
s possibilité

>
attentes et vo
Les impacts sur les partenaires
Construire durable n'impacte pas seulement votre entreprise
mais aussi vos fournisseurs, financeurs, décisionnaires.
N’hésitez donc pas à communiquer sur votre projet : intérêt
de votre engagement durable pour vos partenaires, coût
global, valorisation de l’image de la marque, etc.

8
arche globale ?
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treprendre une dé

3
en
Pourquoi
Anticiper roblèmes
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Maîtriser
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Les investisse d'éviter des coûts ultéri el qui passent par un
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co n st ru ct ion durable ruction t ri
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a poste riori.
lus cher qu nticiper la ta l’ouverture
S’il y a bien ûte trop cher, 20% p Exemple : a facile que d'agrandir
co
coût : « Ça lle ! » aliser s
e u i il e st p o ssible de ré rt à porte est plu
conventionn lus mitigée. Aujourd’h de 5 à 8% par rappo %
p ût 0
La vérité est urable avec un surco i possible qu’il coûte 3 p-
m e n t d st a u ss d é ve lo
un bâti ue. Il e ue du
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is
de plus, ma le.
d u ra b
pement
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fi n ir se s p riorités dès la stir un peu
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durable, c' t les
Construire r les surcoûts. C'est éve rminer les priorités e n-
pour m a ît rise pou r d é te au pe
ss i
an s la phase d'études e réussir le projet. C'est ts de fonc-
plus d ront d mpte les co
û
qui permett rendre en co rme.
bons choix a fi n d e p
lobal, ng te
ser en coût g u bâtiment à moyen et lo
e n t d
tionnem

ir plus voir plus :


Pour en savo bal, Pour en sa
sur le coût g
lo UTOPIES© Durable »
treprises & Construction
p a g e 2 2 «En
cf . ies.com
www.utop
olistique
L’approche h bat-med.net
iro
www.env
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Démarche et gestion de projet
Situersonprojetdansunedémarcheglobale> 2

2
1
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Être motiv
> Développement durable
Le développement durable est un développement qui
et impliqu
é
n bâtiment
répond aux besoins du présent sans compromettre p lu s d ’a ttention qu’u ue ! Très
quie rt assiq
t durable re n’est pas cl est la maîtrise
la capacité des générations futures à répondre aux Un bâtimen rce que justement il arq ue q ue c’
nt,
leurs. Cela revient à penser un projet de construc- classique,
pa
s projets ré ussis, on rem idées, en s’investissa
tion ou de rénovation de manière globale : intégrer t, d a ns le jet e t les
souven é le pro
ui a impuls
dans les réflexions la phase construction mais aussi d’ouvrage q ent, jusqu’au bout. peut !"
les phases fonctionnement et déconstruction. e rson n ellem u a n d o n veut, on
p : "Q
ait le dicton
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futurs

4
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Le PCI est un ents, qui met en œuvre différentes
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tion des bâti ire dès la conception, étud g du projet.
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imaginent le tifs et négatifs du bâtim rojet ; et vous bénéfici
in ts p o si a rc h e -p te s sp é -
les po dém train
nt mieux la s par rapport aux con entreprise,
voir plus : p ro p ri e ro
Pour en sa éditerranée s’a p
urs d'expérie
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EnviroBAT - bat-med.net/PCI-Ca
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iro cifiques de lariés et augmente leu
fidéli se le s sa

10
2 S’informer
s’inspirer
et
de
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3 Bien
s’entoure
rtant de s’
r
entourer d ’u n e éq u
pétente, don
Il est impo urable, motivée et com t réparties (cf. encadré e
t les dive
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ipe sensibilisérses mis-
"Le

projets sim struction d t claire m e n alem ent fa ir


con u pro je t seron u s p ouvez ég
sein d "). Vo E ®.
éfaut sions au tion Intégrée écialisée HQ
tion durable est un d t : Processus de Concep à maîtrise d’ouvrage sp nécessaires à la
va ffi
ion ou réno peu de temps vous su à appel à une assistance férentes compétences , pour anticiper
en construct r les dif squisse
Être novice corriger. Pour cela, un r le thème, participe - est capital que llicitées très tôt, dès l'e ).
n p eu t is te n t su une fo rm a Il so stiq e
u
que l’o ui ex
nts guides q bâtiments, voire suivre acun.
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nception so (ex. : thermique, acou
s différe co s
lire le des e ch ion
nces, visiter xpériences d leurs interact
des confére rofiter des retours d’e Limiter
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et sa ni ta ire s en
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des points d entre vos idées et vos b ple, peut vous aider.
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Pour ce ® , il faut définir
E des choix
Déma rc h e H Q erformant
te n ir la ce rt ification NF m e n ta le a u niveau Très P ximum à Aspects
Pour ob nvironne t au ma Efficacité ues
mum 3 cible
s de qualité e rformant, ce qui condui
P e et pérennitéces économiq
au niveau des performan
et 4 cibles ase.
7 cibles a iveau B
u n

11
Démarche et gestion de projet
Calculer son investissement en coût global
> Le coût d’un bâtiment
dans la durée
5% 20%

Les coûts d'un bâtiment sont liés au cycle de vie de celui-ci :


• coût initial, qui correspond aux phases initiales de la conception
et de la construction du bâtiment : études, accompagnement,
foncier, travaux, équipements, coûts financiers…
• coûts différés générés pendant toute la période de vie du
bâtiment : l'exploitation, la maintenance et les modifications
fonctionnelles.
• pour terminer, la fin de vie du bâtiment et la déconstruction.

G PWBXMA G >FFK?HRENM?MNW G QOHCKUWRWUKN


G JKNFUMD G PYBUHM?MNWA G IRUNWMNRNFM 75%
t global ?
G VDR=RBO G TK@WA ZUNRNFUMDA MW XU=MDA G IKXUZUFRWUKNA ZKNFWUKNNMCCMA
ent calculer en coû
Comm
férés
COÛT INITIAL COÛTS DIFFÉRÉS SLFKNAWDBFWUKN
al = coût initial + coûts dif
Coût glob liser
e pour réa
è te m e n t, la démarch st la suivante :
Concr bal e
en coût glo
une analyse
contraintes.
ser les ob jectifs et les oix compa-
1. préci s ch
rtera sur de leur réponse
L'analyse po e d
voir plus : oint de vue
Pour en sa nstruisons.org - rables du p
s. ctua-
o
www.eco-c Coût global aux objectif ypothèses : taux d'a e,
des h de vi
Plus d e d o c - 2. énoncer ux d'inflation, durée
lisa ti o n , ta
ergie...
prix de l'én

12
Certains produits, systèmes, matériaux compte des coûts induits tout au long de
permettant d'atteindre les performances la vie du bâtiment : c'est la conception ation
recherchées présentent un coût en "coût global". Et la rénov ?
ça
d'investissement supérieur à ceux dits Le coût global est un outil qui permet dans tout
aussi
"classiques". Cependant, à long terme, de déterminer l'intérêt d'un surinves- ût global est
un investissement légèrement plus tissement, ou de départager plusieurs Investir en co un projet d’éco-
r
important peut se révéler économi- solutions en considérant à la fois le coût valable pou suffit d’adapter
va ti o n : il
ré n o quelle
quement intéressant, lorsque l'on tient d'investissement et les coûts différés. temps sur la
l’échelle de rojet.
p
on étudie le

ssistance timent cor-


Étude et a quarts des coûts d'un bâ ù l’intérêt
Les trois sa phase de
vie, d’o
isse-
on respondent à la vision « coût d’investbale
Constructi u
r
de dépasse ller vers une vision glo
r a
ment » p o
du coû t.
on et
Exploitati ique
nce techn
maintena
GEE
Source APO

>
bal
du coût glo -
Les limites s aux hypo
co û t g lo b al sont liée u r a ct u a -
s d e l' a n a lyse en co û ts d if fé rés et le
Les limite lcul des
es pour le ca ment des
isseme nt thèses utilisé n, du glisse
d é penses : invest tenance, lisa ti o n : tau x d ’i n fl a ti o
3. évaluer
le s (main certaines du
• valeurs in etien, du prix de l’éne
rgie…
ts différés …). ts.
initial, coû angement en fin de vie ts. coûts d ’e n tr
coûts e t d e s rendemen urs de vie.
ra tio n , ch s con sta n fi ci le d e s m e n t e n co
répa enses en euro d if
• estimation n de la destination du
bâti ul par une
le s d é p
4. convertir le coût global de
ch ue
a q
ca ti o co m p léter le lc certaines
ca
ût est •m o d ifi on p e u t peu
r
5. compare choisir celle dont le
co ces limites, ux valeurs
n e t Pour pallier nsibilité par rapport a
solutio analyse de se s.
. ager
le plus faible sultats pour en dég des hypothèse
s ré ses
6. analyser
le aux hypo èth
par rapport
la sensibilité
de départ.

13
Démarche et gestion de projet
Approfondir la phase de programmation

>
La programmation est une étape préliminaire à la conception du Et la construction durable dans tout ça ?
projet et consiste à définir le besoin de l'entreprise, qu'il s'agisse Dans le cas de la construction ou de la rénovation durable d'un
d'un bâtiment durable ou non. bâtiment, la phase de programmation a tout intérêt à prendre en
compte les aspects environnementaux et sanitaires, afin d'assurer
La programmation, kesako ? la cohérence entre l'ensemble des objectifs fonctionnels, environ-
Cette étape préalable permet au maître d'ouvrage de clarifier, nementaux et économiques du projet.
définir et préciser ses besoins fonctionnels par rapport à l'activité
de l'entreprise.
La programmation peut éventuellement amener le maître Attention !
d'ouvrage à reconsidérer ses besoins et ses objectifs, à envisager Le caractère durable d’un projet ne doit jamais être présenté
des solutions alternatives. comme une option au sein de la programmation, mais doit
faire partie de ses fondamentaux !
Comment faire ?
La démarche de programmation est dirigée par le maître d’ouvrage.
> intégrer la question des usages, les paramètres urbains, environ-
nementaux, sociaux, techniques, économiques... du projet.
> anticiper les évolutions des besoins de l'entreprise.
> impliquer et coordonner les différents acteurs du projet.

on
> Tra v a u x > Récepti
eprises
consultation des entr
r de
Conception > Dossie
tion >
Programma sont traduits projet, qui
établit les objectifs du ption. Lors des phases
voir plus : ation conce is en
Pour en sa programmistes en La programmconcrètes dans la phase férer aux objectifs défin
s en solutio ns ené à vo u s ré
Syndicat de t en aménagement us serez am
architectu re e suivantes, vo on.
www.s y p a a.org programmati

14
s moins
: les m² le on ne
Remarque l'
ceux que
chers sont
s…
construit pa n peut amener à
fl e xio
C e tt e ré s prévues
r les surface espaces
reconsidére s
ureaux, le
La phase de programmation est primordiale pour un projet de bâtiment pour les b ans pour autant
(s
communs avail !)
durable : c’est lors de cette phase très en amont que se détermineront g ra d e r le confort de tr
d é
les grandes orientations et la hiérarchisation des objectifs de la maîtrise
d’ouvrage.

bâtiment
ces sur le
questions Conséquen
Quelques eau
à se poser tion L'implantaique
tion au niv

s besoins ha se programma géograph des grands axes de t


en p • Proximité n ou des pôles de fre
Évaluer le eprise circulatio rroviaire pour une
é de l’entr
de l’activit maritime/feistique.
activité log i par les transports ene
u terrain : rv
• Site dessepour une activité tertia
ir
Le choix d ux besoins
a commun
par rapport te
localisation ivité, accessibilité au sirs. n bâtiment ou commerc
iale.
a ct g e « Intégrer u nnement »
de l' pour les u sa viro
dans son en tion parce
llaire
lé-
L'implantale bâtiment pour priviits :
parcelle : • Orienter pports solaires gratu ux
im pla n tation sur la entation gier les a turelle dans les loca -
L' ri
bâtiment, o les besoins lumière na lisés, vision sur l’exté
visibilité du faciliter les usages. « Diminuer ie » les plus uti age au nord…
pour
en énerg rieur, stock
d’accueil : rieur
La capacitére de visiteurs, L'aménag nt
ement inté
lariés, nomb ires du bâtimeselon les contraintes nes
nombre de sa ation, surfaces nécessa x.
taux d’occ s activités, gestion des flu
up
confort • Zonage es : regrouper les zo
selon le « Assurer le s locaux » thermiqu u sud et celles non
ans le chauffées a u nord.
Le confort
: et la santé d chauffées a des locaux selon lesles
n e s à n r
aux perso n • Répartitio s acoustiques : isole
accessibilité ite (PMR), confort contrainte ts bruyants.
d u
mobilité ré rmique, hygiène… équipemen pte de la logistique
rt the m
• Prise en cores et produits pour le s
visu confo
e l,
» des matiè ent des locaux et de
coût global
Le coût : « Investir en positionnemts process.
t, coût de la équipemen surfaces aux besoins
u d g e t d 'i n vestissemen intenance… s
• Adapter le s, optimiser la surface n.
b ma a ctivité circulatio
des espaces de
dédiée aux
des activit
és
r les matéri
aux quipements
L'évolution soins éventuels éle ctionne es m atériaux et éndir ou à
«S ements » Cho ix d
faciles à ag
ra
se et les be es et les équip • Structuresner.
de l'entrepri issement, de mutation d s. n
d'agra n d s hébergée re-cloiso
activité
15
Fiches techniques
Intégrer le projet dans son environnement

us mettre
EX.

? Pouvez-vo
EX.

itoire 9 3 p ri se
Sur le terr
l' e n tr e ?
la ce l'activité de stème de covoiturage termes
s e n p u n sy e n
t son mise en place rture du site t
u e lle s d émarches • Q u e lle est la couve gies de l'information e
Q it é s ? te ch n o lo
ectiv d'accès aux ication ?
par les coll lig ations u n
d e s ob de la co m m
e n ts fixent is p o - t sur
o cu m
Certains d sur le territoire. Ils
so n t d
p a ct s d e votre proje
im
s
urbanistique ice urbanisme. ls sont les
u se rv e ) a u n iv eau Que inage ?
nibles a 'Urbanis m le vois
lan Local d DD (Plan plan-
• le PLU (P une, qui intègre le PA ppement ti on o u de nouvelle im des
de la comm ent et de Dévelo e rénova auprès
Un projet d sciter des inquiétudes eprise et
d'Amén a g e m np e u t su de l' e n tr
le). ce Te rrito riale) tatio s, se lo n les activités générer.
Durab n in t
chéma de C
ohére rivera lles peuven ores,
• le SCoT (S u pays. s le s n u isances qu'e ues de nuisances : son r ?
e parc t les risq maîtrise
à l’échelle d un certain nombre d d'une • Quels son llutions ? Comment les (réunions
dre o
e,
En Bretagn nt élaborés dans le ca ortun de olfactives, p nication préalable
so o p p co m m u age…) ras-
d'activ ité s
a lip a rc. Il peut ê tre
n n a ître • Un e
o n , co u rr iers, affich favorise la
u co ti t
démarche Q diagnostic réalisé et d ménage- d'informa
e entreprise e
p ro cu re r le ive a u de l'a su re le vo isinage de l' n.
se un l'implantati o
ons prises a réussite de
les orientati
ment. dispo-
fr a st ructures tout ça ?
e ll e s so nt le s in
la ré n o v a tion dans
Q u ? Et
ur du site e de
nibles auto a n sp o rt n ova tio n, la marg ns le
modes de tr

En cas d
e gration da
o g e z -v o us sur les nnes se rendant à u vr e e n terme d'inté n peut tout de
rr œ O
voir plus : Inte
ront les pe
rso man ez limitée. anis-
Pour en sa isme de votre mairie
an qu'emprunte se. com - te rr itoire est ass r sur les évolutions urb à
n
Service urb nstruisons.org- votre entrep
ri transports e rroge
même s'inte s depuis la constructio déve-
n, ou
www.eco -co
te -t-il u n réseau de ssertes routières ? p a ss é e e à se
o c • Exis s sont les d
e
les avec tiques zone est am
en é
nce).
Plus de d mun ? Quelleures sont-elles compatib ve nir (ex.: si la peut devenir une nuisa
st ru ct tr a fi c
Les infra lopper, le
16
EX.
EX.

ain 8 3
Sur le terr e nv iro n n ementales
du site
ristiques
les caracté
Connaître
de site
t u ne analyse elle.
n du proje R é a lise r rc
Orientatio litique hie de la pa
• Topograp à préserver. tirer profit d
es
je t co h é re nt avec la po ment div ers it é io n s cl im a tiques pour du bâtiment
un pro ppe • Bio ndit que
• Proposer entale et de dévelo nnaître les co n bioclimati des
envi ro n n e m ivit é . • Climat : co tuits dans la conceptio lle…) et aménager
de la collect arkings apports g ra lation n a tu re
économique hérence entre les p aleur, venti
la co los) et la d esserte (lumière, ch eurs accueillants.
• Assurer pla ce s, a b ri vé téri
espaces ex t et masques portés.
(nombre de du site. m e n ilité de
o rt s isinage : • Ensoleille ales, possib
en tra nsp
m it e r le s im pacts sur le vosanitaires • Exposi ti o n a u x vents.
des e a u x p lu vi
• Veiller à li mière, vue, risques ie : gestion s :
ombrage, lu acoustiques liés à l'act doit
ivité… • Pluviométr n des eaux de pluie… é n erg ies renouvelable
s nt récupératio site par rapport aux
et nuisance paysagère du bâtime du
ti o n lu i-c i à son • Potentiel
L'in té g ra
r accord e r ce rm ie , solaire… préserver.
il lé e p o u géothe ou
être trava vilégier et/ isinage.
environnem
ent. • Vues à pri r le site et dans le vo
su
• Nuisances rels.
tu
server, voire • Risques na
d e s so lu ti o ns pour pré : espaces
• Proposer biodiversité
du site
ytosani-
améliorer, la us sans produits ph
n
verts entrete 'espèces locales… tout ça ?
d ls dans ation dans
taires, choix mpte les risques nature tion, Et la rénov
• Prendre e n co : in da
o n onne
e m e n t du projet x vents… n d u bâtiment d ent
l'amé n a g
in , e x position au La rénova
ti o
r l'agencem
humidité du
te rr a de repense ux, en tenant
l'occasion
s et des loca rtu-
des activité ntraintes et des oppo
p te d e s co m e n t e t de
com
n tr e p ri se , du bâti
nités de l'e nt.
e
l'environnem

17
Fiches techniques 9
EX.

5
EX.

Sélectionner les matériaux et équipements

1 L’efficacité et la pérennité
des performances
• Quelle est l'efficacité du matériau / de l'équipement dans sa
fonction ?
2 Limiter les impacts
environnementaux
et sanitaires
Par exemple, pour un isolant, on comparera la résistance • Les matériaux et équipements sont-ils recyclables ou réutilisables
thermique : plus elle est élevée, mieux c’est. tels quels ?
• Le transport nuit-il au bilan environnemental du produit ?
• Le matériau ou l'équipement est-il facile à mettre en œuvre ? • Quel est l'impact du produit sur l'environnement sur l'ensemble
À maintenir en état de fonctionnement ? Est-il compatible avec de son cycle de vie ? Ex. : énergie dépensée, ressources naturelles
l'activité de l'entreprise, notamment dans le cas des industries consommées au cours des phases.
(contraintes techniques, durabilité, assurance, …) ? • Élaboration (ex. : l’énergie grise, qui correspond à l'éner-
gie qu’il a fallu consommer pour produire le matériau).
Quelle est la durée de vie du produit ? • Vie (ex. : quantité d'énergie nécessaire au fonctionnement).
> durée de vie annoncée par le fabricant. • Fin de vie (ex. : filières de recyclage, démontabilité...).
> risque de diminution de l'efficacité dans le temps. • Quel est l’impact sanitaire du produit ? Ex. : émissions de formal-
> quelles sont les conditions impératives au bon fonctionnement déhydes, composés organiques volatils (COV), champs électroma-
du produit ? gnétique, etc.
De plus en plus de matériaux ont élaboré leur Fiche de Déclaration
Environnementale et Sanitaire (FDES), qui regroupe l'ensemble de
ces informations. Toutes les FDES sont disponibles gratuitement sur la
base INIES.

voir plus :
Pour en sa .fr
me
www.ade
s.fr impacts
www.i nie
fié pour visualiser les
mp li
Un guide si taux des matériaux :
ron n em en
envi .com
w w .d e nismateriaux
w
18
Comment choisir les produits et les Nous vous proposons quatre critères
équipements qui constituent le bâtiment, pour sélectionner les matériaux et
afin de satisfaire aux orientations équipements de votre projet.
techniques et d'assurer les performances
et la pérennité du projet ?

3 4
EX.

La phase 8 Critère
de fonctionnement pour économique
le matériau et l’équipement Au coût d’investissement, on peut ajouter, dans le cadre d'une
réflexion en coût global, les coûts d'entretien et de maintenance,
• Quels sont les besoins en entretien et maintenance ? Les pièces ainsi que les coûts en fonctionnement ou les économies générées
critiques sont-elles accessibles en cas de panne ? par certains équipements ("coûts différés"). Selon le temps de
retour sur investissement, on pourra privilégier une solution légè-
• S'il s'agit d'un revêtement, est-il facile à nettoyer ? rement plus onéreuse au départ mais qui allègera les coûts de
fonctionnement.
• Consommations en eau, en énergie et autres ressources au
cours de la vie du bâtiment. Certains produits innovants ne bénéficiant pas encore d'avis
technique induisent des surcoûts en terme d'assurance.

le
lus loin sur
Pour aller p cf. le coût
critère coût, 2.
e1
global pag

19
Fiches techniques
Maîtriser les nuisances et les déchets

> Prévoir un chantier


à faibles nuisances
EX.

4
EX.

9
quantité
4 étapes clefs
• Intégrer dans les pièces du marché les clauses précises concer-
nant la démarche chantier propre. C’est la seule façon d’affirmer
sa volonté et de donner un cadre strict à cette démarche.
1 Réduire la
de déchets
ion nt moins de
d
À la product les systèmes qui génère e, envisager l'industria-
échets.
• Définir en amont, avec les intervenants du projet, des vilégier découp
• Pri s à la
objectifs partagés. s chutes liée u en les
• Réduire le âtiment. n te du terrain o
• Donner les moyens de la mise en œuvre - Ex. : Régler les prestations tio n du b n t la p e
lisa utilisa
« déchets » sur la base de factures détaillées et des bordereaux de s déblais en
• Réduire le n remblais.
suivi des déchets. réutilisant e
• Gérer le chantier sur le terrain : s'assurer du respect des engagements

2
de chacun, de la qualité du tri des déchets et de leur valorisation…
Exiger et vérifier la traçabilité.
Trier : zone
ts su r le chantier
d é ch e facile-
Nuisances et pollutions
ir d e s zo nes de tri des ts (bennes) et poubelles létique
Prévo déche urce. Une si
gna
Nuisances acoustiques (bruit des engins, trafic...) ement des
• Choisir du matériel de chantier peu bruyant, privilégier des techniques de regroup ables pour le tri à la so le tri.
ort
générant peu de bruit. ment transp agée par tous facilitera
et p art
• Planifier les tâches bruyantes et en informer le voisinage. simple
• Mettre en place une clôture pour limiter la diffusion du bruit.

Pollutions du sol
• Choix de produits non toxiques.
• Contrôle et collecte des effluents.
• Aires de lavage des engins.
3 Valoriser
Choisir la filière
au co
d
ût d'élimina
n par rappo
ti
mplo
rt à la loca

i, recyclage
ement
..
lisation
e valorisatio on et à la nature du trait .) est
du chantier, : une valorisation (rée age.
ts o ck
des déche n ou au st
l'incinératio
préférable à
20
ut ça ?
o v a ti on dans to nt être
Et la ré n
ue lles a ctivités doive caux
•Q utres lo
entation IC
PE
n p eut a jouter à ces h é be rgées dans d'a
La réglem La rénovatio gestion du chantier chantier ?
pour
tion Classée e les ects d e la site le temps du nfort (acoustique,
a lla a sp ava ux nco
tation Inst
La réglemen e l’Environnement conce pollu-
rn tique des tr • Réduire l'i s salariés travaillant
d s la probléma accès…) e avaux.
d
te ction éer de
la Pro
susceptibles
de cr
rend le occupé. meilleure période pour
sur le site en
tr
installations vironnement. Elle comp • Quelle est la vaux ?
l’e n ts, l’eau,
tions p our
ronn e m e nt, les dé che réaliser les tra
nvi
code de l’e
l’air, le b ru it…

quantité

> Maîtriser les déchets


1 Réduire la
de déchets
À la source
s chutes de
• Réduire le tion matière.
ma ti è re s lo rs du process,
procéder à

és peu
liés à l'activité va lo ri sa e n vi sa g e r des procéd
une duits,
voir les pro
• Éco-conce de déchets urcissable
générateurs e n p o u d re thermod einture
inture la p
mple, la pe r rapport à
Gérer les déchets lors du chantier, c'est déjà > par exe cédé avantageux pa de déchets produits et
un bon début. Mais pourquoi ne pas profi- est un pro en cabine, en terme
ts
ter du projet immobilier pour reconsidérer les avec solvan itaire de l'air.
sa n
déchets générés par l'activité de l'entreprise ? de qualité

2
Au même titre qu'on cherche à limiter les
dépenses d'eau et d'énergie au cours de l'utili-
Trier qua ntités
sation du bâtiment, on peut penser le bâtiment
e ts p ro d uits et leurs déchets
éch es
de façon cohérente avec la gestion des déchets ature des d e gestion d
d'activités. Évaluer la n ncevoir un système d tri, de regroupement,
co e
permet de aces de collecte et d
té : e sp
adap ets.
nt des déch
d'enlèveme

3 Valoriser
déchets pe
rmet d'op tim is er leur va
• Le tri des ergétique, réemploi). constituer des matières
lorisation

(matière, én déchets qui peuvent n tr eprises (éco


logie
sont les d'a u tr e s e
• Quels condaires pour
voir plus : premières se
Pour en sa .fr industrielle)
?
me
www.ade ervert.fr
.ch an ti techniques
ww w
ria n ce.free.fr/notes logie.gouv.fr
www.va ssees.eco
allationscla .fr
www.inst -ecologieindustrielle
.fra nce
www
21
Fiches techniques
Diminuer les besoins énergétiques

1 Réfléchir aux usages


économes du bâtiment
L'énergie la moins chère, c'est celle que l'on ne consomme pas !
2 La conception
architecturale 8
EX. EX.

Le bâtiment doit d'abord répondre aux besoins de l'activité de


Dans un bâtiment, c'est la première étape vers la maîtrise de l'entreprise afin de garantir un confort d'usage de qualité.
l'énergie. Travailler sur le comportement économe des usagers est
une source importante d'économies d'énergie et demande assez Pour maîtriser les besoins en énergie, on peut s'inspirer de
peu d'investissements : campagne de sensibilisation, éco-gestes… l'architecture bioclimatique, qui consiste à profiter des apports
gratuits et éviter les déperditions. Voici quelques-uns de ses principes :
Air renouvelé et fuite
Toit 20 à 25% • compacité du bâtiment : éviter les décrochés, favoriser une
Pertes de chaleur 25 à 30% forme simple et la mitoyenneté entre les bâtiments.
• orientation : disposer des ouvertures vitrées au sud, limiter les
d’un bâtiment Fenêtres ouvertures sur la façade nord.
professionnel non isolé 10 à 15%
• isolation performante complétée par une bonne inertie.
Source ADEME
Murs • se protéger du soleil l'été et profiter de ses apports l'hiver,
20 à 25% (ex. : brise-soleil sur les ouvertures au sud).
• privilégier l’éclairage naturel dans les espaces occupés en continu.
Planchers bas
Ponts thermiques 7 à 10%
5 à 10% Aménagement intérieur
Identifier les besoins en chaleur et en froid des activités abritées
dans le bâtiment, en particulier dans une usine et regrouper les
zones chaudes en les éloignant des zones froides.
ond
L’effet reb n dispose d'un équipe le
ment
u e l' o te u r à
Savoir q u
tilisa
t amener l'u gmenter la
rm a n t p e
perfo x.: au voir plus :
vantage – e xte Pour en sa s bâtiments
solliciter da température sous préte . e co nception de
consigne d e rform te an G u id e d
ch a u d iè re est plus pe énéfices basse conso
mmation
que la re les b oes.com
lors de perd www.am
On risque a nt…
me
22 de l'équipe
ation
Et la rénov ?
ut ça
dans to

La démarche énergie résumée :


ordial
n, il est prim
En rénovatio r l'enveloppe
r su
de travaille de
r lieu, avant
"Consommer moins et consommer mieux" en prem ie ents de
sé qu ipem
remplacer le lation, étanchéité
iso
chauffage : rtures
l'air, re p e n ser les ouve
à eur…
ement intéri
et l'aménag

3 L’enveloppe
du bâtiment
1. L’isolation
EX.

7
EX.

Inertie des matériaux intérieurs : inertie d'absorption


L'enveloppe du bâtiment doit être isolée pour limiter les transferts Pour compléter la performance de l'enveloppe, on peut faire appel à
de chaleur et de froid. l'inertie d'absorption des matériaux constituant les parois intérieures.
• Choisir le type d'isolation : par l'intérieur, par l'extérieur, L'inertie d'absorption indique la capacité d'un matériau à absorber
répartie. la chaleur intérieure et à la restituer dans le bâtiment.
• Définir le matériau isolant et son épaisseur en fonction des EX.

besoins thermiques. 3. L’étanchéité à l’air et la ventilation 2


Une bonne étanchéité à l’air permet d'améliorer le confort thermique
Les ponts thermiques en maîtrisant le renouvellement de l’air et donc d’assurer une bonne
Un pont thermique est une zone ponctuelle ou linéaire dans l'enve- qualité de l’air tout réduisant les déperditions thermiques.
loppe d'un bâtiment, qui présente un défaut ou une diminution de L’étanchéité à l’air des parois doit être prise en compte dès la
résistance thermique. Souvent situé aux jonctions plancher/mur ou au conception du projet, car elle influe sur le choix du système
niveau des menuiseries, il crée une partie plus froide que le reste de la constructif et des entreprises. Pour vérifier si le bâtiment est bien
paroi, génère des risques de condensation et de moisissures. Les ponts étanche, vous pouvez réaliser un test d’étanchéité à l'air (Blower
thermiques sont plus faciles à réduire via une isolation par l'extérieur ou Door Test), qui mesure le débit de fuite et permet de localiser les
via une isolation répartie. zones non étanches à l'air. Le test d’étanchéité va devenir obli-
Une caméra thermique, en hiver, permet de visualiser les ponts gatoire avec l’arrivée de la RT 2012.
thermiques d'un bâtiment.

2. L’inertie Attention !
Inertie thermique de l'enveloppe : inertie de transmission Attention, la ventilation est d'autant plus nécessaire que
La température extérieure décrit des oscillations (jour/nuit). L'iner- l'étanchéité à l'air est bonne !
tie de transmission indique comment la paroi retarde les impacts
de ces oscillations et en réduit l'amplitude : il s'agit de l'amortis-
sement et du déphasage.

23
Fiches techniques
Diminuer les consommations énergétiques
EX. EX. EX.

Le chauffage EX.
La ventilation 1 3 6
et le rafraîchissement 1 La ventilation répond avant tout à un besoin d'hygiène et de santé
des occupants :
1. La première étape consiste évidemment à travailler sur • éliminer les pollutions et humidités intérieures liées à la
l'enveloppe du bâtiment. La question du rafraîchissement, en présence et aux activités humaines.
particulier, peut facilement être traitée par des protections • apporter de l'air neuf dans les locaux.
solaires et la ventilation (éventuellement la surventilation noc-
turne), sauf exception liée à l'activité de l'entreprise. Le renouvellement de l'air intérieur génère des déperditions thermiques
2. La deuxième étape est le dimensionnement du système de à prendre en compte dans le dimensionnement du chauffage.
chauffage qui dépend :
• des déperditions du bâtiment.
• des apports gratuits de chaleur (soleil, ordinateurs,
personnes…). EX.

• des besoins spécifiques de l'entreprise : nécessité L’éclairage artificiel 4


de conserver une température élevée dans certains
locaux par exemple. • Assurer un confort d’usage de qualité.
> Éviter de surdimensionner la chaudière : risque de surcoût • Travailler l’implantation et le dimensionnement des appareils
tant à l'achat qu'à l'utilisation (fonctionnement en régime non d’éclairage.
optimal). • Privilégier les détecteurs de présence et de luminosité dans les
circulations.
Usages énergétiques dans le secteur tertiaire • Envisager la gradation de l'éclairage artificiel en fonction de
la luminosité, associée à des ballasts adéquats.
Électricité spécifique • Piloter l'éclairage par GTC (Gestion Technique Centralisée) en
30%
particulier pour l'éclairage extérieur.
Eau chaude sanitaire
De plus en plus d'émetteurs performants sont disponibles sur le
Chauffage marché : fluocompact, leds…

32%
Source: Observatoire de l’énergie, bilans

38%
24
ation
Et la rénov ?
ça
dans tout
nisations
e ces préco
La plupart d valables
fait
sont tout à
n o va tio n!
en ré

EX. EX. EX. EX. EX.

La Gestion Technique 1 4 Les énergies renouvelables 2 3 5


Centralisée (GTC) Il existe plusieurs types d’énergies renouvelables qui pour cer-
taines ne sont pas avantageuses en Bretagne, à choisir en fonc-
La GTC permet de visualiser, surveiller et piloter l'état d'un bâti- tion de l’utilité pour l'activité et du retour sur investissement.
ment dans son ensemble : production de chaud, de froid, ventila- La mise en place d’énergies renouvelables est intéressante dès
tion, éclairage, eau chaude sanitaire, courants forts et courants lors que les besoins en énergie ont été diminués.
faibles, ascenseurs, contrôle d'accès… • Solaire thermique : production d’eau chaude sanitaire avec la
Si l'activité consomme beaucoup d'énergie, la GTC peut inté- chaleur du soleil
grer un optimiseur qui lissera les pics de consommation. > Très vite rentabilisé si besoin d’eau chaude (ex.: hôtellerie)
Une GTC peut générer jusqu'à 30% d'économies, mais elle néces- • Géothermie : utilisation des calories/frigories du sol, soit en puits
site une formation pour bien l’appréhender. canadien (sans apport en énergie), soit en pompe à chaleur.
• Bois-énergie via le chauffage bois : énergie renouvelable selon
la gestion des forêts et l'origine du bois.
La récupération d’énergie
EX.

6 • Éolien : production d’électricité grâce aux vents.


dans le process • Photovoltaïque : production d’électricité grâce au rayonnement
solaire.
Si le bâtiment abrite un process qui produit du chaud ou du froid,
il est possible (suivant les équipements) de récupérer les calories.
Voici quelques exemples:
llectif !
Pensons co
• récupération de la chaleur produite par les groupes froid par de
un échangeur pour le chauffage des locaux administratifs. avez besoin s-
vos voisins et ve
• récupération de chaleur sur les fumées de la chaudière pour mple. Vous chacun va in
L’idée est si l’état actuel des choses, urquoi ne pas
o
chaleur. Dan audière individuelle. P ? Bien sûr cela
préchauffer l'eau chaude sanitaire. s
un e ch lle ctive
tir dans u
co
n chaufferie entente et un investisse-
en p la ce
mettre bonne
long terme ce
la
re 2007 minimum de
18 décemb n énergies nécessite un l et financier, mais sur le partagé, réduc-
Arrêté du onnement e pour les ne t
l'a pp rovisi ment person énéfique : investissemen
té de toire re r b
de faisabili de chaleur est obliga novations de peut s’a vé
s de mainten
ance, etc. t les
Une étude u rs locaux e
s ou résea et pour les ré tion des coût ivités le font pour leu vous et votre
renouvelable fs de plus de 1000 m² ct
Si les colle ciaux, pourquoi pas
n ts neu nt.
bâtime âtime so
du coût du b logemen ts
plus de 50% bâtim e n t d 'a ctivités ?
25
Fiches techniques
Optimiser la ressource eau

1 Faire
le bilan
Quelles sont les consommations annuelles de l'entreprise, par
type de besoin (eau sanitaire, eau de lavage, eau dans le
3 Responsabiliser
les usagers
On ne saurait que trop rappeler que faire des économies passe
avant tout par un comportement économe des usagers…
process…) ?

4
Dans le futur projet, y aura-t-il une évolution de la demande en
eau ? Une augmentation des effectifs, le changement d’une
machine dans le process…
Utiliser l’eau
de pluie 4

2
EX.

Mettre en place La consommation d'eau potable peut être réduite, pour certaines
utilisations, lorsque l'eau de pluie peut remplacer l'eau potable
des solutions économes sans impact négatif sur le process ni sur la qualité sanitaire.
L'arrêté du 21 août 2008 précise les conditions d'utilisation
Dans le cas des sanitaires, les solutions pour réduire la facture d'eau de pluie : chasse d'eau des WC, lavage des sols, arrosage
d’eau sont assez nombreuses : réducteur de débit, embout mous- des espaces verts.
seur, chasse d’eau double débit, mitigeur thermostatique, miti-
geur double débit… Ce type d'équipement est particulièrement Attention, les réseaux d'eau potable et d'eau pluviale doivent
adapté à l'hôtellerie. être bien différenciés et disconnectés (éviter tout retour d'eau de
Dans un atelier ou une usine, on s'attachera à diminuer la pluie dans le réseau d'eau potable).

5
consommation d’eau dans le process : éviter les circuits ouverts,
recycler l’eau de rinçage…
Mesurer
pour maîtriser
L'analyse des consommations et la mise en place de détecteurs
de fuite permet de détecter d'éventuelles fuites ou des dysfonction-
nements dans le process.

26
La loi sur l’eau
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 définit l’eau comme constituant un milieu naturel et
pas seulement comme une ressource. Cela implique donc, par exemple, de réaliser
un bassin de rétention d’eaux pluviales et de respecter la qualité de l’eau.

6 Imperméabilisation
des sols 6 5
EX. EX.

La construction d'un bâtiment et l'aménagement des abords a


un impact sur l'imperméabilisation des sols. Dans les espaces
7 Eaux
usées
EX.

6 7
EX.

Si le bâtiment ne peut pas être raccordé au réseau d'assainis-


sement collectif, un mode d’épuration individuel doit être mis en
non imperméabilisés, l'eau de pluie est absorbée par infiltration oeuvre.
dans le sol. Lorsque le sol est imperméabilisé, les précipitations La phyto-épuration est une solution alternative aux modes d’épu-
s'écoulent vers les cours d'eau, en général par les fossés et les ration classiques. Elle fait appel à des filtres plantés, dont les
réseaux de canalisations. Ceci peut générer des crues, voire des plantes favorisent le développement de bactéries qui assurent le
inondations, si les précipitations sont importantes ou si l'infiltra- traitement de l'eau. Elle requiert un certain nombre de précau-
tion dans le sol est trop limitée. tions à la conception.
La phyto-épuration a l'avantage d’être à la fois esthétique et
Afin de limiter les impacts de l'imperméabilisation de la parcelle, simple au niveau entretien – maintenance.
plusieurs solutions sont possibles :
• limiter les surfaces imperméabilisées, en réduisant au strict
nécessaire la voirie et en privilégiant des revêtements de
eaux
parking drainants. s verts gestion des fort
Les espace u e n t à la n
• récupérer l'eau de pluie des toitures (stockage en vue de son uti- verts contrib rticiper au co
lisation pour les besoins de l'activité). Une toiture végétalisée Les espaces peuvent également pa
s
assure également la rétention d’eau de pluie, tout en mainte- pluviales ; il emandent p
eu
nant un bon confort acoustique et thermique. vi su e l.
e sp è ce s lo cales qui d
r les
• prévoir la rétention d'eau pour réguler l'écoulement via les fos- > Privilégie .
d'e n tr e ti e n allergènes. ie
sés et réseaux de canalisations.
h o is ir d e s plantes peu au gazon (ex.: prair
>C rn a ti ve s e n t m o in s
Il e x is te des alte n te s) q u i n écessit
> ntes couvra
plantée, pla
d'entretien.
voir plus :
Pour en sa
eau
Guide de l' tagne.fr
.e a u -loire-bre
www

27
Fiches techniques EX.

5
EX.

3
EX.

Assurer le confort et la santé dans les locaux


EX. EX.

Confort visuel 9 6 Confort acoustique


Le confort visuel c’est : 1. Identifier les sources de nuisances acoustiques : bruits
• Un éclairage naturel idéal en terme de confort. extérieurs (circulation, aéroport, proximité d'une activité
> orienter les espaces occupés en continu au sud, à l'est ou à l'ouest. bruyante…) et bruits internes (machine, activité…).
> privilégier les baies vitrées, la lumière zénithale. 2. Conception du bâtiment
Penser la répartition spatiale des activités pour délimiter les zones
• Un éclairage artificiel en appoint de l’éclairage naturel bruyantes et faciliter la circonscription des nuisances acoustiques.
> prendre en compte l’Indice de Rendu de Couleur (IRC), qui 3. Isoler les bruits générés par l'activité
détermine la capacité d’une source lumineuse à reproduire > Le niveau sonore des équipements fait partie des critères de
les couleurs naturelles. choix à l'achat.
> installer des détecteurs de présence et de luminosité. > Réduire les bruits générés par les équipements, suivant le type
de transmission (aérienne, solidienne) : plots en caoutchouc
• Une relation visuelle satisfaisante avec l’extérieur. sous un équipement vibrant, désolidariser l'équipement des
structures…
4. Isolation acoustique des parois
Les champs électromagnétiques En fonction du niveau de bruit, choisir les matériaux consti-
Ils se forment autour de chaque équipement électrifié, les champs tuant les parois suivant leur indice d’affaiblissement acoustique.
électromagnétiques sont donc omniprésents dans notre environ- L'étanchéité à l’air contribue à la performance acoustique.
nement. En milieu de travail, certaines installations peuvent 5. Correction acoustique
générer un champ d’une forte intensité. Des panneaux absorbants (ex.: panneaux en bois perforé)
Une classification des sources de champs électromagnétiques est permettent d'améliorer la qualité acoustique des locaux bruyants.
proposée, basée sur la réglementation européenne. Cela permet
de savoir à quel point on est concerné et quel type de démarche
de prévention mettre en place. Source: INRS
tout ça ?
novation dans
Et la ré peut être
jet de rénovation, il aliser les
ut d'un pro des experts pour ré
Dès le déb à plomb,
p ortun d e faire appel : amiante, peinture au
op ires es.
réglementa gaz radon, aux benzèn
diagnostics osition au
exp
mais aussi l’

28
Le bruit, la température inadaptée, le manque ou l’excès de lumière, la qualité
de l'air intérieur sont des causes de stress et de fatigue qui représentent un coût
pour l'entreprise : absentéisme, efficacité réduite, turn-over des salariés… Si l’on
considère le poids de la facture « humaine », cela devient rentable d’investir dans
un environnement de travail de qualité !

e
EX.
de 3/4 d
ons plus
EX.

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N s des bâ ti
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bâtiments
lfac l’air intérie plus pollué que l’air
Confort o térieur : de l'air in bien souve
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d e s pollutions rgènes, moisissures… rmaldéhydes… extérieur…
L'ori g in e alle V), fo ividus mais
b io lo g iq u e : acariens, rganiques volatils (CO , par la présence d'ind ments de
• o ité te
: composés e produites par l'activ nition : revê
• chimique p e u ve n t ê tr n e t le s p roduits de fi
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Ces pollutio s matériaux de constru n œuvre
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sol, peinture de COV et de forma temps, mais peuvent
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o llu ti o n d e l'air intéri rs de pollutions.
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Assurer la se génère u s moins éme nt de l'air.
a ct iv it é de l'entrepri roduits et des procédé on et assurer le traiteme aux
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• privilégie installations sources de nts locaux, à leur occ s d'assurer la
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• confiner le on adaptée aux diffé x présente les avantag l'air sortant,
ne ve ntila ti dou b le fl u calo ri e s d e
• prévoir u ritées. Une ventilation n e t d e ré cupérer les
activités ab ir entrant via sa filtrati ie. o
ir intérieur.
a rg ent et de l'a
qualité de l' des économies d'éne ctueux de l'environnem
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is ir d es p ro
• cho

voir plus : intérieur


Pour en sa de la qualité de l'air
EX.

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L’accessibilité re à tous d’exercer les a ie sociale.
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Institut Nati i p h
.fr Aussi la lo sée, quel que soit le e, cogni-
www.inrs Mondiale de la Santé générali sychiqu
n bilité tal, p
Organisa ti o nsoriel, men
.w h o .int/fr (physique, se ap).
www dic
tif, polyhan 29
Comment lire les exemples de réalisations ?

Parler théorie est certes très enrichissant mais voir comment la théorie peut se concrétiser,
c’est encore plus intéressant !

Dans ce guide, nous vous proposons neuf fiches qui présentent des bâtiments d'activités
implantés en Bretagne, construits ou rénovés avec la volonté d'intégrer les principes de
l'éco-construction. Nous avons cherché à vous offrir un panel large, qu'il s'agisse de l'acti-
vité abritée (commerce, bureaux, usine…), des techniques utilisées ou encore de la nature des
travaux (construction neuve ou rénovation).

Bien sûr, ni nous, ni les maîtres d’ouvrage n’avons la prétention d'affirmer que ces bâtiments
sont irréprochables.
Ces bâtiments ont été choisis pour les enseignements qu'ils peuvent vous apporter, que ce soit
des éléments positifs ou des enseignements par rapport aux difficultés rencontrées.
L'objectif est de partager des retours d'expériences afin de développer les bonnes pratiques et
d'anticiper les difficultés lors de projets de construction durable à venir.

Chaque exemple est traité sur une double page. Nous avons donc orienté la pré-
sentation sur certains aspects de chaque bâtiment. Si vous souhaitez en savoir plus,
certains des bâtiments présentés sont également analysés plus en détail sur le site
www.eco-construisons.org, dans la rubrique Des réalisations.

30
sommaire

Bureaux
32 1. Sogea

32 2. IEL

32 3. Armor Ingénierie

Usines
38 4. Deleage

40 5. Céréco

42 6. Bara Goell Taoz

Établissements hôteliers
44 7. Le Relais de Kergou

46 8. Auberge des Voyajoueurs

Commerce
48 9. Biocoop Ty Bio

31
Exemple de réalisation no1
Bureaux de l’entreprise SOGEA / Vannes (56)
Le contrôle des performances
Il est indispensable de mesurer les performances du bâtiment sur
l’ensemble de son cycle de vie.
Au stade de la construction, le bâtiment a fait l’objet d’un suivi ren-
forcé notamment au niveau des interfaces. Le passage de la caméra
thermique n’a révélé aucun pont thermique non ou mal traité. Les
tests d’étanchéité à l’air sont excellents avec une étanchéité 6 fois
plus importante que les exigences du Label BBC Effinergie sur le
résidentiel.
En outre, le bâtiment est équipé de compteurs d’énergie sur les
différents postes de dépenses (chauffage, VMC, éclairage, postes
informatiques, eau chaude sanitaire…). Ces dispositions permettent
un suivi des performances du bâtiment et de l’éco-comportement
Une conception efficace des utilisateurs durant toute la vie du bâtiment.
Un investissement important en temps et en compétences a été
consenti lors de la phase de conception, avec en priorité la per-
formance énergétique.
Répartition théorique
des consommations du bâtiment
La simulation thermique dynamique a été utilisée pour choisir les
solutions optimales pour le bâtiment, à la fois pour l’enveloppe (iso-
lation, menuiseries, vitrages) et pour les équipements de chauffage et
de ventilation. Éclairage
16 kWhEP/m2.an
La performance théorique correspond à 35 kWhEP/m2.an, soit 35%
seulement de la consommation réglementaire maximum de ce Chauffage
bâtiment (calcul RT 2005). 4 kWhEP/m2.an

ECS
Chaque équipement consommant de l’énergie a fait l’objet d’études 5 kWhEP/m2.an

approfondies, en collaboration avec les fabricants et partenaires tech- Auxiliaire


niques, afin de connaître finement le fonctionnement de chacun et 10 kWhEP/m2.an
d'optimiser les interactions.

32
10
Livrés en 20 neuve
SOGEA, filiale du groupe VINCI, est une de nombreuses compétences internes et st ru ct io n
Con
entreprise de conception et de construction externes. rf a ce : 5 6 0 m² SHON
Su n:
de bâtiments. Le bâtiment repose sur une structure mur constructio
Coût de la 696 � /m² SHON
1
Le projet de nouveaux bureaux s’est en double incorporant un isolant en polyu- 950 k� soit ctionnement :
premier lieu construit autour d’une volonté réthane et une finition en plaques d’acier d e fo n
Coû ts 'un an
de communiquer sur le savoir-faire de Cor-Ten ou béton matricé. Cette structure n ca lc u lé s car moins d
n o
nement
SOGEA, puis s’est étoffé pour aboutir à a permis de s’affranchir des ponts ther- de fonction a b inet ARCAU 6)
(56)
un projet global de performance environ- miques aux jonctions murs/planchers e ct e : C
Archit GEA (5
tudes : SO
nementale et énergétique, engageant ainsi qu’autour des menuiseries. Bureau d’é

Gestion Technique Centralisée Réduction des pollutions


Le bâtiment de SOGEA est équipé d’une Gestion Technique Centra- intérieures
lisée (GTC), qui gère le chauffage, la ventilation, l'occultation des
stores, l'éclairage et assure le suivi des consommations. Pour assurer la qualité sanitaire des locaux, SOGEA a cherché à
Un logiciel, paramétrable par SOGEA, optimise le fonctionne- minimiser les sources de pollution.
ment de chaque équipement en fonction des conditions météo et
de l’activité dans le bâtiment. Ce système permet d’atteindre des Les revêtements intérieurs et le mobilier ont été choisis pour leurs
économies d’énergie de 20 à 30% par rapport à un bâtiment non faibles émissions de composés organiques volatils (COV) afin de
équipé de GTC. préserver la qualité de l'air intérieur. Les peintures couleur pastel
ont été privilégiées par rapport aux couleurs vives, qui émettent
plus de COV.

Les câbles électriques installés dans les cloisons en placo, qui


Et si c’était à refaire ? génèrent des champs électriques importants, sont blindés afin de
réduire les champs à la source.
Il s’agit d’un vrai projet durable puisqu’il a su fédé-
rer toute une entreprise autour des problématiques
économiques, environnementales et sociétales. ynamique
En outre, cette réalisation renforce notre engage- la ti on th ermique d portement
simu le com
ment en tant qu’ensemblier pour proposer dès à FOCUS : la qui consiste à simuler an,
étud e d yn am ique, sur un
présent une garantie de performance et un résultat est une e façon
u bâtiment d du bâtiment. es
durable à nos clients. thermique d la météo et des usages tud
e bureau d’é ns
Sylvain BONALDI, Directeur de SOGEA Bretagne en fonction d est réalisée par un so lutio
r les
Cette étude t permet d’optimise
e t.
thermiques pour le proje , l’ADEME et
ique s et é nergétiques co nce p tio n
therm de l’a id e à la pe d’études
à
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Dans le cad gne subventionnent ce
voir plus : reta
la Région B à 70%.
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www.sog ion.com s
www.v in ci -construct
ns.org De
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n s tr u is o
-co
www.eco

33
Exemple de réalisation no2
Bureaux de l’entreprise IEL / Saint-Brieuc (22)

La performance énergétique
L’ensemble du bâtiment en béton est isolé par l’extérieur par 150 mm
de laine de roche recouverts de panneaux HPL (type Trespa® ou
Polyrey®). L’ossature bois qui constitue la surélévation est isolée
avec de la ouate de cellulose. Le gain énergétique par rapport à
la RT 2005 est de 40,25%, soit les performances attendues en BBC
Effinergie Rénovation.

Deux tests d’étanchéité à l’air ont été réalisés : lorsque le bâtiment


était hors d'eau hors d'air, puis à l’issue des finitions. Le premier test
a permis de mettre en évidence des défauts et de les corriger, pour
atteindre lors du deuxième test une valeur de 0,4 m3/h.m2 (exigence :
0,6 m3/h.m² pour les logements neufs BBC).

En complément des performances thermiques de l'enveloppe, la


ventilation des locaux est assurée par une VMC double flux qui
récupère la chaleur de l'air extrait pour la transmettre à l'air neuf.

Équilibre énergétique
Des panneaux photovoltaïques sont installés en toiture et en brise-
soleil, pour une puissance totale de 10 kWc. Ces panneaux
produiront environ 10 000 kWh/an, ce qui correspond à la
consommation annuelle d'électricité de l'entreprise (chauffage,
voir plus : éclairage et bureautique).
Pour en sa m
energie.co L’équilibre production - consommation a pu être atteint grâce à la
www.iel-
maîtrise de la performance thermique de l'enveloppe du bâtiment
et au recours important à l'éclairage naturel.

34
2010
m m é nag e ment début
E
n
Rénovatio N
ce : 3 00 m² SHO 00 k€
Surfa n : 4
La société Initiatives & Énergie Locales (IEL) est Le bâtiment était à la base un cube de béton rénovatio
Coût de la H O N
spécialisée dans le développement, l’instal- en R+1. Il a été surélevé d'un étage avec une �/m² S
soit 1 080
lation et l’exploitation de projets d’énergies structure en ossature bois. t + rénovation
(bâtimen
renouvelables (éolien et photovoltaïque). ïque)
Pour se rapprocher géographiquement de IEL s’est fixé plusieurs objectifs concernant + photovolta ctionnement :
n
ses clients et offrir de meilleures conditions le projet : Coûts de fo r moins d'un an
u lé s ca
de travail à ses salariés, IEL a entrepris de • la performance énergétique non calc ment
ct io n n e
de fon
rénover un ancien atelier de sérigraphie à • le coût s Jean-Pierre ic (22)
:
Architecte
proximité de la gare de Saint-Brieuc. • le confort. athieu Le Barz
Le Traon & M des :
tu
Bureau d’é )
N (3 5
POLEN

Le coût Le confort
Pour respecter le budget prévu, IEL a choisi d'investir fortement dans Le confort dans le bâtiment a été travaillé sur trois points importants :
les postes prioritaires et de réduire les investissements de postes • Isolation, inertie et étanchéité à l’air permettent de maîtriser le confort
considérés comme secondaires. thermique.
Par exemple, plutôt que de chercher à cacher l'ensemble des câbles • Confort visuel : l’éclairage naturel est assuré grâce aux larges baies,
et gaines techniques dans des coffrages ou de mettre en place un protégées côté sud par des brise-soleil. L’agencement intérieur,
faux plafond, le maître d'ouvrage a choisi d'utiliser des chemins de privilégiant de grands espaces de travail, a été pensé pour que la
câbles et de les laisser visibles, de même que les gaines techniques lumière naturelle soit traversante.
(ventilation double flux par exemple). • La façade nord sera, dans le futur, soumise à des nuisances
Cela donne au bâtiment un aspect industriel cohérent avec l'activité phoniques importantes liées au développement du trafic urbain. Le
de l'entreprise et représente un atout en terme d'accessibilité pour la maître d'ouvrage a donc choisi du triple vitrage pour les baies au
nord pour ses propriétés acoustiques mais aussi thermiques.
maintenance.

Et si c’était à refaire ?
Nous avons cherché à rénover ce bâtiment avec des techniques simples existantes sur le marché
et nous sommes assez contents du résultat. Nous sommes également satisfaits du compromis esthé-
tique qui consiste à laisser toutes les gaines techniques apparentes. En revanche, si c'était à refaire,
nous choisirions une maîtrise d'œuvre par lot technique pour le suivi du chantier, afin de gagner du
temps en anticipant les détails techniques.
Loïc PICOT, Co-gérant d'IEL

35
Exemple de réalisation no3
Bureaux d'Armor Ingénierie / Langueux (22)

Une architecture remarquable Un cadre de travail harmonieux


et discrète Éclairage naturel
La forme particulière du bâtiment, en E, associée à l'utilisa-
Le bâtiment est construit à proximité d'une zone résidentielle, en sortie tion de larges baies vitrées, permet à la lumière naturelle d'être
de voie express et à l’entrée du bourg de Langueux. Ce choix facilite omniprésente. D’autre part, 4 sheds en toiture, positionnés au nord,
l'accès au site et les déplacements vers les chantiers, il offre égale- diffusent la lumière zénithale dans les parties centrales du bâtiment.
ment une bonne visibilité pour les clients. La façade ouest est équipée de brise-soleil orientables afin d'éviter
Dans un souci d’intégration, Armor Ingénierie a organisé en amont l'éblouissement et la surchauffe.
une réunion d’information avec les riverains, afin de les rassurer sur
le trafic et les nuisances sonores. Vision sur l’extérieur
Le bâtiment est conçu pour être remarquable d’un point de vue L'implantation et la forme du bâtiment offrent des vues agréables
architectural sans dénaturer le paysage. L'ensemble des équipe- sur l’extérieur, souvent tournées vers la nature.
ments sont abrités dans un local technique, afin de réduire les impacts
visuels et les risques de nuisances sonores.

5°C 9,5°C 19°C 21°C


FOCUS : Le puits canadien
L'air neuf circule dans des tuyaux enterrés de 1,5 à air neuf
Hiver
Puits Ventilation Chaudière
2 mètres de profondeur dans le sol, où la température extérieur canadien double flux 65 kW Bureaux
est quasiment constante (autour de 10 à 12°C). L'été, l'air Été
neuf est rafraîchi avant d'entrer dans les locaux ; l'hiver, il 28°C
est préchauffé lors de son passage dans le puits canadien. 18°C 21°C
ventilation en simple flux

36
6
cembre 200
Livrés en dé neuve
n
Constructio 7 m² SHON
1 0 0
Surface : nstruction
:
la co
L’entreprise Armor Ingénierie, créée en Le bâtiment repose sur une structure Coût de
1985, est un bureau d’études tous fluides poteaux/poutres et des planchers béton, 1,26 M€ N
€/m² SHO nt
travaillant principalement pour des bâti- complétée par une ossature bois pour les soit 1 250 n em e
nction
ments d'activités. parois verticales. Il est dessiné en forme Coûts de fo ) :
07
Les anciens locaux, en location, étant de E et présente sa plus grande façade (année 20 ge) : 45 540 kWh
(ch a u ffa
devenus trop exigus, Armor Ingénierie à l'ouest. - gaz
a décidé de construire ses propres it 2 10 5 € TTC
so
té (é clairage,
bureaux. - électrici ons
consommati
ventilation, 48 320 kWh
:
spécifiques) TTC

soit 5 650
:
Architecte
D U N E T (22)
Lionel
tudes :
Bureau d’é rie (22)
n ie
Armor Ingé
Simple et efficace
La volonté du maître d’ouvrage était de créer un bâtiment simple Ventilation et chauffage
et efficace, en utilisant les produits du marché. L'air neuf est préchauffé par son passage dans un puits canadien
Le bâtiment a été conçu en 2005, sous la réglementation RT (suivant la température), puis par la ventilation double flux qui lui
2000 mais avec l’objectif THPE 2005. Sa consommation théo- apporte les calories de l'air extrait (rendement 80%). L'appoint
rique est de 80,3 kWhEP/m².an. en chauffage permettant d'atteindre la température de consigne
est donc très limité, assuré par une chaudière gaz à condensation
Isolation par l'extérieur d'une puissance de 65 kW (type habitation).
Les façades sont isolées par 20 cm de laine minérale (25 cm pour
la façade ouest) intégrés dans l'ossature bois, complétés par 6
cm de mousse polyuréthane pour traiter les ponts thermiques, le
tout recouvert de panneaux HPL. Les saillies des dalles de béton
(casquette au sud) sont entièrement isolées par l’extérieur et les
fenêtres sont positionnées au nu extérieur du mur, pour supprimer
les ponts thermiques. Et si c’était à refaire ?
Le plancher est isolé en sous-face par 12 cm de panneaux polysty-
rène et la toiture terrasse est isolée par 10 cm de mousse polyuré- On passerait du niveau THPE au niveau BBC,
thane. qui est quasiment devenu un standard main-
tenant, en conservant la même conception et
en utilisant les équipements et les isolants plus
performants dont on dispose aujourd'hui. On
poserait aussi une membrane photovoltaïque
sur l’étanchéité de la toiture terrasse pour allé-
ger notre facture d’électricité !
voir plus :
Pour en sa rie.fr Dans l'ensemble, le bâtiment est très agréable
oringenie
www.arm à vivre et nous en sommes fiers !
Denis REMINGOL, Directeur général
37
Exemple de réalisation no4
Usine de l'entreprise DELEAGE / Saint-Malo (35)
Récupération d'eau de pluie
L'eau de pluie en toiture est récupérée dans trois cuves de réserve
incendie de 120 m3 chacune. Le trop-plein de ces cuves est envoyé
vers une quatrième cuve dont l'eau est utilisée pour l'arrosage des
espaces verts, le nettoyage des vitres et les toilettes.

Eaux de toitures Eaux de surfaces


(voirie, espaces verts)

Trop-plein

Du déchet à la matière première


Bassin d’orage
Lors du terrassement, 12 000 m3 de terre végétale ont été déblayés. WC, arrosage Réserve incendie 2 x 120 m3
3 000 m3 de cette terre ont été utilisés pour les 8 777 m² d’espaces 120 m3 3 x 120 m3
verts de l'entreprise et 9 000 m3 ont été transportés et étalés sur
des terres qui étaient impropres à la culture, qui sont maintenant
cultivées. Deux cuves de 120 m3 font office de bassin d’orage : elles recueillent
De cette façon DELEAGE a réalisé des économies : les eaux pluviales drainées par la voirie et les espaces verts et traitent
• sur le terrassement au niveau main d'œuvre et transport : les eaux chargées en hydrocarbures, par décantation et déshuilage.
> en utilisant la pente naturelle du terrain.
> en se servant du déblai pour le remblai. Bilan des consommations d'eau du bâtiment après
> en réemployant la terre végétale. 18 mois de fonctionnement :
• sur le coût de mise en décharge d'une grande partie de sa terre végétale. • 21 m3 d'eau de ville.
Cette méthode a aussi permis à un agriculteur de re-cultiver ses terres. • 60 m3 + 360 m3 (réserves incendie) d'eau de pluie soit autant
d'économies.
Entraide
voir plus :
Pour en sa
En remerciement de la solidarité démontrée suite à l’incendie, age.fr alisations
DELEAGE a privilégié le recours aux entreprises locales. 90% du www.dele struisons.org - Des ré
on
coût du bâtiment a été injecté dans l’économie locale. www.eco-c

38
in 2008
Livrée en ju neuve
ct io n
L’entreprise DELEAGE est spécialisée dans la Le bâtiment est composé de 1 036 m² de Constru ON
: 5 183 m² SH
fabrication de chauffage électrique par le sol. bureaux à l’est et de 4 147 m² de halls de Surface n :
constructio
Durant l’été 2006, un incendie a ravagé production / stockage à l’ouest. Coût de la
les locaux de DELEAGE. Pour la concep- La structure des bâtiments est constituée 6,3 M� HT HT/m² SHON

tion du nouveau bâtiment, l’entreprise de béton armé (choisi pour sa résistance soit 1 215 ent :
d e fo nctionnem an
s’est appuyée sur le référentiel HQE® au feu), recouvert d’un isolant et de bar- Coûts / m ².
52 kWhEF
pour les bureaux et locaux d'enseigne- dage métallique. électricité : g e
chauffa
ment (le seul existant à cette date), et l'a dont 43 en a g e
é cl a ir
adapté à son projet. et 9 en
ite cte :
Arch nfoss
Groupe Da ge
Cabinet du : D e lea
tudes
Bureau d’é
Entre confort et économie
Éclairage naturel pour le bien-être des salariés
Les bureaux, entièrement vitrés, sont exposés plein est pour 2 an s
bénéficier de la lumière naturelle le matin. Celle-ci se diffuse en Coûts d'investissement > amorti en
profondeur grâce à l'agencement des bureaux en open-space • Surcoût du lot éclairage (domotique, appareils et mise en
séparés par des cloisons vitrées. œuvre) : 7 à 8% par rapport à une installation conventionnelle.
Le hall de production est éclairé par de nombreux vitrages au • Économie de main d’œuvre : pas de câblage d'interrupteurs.
sud et par des voûtes en polycarbonate en toiture. 000 €/an
Coûts de fonctionnement > économie de 20
Éclairage artificiel • Économies d’énergie grâce à l'éclairage naturel, aux am-
Une gestion par domotique régit l’apport en éclairage artificiel, poules à basse consommation, aux ballasts électroniques et à
dans l’ensemble des locaux, grâce à des capteurs de présence et la gestion automatisée de l'éclairage.
de luminosité. Dans le hall de stockage, l'éclairage est géré par • Maintenance : relamping tous les 5 ans (18 mois pour une
zones, afin d'illuminer seulement la zone occupée. solution conventionnelle).

Et si c’était à refaire ?
Les objectifs de ce projet étaient de
représenter l'image et les valeurs de
l’entreprise, d'intégrer le bâtiment dans
son environnement, d'assurer le bien-être
des salariés et d'intégrer des solutions
environnementales pérennes. Après
quelques années de fonctionnement,
on peut dire que nous avons réussi à
atteindre les objectifs !
Kim KJAER, Directeur général
39
Exemple de réalisation no5
Usine de l'entreprise CERECO / Domagné (35)

FOCUS : gréable
e travail a
Un cadre d ail de qualité
av
pour un tr pré-
es dé m arches de
men t d souvent
En complé sques professionnels,
ri llabo-
vention des ce dans les usines, en co n'est
la , il
mises en p ar exemple
la CRAM p r sur la question
ration avec e
de se pench de la conception Bien-être Cohérence entre écologie
pas inutile lo rs
u salarié roduc-
du confort d ovation des halls de p ique, des salariés et fonctionnalité
ré n erm
ou de la
stockage :
l'isolation th encore
tion ou de l'air, le confort visuel ou que Les matériaux choisis ont Lors de la conception, le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre ont
l'étanchéité à leureux contribuent à cevail. une influence sur le ressenti recherché des alternatives durables pour l'ensemble des matériaux
a a
un aspect ch pprécient leur lieu de tr a les des salariés. La présence de de construction et ont mené une étude comparative sur le coût, les
les salariés
a duir
ement d e qualité ré mple- bois dans les halls (expé- qualités environnementales et sanitaires, les aspects techniques et
Un environn ie et le turn-over, tout si bien dition, conditionnement, esthétiques.
arrêts malad ue la personne se sentira etc.) est assez rare pour • Le hall de production / stockage repose sur une structure bois en
ment parce q ans son travail. une usine et le personnel lamellé-collé, choisie pour sa résistance, le caractère renouvelable
d
et reconnue apprécie cette différence du bois et son coût avoisinant celui d'une charpente métallique.
qui apporte un côté cha- • Un bardage bois, non lasuré, recouvre le bâtiment.
leureux aux locaux. • La laine de chanvre, renouvelable, recyclable et non dangereuse
De plus, l’éclairage natu- pour la santé lors de la pose, assure l'isolation thermique.
rel a été privilégié dans les halls, • Les bureaux et la salle de repos sont quant à eux construits en
ainsi que dans les bureaux, ce briques alvéolaires, qui assurent l'isolation thermique répartie et
qui contribue au confort visuel. apportent une certaine inertie au bâtiment.

40
07
Livrée en 20 neuve (extension)
L'entreprise Céréco est spécialisée des locaux agro-alimentaires conven- stru ct io n
Con
dans la fabrication de céréales bio tionnels, construits en 2000, pour rf a ce : 2 700 m²
Su n:
constructio
pour le petit-déjeuner, depuis plus augmenter la surface de production Coût de la 30 €/m² SHON
7
de 10 ans. L'entreprise compte au- et de stockage de 2700 m². 1,9 M€ soit ctionnement :
e fo n
jourd'hui 54 salariés. Coû ts d uisson +
Un projet d'extension du bâtiment est 0 0 0 0 kW h en gaz (c
9 5
de vapeur)
Les travaux ont consisté à agrandir aujourd'hui à l'étude. production h en électricité
630 000 kWne de production
g
(cuisson + li
+ autre) 3
au par jour
2 à 3 m d’e bureau d’études :
et
Architecte
Ing én ierie (35)
AD

Réduction de la facture Les évolutions à venir


énergétique Dans le projet d’extension du bâtiment principal, Céréco a
La démarche initiale de Céréco était de produire une partie des l’intention de revoir la gestion des flux de matières dans le
consommations d'électricité grâce à des énergies renouvelables. process, de manière à simplifier les déplacements entre les postes
L’entreprise a donc installé 1 360 m² de panneaux solaires pho- (réception, transformation, conditionnement, etc.).
tovoltaïques en toiture, pour une production de 60 000 kWh/ De plus, Céréco continue à étudier des éléments d’éco-construc-
an. L'électricité produite représente environ 7,5% des consom- tion : création d’un parking drainant (qui laisse l’eau de pluie
mations annuelles de Céréco. s’infiltrer dans le sol), récupération de chaleur sur les fours pour le
chauffage du bâtiment…

Et si c’était à refaire ?

Pour le futur projet, nous allons prendre un peu plus de


temps sur la phase conception. Cela nous permettra de
mieux appréhender le projet dans sa globalité et de
mettre l’accent sur la performance énergétique.
voir plus :
Gérard LE GOFF, Directeur de Céréco Pour en sa -bio.fr
co
www.cere

41
Exemple de réalisation no6
Boulangerie BARA GOELL TOAZ / Saint-Thégonnec (29)
Qualité de l’air :
un besoin lié à l’activité
La qualité sanitaire des locaux est indispensable d'un point de
vue alimentaire. S'ajoute à cette contrainte la qualité sanitaire
pour les boulangers : l'air intérieur est chargé de poussières de
farine en suspension. L’évacuation des particules de farine et le
renouvellement de l’air sont assurés par une ventilation double-
flux qui récupère près de 90% des calories de l’air sortant afin
de préchauffer l’air entrant.

D’après l’étude thermique, la VMC est rentabilisée en


3 années en réduisant d’environ 50% des déperditions.

Et si c’était à refaire ?

Après un an et demi, le retour des


salariés est très positif : le projet a
engendré une dynamique interne, les
conditions de travail sont agréables, la
fatigue et le stress sont fortement réduits.
Ces éléments sont d'ailleurs des atouts
pour de nouveaux recrutements.
Les employés sont très satisfaits du
voir plus :
Pour en sa m bâtiment et sont fiers de faire partie
canevet.co réalisations
www.pain nstruisons.org - Des d'une entreprise qui s'engage concrè-
-co
www.eco tement dans le développement durable.
Philippe CANEVET, Gérant

42
8
vembre 200
Livrée en no
n
Rénovatio 00 m² SHON
rfa ce : 1 0 :
Su
La boulangerie Bara Goell Toaz produit du lique simple peau, abritait des activités de la co nstruction
Coût de S H ON
pain biologique, cuit au feu de bois. Pour bâtiment puis de transport. La couverture 510 €/m²
faire face à l'accroissement de la demande, en fibrociment reposait sur une charpente 510 k€ soit ux (hors investisse-
va
de nouveaux locaux, plus vastes, sont bois. pour les tra
m en t P V ) ent :
devenus nécessaires. L'entreprise a donc L'espace intérieur a été cloisonné pour nctionnem
rénové un ancien hangar, en s’appuyant abriter l'atelier de production, qui respecte Coûts de fo 0 €/mois
65
sur la démarche de Haute Qualité Environ- la marche en avant. La couverture a été électricité : mois (complément
z : 1 5 2 € /
nementale®. entièrement rénovée, remplacée au sud ga ECS)
e t
Le bâtiment d'origine, en bardage métal- par des panneaux photovoltaïques. chauffage 3 /an
34 m
bois : 2
:
Architecte AIS (29)
ri st ia n JA LL
Ch
d ’é tudes :
Un espace vert travaillé Bureau
que (22)
BET Armori
Les abords du bâtiment sont particulièrement soignés : l'aménage-
ment paysager, qui comporte en particulier un jardin aménagé, une
noue plantée et une mare, a été réalisé en choisissant des espèces eau chaude
locales. Toutes les espèces (et elles sont nombreuses) proviennent de Circuit de récupération sanitaire
la commune de Saint-Thégonnec. Sable
de chaleur

De plus la parcelle n'étant pas raccordée au réseau des eaux usées,


une solution de phyto-épuration a été installée, elle participe ainsi
au traitement paysager.
Enduit
chaux - chanvre
Eaux brutes
Briques
Écoulement vertical réfractaires
Zone d’enfournement
Foyer
Gravier

Récupération de chaleur
Eaux pré-traitées

Écoulement horizontal

dans le process
Le pain est cuit dans des fours à bûches. La consommation
Infiltration d'énergie pour le poste de cuisson représente les 2/3 des
consommations d'énergie de l'entreprise, d'où l'intérêt d'opter
Eaux traitées
pour des fours performants (isolation et efficacité énergétique).
Les eaux brutes subissent un premier traitement via l'écoulement vertical La production d'eau chaude sanitaire est en partie assurée par
dans un lit de graviers planté de roseaux. Les matières organiques restent la récupération de la chaleur des fours. Celle-ci est récupérée
en surface, sèchent et se compostent. Deux filtres de ce type sont utilisés en grâce à de l'eau circulant dans un tuyau en inox et est ensuite
alternance. Un drain récupère les eaux filtrées. Du fait de l'importance de la conférée à l'eau chaude sanitaire via un échangeur.
charge organique (farines), les eaux sont renvoyées pour moitié dans le filtre
vertical par un poste de relevage. L’autre moitié est acheminée vers deux
zones d’infiltration, non étanches et plantées de plantes aquatiques. Les eaux
traitées peuvent alors s'infiltrer dans le sol.
43
Exemple de réalisation no7
Le Relais de Kergou / Belz (56)
Cadre d’accueil plaisant :
un atout commercial
L'ensemble des bâtiments du Relais de Kergou forment une cour
intérieure, arborée de plantes locales et desservie par des chemins
en pierres naturelles. Les bâtiments sont également entourés de
végétation, dans laquelle s'insère la station de lagunage.

Les vues vers des espaces naturels ou végétalisés sont donc privilé-
giées pour les clients.

Une gestion des eaux usées invisible


Comme le Relais de Kergou n'est pas relié à un réseau d'assainisse-
ment, l'augmentation de la capacité d'accueil nécessitait la mise en
place d'un système d'épuration autonome. Plutôt qu'une station d'épu-
Eaux
ration classique, les maîtres d'ouvrage ont choisi d'installer une station usées
de lagunage. Substrat Substrat

Cette solution biologique a plusieurs avantages :


• investissement comparable à une station d'épuration classique (40 k€).
• la station ne nécessite pas d'apport en énergie et ne produit pas
de boues.
• aucune odeur n'émane de la station.
• le lagunage fait partie de l'aménagement paysager et contribue Principe du lagunage
à l'harmonie du site. Cette station est composée de trois bassins où des plantes
(roseaux, joncs, iris…) se développent sur un substrat de graviers.
L'entretien consiste à tailler les plantes aquatiques une à deux fois par Les plantes aquatiques permettent le développement de micro-organismes
an et à réaliser des analyses régulières sur la qualité de l'eau rejetée. qui éliminent et minéralisent les matières organiques présentes dans les eaux
M. & Mme Lorvellec, satisfaits de leur choix, ont même décidé d'ajou- usées. Des algues macroscopiques (visibles à l'oeil nu) se nourrissent des
ter à la sortie de la station un bassin à poissons pour montrer le bon éléments libérés par les bactéries et libèrent de l'oxygène dans l'eau,
fonctionnement de l'installation. indispensable à la vie dans les lagunes.

44
Le Relais de Kergou est un établissement appartements qui peuvent être déclinés
hôtelier constitué au départ d'un bâti- en gîtes ou en chambres indépendantes.
ment ancien aménagé en un restaurant, Les nouveaux bâtiments, en deux par-
des chambres et des appartements. ties formant une cour intérieure avec
Geneviève et Jean-François Lorvellec, les anciens bâtiments, sont en briques
les propriétaires et gérants, ont souhaité alvéolaires et dalles béton.
augmenter leur capacité d'accueil tout
au long de l'année en construisant des ent :
2007 nctionnem
Livré en juin neuve Coûts de fo luer car les fac-
va
n
Constructio ent) difficiles à é munes entre la
m n t co m
(agrandisse 0 m² SHON tures so cienne et l'extension
Une architecture performante et saine Surface : 6 0
n : partie
a n
constructio :
Architecte rd Menguy (56)
Coût de la
L'enveloppe des bâtiments tB aern
Pour que l'enveloppe des bâtiments soit performante thermiquement : 600 k€ HT m² SHON Cabine ’études :
€ / Burea du
soit 1 000 l, Perennou (5
6)
• les parois verticales sont en briques alvéolaires, solution assu-
(bâtimen t se u Gueguen -
rant une isolation répartie. ge)
sans laguna
• des débords de toiture assurent la protection solaire des
vitrages en R+1.
• les balcons et coursives reposent sur une structure acier rap-
portée, afin d'éviter les ponts thermiques qu'aurait engendrés
une structure solidaire de la dalle.

Choix des matériaux intérieurs Et si c’était à refaire ?


La performance acoustique étant un des objectifs primordiaux en Nous avons d’agréables surprises concernant les
hôtellerie, les portes intérieures sont à âme pleine et les cloisons retours clients : tous apprécient l’ambiance saine
intérieures en fermacell contiennent un isolant phonique. et confortable des appartements.
Les revêtements intérieurs ont été sélectionnés pour leur origine C’est surtout le lagunage dont nous sommes fiers.
naturelle et pour préserver la qualité de l'air intérieur : peinture NF Son esthétisme s’apparente à un jardin, certains
Environnement sans solvant, jonc de mer, marmoléum (fabriqué clients s’y promènent sans savoir que c’est une
à partir de lin, farine de bois, farine de liège, résines naturelles, station d’épuration ! Et le summum, c’est que nous
pigments, jute). ne rejetons qu’une eau saine dans notre environ-
nement .
Geneviève et Jean-François Lorvellec

voir plus :
Pour en sa .com
is-kergou réalisations
www.rela nstruisons.org - Des
-co
www.eco

45
Exemple de réalisation no8
Auberge des Voyajoueurs / Monteneuf (56)
Optimisation de l’approche
énérgétique
L'auberge des Voyajoueurs fait partie des lauréats de l'appel à pro-
jets BBC 2008 organisé par l'ADEME, la Région Bretagne et les
quatre Conseils Généraux bretons.
Ses performances reposent d'abord sur la qualité de l'enveloppe :
• orientation et ouvertures au sud privilégient les apports gratuits
d’énergie solaire passive en saison froide.
• l'isolation est renforcée par rapport à un bâtiment classique.
La qualité de mise en œuvre a été vérifiée grâce à une caméra
thermique. Les quelques imperfections (ponts thermiques) ont pu
être ainsi corrigés.
Une construction intégrée et accessible Pour compléter la performance thermique de l'enveloppe, le
bâtiment est équipé d'une ventilation double flux et de panneaux
Une analyse de la topographie et du climat du site a permis de
solaires thermiques pour l'eau chaude sanitaire.
concevoir le bâtiment de manière à se protéger des vents dominants
et de la pluie et de manière à capter le soleil en hiver tout en s'en
protégeant l'été.

Le lieu présente un dénivelé important qui est mis à profit pour créer calories de
récupérer les
des espaces de jeu autour du bâtiment, protégés par la partie FOCUS : x consiste à ctionnement
hébergement au nord. L'accessibilité aux personnes à mobilité n ti la tio n double flu entrant en hiver. Le fon les déper-
La ve r l'air t ainsi
réduite est garantie par une conception de plain-pied et des che- our réchauffe été. On rédui
l'air extrait p de refroidir l'air neuf en
mins accessibles à tous. et . :
inverse perm ues dues à la ventilation sques acoustiques
th erm iq a u x ri
ditions n œuvre
La forme du bâtiment privilégie les interactions entre les espaces inté- de la mise e tion.
Attention lors flage de l'air neuf. a les gaines de ventila
rieurs et extérieurs grâce à des terrasses abritées, de grandes baies uf vi
• bruit de so du bruit entre les pièces
n
vitrées offrant des vues sur le paysage et des accès à l'extérieur… • transmissio

46
ars 2009
Livrée en m neuve
io n
Construct
: 7 6 8 m² SHON
Surface n:
L'auberge des Voyajoueurs est un lieu ture métallique et de quelques élé- constructio
de loisirs et d'hébergement qui utilise ments en béton banché. Les parois de Coût de la

le jeu comme support de communica- la partie hébergement, en ossature non renseig ctionnement :
fo n
Coûts de 'un an
tion et de découverte des cultures. bois, reposent sur la charpente u lé s car moins d
non calc
Le bâtiment est constitué d'une struc- métallique. nement
de fonction des : Exoce
th (56)
re au d ’é tu
Bu

Entretien et maintenance
Les matériaux ont été choisis pour faciliter le net-
toyage, critère important dans un établissement
d'hébergement : les peintures sont lavables à
l'eau, y compris au niveau des têtes de lit, le sol
est en carrelage ou en parquet stratifié.
L'entretien est réalisé avec des produits éco-label-
lisés, qui sont utilisés en petite quantité.
Thermographie réalisée
en hiver. Le bleu corres- Les planchers collaborants ont été laissés à nu,
pond à des zones froides, sans faux-plafond pour des raisons économiques
le rouge à des zones initialement. Les équipements techniques comme
chaudes. les gaines de ventilation sont donc visibles et
facilement accessibles pour la maintenance. Au
final, d’une contrainte budgétaire est née une
esthétique originale et moderne, tout en facilitant
l’entretien.

Et si c’était à refaire ?
Le bâtiment traduit mon engagement pour le déve-
loppement durable, sa conception et sa réalisation
ont été riches d'enseignements concrets et me per-
mettent aujourd'hui d'échanger avec les clients sur
la construction durable.
voir plus : yajoueurs.com
Pour aller encore plus loin, nous travaillons actuelle- Pour en sa o
erge-des-v
ment à l'éco-labellisation des activités de l'Auberge. www.aub
Anne-Sophie HOCHET, Gérante
47
Exemple de réalisation no9
Biocoop Ty Bio / Fouesnant (29)
Une construction durable
La volonté des maîtres d’ouvrage était de construire un maga-
sin en adéquation avec leurs convictions. Un certain nombre de
matériaux ont donc été choisis pour leurs qualités environnemen-
tales et sanitaires :
• la moquette est recyclable à 99%.
• les parois intérieures sont en Fermacell® (plaque à base de
gypse et de cellulose).
• les peintures ne contiennent pas de solvants.
• l'agencement du magasin est réalisé en pin massif certifié
PEFC®, protégé par une lasure à l'eau.
L'enveloppe en bois a été préférée à une structure béton pour
son bilan carbone.

Intégration dans l’environnement Coupe horizontale d'un mur


en ossature bois

Une étude du potentiel commercial de la zone a été réalisée en pré-


Intérieur Extérieur
alable au choix du site. La ville de Fouesnant, enthousiasmée par le
projet, a été un moteur facilitateur à l’implantation : aide à l’obten-
tion du permis de construire, intégration du projet en cohérence avec Bardage
les projets de la ville…
Ouate de
cellulose
Dans une démarche de mixité fonctionnelle, l'implantation du bâtiment
Tasseaux:
sur la parcelle a été réalisée de façon à ce qu'un immeuble puisse être lame d'air
construit en mitoyenneté côté nord, lors du développement futur de
cette zone d'entrée de ville.

Pare-pluie

voir plus :
Pour en sa ant.com
w .b io co op-fouesn
w w Fermacell®
Contre-plaqué :
contreventement
48 Ossature bois
illet 2009
Livrée en ju neuve
n
Constructio dont
ce : 8 0 7 m² SHON rciale
Surfa m m e
Ty Bio est un magasin spécialisé dans la formation au sein du réseau Biocoop, surface co
375 m² de n:
vente de produits biologiques (alimenta- afin de concrétiser leur projet après 18 constructio
tion, cosmétiques, livres…), qui fait par- mois de préparation. Coût de la
750 k€ HT
tie du réseau Biocoop. T/m² SHON
Mehdi LANDOLSI et Daniel GOARDET, en Le bâtiment commercial repose sur une soit 935 €H ements extérieurs)
ag
cohérence avec leurs principes person- dalle béton et est constitué de murs pré- (hors amén ctionnement :
fo n
Coûts de
nels et leurs objectifs professionnels, se fabriqués en ossature bois. u lé s car moins
non calc ent
sont engagés dans un programme de fonctionnem lé (29)
d'un an de B ru
: Philippe
Architecte

L’étanchéité à l’air Une ambiance zen


Un test d'étanchéité à l'air a permis d'identifier des imperfections L’éclairage dans un commerce est un élé-
dans l'enveloppe, qui ont ainsi pu être corrigées avant la livrai- ment très important tant il peut influer sur la
son du bâtiment. Ce test a toute son utilité quand on construit vente. On distingue deux types d’éclairage :
en ossature bois, car contrairement à une construction en par- général et d’accentuation.
paings, on remplit l’ossature, ce qui implique un risque plus Dans le cas de Ty Bio, l’éclairage géné-
élevé de fuites à l’air. ral de la zone commerciale est réalisé par
trois rangées de sheds en polycarbonate
n atelier en toiture, orientés au nord. La pente et
n con si ste à réaliser e sur le l'orientation des sheds permettront à terme
pré-fabrica
tio aliser
FOCUS : la étapes de construction
afin de ne ré d'installer des panneaux photovoltaïques
s s.
la plupart de ssemblage et les finition côté sud.
r q ue l'a L'ambiance lumineuse et colorée apaisante
chantie compagnons.
Les atouts
:
itions d e tra vail pour les nir. qui en découle favorise la vente.
es cond le à obte
• de meilleur l'enveloppe est plus faci pide : pour Ty Bio, les
lité d e r est trè s ra
• la qua uv re sur chantie ctués en 3 semaines ! L’éclairage de mise en valeur a été travaillé pour mettre en valeur
ise e n œ our l'acti-
• la m té effe certains rayonnages, suivant :
ur s e t les fi nitions ont é t est disponible plus vite p .
m en uits • l’indice de rendu des couleurs, afin de faire ressortir leurs couleurs :
uent, le bâtim tion sont réd
• par conséq s de stockage ou de loca chaud pour les fruits & légumes et froid pour le rayon fromager.
vité, les coût chets sur le chantier. • la signalétique à laquelle la forme des luminaires renvoie :

• très peu de caisse, fruits & légumes…

Et si c’était à refaire ?
Ce projet est une belle expérience. Nous avons eu la chance de travailler
avec un architecte avec lequel nous étions sur la même longueur d’onde.
Il a su concrétiser nos idées de manière très juste. Et le résultat est plus
que probant ! La clientèle est au rendez-vous et apprécie l’ambiance de
notre magasin.
Mehdi Philippe Daniel
Daniel GOARDET, Co-gérant LANDOLSI BRULE GOARDET
Maître Architecte Maître
d’ouvrage d’ouvrage
49
Pour aller plus loin
t é r é a li s é avec ... ll a b oration d
e
é c o
Ce book a ement et de la Maîtrise de l'Én et la
ergie
bibois
A ibois
l'Environn ois.com du bois, Ab
Agence de bretagne contribuer à www.abibn interprofessionnelle bretons de la
E) w w w .ademe.fr/ ouvoirs publics pour t durable, Organisatio soutien des acteurs ppement et à la
(ADEM les p loppemen
Créée par u vr e d'un déve orités majeures : œuvre au bois dans leur dévelo îtres d'oeuvre et
o e
la mis e e n
fixée trois
pri e, pro- construction u bois auprès des ma
l'AD E M E s' e st
d e g a z à effet de serr le et promotion d
émission s onsab
réduire les m anière resp isation et vrage.
nsom m e r d e sibil maîtres d'ou
duire et co communication, la sen
améli o re r la CAPEB des
eb.fr artisans et
ti o n d es acteurs. Bretagne www.cap n professionnelle desEn Bretagne, la
la forma d ’Industrie de Organisatioeprises du bâtiment. éco-construction
e rc e et
de Comm petites entr is en place un groupe eau national, le
Chambres les et d'une
Réseau des e.cci.fr mbres loca sont prio- CAPEB a m e département. Au niv r les entreprises
g n C h a
www .b re ta ué d e 8
Il est constit ionale. Leurs prestatio eprises du
ns dans chaqu Artisan" met en valeu
a m b re ré g le s e n tr label "ECO ies d'énergie.
Ch s vers ices, mais nom
to u rn é e
et des rv ales, les ans les éco
ritairemen t
l' in d u st ri e se engagées d
de itori
commerce, rs les collectivités terr s citoyens. ique de Bre
tagne o.fr
égale m e n t ve
miqu e s e t le
: Cellule É co n o m
-e co -b retagne.ass e est une a
sso-
socio-écono s domaines u le
www.cell conomique de Breta sous l'impulsion g n
partenaires autour de cinq grand , la gestion
ulent ation La Cellule É 901, créée en 1970 ssionnels de la
tions s'artic ses, la form ire. ciation Loi 1s publics et des profeue de Bretagne,
Leurs presta le conseil aux entrepri l'aménagement du territo
,
l'information s (ports, aéroports, …) e
t des pouvoir . La Cellule Économiq de construction,
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> NOS PARTENAIRES Rédaction : Aurélie CEOTTO,


Claire WOUTS, CCI du Morbihan.
Conception / Réalisation :
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Crédits photos : Auteurs de vues ;
CCIM ; Roudenn ; Jacques Le Goff ;
Deleage ; Eric Soler.
Impression : Ouest Imprimerie.
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éco-gérées.

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